Joe04

Premier jour de repos après une semaine de route. Jour de relâche pour Léo et Duco mais jour d'apprentissage pour Babette. C'est qu'elle commence à m'énerver avec ses refus de passer ou même de regarder l'eau de près. Alors, je décide de lui forcer un peu la dose et lui apprendre à savoir qui est maître du voyage : elle ou moi !! Donc, Brian et moi même l'emmenons au gué qui se trouve à deux cents mètres de la maison de Christian. Un SUPER gué. Plusieurs entrées, donc plusieurs sorties, des faciles des plus difficiles mais aucune dangereuse ou infranchissable. Des remous, un semblant de "chute" (ben ouais, pour La Babette, c'est bien une chute d'eau !!). Bref, un formidable endroit d'apprentissage. Les poches remplies de bonbons, trois cordes d'alpinistes (vrai, j'vous jure), de gros mousquetons, un solide licol en corde résistant 3 tonnes, des bottes et des sandales.... et notre courage plein les mains et les jambes. Nous voilà devant la fameuse eau qui rebute tant La Babette. Quelques mauvaises figures de la part de l'ânesse mais sans plus. Je lui fixe deux longues cordes que nous attachons à des arbres en face, à l'opposé du gué. Voilà déjà une chose pour l'empêcher de nous ramener à la maison (c'est qu'elle a de la force malgré ses 250 petits kilos). Et puis, le petit truc que j'avais oublié de me rappeler lors du premier passage de gué : deux cordelettes d'1mètre de long. J'en fixe une à chaque antérieur (autour du pâturon) et maintiens l'autre extrémité dont j'ai fait une boucle. Le travail peut commencer. On appelle La Babette par son nom, l'incitant à venir vers l'eau et à y entrer. Mais à 5 mètres, elle refuse déjà d'avancer. Alors, Joe tire sur chacune des cordelettes, faisant avancer un a un les antérieurs. En cas de refus, Babette ne sait ni reculer (puisque je lui tiens l'antérieur en l'air, tant qu'elle ne l'a pas posé vers l'avant) et elle ne peut pas cabrer comme elle sait si bien le faire (et en faisant demi-tour en plus !) parce que si elle cabre, je lui tiens les deux antérieurs vers l'avant et vers le bas. Bref, elle est prise à son propre piège et cela sans agressivité ni douleur. pour rappel à celui qui ne comprendrait pas : confort-inconfort. Il ne lui reste qu'une possibilité : avancer comme on le lui demande. En 5 minutes, Babette a les deux antérieurs dans l'eau. Laaa brave fifille..... et des caresses et puis la laisser boire. Ah oui, j'oubliais, au risque de vous choquer, Babette a été privée d'eau durant deux jours (enfin : la journée où elle a marché et la nuit, plus quelques heures vu qu'on a commencé le travail à 14h00). Bon, je vais me faire traiter de cruelle et de boureau mais ça m'est égal parce que ce geste était calculé : sachant qu'elle aurait soif, l'entrée dans l'eau serait plus facile et la récompense d'autant meilleure : boire. Re-rappel : confort-inconfort. Fermons la parenthèse. Laaa brave fifille. Caresse, une première rasade et puis stop. Avant le deuxième verre, Babette est priée de mettre les quatre pieds dans l'eau. 1 minute de plus et elle peut boire à volonté (on dira l'équivalent d'un demi seau, elle n'était quand même pas assoifée ni désydratée !!) Comme tout se passe bien, je détache les deux longues cordes (inutiles) et nous marchons dans l'eau durant quelques minutes. Puis nous en sortons, .... et re-rentrons.... et ainsi de suite durant un bon quart d'heure. Babette a compris, elle peut rejoindre ses compagnon au paddock. Vers 18h00, rebelotte. Babette pas soif mais travail acquis ! Elle entre et sort de l'eau en nous suivant comme si elle avait fait cela toute sa vie. Bon, je ne peux qu'espérer que la leçon soit bien acquise pcq des gués, il y en a quelques uns en voyage. Et puis, il y a Brian qui a besoin de quelques lecons. La première c'est qu'il dit "quoi" à chaque personne qui lui parle. Qu'est-ce que ça peut m'énerver !! Alors, je le reprends : Pardon ?? S'il vous plaît ?? Jusqu'à ce qu'il cède (lui aussi est un sacré têtu : il me regarde dans les yeux, histoire de dire : qu'est-ce qu'elle me veut celle-là ?) Mais je tiens bon. Aujourd'hui, le "quoi" ne sort quasi plus de la bouche de Brian lorsqu'il n'a pas compris une parole ! Même à moi, il dit "pardon ?" Christian aussi joue à l'éducation : Il explique à Brain comment bien se tenir à table, comment manger "lentement" (on dirait que Brian a tout le temps faim, il saute sur son assiette comme un chien affamé, pourtant, j'vous jure qu'il y a assez à manger dans nos sacoches et dans nos bols !) Et Christian ne rit pas. Brian pris en flagrand délit par un "étranger" qui lui tient tête commence à se poser des questions. Est-il si "goinfre" que cela ?? Ben oui, lui dit Christian. Et Brian de faire attention à sa façon de manger. Aujourd'hui, Brian sait manger sans sauter sur sa nourriture. En quelques jours, avec quelques remarques, nous avons touché deux points chez Brian et il a accepté de les changer. J'espère que Brian aura gardé ces nouvelles bonnes habitudes, même chez lui. Dimanche de repos pour Léo et Duco mais dimanche d'apprentissage pour Babette et Brian. Technique de Joe pour faire passer, sans agressivité, un âne dans un gué : Comme Babette avait fait cela quelques jours auparavant, ceci n'était qu'un rappel. Une minute à peine pour traverser le gué. Merci Brian pour avoir réussi ces "photos-preuves-que-tout-va-bien" ! Pour info : rive gauche : la Belgique, rive droite : la France.

douleur = aie !

En faisant le compte, il risque de te coûter plus en un an mais si tu es sûre de ton coup, cela vaut la peine. Débourreras-tuy toi-même ou le mettras-tu chez quelqu'un ??

C'est pour cette raison que tu as autant de chance de la faire toi-même (c'est hyper facile). Deux boucles avec frais d'envoi : 38 € Une pelote de cordelette en mohair 35€ Oups, je me rends compte que ça fait plus que 50 € comme je t'ai annoncé. Mais mes sangles sont très courtes (33 cm, 37 cm et 40 cm) de ce fait, j'en ai fait deux dans une pelote. Si ça intéresse plusieurs personnes, je peux commander le matos et les fabriquer mais elles reviendraient aussi cher que dans une sellerie. C'est faisable pour moins cher si achat regroupé. Je vois un des "fournisseurs" en janvier, donc pas de frais de port pour la cordelette (elle vient des USA). Mais je ne peux rien promettre pour une seule personne.

A la limite, jouer le désinterressé : "Quoi, celui là pour 250 euros ? Non mais, vous l'avez vu, il faut un an pour le retaper. Si j'arrive à le retaper. Au pire 120 euros et encore, je vais voir plus loin." Ca marche pas ça ?? Pour un sauver un (et tant qu'à faire sans que le marchand se sucre sur votre dos), n'est-ce pas une bonne démarche ??

Je n'ai que des sangles en mohair pour ma jument qui voyage(ait) et pour mes ânes. L'an dernier, il me manquait une sangle courte (40 cm) pour Ducobu. Comme je n'avais pas le matos pour en faire une, j'ai acheté une sangle en néoprène (c'est toujours meilleurs que le cuir ou la corde). C'est de la qualité, c'est facile à laver. Cela ne blesse pas à court terme(pour une longue balade). Mais après quelques jours, Duco avait de belles irritations au passage de sangle derrière les coudes. J'ai dû changer son matériel avec celui de Léonie. Mais elle aussi blessait, alors, j'ai dû jouer à changer ainsi durant les 5 ou 6 semaines de voyage. Quelques jours ça va mais plus ..... Avec le mohair, peu de blessures. Avec un sanglage à trois points, la sangle se place où l'on veut et elle y reste. facile donc d'éviter une blessure : un début d'irritation et on recule la sangle. Maintenant, mes bâts ont un sanglage réglable et des sangles en mohair : plus de soucis mais la vigilence est de mise. Pour Ange : tu peux trouver des sangles toutes faites en mohair dans une bonne sellerie. Compte entre 50 et 70 € pour une 80cm. Dirige-toi vers une sellerie qui fait dans le western....

C'est pas sur "parler" qu'on en a, c'est sur la façon de le faire. L'agression est trop perceptible dans certaines paroles. Ta signature en dit long sur tes pensées et ça peut déranger. Même si on reste "anonyme" via internet, nous nous faisons une idée de la personne en face. Si cette idée est fausse, alors reste à tout faire pour tenter de la changer.

Nous continuons nos journées sous la pluie. J'en ai tellement marre de porter mon poncho que je demande à mon'hom de me trouver une veste imperméable et le pantalon qui va avec. Ce sera plus confortable et plus tolérable à mettre et enlever. Le soleil chauffe entre deux gouttes de pluie et nous suons tellement sous les ponchos que nous sommes autant mouillés dedans que dehors. Nous faisons étape à Wavreille chez un fermier que j'ai conquis par ma gentillesse (sinon, il ne voulait pas nous recevoir, dégoûté par les camps scouts qui habîment les prairies et chahutent toutes les nuits). Le lendemain, nous faisons étape à Pondrôme, chez mon maréchal ferrant. Accueil généreux : gîte pour nous tous seuls, douche, repas et tout le tsoin tsoin. Les ânes ont droit à deux boxes pour les trois. Les boxes sont suffisament grands et je laisse Léo et Duco ensemble. Journée de repos méritée, les ânes passent des boxes vers un paddock pour se détendre. Et puis, apprentissage du passage d'un gué pour La Babette..... et discipline chez Brian ...... à suivre demain !

En voilà une drôle d'annonce !! Pas très honnête le gars ?? En tous cas, c'est pas chez moi qu'il travaille !

Faux LPQS a un blème pour envoyer une image sur le forum !

Ca, c'est la sangle que tu peux faire toi-même Ceci, c'est un système de sanglage à trois points réglable Dessins et texte repris du livre d'Emile Brager qui j'espère ne m'en voudra pas. Emile, je fais ta pub, alors, m'envoie pas les flics hein !!!

Voili voilou déjà le texte... J'essaie de mettre l'image mais comme j'ai scanné via word, je ne sais pas si je vais arriver à la mettre. La sangle La sueur fait durcir les sangles en cuir plat. Le système « portefeuille» est onéreux, à peine plus efficace et demande beaucoup d'entretien. Les sangles en toile de chanvre. lin. coton s'encrassent, durcissent. s'effilochent ou pourrissent. À garder en solution de secours. Le Néoprène est particulièrement volumineux, laid et lourd. Et pourquoi pas une chambre à air de camion ou de la manche à eau de lutte contre l'incendie, tant qu'on y est ? Les sangles en cordelette sont plus appropriées. La cordelette de cuir est fragile. Le synthétique peut durcir. Le matériau de choix se révèle être la laine ou mieux encore le mohair (poil de chèvre angora). Ce matériau ne pourrit pas, s'encrasse très peu, ne durcit jamais, se lave facilement et blesse rarement, il est parfois mélangé avec de la rayonne, synthétique avec lequel il est facile de le confondre. On choisit une sangle de 30 à 40 brins, un peu courte (un allongement de 10 % est à prévoir pour un matériau neuf et les chevaux peuvent maigrir). Les brins sont disposés en deux épaisseurs au niveau des anneaux et étalés en une seule épaisseur au milieu de la sangle (dessin n° 105). Le milieu de la sangle est équipé d'un gros passant transversal cousu en cuir, en prévision du bâtage de fortune, et de deux dés destinés à relier la sangle au collier et à la sangle ventrale dont nous parlerons plus tard. Les anneaux sont circulaires, en bronze ou en inox, de section semi-ovale et équipés d'un ardillon (dessin n° 106). On utilise le même type de sangle pour la selle à monter que pour le bât, pour la sangle principale comme pour la sangle ventrale. Pour fabriquer une sangle à la bonne longueur, on achète le mohair en bobine ou une sangle neuve trop longue. On la démonte en ayant soin d'observer comment elle est construite. Ce n'est rien d'autre que du tissage. On fixe les deux anneaux au bon écartement. On passe d'abord les fils de chaîne d'un anneau à l'autre en commençant par le milieu de la cordelette et le milieu des anneaux. Lorsque les anneaux sont pleins, on tisse la trame alternativement sur chaque anneau. Un fil de fer plié en deux fait office de navette et sert à tirer le fil de trame Une barrette en bois maintient les fils de chaîne écartés et dans le bon ordre On évite absolument de faire chevaucher les fils de chaîne en les croisant (dessin ).On finit la sangle en revenant vers les boucles, et on coupe la cordelette à ras, tout simplement.

Bien dit !!

Ben le problème est que j'ai l'impression qu'on ne parle pas de la même personne. Jamais cette véto ne m'a redonné rendez-vous à l'avance. Mon vieux cheval était bien mal en point au point de vue mobilité avant que je ne la connaisse. Elle me l'a retapé en une scéance. Disons : retapé pour son grand âge et avec ce qu'elle pouvait lui rendre de mobilité vu ses os, muscles et articulations usés (25 ans et des années de dressage relativement dur derrière lui). C'est moi qui l'appelais chaque fois que je voyais mon Papy dégrader un peu et elle lui remettait pour quelques mois de sursis avant une issue fatale que nous aurions prise si nécessaire. Elle a maintenu notre vieux cheval en état jusqu'à ses 28 ans passés, il est mort d'une embolie ou d'une crise cardiaque en pleine nuit. Sa mobilité lui permettait de vivre dignement. Si je n'avais pas rencontré cette véto, mon Papy aurait probablement été euthanasié bien avant. Nous en avions parlé ouvertement : elle n'aurait pas euthanasié mon Papy sans le connaître et l'aider (là, je la cite) mais elle n'aurait jamais joué de sa profession pour gagner de l'argent sur un vieux cheval qui n'en peut plus. Jamais je n'ai entendu dire qu'elle "se vendait" sur des marchés ou autres. Pour ce qui est de l'argent, c'est bien pcq j'aime mes bêtes que je suis prête à donner ces sommes à quelqu'un en qui j'ai confiance. Ce n'est pas la somme demandée qui me fait "juger" des compétences de quelqu'un. Dans ma région, il y a un véto chevaux "dénigré" par les gens du coin pour diverses raisons. Je n'ai pas fait attention aux ragots durant 3 ans, jusqu'à ce que dernièrement, je me fasse avoir moi aussi.... ben ce véto ne doit plus venir.... cher ou pas cher, peu importe. Une erreur peut-être admissible mais trop .... non. Ces raisons étaient fondées. La kiné dont on parle n'a jamais fait d'erreur chez moi, n'a jamais "abusé" de moi ou de mon portefeuille. Sylvie, tu es la première qui parle d'elle sur ce ton. Elle n'a jamais fait aucune remarque pcq j'ai des vieux chevaux ou pire .... des baudets auxquels je demande le même travail qu'un cheval de voyage. Mes baudets travaillent dur quand c'est nécessaire et jamais cela n'a fait sourire cette véto. Pourtant, cela fait sourire beaucoup de monde. S'il y a deux vétos à Sprimont, ben j'espère que Cibou saura faire la part des choses. Et puis souvent, la jalousie fait naître des rumeurs. Ces rumeurs sont faites pour détruire. Chacun a son opinion et tant que j'aurai des bons contacts avec cette véto je ne vois pas pourquoi j'écouterais ces rumeurs. Même si elles sont fondées pour toi, Sylvie. C'était la petite réflexion du jour de Joe !

Si tu parles de la même personne dont on a parlé en mp et dont tu pensais que c'était à elle à qui tu t'adressais, je te trouves un peu franche et malhonnête de faire cette remarque. Cette véto est correcte, elle sait ce qu'elle fait et crois-moi, je n'avais encore jamais rencontré une personne avec un tact (avec les chevaux) comme elle a. Ceci dit, il est vrai qu'elle est chère mais quand elle vient chez moi et qu'il y a plusieurs chevaux et ânes à visiter ou à soigner, elle me fait "un prix manège" c'est à dire qu'elle travaille à l'heure (au quart d'heure plus précisement) et non plus au cheval. Elle est à l'écoute aussi quand je lui dit que mon portefeuille est mince ce mois-ci..... Il est normal aussi que la note était salée pour Pili : Si j'appelle un véto ou un maréchal de la côte, c'est sûr que je peux m'attendre à une grosse facture. Pour Cibou, on ne peux pas juger un véto que par des on-dit. Parfois un tel a super réputation et ne convient pas et parfois tel autre est pas forcément très calé mais convient pour ce qu'on en a besoin. /viewtopic.forum?t=3173&highlight= /viewtopic.forum?t=3209&highlight=

Durant mon voyage, je donnais des nouvelles de Brian et des ânes. Nadine me donnait des nouvelles de Shawnee. C'était un des fils conducteurs quotidiens du périple. Courage, Nadine et Dany

Quelques détails du début pour Inge.... /viewtopic.forum?t=2693

Longue réponse ....... mais j'apprécie. Peu de gens achètent un chien en connaissance de cause. Mes voisins ont un Montagne des Pyrénées qui gueule à longueur de jour et de nuit dans un chenil de 20m². Ils le sortaient quand il était jeune mais vu que c'est le chien qui promène le maître, ben maintenant, avec ses 50 kilos, il ne sort plus. Quand on se plaint des aboiements, ils nous répondent que c'est un chien de garde. Ca me dégoûte.

Meuuuh non, pas tarte !! Nadine a fait des commentaire durant mon absence vu que je partais avec son fils Brian. Je suis de retour et je raconte jour après jour (+/- pcq je n'ai pas tous les souvenirs). J'interviens à partir de la page 4

Réserve tôt assez, va y avoir des demandes ! Tu en acceptes combien Joe ? Ben, je vous annonce que je suis tombée (ouille) sur une personne qui croit vachement en mon projet et qui me propose aide et logistique. Car il faut savoir que cette idée date de 2002 mais je n'avais pas les possibilités de la mettre sur pied (pas assez de bestiaux, d'où ma demande régulière d'ânes à donner; pas de soutien; peu de logements possibles en dortoirs dans la région; et ce qui n'est pas rien : région très très vallonnée par ici donc clientelle probablement pas cap de monter et descendre les chemin de nos Ardennes....) C'est une rencontre de ce dernier voyage justement, l'avant dernière étape, qui m'a fait comprendre de quoi j'étais capable. Cette personne me propose de mettre sur pied des sortes de "stages" où j'emmènerais des enfants en voyage. Ses deux filles (11 et 15 ans) m'ont accompagnée les deux derniers jours. Elles en parlent encore et voudraient revenir l'an prochain. Au programme du projet : boucle de +/- semaine, sous tente et tout le tatoum qu'a fait Brian. En faisant payer le prix d'un stage sportif normal et avec un rien plus d'organisation que lorsque je voyage seule (genre étapes prévues et boustiffaille un peu plus appétissante que les boîtes de conserves ou les croûtons de pain durcis et la banane écrasée !) Elle me booste à fond et a déjà des clients pour au moins deux semaines.... Alors, à vos réservations, je prépare cela pour 2006. Si quelqu'un se sent l'âme de me soutenir physiquement......

Ben oui, juste mes vacances : 6 semaines sur les chemins avec Brian, un garçon de 12 ans et 3 ânes bâtés. Relis le poste dès le début (ça ira vite) et tu comprendras des choses !

N'est-ce pas l'homme qui confirme ou déclenche la peur chez le chien ?? Nous avons trois chiens actuellement. Et deux de plus précédemment. Ils vivent dehors la journée et en box la nuit. Ils ne peuvent donc compter que sur eux-même en cas de panique. Mais aucun n'a peur, ne tremble, ne pleure, n'aboie durant un orage. L'orage est un élément naturel pour les animaux. Je pense que c'est le maître qui déclenche cette peur pcq lui même est inquiet. Non ? Ou alors, une autre raison, telle un chien qui aurait entendu passer une balle de chasse au-dessus de ses oreilles. Ci-dessous, une soirée d'orage : Ma jument au paddock et sa pouliche à quatre mètres d'elle mais on la voit peu, elle est cachée derrière. Premier orage (et violent, j'vous jure !) pour cette pouliche de pas encore deux mois. Toutes les deux hyper calmes. Je constate que ma pouliche n'aura probablement jamais peur de l'orage puisque sa mère est sereine.

La tente démontée, le petit déjeuner dans nos poches, nous démarrons pour une journée qui sera pluvieuse à souhait. La Babette commence à se moquer méchament de Brian. Depuis le départ, Brian tient Babette et marche devant. Duco est derrière moi, et Léo attaché à ce dernier. Mais Babette qui avançait bien au début, vient tirer vers la droite, sur la route, pousse Brian, avance toujours plus vite, tire Brian sur le côté, pousse Brian dans le talus.... Bref, c'est le foutoir devant moi et je déteste voir mes ânes se moquer du monde. Je décide donc de la reprendre, refilant à Brian les deux voyageurs aguéris pour remettre un peu d'ordre dans la caboche de la nouvelle ! Cela ne plaît pas à Brian. Il est vexé mais tant pis. Je lui fait comprendre que, même s'il manque d'autorité, ce n'est pas vraiment sa faute. Babette est agée et a toujours vécu comme elle le voulait, c'est à dire pépère et sans qu'on s'occupe d'elle. Alors ... le changement ... Mais Brian râle. Et il va me montrer ce jour comment il sait vraiment bien râler. Cela va durer la journée entière. Râlerie pour ci, râlerie pour ça.... Avec la pluie qui tombe, cela met une ambiance plutôt maussade. Je fais des efforts mais ne peux m'empêcher d'engueuler ce petit bonhomme pour qu'il reprenne confiance, pour qu'il accepte que tout n'est pas facile et qu'il n'est pas encore un homme assez expérimenté pour pouvoir se permettre de ne pas accepter une défaite. Discours, discussions, commentaires, réponses, leçons, .... La jouréne s'arrête à Bande, assez tôt dans l'après-midi. J'ai bifurqué à l'ouest pour écourter de quelques heures cette râlo-rando-flotte qui devient pénible. Les ânes font peur aux chevaux du manège où nous sommes accueillis. Un paddock, un peu d'herbe, et longue soirée durant laquelle je m'échappe en allant faire les courses seule pour pouvoir "souffler" un peu. Je laisse à Brian le soin de ruminer sa mauvaise humeur dans la solitude. Vers 16 ou 17h00, je vois passer sur le chemin qui longe le paddock une image qui ressemble fortement à celle-ci : Je me demande si nous ne sommes pas plusieurs sur ce forum à voyager en même temps et dans les mêmes contrées. Pascaline me confirmera si c'était bien elle ce mercredi 20 juillet vers 17h00 à Bande. Il est tard quand je me couche, contente de quitter le petit bout d'homme jusqu'au lendemain. Je reprends Babette : Brian râle

ben ouais, depuis le temps que j'attendais ça..... Partir en vacances, voir le temps dégeux et laisser ses prés inaccessibles aux chevaux, ça commençait à m'angoisser un rien ! Ce matin, je suis allé demander au gars qui devait venir s'il profiterait du beau temps annoncé. Le tracteur tournait déjà et la faucheuse était prête : direction les prés à Joe. Ouf, tout est fauché. reste à prier pour que la pluie reste bien en l'air et que la rosée ne soit pas trop mouillée (elle est plutôt lourde la rosée en ce moment) Bref, Joe soulagée, il y aura quand même assez de ballots dans la réserve. Et en plus, vu que l'herbe a repoussé sous les fanes, ben, le foin, il sera hyper beau et très riche. Chouette au moins, le temps perdu ne l'aura pas été pour rien.

Merci, c'était bien celle là. A + sur ma rando, vous comprendrez pourquoi cette question.