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makninebladi1

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Messages posté(e)s par makninebladi1


  1. Il est aussi recommandé lors de changement alimentaire, il stimule l'appétit et favorise l'élimination des déchets organiques (stimulation des reins).

    Personnellement, j'utilise essentiellement ce produit lors de la mue (seul ou mélangé avec d'autres vitamines), durant la préparation des oiseaux à la reproduction (où les oiseaux sont souvent sur-alimentés: pâtées, graines oléagineuses ...), en cas de maladies et régulièrement lors de la période de repos (par exemple 1 fois/Mois).

    Neomeriol, un excellent protecteur hépatique
    Composition

    Sorbitol ............... 450 G/L
    Lysine HCL ............. 15 G/L
    DL Méthionine ......... 10 G/L
    Magnésium ...............5 G/L
    Choline ................. 50 G/L

    Dosage

    En temps normal, doser à 1ml par litre d'eau, soit 20 gouttes pour 1 litre, et ce durant 3 à 5 jours consécutifs. Pour un abreuvoir classique, ce dosage représente environs 2 gouttes.

    En cas de maladies (hépatites), doubler la dose.
    Conseils

    Conserver ce produit à l'abri de la chaleur et de la lumière (au frigo par exemple)
    Pensez à renouveler la préparation surtout en période de chaleur
    Vous pouvez ajouter à cette préparation quelques gouttes de produits poly-vitaminés (spécial oiseaux ou pour enfants, disponible en pharmacie), on aura ainsi un bon complément alimentair

  2. Or, le remplissage des mangeoires pour plusieurs jours est fréquent. Outre que les oiseaux mangent trop, ils sélectionnent les graines et ingèrent dès le premier jour toutes les graines riches en lipides (qu’ils préfèrent par atavisme de l’instinct de survie). Si les mangeoires sont remplies avant d’être complètement vides, leur régime est donc déséquilibré, obésité, hépatite et hémorragies cérébrales les guettent.

    C'est pourquoi l'on conseille de nourrir les oiseaux tous les jours en même temps que le renouvellement de l’eau de boisson.



  3. Un hybride panaché peut s'obtenir facilement avec un de ces croisements:

    1- Mâle chardonneret ancestral X femelle canari lipochrome ou inversement, mâle canari lipochrome X femelle chardonneret ancestrale:
    Le premier est le croisement le plus répandu, on obtient souvent avec ces oiseaux des hybrides mélaniques classiques et parfois des panachés ayant une gorge blanche, et plus rarement un collier blanc autour de la tête, et quelques rémiges blanches ici et là.

    La femelle à employer est soit jaune, blanche ou bien rouge, le résultat est le même! Le seul impact que ça aura, est que la couleur de fond du mulet sera en fonction de celle de la mère. par exemple le mulet sera panaché à fond rouge si la mère canari est lipochrome rouge, ou il sera aussi à fond blanc et au masque gris si sa mère est blanc dominant...etc.

    2- Mâle chardonneret ancestral X femelle canari panachée ou inversement, mâle canari panaché X femelle chardonneret ancestrale:
    Avec ce croisement on aura exactement le même résultat que le précédent, sauf que statistiquement, on obtiendra beaucoup moins d'hybrides panachés comme on le voudrait.

    2- Mâle chardonneret panaché X femelle canari lipochrome ou panachée ou inversement, mâle canari lipochrome ou panaché X femelle chardonneret ancestrale ou panachée:
    On entend par chardonneret panaché, un chardonneret ayant des plumes décolorés (gorge blanche, rémiges blanches, ongles ou bec de couleur chair..).

    Avec ces croisements, le résultat est plus remarquable, statistiquement on obtiendra plus de sujets décolorés (panachés) et les panachures seront plus souvent importantes.
    pour la couleur de fond, le même principe s'applique.

  4. J'ai pris comme références certains travaux publiés dans le domaine de l'aviculture, ainsi que les résultats analogues observés et obtenus chez d'autres espèces animales , notamment chez la souris de laboratoire, le chat et le chien.

    J'espère que cela va avant tout aider certains à mieux cerner le sujet, et pourquoi pas, à obtenir des résultats dans leur élevage et d'ailleurs je les invite volontiers à m'en faire part.
    Qu'est ce qu'une panachure ?

    Une panachure est une décoloration localisée ou bien un trou visible dans la pigmentation normale du plumage, de la peau ou des parties cornées et même dans les yeux (dans un cas observé en photo sur le net). Autrement dit, c'est une zone qui n'a pas reçu de mélanines noires ou brunes.

    Un chardonneret dit "févé" ou "gorge blanche" est avant tout un "chardonneret panaché", un chardonneret ayant un ongle , une rémige ou une minuscule tache blanche quelque part dans ses plumes est aussi un "chardonneret panaché".

    Par définition, une panachure peut donc apparaître sur les plumes, le bec, les pattes, la peau, les ongles ou les yeux et élimine localement toute traces de mélanines noires ou brunes. Cependant, la panachure n'affecte apparemment pas la couleur de fond (le caroténoïde jaune ou rouge), un canari à fond jaune (canari vert) va présenter des panachures jaunes, un canari dit "bronze" va présenter des panachures rouges ou orangées car c'est un oiseau à fond rouge.

    Pour ce qui est de la couleur de fond du chardonneret, il faut avant tout savoir que ce n'est pas un oiseau à fond blanc, mais à fond jaune. Seulement, il présente une répartition particulière du caroténoïde jaune sur le corps qui est localisé en des régions bien précisent et rappelle ainsi le patron mosaïque du canari. Par conséquent, si la panachure apparaît sur une rémige, qui possède naturellement du caroténoïde jaune, la panachure sera de couleur blanche et jaune, si elle apparaît sur la nuque ou la calotte, la panachure sera de couleur blanche car ces régions sont naturellement dépourvues de caroténoïdes.

    thumb_pan
    Chardonneret élégant Carduelis carduelis parva,
    en phénotype noir-brun (classique) panaché

    Une plume blanche est donc une plume qui n'a reçu ni mélanines (noir ou brun), ni caroténoïdes (lipochrome jaune ou rouge), c'est comme une feuille blanche sur laquelle on n'a pas écrit avec un stylo.

    Enfin, dans beaucoup d'articles que l'on peut lire sur internet ou dans la littérature, on désigne les oiseaux sauvages ayant des zones amélaniques dans le plumage par le terme d' "albinos partiels". En effet, dans la nature on peut observer des moineaux, des mésanges, étourneaux, merles... avec des dépigmentations localisées. Ces oiseaux sont par définition des panachés, et ne sont pas à confondre avec le vrai albinos dont l'origine est une mutation génétique récessive et dont l'aspect ne présente AUCUNE mélanine visible, car incapable de la synthétiser. A vous de voir si ce terme est adapté ou non et pourquoi.. ça c'est un autre débat...
    Origine des panachures

    Beaucoup d'oiseaux ayant des panachures présentent en fait ce qu'on appelle "des aberrations du plumage non héréditaires". Cela est très souvent dû à des troubles endocriniens, un déséquilibre dans les hormones qui interviennent dans le processus très complexe de la coloration des plumes, notamment dans les réactions biochimiques qui permettent la migration des mélanines de la peau vers les plumes, lors de la mue par exemple. Les maladies, le stress, la mue dite "barbare" ainsi que l'alimentation, peuvent aussi favoriser l'apparition de ces panachures.

    Par conséquent, il n'est pas rare de rencontrer avec ces oiseaux des difficultés pour la reproduction, le chant, la mue.. etc.

    Ce qu'il faut retenir dans ce cas, c'est que ces aberrations ne sont pas transmissibles à la descendance, elles peuvent apparaître spontanément lors de la mue, évoluer ou au contraire disparaître au fil du temps.

    Les panachures peuvent aussi être d'origine génétique (mutation(s)), et dans ce cas elle seront transmissibles suivant les lois de l'hérédité.

    Pour distinguer une aberration du plumage non héréditaire d'une panachure d'origine génétique, une reproduction du sujet sur plusieurs générations est nécessaire. De plus, une panachure d'origine génétique est visible dès la naissance, contrairement aux aberrations qui surviennent très souvent lors de la mue.
    Bref rappel sur la transmission de la panachure chez le canari

    la panachure chez le canari domestique obéit à un mécanisme assez complexe, dicté par plusieurs gènes (réf. Maurice POMARÈDE "La science des beaux oiseaux" et "Précis de canariculture").

    En accouplant un canari mélanique et un lipochrome, on obtient des panachés à divers degrés. En accouplant des panachés entre eux, ou avec des canaris mélaniques, on observe un comportement imprévisible dans la transmission de celle-ci; elle peut apparaître (la panachure) dans la génération suivante et/ou sauter d'autres générations... puis réapparaître quelques générations plutard aux mêmes endroits ou à des endroits différents.

    Ce comportement reste donc imprévisible et très difficile, voir impossible à prévoir car les gènes qui y sont responsable ne sont pas bien connus.
    La panachure chez le chardonneret élégant

    On rencontre divers degrés ou aspects de panachures chez cette espèce, on observe par exemple :

    Le chardonneret ayant une minuscule bavette ou une ligne très fine et irrégulière sous le menton;
    Le chardonneret ayant une bavette blanche plus importante qui va de la mandibule inférieure, en s'allongeant en forme de trapèze, jusqu'à la gorge;
    Le chardonneret ayant une bavette blanche encore plus importante qui va de la mandibule inférieure, s'allonge (parfois en traversant les joues sur les côtés) jusqu'à la gorge ou la poitrine, accompagnée d'un collier blanc autour du cou et parfois aussi avec quelques pennes ou ongles blancs;
    Le chardonneret entièrement blanc aux yeux noirs (chardonneret dit lipochrome).

    Comparé au canari domestique, le chardonneret élégant semble très souvent marquer la panachure, en premier lieu, au niveau du menton.

    Vous pouvez voir ci-dessous quelques différents aspects ou "phénotypes" de panachés, allant de la petite ligne bien discrète sous le bec jusqu'à l'oiseau totalement blanc aux yeux noirs. La transmission de ces panachures n'est totalement pas connu pour tous ces sujets, ou est en cours d'étude, ces illustrations sont là uniquement pour voir les différents aspects et répartitions de quelques dépigmentations :

    thumb_DSC03125
    Chardonneret à petite bavette qui ne coupe pas le masque
    Mâle issu de mon élevage (de père similaire)

    thumb_P1000708
    Chardonneret à bavette blanche irrégulière

    thumb_ss
    Femelle chardonneret à bavette blanche et à collier blanc

    chardonneret_blanc
    Chardonneret en phénotype blanc aux yeux noirs
    Transmission de la panachure chez le chardonneret élégant

    La transmission de la panachure chez le chardonneret élégant n'est pas très bien connue non plus, elle est toujours en cours d'étude et on y émet beaucoup d'hypothèses (très enrichissantes d'ailleurs), ces hypothèses sont plus ou moins proches de la réalité.

    Néanmoins, il semble que la panachure génétique (la panachure génétique = qui se révèle transmissible) soit comme chez le canari domestique, sous le contrôle de plusieurs gènes, (Réf. Massimo Natale) qui en s'associant ou se dissociant ont un effet différent sur l'aspect final de la dépigmentation, et donc à hérédité aussi imprévisible. Ça pourrait bien expliquer pourquoi les chardonnerets panachés issus d'élevage sont rares, on ne rencontre généralement que des oiseaux à divers degrés de dépigmentations ou à bavettes blanches dont l'origine et le génotype sont inconnus (on ne sait pas si c'est transmissible ou pas et à quel degrés ça l'est).

    Les panachés génétiques aux dépigmentations importantes et typiquement symétriques sont donc très souvent issus d'élevage, ils sont généralement obtenus en accouplant des panachés entre eux ou bien en pratiquant des croisements judicieux.

    Pour résumer donc, nous allons vous simplifier toute cette histoire, nous allons schématiser la chose, et allons vous expliquer pas à pas tous les points essentiels à partir du début. Pour cela nous allons reprendre quelques hypothèses émises et faire quelques suppositions, c'est simplement pour faciliter la compréhension ! ce n'est pas du tout cuit, hein !?.

    Supposons (je dis bien supposons...) que la panachure apparaît dans le plumage parce qu'il y a un facteur de base ou bien un facteur majeur qui permet sa formation, et que nous appelleront "facteur panaché". Nous désignerons ce facteur tout bêtement par la lettre "p".

    Ce facteur serait le résultat de la mutation du "facteur coloration uniforme" qui conditionne la pigmentation uniforme et sans trous du plumage. Nous allons tout bêtement aussi, désigner ce facteur par la lettre "p+" (le signe + veut dire que c'est un gène à l'état sauvage = Non muté). Nous allons aussi supposer que ces deux facteurs se situent physiquement sur un autosome et non sur un chromosome sexuel, c'est à dire qu'ils ne sont pas liés au sexe.

    Le "facteur panaché" ( p ) et le "facteur coloration uniforme" ( p+ ) sont donc allèles (autrement dit, deux formes différentes d'un même gène).

    Et comme on sait bien qu'un gène libre (ou autosomale) est toujours présent en double exemplaire (l'un hérité par le père, l'autre par la mère), on ne peut rencontrer chez le chardonneret qu'une seule de ces trois combinaisons de lettres (3 génotypes possibles) :

    (p+ p+) , cette combinaison de lettres représente le génotype du chardonneret uniformément coloré (non panaché) = chardonneret classique;
    (p+ p) , cette combinaison de lettres représente le génotype du chardonneret panaché hétérozygote;
    (p p) , cette combinaison de lettres représente le génotype du chardonneret panaché homozygote.

    Jusqu'ici, ce n'est pas trop compliqué (enfin j'espère..).

    Seulement aussi, quelque chose m'échappe.. Tu nous parle ici de combinaisons de lettres qui représentent le génotype du "panaché homozygote" et "panaché hétérozygote"... Mais réellement, quels aspects (ou phénotypes) va t on avoir avec les génotypes 2 et 3 ?? des chardonnerets à petite bavette blanche ? des chardonnerets à grande bavette blanche ? des blancs ?? autrement dit, quelle apparence (ou phénotype) va correspondre avec ces combinaisons de lettres ???

    Justement, ceci est le cœur du débat ...

    Bon avant de commencer, la première combinaison de lettres (p+ p+), nous allons l'ignorer car cet oiseau n'a tout simplement pas de facteur panaché, ni apparent ni caché, c'est un classique tout à fait ordinaire et uniformément coloré.

    En ce qui concerne les deux dernières combinaisons de lettres (p+ p) et (p p), nous ne pourront connaître l'aspect qui va en découler que si on connaît d'abord lequel de ces deux facteurs est dominant et lequel est dominé (récessif). Et pour cela, il faudra reproduire les oiseaux et analyser les résultats.

    Il y a seulement quelque temps, on a reproduit quelques chardonnerets panachés à bavette blanche, dits "gorges blanches" avec des chardonnerets ordinaires, on a obtenu dès la première génération des chardonnerets ordinaires et des panachés à bavette blanche (des gorges blanches). Ensuite, le croisement de deux chardonnerets panachés à bavette blanche (gorges blanches) aurait donné des chardonnerets ordinaires, des chardonnerets à bavettes blanches et quelques blancs aux yeux noirs.

    On a donc conclu que la panachure chez le chardonneret élégant était une mutation dominante et autosomale (car le sexe des géniteurs n'a pas eu d'incidence sur les résultats).

    Par conséquent, et en réponse à la question posée un peu plus haut, nous dirons que l'aspect du "panaché hétérozygote" qui correspondrait à la combinaison des lettres p+ p, sera celui à "bavette blanche" (gorge blanche). Et le chardonneret ayant la combinaison (p p) aura un aspect "blanc aux yeux noirs".

    Suivant cette théorie, nous obtiendront logiquement lors de nos croisements les résultats suivants :

    Gorge blanche (p p+) X Classique (p+ p+), ou inversement :

    gorge_blanchexclassique

    La moitié des jeunes (50%) seront des classiques uniformément colorés (p+ p+).
    L'autre moitié (50%) sera des jeunes gorges blanches (p p+).

    Gorge blanche (p p+) X Gorge blanche (p+ p) :

    gb_gb

    Nous auront un quart (25%) de classiques uniformément colorés (p+ p+).
    La moitié des jeunes (50%) seront des gorges blanches (p p+).
    Le dernier quart (25%) sera des jeunes blancs aux yeux noirs (p p).

    Gorge blanche (p+ p) X Blanc aux yeux noirs (p p) :

    blanc_gb

    Nous auront la moitié de jeunes (50%) blancs aux yeux noirs (p p).
    L'autre moitié (50%) sera des jeunes gorges blanches (p p+).

    Blanc aux yeux noirs (p p) X Blanc aux yeux noirs (p p) :

    blanc_blanc

    Tous les jeunes (100%) seront blancs aux yeux noirs (p p).

    Blanc aux yeux noirs (p p) X Classique (p+ p+) :

    blanc_classique

    Tous les jeunes (100%) seront des gorges blanches (p p+).

    Critique

    Selon l'hypothèse de la mutation panaché à bavette blanche dominante et autosomale, le facteur panaché se transmettrait à la descendance suivant les lois mendeliennes de l'hérédité, or dans la réalité, on constate parfois l'obtention de résultats différents, variables et assez imprévisibles qui ne correspondent pas toujours avec les résultats énoncés plus haut. En voici quelques exemples :

    Des personnes ont obtenu des oiseaux totalement blancs, oui, mais seulement après plusieurs croisements entre oiseaux panachés à bavette blanche sur plusieurs générations;
    D'autres n'ont par contre obtenu que des oiseaux à bavettes blanches dont la taille et la forme étaient très variables;
    On a aussi obtenu, en croisant chardonneret à bavette blanche X chardonneret à bavette blanche, non pas des blancs comme cité plus haut, mais uniquement des chardonnerets classiques et des chardonnerets à bavettes blanches, certains à petites taches sur la tête ou à collier blanc et à ongles blancs, mais jamais de blancs;
    On a également affirmé l'impossibilité d'obtenir des blancs aux yeux noirs avec des oiseaux ayant une bavette étroite ou minuscule qui ne traverse pas le masque rouge;
    En accouplant chardonneret à bavette blanche de taille moyenne (variable) X chardonneret ordinaire, d'autres n'ont rien obtenu de spécial, uniquement des oiseaux classiques (résultat non confirmé sur un grand nombre d'oiseaux);
    On a obtenu également des blancs aux yeux noirs à la première génération en accouplant des chardonnerets à large bavette blanche avec des ongles normalement mélanisés ou noirs ;
    ...

    Explications donnée...

    On a expliqué le phénomène d'irrégularité de la transmission des panachures de plusieurs façons, on a d'abord dit (en Italie) qu'il existait en fait deux mutations; la mutation bavette blanche (ou gorge blanche) à transmission dominante autosomale, et à coté, il y a une autre mutation panaché qui serait à transmission récessive autosomale...Cela n'explique pas pourquoi faut il passer parfois par une sélection lors des accouplements de chardonnerets à bavette blanche afin d'arriver au phénotype blanc !?

    On a ensuite commencé à parler de chardonnerets à bavette blanche "simple facteur" et "double facteur", on disait qu'à la base, le chardonnerets à bavette blanche était un "simple facteur" et qu'il fallait croiser deux chardonnerets "simple facteur" pour obtenir quelques sujets "double facteur" qui auraient toujours un phénotype bavette blanche et qui, accouplés entre eux, donneront le phénotype blanc aux yeux noirs. Or, cela n'a pas de sens et n'est pas du tout logique, un simple facteur pour un gène dominant serait un hétérozygote (donc à bavette blanche), le double facteur serait homozygote, et logiquement en suivant les résultats donnés plus haut, ce dernier (chardonneret à bavette blanche double facteur) aurait déjà un phénotype blanc aux yeux noirs et non à bavette blanche.

    L'explication la plus plausible en fait, serait l'existence d'autres gènes indépendants qui influent et modifient l'action du "facteur panaché" ou facteur (p). Ce dernier serait donc influencé par son environnement génétique.

    Ces gènes qui modifient l'action du facteur panaché (P), sont ce qu'on appelle des "gènes additifs" ou "polygènes", leur présence en une certaine quantité et leur association avec le facteur (p) modifient et augmentent l'étendue des panachures.

    Supposons (encore) qu'il existe un seul gène additif (il peut y avoir plusieurs) qui affecterait l'étendue des panachures que le facteur (p) a provoqué. Nous appellerons ce gène "facteur additif" et nous allons le désigner tout bêtement (aussi) par la lettre (g) (par rapport à la gorge). Ce facteur (g) serait le résultat de la mutation du "facteur non additif" (g+) dont il est allèle, et qui n'augmente pas l'étendue des panachures.

    Par conséquent, les possibilités d'associer et combiner les facteurs (p) et (p+) avec les facteurs (g) et (g+) sont importantes et les aspects des jeunes issus seront variables selon la combinaison de lettres que l'on a obtenu, donc suivant la présence ou non du "facteur additif" (g) à coté du "facteur panaché" (p).

    Par exemple, on va supposer que l'oiseau qui aurait la combinaison des lettres (p p+, g+ g+) va avoir une petite bavette blanche,de taille et forme variables. Nous admettrons alors ici le fait que le "facteur panaché" (p) soit co-dominant avec le "facteur coloration normale" (p+).

    On va aussi supposer qu'un autre sujet qui aurait la combinaison des lettres (p p+, g g+) va avoir une bavette blanche de taille plus importante en forme de trapèze.

    Un troisième individu, qui aurait la combinaison des lettres (p p, g+g), va avoir un autre aspect que le précédent avec des panachures encore plus marquées. Il aura des ongles blancs par exemple et quelques pennes blanches.

    Enfin, un sujet ayant la combinaison des lettres (p p, g g) aura un phénotype blanc aux yeux noirs. La présence en double du facteur (g) renforcerait l'action du facteur panaché (p) et réussirait à réaliser un blocage totale du dépôt des mélanines sur le plumage.

    l'existence de plusieurs gènes intervenant dans le phénomène de l'apparition de dépigmentations partielles ou totales, expliquerait les variations constatées lors de la reproduction d'oiseaux panachés. Plus de facteurs additifs il y a, et plus de combinaisons de facteurs pourront se réaliser, mais aussi, plus les combinaisons "gagnantes" sont difficile à réaliser.

    Le chardonneret blanc aux yeux noirs est le résultat final ou l'aboutissement de la sélection des gènes concernés (Réf. MASSIMO NATALE).


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    Description de la sous-espèce parva du chardonneret élégant

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    Détails
    Créé le 12 février 2010
    Mis à jour le 21 mars 2012
    Publié le 12 février 2010
    Écrit par Daniel PARC
    Affichages : 3652

    Suivant les individus il peut y avoir quatre, six à huit taches blanches sur l'ensemble des rectrices. Les rémiges sont brun noir avec les bouts blancs. Les moyennes couvertures sont jaunes et forment une magnifique bande alaire. Les pattes sont de couleur brune avec les ongles gris. Cette sous espèce est légèrement plus petite que la forme nominale, l'ensemble du corps est plus gris et les cotés des flancs sont d'un brun plus sombre.

    Carduelis carduelis parva
    Chardonneret élégant (Carduelis carduelis parva)
    ©️ Photo et élevage B. Tarik

    La femelle possède un masque rouge sur la face de la tête, ce masque rouge s'étend du menton jusqu' au trois quart des yeux séparés par du noir brillant au niveau des lores. Une bande noire s'étend de la calotte à l'occiput et se sépare en forme d'arc de chaque côté de part et d'autre de la tête. Les parotiques sont de couleur brun chamois. Le bec est effilé et pointu de couleur chair avec un trait noir sur la mandibule supérieure. La mandibule inférieure est également de couleur chair avec un trait noir à son extrémité. Le bec est plus court et plus fin que la forme nominale. La base du bec est entourée de soies rictales grises noirâtres. La gorge est blanchâtre délimité en dessous par du brun sombre qui s'étend de part et d'autre de chaque côté des flancs. Sur la poitrine se dessine un champignon virant au brun au lieu de blanc par rapport à la forme nominale. Le dos et les scapulaires sont gris brun, le bas du dos et le croupion sont gris brun pâle. La zone ventrale est blanche, la queue est noire avec à l'extrémité et de manière symétrique des rectrices extérieures une tache blanche. Suivant les individus il peut y avoir quatre, six à huit taches blanches sur l'ensemble des rectrices. Les rémiges sont brun noir avec les bouts blancs. Les moyennes couvertures sont jaunes et forment une magnifique bande alaire. Les pattes sont de couleur brunes avec les ongles gris. Cette sous espèce est légèrement plus petite que la forme nominale, l'ensemble du corps est plus gris et les cotés des flancs sont d'un brun plus sombre.

    On parle aussi de l’existence de trois populations de chardonnerets parva, Il s'agit de"Carduelis carduelis africanus", "Carduelis carduelis weigoldi" et "Carduelis carduelis propeparva" ce sont des paratypes. "carduelis carduelis propeparva" se caractérise par un bec plus faible, plus court et plus mince, son plumage est plus gris et plus sombre, moins rougeâtre au manteau et plus sombre à la poitrine et aux flancs. Ces trois paratypes différent très légèrement et sont sujets à débat et pour cela ils ont été réunis dans la sous espèce parva par l’Ornithologue Charles Vaurie.
    Chant et parade nuptiale

    Le petit chardonneret espagnol vit et niche dans le Sud de la France notamment en Camargue et dans les Pyrénées, mais principalement en Espagne, au Portugal, aux îles Baléares, aux Açores ,aux Canaries, à Madère, au Maroc, en Algérie jusqu'au Sud du Sahara, en Tunisie et en Libye.

    Répartition géographique de la ssp parva du chardonneret élégant
    Répartition de la sous espèce "Carduelis c. parva" du chardonneret élégant
    Photo Daniel Parc ©️ Reproduction interdite sans autorisation

    En Espagne et plus précisément en Catalogne ainsi que sur la Costa brava, cette sous espèce y est recensée comme commune. Il en est de même au Portugal , aux Baléares et dans le Haut Atlas Marocain où elle est observée jusqu'à une altitude de 3000 mètres. En Algérie on l'observe à partir de la côte vers les oasis, ainsi qu'en montagne jusqu'à 2200 mètres, cependant, elle est en nette diminution du fait qu'elle est fort prisée comme oiseaux de cage malgré que l'espèce y soit protégée.

    Il ne fait aucun doute qu'il faille s'attendre à voir disparaître cette espèce dans les années à venir pour n'avoir pas su faire preuve de rationalisme et de sérieux, mais hélas surtout due l'intérêt pécuniaire quelle procure. En Tunisie elle est observée dans le Nord du pays et vers le Sud à Gaffa et Gabès.

    Le biotope de cette population de chardonnerets est lui aussi assez diversifié suivant les régions et les altitudes ou ils vivent. On les observent dans les vergers, les forêts de pins et d'oliviers , les maquis, le désert , les oasis, sur les talus le long des routes , les plantations d'arbres fruitiers, les agglomérations, dans les jardins, dans les villes et les villages. La plupart du temps ils sont observés en bandes et aussi par couples.


  6. C'est de cette manière qu'est née une vieille (et encore tenaceFurieux) fausse idée reçue, celle consistant à faire croire que "donner du mélange au chardonneret le rendait malade, et lui provoquait la maladie du ventre rouge"...

    Bien entendu, cela est totalement faux ! Dans la nature, le chardonneret se nourrit de différentes graines, voir même d'insectes (en période de reproduction). La grande partie des graines qu'il consomme est constituée de graines de composées, et au contraire, cette alimentation variée ne le rend pas malade mais le garde en conditions optimales pour affronter les différentes saisons et cycles de vie (le froid de l'hiver, la mue, la reproduction, la migration pour certaines sous espèces... etc.).
    Quel est le problème alors ?

    Mis à part la qualité des graines que l'on met à disposition aux oiseaux, je pense que pour garder les oiseaux en bonne santé, on se doit de respecter deux grand principes qui ne vont jamais l'un sans l'autre : La composition du mélange et l'environnement d'élevage.
    1- La composition du mélange

    Le mélange pour chardonnerets doit être composé de différentes graines afin d'apporter une plus grande valeur nutritive, et éviter aux oiseaux de consommer uniquement certaines graines favorites et généralement oléagineuses.

    Généralement, les graines utilisées pour cette espèce sont l'alpiste qui est la graine de base, les graines de laitue (blanche et noire), chicorée, chardon, chanvre (chenevis), lin, navette, niger, oeillette, millet, perilla ..

    La graine d'avoine est absolument à proscrire des mélanges, car elle est très souvent responsable de troubles digestifs graves, malheureusement on la retrouve presque toujours dans les préparations de marque (comme dans le mélange Prestige Blattner de Versele laga).

    Quant aux graines oléagineuses ou chauffantes, tel le niger et le chenevis, il faudra les distribuer avec parcimonie car même si elles sont appréciées par les oiseaux, elles peuvent aussi être dangereuses.
    2- l'environnement

    Le dosage en certaines graines varie selon qu'on élève en intérieur ou en extérieur, en petits ou en grands espaces, et aussi suivant le climat.

    En effet, si on dispose d'une volière extérieure dont les pensionnaires sont exposés aux rigueurs du climat, on donnera une alimentation plus riche en graines oléagineuses, ceci à pour but d'aider les oiseaux à emmagasiner des réserves de graisses et affronter les grands froid hivernales.

    Par contre si on élève en intérieur, on n'aura pas besoin de donner d'avantage de graines noires, on étudiera notre mélange selon d'autres paramètres comme l'espace de vol (dimensions des éleveuses ou box), la disponibilité ou non d'un chauffage dans le local..

    Bien entendu, la saison constitue un paramètre à prendre en compte; en été et durant la mue, on donnera un mélange plus clair qu'en hiver car les oiseaux seront fatigués et pratiquement en léthargie (vie au ralentie), ils n'auront pas besoins d'une sur-alimentation qui leur sera néfaste.

    Au Maghreb de manière générale, on peut aisément entreprendre l'élevage en volières extérieures, sans pour autant surcharger son mélange de graines riches, le climat y est assez doux comparé à d'autres endroits, comme le nord de la France ou la Belgique.
    Peut on élever des chardonnerets avec uniquement de l'alpiste comme source de nourriture?

    On peut séquestrer un humain et le torturer en lui donnant du pain et de l'eau durant plusieurs années ! Si on n'accepte pas ces choses pour les humains, on se doit aussi de les refuser pour les animaux.

    En second lieu, le principal but de tout éleveur est d'obtenir une descendance à partir de ses oiseaux, ceci ne peut être réalisé que si les oiseaux sont en conditions optimales pour se reproduire, et ceci ne peut se faire également que si on leur donne tout ce qu'il leur faut comme nourriture, espace de vol..

    Donc pour conclure, je ne pense pas que l'on puisse faire de l'élevage en distribuant aux oiseaux uniquement de l'apiste.
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