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Une campagne liée aux orques en captivité fait plonger l'activité de SeaWorld
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les Orques
L’entreprise de parc aquatique SeaWorld a annoncé jeudi 17 mars qu’elle avait trouvé un accord avec la grande association de protection animale Humane Society of the United States (HSUS) et qu’elle renonçait à son programme d’élevage d’orques en captivité. C’est une belle victoire pour les animaux et leurs défenseurs. Les épaulards détenus actuellement dans les douze parcs que gère la compagnie font donc partie de la dernière génération d’orques de spectacle. « L’annonce de ce jour marque la fin de l’ère des orques en captivité », a appuyé la HSUS dans un communiqué de presse. SeaWorld a par ailleurs annoncé que les spectacles d’orques seraient progressivement arrêtés et que les derniers mammifères en captivité seront utilisés pour la recherche scientifique et l’éducation. Toutefois, l’entreprise a ajouté que les orques ne seraient pas relâchés dans leur milieu naturel. « Nos animaux n’y survivraient pas » a indiqué le parc, évitant la possibilité de leur offrir une retraite paisible dans un sanctuaire adapté, comme certains l’avaient appelé de leurs voeux. Cela fait plusieurs années que SeaWorld est sous le feu des critiques. En 2013, le documentaire à charge Blackfish dénonçait les conditions de détention des mammifères marins. Une grande partie de l’opinion publique américaine s’était alors élevée contre le triste sort réservé à ces animaux. L’année dernière, l’autorité californienne en charge du littoral avait validé le projet d’agrandissement des bassins réservés aux orques à condition que SeaWorld renonce au programme d’élevage. L’entreprise avait alors tout fait pour éviter cette contre-partie et a même récemment reconnu avoir infiltré des groupes de défense des animaux. L’association PETA (Pour une Éthique dans le Traitement des Animaux) qui, aux côtés d’autres organisations, mène une campagne d’ampleur contre SeaWorld a salué l’annonce et à appelé l’entreprise à poursuivre ses efforts dans le bon sens. Pour "fêter" cette bonne nouvelle et faire pression sur le parc français Marineland pour que la captivité de ces grands animaux cesse aussi dans notre pays, vous pouvez signer cette pétition sur le site Avaaz qui a déjà rassemblé plus de 80'000 personnes (celle lancée par PETA est close). HolidogTimes 19/3/2016 -
Pétition : Dernière chance pour les gorilles de Bwindi (Ouganda) !
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans PETITIONS : Animaux de la faune sauvage
Monsieur le ministre, Madame, Monsieur, L’Ouganda abrite un trésor inestimable : 400 gorilles des montagnes, parmi les derniers de la planète, qui vivent dans le Parc national de la Forêt Impénétrable de Bwindi. La surveillance et la protection de l’habitat des gorilles sont indispensables à leur survie. L’action menée par l’Ouganda est en ce sens exemplaire. Montagnes de Bwindi. Tajai from malaysia / Flickr / ccby-sa2.0 La forêt de Kafuga, dans le district de Kisoro, joue le rôle de tampon pour la Forêt Impénétrable de Bwindi (en anglais). Sur place, les écologistes lui attribuent ainsi un rôle central dans la protection du Parc national. Mais la forêt de Kafuga est menacée, et à très court terme. Des planteurs de thé veulent défricher la forêt pour y mettre en place leurs cultures. Le thé est assurément un important produit d’exportation pour l’Ouganda. La survie des gorilles ne doit néanmoins pas être sacrifiée au nom du développement économique. Nous vous exhortons à empêcher le déboisement de la forêt de Kafuga, afin de ne pas mettre en péril le trésor de votre pays, le gorille. Nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, Madame, Monsieur, l’expression de notre haute considération. Sauvons la Forêt mars 2016 -
Début : ? - Fin ? Auteur : Sauvons la Forêt Cibles : Ministre de l’environnement de l’Ouganda et autorités du district de Kisoro 400 gorilles des montagnes vivent protégés à l’intérieur du Parc national de Bwindi en Ouganda. Mais la conversion en plantations de thé de la voisine forêt de Kafuga changerait la donne alertent les écologistes sur place. Cette zone forestière sert de tampon au Parc national et sa disparition pourrait menacer les gorilles. Des gorilles de montagnes dans la forêt impénétrable de Bwindi. Sunbird Sabine CCBY-SA 3.0 La forêt de Kafuga semble vivre ses dernières heures. « Certains planteurs de thé ont déjà acheté des haches et des machettes » alerte Robert Tumwesigye Baganda, le directeur de l’organisation PROBICOU (Pro-biodiversity Conservationists in Uganda). Les défrichements pourraient commencer en mars avec la saison des pluies. Véritable paradis naturel, la forêt de Kafuga abrite des centaines d’espèces d’oiseaux, de papillons, de petits rongeurs, de chimpanzés ainsi que deux cents espèces d’arbres, dont certaines endémiques. Cette zone boisée de 250 hectares, entourée de plantations de thé et de cultures vivrières, est aussi essentielle aux populations locales qui s’y approvisionnent en fruits, bois de chauffage et plantes médicinales. Sur place, les écologistes nous alertent sur les conséquences qu’auraient la destruction de la forêt de Kafuga pour les gorilles... La disparition de la forêt de Kafuga pourrait forcer les habitants à se procurer leurs moyens de subsistances à l’intérieur du Parc national voisin, la Forêt Impénétrable de Bwindi, un des derniers refuges des gorilles des montagnes. Bien que ne faisant plus partie intégrante du Parc national, la forêt de Kafuga joue encore aujourd’hui un rôle de tampon en tenant à distance les humains de l’habitat des gorilles. La culture du thé ne doit pas mettre en jeu la survie des gorilles ! Les activistes de PROBICOU étaient sur le point de planter 30 000 arbres d’essences locales à l’intérieur et autour de la forêt de Kafuga. « Cette action devait assurer le futur de la forêt et des habitants » explique Robert Tumwesigye Baganda. Au lieu de cela, la forêt de Kafuga pourrait disparaitre très bientôt. Demandons au ministre de l’environnement ougandais et aux administrations locales de préserver la forêt de Kafuga. Cliquez ICI pour signer la Pétition Pour en savoir plus : . Site Officiel de l’UNESCO Forêt impénétrable de Bwindi • Article de Slate Afrique Bwindi: face à face avec les gorilles de montagne • Article de Gentside Découverte Le tourisme au secours des gorilles des montagnes menacés de l'Ouganda En plus de signer la pétition, il est possible de contacter directement ses destinataires (merci de rester courtois(e), les insultes et/ou menaces ne feraient que desservir la cause défendue) : • M. Ephraim Kamuntu, Ministre de l’eau et de l’environnement de la République d’Ouganda Ambassade d’Ouganda 13 avenue Raymond Poincaré 75116 Paris Tél : +33 (0)1 56 90 12 20 Courriel : uganda.embassy@club-internet.fr Sauvons la forêt mars 2016
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Voici l’histoire de Balu, un indien résidant dans la ville de Pune. Il a économisé pendant dix ans pour acquérir une ambulance spécialement dédiée aux chiens errants. Capture d'écran Youtube Au départ Balu était un peu effrayé par les chiens, mais il a su vaincre sa peur pour finalement leur consacrer sa vie, et ce, avec l’aide de sa femme. Dans une vidéo, il raconte : "Au début, j’avais un peu peur des chiens. Mais c’est en m’habituant à leur présence que j’ai pris ma décision : je devais leur venir en aide". Maintenant je suis marié et ma femme adore les animaux aussi. Open Road 15/11/2015 Véritable cabinet ambulant, ce van est une aubaine pour les chiens blessés. Pourtant Balu n’est pas vétérinaire mais, grâce à son expérience, il a déjà sauvé des centaines de vies. Capture d'écran Youtube Et une fois rentré chez lui, le travail continue pour Balu même une fois rentré chez lui puisqu’il s’occupe de plusieurs toutous dont l’état de santé nécessite un suivi constant. HolidogTimes 1/3/2016
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À New York, le 21 janvier dernier, une vache a réussi à s’échapper d’un abattoir pour finir dans les rues de la ville, à la surprise générale des passants. La police est bien sûr rapidement intervenue pour intercepter l’animal. Celle-ci a déclaré sur Twitter : "Oui, vous avez bien entendu ! Une vache en liberté dans le Queens. Tous les agents sont sains et saufs et aucun blessé n’est à déplorer. Merci pour votre patience". ipt> Alors que la vache reprenait le chemin de l’abattoir, des défenseurs des animaux ont souhaité lui offrir un tout autre destin. Mike Stura, le propriétaire du Skylands Animal Sanctuary & Rescue (une ferme située dans le New Jersey aux États-Unis), a ainsi négocié la libération du bovin qui a donc pris le chemin de la liberté. Pour son plus grand bonheur. La vache, qui est en réalité un boeuf, a été baptisé Freddie. Mike Stura a ironisé sur sa page Facebook : "Freddie est maintenant bien installé. Il a avoué préférer la ferme aux rues de la ville". ipt> Grâce à son sixième sens et à l’amour de ses sauveurs, Freddie peut maintenant profiter d’une existence paisible dans sa nouvelle demeure. Il échappe ainsi au destin tragique que connaissent tous les animaux dits « de consommation ». La trajectoire miraculeuse de Freddie nous pousse ainsi à penser à tous ceux qui, moins chanceux, connaitront l’enfer de l’abattoir. Bravo aux hommes et aux femmes compatissants qui ont offert une nouvelle vie à cet animal, et à tous ceux qui se battent au quotidien pour défendre la cause des animaux.... Vidéo de Freddie déambulant dans les rues de New-York. New York Daily News 21/1/2016 HolidogTimes 1/3/2016
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Molly revient de loin. Cette adorable femelle Pitbull blanche a été surnommée "Miracle Molly", après avoir été percutée par un train, à Baltimore, dans l’État du Maryland aux USA. Sans l’aide de Kevin McMullen, le policier qui l’a secourue, Molly n’aurait pas survécu. Et son sauveur ne s’est pas arrêté là. Dans la foulée, le jeune homme a même décidé d’adopter la chienne. Source: @BARCS L'histoire : Le 21 janvier dernier, l’officier Kevin McMullen a reçu un appel l’alertant qu’un train avait fauché un chien. La pauvre Molly s’était ruée dans un tunnel alors que l’engin arrivait à pleine vitesse. Et elle n’a malheureusement pas pu l’éviter. Le policier, accourant sur place, était certain de trouver le corps de la chienne sans vie. Pourtant, le sort en a décidé autrement : Molly a miraculeusement survécu à l’impact. Grièvement blessée, elle a néanmoins perdu sa patte arrière dans l’accident. Mais son coeur battait, et Molly était décidée à vivre. Source: @BARCS Le policier a immédiatement transporté Molly au Animal Rescue & Care Shelter pour qu’elle reçoive des soins d’urgence. Bailey Deacon, qui gère le centre, a expliqué à The Sun : "C’est un miracle qu’elle ait survécu !". En effet, Molly a fait preuve d’une résistance surprenante. En quelques semaines seulement, elle était à nouveau sur pattes. Et son sauveur, Kevin McCullen, n’a pas manqué de lui rendre visite tout au long de sa convalescence. À chaque fois, la chienne ne pouvait s’empêcher de le couvrir de tendresse. Le jour de la Saint-Valentin, nouveau rebondissement heureux pour Molly. Kevin McCullen, déjà très attachée à la chienne, décide que sa vie serait à jamais liée à la sienne : il choisit de l’adopter. À peine remise de ses émotions, Molly intègre donc la famille McCullen, composée de Kevin, sa compagne Claire, leur chat et trois autres chiens. ipt> Contacté par le site BarkPost, le jeune homme a expliqué à quel point Molly semblait heureuse et comblée par ce nouveau départ : "Elle a déjà pris possession du canapé. Elle doit savoir qu’elle est ici pour rester, qu’elle est chez elle, à mes côtés". HolidogTimes 2/3/2016
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Parlementaires, MEDEF, Institutions et gaz de schiste
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu énergie gaz de schiste ET sables bitumineux
Paris - Christian Jacob, chef de file des députés Les Républicains: "Je pense qu'il faut maintenir ma loi et l'appliquer jusqu'au bout. Cette loi permet deux volets, c'est-à-dire l'interdiction de la fracturation hydraulique, mais en même temps elle autorise la recherche sous contrôle public et ce volet-là n'a jamais été mis en application". Il ne faut pas être dans l'obscurantisme, c'est-à-dire qu'aujourd'hui on parle du gaz de schiste sans savoir exactement ce qu'il y a comme réserves, est-ce qu'elles sont exploitables ou non. Donc moi je suis contre la fracturation hydraulique parce que je pense qu'il y a beaucoup trop d'incertitudes autour de ce procédé, mais, en même temps, il faut autoriser la recherche sous contrôle public, et ce volet n'est pas appliqué, et c'est ça que je regrette. Romandie 29/2/2016 -
JAPON / Fukushima : Le suivi de la situation au jour le jour
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Trois ex-dirigeants de la compagnie d'électricité Tepco vont être jugés sur plainte de citoyens japonais pour leur responsabilité dans la catastrophe de Fukushima en mars 2011. Il s'agit du premier procès dans ce drame qui a traumatisé la nation. L'ex-président du conseil d'administration du groupe Tokyo Electric Power (Tepco) au moment du drame, âgé de 75 ans, ainsi que deux vice-PDG , 65 et 69 ans, sont poursuivis pour négligence professionnelle ayant entraîné des décès et blessures, a-t-on appris auprès des avocats des plaignants. "C'est la première fois que la justice va devoir se prononcer sur la culpabilité de quelqu'un dans la survenue de l'accident nucléaire de Fukushima", a souligné la chaîne de télévision publique NHK. Cette étape intervient après une décision prise en juillet par un panel spécial de citoyens, selon une procédure complexe qui a duré des mois. Les trois ex-dirigeants sont accusés de ne pas avoir pris les dispositions qui auraient permis d'éviter les dégâts causés aux installations par le tsunami ainsi que les avaries en chaîne qui ont suivi. Les citoyens considèrent les trois dirigeants de Tepco comme responsables de la mort de 44 malades âgés évacués d'un hôpital de Futaba, près de la centrale, dans des conditions déplorables, ainsi que des blessures causées à 13 autres personnes. Un précédent avis de la justice nippone avait estimé, en janvier 2015, "que les preuves n'étaient pas suffisantes pour conclure que les trois personnes visées auraient pu prévoir ou éviter" l'accident. Mais les plaignants ont finalement eu gain de cause après une bataille judiciaire de longue haleine. La présidente d'une association citoyenne qui a oeuvré pour aboutir à ce procès à venir a évoqué lundi en conférence de presse à Tokyo "le soulagement d'en arriver enfin à la possibilité de questionner la responsabilité pénale pour un accident nucléaire à l'origine d'un désastre qui empêche des dizaines de milliers d'évacués de retourner chez eux". "Le rôle de l'Etat doit aussi être questionné, de même que celui de l'autorité de régulation nucléaire à l'époque", estime l'avocat Yuichi Kaido qui pense que le procès permettra d'établir des vérités dans une "affaire de camouflages". Officiellement, personne n'est mort du fait des radiations dégagées de la centrale de Fukushima. Mais les autorités reconnaissent elles-mêmes que plusieurs centaines de riverains de la côte Pacifique et/ou des installations nucléaires sont décédés ultérieurement des suites de la triple catastrophe. Cinq ans après le drame, et alors que Tepco vient d'avouer en avoir minimisé la gravité dans les premiers jours, les trois ex-responsables de la compagnie vont plaider non coupables, selon la chaîne NHK, chacun avec des arguments censés écarter leur connaissance préalable des risques de survenue d'un tsunami de l'ampleur de celui du 11 mars 2011. Le procès des trois personnalités renvoyées devant les juges risque d'être long et pourrait ne débuter qu'en 2017, compte tenu du nombre de documents à réunir. Par ailleurs, un réacteur nucléaire de l'ouest du Japon, relancé vendredi dernier, s'est soudainement arrêté lundi à cause d'un problème technique, a annoncé la compagnie exploitante Kansai Electric Power. Une alarme a retenti et l'unité Takahama 4 s'est stoppée un peu après 14h00 locales (06h00 en Suisse), a expliqué un porte-parole. Romandie 29/2/2016 -
JAPON : Le devenir des autres centrales nucléaires du pays ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Fukushima / Japon : les centrales
Tokyo - Un réacteur nucléaire de l'ouest du Japon, relancé vendredi dernier, s'est soudainement arrêté lundi à cause d'un problème technique, a annoncé la compagnie exploitante Kansai Electric Power. Une alarme a retenti et l'unité Takahama 4 s'est stoppée un peu après 14H00 locales (05H00 GMT), a expliqué un porte-parole. Nous sommes en train d'analyser la cause du problème et nous ne savons pas quel sera le calendrier à venir pour la remise en service de cette tranche, a déclaré aux médias un responsable de la compagnie, Kenji Miyata. Le réacteur avait été remis en marche avant le week-end et la réaction en chaîne avait commencé samedi. Il devait générer de l'électricité (à titre d'essai et non pour une mise sur le réseau) à partir de ce lundi mais, pour une raison encore inexpliquée, le processus s'est interrompu et se système a demandé que soient insérées les barres de contrôle servant à des fin de surveillance de l'état du réacteur. Le système de refroidissement fonctionne normalement et il n'y a aucun impact extérieur, a insisté Kansai Electric. Après la détection d'une anomalie sur le générateur d'électricité, la turbine s'est automatiquement arrêtée de même que le réacteur, selon les premières informations disponibles. L'unité Takahama 4 avait déjà connu il y a plus d'une semaine, avant son redémarrage, une fuite d'eau radioactive qui avait obligé à interrompre momentanément les préparatifs de remise en marche afin de resserrer les boulons d'une valve. Ces incidents risquent d'entraîner des doutes sur la qualité des vérifications effectuées par les exploitants et les experts de l'Autorité de régulation nucléaire. La réaction des antinucléaires n'a d'ailleurs pas tardé: "quelques jours après son redémarrage, la panne de la turbine et l'arrêt d'urgence du réacteur Takahama 4 démontrent à quel point les préparatifs de la remise en service ont été bâclés", s'est agacée la militante de Greenpeace Kendra Ulrich dans un communiqué. "Nous voyons ainsi démontrée cette absence totale de culture de sécurité tant au sein de la compagnie que de l'autorité nucléaire", dit-elle encore. L'organisme écologiste souligne que la défaillance de la turbine peut être causée par un certain nombre de facteurs, dont l'accumulation d'impuretés. Takahama 4 est arrêté depuis juillet 2011. A l'instar de toutes les autres tranches du Japon, son redémarrage était conditionné à l'obtention de certificats techniques et de feux verts politiques qu'il a reçus l'an passé (comme l'unité voisine Takahama 3), mais une décision de justice avait un temps bloqué leur redémarrage. Les anti-nucléaires s'opposent vivement à l'exploitation des réacteurs atomiques au Japon, notamment les unités 3 et 4 de Takahama qui utilisent partiellement du combustible Mox, jugé plus dangereux. Il ne reste dans le pays que 43 unités potentiellement exploitables, contre 54 avant la catastrophe de Fukushima. Seulement trois fonctionnent et Takahama 4 avait été la quatrième relancée. Fervent partisan de l'atome pour des raisons économiques, le gouvernement du Premier ministre conservateur Shinzo Abe plaide depuis trois ans pour que tous les réacteurs jugés sûrs par l'Autorité de régulation nucléaire soient relancés. Romandie 29/2/2016 -
#Russie : Coup de #grisou dans le Grand nord ( #Vorkouta )des victimes
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le Charbon
Deux coups de grisou ont fait 36 morts en trois jours dans une mine de charbon du Grand Nord de la Russie, a indiqué la compagnie exploitant le site. Il s'agit de l'accident le plus meurtrier dans le pays ces dernières années. Quatre personnes avaient été tuées jeudi par un premier coup de grisou et 26 mineurs portés disparus. La compagnie Vorkoutaougol, qui exploite la mine de charbon de Severnaïa, a annoncé dimanche que ces derniers sont désormais considérés comme morts. Elle a aussi annoncé la fin des opérations de sauvetage auxquelles participaient depuis jeudi des centaines de personnes. Une nouvelle explosion de méthane dimanche dans la mine a entraîné la mort de six autres personnes, a indiqué un porte-parole du ministère des Situations d'urgence dans la région arctique de Komi. Les victimes sont cinq sauveteurs et un mineur. La déflagration s'est produite alors que 77 personnes se trouvaient encore au fond de la mine. Une porte-parole de Vorkoutaougol, Tatiana Bouchkova, a précisé dans un courriel adressé à l'AFP qu'un feu brûlait toujours dans le puits de la mine et que de nouvelles explosions étaient à craindre. Au total, 71 personnes ont été remontées vivantes à la surface, dont onze blessées. Le ministre des Situations d'urgence Vladimir Poutchkov, qui s'était rendu sur place jeudi, avait indiqué que les centaines de secouristes travaillaient dans des conditions difficiles, sans visibilité, avec de la fumée, des éboulements, tandis que des explosions de gaz se poursuivaient. Au total, 110 personnes étaient présentes dans la mine lors du premier coup de grisou jeudi, survenu à une profondeur de 748 mètres. Trois jours de deuil ont été décrétés dans la région à partir de dimanche après la catastrophe minière. Une enquête criminelle a été ouverte pour déterminer s'il y avait eu des violations des règles de sécurité. Vorkoutaougol a assuré avoir investi des fonds importants ces dernières années dans la sécurité de cette mine. Connue pour ses conditions climatiques extrêmes, la région de Vorkouta, située à près de 2000 km au nord-est de Moscou, abritait à l'époque stalinienne des camps comptant plusieurs dizaines de milliers de détenus employés dans les mines. A la fermeture des camps dans les années 50, l'exploitation des mines s'est poursuivie. Les accidents mortels dans les mines de Russie, comme ailleurs en ex-URSS, sont fréquents. Ils sont souvent provoqués par la vétusté des infrastructures ou la violation des règles de sécurité. L'accident minier le plus meurtrier de ces dernières années en Russie avait fait au moins 73 morts en mai 2010, toujours dans la région de Kemerevo. Romandie 28/2/2016 -
Conférence 2015 sur le climat
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Climat - Changement climatique
Paris (France) - Le projet de loi de ratification par la France de l'accord de Paris, scellé le 12 décembre à la COP21, la conférence de l'Onu sur le climat, sera soumis le 9 mars au Conseil des ministres, a annoncé dimanche Ségolène Royal. "Je présente la loi de ratification de l'accord de Paris le 9 mars en Conseil des ministres", a déclaré sur France 3 la ministre de l'Environnement et de l'Energie, qui a succédé à Laurent Fabius à la tête de la COP jusqu'à la prochaine conférence fin 2016 à Marrakech (Maroc). "Je vais dire à tous mes collègues européens qui se réunissent le 4 mars (réunion des ministres de l'Environnement) de faire la même chose", ce serait formidable, a ajouté Mme Royal. L'accord de Paris a été approuvé à la COP21, mais les pays doivent maintenant le ratifier pour qu'il entre en vigueur comme prévu à compter de 2020. Pour entrer en vigueur, il faut que 55 pays représentant 55% des émissions mondiales de gaz à effet de serre le ratifient. Une séance officielle de signature de cet accord est par ailleurs prévue à New-York le 22 avril à l'ONU. "C'est mon rôle de dire aux chefs d'Etat et de gouvernement de tous les pays +venez à New York+ car la dynamique de l'accord de Paris doit se transformer en action", a commenté la ministre. Si l'accord de Paris n'entre en vigueur qu'en 2020, pour pouvoir atteindre les objectifs qu'il fixe, les pays vont devoir agir immédiatement pour limiter le réchauffement de la planète, notamment en privilégiant des infrastructures énergétiques non émettrices de CO2, en agissant contre la déforestation et en investissant dans l'efficacité énergétique (bâtiments, transports, industrie). Les pays riches doivent aussi mobiliser les financements promis aux pays en développement pour leur donner accès à la fois à des infrastructures moins polluantes et pour les aider à s'adapter au changement climatique. L'accord vise à limiter à terme le réchauffement de la planète en deçà de 2°C et si possible en deçà de 1,5° par rapport à l'ère pré-industrielle, ce qui au vu du réchauffement déjà enregistré est très ambitieux. Romandie 28/2/2016 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
Paris - La ministre de l'Environnement et de l'Energie, Ségolène Royal, a indiqué dimanche être prête à donner (le) feu vert au prolongement de dix ans de la durée de vie des centrales nucléaires françaises, qui passerait ainsi de 40 à 50 ans. Cette annonce de la ministre a été aussitôt critiquée par EELV et l'ONG Sortir du nucléaire. "Oui, je suis prête à donner ce feu vert, sous réserve de l'avis de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN)", a déclaré Mme Royal sur France 3, ajoutant que ces centrales exploitées par EDF sont déjà amorties, donc produiront une électricité meilleur marché. "Cette décision s'inscrirait cependant dans le contexte de la baisse de la part du nucléaire de 75 à 50% dans la production d'électricité pour monter en puissance sur le renouvelable, tel que prévu par la loi de transition énergétique (LTE) adoptée l'an dernier", a-t-elle rappelé. Le patron d'EDF, Jean-Bernard Levy, avait déjà affirmé mi-février que l'Etat (avait) donné son accord pour que nous modernisions le parc actuel de façon à ce que la durée de vie qui a été conçue pour 40 ans, nous la montions à 50 et 60 ans, sous réserve que la sécurité nucléaire soit garantie. Le nouveau secrétaire national d'Europe Ecologie-Les Verts, David Cormand, a réagi dans un tweet dimanche, affirmant: l'écologie, c'est fini. "De #Barjac et après #NDDL j'apprends que @RoyalSegolene met à mort la #LTE en prolongeant les centrales nuc(léaires) de 10 ans. L'écologie, c'est fini", écrit le responsable politique qui devait participer dimanche à Barjac (Gard) à une manifestation contre les gaz de schiste. Pour le réseau Sortir du nucléaire, la ministre de l'Environnement sacrifie la protection des citoyens aux intérêts d'EDF. L'ONG a exprimé dans un communiqué sa plus vive indignation face à la capitulation de Ségolène Royal, qui vient de céder à EDF. "Cette décision constitue un reniement total de la loi de transition énergétique", estime-t-elle. La loi de transition énergétique prévoit de réduire à 50% la part de l'atome dans la production électrique de la France à horizon 2025 et plafonne à son niveau actuel de 63,2 gigawatts la production nucléaire du pays. Cette dernière disposition contraindra EDF à fermer deux réacteurs, normalement ceux de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), pour compenser la mise en service du réacteur EPR de Flamanville, reportée à fin 2018. Il n'y a pas d'autre fermeture de prévue dans les dix ans à venir, avait souligné M. Levy. Le gouvernement doit présenter prochainement sa programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE), qui détaillera l'évolution des moyens de production par type d'énergie (nucléaire, gaz, renouvelables, etc.). Romandie 28/2/2016 -
Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
Des milliers de personnes ont manifesté dans le calme samedi contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes au nord de Nantes. Il s'agit de la première grande manifestation organisée depuis l'annonce d'un référendum sur ce sujet le 11 février. ipt> Les manifestants étaient plus de 10'000, selon la préfecture. Les organisateurs ont de leur côté fait état de "plusieurs dizaines de milliers" de personnes rassemblées sur le site prévu pour le transfert de l'aéroport nantais. La route nationale Nantes-Vannes, fermée à la circulation, était noire de monde sur plusieurs kilomètres, a constaté un journaliste de l'AFP au Temple-de-Bretagne, où deux cortèges se sont rejoints. Sur une passerelle enjambant l'axe routier, une grande banderole jaune proclamait "un aéroport à NDDL jamais". ipt> "Cette manifestation est importante pour montrer notre détermination et montrer aux politiques que nous sommes les plus nombreux", a lancé un porte-parole de la Coordination des opposants à l'aéroport, Dominique Lebreton. ll faisait allusion au référendum annoncé par François Hollande pour trancher sur ce projet d'aéroport vieux de près d'un demi-siècle. ipt> "Nous avons le devoir de conserver ces terres et ces paysans pour produire l'alimentation de demain", a-t-il poursuivi, depuis un camion-tribune, avant de faire scander à la foule "Vinci dégage!" Une filiale du groupe français de BTP, Aéroports du Grand Ouest (AGO), a été désigné concessionnaire du futur aéroport. ipt> Les opposants avaient déjà réussi une démonstration de force le 9 janvier, en réunissant entre 7200 et 20'000 personnes sur le périphérique nantais. ipt> Il y a deux ans, entre 20'000 et 40'000 personnes avaient défilé à Nantes lors de la manifestation du 22 février 2014. Ce rassemblement avait donné lieu, en parallèle, à des violences et dégradations par plusieurs centaines de radicaux. ipt> Romandie 27/2/2016 -
#Inde : Une #éléphante lutte 11 heures pour sauver son bébé
Admin-lane a posté un sujet dans Actus / Infos Les Eléphants
En Inde, une mère éléphant a tenté l’impossible pour sauver son petit d’un puits boueux dans lequel il était malencontreusement tombé aux alentours de 21 heures. Les éléphants ont une vie émotionnelle extrêmement riche et fascinante. Leurs rapports sociaux sont très forts, la famille est une valeur fondamentale pour eux. Quel que soit le danger à affronter, une mère éléphant n’abandonnera jamais son petit. En voici une nouvelle preuve. Caters TV 27/3/2015 L’éléphanteau était condamné à se noyer ou mourir étouffer. Le début du sauvetage est laborieux pour la mère. Il y a trop de boue et le trou est trop profond. Accidentellement, en tentant de sortir son bébé de ce piège mortel, elle ne fait qu'empirer les choses : encore plus de boue tombe dans le trou. Et quand elle réussit à saisir son petit avec sa trompe, elle n'arrive pas à trouver la bonne prise : le petit glisse à chaque fois. Jusqu’à 8 h le lendemain matin, elle s’épuise à tout essayer. Sans succès. Selon le Daily Mail, le salut vient des habitants du village voisin (Chatra, à l’est de l’Inde) qui entendent ses cris de détresse. Ils formentent un plan : distraire la mère désespérée du bébé et, pour ce faire, lui offrent un camion de bananes. Le plan fonctione. Ils dégagent l'accès du piège pour permettre à la mère d'atteindre et de secourir son bébé. Et cette dernière tentative est la bonne. Elle a enfin réussi à le sortir du piège en l’enroulant avec sa trompe. Après 11 heures d’effort, enfin les retrouvailles. L’éléphanteau est de retour sur la terre ferme, sain et sauf. Ensemble, les deux animaux ont rapidement quitté les lieux, visiblement soulagés et heureux de se retrouver ! HolidogTimes octobre 2015 -
En examinant des shampoings, des crèmes pour le visage en passant par les lotions après-rasage et les lingettes pour bébés, l'UFC/Que Choisir a débusqué une liste de 26 molécules réputées allergènes. En soi, ce n'est pas une surprise puisque leur nom figure sur l'étiquette. Mais l'association souligne que des risques existent peut-être, comme des études l'ont montré. Une semaine après l’ONG WECF (Women in Europe for a Common Future), l’association UFC-Que Choisir revient à la charge sur les produits allergènes dans les cosmétiques, (voir le communiqué de l'UFC). Sur les 185 produits pris en compte (dentifrices, déodorants, shampoings, parfums…), 62 contiennent des substances reconnues comme pouvant provoquer des allergies chez certaines personnes. Pour 55 produits, il s’agit du désormais célèbre méthylisothiazolinone, alias MIT. Utilisé comme conservateur, et remplaçant les non-regrettés parabens, il est d’un usage courant dans les crèmes pour le visage et bien d’autres produits. Cette molécule est mise en cause depuis plusieurs années dans des cas d’allergies et de dermatites. En 2014, la revue Pediatrics étudiait six cas d’allergies chez des bébés causés par des lingettes incorporant ce MIT. Concernant ce produit, dans le collimateur des scientifiques depuis plusieurs années, le CSSC (Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs), qui dépend de la Commission européenne, a publié les résultats d’une consultation publique. La conclusion est que le produit peut être utilisé sans risque avec une concentration faible (0,0015 %), « dans les produits à rincer, indépendamment de son potentiel de sensibilisation ». Il y a donc une distinction entre les produits que l’on utilise brièvement, comme un liquide à vaisselle, voire un dentifrice, et une crème qui va rester sur la peau durant un long moment. L’association UFC/Que Choisir indique une liste de 26 produits cosmétiques, avec leurs noms commerciaux et celle des produits à risque, à traquer sur les étiquettes, dans une carte papier à découper dans la revue ou à imprimer depuis le site. Il est souligné qu’il s’agit bien de risque, et non de toxicité. Un certain nombre de personnes pourront développer une allergie et les autres non. Quant aux doses acceptables, qui dépendent de la concentration et de l’utilisation, elles ne sont pas indiquées. La seule présence d’une faible quantité d’un produit allergène ne signifie pas qu’il y aura allergie. Bref, pas de panique. Il est vrai que les allergies sont devenues le mal du siècle et que l’exposition à une multitude de produits de ce genre n’y est sans doute pas étrangère, mais il y a d’autres facteurs… En cliquant ICI, la revue #UFC-QUE CHOISIR, nous propose de découvrir les substances toxiques dans les cosmétiques, suite à un test sur 185 produits. Et ICI, les les fiches des molécules toxiques à éviter. Par ailleurs, l'association militante compte sur les consommateurs pour être des « veilleurs de marché » en transmettant leurs observations à l’adresse ingredient.cosmetique@quechoisir.org pour alimenter et mettre à jour cette base de données ou sur son forum dédié « Cosmétiques ». Enfin, comme cela a été relevé dans le texte, et comme l'a également souligné une lectrice, (voir commentaire participatif de flo88 du 23 février à 8h49), les résultats ne font pas état d'une analyse complète sur le risque encouru : "vous ne faites aucune différence entre un cosmétique contenant 1% de phénoxyéthanol et un autre en contenant 0,1%". "Alors que même pour un non-initié, il est assez compréhensible que le second présenterait 10 fois moins de risque que le premier". Futura Sciences 22/2/2016