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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Shicheng est sous l'eau depuis depuis que la construction d'un barrage a entraîné sa disparition. La cité avait plus de 1339 ans (image de synthèse). [Photo: Chinese National Geography] En 2011, le magazine National Geographic a publié une série de photos magnifiques sur Shicheng City (littéralement, la ville lion), suscitant un nouvel intérêt pour la ville engloutie. La ville de près de 1400 ans, située dans la province du Zhejiang à l'est de la Chine, a été immergée sous le lac Qiandao en 1959 lors de la construction de la centrale hydroélectrique sur la rivière Xin'an. Un archéologue examine l'architecture miraculeusement préservée sous l'eau. [Photo: Chinese National Geography] Dans l'eau, la ville submergée est protégée de l'érosion du vent, de la pluie et du soleil. Une ville submergée dans l'eau se maintient dans un état relativement stable, donnant ainsi l'impression d'un navire virtuel. Des photos montrent des escaliers dans les maisons anciennes, des murs et des arches commémoratives qui sont restés les mêmes qu'il y a plus d'un millier d'année. Les splendides sculptures gravées sur les bâtiments peuvent être observées depuis la découverte d'un groupe d'archéologues chinois. [Photo: Chinese National Geography] Autrefois, la ville était un centre économique, culturel (Sui'an) et politique. Parmi les 265 arches submergées, figurent de fines sculptures de la Jie Xiao Memorial Arch, bien conservées. Une image reconstituant la ville de Shicheng dans la province du Zhejiang à l'est de la Chine. La ville a été submergée par le lac Qiandao depuis 1959 et la construction de la centrale hydroélectrique de la rivière Xin'an. [Photo: Chinese National Geography] Le Matin ch. 30/12/2013 - News.cn 18/3/2011
  2. Témoins d'une époque glorieuse oubliée, sinistrés par une catastrophe ou simplement jamais achevés, voici quelques sites abandonnés fascinants par leur beauté mélancolique... Vestiges d'une époque, d'une culture... éphémères ou plus durables... Abandonnés, délaissés voire oubliés... mais parfois rénovés, transformés, pour leur redonner une seconde vie... bien que souvent démolis ! 1 - Le phare d'Aniva Rock-Sakhalinskaya Oblast, Russie Construit par l'URSS sur la plus grande des îles Sakhaline alors qu'elle servait de prison, le phare est maintenant abandonné. DR L'Union soviétique a construit un certain de nombre de phares utilisant l'énergie d'un générateur thermoélectrique à radioisotope. À la suite de la chute de l'Union soviétique, des phares de ce type sont restés sans surveillance ni entretien, posant des problèmes environnementaux. Outre leur vieillissement, ces phares ont aussi été la cible de voleurs de métaux, dont certains sont morts à la suite d'une contamination radioactive. Ces phares posent également des problèmes de sécurité, l'élément radioactif pouvant être volé pour faire une bombe radiologique. Certains de ces phares ont finalement été modifiés pour fonctionner à l'énergie solaire. Les phares maritimes sont généralement placés près de la côte. Ils permettaient aux navires de repérer la position des zones dangereuses se trouvant près des côtes, ainsi que les ports maritimes. Ils sont moins utiles grâce aux moyens électroniques de géolocalisation. En France, le gouvernement a envisagé en 2011 de confier les 60 principaux phares de France au Conservatoire du littoral. Si dans le monde certains phares sont entretenus parce qu'ils exercent une attraction touristique, ce n'est pas le cas de celui d'Aniva Rock-Sakhalinskaya... pourtant le cadre est superbe ! Il n'y a pas si longtemps, ailleurs dans le monde, la majorité des phares étaient habités. A quelques exceptions près ce n'est plus le cas. Dans les phares modernes, inhabités, le système de lentilles en rotation est souvent remplacé par des flashs omnidirectionnels, courts et intenses (dans ce cas on concentre la lumière dans le temps plutôt que dans l'espace). Ces signaux lumineux sont similaires à ceux utilisés pour la signalisation aérienne. Leur alimentation électrique est le plus souvent assurée par l'énergie solaire. Le Matin ch.30/12/2013 - Wikipedia
  3. Aujourd'hui, Google rend hommage à Dian Fossey pour son travail et son dévouement à la cause des gorilles. Elle aurait aujourd'hui 82 ans... La célèbre primatologue avait été, fin des années 1980, immortalisée par Sigourney Weaver dans "Gorilles dans la brume". Google Doodle Collection 15/1/2014 Il a suffi d'un film pour faire passer Dian Fossey de l'ombre à la lumière ! Lorsque Gorilles dans la brume sort sur les écrans de cinéma du monde entier en 1988, Sigourney Weaver fait de l'héroïne qu'elle incarne un sujet d'admiration autant que de perplexité. Cette Américaine décédée trois ans plus tôt et née en Californie le 16 janvier 1932 est alors reconnue comme étant la principale chercheuse mondiale sur la physiologie et le comportement des gorilles de montagne, les définissant comme étant "dignes, très sociables, doux, avec des personnalités individuelles et des relations familiales fortes". En quelques mois, elle devient une star par-delà la mort et le monde apprend à connaître cette scientifique pas comme les autres qui vivait au milieu de ceux qu'elle étudiait. En janvier 1970, photographiée par Bob Campbell, Dian Fossey paraît en couverture du National Geographic et attire déjà l'attention de quelques éthologues et primatologues : l'image montrant le gorille Peanuts qui touche sa main est la première révélant un contact paisible entre un être humain et un gorille sauvage. En 1974, elle obtient un doctorat en zoologie de l'université de Cambridge. Letop Docs 31/7/2010 Le 27 décembre 1985, Dian Fossey est découverte assassinée dans la chambre de sa hutte dans les montagnes des Virunga, au Rwanda. Son crâne a été fendu en deux par six coups d'une machette qu'elle avait placée chez elle comme objet de décoration. Son pistolet est retrouvé sous elle, inutilisé puisque les munitions ne s'adaptaient pas à son arme. Le meurtrier a démonté une plaque en tôle de la cabane qui menait directement à sa chambre à coucher, ce qui laisse supposer que ce n'était pas l'oeuvre d'un braconnier, mais un acte prémédité par une personne qui connaissait les lieux. Près de 30 ans plus tard, le meurtrier court encore. Des membres de l'équipe de la primatologue, des braconniers et des éleveurs des environs ont tour à tour été entendus, mais aucun n'a été convaincu d'avoir commis ce crime odieux. guitarefaby 25/2/2011 Dian Fossey est devenue une référence pour les défenseurs de la cause animale. Elle a su s'opposer - au prix de sa vie - à toutes les pressions et à tous les intérêts économiques. Parfois objet d'idolâtrie, elle fut également l'une des premières Américaines à s'installer en Afrique et à en adopter les moeurs, le style de vie et les traditions. Selon ses désirs, elle est enterrée dans le cimetière qu'elle avait fait construire pour les gorilles à Karisoke, dans le parc national des volcans du Rwanda. lizzybabe666 15/1/2011 Le point 16/1/2014
  4. Pékin (AFP) - "Il y a de moins en moins de visiteurs ici", constate jeudi avec amertume Xiao Yan, une Chinoise offrant ses services de guide touristique place Tiananmen, tandis que Pékin subit un nouveau pic redoutable de pollution atmosphérique. "Il faut dire que sur internet on parle sans cesse de l'air irrespirable", poursuit-elle devant l'entrée de la Cité interdite, enveloppée dans un épais brouillard. La purée de pois polluante oblige des véhicules à rouler les phares allumés en plein jour sur l'avenue de la Paix éternelle, une artère qui coupe Pékin sur une trentaine de kilomètres. Le Mausolée où repose Mao, imposant cube de béton au centre de la place, semble perdu dans la brume. Et, au sud du quadrilatère, la massive porte Qianmen érigée au début du XVe siècle est carrément invisible. "Il y a de moins en moins de visiteurs ici", constate jeudi avec amertume Xiao Yan, une Chinoise offrant ses services de guide touristique place Tiananmen, tandis que Pékin subit un nouveau pic redoutable de pollution atmosphérique. (c) Afp La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), les plus nocives, a atteint dans la nuit à Pékin le seuil de 671 microgrammes par mètre cube, selon l'ambassade américaine. Ce niveau est 27 fois plus élevé que le plafond préconisé par l'Organisation mondiale de la santé pour une exposition de 24 heures. De telles situations sont désormais surnommées "airpocalypses" en Chine. Place Tiananmen, devant le célèbre portrait du Grand Timonier, les touristes enlèvent leur masque filtrant le temps d'une photo. Le sourire est de mise pour conjurer l'atmosphère crépusculaire. "Je n'ai jamais connu un truc pareil", s'exclame Richard Deutsch, un Américain de 59 ans qui profite d'une pause dans son voyage d'affaires pour faire un saut à la Cité interdite. Il explique avoir senti l'odeur caractéristique du charbon brûlé en descendant plus tôt dans le hall de son hôtel, où un employé lui a remis un masque. Agenda NWO 11/1/2014 En ce mois de janvier où il gèle à Pékin, les centrales thermiques tournent à plein régime à l'intérieur et à l'extérieur de la mégalopole. La Chine consomme la moitié du charbon dans le monde et en tire plus de 70% de son énergie. Cette semaine le quotidien China Daily a rapporté une chute de plus de 10% du nombre de touristes dans la capitale au cours des onze premiers mois de 2013. Une baisse s'expliquant notamment par la dégradation de l'air. En voyant le ciel plombé à leur réveil, des parents ont décidé de ne pas envoyer en classe leur enfant. Tous les établissements n'ont pas les moyens de l'Ecole internationale de Pékin, qui s'est dotée de deux dômes gonflables géants sous lesquels l'air est purifié. "Je suis désolé pour tous ces gens. Car ils voient se réduire de plusieurs années leur espérance de vie", confie M. Deutsch. "Aux Etats-Unis la population n'accepterait jamais cela. Mais ici on dirait que cela passe", ajoute cet habitant du Vermont, "l'État des montagnes vertes" réputé pour sa faible urbanisation. La pollution atmosphérique est pourtant devenu l'un des principaux sujets de mécontentement des Chinois, lassés de suffoquer et d'assister à l'explosion des cancers du poumon dans les zones urbaines. Les médias officiels se gardent de leur côté d'émettre des mises en gardes trop alarmistes. Les autorités chargées de l'environnement ont cependant publié jeudi sur leur compte de microblogs des messages appelant à éviter autant que possible les activités en plein air, notamment pour les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de problèmes cardio-pulmonaires. Rencontré place Tiananmen, Gerald Meissner est un professeur de violon allemand marié à une Chinoise. Pour leur première visite ensemble à Pékin, le couple confie ne pas avoir emmené leur enfant. "L'air est trop mauvais pour les bébés, même pour une courte durée", dit-il. "J'espère que le gouvernement va fermer les usines les plus polluantes", glisse son épouse Ma Di. Les autorités chinoises font régulièrement des promesses dans ce sens, mais continuent à s'équiper en sources d'énergie principalement polluantes. Selon Greenpeace, 570 centrales à charbon sont actuellement programmées ou en construction en Chine. şükran Erdogan 2/1/2014 Sciences et avenir 16/1/2014
  5. Direction le festival de Zapote, qui se déroulait à la fin du mois dernier au Costa Rica, pour une scène impressionnante. Une femme, dans l’arène, a fait un joli vol plané après avoir fait connaissance de près avec un taureau très en colère : un joli bébé de 500 kilos qu’il ne faut pas trop taquiner. Le vol plané se prépare... Capture d'écran Dans des images filmées par la télévision locale, on voit la malheureuse s’envoler, et la terreur s’emparer de la foule et des commentateurs. Et Hop c'est parti... Capture d'écran Heureusement, malgré la violence de la scène, la femme s’en est tirée sans grands soucis, elle qu’on voit même adresser un sourire à la caméra à la fin de la vidéo. Gageons toutefois qu’elle préférera sans doute les gradins à l’arène, la prochaine fois… GenaralTheNews 10/1/2014 Le Matin.ch 6/1/2014
  6. Un témoin d’un genre plutôt particulier a pointé le bout de son museau, la semaine dernière, dans la ville de Malindi. Un homme, une chèvre: c’est un peu l’histoire d’un amour impossible dont il a été question la semaine dernière au Kenya. La chaîne locale KTN a consacré un reportage au procès assez surréaliste de Katana Kitsao Gona, un homme de 28 ans accusé d’avoir abusé sexuellement d’un herbivore. KTN Kenya 29/11/2013 Plutôt inhabituel, déjà. Mais en plus de la honte dont son méfait devrait logiquement l’accabler, notre homme a eu à faire face, tout simplement, à sa victime! Si celle-ci n’a pas donné de la voix pour «charger» son violeur, on peut penser que sa présence a ému la juge, qui a condamné le jeune homme à dix ans (!) de prison. Le coupable avait été pris sur le fait par le propriétaire de la chèvre, accompagné de voisins. Katana Kitsao Gona a expliqué que sa femme était handicapée et a demandé le pardon des autorités. Mais rien n’y a fait. Il aura désormais le temps de ruminer ses actes, comme ironise le reportage de KTN. Le matin ch. 3/12/2013
  7. Dès le 1er mars, une nouvelle ordonnance fédérale obligera les fourreurs à plus de transparence. La maltraitance éventuelle des animaux devra se lire sur l’étiquette. Voici un exemple d'étiquette déjà utilisée par certains membres de SwissFur. D'OÙ VIENT-IL? L'étiquette doit afficher l'origine exacte de l'animal. Certains pays étant plus sourcilleux que d'autres sur la protection animale, le consommateur est renseigné sur les risques de maltraitance. PIÉGÉ OU ÉLEVÉ? L'étiquette doit mentionner si la fourrure est issue d'un élevage ou de la chasse. Mais elle doit aussi préciser quel type de chasse, piège ou non, et quel genre de cage (tout grillage, par exemple). QUEL ANIMAL? Cette mention oblige le fourreur à préciser de quelle espèce d'animal provient la fourrure. Pas moyen de faire passer du lapin pour du loup ou un animal rare pour une bête plus commune. Andrée-Noëlle Pot Les amateurs d’étole en vison ou de manteau de zibeline seront définitivement confrontés en Suisse à la réalité de la production de leurs vêtements en peau de bête. Dès le 1er mars prochain, l’Ordonnance sur la déclaration des fourrures de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV) entre en vigueur dans sa totalité. En clair, les étiquettes des vêtements devront comporter des indications très précises sur la provenance des animaux, ainsi que sur la façon dont ils ont été capturés ou élevés. La simple doublure d’une veste en lapin de Chine pourrait porter la mention «élevage en cage sur sol grillagé». Sur l’étiquette d’un renard argenté tué en Russie devra figurer clairement «chasse avec piège» ou «chasse sans piège». «C’est un grand pas en avant, se réjouit Luc Fournier, vice-président de la Ligue suisse contre la vivisection et pour les droits de l’animal. Cette ordonnance n’est certes pas une interdiction de la fourrure, mais elle fait appel à la conscience du consommateur.» Même Ivan Benjamin, vice-président de SwissFur, l’association des fourreurs, est favorable à la nouvelle réglementation. «Nous avons collaboré à l’élaboration de l’ordonnance. Nous voulons travailler dans la transparence, c’est tout à notre avantage. De plus, nous renseignons déjà notre clientèle sur la provenance de nos produits sur des étiquettes.» Reste à savoir si l’OSAV a les moyens de faire respecter le règlement. «J’en doute, estime Luc Fournier, cet office est connu pour son manque d’effectifs. Je serais étonné qu’il ait les moyens de vérifier la véracité des étiquettes.» Un avis que ne partage guère Nathalie Rochat, porte-parole de l’OSAV: «Nous avons doublé le personnel affecté aux contrôles et, selon notre analyse, c’est suffisant. Nous planifions, grâce à ces ressources, d’effectuer près de 600 contrôles par an. Si une déclaration se révèle être irrégulière, l’OSAV peut exiger sa rectification au moyen d’une décision administrative.» Quant au marché de la fourrure, il serait actuellement en plein essor, selon SwissFur, qui ne donne toutefois pas d’indication chiffrée pour la Suisse. A l’échelle de la planète, le chiffre d’affaires est estimé à 18 milliards de francs. Une clientèle jeune n’hésite plus, malgré le poids des défenseurs de la cause animale, à se vêtir en peaux de bêtes. «Ce qui a changé, ajoute Ivan Benjamin, c’est que la tendance est plus aux vestes qu’aux longs manteaux et la fourrure se porte beaucoup à l’intérieur d’un vêtement, plus discrètement.» Si la fourrure était un signe de richesse pour les générations précédentes, aujourd’hui elle se cache, mais elle n’est pas près de disparaître. ------>C'est un premier pas, mais insuffisant : il aurait été judicieux que figure également la manière d'on l'animal est mis à mort : écorché vivant, électrocuté... anesthésié sans souffrance.... etc... De toutes façons porter de la fourrure c'est porter ldes cadavres d'animaux morts douloureusement pour la frime !!! Le Matin 15/1/2014
  8. AFRIQUE DU SUD — Geebee, une vieille ourse polaire originaire du Canada, est morte au zoo de Johannesburg dimanche dernier, laissant un congénère, probablement dernier ours polaire vivant en Afrique. Elle avait 29 ans. Geebee s'était bien adaptée aux latitudes africaines. Selon une des vétérinaires qui la suivait, elle préférait être couchée au soleil plutôt que d'être dans sa pièce avec l'air conditionné. Le zoo de Johannesburg a perdu sa plus vieille ourse polaire. Image: Photo d'illustration/AFP «Elle avait 29 ans, c'était donc une très vieille ourse», a précisé une des vétérinaires qui la suivait, le Dr Katja Koeppel. Un ours polaire peut vivre normalement une vingtaine d'années voire trente quand il est en captivité. Il est capable de s'adapter à la chaleur en mangeant moins et en perdant la graisse qui le protège du froid dans les contrées nordiques. Du même âge, le compagnon mâle de Geebee, un ours polaire dénommé Wang et venu du Japon, est apparemment très affecté. «Nous pensons qu'il est le dernier ours polaire vivant en Afrique», a ajouté Mme Koeppel, en précisant que le zoo n'envisage pas de remplacer l'ourse disparue. «Ce n'est pas le bon climat pour eux, ils s'adaptent très bien mais ils ne peuvent pas se reproduire», a-t-elle dit. Geebee s'était pourtant si bien adaptée aux latitudes africaines qu'«elle préférait être couchée au soleil plutôt que d'être dans sa pièce avec l'air conditionné». «Elle préférait être dehors, nager, s'exhiber plutôt que de rester couchée à l'intérieur», a raconté Mme Koeppel, alors que la température peut monter durant l'été austral jusqu'à 35°C à Johannesburg. Le Matin 15/1/2014
  9. NOUVELLE-ZÉLANDE — Après avoir tenté en vain de les repousser à plusieurs reprises vers le large, les autorités ont dû se résoudre à euthanasier huit baleines-pilotes échouées sur une plage isolée de Nouvelle-Zélande. Huit baleines-pilotes échouées sur une plage isolée de Nouvelle-Zélande vont être euthanasiées, ont indiqué jeudi les autorités. Ces dernières ont tenté de les repousser à plusieurs reprises vers le large, mais elles se sont à chaque fois échouées à nouveau sur la plage. Capture d'écran Les baleines échouées sur une plage isolée de Nouvelle-Zélande font partie d'un troupeau de 65 baleines-pilotes, appelées aussi globicéphales en raison de leur front très bombé, aperçu mardi près de Farewell Spit, tout au nord de l'île du Sud. Treize d'entre elles s'étaient échouées et cinq sont mortes la première nuit. Au moins 13 baleines pilotes se sont échouées mardi sur une plage de Nouvelle-Zélande. Les sauveteurs se battent désespérément pour empêcher 50 autres d'atteindre le rivage. C'est le deuxième échouage en masse dans une semaine à Farewell Spit, en haut de l'île du Sud, qui est devenu notoirement un cimetière des baleines... news 14/1/2014 «Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour aider ces baleines, mais on ne sait plus quoi faire. Les euthanasier de la manière la plus douce possible va les délivrer de leurs souffrances», a déclaré John Mason, responsable du département protection de la nature pour cette région. «C'est très difficile à accepter, mais les baleines semblent être en état de stress et elles souffrent beaucoup de leur séjour de plusieurs heures sur une plage, à plusieurs reprises, ces deux derniers jours», a-t-il ajouté. Farewell Spit, une bande de sable à quelque 150 km de la station touristique de Nelson, a été à plusieurs reprises le théâtre d'échouage de baleines-pilotes, un comportement que les scientifiques peinent à expliquer. Début janvier, 39 d'entre elles étaient mortes après s'être échouées dans cette zone. Le Matin 16/1/2014
  10. Plus de 300 tonnes de poissons frais pris l'an dernier par les pêcheurs belges, ont été détruites ou broyées par manque d'intérêt des consommateurs. La Flandre souhaite promouvoir les espèces de poissons méconnues du grand public pour réduire ce gaspillage, peut-on lire jeudi dans les quotidiens flamands De Standaard et Het Nieuwsblad. En décembre 2013, plusieurs bateaux de pêche sont rentrés au port de Zeebrugge remplis de sébastes et de plies. "Nous avions au total 15.000 kilos" de poissons, explique l'armateur Jan Couwyzer. "Un poisson exceptionnel. Mais il n'a atterri dans aucune assiette." Aucun poissonnier, supermarché ou entreprise n'a marqué le moindre intérêt pour ce poisson et personne n'a proposé un prix décent sur la criée. Résultat: l'énorme quantité de poisson frais a été broyée pour être transformée en farine de poisson ou en nourriture pour chiens et chats. Selon M. Couwyzer, ce genre de situation survient de plus en plus souvent. "Il y a beaucoup de poissons dans la Mer du Nord, mais nous ne trouvons souvent aucun client pour notre pêche." D'après le ministre-président flamand Kris Peeters (CD&V), qui est aussi compétent pour la Pêche, 306.000 kilos de poisson frais ont été retirés du marché l'an dernier. "Ce nombre augmente: de 192 tonnes en 2011 à 223 tonnes en 2012 et plus de 300 tonnes l'an dernier."Cela concerne en priorité les espèces de poissons les moins connues, comme le tacaud, le rouget, la plie, la raie ou le congre. RTL Info 16/1/2014
  11. Le zoo de Munich a assisté à une naissance incroyable cette semaine. Des jumeaux ours polaires ont vu le jour en direct vidéo. MisterSexyBuzz 12/12/2013 Giovanna, une maman ours polaire, a donné naissance à des jumeaux en captivité au zoo de Munich, en Allemagne. C’est la première fois qu’une telle naissance est entièrement filmée. Ces jumeaux sont les seuls ours polaires à être nés en captivité en 2013 en Europe. La maman et ses deux ourson se portent à merveille. SudInfo.be 13/12/2014
  12. Londres (awp/afp) - La consommation mondiale d'énergie devrait augmenter de 41% entre 2012 et 2035, très majoritairement tirée par les pays émergents, Chine et Inde en tête, tandis que les énergies fossiles demeureront dominantes, ont estimé mercredi les économistes de BP. Dans son quatrième rapport annuel sur la prospective, dont la période d'étude a été rallongée cette année de 5 ans à 2035, les experts du géant pétrolier prévoient que 95% de la croissance de la demande d'énergie au niveau mondial proviendra des économies émergentes. "L'usage d'énergie dans les économies avancées de l'Amérique du Nord, de l'Europe et de l'Asie en tant que groupe devrait augmenter très lentement - et commencer à décliner dans les dernières années de la période étudiée", notamment grâce aux améliorations en termes d'efficacité énergétique, explique le rapport. Pour ce qui est du type d'énergie utilisée à l'horizon 2035, BP avance que les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) resteront dominantes, captant encore 81% de parts de marché, contre 86% en 2012. Fait notable, pétrole, gaz et charbon auront chacun la même part de marché, autour de 27%, a souligné Christophe Rülhl, économiste en chef de BP lors d'une conférence mercredi à Londres. "Ce sera la première fois dans l'histoire de l'Homme qu'aucune énergie ne sera dominante", a-t-il insisté. De leur côté, les énergies renouvelables progresseront "rapidement", pour passer de 2% du marché à 7% en 2035, estime BP. En revanche, l'usage de l'énergie nucléaire stagnera. Le rapport de BP conclut qu'il y aura assez d'énergie pour combler la hausse de la demande, grâce aux nouvelles sources d'énergies telles que le gaz de schiste ou le pétrole de réservoirs compacts et grâce aux avancées technologiques. Toutefois, prévient-il, les pays ne seront pas sur un pied d'égalité en ce qui concerne la sécurité énergétique, avec les États-Unis qui atteindront l'autosuffisance tandis que la dépendance aux importations de l'Europe, de la Chine et de l'Inde augmentera. Enfin, les émissions de CO2 devraient augmenter de 29% d'ici 2035, "ce qui reste bien au-delà de la trajectoire recommandée par les scientifiques", a souligné M. Rühl. Selon BP, cette croissance des émissions de CO2 proviendra entièrement des pays hors-OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), les émissions en provenance de l'OCDE déclinant de 9%. Romandie 15/1/2014
  13. Les météorologues ont prévenu de la poursuite d'une vague de chaleur qui sévit sur le sud-est de l'Australie. La canicule a provoqué plusieurs feux de brousse et l'interruption des matches de l'Open d'Australie sur les courts extérieurs. Les températures dépassent les 40 degrés depuis plusieurs jours dans l'Etat d'Australie méridionale. Les autorités sanitaires y ont dénombré 129 personnes traitées en hôpital ces trois derniers jours pour cause d'épuisement dû à la chaleur ou de déshydratation grave. CNNInternational 15/1/2014 Dans l'Etat voisin de Victoria, les autorités ont interdit de faire du feu. A Melbourne, capitale de l'Etat, des joueurs de l'Open d'Australie, ont vomi, l'un d'eux s'est évanoui, un ramasseur de balles a fait un malaise, en raison de la chaleur intense. Les organisateurs ont suspendu les matches prévus sur les courts extérieurs, jusqu'à 17h00 locales (07h00 en Suisse). Une version type BD mais qui reflète la situation. L'Open d'Australie a été frappé par une vague de chaleur extrême : les températures ont grimpé à 108 degrés F (42.2C) et Andy Murray a mis en garde l'Open d'Australie qu'il court le risque de nuire à la réputation de tennis après que les joueurs aient été contraints de jouer dans la chaleur torride de Melbourne. Le Joueur canadien Frank Dancevic et un ramasseur de balles se sont effondrés sur le court. Dancevic a dit qu'il avait des hallucinations et voit Snoopy avant de s'évanouir. Radek Stepanek, un joueur tchèque vétéran, est également sorti prématurément en raison d'épuisement à cause la chaleur. Yaroslava Shvedova a eu recours à des serviettes glace entre les séries. Caroline Wozniacki a remarqué que le fond de sa bouteille d'eau a fondu... Et les espadrilles de Jo-Wilfried Tsonga ont également fondu. Taiwanese Animators 15/1/2014 Toujours à Melbourne, le jardinier d'une école, âgé de 76 ans, est mort mercredi après s'être évanoui, terrassé par la chaleur. Les services de santé de cet Etat ont rapporté 109 cas de personnes traitées en hôpital à cause de la chaleur. Pour John Nairn, chef de la météo en Australie méridionale, la capitale de l'Etat, Adelaide, pourrait battre son précédent record de chaleur, qui était de 46,1 degrés Celsius en janvier 1939. Dans l'Etat de Victoria, un millier d'incendies ont été répertoriés ces dernières 24 heures. De violentes rafales de vent sont prévues pour vendredi, accroissant le risque d'incendies échappant à tout contrôle. "C'est le scénario du pire mais c'est une réalité", a déclaré Craig Lapsley, responsable des services d'incendies. ----->Il serait peut-être temps de replanter en masse des arbres qui concourrent à diminuer l'effet de la chaleur et retiennent l'eau. Il est plus que temps que ce pays continent cesse de déforester à tout va. Certes c'est un pays au climat particulier, mais la déforestation importante n'est pas étrangère à ce qu'il se passe depuis des années... Le réchauffement climatique mondial n'est pas seul en cause. C'est mon point de vue... ROMANDIE 16/1/2014
  14. Un remake grandeur nature et enneigé de la fable Le Lièvre et la Tortue. Une tortue a battu un lapin dans une compétition de ski ouverte aux animaux domestiques accompagnés de leur maître dans le centre de la Chine, rapporte l'agence Chine nouvelle mardi 14 janvier. Parmi les concurrents de cette ménagerie sportive figuraient également des chiens, des chats, un canard jaune et un coq, a précisé l'agence Nouvelles de Chine. Un lapin s'est fait battre par une tortue lors d'une course en ski, le 12 janvier 2014, dans l'est de la Chine. (AFP) Pour cette compétition, organisée sur une pente enneigée de la province du Henan, les maîtres avaient le droit de placer leur animal familier sur des skis ou sur une luge, et de les guider à l'aide d'une laisse. LastMinuteNewsTV 14/1/2014 "Comme le lapin a surtout montré son goût pour les sauts, sans suivre les instructions de son maître, il s'est fait dépasser par la tortue", relate Nouvelles de Chine. Rien ne sert de sauter, il faut skier malin ! ----->C'est assurément insolite... ! Mais je ne pense que la place de la tortue et de ce lapin soit aux "sports d'hiver"... Regardez comment est traitée la tortue et je pense que vous serez de mon avis.... Et que fait ce caneton dans le froid... Bref, cela se veut amusant mais c'est du grand n'importe quoi ! Personne n'a, semble-t-il, penser au bien-être des animaux présents et surtout à leur sécurité... fRANCEtV iNFO 14/1/2014
  15. Le mamma (ou mammatus) désigne le phénomène qui se forme parfois à la base de certains nuages. Ressemblant à de petites poches sphériques accrochés au ciel, il se produit dans des conditions très particulières. Cirrus, stratocumulus, cumulonimbus,... Ce n'est plus un secret (si vous avez lu les informations précentes), les nuages peuvent emprunter une grande variété de formes. Il existe actuellement 10 genres de nuages répertoriés mais ces derniers peuvent présenter des structures intérieures, des variétés et des caractéristiques différentes, accentuant encore la variété. Certaines formes sont toutefois bien plus impressionnantes que d'autres. C'est notamment le cas des nuages mamma (ou mammatus). Leur nom est dérivé du latin mamma qui désigne les mamelles ou les seins. Et en observant les nuages on comprend pourquoi. En effet, les mammas apparaissent sous la forme de petites poches sphériques semblant attachées à la base d'un nuage. Généralement, ils adoptent une couleur bleu-gris semblable au nuage mais ils peuvent aussi être de couleurs plus frappantes. Toujours dans le ciel du Michigan - jason asselin 23/7/2013 C'est ce qu'il s'est produit en juillet 2013 dans le ciel de la ville d'Iron Mountain aux Etats-Unis : les mammas sont apparus orange, donnant un aspect totalement irréel au ciel. D'un nuage à l'autre, les lobes peuvent être lisses ou irréguliers, opaques ou transparents. Ils apparaissent généralement par groupe mais les lobes peuvent être plus ou moins nombreux. Ils peuvent sembler bien rangés sur une même ligne ou alors plus dispersés. De même, les poches peuvent avoir ou non la même taille. En moyenne, leur diamètre varie de 0,5 à 3 km. Mais tout va dépendre des conditions. Vidéo de nuages ​​mammatus dans le ciel de Regina dans la région de Saskatchewan (Canada). Après un avertissement de tornade et une tempête de pluie... bb3o6 26//2012 En vérité, le mot mamma ne correspond pas à un type particulier de nuages, seulement à une caractéristique qui peut apparaitre si certaines conditions sont réunies. Aussi, le phénomène peut se produire à la base de différents genres de nuages. Le plus souvent, il est associé à un cumulonimbus mais il peut aussi apparaitre sous un stratocumulus, un altocumulus, un altostratus ou encore un cirrus. Ici dans le ciel de Lexington au Nebraska. StormChasingVideo 30/5/2011 Comme l'expliquent les météorologues, l'apparition des poches aurait lieu lorsque la partie instable d'un nuage survole une couche d'air très sec. Comme ils sont plus denses que l'air environnant, les gouttelettes et cristaux de glace contenus dans le nuage descendraient vers la base de la structure, tout en s'évaporant, refroidissant l'air. Mais cela ne serait pas uniforme, certaines régions finiraient donc par être plus humides et moins froides que d'autres, et auraient tendance à continuer de descendre, déstabilisant la base du nuage. Dans le ciel de Norman (Oklahoma) James G. LaDue 23/4/2011 A cause des mouvements convectifs créés, des poches de gouttelettes et/ou de cristaux de glace apparaitraient alors donnant l'aspect si caractéristique des mammas. Toutefois, ces structures restent très énigmatiques. En effet, des observations ont permis aux météorologues de mettre en évidence le processus décrit ci-dessus mais cela ne permet pas d'expliquer pourquoi l'apparition, la localisation et l'aspect des mammas sont aussi variables. A l'heure actuelle, on ignore donc les mécanismes exacts mis en jeu. Aux Etats-Unis, les nuages mamma sont régulièrement observés en particulier dans les états du centre et de l'est du pays au cours des mois chauds de l'année. Certains pensent encore qu'ils sont annonciateurs de l'arrivée d'un orage violent, ceci à cause de leur association fréquente avec les cumulonimbus, synonymes de fortes averses, d'orages voire de tornades. Toutefois, la formation des mammas n'a rien à voir avec celles des précipitations ou d'autres phénomènes violents. En outre, ils sont observés aussi dans des contextes non orageux. Leur présence ne signifierait donc pas qu'il va y avoir du mauvais temps, selon les météorologues. Dans le ciel du Nebraska, au coucher du soleil. Storm Focus 15/6/2010 En revanche, ces derniers conseillent vivement aux pilotes d'avion de ne pas s'approcher des mammas qui peuvent présenter un risque important du fait de leur caractère très instable et des mouvements de convection qui y règnent. Généralement, une poche peut se maintenir pendant environ 10 minutes mais l'ensemble peut durer 15 minutes comme plusieurs heures. De quoi offrir un spectacle magnifique à ces observateurs, en particulier quand les mammas se teintent d'orange, éclairés par les rayons du soleil. "C'est la chose la plus folle que j'ai jamais vu au-dessus de ma tête", avait témoigné un habitant d'Iron Mountain en juillet 2013 après avoir aperçu le phénomène. Vidéo montrant des nuages type cirrus et mammatus dans le ciel de João Pessoa, Paraíba, le 24 Octobre 2013. Diego Rhamon 5/1/2014 Maxisciences 15/1/2014
  16. L’analyse de fossiles de Tiktaalik roseae, des poissons vieux de 375 millions d’années, suggère que l’espèce pourtant aquatique présentait déjà des membres postérieurs articulés et robustes. Cette conclusion remet en question la théorie actuelle sur l'apparition des pattes selon laquelle celles-ci auraient évolué seulement après le passage sur terre. Une équipe de chercheurs américains est parvenue à mettre en évidence les caractéristiques morphologique postérieures chez des fossiles de Tiktaalik roseae. Étonnamment, les spécimens vieux de 375 millions d’années, présentent de nombreux attributs qui semblent être à mi-chemin entre les poissons et les animaux terrestres. Cette nouvelle découverte sous-entend que l’apparition des pattes arrières aurait débuté par des nageoires renforcées chez une espèce encore aquatique. Dessin de dave souza CC-BY-SA-2.5 Une conclusion qui vient remettre en question les théories précédentes selon lesquelles ces appendices auraient évolué seulement après le passage sur terre. "Jusqu'alors les paléontologues pensaient qu'une transition s'était produite d'une locomotion avec deux nageoires avant chez les poissons à une locomotion à quatre appendices chez les tétrapodes", précise dans un communiqué Neil Shubin, paléontologue à l'université de Chicago. "Il semblerait que cette transition se soit produite tout d'abord chez des poissons, pas chez des animaux terrestres quadrupèdes", développe t-il. Avec ses collègues, le chercheur a entrepris l’étude du bassin et des nageoires postérieurs composant la partie arrière des squelettes de Tiktaalik. Une grande première, étant donné que seule la région antérieure avait pu être analysée depuis la mise au jour de cinq spécimens fossiles en 2004 sur l’île d'Ellesmere, dans l'arctique canadien. Vue d'artiste d'un Tiktaalik... On se doute bien que l'image ne reflète pas l'exacte vérité... Zina Deretsky - National Science Foundation / Domaine public Les résultats, publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), dévoilent le Tiktaalik comme une créature à tête plate, longue d’environ 2,7 mètres. De manière générale, le spécimen présente un certain nombre de caractéristiques laissant à supposer qu’il s’agit d’un poisson. Son corps, couvert d’écailles est doté de nageoires et de branchies. Toutefois, celui-ci présente également des particularités spécifiques aux tétrapodes modernes comme un cou mobile, une cage thoracique robuste, ou encore une ceinture pelvienne et des articulations au niveau de ses nageoires arrières capables de soutenir le poids de son corps. "Le bassin de cet animal est de la même taille que l'épaule" indique Neil Shubin. Selon les chercheurs, cette créature a évolué dans les eaux douces et peu profondes de l’époque du Dévonien. Il a peut être même été capable de marcher sous l'eau. Reconstitution des positions possibles de la nageoire antérieure de Tiktaalik rosae. A : étendue horizontalement pour la nage ; B : pliée et appuyée sur le substrat. 2006 D'après Shubin et al., Nature, modifié. "Le Tiktaalik a probablement eu la possibilité d'utiliser ses nageoires pour se déplacer, pour pousser sur le fond peu profond, pour se frayer un chemin à travers les plantes, et, qui sait, peut-être pour sortir de l'eau brièvement s'il avait besoin de se déplacer vers un autre cours d'eau" indique à BBC News Ted Daeschler chercheur à l'Université Drexel, à Philadelphie. Mais en "aucun cas il n'était spécialisé pour sortir de l'eau ; il a pu avoir une certaine capacité de le faire, mais tout ce qui concerne sa reproduction, son système sensoriel, sa façon de chasser, sa respiration, toutes ces choses étaient liées à un environnement aquatique". 
 On en parlait déjà en 2006, en France, comme étant un nouveau témoin de la transition poissons Sarcoptérygiens - Tétrapodes... Maxisciences 15/1/2014
  17. Les essaims de criquets migrateurs sont ravageurs pour les cultures. Sans le savoir, un parasite intestinal pourrait nous avoir indiqué des solutions. En acidifiant son milieu d’accueil, cette microsporidie réduit la production d’une phéromone impliquée dans le rassemblement des insectes. Surprise, elle limite également la synthèse de dopamine et de sérotonine, des neurotransmetteurs. Les criquets migrateurs Locusta migratoria manilensis sont un exemple typique de polyphénisme. Leur phénotype peut varier sous la contrainte d’un facteur environnemental, en l’occurrence la densité de leur population. Quand elle est faible, ces orthoptères sont solitaires et affichent une longueur à l’âge adulte comprise entre 4 et 6 cm. Au-delà d’un certain seuil, les choses changent. Les insectes deviennent plus petits et grégaires. Ils s’assemblent alors en essaims parfois composés de plusieurs milliards d’individus. Les criquets migrateurs Locusta migratoria manilensis sont des insectes orthoptères de la famille des acrididés. Avec les criquets pèlerins et nomades, ils composent en partie le groupe des locustes. Manfred Beutner, Flickr, cc by nc nd 2.0 Ces essaims posent régulièrement de sérieux problèmes en Afrique, en Asie, en Australie et en Nouvelle-Zélande. En quelques instants, ils peuvent détruire des hectares de cultures, au point de causer des épisodes de famine. La raison est évidente : chaque locuste doit se nourrir. Or, ces insectes consomment tous les jours leur propre poids en graminées (soit quelques grammes). Pour se prémunir des ravages causés par ces animaux migrateurs, plusieurs pays utilisent actuellement de puissants insecticides. Une nouvelle solution pourrait bientôt leur être proposée, grâce à de récentes découvertes. Essaim de criquets migrateurs à Madagascar dans la zone Ankilizato (à l'est de Morondava), 21 Avril 2013: Cet essaim n'est plus en transit et pourrait très bien s'installer dans cette région, où la végétation est encore verte. Ce n'est pas seulement la preuve de la présence d'essaims dans la zone d'invasion, mais également le risque pour les cultures d'hiver. FAO 8/5/2013 En 2004, des scientifiques menés par Wangpeng Shi de la China Agricultural University se sont rendus compte que des locustes infectées par un champignon s’agrégeaient moins que les autres. Depuis, ils ont cherché à en savoir plus. Dix ans plus tard, les mécanismes en jeu viennent d’être décrits dans la revue Pnas. Le parasite en question est une microsporidie qui se développe dans l’intestin des criquets : Paranosema locustae. Ce faisant, elle impacte l’acidité du milieu, tout en agissant sur le fonctionnement du système nerveux central de l’hôte. Comment ? Les essaims de criquets couvrent parfois des surfaces de plusieurs kilomètres carrés. fturmog, Flickr, cc by nc sa 2.0 Lorsqu’il devient temps de s’agréger, les criquets émettent des phéromones spécifiques dans leurs déjections. À la suite de ce constat, des individus sains ont été exposés à des excréments d’insectes sains ou contaminés. Dans le premier cas, ils se sont agrégés normalement, mais pas dans la deuxième situation. Ainsi, la production de la phéromone est perturbée par l’infection. La raison a été déterminée en analysant l’intestin des hôtes. Le champignon acidifie le milieu, ce qui limite le développement des bactéries qui synthétisent les signaux chimiques. Une autre découverte a été faite. Les locustes infectées produisent moins de sérotonine. Or, il s’agit d’un neurotransmetteur impliqué dans l’initiation du comportement grégaire. Par ailleurs, la sécrétion de dopamine, une molécule intervenant dans le maintien du comportement grégaire, est également amoindrie. La question qui se pose désormais est de savoir comment utiliser ces informations pour développer un nouveau moyen de lutte écologique. Faut-il se focaliser sur les bactéries produisant les phéromones ou sur la sélection de parasites limitant leur activité ? Ensuite, comment diffuser le système de lutte ? Dernière interrogation : quel intérêt la microsporidie a-t-elle à limiter la formation des essaims… puisque cela contraint également sa propagation ? En effet, elle se répand lorsque les criquets migrateurs entrent en contact avec des déjections contaminées, durant leur reproduction ou lorsqu’ils se cannibalisent. Pour le moment, aucune hypothèse n’a été avancée. Des villes et campagnes envahies par les criquets, risque pour la recolte... cmampasu 5/10/2011 Futura Sciences 15/1/2014
  18. Les importations diminuent, mais une ONG classe la France au 3e rang des importateurs européens de bois "à haut risque d'illégalité. Arbres protégés coupés dans les forêts tropicales pour fabriquer meubles ou parquets: les importations de bois illégal persistent en France, même si elles régressent sous la pression des organisations écologistes et sous l'effet des changements dans l'industrie du bois. Arbres protégés venant des forêts tropicales pour fabriquer meubles ou parquets: les importations de bois illégal persistent en France, même si elles régressent sous la pression des écologistes et sous l'effet des changements dans l'industrie du bois. AFP La loi d'avenir sur l'Agriculture, adoptée en première lecture à l'Assemblée nationale mardi, vise à mettre en œuvre le règlement européen de mars 2013 contre les importations illégales de bois. Mais "pour l'instant, en pratique, la France a une politique de porte ouverte au bois illégal", estime Alexandra Pardal, directrice de campagne Forêts chez Global Witness. Dans un rapport, l'ONG classe la France au 3e rang des importateurs européens de bois "à haut risque d'illégalité" (derrière la Grande Bretagne et l'Allemagne) même si la proportion effective de bois illégal est difficile à établir. Entre 5 à 15% du bois importé dans l'Union européenne serait concerné selon le ministère de l'Agriculture, 15 à 30% selon Greenpeace. Pour la France, les estimations les plus restrictives, parues dans "Applied Agricultural and Forestry Research", tablent sur 2 à 6% de bois illégal en 2009, chiffre l'AFP. Le bois illégal ne provient pas uniquement de zones tropicales, mais il pose des problèmes particulièrement aigus en Afrique. "Dans des pays comme la République démocratique du Congo, il rime avec déforestation et violents conflits sociaux (...) C'est aussi un facteur majeur du dérèglement climatique", dénonce Frédéric Amiel, chargé de campagne Forêts chez Greenpeace. Or "l'Afrique reste le principal exportateur de bois tropicaux" vers la France, selon le ministère de l'Agriculture. Le bassin du Congo (Congo, RDC, Gabon...) est une source d'essences rares comme le wengué, le sapelli ou l'iroko. Des bois très durs et imperméables, utilisés pour l'ameublement d'extérieur, les parquets et la marqueterie. "70 à 90% du bois qui sort" de ces forêts est illégal, assure Frédéric Amiel. Pourtant, l'importation de bois tropicaux est en "fort déclin" depuis deux ans avec "une baisse de 20% chaque année", souligne Eric Boilley, le directeur du Commerce du bois, association regroupant importateurs, agents commerciaux et négociants. Quelque 2% des grumes consommées en France en 2012 étaient d'origine tropicale et 12% du bois de sciage, selon lui. En cause, les pressions écologistes, mais aussi des raisons "structurelles", explique M. Boilley. Le marché de la menuiserie a reculé sous l'effet de la crise, et les bois tropicaux, très chers, deviennent moins compétitifs que les bois européens et des matériaux comme le PVC. Mais les ONG continuent de repérer des lots suspects dans les ports de Caen, La Rochelle et Nantes, notamment. "Je ne vois pas de diminution de ce flux de commerce", assure Alexandra Pardal, qui a soumis des plaintes contre "4 ou 5 sociétés" depuis mars. Pour alerter les députés, Greenpeace a brièvement saisi la semaine dernière une grume sur le port de Caen, dénonçant une importation frauduleuse de RDC. Le 8 janvier au matin, des militants de Greenpeace en combinaisons siglées « Brigades de Vérification du Bois » mènent une action contre une cargaison jugée comme illégale dans le port de Caen. Greenpeace France 9/1/2014 Consciente du problème, l'association Commerce du bois oblige depuis 2011 ses membres à adhérer à une charte fixant des procédures très strictes. "Nous avons perdu quelques adhérents qui n'ont pas voulu y souscrire (...) mais pas des grosses entreprises", promet M. Boilley. Autre raison d'agir: les fraudeurs "peuvent remporter des marchés" en proposant du bois de "5 à 15%" moins cher, notamment parce que la marchandise n'a pas été taxée, selon M. Boilley. "Nous sommes demandeurs de sanctions car cela risque de pourrir le marché", ajoute-t-il. Si le texte est adopté définitivement après son parcours parlementaire, l'importation de bois illégal pourra coûter jusqu'à deux ans de prison et 100.000 euros d'amende. Les contrôles ne se feront pas aux frontières, mais uniquement aux sièges des entreprises, pour vérifier qu'elles respectent la procédure. Un système qui "permet déjà d'éliminer nombre de fraudes", selon le ministère de l'Agriculture. "Il n'y a pas d'entreprises qui importent volontairement du bois illégal mais elles ne sont pas forcément très regardantes", d'autant que la filière compte "beaucoup d'intermédiaires", s'inquiète Frédéric Amiel, qui demande un durcissement du texte. Sciences et Avenir 15/1/2014
  19. Une solution se dessine dans la querelle entre les éleveurs de chevaux et l'Office fédéral du développement territorial (ARE). Lors d'une rencontre, les deux parties ont convenu que le nombre de chevaux que les petits éleveurs pourront détenir ne sera pas fixé de manière définitive. "Les éleveurs de chevaux de loisirs pourront détenir autant d'animaux qu'il leur est possible d'entretenir", a indiqué Lukas Kistler, porte-parole de l'ARE, revenant sur une information de la radio Rhône FM. Il aura fallu deux rencontres pour trouver une solution "flexible" qui réponde aux critiques et demandes des détenteurs de chevaux. Les conseillers nationaux Christophe Darbellay (PDC/VS), Hans Grunder(PBD/BE), Jacques Bourgeois (PLR/FR) - par ailleurs directeur de l'Union suisse des paysans, Céline Amaudruz (UDC/GE) et son collègue de parti Albert Rösti (BE) ont participé au deuxième rendez-vous. Une délégation du haras national d'Avenches (VD) et des représentants de l'ARE, de l'Office fédéral de l'agriculture et de celui des affaires vétérinaires étaient également assis autour de la table. A l'origine des critiques se trouve un projet d'ordonnance rédigé par le Conseil fédéral suite à la révision de la loi sur l'aménagement du territoire, adoptée par le Parlement en mars 2013. Le texte autorise les exploitations agricoles à construire des bâtiments et installations destinés à la détention des chevaux. Mais à deux conditions: elles devront disposer de pâturages et produire suffisamment de fourrage elles-mêmes pour les chevaux. Peu importe que ces derniers appartiennent à l'exploitation ou à des tiers. Environ 11'000 écuries auraient dû se séparer de dizaines de milliers de bêtes, craignait la Fédération suisse des sports équestres. Romandie 15/1/2014
  20. Washington (awp/afp) - La Cour suprême des États Unis a à nouveau donné raison à Monsanto en refusant de se saisir de la plainte d'un groupement de producteurs et d'agriculteurs bio, mercredi. Ce groupement voulait empêcher les poursuites du géant de l'agronomie en cas de contamination par erreur de leurs champs par des cultures transgéniques. La haute Cour, qui s'était déjà rangée du côté de Monsanto en mai 2013, a rejeté, sans commentaire, la requête de dizaines de fermiers pratiquant la culture bio et conventionnelle ainsi que des producteurs de semences organiques, qui réclamaient que le groupe américain s'engage à ne pas poursuivre les propriétaires des cultures de soja, coton, maïs, qui auraient été génétiquement modifiées par les vents ou des pluies. Les neuf juges, dans leur décision rendue lundi, laissent de fait intacte l'arrêt d'une cour d'appel fédérale qui avait retoqué cette plainte des "Organic Seed Growers and Trade Association" et protégé les brevets des semences génétiquement modifiées de Monsanto. Le puissant Monsanto arguait que donner raison à ces fermiers permettrait à n'importe qui de violer intentionnellement la réglementation de ses brevets. Monsanto a engagé plus d'une centaine de recours aux Etats-Unis contre des agriculteurs ayant planté ses semences sans payer de droits. En mai dernier, la Cour suprême avait déjà donné raison au géant américain dans un litige qui l'opposait à un petit fermier de l'Indiana, accusé d'avoir enfreint ses brevets dans l'utilisation de graines de soja transgéniques. romandie 15/1/2014
  21. Une chasse au tigre tueur d'hommes a été lancée dans le sud de l'Inde, obligeant une cinquantaine d'écoles et un complexe touristique à fermer. Le félin a tué une femme dans une plantation de thé la semaine passée, sa troisième victime depuis le 4 janvier. Le gouvernement du Tamil Nadu a ordonné la fermeture par précaution de 45 écoles du district de Nilgiris et d'un complexe touristique à Doddabetta hill, a indiqué un responsable de l'administration forestière mardi. Environ 150 garde-forestiers et policiers, aidés par des éléphants et des chiens renifleurs, multiplient les recherches au moyen de caméras de détection et de cages avec de la viande pour piéger l'animal. "Le tigre rôde autour de la plantation de thé, il est difficile à repérer. Mais nous espérons le capturer aujourd'hui ou demain", a précisé le responsable forestier. "Ce n'est qu'après la troisième victime, quand une caméra a capté des images de l'animal, que nous avons eu l'assurance qu'un tigre était bien derrière ces décès", dit-il. Pour les défenseurs de l'environnement, le développement de l'habitat dans des zones où vivent ces félins explique de tels incidents régulièrement enregistrés en Inde. "Il y a toujours eu des tigres dans cette zone, mais jamais ils ne se sont attaqués aux hommes", relève le responsable forestier. Un autre tigre aurait fait quatre morts dans l'Etat de l'Uttar Pradesh, dans le nord du pays, ce mois-ci. Le félin aurait quitté la réserve où il était. L'Inde abrite environ 1700 tigres, et environ la moitié des tigres sauvages recensés dans le monde, mais peine à enrayer leur disparition face aux braconniers et aux réseaux de contrebande. Ils étaient encore estimés à 40'000 en 1947, au moment de l'indépendance du pays. romandie 15/1/2014
  22. PARIS - La Coordination rurale, syndicat agricole minoritaire, dénonce les cotisations que doivent payer les éleveurs pour la collecte d'animaux morts dans les fermes alors que les cadavres s'arrachent désormais, pour être recyclés en biocarburants notamment. Le syndicat déplore l'attitude des équarrisseurs qui n'ont pas joué le jeu des négociations en ne baissant pas véritablement leurs tarifs et l'attitude des organisations interprofessionnelles (ATM) qui ont laissé les éleveurs et les abatteurs se faire ponctionner à grands renforts de cotisations volontaires obligatoires (CVO), dans un communiqué publié mercredi. Les ATM viennent de renégocier les contrats de collecte d'animaux morts en élevage (dits ATM) pour les deux ans qui viennent, obtenant une baisse de tarif de 10% environ, les équarrisseurs disposant désormais de débouchés intéressants pour les farines animales et autres produits tirés des carcasses. Pour rappel, l'épisode de la vache folle a longtemps réduit les possibilités d'usage des farines animales et les équarrisseurs ont même dû à un moment payer les cimenteries pour qu'elles acceptent de les incinérer. Désormais les sociétés d'équarrissage (Saria, Atemax, Monnard et Sopa, ndlr), qui disposent de surcroît d'un véritable oligopole, se disputent une marchandise devenue très valorisable afin de s'assurer un double profit: être rémunérées pour enlever la matière première et la vendre par la suite, dénonce la Coordination rurale. A ce rythme, le jour approche où les cadavres d'animaux et les déchets d'abattage vaudront bientôt plus cher que la viande !, ajoute l'organisation. Les éleveurs payent pour ce service de collecte avec le reste de la filière (abatteurs surtout). Par exemple, la collecte des éventuels animaux morts pendant l'élevage coûtera 3.200 euros par an pour un élevage de 5.000 porcs, dont 800 euros payés par le seul éleveur, indique-t-on chez les ATM porc. romandie 15/1/2014
  23. « Ils ont ouvert le feu sur nous juste parce que nous nous battons pour nos droits » : Sima Mattia, responsable de l’association de propriétaires MALOA, déplore les plusieurs dizaines de personnes blessées lors d’une manifestation contre un projet d'expansion des cultures d'huile de palme du groupe Socfin. Le lundi 9 décembre 2013, la police sierra-léonaise a tiré à balles réelles sur des manifestants dans le district de Pujehun, faisant une dizaine de blessés dont 3 graves. Ils protestaient contre un plan controversé d’expansion des plantations industrielles de palmiers à huile du groupe Socfin. Résister à l’accaparement des terres et à l'industrie de l'huile de palme est de plus en plus risqué en Sierra Leone - Photo Sauvons la Forêt « Nous avons essayé le gaz lacrymogène mais nous avons dû utiliser des balles réelles pour les repousser ». Pour l’inspecteur général Francis Munu, les policiers ont dû ouvrir le feu en riposte à des manifestants armés de fusils et de machettes qui essayaient d’incendier un poste de police. De son côté, le commandant de la police de Pujehun, Nathaniel Brewa, donne une autre version des faits en affirmant que ses hommes n’ont fait que tirer en l'air. Étrangement, ces représentants des forces de l’ordre semblent ne pas se demander pourquoi les manifestants s’en sont pris à une représentation symbolique de la force publique (un poste de police) plutôt qu’à l’entreprise privée qui menace directement leurs terres (Socfin). Car la version de Sima Mattia, le président de l’association MALOA qui regroupe les 24 villages concernés par l’accaparement des terres du groupe Socfin en Sierra Leone, est tout autre. Selon M. Mattia, c’est un incident survenu la veille qui a tout déclenché : le dimanche 8 décembre, des policiers sont venus arrêter des propriétaires qui refusaient de vendre leurs terres à Socfin. Une foule s’est alors réunit le lendemain devant le siège de la chefferie de Malen. Les policiers y ont procédé à une soixantaine d’arrestations. Pire, ils ont ouvert le feu, tirant à balle réelle, blessant plusieurs dizaines de personnes dont trois sont dans un état critique. Pour rappel, ces violences ont pour raison première l‘accaparement des terres de la Sierra Leone par des entreprises étrangères qui prospèrent grâce au commerce de l’huile de palme. Socfin, par la voix de son directeur Gerben Haringsma, déclare avoir consulté chaque propriétaire dans ce conflit foncier mais aussi être totalement soutenu par la communauté. Le son de cloche est fort différent auprès des habitants qui ont été dédommagés à hauteur de 12,5 dollars par hectare de terres concédées. Ils affirment ne pas avoir compris le contrat passé avec Socfin ou bien d’avoir dû signer celui-ci sous la contrainte. Le groupe belgo-luxembourgeois Socfin, dont le principal actionnaire (38,7 % des parts de la société) est le groupe Bolloré, a produit 316.000 tonnes d’huile de palme lors de l’année 2012. Sauvons la forêt déplore l’escalade de la violence et demande aux autorités de la Sierra Leone de respecter et de faire respecter les droits de ses habitants. Plus d'infos : • Dépêche de Reuters Sierra Leone - La police tire sur une manif anti-huile de palme • Article de RFI Sierra Leone: tension autour d’une plantation d’huile de palme • Article de France24 Une tribu de Sierra Leone lutte contre l'exploitation d’huile de palme • Article d’Ecofin Sierra Leone: la police tire sur des manifestants opposés à un projet de plantation du groupe Bolloré • Article de Global Research Sierra Leone: Police Opens Fire on Activists Protesting Against French Agri-Business Giant Sauvons la Forêt 13/12/2013
  24. Un train de voyageurs a percuté samedi 48 rennes, les tuant tous, dans le nord de la Suède, a-t-on appris mardi auprès de l'Administration des transports. L'incident s'est produit près du hameau de Kaitum, en Laponie, région où l'élevage de rennes est l'un des piliers de l'économie. 48 rennes ont été percutés par un train en Suède et sont tous morts (photo d'illustration). Global Warning Images/Rex/Sipa "Ce n'est pas beau à voir", a déploré un éleveur, Ingmar Blind, sur la chaîne de télévision publique SVT. S'il n'avait pas touché autant de bêtes, ce type d'accident serait "banal", a expliqué le directeur régional de la maintenance de l'Administration des transports (Trafikverket), Fredrik Rosendahl. En plein hiver arctique, les troupeaux de rennes se déplacent beaucoup pour trouver leur nourriture et ne remarquent pas forcément les voies ferrées dans la neige. Dans ce cas, les cervidés ont tous couru dans la même direction que le train, qui les a percutés les uns après les autres. "Si vous suivez un renne en voiture, par exemple, il aura tendance à courir devant la voiture, il ne se mettra pas sur le côté", a raconté Fredrik Rosendahl. "Alors imaginez avec un train qui a besoin de plus de un kilomètre pour s'arrêter !" ----->Le sort des rennes d'élevage n'est déjà pas enviable...Si en plus ils sont victimes de tels accidents... Le point 14/1/2014
  25. Depuis un peu plus d’un mois, une ville japonaise dispose d’une centrale solaire composée de panneaux dits bifaces. Son but : également tirer profit de la lumière réfléchie par le sol pour générer de l’électricité. Ainsi, sa production serait dopée par la présence de neige, et ce d’autant plus qu’elle possède un innovant système chauffant en test. Quelques précisions s’imposent. À la fin du mois de novembre 2013, la ville japonaise d’Asahikawa a inauguré une centrale photovoltaïque d’une puissance de 1,25 mégawatt (MW). Nous sommes loin des 143 MW par exemple affichés par l’installation française de Toul-Rosières. Cependant, cet événement a tout de même un intérêt, puisque les 5.320 panneaux solaires installés sont bifaces. Ils produisent donc de l’électricité aussi bien au niveau de leur face avant, que dans leur partie arrière. D’une superficie d’environ 35.000 m2, l’Asahikawa Hokuto Solar Power Plant a été construite sur l’ancien site de l'école de commerce Hokkaido Asahikawa Hokuto par la compagnie Nishiyama Sakata Denki. Cette entité a d’ailleurs précisé qu’il s’agissait de la première structure de ce type installée dans le monde qui soit de la « classe mégawatt ». Sa production annuelle devrait être de 1,47 million de kWh, de quoi subvenir aux besoins d’environ 450 ménages. Vue aérienne de l'Asahikawa Hokuto Solar Power Plant et de ses 5.320 panneaux solaires bifaces. Leur agencement doit permettre aux faces arrière des différents modules de recevoir le plus de lumière réfléchie possible. PVG Solutions Les panneaux solaires ont été développés et assemblés par la société nippone PVG Solutions. Ils se composent de cellules photovoltaïques au silicium monocristallin nommées EarthON. Leur face avant présente un rendement maximum de 19,5 %, soit un peu plus que les 19 % de la partie arrière. Cependant, il s’agit de valeurs théoriques calculées dans des conditions d’exposition directe à une source lumineuse. Or, dans la réalité, la couche postérieure se trouve à l’ombre, ce qui signifie qu’elle ne reçoit que des rayons lumineux réfléchis (environ 20 % de la lumière incidente sur du gazon). Dans ces conditions, l’efficacité réelle de la couche arrière est donc de 3,8 %. Au total, les cellules ont tout de même un rendement d’environ 23,3 %. L’intérêt des cellules photovoltaïques bifaces ne se limite pas qu’à cet aspect. De décembre à mars, la ville d’Asahikawa subit des températures moyennes négatives et d’importantes chutes de neige. Or, en se déposant sur les panneaux solaires inclinés de 40° par rapport au sol, les cristaux de glace bloquent une partie de la lumière, et causent donc une baisse de productivité des modules solaires. En contrepartie, ils réfléchissent mieux la lumière parvenant au sol, ce qui accroît la productivité de la couche arrière. Le rendement de cette zone pourrait alors augmenter de 13,5 %. Chaque module solaire se compose de 60 cellules photovoltaïques EarthON carrées mesurant 15,6 cm de côté. Leur galette de silicium monocristallin mesure en moyenne 180 µm d’épaisseur. Les contacts sont en argent. PVG Solutions Ainsi, grâce à la technologie biface, la productivité de la centrale ne serait pas trop affectée par les chutes de neige, bien au contraire. En effet, un tissu chauffant conçu par Kurarayliving a été installé sur les panneaux solaires dans le but de faire fondre le manteau blanc éventuellement présent sur leur face avant. Or, il est alimenté par le courant généré par l’installation. En d’autres mots, la neige dope la productivité des faces arrière, ce qui fait fondre la neige accumulée sur les faces avant, leur permettant ainsi d’à nouveau fonctionner normalement. Précisons néanmoins que le tissu composé de nanotubes de carbone est en test. Les cellules photovoltaïques bifaces pourraient tenir de nombreuses promesses à l’avenir. Parmi leurs avantages, citons notamment le fait qu’elles se révèlent efficaces lorsqu’elles sont installées verticalement sur des façades de bâtiments (elles exploitent alors la lumière incidente et celle réfléchie par les murs). Or, positionnée de la sorte, elles sont moins sensibles aux dépôts de neige, de feuilles mortes ou de fientes d’oiseaux que leurs concurrentes. Voici donc une technologie sur laquelle il serait bon de méditer. Futura Sciences 14/1/2014
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