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Pourquoi les forêts humides renferment tant d'espèces de plantes et d'animaux ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARBRES et FORETS du monde
Les forêts tropicales humides disparaissent très rapidement. La bonne nouvelle est qu'un certain nombre de personnes a décidé de les sauver. La mauvaise étant que cela risque de ne pas être facile du tout. Cela passera par d'énormes efforts pour beaucoup, d'un travail commun en ordre d'assurer la pérennité des forêts humides, de leur faune et de leur flore afin qu'elles survivent et que nos enfants et nos petits-enfants puissent encore en profiter longtemps. Pérou Certaines étapes pour sauver les forêts humides et, dans un sens plus large, les écosystèmes autour du monde sont de se baser sur les "ARBRES" : - Apprendre aux autres l'importance de l'environnement et comment ils peuvent aider à sauver les forêts humides. - Restaurer les écosystèmes endommagés en reboisant les parties déjà détruites. - Encourager les gens à vivre dans un mode de vie propre à ménager l'environnement. - Créer de nouveaux parcs et de nouvelles réserves afin de protéger les forêts restantes, leur flore et leur faune. - Soutenir les sociétés qui travaillent dans un but de sauvegarder et de minimiser les dommages sur l'environnement. MONGABAY -
Pourquoi les forêts humides renferment tant d'espèces de plantes et d'animaux ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARBRES et FORETS du monde
Chaque année une étendue de forêt humide de la taille de l'état du New Jersey est coupée et détruite. Les plantes et les animaux qui avaient l'habitude d'y vivre meurent ou doivent fuir vers d'autres forêts pour retrouver un habitat équivalent à celui perdu. Madagascar Les êtres humains sont la cause principale de destruction de la forêt humide et de la déforestation. Les hommes abattent les forêts tropicales pour de nombreuses raisons dont celles-ci : - Le bois : pour les bois de construction et également le bois pour le feu (cuisine essentiellement). L'une des causes principales de la déforestation est l'exploitation des bois. De nombreux types de bois sont utilisés pour les meubles, les parquets et les constructions, tous provenant des forêts tropicales humides que ce soit d'Afrique, d'Asie ou d'eAmérique du Sud. En achetant certains produits provenant de ces bois les gens habitant des endroits comme les Etats-Unis participent directement à la destruction des forêts humides. Madagascar Alors que les exploitations forestières permettent aujourd'hui l'extraction de bois d'une manière à avoir un impact mineur sur l'environnement, la plupart d'entre elles continuent à être très destructives. De grands arbres sont coupés et évacués à travers la forêt alors que des routes ouvrent de nouvelles voies aux fermiers les plus démunis pour pratiquer une agriculture traditionnelle. En Afrique les travailleurs des exploitations forestières sont souvent habitués à utiliser la viande "locale" (viande de brousse) pour les protéines. Ils n'hésiteront pas à chasser toute vie sauvage comme les gorilles, les gazelles et les chimpanzés pour leur nourriture. Les recherches ont prouvé que le nombre d'espèces trouvées dans une forêt "exploitée" est nettement moindre que celui d'une forêt primaire encore inviolée. De nombreux animaux ne peuvent ainsi survivre dans cet environnement perturbé. Les populations locales ont tendance à se baser sur la récolte de bois dans les forêts humides pour satisfaire leurs besoins en bois de chauffe pour la cuisine ou la fabrication d'accessoires. Dans le passé ces pratiques n'étaient pas vraiment dommageables pour l'écosystème. Cependant, aujourd'hui dans les endroits à large population, le très important nombre de personnes collectant ces bois dans la forêt peut être extrêmement destructeur. Par exemple les forêts autour de nombreux camps de réfugiés en Afrique Centrale (Rwanda et Congo) ont été littéralement vidées de tous leurs arbres. - L'agriculture pour à la fois les petites et les grandes exploitations. - Les champs pour les fermiers pauvres n'ayant nulle part ailleurs pour vivre. Chaque année des milliers de kilomètres de forêts humides sont détruits à des fins d'agriculture. Les deux principaux responsables de la conversion de ces forêts primaires en terres cultivées sont les fermiers sans ressources et les sociétés d'exploitation agricole. Bornéo Les fermiers dans de nombreuses parties du monde n'ont d'autres choix que de détruire la forêt afin de nourrir leurs familles. Sans un accès à de meilleures techniques agricoles, ces gens utilisent le brûlis pour éclaircir des parcelles de forêts et y exploiter les sols pour une courte période. En général ils utilisent les terres nouvellement acquises pendant quelques années jusqu'à ce que les nutriments du sol aient complètement disparu, ensuite ils se déplacent pour éclaircir une nouvelle parcelle de forêt. Les compagnies agricoles détruisent plus de forêts humides que jamais, spécialement en Amazonie où de larges parties de forêt sont converties en fermes à soja. Certains experts pensent que l'Amérique du Sud aura un jour une superficie de terre cultivée équivalente au middle-ouest américain. Une majorité des ces compagnies se développent ainsi au grand détriment des forêts amazoniennes. Pérou - Les pâturages pour le bétail. La destruction des forêts afin de créer des pâturages est aujourd'hui la cause majeure de déforestation en Amazonie et le Brésil produit aujourd'hui plus de viande de boeuf qu'il n'en a jamais produit. En plus d'élever du bétail pour la viande, de nombreux fermiers utilisent le bétail afin d'agrandir leur propriété. En laissant simplement leurs troupeaux dans une forêt, ils peuvent s'accaparer les titres de propriété de celle-ci justifiant ainsi de son exploitation. Madagascar - La construction de routes Les constructions de routes et d'autoroutes dans la forêt primaire ouvrent de larges espaces pour le développement mais aussi la dégradation. Au Brésil, la Transamazonienne a été le triste déclencheur d'immenses destructions de forêts encore intactes par des colons sans argent, des exploitants forestiers et des promoteurs immobiliers sans scrupule. En Afrique les routes créées pour l'exploitation forestière facilitent l'accès aux braconniers qui chassent des animaux menacés comme de la viande de prestige ou simplement comme de la viande vendue dans les marchés des plus grandes villes. L'impact de la pauvreté sur la déforestation : La pauvreté jour un rôle majeur dans la déforestation. Les forêts humides du monde entier se trouvent dans les zones les plus pauvres de la planète. Les populations vivant dans ces zones ou aux alentours de celles-ci se basent sur ces écosystèmes fragiles pour survivre. Ils y collectent fruits et bois, y chassent les animaux sauvages pour avoir de la viande à table et sont souvent payés par des sociétés pour en extraire les diverses ressources. La plupart de ces pauvres gens n'ont pas les choix que beaucoup de pays occidentaux considèrent comme acquis. Ces gens n'ont pratiquement jamais la possibilité d'aller à l'école, de devenir docteur, ouvrier dans une usine ou secrétaire. Ils doivent vivre avec le milieu les entourant et utiliser les quelques ressources qu'ils y trouveront. Leur pauvreté coûte énormément au monde entier à travers la perte de forêts tropicales humides et de leur vie sauvage. Sans éduquer et aider ces populations, les forêts primaires humides ne pourront être sauvées. Madagascar - MONGABAY -
Pourquoi les forêts humides renferment tant d'espèces de plantes et d'animaux ?
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Les forêts humides sont importantes pour l'écosystème global de la planète : Pérou - Elles fournissent un habitat pour de nombreuses plantes et de nombreux animaux : Les forêts humides sont l'habitat d'une importante partie de la flore mondiale ainsi que de sa faune, incluant par là nombre d'espèces menacées. [b style="color: rgb(51, 51, 51);"]Lorsque la forêt est coupée ou détruite de quelque manière que ce soit, de nombreuses espèces sont alors condamnées à une inexorable extinction[/b]. Certaines de ces espèces ne peuvent pas survivre ailleurs que dans leur habitat originel. Les zoos et autres parcs animaliers ne peuvent en aucun cas sauver tous les animaux. Mexique - Elles aident à stabiliser le climat mondial : Les forêts humides participent à la stabilisation du climat mondial en absorbant le dioxyde de carbone de l'atmosphère. Un excès de dioxyde de carbone dans l'atmosphère est considéré comme un facteur prépondérant dans le réchauffement du climat. De ce fait les forêts humides sont essentielles à la préservation du climat mondial et sont un rempart contre le réchauffement de ce dernier. Les forêts humides ont également un impact sur les microclimats locaux en amenant pluies et régulation des températures. - Elles protègent contre les inondations, les sécheresses et l'érosion : Les forêts humides aide à maintenir le cycle de l'eau. En se référant à l'US Geological Survey, "le cycle de l'eau", également connu sous le nom de "cycle hydrologique", décrit le mouvement continu de l'eau sur, au-dessus et au-dessous de la surface de la terre. Le cycle de l'eau USGS. Le rôle des forêts humides dans ce cycle est d'envoyer de l'eau dans l'atmosphère à travers la "transpiration", procédé par lequel elles relâchent l'eau de leurs feuilles durant la photosynthèse. Cette humidité ainsi créée contribue à la formation des nuages de pluie qui ensuite retombent sur les forêts humides. Dans l'Amazonie, 50 à 80% de l'humidité demeure dans le cycle de l'eau de son propre écosystème. Lorsque les forêts sont coupées, l'humidité tend à baisser, moins d'eau se concentre dans l'atmosphère, les pluies diminuent jusqu'à parfois atteindre la sécheresse la plus terrible. Madagascar En outre, les racines des arbres peuplant les forêts humides et la végétation avoisinante aident à retenir la terre. Lorsque les arbres sont coupés, il n'y a plus rien qui retient la terre et le sol s'en va rapidement avec les grosses pluies tropicales. Le procédé de délavage du sol est aussi connu sous le nom d'érosion. Les sols sont alors déversés dans les rivières et cela cause problème pour les poissons et les gens. Les poissons souffrent car l'eau devient trouble et la visibilité réduite alors que les gens peuvent rencontrer des soucis de navigation car les eaux sont moins profondes conséquence des dépôts de terre apportés dans leur lit. De même les paysans perdent ce qu'il leur reste de terres arables pour leurs futures récoltes. - Elles sont une source de médicaments et de nourritures : Un des plus passionnants centres d'intérêt et de recherche dans les forêts tropicales est l'éthno-bothanique qui étudie comment les gens utilisent des plantes locales pour traiter les diverses maladies. Les peuples des forêts ont une incroyable connaissance des vertus médicinales de certaines plantes et ont découvert des remèdes pour des maladies allant de la morsure de serpent aux tumeurs. Actuellement beaucoup de médicaments prescrits dans le monde occidental trouvent leur origine dans le règne végétal et 70% des plantes identifiées comme possédant des vertus anti-cancéreuses par le US National Cancer Institute sont trouvées uniquement dans les forêts tropicales humides. En général les connaissances majeures sur les plantes médicinales sont l'apanage du chaman littéralement "homme-médecin" du village. Le Chaman traite ses patients essentiellement au cours de cérémonies minutieusement élaborées au rythme de rituels bien précis utilisant les plantes récoltées dans la forêt alentours. - Elles préservent les tribus natives : Avant la découverte du Nouveau Monde par Christophe Colomb au 15ème siècle, une population estimée entre 7 et 10 millions d'Amérindiens (terme pour définir les populations indigènes des Amériques) vivaient dans les forêts humides amazoniennes dont la moitié au Brésil. Les grandes cités existaient dans les Andes et l'Amazonie développait déjà des sociétés agricoles. Brésil L'arrivée des Européens marqua la fin des civilisations natives des Amériques Centrale et du Sud. Les Européens amenant avec eux des maladies inconnues qui tuèrent des millions de personnes, on estime que durant les 100 ans ayant suivi l'arrivée des Européens sur le continent, la population amérindienne avait été réduite de 90%. La plupart des survivants vivaient à l'intérieur des forêts, certains repoussés par les Européens et d'autres vivant traditionnellement en petits groupes. Les enfants dans les forêts : Etant donné qu'ils n'ont ni la télé, ni internet ni le moindre jeu vidéo, à part cela les enfants des forêts humides font certainement les mêmes choses que vous. Ils jouent avec leurs amis, aident leur famille dans leur travail quotidien et vont à l'école. Considérant le fait que "les enfants de la forêt humide" vivent plus près de la nature que l'enfant américain "moyen", ils apprennent des choses qui sont utiles pour l'environnement autour d'eux. Dès leur plus jeune âge, ils apprennent à pêcher, chasser et à collecter diverses nourritures et autres matières premières dans la forêt. Plutôt que de se rendre sur un terrain de jeu ou faire des courses au centre commercial "pour le fun", les enfants vivant dans des endroits comme l'Amazonie passent le plus clair de leur temps dehors, jouant dans et avec la forêt, dans les rivières et les torrents. - Elles sont des endroits fascinants à visiter. Honduras - MONGABAY -
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L'épais couvert feuillu de la canopée rend souvent le tapis forestier comme un endroit sombre et humide. Cependant, malgré l'ombre permanente y régnant, le tapis forestier est un lieu très important pour l'écosystème de ces forêts. Le tapis forestier est l'endroit où la décomposition joue un rôle majeur. La décomposition est le procédé dans lequel des décompositeurs comme les champignons ou d'autres micro-organismes détruisent les plantes ou les animaux morts et recyclent ainsi les éléments en nutriments essentiels. Une majorité des grands animaux des forêts humides vivent au niveau du tapis forestier, parmi ceux-ci on trouve les éléphants, les tapirs et le jaguar. Forêt humide MONGABAY -
Pourquoi les forêts humides renferment tant d'espèces de plantes et d'animaux ?
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Dans les forêts humides une majorité de plantes et d'animaux n'est pas trouvée au niveau du sol mais dans l'épais couvert feuillu connu sous le nom de canopée. La canopée pouvant atteindre une hauteur de plus de 35m au-dessus du sol est constituée d'un entrelacement de branches et de feuilles des arbres particuliers aux forêts humides. Les scientifiques estiment que 70 à 90% de la vie des forêts humides se trouvent dans les arbres, faisant de ceux-ci le plus riche habitat pour les plantes et les animaux. Beaucoup d'animaux très connus comme les singes, les grenouilles, les lézards, les oiseaux, les serpents, les paresseux et les petits félins se trouvent dans la canopée. Le milieu de la canopée et un milieu très différent de celui trouvé au niveau du sol. Durant la journée, la canopée est plus sèche et plus chaude que toute autre partie de la forêt et les plantes et les animaux qui y vivent sont particulièrement adaptés à la vie dans les arbres. Par exemple, à cause de l'environnement très feuillu et très dense de la canopée réduisant la visibilité à parfois moins de quelques mètres, de nombreux animaux y vivant ont adapté leur communication à ce milieu, les uns utilisant de puissants cris et d'autres d'harmonieuses mélodies. Les espaces entre les arbres sont parfois importants et les animaux y vivant volent, planent ou sautent afin de se déplacer au sommet des arbres. Les scientifiques ont depuis longtemps essayé d'étudier la canopée mais à cause de la hauteur et de la difficulté d'accès de celle-ci les recherches ont toujours été difficiles jusqu'à récemment. Désormais certains aménagements pallient ces difficultés, ponts de corde, échelles et tours, radeau des cimes aident les scientifiques à découvrir les secrets de la canopée. La canopée est juste un des niveaux verticaux trouvés dans les forêts humides. Jetez un regard au diagramme ci-dessous pour constater l'existence des autres niveaux. (Les arbres émergents, le sous-étage, le tapis forestier) ... Image montrant les différents "étages" d'une forêt - MONGABAY -
Pourquoi les forêts humides renferment tant d'espèces de plantes et d'animaux ?
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Chaque forêt humide est différente mais il existe certains points communs à toutes celles-ci. - Lieu: Les forêts humides se situent dans les Tropiques. - Précipitations: Les forêts humides reçoivent au minimum 2000mm d'eau par an. - Canopée: Les forêts humides ont une canopée qui est une couche de branches et de feuilles formée par arbres étroitement rapprochés. La canopée peut atteindre des hauteurs supérieures à 35m. - Biodiversité: Les forêts humides ont un haut niveau de biodiversité. La biodiversité est le nom donné pour toutes les espèces vivantes communes à un espace donné, les plantes, les animaux et les champignons, le tout formant un écosystème. Les scientifiques pensent que la moitié des plantes et des animaux existant sur la planète vivent dans les forêts humides. - Relations symbiotiques entre espèces: Les espèces vivant dans les forêts humides le font souvent en étroite collaboration. Une relation symbiotique est une relation où deux espèces différentes bénéficient de l'interaction mutuelle de l'une envers l'autre. Par exemple certaines plantes forment des structures appropriées pour l'établissement d'une fourmilière tout en fournissant du sucre pour la nourriture des fourmis. De l'autre côté les fourmis protègent les plantes d'autres espèces d'insectes qui voudraient se nourrir de leurs feuilles. MONGABAY -
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Les forêts humides se trouvent dans les Tropiques, région située entre le Tropique du Capricorne et le Tropique du Cancer. Dans cette région le soleil est très fort et brille à peu près le même temps chaque jour de toute l'année faisant de ce climat un climat chaud en permanence. Nombre de pays possèdent des forêts humides. Les plus grandes étendues se trouvant successivement dans les pays suivants : 1 - Brésil 2 - République Démocratique du Congo 3 - Pérou 4 - Indonésie 5 - Colombie 6 - Papouasie Nouvelle Guinée 7 - Vénézuela 8 - Bolivie 9 - Mexique 10 - Surinam MONGABAY -
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Une majorité des animaux présents dans les forêts humides sont des insectes. Un quart de toutes les espèces animales déjà identifiées et décrites par les scientifiques sont des coléoptères. Environ 500 000 espèces de coléoptères sont déjà connues. Ci-dessous, quelques espèces : Papillon du Pérou Archduke Butterfly - Coléoptères - Papillons - Clear-Winged Butterfly - Libellules - Dung Beetle - Owl Butterfly - Mille-pattes - Mante Religieuse ... MONGABAY . -
Pourquoi les forêts humides renferment tant d'espèces de plantes et d'animaux ?
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Les eaux des forêts tropicales humides, incluant les rivières, les ruisseaux, les lacs et les marécages, sont des zones privilégiées pour une majorité d'espèces de poissons d'eau douce. Le bassin amazonien à lui seul comprend plus de 3000 espèces connues ainsi que de nombreuses espèces encore non identifiées. Discus La plupart des poissons tropicaux présents dans les aquariums sont originaires des forêts tropicales. Les poissons comme les poissons-ange, les tétras néon, les Discus, le poisson-chat mangeur d'algues proviennent tous des forêts humides d'Amérique du Sud alors que les Danios, les Gouramis, les Combattants siamois (ou Betta) et la loche clown sont originaires d'Asie. MONGABAY -
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Les forêts tropicales humides sont connues pour leurs nombreuses espèces de reptiles et d'amphibiens dont vous trouverez une liste très succinte ci-dessous. Blue poison dart frog REPTILES / Lézards : Anole - Caméléons - Crowned Adamid - Gecko diurnes - Iguanes des Fidji - Gecko à oeil vert - Iguanes - Leaf Chameleon - Uroplates - Mangrove Monitor - Water Monitor Lizard ... REPTILES / Serpents : Boa Constrictor - Cave Dwelling Ratsnake - Gmelin's Bronzeback Snake - Green Bush Viper - Green Tree Python - REPTILES / Crocodiles : - African Slender-Snouted - Crocodile - Caiman.... AMPHIBIENS / Grenouilles : Blue Poison Dart Frog - Giant Monkey Frog - Green Poison Dart Frog - Panama Golden Frog - Tomato Frog - White's Tree Frog - Yellow Poison Dart Frog... MONGABAY -
Pourquoi les forêts humides renferment tant d'espèces de plantes et d'animaux ?
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARBRES et FORETS du monde
Les forêts tropicales humides sont le lieu privilégié de nombreuses espèces d'oiseaux. Ci-dessous vous trouverez une liste non exhaustive de quelques espèces. Perroguet gris d'Afrique - Calao d'Asie - Black Capped Lory - Blue And Gold Macaw - Concave-Casqued Calao - Double Wattled Casoar - Fiery-Billed Aracari - Golden-Neck Casoar - Great Blue Turaco - Hyancinth Macaw - Martin-Pêcheur - Cigogne - Motmot - Pigeon de Nicobar - Perroquet - Peacock - Loriquet Arc-en-Ciel - Loriquet rouge - Calao Rhinocéros Ibis sacré - Scarlet Macaw - Toucan de Swainson - Toucan - Western Crowned Pigeon - Calao couronné - Cockatoo à crête jaune. MONGABAY . -
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(MONGABAY) - Les forêts tropicales humides sont le repaire de nombreuses espèces de mammifères. Ci-dessous vous trouverez, ci-dessous, une liste de seulement quelques-unes. Woolly monkey in the Amazon PRIMATES : Bolivian Gray Titi - Dusky Titi Monkey - Ebony Langur - Golden Lion Tamarin - Gorilles - Lémuriens - Macaque à longue queue - Macaque - Orang outan - Proboscis Monkey - Squirrel Monkey - Wied's Tufted-Eared Marmoset - Woolly Monkey FELINS : Jaguar - Ocelot AUTRES : Buffle de forêt - Agouti - Babirossa - Chauve souris - Cochon barbu - Capybara - Coatimundi - Eléphant - Tamanoir Géant - Loutre Géante - Tapir Malais - Okapi Paresseux - Rhinocéros de Sumatra - Tapir - Sanglier ... -
Les forêts humides sont le fondement de la plus grande diversité d'organismes vivants de la planète. Nonobstant le fait qu'elles ne couvrent que 2% de la superficie de la Terre, les forêts humides hébergent plus de 50% des plantes et animaux connus sur la planète. Caméléon Quelques exemples pour démontrer cette extraordinaire richesse : - Les forêts humides recèlent 170.000 des 250.000 espèces de plantes connues dans le monde. - Les Etats-Unis ont 81 espèces d'amphibiens alors que Madagascar (plus petit que l'état du Texas) dispose de plus 300 espèces différentes. - L'Europe a 321 espèces de papillons alors qu'un seul parc dans les forêts humides du Pérou (Manu National Park) dispose de 1300 espèces. Les forêts humides ont une abondance de plantes et d'animaux pour les raisons suivantes : - Le climat: Parce que les forêts humides sont situées dans les Tropiques, elles reçoivent une quantité conséquente de soleil. Cette lumière est convertie en énergie par les plantes via la photosynthèse. Si il y a beaucoup de soleil, il y aura donc beaucoup d'énergie dans les forêts humides. Cette énergie est emmagasinée par la végétation, absorbée elle-même par les animaux. La quantité de nourriture étant conséquente, de nombreuses espèces de plantes et d'animaux peuvent s'y développer. - La canopée: La structure de la canopée dans les forêts humides permet la diversification des endroits pour que s'y développent les végétaux et y vivent les animaux. La canopée offre de nombreuses sources de nourriture, des abris, des refuges, des places cachées et permet également l'existence d'un monde basé sur l'interaction entre diverses espèces. Par exemple, certaines plantes de la canopée, les broméliacées, qui conservent l'eau dans leurs feuilles. Les animaux comme les grenouilles utilisent ces réserves d'eau pour chasser et déposer leurs oeufs. MONGABAY août 2013
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Près d'une centaine d'éléphants massacrés en une nuit au Tchad
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actus / Infos Les Eléphants
ATTENTION : les images jointes à cet article peuvent être choquantes pour les personnes sensibles et les jeunes lecteurs. Pour ce motif, elles sont mises sous spoiler. Je conseille fortement aux personnes sensibles à ne pas cliquer dessus !!! Au cours de ce qui est le pire massacre d’éléphants en Afrique cette année, des braconniers ont récemment tué 89 éléphants au Tchad. Stéphanie Verginault, Présidente de SOS Eléphants au Tchad, a déclaré que les éléphants ont été massacrés sur une période de deux jours en fin de semaine près de Tikem, à la frontière sud ouest entre le Tchad et le Cameroun. Au moins 30 des éléphantes étaient pleines. Des images d’un programme télévisé d’information montrent ce qui a l’air d’être une éléphante encore reliée à son cordon ombilical à terre. En-dehors de cela 12 petits ont aussi été massacrés. Spoiler: Une scène d'horreur : les corps de 89 éléphants ont été trouvés au Tchad après un massacre par des braconniers. Photos de SOS Eléphants au Tchad. Mme Vergniault a été informée du massacre par son équipe base au Tchad ainsi que par des fonctionnaires gouvernementaux. Les braconniers, que l’on soupçonne soudanais ou tchadiens, étaient lourdement armés et se déplaçaient à cheval. Mme Vergniault dit que jusqu’à 50 braconniers étaient impliqués dans le massacre. Un grand nombre de braconniers ont été repérés au Tchad en janvier ; Le ministre de l’Environnement du Tchad, selon certaines sources, a été informé de leur présence à ce moment-là. Mme Vergniault déclare que les braconniers se dirigent à présent vers une zone plus proche de la frontière avec le Cameroun où, dit-elle, plus de 800 éléphants sont toujours sans protection... Céline Sissler-Bienvenu, Directrice France et Afrique francophone pour le Fonds international pour la protection des animaux (International Fund for Animal Welfare, IFAW) dit que les communautés locales ont déjà demandé de l’aide aux autorités tchadiennes pour résoudre le conflit local portant sur les éléphants. Cependant, aucune aide n’a été apportée “ce qui explique peut-être pourquoi le massacre d’éléphants n’a pas été signalé pendant plusieurs jours. L’abattage des éléphants par les braconniers a pu être vu comme une sorte de soulagement pour les fermiers locaux qui n’arrivent pas à protéger leurs cultures et leurs moyens de subsistance qui sont régulièrement abimés par les troupeaux d’éléphants qui cherchent simplement de la nourriture.» Mme Sissler-Bienvenu dit que la zone où les éléphants ont été tués – comme beaucoup de zones où les éléphants vagabondent au Tchad – n’était pas protégée. Spoiler: Une femelle morte avec son petit encore attaché à son cordon ombilical. La Présidente de SOS Eléphants Tchad, Stéphanie Vergniault, a déclaré à mongabay.com que le petit était sans doute né pendant la fusillade uniquement pour périr. Nicole Mollo, Directrice des Opérations des Parcs Africains basée aux Etats-Unis, une ONG qui réhabilite et renforce des parcs nationaux en difficulté, dit que le massacre près de Tikem et, malheureusement «très typique de la tendance que nous observons et que nous continuerons d’observer jusqu’à ce que tous les éléphants d’Afrique aient disparu – à moins que nos méthodes de protection ne changent. [En ce qui concerne les pratiques de conservation actuelles], le statu-quo ne fonctionne pas.» Spoiler: Capture d'écran vidéo d'un journal d'information tchadien On ne sait pas clairement où se trouvent les braconniers en ce moment. Aucune arrestation n’a été signalée. Les autorités tchadiennes ont dénoncé le massacre, qui fait suite à un récent massacre d’éléphants au Cameroun, tuant 28 éléphants. L’ivoire des éléphants sera probablement exporté illégalement en Thaïlande ou en Chine, où il est utilisé pour faire des bijoux, des figurines, et des souvenirs. Spoiler: Capture d'écran vidéo d'un journal d'information tchadien La Chine est l’un des huit pays actuellement placé sur une liste de surveillance par la CITES (Convention Internationale sur le Commerce d’Espèces en Voie d’Extinction), qui vient de terminer son sommet global. La CITESa demandé à ces pays – dont la Thaïlande, le Vietnam, les Philippines, la Malaisie, le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda – de soumettre des plans détaillant comment ils allaient arrêter l’actuel trafic d’ivoire. Des progrès doivent être faits d’ici 2014. Spoiler: Capture d'écran vidéo d'un journal d'information tchadien[ D’autres pays, cependant, comme le Cameroun, la République Démocratique du Congo (RDC) et le Tchad, n’ont pas été épinglés par la CITES alors que c’est là que se produisent un grand nombre de braconnages en Afrique. Un certain nombre d’associations de conservation ont trouvé la démarche de CITES complètement inadéquate. Rosalind Reeve de la David Shepherd Wildlife Foundation dit que "son échec à combattre le moteur fondamental des abattages devient une grave négligence internationale". Mongabay 24/7/2013 -
Lorsqu'on regarde la dernière vidéo de Paul Rosolie, explorateur de l'Amazonie, on se sent transporté dans un monde secret de jaguars à l'affût, d'imposants tapirs et de tatous géants parcourant la jungle en pleine journée. C'est l'Amazonie telle qu'on imagine lorsqu'on est enfant : encore pleine de créatures sauvages. En seulement quatre semaines, sur une collpa (dépôt d'argile où les mammifères et les oiseaux se rassemblent) située près du cours inférieur de la rivière Las Piedras, Rosolie et son équipe ont pu filmer 30 espèces amazoniennes, dont sept menacées. Mais l'endroit filmé est lui-même menacé : le cours inférieur de Las Piedras est envahi par les exploitants forestiers, miniers et agricoles depuis l'achèvement de la route transamazonienne. «Lorsqu'ils pensent à la forêt équatoriale, la plupart des gens imaginent des animaux partout, mais en réalité, même dans une forêt en bonne santé, on peut marcher toute la journée sans jamais rien apercevoir» a expliqué Rosolie à Mongabay.com dans une récente interview. «Mais les pièges photographiques offrent une vue différente. Les vidéos nous permettent non seulement de mieux comprendre quelles espèces visitent la collpa et quand elles s'y rendent, mais aussi d'observer les comportements naturels : le tapir et le cerf visitant l'endroit avec leurs petits, les oiseaux et les cerfs partageant la collpa, ou l'ocelot traquant un agouti.» Mais d'après Rosolie, le nombre d'espèces filmées dans cette collpa était surprenant, même pour lui. «Nous n'avions encore jamais vu une telle abondance et une telle diversité dans un seul et même endroit de la forêt, sur une période aussi courte.» En éditant ses prises et en y ajoutant de la narration, Rosolie a ensuite transformé plus de 2000 vidéos en un court-métrage racontant l'histoire de cet endroit où la vie est encore abondante. Les vidéos de la faune obtenues à l'aide de pièges photographiques sont souvent présentées avec très peu de contexte, et Rosolie pense que c'est une «opportunité manquée» de toucher un plus large public. «Pour les gens qui ne connaîtraient pas très bien les animaux d'un écosystème donné, ou qui n'auraient pas conscience des problèmes auxquels ces animaux sont confrontés ou de ce qui les rend uniques, il faut donner du contexte et présenter un peu les choses, pour leur permettre de participer aussi», explique-t-il. Mais cet endroit sauvage est menacé. Bien que le cours supérieur de Las Piedras soit protégé, le cours inférieur reste négligé, et la très controversée route transamazonienne a entrainé «une augmentation massive de l'exploitation forestière, de la chasse, de l'extraction d'or et du trafic de drogue», selon Rosolie. «Le mois dernier, un jaguar a été abattu à l'aide d'une arme à feu, un autre a été percuté par une voiture, et un membre de mon équipe a vu des bûcherons tuer un ara. C'est déplorable. Les gens ne réalisent pas à quel point la faune est sensible», explique Rosolie, ajoutant que «pour la faune de Las Piedras, celle qui apparaît dans les vidéos, la situation est urgente.» Rosolie pense que s'il était protégé, le cours inférieur de Las Piedras serait «la dernière pièce du puzzle» dans ce qui deviendrait sans doute le plus grand réseau de zones protégées du monde, reliant les parcs nationaux de Manu et d'Alto Purus au parc national de Bahuaja-Sonene et à celui de Madidi en Bolivie. «Ces parcs renferment la plus grande biodiversité de la Terre (avec notamment des nombres record d'espèces d'oiseau, de papillon et de libellule) », explique Rosolie, qui a également filmé l'un des mammifères les moins connus de l'Amazonie, le chien aux oreilles courtes (voir la vidéo ci-dessous). Mais obtenir la protection de la zone nécessitera une alliance de grande ampleur, incluant le gouvernement péruvien, les habitants et les ONG. «Pour l'instant, nous avons besoin de soutien public, et pour cela, il faut que les gens puissent en savoir plus sur cette rivière, et puissent soutenir le processus de protection », explique Rosolie, qui écrit actuellement un livre sur la région (et dont la sortie est prévue l'année prochaine). «Ces vidéos provenant de pièges photographiques ne sont qu'un petit élément de plus dans la première étape du processus visant à accroître la visibilité de Las Piedras, et à garantir la survie de cette rivière.» Carte indiquant la rivière Las Piedras et les zones protégées adjacentes. Préserver cette rivière permettrait de relier plusieurs parcs naturels dont les niveaux de biodiversité comptent parmi les plus élevés au monde. Rosolie considère que ses efforts en Amazonie jouent un rôle important pour veiller à ce que la nature sauvage — et des animaux comme les jaguars, les tamanoirs et les tapirs — soient préservés dans un monde où l'empreinte humaine semble s'étendre constamment. «Notre génération a la chance de pouvoir réaliser une première historique : effectuer une conservation préventive — s'assurer que les endroits vierges le restent — et aider les zones habitées par des populations humaines à rester viables pour le maintien des écosystèmes», explique Rosolie. « Dans cinquante ou cent ans, cette opportunité aura disparu depuis longtemps. » Ceux qui souhaitent en savoir plus sur la rivière Las Piedras ou qui aimeraient soutenir les efforts de conservation dans la région peuvent contacter Paul Rosolie à adventure@tamanduajungle.com. Adventure@tamanduajungle.com MONGABAY 26/3/2013
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Selon une étude réalisée à grande échelle parue dans Proceedings of the National Academy of Sciences (« Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences » – PNAS), la biodiversité européenne d'aujourd'hui est largement liée aux conditions environnementales des décennies passées. En observant les différentes conditions socio-économiques du siècle dernier, des scientifiques ont découvert que les espèces européennes d'aujourd'hui avaient un lien plus étroit avec les impacts environnementaux sur le continent des années 1900 à 1950, plutôt qu’avec les impacts constatés plus récemment. Ces découvertes impliquent que l'on pourrait sous-estimer le déclin total de la biodiversité mondiale, tandis que les générations futures hériteront d'un monde naturel façonné par notre époque. «L'impact progressif de la dégradation de l’environnement sur la perte de biodiversité mondiale est en relation étroite avec les indicateurs socio-économiques clés tels que la taille de la population, l'aménagement du territoire et le produit intérieur brut (PIB). Cependant, les populations d'espèces ne répondent pas forcément tout de suite à la dégradation de l'environnement, mais parfois avec un décalage,» établissent les scientifiques. Cette théorie est connue sous le nom de «dette d'extinction» selon laquelle il faudrait aux espèces plusieurs générations pour démontrer l'impact complet de la perte d'habitat et autres menaces. Une libellule photo Mongabay Pour tester cette théorie, treize chercheurs ont observé une grande variété d'espèces menacées (mammifères, reptiles, poissons, plantes, libellules et sauterelles) à travers 22 pays européens. A l'heure actuelle, environ 20 à 40% de ces espèces sont dites menacées selon la liste rouge de l'UICN. Les chercheurs ont toutefois découvert que certaines de ces espèces (par exemple, les plantes, les libellules et les sauterelles) sont plus proches des conditions européennes d'il y a plus d'un siècle, soit vers 1900. Les années 1900 et 1950 reflètent davantage l'état des mammifères et les reptiles, tandis que les poissons ont une plus grande corrélation avec les conditions contemporaines. Ainsi, l'étude prouve une dette d'extinction datant de plusieurs dizaines d'années pour les mammifères et les reptiles, et de plus de cent ans pour les plantes et les insectes. Quant aux poissons, les chercheurs ne sont pas sûrs des raisons de ces différences. «Nous ne savons pas pourquoi les poissons ont un comportement différent, mais il se pourrait que les impacts anthropiques des écosystèmes d'eau douce, tels que la pollution de l'eau, la canalisation, la construction de barrages et les prélèvements, aient un effet plus immédiat, car ils ne réduisent pas seulement la qualité et la quantité des habitats, mais modifie de façon directe et uniforme le milieu dans lequel les espèces vivent,» expliquent les scientifiques. Les chercheurs notent également que les espèces font dorénavant face à de nouvelles menaces qui n'étaient pas vraiment présentes au début du XXe siècle, notamment un réchauffement planétaire rapide et une augmentation des espèces envahissantes. Crique au parc national du Triglav en Slovénie. Photo de : Rhett A. Butler. «Nos résultats... suggèrent que les engagements actuels pour arrêter la perte de biodiversité dans la région sont encore plus inappropriés que ce que l'on reconnaît actuellement,» mettent en garde les chercheurs, notant également que la liste rouge de l'UICN pourrait être «trop optimiste.» Avec ces découvertes, les scientifiques affirment qu’il faudra des efforts de conservation considérablement plus intenses pour éviter une extinction massive. Pendant des décennies, les scientifiques n’ont cessé de souligner les risques d'une extinction massive mondiale à venir ou en cours sur la planète. A l'heure actuelle, 21% des mammifères, 13% des oiseaux, 22% des reptiles, et 30% des amphibiens du monde sont menacés selon la liste rouge de l'UICN. MONGABAY 30/6/2013
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Une clôture électrifiée pour protéger les récoltes de la faune au mont Kenya
Admin-lane a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans ARTICLES de presse
Pour la survie des populations décroissantes de lions en Afrique, des projets de clôture à grande échelle pourraient s'avérer nécessaires selon une nouvelle étude publiée dans Ecology Letters. Selon de récentes estimations, on ne compterait plus en effet que 35 à 15 000 lions, une chute de population très importante puisqu'en 1960, celle-ci était estimée aux alentours de 100.000. La situation critique des lions a conduit les chercheurs à formuler une proposition qui pourrait bien susciter la controverse à savoir, confiner les grands prédateurs dans un périmètre clôturé. Des lions rassemblés devant une clôture dans la Réserve de Tswalu Kalahari en Afrique du Sud. Photo de Luke Hunter. «Ces résultats mettent en exergue l'actuelle gravité de la crise en matière de protection des lions ainsi que les choix limités dont nous disposons pour assurer un avenir aux espèces,» a déclaré Luke Hunter, co-auteur de l'étude et responsable du programme pour les lions à Panthera. "Personne ne veut se résoudre à clôturer davantage les merveilleuses aires sauvages d'Afrique mais à moins d'une implication immédiate et plus importante pour protéger les lions, il se pourrait que nous n'ayons guère d'autre choix." "Alors que la perte d'habitat et le déclin des proies ont fortement impacté les populations de lions, le conflit entre hommes et lions dans une situation de populations humaines en constant accroissement et de populations de lions en diminution n'a fait qu'exacerber une situation déjà difficile. Toujours plus de lions sont tués par des lances, du poison ou des fusils car ceux-ci sont considérés comme des fléaux et des prédateurs pour le bétail local. Les lions, par ailleurs, peuvent s'e révéler extrêmement dangereux pour les hommes se trouvant à proximité. Les attaques fréquentes témoignent du fait que le manque de proies et l'intrusion humaine accroissent les probabilités d'attaques des lions. Un lion en Tanzanie. Photo de Rhett A. Butler. «En Afrique du Sud, les lions sont considérés si dangereux qu'on ne peut les réintroduire qu'après que les autorités de gestion aient érigé des clôtures de protection. Ce sont elles, d'ailleurs, qui donnent leur accord pour capturer de nouveau les lions en fuite ou pour les tuer,» écrivent les scientifiques, lesquels soulignent que cette pratique controversée de clôtures pour les lions, a «empêché de très probables conflits entre ces derniers et les hommes en Afrique du Sud bien que cette stratégie aille à l'encontre d'une éthique séculaire de conservation des aires protégées sans clôture aucune." Clôturer les parcs soulève un certain nombre de problèmes au nombre desquels le coût initial élevé, l'incapacité des animaux à se déplacer de manière naturelle ou à migrer, les plaintes liées à des questions d'esthétique. Toutefois, l'étude a constaté que si l'on ne confinait pas les lions dans un périmètre clôturé (et si l'on ne tenait pas les hommes à l'écart), près de la moitié des populations actuelles pourrait tout simplement disparaître dans les 20 à 40 prochaines années. De plus, maintenir les populations confinées dans un périmètre clôturé revient en fait moins cher. L'étude a estimé que clôturer une réserve coûtait environ 500 dollars au km² tandis que les réserves sans clôtures requièraient des mesures de protection avoisinant les 2.000 dollars. Une femelle adulte et deux jeunes mâles dans le Masai Mara au Kenya. Photo de Benh Lieu Song. «Les populations de lions se trouvant dans les réserves clôturées sont significativement plus proches de leur capacité limite estimée que les populations non clôturées,» écrivent les chercheurs. En comparant les réserves clôturées avec celles ne l'étant pas, les scientifiques ont aussi constaté que les réserves clôturées permettaient de conserver à long terme les populations de lions proches de leur capacité limite. Ces lions se révèlent aussi «moins sensibles» à la proximité d'importantes concentrations de population humaine et ce, «probablement parce que les clôtures réduisent le braconnage, minimisent la perte d'habitat, restreignent le pâturage illégal et empêchent les conflits directs,» écrivent les chercheurs. "Il est clair que les clôtures fonctionnent et que le maintien des populations non clôturées coûtent extrêmement cher," a déclaré l'auteur principal de l'étude, Craig Packer, de l'Université du Minnesota. Les auteurs notent qu'il pourrait même être temps de commencer à clôturer les villages et les villes situés au sein des aires sauvages ou dans leur proche environnement, en un mot, à protéger les populations des prédateurs. "Dans certains cas, un enclavement pourrait même s'avérer nécessaire dans les zones occupées par les hommes au sein d'écosystèmes plus largement dominés par la Nature (à titre d'exemple, 30.000 personnes vivent dans 40 villages au sein de la Réserve nationale de Niassa au Mozambique) comme ceci a été préconisé dans les zones d'élevage de bétail aux alentours du Parc national de Yellowstone dans le but de réduire les conflits entre les loups et les propriétaires de ranchs." Néanmoins, si le parc poursuit son actuelle gestion, les scientifiques indiquent qu'il faudra bien plus de fonds pour empêcher les populations de lions de décliner davantage. MONGABAY 30/5/2013 -
Les biologistes ont découvert deux nouvelles espèces de salamandre dans le parc national naturel de Tamá en Colombie. Bien que cette découverte doive être source de célébration, la nouvelle a été atténuée par le fait que les deux espèces soient déjà infectées par la maladie fongique mortelle, connue sous le nom de Batrachochytrium dendrobatidis (Bd), qui a anéanti des espèces d’amphibiens à travers le monde. Les nouvelles salamandres appartiennent toutes deux au genre des Bolitoglossa, qui sont des salamandres aux pattes palmées trouvées dans les Amériques tropicales. "La découverte d'une nouvelle espèce est quelque chose que beaucoup d'entre nous, qui travaillons avec des espèces animales ou végétales, désirent silencieusement," avoue à mongabay.com l'auteur principal Aldemar Acevedo à l'université de Pampelune en Colombie. «La découverte la plus importante de notre étude a eu lieu en 2010, lorsque nous avons trouvé deux espèces de salamandres [...] car les espèces de ce groupe n’étaient pas signalées dans cette région." Salamandre bolitoglossa tamaense. Crédit photo: les auteurs cités dans le texte. Découverte sur le flanc est de la cordillère des Andes, Acevedo et son équipe ont nommé l'une des nouvelles espèces la salamandre Tama (Bolitoglossa tamaense) d’après le nom du parc national naturel de Tamá, et l'autre salamandre Leandra (Bolitoglossa leandrae) inspiré du nom d’une fille de la région, Leandra Mojica. "Leandra a grandi fascinée par le monde des amphibiens," Acevedo a déclaré dans un communiqué de presse. "Elle souhaitait ardemment en savoir plus sur notre travail et elle est devenue une excellente porte-parole pour la conservation de la nature au sein de la communauté." Les salamandres sont minuscules : - la salamandre Tama peut atteindre une longueur de 5 centimètres (2 pouces) - alors que la salamandre de Leandra fait la moitié de cette taille : 2,5 cm (1 po), soit environ la taille d'un quart américain (pièce de 25cts de dollars). Les deux espèces semblent également être rares. La salamandre Tama a été trouvée dans deux localités, alors que la salamandre de Leandra a été trouvée dans une seule. Plus inquiétant, les scientifiques ont découvert que les spécimens des deux espèces sont infectés par le Bd. Le champignon conduit à la chytridiomycose, une maladie qui provoque une insuffisance cardiaque chez les amphibiens en empêchant l'écoulement de sodium et d'autres électrolytes sur leur peau. La maladie est tenue responsable d’un certain nombre d'extinctions d’espèces au cours des dernières décennies. B. leandrae Crédit photo: les auteurs cités dans le texte. «C'est la première fois que Bd est signalé dans cette région de Colombie, nous sommes inquiets car un grand nombre de spécimens de Bolitoglossa sont contaminés, ainsi que 24 des 34 autres espèces d'amphibiens sont infectés,» dit Acevedo. «Nous devons mettre en place un suivi plus approfondi pour évaluer la véritable menace dans cette région." La disparition de son habitat est une autre menace pour la salamandre, d’après les auteurs qui écrivent que «tous les spécimens de Bolitoglossa tamaense et Bolitoglossa leandrae ont été trouvés dans de petites parcelles de forêt secondaire entourées par de vastes pâturages utilisés pour l'élevage et l'agriculture, deux activités à l’origine d’une déforestation de plus en plus prononcée des forêts restantes». En dépit de la déforestation et de la maladie, Acevedo a dit qu'il pourrait y avoir d'autres nouvelles espèces dans la région, attendant d’être découvertes. "Le parc Tama dispose d'une grande diversité cachée d'espèces d'amphibiens, notre projet a signalé plusieurs espèces qui n'étaient pas connues dans cette région auparavant, deux nouvelles espèces et plusieurs autres non décrites», dit-il. Actuellement, la région accueille plusieurs programmes sociaux et éducatifs travaillant avec la population locale sur des questions de conservation. Acevedo déclare que la prochaine étape sera de «développer un plan de gestion pour les habitats menacés" afin de réaliser à long terme des projets de restauration des forêts. MONGABAY 30/5/2013
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Des scientifiques découvrent des niveaux élevés de mercure chez les habitants d’Amazonie, l’exploitation d’or est en cause La région Madre de Dios au Pérou est reconnue pour ses forêts tropicales luxuriantes, ses rivières méandreuses et sa biodiversité riche. Mais la région est aussi connue pour l’extraction artisanale de l’or, qui utilise une neurotoxine nocive. Le mercure est brulé pour extraire l’or pur du métal et du minerai, produisant de dangereuses vapeurs rejetées dans l’air, qui se déposent finalement dans les rivières avoisinantes. «Le mercure sous toutes ses formes est une neurotoxine puissante qui affecte le cerveau, le système nerveux central et les organes principaux» a indiqué Luis Fernandez, un écologiste et associé de recherche au département d’Ecologie Mondiale de l’Institution Carnegie. «A des niveaux d’exposition très élevés, il a été rapporté que le mercure provoquait la paralysie, la démence, le coma et la mort.» Luis Fernandez prenant un échantillon d’eau. Photo de Luis Fernandez. Cependant, le mercure ne déclenche généralement pas d’effets néfastes immédiats pour la santé a poursuivi M. Fernandez. En revanche, il provoque des dommages lents, insidieux qui conduisent finalement à la réduction de la durée de vie ou à une qualité de vie diminuée. Le mercure est particulièrement toxique pour les femmes en âge d’enfanter, c'est-à-dire âgées de 16 à 49 ans. La toxine peut être transférée au fœtus en développement à travers la barrière placentaire et entraîner des dommages neurologiques sévères et même permanents à l’enfant à naître. Même s’il est considéré comme un contaminant majeur pour la santé et l’environnement, les dangers du mercure font encore débat dans la plupart des régions minières de l’Amazonie. Collecte d’échantillons de cheveux pour les tests de mesure du mercure. Photo de Luis Fernandez. «A cause de la nature lente des dommages causés par le mercure, combinée avec les symptômes imprécis d’une exposition précoce, la contamination au mercure est généralement négligée, ou dans de nombreux cas, niée activement en tant que menace réelle pour la santé» affirme M. Fernandez. Mais le mercure est une menace réelle pour la santé, particulièrement à Puerto Maldonado, la capitale de la région de Madre de Dios. En 2009, M. Fernandez et une équipe de scientifiques ont découvert que de nombreuses espèces de poissons vendues sur les marchés de la région Madre de Dios contenaient des niveaux élevés de mercure. L’étude, menée par le département d’Ecologie mondiale de l’Institution Carnegie pour la science, a incité l’organisation à établir le projet Carnegie sur le mercure dans l’écosystème de l’Amazonie (CAMEP) en 2012. Dirigé par M. Fernandez, le CAMEP est constitué de huit universités et ONG péruviennes, ainsi que de scientifiques de Carnegie. Cette organisation a donné suite au rapport 2009 avec deux nouvelles études en 2013. Les recherches ont révélé des concentrations de mercure élevées, non seulement dans la plupart des prises de poissons sauvages vendues sur les marchés de Puerto Maldonado, mais aussi chez les résidents. Marché local de poissons au Pérou. Photo de Luis Fernandez. [...]Les chercheurs ont trouvé que 9 des 15 espèces de poissons les plus consommées vendues à Puerto Maldonado contenaient des quantités de mercure moyennes supérieures à la limite de référence internationale de 0,3 particule par million (ppm). De plus, le niveau moyen de mercure a augmenté pour 10 des 11 espèces de poissons entre 2009 et 2012, ce qui indique que les écosystèmes aquatiques sont fréquement dégradés par le mercure, probablement en raison de l’activité artisanale d’extraction d’or. «Initialement confinée aux zones bordant le bras principal de la rivière de Madre de Dios, l’extraction a été étendue à des douzaines d’affluents, rivières, torrents et lacs intacts et inexploités auparavant dans l’ensemble du département de Madre de Dios» explique M. Fernandez. La contamination au mercure ne se restreint pas à la faune. De nombreuses communautés natives et populations rurales isolées comptent sur les prises de poissons sauvages pour les protéines. D’après l’enquête, 92% des participants ont indiqué qu’ils consommaient des poissons pêchés dans les rivières et lacs locaux de façon régulière. 64% des adultes consomment au moins une espèce de poisson contenant un niveau élevé de mercure chaque semaine. Les tests capillaires ont montré que 78% des adultes avaient des concentrations capillaires de mercure plus élevées que les limites de référence internationale pour le mercure contenu dans les cheveux humains. Les concentrations moyennes en mercure chez les adultes étaient de 2,7 ppm – soit presque trois fois la valeur de référence de 1 ppm. Les niveaux de mercure contenus dans les cheveux humains étaient compris entre 0,02 ppm et la valeur alarmante de 27,4 ppm. Les femmes en âge de procréer, le groupe le plus vulnérable, révèlent les niveaux de mercure les plus élevés, avec une moyenne de 3,0 ppm. Les échantillons du projet Carnegie sur le mercure dans l’écosystème de l’Amazonie (CAMEP). Photo de Luis Fernandez. En plus de la consommation de poisson contaminé, 25% des adultes ont déclaré travailler directement dans l’exploitation d’or. Les scientifiques pensent que les habitants sont exposés à la toxine issue de l’extraction d’or et à l’inhalation de mercure rejeté dans l’air, présent dans les magasins d’achat d’or, situés au centre de la ville. Le mercure est un élément naturellement présent dans la croûte terrestre. Même si du mercure est rejeté dans l’environnement en raison de l’altération des roches et de l’activité volcanique, la cause principale de rejet du mercure est l’activité humaine issue des centrales à charbon, des procédés industriels et de l’extraction d’or. Quand les vapeurs s’échappent et se déposent au fonds des lacs et rivières, le mercure élémentaire est transformé en méthylmercure par des bactéries. Les petits poissons consomment des plantes et algues contaminées qui absorbent le méthylmercure, et les petits poissons contaminés sont à leur tour mangés par de plus gros poissons et ainsi de suite. Les poissons situés plus haut présentent des concentrations de mercure cent à mille fois plus élevées que les poissons du bas de la chaîne alimentaire, indique M. Fernandez. «Ce processus est tellement efficace dans de nombreuses rivières tropicales qu’un poisson du haut de la chaîne alimentaire peut avoir un niveau de mercure des millions de fois plus élevé que la concentration de mercure présente dans les eaux de rivières dans lesquelles il nage.» Les humains capturent et mangent les poissons contaminés, la principale source d’exposition des humains, et absorbent 98% du mercure contenu dans le poisson consommé. Chez les humains, la toxine peut migrer à travers des cellules normalement stoppées par une barrière protectrice, mais l’impact sanitaire du mercure sur les poissons et la faune n’est pas bien documenté. Un site d’extraction dans la zone minière de Guacamayo. Photo de Luis Fernandez. Les espèces de poissons avec des niveaux élevés de mercure peuvent avoir une capacité de survie plus réduite, un taux d’éclosion plus faible et être plus vulnérables aux concurrents envahissants, a ajouté M Fernandez. La contamination peut également changer la structure de la communauté. Des études ont révélé une hausse de la mortalité des oiseaux contaminés par le mercure à de très faibles concentrations. [...]«Les émissions anthropiques de mercure à Madre de Dios peuvent être réduites en diminuant ou éliminant le mercure utilisé dans l’extraction artisanale d’or» a dit M. Fernandez. «Néanmoins, les technologies viables sans mercure ne sont pas souvent utilisées ou actuellement pas abordables». Même avec les technologies sans mercure, M. Fernandez a affirmé que l’extraction artisanale d’or incontrôlée peut provoquer des dommages environnementaux massifs issus de la déforestation, de la dégradation du sol, des ruissellements en hausse et de la contamination par les déchets. MONGABAY 3/8/2013
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Les nouvelles estimations des spécialistes ont de quoi inquiéter : il reste aujourd'hui moins de cent rhinocéros de Sumatra à l'état sauvage dans le monde. La dernière étude, menée en 2008, avait chiffré la population de ces rhinocéros à environ 250 individus – une estimation optimiste qui a été revue à la baisse de 60 %. Les défenseurs de l'environnement ont réagi au moyen d'un accord important conclu entre les gouvernements indonésien et malaisien lors d'un sommet récent organisé par l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le rhinocéros de Sumatra (Dicerorhinus sumatrensis) vit en petites populations sur l'île de Sumatra en Indonésie et à Bornéo en Malaisie. Un individu qui appartient probablement à un troupeau vient également d'être repéré sur la partie indonésienne de Bornéo. Le rhinocéros de Sumatra est le plus petit et le plus poilu de l'espèce. [b]Parce qu'il existe depuis environ 20 millions d'années, on pense qu'il s'agit peut-être d'un cousin du rhinocéros laineux, aujourd'hui éteint. Rhinocéros de Sumatra dans la province malaisienne de Sabah, sur l'île de Bornéo. Crédits photo : Jeremy Hance. «Il est impératif de prendre des mesures concrètes pour endiguer cette vague d'extinction», a déclaré Widodo Ramono, directeur général de Yayasan Badak Indonesia (organisation indonésienne pour la protection des rhinocéros). «C'est peut-être notre dernière chance de sauver l'espèce. En unissant nos efforts aux niveaux international et régional, en nous accordant sur une vision commune et sur les objectifs à atteindre, nous avons démontré qu'il subsiste une lueur d'espoir.» A l'occasion du sommet d'une semaine qui s'est déroulé début avril au zoo de Singapour, plus de 130 scientifiques, représentants de gouvernements et délégués d'ONG se sont réunis afin de s'accorder sur les moyens à mettre en œuvre pour protéger le rhinocéros de Sumatra. Si l'événement revêt autant d'importance, c'est également parce qu'il a rassemblé des experts indonésiens comme malaisiens qui ont examiné les rapports sur les espèces classées «en danger critique d'extinction» par l'UICN afin d'établir un plan d'action d'urgence sur deux ans. Selon un communiqué de presse, les participants au sommet sont revenus sur les actions qui, par le passé, ont permis le sauvetage in extremis d'espèces presque éteintes comme le rhinocéros blanc, le condor de Californie ou le putois à pieds noirs. Pour Mark Stanley Price, président du Sous-comité de planification pour la conservation des espèces (Commission de la sauvegarde des espèces, UICN) "d'immenses progrès ont été faits pour déterminer les ressources nécessaires à l'amélioration des études menées sur les rhinocéros, de leur sécurité et de leur surveillance. Nous avons également exploré les possibilités qu'offrent les nouvelles technologies ainsi que l'application du management intégré aux animaux sauvages en captivité". Pour autant, les dernières nouvelles concernant l'espèce ne sont pas toutes mauvaises. En effet, l'année 2012 a vu naître le premier rhinocéros de Sumatra dans un sanctuaire semi-sauvage en Indonésie. Ce n'est que la quatrième fois en un siècle qu'un rhinocéros de Sumatra naît en captivité. Un sanctuaire du même type, fait de vastes enclos au cœur d'une forêt naturelle, a également été créé dans la province malaisienne de Sabah sur l'île de Bornéo. Ces deux refuges, qui s'apparentent de plus en plus à des « assurances » contre l'extinction, abritent actuellement huit rhinocéros au total. MONGABAY 5/8/2013
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Moscou (awp/afp) - Le producteur d'hydrocarbures anglo-néerlandais Shell prévoit un doublement de la demande mondiale de gaz naturel liquéfié (GNL) au cours des dix prochaines années, a indiqué son patron dans un entretien publié lundi. "Au cours des 20 dernières années, la demande mondiale de GNL a doublé. Et nous pensons qu'au cours des dix prochaines années elle doublera encore", a déclaré Peter Voser au quotidien Kommersant. "Nous estimons que d'ici à 2020 la demande mondiale de GNL représentera 500 millions de tonnes", a-t-il précisé. Le patron du géant pétrolier a estimé que la croissance de la demande viendrait essentiellement de la région Asie-Pacifique "car la plupart de ces pays ne s'adressent que maintenant aux fournisseurs pour conclure des contrats à long terme". La liquéfaction du gaz naturel permet un transport plus facile de cette ressource, par exemple par bateau et non uniquement par des gazoducs très coûteux à construire et qui présentent peu de flexibilité. Shell est engagé en Russie dans une partenariat avec le géant public Gazprom. Les deux groupes ont signé en avril des accords renforçant leur coopération dans l'Arctique russe, une des sources jugées prometteuses d'extraction. Il a cependant estimé que la mise en exploitation des ressources de l'Arctique, une zone très isolée aux conditions climatiques extrêmes, nécessiterait "dix ans, voire plus" mais qu'il existait en Russie des projets dans le GNL "qui peuvent apporter des bénéfices tout de suite". Shell est partenaire de Gazprom dans la production de GNL sur le projet de Sakhaline 2, en Extrême-Orient russe. D'autres sociétés, comme le pétrolier Rosneft ou le groupe gazier Novatek, préparent des projets dans ce domaine. ROMANDIE 12/8/2013
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Au Mont Blanc, des gendarmes pour dissuader de camper
Admin-lane a posté un sujet dans Divers - Insolite
Saint-Gervais (France) (AFP) - Postés au refuge de Tête Rousse sur la voie normale d'accès au Mont Blanc, deux gendarmes en uniforme rappellent aux alpinistes qu'il est interdit de camper sur le site classé. Une présence, dissuasive, diversement appréciée. A une centaine de mètres de l'arrivée au refuge situé à 3.167 mètres d'altitude, sous la bruine et le brouillard, Sébastien Ertzbischoff, secouriste au Peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM), et sa collègue du groupe montagne de la compagnie de Chamonix interrogent deux alpinistes polonais sur leur lieu de campement, apercevant les sacs de couchage qui dépassent de leurs sacs à dos. "Tête Rousse", bredouille l'un d'eux en désignant le seul lieu où le bivouac est toléré. La zone caillouteuse située sur l'itinéraire le plus fréquenté pour rejoindre le sommet - 17.000 passages (à l'aller et au retour) ont été enregistrés durant l'été 2011, selon la fondation Petzl - permet aux randonneurs de disposer de toilettes et d'avoir la sécurité d'un refuge gardé à proximité. Postés au refuge de Tête Rousse sur la voie normale d'accès au Mont Blanc, deux gendarmes en uniforme rappellent aux alpinistes qu'il est interdit de camper sur le site classé. Une présence, dissuasive, diversement appréciée. (c) Afp Les gendarmes, qui s'en remettent à leur bonne foi, les laissent poursuivre après leur avoir rappellé l'interdiction de camper autour du nouveau refuge du Goûter, situé 700 mètres plus haut, où les reservations sont obligatoires. Depuis de nombreuses années, en l'absence des forces de l'ordre, des tentes étaient dressées et "polluaient" les lieux, rapporte Jean-Marc Peillex, le maire de Saint-Gervais, commune où se situent les deux refuges, évoquant la présence d'une quarantaine de toiles de tentes l'été dernier. Ravi de cette mesure prise par la préfecture, le maire n'hésite pas à parler "d'effet miraculeux". "Il n'y a plus de tentes à quelques rares exceptions quand les gendarmes sont absents", se réjouit-il. Un enthousiasme que tempère le gendarme Sébastien Ertzbischoff, plus habitué avec le PGHM à porter secours aux alpinistes qu'à les réprimander. "Notre rôle est avant tout pédagogique, nous ne sommes pas là pour verbaliser", souligne-t-il. Avec sa collègue, il ira tout de même vérifier le lendemain que des tentes ne sont pas installées au Goûter. Mais, depuis l'annonce de leur présence, la règlementation est mieux respectée et si une tente est repérée ses occupants sont souvent partis gravir le sommet, constate-t-il. "On préfère les canaliser ici, plutôt que de leur demander de redescendre du Goûter quand il fait nuit, c'est trop dangereux", explique le secouriste dont la présence inédite cet été avec ses collègues est diversement appréciée. Guide de haute montagne à Chamonix, Anselme Baud déplore cette présence des gendarmes "dans l'un des derniers espaces de liberté". "Certains alpinistes montent sans vraiment savoir où ils vont dormir dans un milieu pourtant hostile, c'est vrai, mais c'est quand même dommage d'en arriver là", estime le sexagénaire. "Il faut faire de l'éducation et responsabiliser les gens plutôt que de les assister", maugrée à son tour son confrère Alain Darrhdrt. A quelques mètres des gendarmes, occupé à faire chauffer au pied de sa tente une casserole d'eau sur son réchaud, Dominik Vilbenc, un jeune Polonais, reconnaît, lui, l'effet dissuasif de leur intervention. "S'ils n'avaient pas été là, j'aurais probablement campé plus haut", avoue le jeune homme qui comme la plupart des alpinistes a appris leur présence grâce à internet. La plupart des alpinistes qui campent sous la tente le font pour des raisons économiques, relèvent un peu gênés les gendarmes. "On campe parce que le refuge coûte trop cher", confirme ainsi Dominik, alors qu'une nuit au Goûter en demi-pension revient à 90 euros. A 4.367 mètres d'altitude l'abri Vallot, une modeste cabane sans sanitaire, sert ainsi désormais de repli aux alpinistes désargentés qui ont la force de l'atteindre. "L'année prochaine il faudra se pencher sur ce problème", reconnaît Jean-Marc Peillex. "La présence seule des gendarmes ne suffira pas à réguler la fréquentation du Mont Blanc et les problèmes qui en découlent, il faut ensemble faire changer les pratiques", souligne Blaise Agrestti chargé de la formation montagne des gendarmes. "Le Mont Blanc se mérite et doit être l'aboutissement d'un parcours d'alpiniste, c'est la condition pour qu'il soit mieux respecté", estime l'ancien commandant du PGHM de Chamonix. SCIENCES ET AVENIR 12/8/2013 -
Corse : Tippi, la petite mésange sauvée
Admin-lane a posté un sujet dans Les Sauvetages - Vos Sauvetages
Rejetée par sa mère, elle aurait dû mourir de faim... Mais des vacanciers ont recueilli cette mésange et l'élèvent comme un animal de compagnie. capture d'écran de la vidéo La belle histoire de l'été ? En tout cas, cet oiseau est un miraculé qui a tout pour plaire. En Corse, un couple de mésanges installe son nid sur l'avant-toit d'une bergerie. Une flopée d'oisillons naissent. L'un d'eux a l'aile légèrement atrophiée et tombe du nid devant les occupants de la maison. N'écoutant que leur bon coeur, ceux-ci prennent immédiatement l'animal sous leur "aile". "Il était plus petit qu'une balle de ping-pong", se souvient Eugènie. La jeune femme réchauffe l'oisillon, et regarde sur Internet ce qu'il faut lui donner à manger. Un rapide tour dans les magasins, et voici la famille équipée en graines, cage et instruments pour maintenir en vie le nouveau chouchou de la maison. Un mois plus tard, celui-ci ne bat plus de l'aile et est éclatant de santé. Tippi - en hommage à Tippi Hedren, l'actrice de l'inoubliable film Les Oiseaux d'Alfred Hitchckok - est en pleine forme. "Il a passé trois semaines dans la chaleur de notre chambre. Nous l'avons nourri, entouré et stimulé pour qu'il apprenne à voler. Dès qu'il a manifesté une certaine vigueur, nous avons installé sa cage dans le jardin, explique Fabien, le "papa" de Tippi. Celui-ci a maintenant adopté de son plein gré un régime de semi-liberté. CLIQUEZ ICI pour voir la vidéo La nuit, il retrouve sa cage et la quiétude de la bergerie. À peine le soleil levé, son logis est transporté dehors, porte ouverte. L'oiseau s'envole alors à tire-d'aile pour s'amuser avec ses congénères, mais n'oublie pas de faire de fréquents allers-retours pour se nourrir des morceaux de viande ou des graines que ses maîtres lui préparent. Il se laisse totalement apprivoiser, caresser et materner. "À l'heure du déjeuner, il vient nous saluer, non sans picorer ce qu'il trouve sur la table. Quand on l'appelle, il ne met pas longtemps à montrer le bout de son bec et, à la nuit tombante, il gagne tranquillement sa cage", affirme Eugénie qui n'en revient toujours pas d'être devenue "la fée de son conte". Paul et Georges, les deux chiens de la maison, semblent s'être accommodés de la présence de ce cousin (très) éloigné qui, après leur avoir volé la vedette quelques semaines, finit par rentrer dans le rang. Reste une question majeure : que faire de Tippi après les vacances ? "Impossible de l'emmener a Paris", conçoivent Eugénie et Fabien, ses "parents" ! "Mais il semble gagner chaque jour un peu plus d'autonomie et s'être fait adopter par tous les oiseaux qui nichent dans les parages. Nous allons lui rendre sa liberté et espérer que, l'année prochaine, Tippi sera de nouveau au rendez-vous." Après un mois passé dans la chambre de ses sauveurs, blottie dans un de leurs foulards, Tippi est devenue une mésange semblable à toutes celles qui peuplent cette île aux parfums de paradis terrestre. Elle sait déjà voler en accomplissant des figures acrobatiques sur la terrasse devant les convives éblouis. L'appel de la liberté a été le plus fort. Sa cage est accrochée au mur de la bergerie, à côté du nid abritant sa famille, assez haut pour ne pas être à la portée de Paul, le petit chien roux aux allures de renard. Le jour comme la nuit, Tippi disparaît. On ne sait pas ce qu'elle fait ni qui elle fréquente. De temps en temps, elle réapparaît, on le sait car on entend son chant, particulièrement affirmé. Quand il n'y a personne pour lui donner un peu de biscuit, de viande ou de fromage, elle proteste avec véhémence, montrant un caractère bien trempé. Tippi marque son territoire et sait choisir les membres de sa nouvelle famille, en s'installant sur leur tête ou en picorant les petites peaux au bout de leurs doigts. L'Association de protection des mésanges corses, prévenue par les médias, a demandé l'autorisation de vérifier cette histoire trop belle pour être vraie. Ils ont pu constater que la mésange était totalement libre, sa cage toujours ouverte, qu'elle avait renoué des liens avec ses semblables, ce qui ne l'empêchait pas de venir régulièrement visiter ceux qui lui avaient sauvé la vie et de passer quelques minutes affectueuses avec eux, sans pour autant perdre son identité de mésange. Parfaitement apprivoisée, Tippi se laisse caresser par ses "maîtres", elle joue avec eux autant qu'eux jouent avec elle. Elle fait de leurs doigts un perchoir. Cliquez ICI pour voir la seconde vidéo LE POINT 5/8/2013 - LE POINT 12/8/2013 -
Préhistoire: quand les animaux géants fertilisaient l'Amazone
Admin-lane a posté un sujet dans Divers - Insolite
Durant des milliers d'années, des animaux géants ont fertilisé le bassin de l'Amazone en propageant azote, phosphore et autres nutriments dans leurs excréments, avant de disparaître brutalement. A l'époque du Pléistocène, entre 2,6 millions d'années et 12 000 ans avant notre époque, l'Amérique du Sud ressemblait beaucoup à la savane africaine actuelle. Et les dinosaures, depuis longtemps disparus, avaient cédé la place à une "mégafaune" impressionnante: des mastodontes proches des éléphants, des paresseux géants de cinq tonnes ou des glyptodons, sortes de tatous de la taille d'une petite voiture. Majoritairement herbivores, ces mammifères géants consommaient des quantités importantes de végétaux, absorbant azote et phosphore pour les relâcher dans leurs crottes et leur urine au gré de leurs pérégrinations. Selon une étude parue dans le journal Nature Geoscience, ils ont ainsi contribué à redistribuer, sur de très grandes distances au fil du temps, ces engrais naturels vers des sols qui seraient autrement restés stériles, en particulier dans le bassin amazonien. Mais que s'est-il donc passé lorsque cette mégafaune a disparu, il y a environ 12.000 ans, à la suite d'une extinction massive probablement liée à un changement climatique et aux activités humaines ? Selon les calculs des chercheurs, l'éparpillement des engrais a rapidement cessé, se limitant aux sédiments transportés depuis les Andes par le biais des rivières et des fleuves. D'après leur modèle mathématique, la dispersion du phosphore dans le bassin de l'Amazone aurait ainsi chuté de 98% ! L'étude s'est concentrée sur l'Amazonie mais il juge probable que de tels transferts d'engrais ont eu lieu dans tout le continent sud-américain, ainsi qu'en Australie et d'autres régions du globe. Et à chaque fois, ces transferts ont stoppé avec la disparition de la mégafaune."En d'autres termes, les grands animaux sont comme les artères de la planète pour ces engrais, et s'ils s'éteignent ça revient à trancher ces artères", résume le principal auteur de l'étude, Christopher Doughty, de l'université britannique d'Oxford. "C'est parce que la plupart de ces animaux ont disparu que le monde compte autant de régions peu fertiles, beaucoup plus qu'il n'y en aurait eu dans le cas contraire", assure à l'AFP le chercheur. "Même si 12.000 ans, c'est une échelle de temps qui n'a pas grand sens pour la plupart des gens, avec ce modèle nous montrons que les extinctions qui sont survenues à l'époque continuent d'affecter aujourd'hui la santé de notre planète", conclut Christopher Doughty. Sciences et Avenir 12/8/2013 -
Quelque 52.000 personnes ont assisté ce week-end sous le soleil au Marché-Concours national de chevaux à Saignelégier (JU). Cette manifestation a servi de tribune politique pour évoquer la votation du 24 novembre sur la Question jurassienne et la menace qui pèse sur le cheval de la race des Franches-Montagnes. Le point fort de cette 110e édition a été comme chaque année le grand cortège, les courses campagnardes et la parade des quelque 400 chevaux. Les deux cantons invités d'honneur, Glaris et les Grisons, avaient choisi le slogan "Hautes montagnes et Franches-Montagnes: rendez-vous au sommet" pour se présenter au public de la plus grande fête helvétique du cheval. L'année prochaine, c'est Bâle-Ville qui sera l'hôte d'honneur. Plus de 35'000 personnes ont assisté dimanche au Marché-Concours, 12'000 samedi et 5000 vendredi. La délégation des deux cantons comptait près de 500 personnes ainsi qu'une trentaine de chevaux. Cette fête du cheval se veut à la fois folklorique, commerciale, festive et sportive. Invité du Marché-Concours, le président de la Confédération Ueli Maurer était très à l'aise parmi les éleveurs et a visiblement apprécié les prestations folkloriques. Ce fils de paysan a été sollicité plus d'une fois par des visiteurs pour figurer sur des photos. Dans son discours lors du banquet officiel, Ueli Maurer a appelé les éleveurs et les politiciens à s'engager pour assurer l'avenir du cheval des Franches-Montagnes. Alors que le nombre de bêtes a beaucoup progressé en Suisse durant ces dernières années, jusqu'à dépasser le chiffre de 100'000, la race des Franches-Montagnes a atteint un seuil critique pour son renouvellement, a relevé Ueli Maurer. ROMANDIE 11/8/2013