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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Un influent Chinois qui s'est construit au sommet d'un gratte-ciel de Pékin une villa trônant sur une colline rocheuse artificielle devra détruire son "château dans les airs", selon une décision des autorités municipales consultée mardi par l'AFP. Zhang Biqing, un ancien conseiller politique local, avait acquis en 2007 un appartement d'une centaine de mètres carrés au dernier étage de cette tour qui en comporte 26. Puis, manifestement pris par la folie des grandeurs, ce chef d'une entreprise spécialisée dans la médecine traditionnelle a rasé son "penthouse" en s'appropriant toute la superficie au sommet du gratte-ciel, où il a fait monter des arbres, des buissons et d'énormes rochers pour servir de décor à une nouvelle villa, bien plus grande. Selon les journaux chinois, des résidents de l'immeuble se sont plaints à maintes reprises des nuisances causées par les travaux titanesques entrepris par M. Zhang. Selon eux, la colline artificielle met désormais en péril tout le bâtiment, en raison de la pression exercée sur l'édifice. La curiosité architecturale, qui occupe plus d'un millier de mètres carrés, était très commentée mardi dans la presse chinoise et a même fait l'objet d'un reportage diffusé par la télévision d'Etat CCTV. La polémique a poussé les autorités à agir. Selon un avis officiel affiché sur place, les services municipaux ont accordé 15 jours au propriétaire pour démanteler sa villa. Les Chinois, qui peinent à accéder à la propriété en raison de l'envol des prix immobiliers, s'offusquent fréquemment des passe-droits dont peuvent bénéficier les riches et les puissants en Chine, notamment dans le secteur de la construction. LE POINT 15/8/2013
  2. Un zoo du centre de la Chine qui présentait comme un lion d'Afrique un imposant mastiff tibétain n'a pas réussi à tromper la vigilance d'un enfant qui s'est étonné que le "fauve" aboie, a rapporté jeudi la presse. Dans ce zoo de la ville de Luohe, dans la province du Henan, le gros chien avait été placé dans une cage portant un panneau affichant: "Lion d'Afrique". C'est un garçonnet de 6 ans, surpris de voir aboyer le roi des animaux, qui s'est le premier rendu compte de la supercherie, a relaté le quotidien Dongfang Ribao. ATTENTION : La vidéo ci-dessous est mise en spoiler (caché) en raison de certaines séquences susceptibles de choquer les personnes sensibles et les jeunes lecteurs. On y voit effectivement des "employés" maltraiter et même pire des animaux ! Spoiler: "Faire passer un chien pour un lion revient à se moquer des visiteurs", a déclaré sa mère, Mme Liu, citée par le journal. La direction du zoo a promis de remédier à la situation. Puissants, massifs, parfois féroces et dotés d'une épaisse crinière, les mastiffs tibétains -- également appelés dogues tibétains -- présentent une certaine ressemblance avec le lion. Les zoos chinois sont fréquemment critiqués pour leur mauvaise gestion et les tourments infligés aux animaux pour le plaisir du public. De nombreux animaux sont par ailleurs mal nourris, sans réelle surveillance. LE POINT 15/8/2013
  3. Un baleineau pris dans un filet destiné à arrêter les requins a été libéré par des sauveteurs, mercredi 14 août au large de la ville de Gold Coast, en Australie. L'animal, qui mesure environ 9 mètres, aurait été pris au piège la nuit précédente. Les bonnes conditions météo, ainsi que l'attitude du baleineau, qui est resté calme pendant que les secours s'affairaient, ont rendu plus facile l'opération. L'animal, qui était prisonnier à 500 mètres du rivage, a pu repartir sans une égratignure. Selon le Goldcoast.com (article en anglais), il s'agit de la troisième baleine à se retrouver, cette saison, coincée dans les filets de la zone. Une des baleines prises au piège libérée le 26 juillet 2013 Ce type de mésaventure est de plus en plus fréquent, indique le site. "De nombreux cétacés longent la côte est pour se reproduire dans les eaux du North Queensland, plus chaudes". Certains écologistes ont ainsi réclamé le retrait des filets lors de la période de reproduction des baleines. FRANCE TV INFO 14/8/2013
  4. Le site du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives de Valduc (Côte-d'Or) a lancé un appel d'offres pour ces récipients destinés à stocker des "matériaux sensibles". L'appel d'offres est troublant provenant d'un centre consacré à la recherche nucléaire. Le site du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) de Valduc (Côte-d'Or) cherche à acheter 4 000 autocuiseurs en acier inoxydable, et ce n'est pas pour son restaurant d'entreprise. Dans l'appel d'offres consultable sur internet, le CEA précise que ces ustensiles de cuisine devront garantir "un niveau de sûreté et de confinement parfaitement maîtrisés" et seront "destinés au transport de matériaux sensibles". "Du plutonium, du tritium ou de l'uranium ?" Sur France Info, Alain Caignol, membre de la Seiva, s'interroge. L'association indépendante dont il est membre est chargée d'évaluer l'impact de la base de Valduc sur l'environnement. Si ses activités sont classées secret-défense, on sait en revanche qu'elle fabrique certains éléments des bombes nucléaires. Dans le secteur du nucléaire, cet achat n'a rien d'étonnant. Stocker des matériaux radioactifs dans des autocuiseurs est approuvé par l'Autorité de sûreté nucléaire défense. Dans Le Parisien, François Bugaut, directeur du CEA de Valduc, admet que près de 10 000 cocottes ont déjà été achetées en 50 ans. Alain Houpert, président de la Seiva, sénateur UMP des Côtes-d'Or et ancien radiologue, ne s'étonne pas vraiment sur France Info : "On peut fabriquer des contenants de radioprotection, mais qui coûteront une fortune, et qui ne seront pas mieux que l'autocuiseur qu'on trouve dans le commerce. Tous les établissements nucléaires font ça dans le monde entier." FRANCE INFO TV 15/8/2013
  5. Le dernier festin de la plus grosse femelle requin mako (Isurus oxyrinchus) jamais pêchée est passé au crible par la NOAA. L'étude du contenu stomacal des rois des mers permet aux scientifiques de mieux comprendre le fonctionnement de la chaîne alimentaire. La biologiste Antonnella Preti explique son travail en vidéo. La semaine dernière était consacrée aux requins. Durant sept jours, les chaînes de télévision ont mis à l’honneur les grands prédateurs des océans, l’occasion de découvrir ces épatants poissons le plus souvent effrayants. C'est dans ce contexte, que la NOAA a publié une vidéo montrant l'analyse du contenu de l'estomac d'un requin mako (Isurus oxyrinchus) jamais pêché ! Voici en vidéo la description de son dernier repas. Antonella Preti, biologiste de la NOAA, est spécialisée dans l'étude des contenus stomacaux des requins. Dans cette vidéo, elle étudie la panse d'un requin mako et explique l'intérêt de ses recherches. usnoaafisheriesgov, NOAA, YouTube Le 3 juin 2013, une femelle mako (Isurus oxyrinchus) a été attrapée de façon légale dans le Pacifique, au large de Los Angeles. L’homme qui l’a pêchée a fait don des organes du poisson à la science. L’estomac de l’animal a ainsi fini entre les mains d’Antonnella Preti, une biologiste de la NOAA. Spécialisée dans l’étude du contenu stomacal des poissons en tous genres et particulièrement des requins, elle affirme n’avoir jamais eu un requin mako aussi gros à analyser. La femelle mesurait presque 4 m de long et pesait 590 kg, mensurations largement au-dessus de la moyenne chez les makos. Ce requin, de la famille des lamnidés -35 familles de requins- qui inclut le grand requin blanc, est réputé pour manger tout ce qui lui passe sous les yeux. Il se nourrit d’oiseaux marins, de pieuvres, de divers poissons ou encore… de requins. D’après l’autopsie, il est aussi capable d’avaler tout rond un lion de mer ! À titre indicatif, un lion de mer adulte des eaux californiennes peut facilement peser 100 kg. Sacré festin donc pour le mako qui, d’après l’analyse du contenu stomacal, n'aurait rien mangé d'autre le dernier jour de son existence. La mâchoire du requin mako se distingue des autres espèces de la famille des lamnidés : ses dents sont très pointues et effilées. Les mâchoires des requins sont mobiles, un spécimen peut perdre jusqu'à 30.000 dents dans sa vie. Didier Descouens, Wikipédia, cc by sa 3.0 Antonella Preti étudie depuis 15 ans les contenus stomacaux des requins. Elle a analysé plus de 2.000 poches gastriques différentes, mais voilà probablement la plus grosse qu’elle ait rencontrée. Découvrir un lion de mer entier dans l’estomac de l’animal a été une surprise d’un grand intérêt. Sur le corps du lion de mer, on peut observer l’empreinte des dents du requin mako (à 2 mn dans le film). Celles-ci sont particulièrement pointues, et se distinguent formellement des dents d’un grand requin blanc, plus en forme de dent de scie. Pourquoi porter tant d’attention au contenu stomacal des géants de la mer ? Une pièce découverte dans l’estomac détient beaucoup d’informations sur le rythme alimentaire du poisson. Chaque objet découvert dans l'estomac sera nettoyé, désincrusté et examiné en détail. Il en sera de même pour le suc gastrique, véritable mine d’or pour les biologistes. Aussi répugnante qu’elle puisse paraître, cette étude permet aux biologistes de comprendre le fonctionnement de la chaîne alimentaire. Qui mange qui ? Quand et comment les grands poissons se nourrissent-ils ? Des réponses essentielles à la compréhension de l’écologie, de la biologie de ces requins et des interactions entre les espèces. Le requin mako, de couleur bleu nuit, est aussi appelé requin-taupe bleu. Il est considéré comme une espèce vulnérable sur la liste de l'IUCN, et se trouve dans toutes les eaux tropicales et tempérées du monde. Mark Conlin, Wikipédia, DP Pour envisager une économie de pêche durable, il est par exemple essentiel de décrypter ces relations proies-prédateurs qui rythment la dynamique de la chaîne alimentaire. La surpêche est une menace majeure pour la faune aquatique. En plus de diminuer les stocks, elle modifie l’équilibre de la chaîne alimentaire. Des études, dont une publiée dans la revue Science en 2011, ont montré que les relations proies-prédateurs sont déjà endommagées. Il existe par exemple un seuil critique en dessous duquel le krill (la proie) est insuffisant et le nombre des oiseaux marins (les prédateurs) diminue sensiblement. FUTURA SCIENCES 14/8/2013
  6. Une plante d’Afrique du Sud utilise un mode de fécondation qui assure sa pérennité quand les pollinisateurs font défaut. La majorité des plantes sont hermaphrodites et font généralement face à un choix cornélien: l’autofécondation, et par conséquent les effets néfastes de la consanguinité, ou le risque de ne produire aucune descendance si les pollinisateurs viennent à manquer. Une gentiane d’Afrique du Sud (Sebaea aurea) concilie le meilleur des deux mondes grâce à un nouveau mécanisme de reproduction. Cette découverte a fait l’objet d’un article paru dans Biology Letters. Fleurs et bourgeons de Sebaea aurea. Les stigmates sont visibles à gauche. RSBL De nombreuses espèces du genre Sebaea se distinguent par une particularité de leur organe femelle. En plus de l’habituel stigmate qui termine le pistil, elles possèdent un deuxième stigmate, basal celui-là. Ainsi, les étamines (organes mâles) sont situées entre le stigmate supérieur et le stigmate inférieur du pistil. Jonathan Kissling des universités de Neuchâtel et de Lausanne et Spencer Barrett de l’Université de Toronto ont étudié la fonction de ce stigmate supplémentaire chez Sebaea aurea, une espèce endémique du Cap. Les expériences ont été menées en milieu naturel dans cinq populations et ont permis de mesurer la production de graines ainsi que leur origine. Les résultats indiquent qu’en l’absence de pollinisateurs les stigmates inférieurs fonctionnent comme des roues de secours. En effet, ils entrent alors en jeu pour assurer la production de graines par autofécondation et pallient ainsi l’absence d’insectes pollinisateurs. SCIENCES ET AVENIR 14/8/2013
  7. PARIS (France) - En mélangeant des nanoparticulesà un verre spécial, des chercheurs ont fabriqué une vitre intelligente capable de bloquer la chaleur du soleil tout en laissant passer sa lumière, pour redevenir ensuite totalement transparente ou opaque à volonté. De telles vitres électro-chimiques, à la couleur et/ou l'opacité variables, ont déjà été conçues. Mais ce prototype présenté mercredi dans la revue britannique Nature est le premier à pouvoir filtrer différemment chaleur et lumière visible, insistent ses concepteurs. Pour y parvenir, les chercheurs ont inséré dans un verre spécial - qui contient de l'oxyde de niobium- des cristaux nanométriques oxyde d'indium-étain (ITO), un alliage métallique qui a la propriété de rester transparent lorsqu'il est déposé en couches très minces. Il est par exemple utilisé par l'industrie dans les écrans plats ou tactiles. Ils ont ensuite placé en sandwich avec une autre couche de verre au niobium un électrolyte, une substance conductrice d'électricité. Lorsqu'aucun courant électrique ne la traverse, la vitre est semblable à n'importe quelle autre et laisse passer indistinctement lumière et chaleur (rayonnements de l'infrarouge proche). Mais si on impulse un faible courant, seule la lumière traverse le dispositif, qui bloque la majorité de la chaleur. Et si le courant est plus fort (2,5 volts environ), la vitre devient totalement opaque. Grâce aux propriétés de l'ITO à l'échelle nanométrique, les chercheurs ont obtenu un résultat inattendu, aux performances cinq fois supérieures à celles du seul verre au niobium, avec une excellente stabilité du matériau après usage répété, affirment-ils. La régulation de la lumière et du chauffage dans les bâtiments requiert d'importantes quantités d'énergie, et une part non négligeable de cette énergie pourrait être économisée avec des fenêtres plus intelligentes et efficaces, rappelle Delia Milliron, du Laboratoire national Lawrence Berkeley américain, qui a participé à l'étude. Notre matériau a été développé dans l'idée de servir pour les bâtiments, mais il pourrait aussi être utile dans les automobiles ou les avions, explique-t-elle à l'AFP. Il reste toutefois beaucoup de travail pour rendre cette technologie viable à l'échelle industrielle, reconnaît la physicienne. Pour être rentables, ces vitres intelligentes devront notamment permettre des économies d'énergie suffisantes pour compenser le coût élevé des matériaux utilisés, rares et chers. ROMANDIE 14/8/2013
  8. GIBRALTAR - Madrid menace de sanctionner le ravitaillement en pétrole des bateaux dans le port du territoire britannique de Gibraltar, une activité dénoncée depuis des années par les écologistes. Avec environ 100.000 bateaux par an, le détroit de Gibraltar est le deuxième lieu de passage de navires le plus important au monde, après la Manche, souligne Antonio Munoz, porte-parole de l'association Ecologistas en Accion dans la zone de Gibraltar. Mais cette région est aussi devenue la station-service entre l'Atlantique et la Méditerranée, regrette-t-il. Gibraltar est l'un des ports les plus importants de la Méditerranée en matière de "bunkering", affirme ainsi sur son site l'autorité portuaire locale, en référence au terme anglais désignant le ravitaillement, en mer, des navires en combustible. L'autorité revendique 4,2 millions de tonnes de combustibles livrées en 2011, contre seulement 840.000 tonnes en 1990 et assure que le bunkering est maintenant l'activité principale du port de Gibraltar. Une pratique qui est désormais dans la ligne de mire du gouvernement espagnol: en décembre 2012, nous avons approuvé une zone de conservation spéciale (de l'environnement, ndlr), selon la norme européenne, cette zone comprend les eaux de Gibraltar et le bunkering, via l'utilisation de stations-essence flottantes, y est interdit, a rappelé mardi le ministre de l'Environnement espagnol, Miguel Arias Canete. La réponse du gouvernement de Gibraltar, qui revendique la souveraineté sur les eaux environnantes, ne s'est pas faite attendre: le gouvernement espagnol sait qu'il n'a aucune autorité pour réguler les opérations de bunkering dans les limites territoriales des eaux britanniques de Gibraltar, a-t-il répondu dans un communiqué. Gibraltar ne tolèrera aucune tentative pour interférer dans les opérations légales de bunkering, a-t-il insisté. Chez les écologistes, on observe d'un oeil dubitatif la menace espagnole. Nous ne savons pas s'ils font cela pour vraiment protéger l'environnement ou pour une simple question de politique, afin de nuire à la concurrence, confie Antonio Munoz. Car cette activité de ravitaillement est menée aussi dans le port voisin d'Algésiras, en Espagne, avec un volume d'environ un million de tonnes par an. De même que sur la côte en face, avec le même volume annuel, dans l'enclave espagnole de Ceuta, au Maroc, où opère la compagnie Ducar, dont le ministre de l'Environnement était président jusqu'à son arrivée au gouvernement fin 2011. Selon sa déclaration de revenus publiés sur le site du Parlement, Par rapport à l'Andalousie et Ceuta, Gibraltar a un argument de poids: son absence de TVA, qui rend le carburant beaucoup moins cher. Mais la différence est que là-bas, le carburant est stocké sur la terre ferme alors qu'à Gibraltar, comme il n'y a pas assez d'espace physique, il est stocké sur l'eau, dans des stations-essence flottantes, qui accumulent environ 300.000 tonnes de combustible, explique Antonio Munoz. Le petit territoire britannique s'étend en effet sur moins de 7 kilomètres carrés. D'où le danger pour l'environnement: dans cette zone où transitent chaque année de nombreuses espèces, comme les orques et les thons rouges, où vivent près de 2.000 dauphins, ainsi que des coraux et des méduses, il y constamment des fuites (de pétrole), car il y a quelque 8.000 transvasements par an entre les stations-essence flottantes et les navires. Nous avons déjà perdu la Posidonie, une plante aquatique méditerranéenne qui commence à se faire plus rare, se désole l'écologiste. Chaque fois qu'un bateau fait le plein, ce qu'il a en trop se déverse, et nous parlons de 15 ou 20 litres minimum, dénonce Jésus, 29 ans, qui accompagne les plongeurs intéressés par les fonds marins de la zone. Hier je n'ai pas pu emmener de plongeurs parce qu'il y avait une tache de gasoil de plusieurs kilomètres de long, raconte-t-il. ROMANDIE 14/8/2013
  9. Le Conseil municipal biennois s'est dit inquiet après que la presse a révélé en juillet la présence de valeurs élevées de radioactivité dans les sédiments du lac de Bienne. Il exige des renseignements clairs quant aux plans d'alarme et de communication aux entreprises d'approvisionnement en eau. Propriétaire de l'entreprise Energie Service Biel/Bienne, la Ville est compétente pour la qualité de l'eau potable fournie aux habitants de Bienne et de Nidau et donc aussi responsable. La presse avait révélé en juillet la présence de césium 137 dans le lac de Bienne. Ces valeurs ne seraient pas dangereuses pour la santé. La municipalité exige dans une lettre adressée à la Direction des travaux publics, des transports et de l'énergie du canton de Berne (TTE), ainsi qu'à l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN), des informations quant à la surveillance des immissions de substances radioactives dans le lac de Bienne. Le Conseil municipal souligne dans un communiqué publié mercredi à l'issue de sa séance hebdomadaire qu'il exige des réponses à ses questions d'ici fin septembre.. ROMANDIE 14/8/2013
  10. TOKYO (Japon) - Le Japon devrait traverser une nouvelle période d'absence totale d'énergie nucléaire à partir du 15 septembre lorsque sera stoppé son dernier réacteur en service a indiqué mercredi la compagnie qui l'exploite. Kansai Electric Power (Kepco) a prévenu l'autorité de régulation nucléaire qu'elle prévoyait d'arrêter le 15 septembre pour maintenance le réacteur 4 de la centrale d' Ohi (ou Oi, ouest), l'un des deux seuls actuellement opérationnels. L'autre, le numéro 3, devrait pour sa part être stoppé auparavant, le 2 septembre, également pour maintenance régulière, obligatoire après 13 mois de fonctionnement en continu. [b style="color: rgb(46, 44, 44); font-family: 'Times New Roman'; font-size: 15.833333015441895px; line-height: 17.99479103088379px; background-color: rgb(255, 248, 240);"]Les deux tranches actuellement actives à Ohi doivent subir une séance d'entretien et vont être coupées pour une durée technique d'au moins trois mois, sans compter la période ensuite requise pour des examens de conformité aux nouvelles exigences de sûreté.[/b] Or, il est matériellement impensable que d'autres réacteurs japonais soient relancés d'ici au mois prochain, même si des compagnies ont postulé pour que la sûreté de plusieurs installations soit certifiée par l'autorité à l'aune de nouvelles normes durcies entrées en vigueur le 8 juillet dernier. Du coup, le Japon, qui avait connu une période zéro nucléaire de mai à juillet 2012, devrait se retrouver dans la même situation pour plusieurs semaines ou mois à compter du 15 septembre. A ce jour, 48 des 50 réacteurs du pays sont stoppés sine die par précautions supplémentaires à la suite de l'accident de Fukushima causé par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon. Les 3 et 4 d'Ohi avaient quant à eux exceptionnellement reçu en juin 2012 l'autorisation de la part du précédent Premier ministre d'être relancés, ce qui a été fait dans les semaines suivantes, juste avant la mise en place de la nouvelle autorité de régulation. Depuis qu'elle est établie, aucun autre ne peut redémarrer tant qu'elle ne s'est pas prononcée. Le nouveau gouvernement de droite de Shinzo Abe est pour sa part favorable à la réactivation des réacteurs, mais assure qu'il se conformera à l'avis de l'autorité, statutairement indépendante. ROMANDIE 14/8/2013
  11. TOKYO (Japon) - Le Japon devrait traverser une nouvelle période d'absence totale d'énergie nucléaire à partir du 15 septembre lorsque sera stoppé son dernier réacteur en service a indiqué mercredi la compagnie qui l'exploite. Kansai Electric Power (Kepco) a prévenu l'autorité de régulation nucléaire qu'elle prévoyait d'arrêter le 15 septembre pour maintenance le réacteur 4 de la centrale d' Ohi (ou Oi, ouest), l'un des deux seuls actuellement opérationnels. L'autre, le numéro 3, devrait pour sa part être stoppé auparavant, le 2 septembre, également pour maintenance régulière, obligatoire après 13 mois de fonctionnement en continu. Les deux tranches actuellement actives à Ohi doivent subir une séance d'entretien et vont être coupées pour une durée technique d'au moins trois mois, sans compter la période ensuite requise pour des examens de conformité aux nouvelles exigences de sûreté. Or, il est matériellement impensable que d'autres réacteurs japonais soient relancés d'ici au mois prochain, même si des compagnies ont postulé pour que la sûreté de plusieurs installations soit certifiée par l'autorité à l'aune de nouvelles normes durcies entrées en vigueur le 8 juillet dernier. Du coup, le Japon, qui avait connu une période zéro nucléaire de mai à juillet 2012, devrait se retrouver dans la même situation pour plusieurs semaines ou mois à compter du 15 septembre. A ce jour, 48 des 50 réacteurs du pays sont stoppés sine die par précautions supplémentaires à la suite de l'accident de Fukushima causé par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon. Les 3 et 4 d'Ohi avaient quant à eux exceptionnellement reçu en juin 2012 l'autorisation de la part du précédent Premier ministre d'être relancés, ce qui a été fait dans les semaines suivantes, juste avant la mise en place de la nouvelle autorité de régulation. Depuis qu'elle est établie, aucun autre ne peut redémarrer tant qu'elle ne s'est pas prononcée. Le nouveau gouvernement de droite de Shinzo Abe est pour sa part favorable à la réactivation des réacteurs, mais assure qu'il se conformera à l'avis de l'autorité, statutairement indépendante. ROMANDIE 14/8/2013
  12. Les bureaux, les écoles et la bourse étaient fermés mercredi à Hong Kong en raison du passage du typhon "Utor" à proximité de ce territoire du sud de la Chine. Les autorités ont déclenché l'alerte 8, danger de violente tempête, puis l'ont ramené à un niveau inférieur dans l'après-midi. Le typhon est passé à 240 kilomètres au sud-ouest de Hong Kong, sans y faire de victime. La bourse a été fermée pour la journée. Selon les autorités aéroportuaires, un tiers des vols a été perturbé: 110 vols ont été annulés et 241 retardés. Le transport par ferry entre les îles a été provisoirement suspendu. Un cargo de 190 mètres de long a coulé au large du territoire et les hélicoptères de secours ont récupéré vivants les 21 membres de l'équipage. L'équipage a abandonné le navire de transport de gros Trans Summer, déstabilisé par des vagues de plus de 15 mètres de haut, à quelque 80 km au sud-ouest de Hong Kong, ont indiqué les autorités. Le gouvernement avait ouvert 17 refuges pendant la nuit, qui ont accueilli quelques dizaines de personnes. Comme à chaque fois en cas d'alerte haute, les bureaux, les entreprises, les commerces et les écoles sont restés fermés. "Utor" était auparavant passé au-dessus des Philippines, où il a causé la mort de six personnes, tandis que cinq autres sont portées disparues. La tempête continuait sa route mercredi après-midi en direction du sud de la Chine, vers la province du Guangdong, où elle est attendue jeudi matin. ROMANDIE 14/8/2013
  13. Admin-lane

    Hommage à Belle :'(

    Quand tu as dit que la propriétaire avait changé de club... pas un instant je n'ai pensé au pire ! RIP pour Belle qui est toujours vivante dans ton coeur et tes souvenirs. La vengeance est mauvaise conseillère, elle ne satisfait en général que sur l'instant. En revanche donner une bonne leçon ça oui, je suis certaine que tu trouveras un jour le moyen d'humilier cette sorcière ! (c'est pour rester polie).
  14. La canopée c'est la partie supérieure de la forêt en principe à plusieurs mètres de hauteur et à l'endroit où il y a le plus de feuillage... C'est là que l'énergie du soleil est la mieux captée et où s'installent de nombreuses espèces animales...
  15. Bonsoir, OUPSS je suis pas très calée en toutou... Mais déjà je peux t'aider à chercher des pistes : Jusqu'à maintenant comment ça se passait entre Laïka et ta mère ? Et à qui appartient-elle ? Les circonstances (des faits que tu rapportes)? A mon avis, si Laïka tente de prendre le dessus sur ta mère et ta belle-soeur c'est qu'elles ont dû céder à des "caprices de Laïka" (on va dire ça comme ça), ou qu'elles ne l'ont pas réprimandée quand il aurait fallu, voire lui donner à manger (éventuellement) avant elles... Quand tu manges ouvertement avant le toutou de la maison c'est lui indiquer qu'il est le chef...! Et d'autant plus si le toutou en question est d'un tempérament dominant. Ta mère comme ta belle-soeur ne doivent pas se laisser impressionner et élever la voix f(sans crier mais fermement) pour la stopper, si cela ne suffit pas il faut la punir, genre la mettre un petit quart d'heure dans le garage... et la faire sortir ensuite sans lui prêter attention. Selon moi, il faudrait que le chef reconnu par Laïka reprenne en main son éducation : ce qui veut dire être ferme et ne plus l'autoriser à certaines choses, comme éventuellement un dodo sur le canapé, le fauteuil ou le lit (ça aussi ça amène un chien dominant à penser qu'il est le chef...). Lui donner à manger systématiquement après vous, et la récompenser uniquement quand elle obéit aux ordres. La fermeté pour le commandement, le jeu et les récompenses sont les moyens les plus sûrs pour éduquer au mieux un toutou... même têtu ou récalcitrant car par le jeu on arrive à leur faire faire ce que l'on attend d'eux... là tu donnes la récompense et au bout de 4 ou 5 fois ils ont compris... et plus le temps passe puis il comprend vite. Autre chose qui est important c'est que dans une situation donnée on doit garder la même attitude, autrement dit une fois oui puis une fois non. Les animaux ont besoin de savoir ou du moins de comprendre ce qui est autorisé et ce qui ne l'est pas !!! C'est tout ce qui me vient à l'esprit pour le moment... Et ce qui serait sympathique c'est que d'autres personnes, membres ou visiteurs, donnent également des conseils !
  16. Johannesburg (AFP) - Des opérations pour renflouer un cargo transportant du pétrole sont en cours au large de Knysna, célèbre station balnéaire d'Afrique du Sud, afin d'éviter une marée noire, a-t-on appris mercredi auprès des autorités maritimes sud-africaines. "Nous avons réussi à faire pivoter le navire pour l'orienter vers le large et nous multiplions les opérations pour tenter de le renflouer", a déclaré à l'AFP Nigel Campbell, le porte-parole des autorités maritimes sud-africaines. "Près de 40 tonnes de pétrole ont réussi à s'échapper du bateau mais, visiblement, il n'y a plus de fuite à l'heure actuelle", a-t-il ajouté, assurant de la mobilisation totale des quelque 300 sauveteurs présents sur place. Une dizaine d'oiseaux recouverts de pétrole ont été ramassés sur la côte mais l'impact environnemental devrait être minime, a affirmé à l'AFP Zolile Nqayi, un porte-parole du ministère de l'Environnement. Dans un communiqué, la DA, le principal parti d'opposition, a interpellé le ministère face au risque de "désastre écologique". Le naufrage du "Kiani Satu", un vraquier immatriculé à Antigua-et-Barbuda qui transportait 330 tonnes de pétrole et 15.000 tonnes de riz, s'est produit dans une zone maritime protégée des environs de Knysna (sud), station balnéaire devenue célèbre pour la grève des footballeurs français lors de la Coupe du Monde de 2010. Les conditions météorologiques difficiles dans les prochains jours pourraient compliquer les opérations de sauvetage. SCIENCES ET AVENIR 14/8/2013
  17. La Tortue imbriquée, Eretmochelys imbricata, unique représentante du genre Eretmochelys, est une espèce de tortue de la famille des Cheloniidae qui comprend six espèces de tortue marine cryptodires. En français elle est appelée aussi Tortue à écailles. Photo : B.navez / CC-BY-SA-3.0-migrated Elle se distingue par plusieurs caractères anatomiques et écologiques uniques ; il s’agit notamment du seul reptile spongivore connu. Elle vit à proximité des côtes dans l’ensemble des mers tropicales. Réputée et longtemps recherchée pour la qualité supérieure de son écaille, elle est pour cette raison l’une des espèces de tortues de mer les plus menacées d’extinction. L’aspect de cette espèce est assez semblable à celui des autres tortues marines. Sa carapace osseuse, sans carène continue et très colorée est plutôt aplatie. Ses pattes sont transformées en rames. Elle est cependant facilement distinguable par ses écailles épaisses recouvrant la dossière, posées comme les tuiles d’un toit, par son bec long, étroit et crochu et par les deux griffes disposées à quelques centimètres l’une de l’autre sur l’extérieur à mi-nageoires. La dossière de la carapace est formée de cinq plaques vertébrales et de quatre paires de costales. En outre, 11 paires d’écailles dites marginales et une paire d’écailles post-centrales sont présentes sur le bord de la carapace. Le dos de la carapace comporte cinq plaques centrales (C1 à C5) dites vertébrales et quatre paires de plaques latérales (L1 à L4 et L1' à L4') appelées costales. Image Channer / CC-BY-SA-3.0-migrated La dossière de la carapace est d’une teinte brun orangé. Cette coloration est une combinaison irrégulière de stries claires et foncées avec des taches jaunes ou rouges. Le plastron est jaune, les écailles post-anales sont de même couleur avec des taches noires. Les nageoires sont brunes sur le dessus et jaunes dessous. Enfin, sa petite tête est brune avec quatre écailles préfrontales. Ses mâchoires sont jaunes, l’inférieure ayant une forme de V. Sur la tête, la présence de quatre écailles préfrontales fait ressortir une ligne blanche entre les deux yeux. Image Channer / CC-BY-SA-3.0-migrated Les juvéniles sont noirs, excepté sur le bord de carapace, qui est jaune. Celle-ci est en forme de cœur à la naissance, puis devient ovale en grandissant. De plus, la dentelure formée par les écailles marginales s’estompe avec l’âge. Juvénile de tortue imbriquée - Photo Channer / domaine public Les mâles se distinguent par une pigmentation plus claire et, comme pour les autres espèces de tortues, un plastron concave, de plus longues griffes et une queue plus épaisse. La tortue imbriquée mesure entre 60 et 100 cm et pèse entre 43 et 75 kg, le plus gros spécimen trouvé faisant 127 cm. Les œufs mesurent entre 30 et 45 mm et pèsent entre 20 et 31 6 g. La tortue imbriquée est une grande nageuse. Des scientifiques ont relevé des pointes à 24 kilomètres à l'heure sur cinq kilomètres. Aux Caraïbes, des plongées ont été enregistrées à plus de 70 m pour des durées d'environ 80 minutes. La maturité sexuelle est atteinte chez cette tortue après dix ans, voire probablement vers vingt ans et peut se reproduire au moins pendant dix ans. Elle est donc qualifiée d’espèce à maturité tardive. Son espérance de vie n’est pas connue. Les conditions d’observation étant difficiles, l’alimentation des tortues en zone pélagique n’est pas très bien connue ; on pense qu’elles doivent se nourrir essentiellement de méduses. En zone benthique, et plus particulièrement dans les récifs coralliens, elles consomment surtout des éponges. Dans les Caraïbes, ces dernières constituent d’ailleurs 70 à 95% de leur régime alimentaire et, comme beaucoup de spongivores, elles ne consomment que des espèces précises de la classe des Demospongiae, et plus spécifiquement celles appartenant aux ordres Astrophorida, Spirophorida et Hadromerida et certaines éponges consommées sont d’ailleurs connues pour être très toxiques pour d’autres organismes. Les tortues imbriquées semblent particulièrement apprécier les éponges les plus siliceuses comme celles des genres Ancorina, Geodia (dont Geodia gibberosa), Ecionemia et Placospongia. Ce type d’alimentation est très rare, y compris chez les poissons. Cette alimentation très particulière rend la viande et plus particulièrement la peau de tortue très toxique dans les régions concernées, surtout dans l’océan Indien. Ces tortues s’alimentent également d'autres invertébrés tels que les ctenophores et les cnidaires, dont les méduses et les hydrozoaires comme la physalie ou d’anémones de mer, mais aussi d’algues brunes, de mollusques et de crustacés. Les poumons de l’animal sont adaptés pour permettre des échanges gazeux rapides et son sang lui permet d’oxygéner efficacement les tissus, même en plongée profonde sous de fortes pressions. Ces tortues peuvent dormir sous l’eau pendant plusieurs heures mais leur durée de plongée maximale est beaucoup plus courte lorsqu’elles doivent se nourrir ou fuir un prédateur. Détail de l'oeil d'une tortue imbriquéeTom Doeppner / CC-BY-SA-3.0-migrated Elles ferment les yeux lorsqu’elles mangent des cnidaires car ces derniers ne sont pas protégés contre les nématocystes, contrairement au reste de leur corps. Reproduction : Les tortues imbriquées femelles ne se reproduisent que tous les deux ou trois ans mais cet écart peut varier entre neuf mois et 10 ans. La reproduction peut même se dérouler plusieurs fois une même année, à quinze jours d’intervalle, le plus souvent sur la même plage. C’est une espèce de tortue marine très féconde. La période de reproduction durant six mois*, la femelle retourne sur son site de nidification en moyenne de 2,6 à 4,5 fois par saison selon les sources. Les individus d’un couple sont très fidèles. De plus, fait particulier, la femelle stocke des réserves de spermatozoïdes. Elle peut ainsi se reproduire pendant plusieurs années sans avoir de contact avec un mâle. On a pu déterminer que pour chaque site, les tortues disposaient d’une certaine homogénéité génétique, ce qui tend à prouver que les femelles viennent pondre à l’endroit où elles sont nées. Chacune débarque sur la plage et creuse un nid profond d’au moins 10 cm et de 90 cm au plus. Elle y dépose en moyenne une centaine d’œufs (de 70 à un maximum enregistré de 250), d’un poids de 25 grammes et de la taille d’une balle de ping pong. Elle retourne immédiatement à la mer après avoir recouvert le nid de sable. Le nombre d’œufs et la viabilité de ceux-ci dépendent fortement du lieu de ponte. Le processus dure environ 1 à 3 heures. La période d’incubation est de 47 à 75 jours, selon la saison et l’emplacement. *Dans l’océan Atlantique, la période de reproduction a lieu habituellement d’avril à novembre et dans l’océan Indien de septembre à février, durant la période chaude. Peu d’autres données fiables sont disponibles. La tortue imbriquée s’hybride facilement avec d’autres tortues marines, telle que les caouannes. Certains hybrides trouvés au Brésil ou en Floride sont viables et fertiles car ils existent depuis au moins deux générations. Un hybride de tortue verte a aussi été découvert au Suriname. La détermination du sexe chez les tortues imbriquées est très hasardeuse. Les caractères sexuels ne sont pas toujours extérieurement visibles. Les caractères sexuels secondaires (comme pour les autres tortues: la largeur de la queue, les griffes ou la forme du plastron) ne sont pas toujours déterminants. Seule l’analyse sanguine est une méthode fiable. La tortue est ovipare, et comme pour les autres tortues, la température d’incubation détermine le sexe des embryons dans les œufs. Le sexe ratio serait compris entre trois et quatre femelles pour un mâle. Les tortues imbriquées adultes vivent principalement en zone tropicale. C'est d'ailleurs l'une des espèces de tortues marines qui reste la plus confinée dans cette zone. Les tortues occupent différents habitats selon les étapes de leur cycle biologique. Elles se reposent fréquemment autour des récifs de corail ou dans des grottes sous-marines dès qu'elles mesurent plus de vingt centimètres, ce qui a été effectivement montré pour Eretmochelys imbricata imbricata. Cependant, comme elles migrent, elles peuvent aussi être aperçues dans les lagunes, les mangroves ou les estuaires. On ne sait pratiquement rien sur les juvéniles, qui gagnent immédiatement les zones pélagiques après l'éclosion. Incapables de plonger en eau profonde, ils vivent parmi les algues flottantes (Sargassum sp.). Les tortues regagnent toujours leurs habitats habituels entre les périodes de migration. Ainsi, lorsque les tortues imbriquées disparaissent d'une zone, il n'y a pas de repeuplement par d'autres individus et la disparition est définitive. Lieux de ponte importants : Plus de soixante lieux de ponte habituels sont connus, principalement dans les régions tropicales des océans Pacifique et Atlantique. On en trouve également dans l'océan Indien. Fond bleu = présence de tortues imbriquées. Point jaune = lieux de ponte secondairesPoint rouge = lieux de ponte principaux Image : Pinpin / CC-BY-SA-3.0,2.5,2.0,1.0 Les sites de plus de 1000 nids sont : - L'île Cousin, dans l'océan Indien est un des rares lieux de ponte où les effectifs augmentent ; - Les îles Daymaniyat à Oman ; - Shitvar en Iran, mais les données sur ce site sont actuellement parcellaires ou inexistantes ; - Guyane française ; - Détroit de Torres et Terre d'Arnhem en Australie26 ; - Péninsule du Yucatán, Mexique. On pensait à tort, jusqu'à récemment, que la tortue imbriquée était moins migratrice que les autres espèces de tortues marines. Des études utilisant la télémétrie satellite ont montré que cette espèce voyage sur des milliers de kilomètres. Il est probable que les tortues imbriquées s'alimentent et se multiplient dans des zones complètement différentes. Menaces : En raison des pratiques de chasse à la tortue pour la consommation, pour la médecine traditionnelle, pour les écailles et la confection de parfums et de produits de beauté (japonais), elle est devenue une espèce rare. En outre, il faut ajouter le ramassage massif des œufs, les conséquences de la pêche (comme la prise dans les filets de pêche) et de la dégradation de l'environnement en général (dégradation de la qualité de l'eau et ingestion de sacs plastiques qui provoquent des occlusions intestinales). On peut rajouter aux menaces ci-dessus, le réchauffement climatique... Mesures de protection : On sait que la tortue imbriquée a quasiment disparu d'Afrique de l'Est dès la fin du xixe siècle. Plusieurs auteurs ont fait part de la raréfaction de cette espèce à Madagascar depuis les années 1930. Les prélèvements commerciaux et le commerce à grande échelle ont débuté dans les années 1950 et 1960. Identifiée comme menacée depuis 1968 par l'UICN, la population d'Atlantique Nord est immédiatement protégée en étant inscrite dans l'annexe I de la CITES à la signature de la convention de Washington (CITES) de 1975. La population du pacifique passe en annexe I dès 1977. Dès lors, elle est légalement protégée et par conséquent tout sous-produit obtenu à partir de cette tortue est interdit à la vente. Cependant le commerce massif continue, d'ailleurs le Japon en a importé 640 kilogrammes entre 1966 et 1986. Son statut passe à "en danger" en 1982. En 1983, les seules populations stables connues se trouvaient au Moyen-Orient et au nord-est de l'Australie. En 1986, puis en 1988, l'UICN signale une aggravation de la situation. Le Japon continue à importer environ de 1985 à 1990 2,7 tonnes en moyenne jusqu'en 1992 où il en importe 175 kilogrammes. En 1989, un rapport décrit une situation préoccupante en Atlantique Nord, où les populations d'E. imbricata sont partout menacées. En 1992, un règlement a pu être négocié, notamment avec le Japon qui supprime le commerce massif. Cependant, les populations continuent à diminuer, et en 1994 l'UICN signale de nouveau une aggravation. En 1996, la tortue est cette fois considérée en danger de disparition. Le trafic cependant continue. Les plus belles écailles de tortue, les plus rares aussi, proviennent de la tortue imbriquée. Ce qu'aujourd'hui les magazines de mode présentent comme de l'«écaille de tortue» est en fait du plastique teinté. Le commerce de l'écaille de tortue véritable, toujours convoitée par quelques initiés, est restreint ou interdit mais malheureusement pour la survie de l'espèce, toujours actif. Si la tortue imbriquée est protégée par le United States Fish and Wildlife Service depuis les années 1970, l'Indonésie, Haïti, Cuba ne respectent pas les recommandations de la CITES, tandis que d'autres pays ferment les yeux. On sait qu'un trafic de carapaces se déroule dans la région des Caraïbes, en Colombie et au Venezuela. Les très rares tortues survivantes en Atlantique, comme à Sao Tomé, continuent d'être pêchées et leurs carapaces vendues aux touristes. Or d'après le CITES : «D'après des études récentes, les tortues imbriquées ont été décimées tant à l'échelle mondiale que dans les Caraïbes. Cependant, certaines indications donnent à penser qu'en prenant certaines mesures de conservation – notamment la protection des plages de ponte – sur plusieurs décennies, il serait possible d'augmenter le nombre annuel de tortues reproductrices (populations pondeuses).» La tortue imbriquée est en France concernée par un plan de restauration des tortues marines des Antilles françaises (le plan local et régional qui concerne aussi d'autres tortues Marines des Antilles Françaises (tortue verte, tortue luth,tortue caouanne, tortue olivâtre). Documentaire sur les tortues des Seychelles... En 2007, il n'existe plus au monde que cinq grands sites de rassemblement annuel de plus de mille tortues qui se situent aux Seychelles, au Mexique et deux au nord de l'Australie. Depuis les années 1990, les prélèvements intensifs d'œufs en Indonésie ont fait fondre de 90 % les effectifs. Les sites de rassemblement d'Indonésie, des Seychelles et un des deux d'Australie sont d'ailleurs en relatif déclin. Partout, la population de tortues imbriquées a diminué de plus de 80% au cours des cent dernières années et quelquefois en moins de cinquante ans ! (Nicaragua, Panama, Cuba, Madagascar, Sri Lanka, Thaïlande, Malaisie, Indonésie et Philippines). L'espèce a complètement disparu de nombreux endroits, ou presque comme dans l'Atlantique Est. Les efforts de protection des années 1980 n'ont porté leurs fruits que dans de rares endroits où l'on constate une stagnation. Cependant, point positif, une légère augmentation des effectifs a été observée au Yucatán, à Isla Mona et sur l'île Cousin. Documentaire sur les tortues marines en général...De merveilleuses images en perspectives ! qui ne doivent pas nous faire oublier qu'elles sont toutes en danger... WIKIPEDIA août 2013
  18. Le bateau de pêche japonais Kyotoku Maru No.18, symbole du tsunami du 11 mars 2011, va être démantelé et retiré de la ville de Kesennuma où il s'était échoué. Des responsables de la ville de Kesennuma ont indiqué que l’épave du bateau de pêche Kyotoku Maru No.18, symbole du tsunami du 11 mars 2011 au Japon, allait progressivement être retirée. le bateau va être démantelé après que des habitants aient dit qu'il leur rappelle des souvenirs douloureux. BBC News L'épave était devenue un point de ralliement pour les visiteurs en quête de recueillement et même une attraction touristique, rappelle 20minutes.fr. La municipalité avait initialement décidé, en mémoire du raz-de-marée, de conserver les restes du navire qui avait été propulsé à l'intérieur des terres, à proximité des habitations. Le navire de 60 mètres était non seulement un témoignage du tsunami, mais également celui de l’incendie qu’il avait provoqué. En effet, sa coque conservait les traces noires du passage des flammes sur ses flancs. Mais finalement, la mairie a changé d’avis et elle va procéder au démantèlement du bateau. Pour prendre cette décision, un sondage a été réalisé et "notre ville a décidé de détruire l'épave, car 70 % des habitants n'en veulent plus", a expliqué un fonctionnaire à l'Agence France Presse (AFP). MAXISCIENCES 13/8/2013
  19. Le zoo de Taipei, à Taiwan, a de nouveau réuni le petit panda Yuan Zai et sa mère Yuan Yuan. Ils avaient initialement été séparés de peur que la mère ne devienne violente avec son bébé. Les soigneurs du zoo de Taipei, à Taiwan, ont remis en présence de sa mère le petit panda Yuan Zai. Elle avait été séparée de sa mère Yuan Yuan après sa naissance car les soigneurs craignaient qu’elle ne s’en prenne à elle. Après un mois de séparation, les retrouvailles se sont bien passés, indique le zoo de Taïwan. Il raconte même que Yuan Yuan a pris grand soin du bébé, l’a câlinée et allaitée comme si elles ne s’étaient jamais quittées. Une vidéo très émouvante... Le zoo a pris soin d'immortaliser en vidéo ce moment touchant, qui démontre une fois de plus que la sauvegarde des espèces menacées n'est pas chose facile et demande du tact, même entre les animaux concernés. Malgré le fait du bon déroulement de ces retrouvailles, les deux pandas ne resteront cependant pas constamment ensemble. Yuan Zai doit être remise en couveuse et seules des rencontres ponctuelles seront organisées entre elle et sa mère. Vidéo relative à la naissance de Yuan Zai MAXISCIENCES 14/8/2013
  20. Quels sont les avantages des eaux minérales ? Leurs inconvénients ? Comment se retrouver dans les étiquettes et bien choisir l'eau qui nous sera la plus bénéfique ? Naturacoach 13/4/2013 Depuis longtemps, on attribue aux eaux minérales des vertus bienfaisantes. Dès le XVIIe siècle, le roi Henri IV publie la première réglementation nationale de l'eau, qui aura pour conséquence de laisser la gestion des eaux aux médecins. Jusqu'au milieu du XXe siècle, les eaux minérales de source seront vendues en pharmacie, et leurs propriétés thérapeutiques mises en avant par les nombreuses stations thermales en France. Quelles sont donc leurs véritables vertus ? Quelles différences existent-il entre elles ? Voici quelques éléments de réponse. Tout d'abord, il faut savoir différencier eaux de source, eaux filtrées (comme celle du robinet) et eaux minérales : - Les eaux filtrées ont des origines multiples, que ce soient des eaux de surface (lacs, rivières) que des eaux souterraines. - Les eaux de source et les eaux minérales proviennent exclusivement du sous-sol, où elles sont filtrées par les processus naturels d'infiltration et ne subissent aucun traitement chimique. Ce qui différencie une eau minérale d'une eau de source est sa composition : riche en oligo-éléments et minéraux, sa composition est stable, alors qu'une eau de source peut être tirée de plusieurs sources différentes, et donc avoir des compositions différentes. Les eaux minérales ont des propriétés "favorables à la santé" reconnues par l'Académie de Médecine, même si certaines ne répondent plus aux critères modernes de potabilité. En effet, certaines peuvent être polluées ou trop chargées en éléments. Elles ne sont donc à conseiller qu'en petite quantité, et pas comme eau de consommation permanente. Il existe une classification des eaux minérales, en fonction de leur composition. - Les eaux oligo-minérales sont très faiblement minéralisées, comme la Volvic. On les utilise par exemple dans les biberons et les régimes sans sel. - Les eaux faiblement minéralisées, dont la teneur en sels minéraux est inférieure à 500mg/L. Elles ne présentent pas de contre-indication, on peut citer Evian, Perrier ou Thonon. - Les eaux minérales bicarbonatées sodiques et calcosodiques, riches en bicarbonates et sels minéraux. Elles sont notamment riches en sodium, et donc déconseillées en cas de régime sans sel. Elles sont toutes gazeuses, comme la Badoit ou Quézac. Elles sont utilisées pour réduire les troubles digestifs par exemple, ou les troubles hépatiques. - Les eaux minérales sulfatées calciques, qui sont pauvres en sodium et riches en sulfates. Leur action diurétique est mise en avant, ainsi que leur bienfaits digestifs. On peut citer Hépar, Vittel et Saint Amand (dont le gaz est ajouté a posteriori). - Les eaux minérales chlorurées, dont la teneur en chlorure est supérieure à 200mg/L. Cette classification peut s'appliquer à des eaux bicarbonatées sodiques. On y trouve St Yorre ou encore Arvie. Elles peuvent être prescrites en cure pour les affections de l'appareil respiratoire. - Les eaux minérales sulfurées, riches en soufre. Elles ne sont prescrites qu'en cure. Cycle naturel de l'eau. Image toony CC BY 3.0 - Enfin les eaux minérales gazeuses, aussi appelées carbogazeuzes, car leurs bulles proviennent du gaz carbonique, le CO2. Souvent trop riches en sels minéraux, elles sont déconseillées aux enfants. La plupart des sources captent séparément le gaz et l'eau pour les remélanger ensuite. Quelles eaux pour quelles personnes ? : Différents types d'eaux minérales sont conseillées en fonction de l'âge ou de la forme physique. - Pour les enfants, les femmes enceintes et la préparation des biberons, des eaux plates peu minéralisées sont conseillées, car les minéraux en trop grandes quantités peuvent abîmer les reins. Pour les adolescents et les adultes, une alternance entre eaux moyennement minéralisées et peu minéralisées est conseillée, afin de ne pas trop fatiguer les reins. - Chez les personnes âgées, les eaux riches en calcium et en magnésium sont de mises, afin de lutter entre autres contre l'ostéoporose. - Les personnes avec des problèmes de poids se voient conseiller des eaux pauvres en sodium, et avec un fort taux de sulfate pour son effet diurétique. - En cas de problèmes rénaux, les eaux peu minéralisées sont recommandées, le calcium pouvant favoriser les calculs rénaux. - Enfin, en cas de problèmes digestifs, les eaux riches en bicarbonates peuvent être utiles. Les eaux minérales n'ont pourtant pas que des avantages, et leur surconsommation peut même être néfaste ! Par exemple : - un excès de fluor favorise les maladies osseuses. - Une eau riche en sodium favorise les œdèmes et l'hypertension. - Une surconsommation de potassium a des effets néfastes sur le système neuro-musculaire et sur le cœur. Comme tout produit thérapeutique, les eaux minérales peuvent avoir des contre-indications. C'est pourquoi il est nécessaire de demander conseil à son médecin ou son pharmacien qui saura indiquer vers quel type d'eau minérale se tourner. Les eaux minérales ont donc de nombreux avantages si elles sont consommées intelligemment, et précautionneusement. La France, qui est le 2ème consommateur européen après l'Italie, possède de nombreuses sources et de nombreuses eaux minérales certifiées (70 marques). Devenues véritable produit de consommation de masse, grâce à une machine marketing et publicitaire intense, elles représentent un enjeu économique non négligeable. Pour autant, elles peuvent être néfastes si prisent sans précautions. Il faut donc faire son choix en connaissance de cause, et se rappeler que l'eau de source et l'eau du robinet sont elles aussi tout à fait potables. CLIQUEZ ICI pour un dossier complet sur l'eau... ----->Il y a longtemps j'ai eu une conversation à ce sujet avec mon médecin de famille qui, lui, m'a conseillée de boire un peu tout en faisant par exemple une sorte de roulement avec les différentes eaux du commerce et des goûts de chacun. Cet article n'en parle pas, mais le goût peut aussi être un critère de choix... Suivant leur composition certaines eaux peuvent avoir un goût déplaisant... MAXISCIENCES 13/8/2013
  21. Les travaux de réduction des résidus radioactifs, provoqués par l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi en mars 2011, vont maintenant passer des établissements d'éducation aux logements individuels. Le ministère de l'Environnement a examiné les progrès, à la fin juin, des travaux de décontamination menés sous l'égide du gouvernement dans 58 municipalités de 7 préfectures, à l'exception de celle de Fukushima. L'enquête montre que la décontamination des écoles et des jardins d'enfants est achevée à 96% environ, parce que les autorités ont accordé la priorité à ces établissements. L'enquête fait aussi apparaître que les travaux se concentrent désormais sur les maisons individuelles. Des ordres de décontamination ont été donnés pour 90 639 unités sur les 140 972 maisons pour lesquelles des travaux sont prévus. Ce chiffre est plus de 1,8 fois supérieur à celui de l'enquête de la fin mars. Mais les travaux sont achevés sur 42 789 maisons seulement, soit 30% de l'ensemble. Le ministère espère que les travaux de décontamination battront leur plein prochainement. NHK WORLD 14/8/2013
  22. Rapides, maniables et peu encombrants, les engins télécommandés portant une caméra permettent des prises de vue sous des angles inédits. Un avantage qui n'a pas échappé aux photographes animaliers qui, depuis environ deux ans, commencent à troquer leurs téléobjectifs surpuissants contre des petits rovers tout terrain. Un lion en gros plan Burrard-Lucas Wildlife Photography. Ces machines peuvent en effet approcher un objectif à quelques mètres seulement de grands fauves ou de puissants et susceptibles herbivores (rhinocéros, buffles, éléphants...) Et ce, sans que le photographe ne coure lui même le risque de se faire piétiner ou déchiqueter. Dans un entretien au National Geographic, le photographe Brian Clark Howard, adepte de l'usage de ces drones raconte : Ces drones roulants de petite taille présentent l'avantage de regarder les lions depuis le sol et non de haut. Il est donc moins intimidant pour les fauves qui s'habituent facilement à leur présence. Toutefois, tous les animaux ne réagissent pas de la même manière à ce type de drones. Si les lions sont relativement placides devant lui, ce n'est pas le cas des éléphants qui, eux, n'hésitent pas à piétiner l'intrus. Les autres espèces ont, elles, tendance à s'enfuir. En 2013, des photographes du National Geographic utilisent un petit robot blindé ainsi qu'un drone hélicoptère pour filmer les lions du Serengeti (Tanzanie). Il n'a fallu que trois visites du robot pour que les lions s'habituent à la présence du robot. La première fois, ils se sont montrés méfiants. Certains membres de la troupe se sont même réfugiés un peu plus loin. Mais après 5 ou 6 visites du robot, les lions faisaient la sieste sans crainte à côté de l'intrus mécanique. Toutefois, cet excès de confiance de la part des animaux peut poser problème. Notamment lorsqu'ils se mettent à considérer le drone d'un oeil gourmand ou joueur. BeetleCam est un "buggy" contrôlé à distance avec un appareil photo reflex numérique monté sur le dessus. Il a été spécialement créé pour prendre des gros plans, grand angle d'animaux africains réputés dangereux. Les drones volants tels que celui présenté dans le premier film ont eux aussi de nombreux avantages. Ils permettent les mêmes prises de vue que celles que l'on pourrait faire depuis un hélicoptère, mais sans les désagréments. En effet, un hélicoptère, très bruyant, fait fuir tous les animaux. De plus, il faut le réserver, lui et son pilote, à l'avance. Et naturellement, vous n'êtes jamais certain que les animaux seront au rendez-vous le jour de la réservation raconte le photographe. Le drone volant présente en outre l'avantage d'être discret et relativement facile à piloter. "Relativement" car on s'est quand même crashé quelques fois et avons du remplacer du matériel conclut le photographe. SCIENCES ET AVENIR 13/8/2013
  23. Une équipe de scientifiques de l'Université Brandeis, aux Etats-Unis, a découvert un capteur de température moléculaire jusqu'alors inconnu chez les drosophiles, les mouches du vinaigre. Il appartient à une famille de récepteurs liés à la détection des goûts et des odeurs. La mouche du vinaigre (drosophile) photographiée au microscope électronique à balayage. Institut Pasteur Le capteur nouvellement découvert appartient à une famille de protéines, appelées récepteurs gustatifs, qui ont été étudiés depuis plus d'une décennie, mais jamais lié à la sensibilité thermique. Ce récepteur, appelé Gr28b, est responsable de la détection de la température extérieure et permet de déclencher une réponse rapide si les températures dépassent la zone de confort de la mouche, ont découvert les chercheurs. La découverte est publiée dans l'édition avancée en ligne de la revue Nature. Ces types de capteurs seraient présents chez les moustiques et les mouches tsé-tsé, des insectes responsables de la propagation de nombreuses maladies infectieuses comme le paludisme et la maladie du sommeil. La découverte de ces récepteurs peut permettre de comprendre comment ces nuisibles ciblent les proies à sang chaud. «Si vous pouvez trouver le récepteur de température d'un moustique, vous pouvez potentiellement produire un répulsif ou un piège plus efficace», explique Paul Garrity, professeur de biologie et principal auteur de l’étude. «La découverte de ce nouveau récepteur de la température chez la mouche donne aux scientifiques un indice pour chercher les récepteurs semblables chez le moustique et d'autres insectes», explique-t-il. SCIENCES ET AVENIR 13/8/2013
  24. Copenhague (AFP) - Un cousin normalement végétarien du piranha a été pêché en mer près du Danemark, très loin de l'habitat originel de cette espèce sud-américaine, a annoncé mardi un responsable du musée d'histoire naturelle de Copenhague. "Le pêcheur a été très surpris et un peu méfiant car ce poisson, le pacu, ressemble vraiment au piranha, mais il n'est pas carnivore", a dit à l'AFP ce responsable, Peter Rask Moeller. L'origine exacte du poisson est inconnue mais, selon M. Moeller, "il vient probablement d'un aquarium de la région". Un cousin normalement végétarien du piranha a été pêché en mer près du Danemark, très loin de l'habitat originel de cette espèce sud-américaine, a annoncé mardi un responsable du musée d'histoire naturelle de Copenhague. (c) Afp "C'est intéressant de voir qu'il a survécu dans les eaux de l'Oeresund (le détroit qui sépare le Danemark de la Suède), même si elles ne sont pas trop salées. On ignorait qu'il pouvait supporter le sel", a-t-il ajouté. Comme son cousin le piranha, le pacu est un poisson d'eau douce, reconnaissable à sa puissante mâchoire, avec une dentition qui fait penser à celle de l'homme. "S'ils mordent, ils peuvent faire très mal (...) en particulier s'ils mordent là où on ne veut surtout ne pas être mordu", s'est amusé le scientifique, soulignant qu'il n'attaquait normalement pas l'homme. Il est difficile de dire si le pacu va envahir les eaux danoises. "A chaque fois qu'on pêche un poisson d'une nouvelle espèce, on se dit qu'on ne va pas en trouver d'autres mais on ne sait jamais", a indiqué M. Moeller. Ce poisson est élevé pour sa chair en Amérique du Nord. "Il paraît que c'est très bon. J'aimerais bien goûter", a conclu le scientifique. SCIENCES ET AVENIR 13/8/2013
  25. Moscou (AFP) - Un brise-glace de Greenpeace a approché mardi un navire du géant pétrolier russe Rosneft dans l'Arctique pour protester contre la production de pétrole dans la mer de Barents, nuisible pour l'environnement selon les écologistes. Le brise-glace Arctic Sunrise a confronté le navire de recherche sismique Akademik Lazarev en demandant au capitaine "de cesser son activité dangereuse pour la nature", selon un communiqué de Greenpeace. Des militants ont ensuite approché le bateau, affrété par Rosneft, dans des canots pneumatiques, jusqu'à se trouver à une centaine de mètres d'Akademik Lazarev. Les militants ont alors exhibé "des panneaux de protestation" et ont pris "note des activités" du navire, a déclaré à l'AFP Aaron Gray-Block, porte-parole de Greenpeace. Un brise-glace de Greenpeace a approché mardi un navire du géant pétrolier russe Rosneft dans l'Arctique pour protester contre la production de pétrole dans la mer de Barents, nuisible pour l'environnement selon les écologistes. (c) Afp Selon l'organisation, les tests sismiques sont dangereux pour les mammifères de l'Arctique, la fréquence du signal interférant avec celle des sons émis par les animaux. Si une baleine se trouve à 500 mètres de la source du signal, elle perd l'ouïe, et à 150 mètres elle risque de mourir, a indiqué Greenpeace. "Le capitaine du navire a refusé de parler de cela et a coupé la conversation" radio, a précisé à l'AFP la militante Christy Ferguson. Selon Greenpeace, les actions de protestation vont se poursuivre dans les jours à venir. L'exploration des vastes réserves de l'Arctique est devenue une priorité stratégique de Rosneft qui a signé des accords de coopération avec BP, ExxonMobil et Statoil. Interrogé par l'AFP, Rosneft a rejeté les accusations des écologistes. "Rosneft mène ses programmes d'exploration en conformité avec les normes environnementales russes et en respectant les licences", a indiqué le groupe. "Lors de tests sismiques, un programme de surveillance écologique et des contrôles de sécurité des opérations sont mis en place", selon la même source. Greenpeace accuse pour sa part les majors occidentaux de vouloir travailler en Russie pour profiter des normes environnementales plus laxistes que dans leurs propres pays. SCIENCES ET AVENIR 13/8/2013
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