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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Le Pirée, port d'Athènes, était une île il y a 6.000 ans ! Très important géographe de l’Antiquité, Strabon d'Amasée avait émis l’hypothèse, il y a environ 2.000 ans, que le célèbre port d’Athènes, le Pirée, avait été une île. Une équipe franco-grecque vient d'avérer cette hypothèse de 4800 à 3400 avant J.-C. à l’aide d’une dizaine de carottages dans l'actuelle plaine du Céphise située entre le Pirée et Athènes. Le Pirée est le principal port de l'Athènes moderne, et c’est l’un des plus grands ports du monde pour le trafic des passagers avec un nombre de voyageurs transitant chaque année estimé à 12 millions. Dans l’Antiquité, il joua temporairement un rôle considérable dans le développement et l’enrichissement d’Athènes lorsqu’il fut fortifié et transformé en forteresse sûre sous l’influence de Thémistocle (528–462 av. J.-C.). Ce grand homme d'État et stratège athénien est notamment connu pour sa victoire maritime sur les Perses lors de la fameuse bataille de Salamine en 480 av. J.-C. Dès le Ier siècle après J.-C., le géographe grec Strabon, auteur d’un important ouvrage nommé tout naturellement Géographie, avait émis l’hypothèse que la colline rocheuse sur laquelle se trouvait le Pirée avait été un jour une île séparée du continent par un bras de mer. On ne sait pas vraiment sur quoi il se basait pour proposer cette théorie. Mais de nos jours, la paléogéographie, permise par les progrès de la géologie, peut reconstituer la topographie des paysages anciens. La parole à la stratigraphie C’est ainsi qu’une équipe franco-grecque codirigée par Jean-Philippe Goiran, chercheur CNRS au laboratoire Archéorient - Environnements et sociétés de l'Orient ancien (CNRS/Université Lyon 2) et Kosmas Pavlopoulos (Université d'Athènes) s’est attelée à la tâche de déterminer si l’intuition de Strabon était fondée. Les chercheurs ont effectué plusieurs forages à une vingtaine de mètres de profondeur afin d'obtenir des carottes révélant l’histoire géologique passée de la plaine de Céphise, séparant sur 7 kilomètres le sud-ouest de l'acropole d'Athènes du Pirée. Les méthodes d’études stratigraphiques et la datation au carbone 14 ont effectivement démontré que de 4800 et 3400 avant J.-C., le Pirée faisait bel et bien partie d’une île avant que celle-ci ne soit rattachée à la côte par des dépôts sédimentaires. Tous les détails des travaux des géoarchéologues ont été publiés dans un article de Geology, donné en lien ci-dessous. Ce sujet vous a intéressé ? Plus d'infos en cliquant ici... Source : Futura Sciences 23/06/2011
  2. Découverte d'une tribu inconnue Elle a été découverte par avion dans la forêt amazonienne, près de la frontière avec le Pérou, côté brésilien. Comme c’est désormais la règle, ces hommes ne seront pas contactés car on sait que ce genre de rencontre conduit régulièrement à la disparition de la tribu. Au Brésil, dans l’État d’Amazonas, à l’ouest de la forêt amazonienne, non loin de la frontière péruvienne, vivent des tribus d’Indiens qui n’ont eu aucun contact connu avec notre civilisation. Ce sont des « tribus isolées » ou « non contactées » que l’on découvre aujourd’hui par avion ou par des images satellite. L’une d’elles a par exemple été repérée en 2008 et cette année, toujours dans cette même vaste région, une autre a pu être filmée et les images ont été diffusées par la BBC, le site de Survival France en présentant une version sous-titrée. Cette semaine, la découverte d’un nouveau groupe vient d’y être rapportée, dans la vallée de la rivière Javari, par un organisme brésilien, la Funai (Fundação Nacional do Índio, Fondation nationale de l'Indien). Leur existence a d’abord été révélée par des images satellite et un survol en avion a confirmé leur présence. La tribu compterait environ deux cents personnes et pourrait appartenir à une communauté linguistique connue, les Pano. Ce n’est pas la première découverte dans cette vallée, où vivraient environ deux mille personnes. La Funai prend en charge les observations et surtout la protection de ces populations. Les coordonnées des tribus découvertes ne sont pas précisées et nul n’a le droit de les approcher. On sait que les rencontres ne se terminent jamais bien pour ces hommes et ces femmes, d’abord à cause des maladies qui leur sont souvent transmises à l’occasion de ces rencontres, mais aussi à cause d’autres raisons, plus sordides. Ces Indiens ont souvent été pourchassés et même massacrés, comme en témoigne l’histoire de la tribu Akuntsu. L’existence même de ces tribus non contactées a longtemps été contestée, et le serait encore aujourd'hui par les autorités péruviennes, d'après la Funai. La région est en effet considérée comme un territoire appétissant pour l'exploitation des arbres ou pour l'agriculture. C’est pourquoi la Funai tient à montrer les images. « Sans preuve qu’ils existent, le reste du monde ne les aidera pas. Une seule image d’eux a plus d’effet que de multiples rapports » expliquait José Carlos Meirelles, de la Funai, dans le reportage de la BBC. Futura Sciences 23/06/2011
  3. L'archipel d'Ogasawara bientôt classé au patrimoine mondial Les îles japonaise d'Ogasawara devraient être ajoutées au patrimoine naturel mondial de l'Unesco. Le Centre du patrimoine mondial de l'Unesco se penchera à partir de jeudi, à Paris, sur la liste des trente-sept sites naturels, culturels et mixtes candidats au classement. Les îles d'Ogasawara, à un millier de kilomètres au sud de Tokyo dans le Pacifique, sont en haut de la liste. Elles sont le berceau d'un grand nombre d'espèces animales et végétales rares. nhk 23/06/2011
  4. Commentaire : canicule et risques d'hyperthermie au Japon Au Japon, on dénombrait dimanche 685 cas d'hyperthermie depuis le début de l'année. Un bilan qui devrait s'alourdir cet été car les Japonais s'efforcent de limiter le recours aux climatiseurs pour faire face aux pénuries attendues d'électricité. Nous avons demandé au professeur Hideto Tanaka, de l'université nationale de Yokohama, de nous expliquer comment lutter contre l'hyperthermie. M. Tanaka, quand les coups de chaleur surviennent-ils et quels en sont les principaux symptômes ? Hideto Tanaka Les coups de chaleur ont tendance à survenir dans les environnements soumis à des températures élevées et à un fort taux d'humidité. Les risques augmentent avec l'exercice. Lorsque l'on transpire, la chute du niveau de sel présent dans l'organisme entraîne des risques de crampes et d'évanouissement. La température du corps peut également devenir incontrôlable. Les personnes les plus vulnérables sont en général faiblement immunisées. Le maintien de l'énergie physique nécessite une bonne alimentation et un sommeil conséquents. Cet été, les Japonais n'auront pas la possibilité d'utiliser les climatiseurs autant qu'ils le souhaiteraient. Il importe donc de veiller à préserver le sommeil, en utilisant par exemple l'air conditionné juste avant de dormir ou en équipant les literies en conséquence, notamment avec des packs de glace. RJ Pensez-vous que les gens pourront endurer la chaleur estivale tout en s'astreignant à des économies d'énergie? HT Il est indispensable d'utiliser occasionnellement les climatiseurs pour éviter les coups de chaleur. J'espère que cela sera possible, faute de quoi les cas d'hyperthermie vont se multiplier. Le principal enjeu est à présent de s'atteler à la reconstruction des zones sinistrées et à la résolution de la crise nucléaire, tout en supportant la canicule à venir. C'était le commentaire du professeur Hideto Tanaka, de l'université nationale de Yokohama. nhk 23/06/2011
  5. Le mois de juillet sera très chaud dans l'ouest du Japon Pour information : les divers articles concernant les mois et années jugés les plus chauds depuis les relevés des températures ont été regroupés en un seul sujet. De ce fait, les statistiques du nombre de vues ont été remises à 0... Ce qui explique le faible taux de lecture... Le système de gestion, généré par ForumActif, ne prévoit pas, dans le cadre de fusions de sujets, l'addition des nombres de vues... Les instances météorologiques officielles japonaises prévoient des températures supérieure à la normale dans l'ouest du Japon le mois prochain. L'Agence météorologique a rendu publiques jeudi ses prévisions concernant les trois prochains mois. Selon ces prévisions, le mois de juillet sera plus ensoleillé que d'habitude dans l'ouest du pays et sur la côte Pacifique alors que le front de pluie saisonnier ne semble devoir affecter ces régions que modérément. Pour ce qui est de l'est du pays, l'Agence prévoit des températures égales ou supérieures à la normale. Dans le nord du pays et les îles du sud-ouest, les températures devraient être autour des moyennes saisonnières. D'après l'Agence, le temps devrait rester chaud dans l'ensemble du pays pendant le mois de juillet. nhk 23/06/2011
  6. une valve mal ouverte retarde les tests de filtrage de l'eau contaminée L'opérateur de la centrale de Fukushima n'était pas conscient du fait qu'une valve mal ouverte était à l'origine d'un nouveau dysfonctionnement du système de filtrage de l'eau radioactive, sur le site. La Compagnie d'électricité de Tokyo a réalisé mercredi qu'un appareil de fabrication américaine relié au système de traitement de l'eau n'avait permis de réduire la concentration en césium radioactif que de 10 pour cent du résultat escompté. La valve étant restée partiellement ouverte en raison d'une erreur d'installation, de l'eau contaminée s'est écoulée dans l'une des 3 chambres d'absorption. Le volume de liquide contaminé augmente chaque jour de 400 tonnes sur le site, de l'eau fraîche étant continuellement injectée dans les réacteurs pour les refroidir. La saison des pluies risque par ailleurs d'empirer la situation. nhk 23/06/2011
  7. Peu importe où nous vivons, que ce soit en milieu urbain ou au milieu du désert, nos gestes et habitudes quotidiens ont des répercussions directes sur les océans. En effet le milieu marin de la planète est intimement lié à nos activités quotidiennes, même lorsque ces activités semblent banales ou sans conséquence... Or de nombreuses habitudes ajoutent des problèmes quant à la santé des océans. 1. Émissions de carbone et l'acidification des océans Chaque fois que nous allumons la lumière, tournons un robinet d'eau, chargeons un téléphone cellulaire, prenons un avion, provoque des émissions de carbone supplémentaires. Tout ce que nous faisons, provoque directement l'acidification des océans ; ce qui perturbe la vie marine. Les océans peuvent absorber environ les deux tiers des émissions de carbone dans l'atmosphère, mais plus les océans absorbent de CO2 plus le milieu marin devient acide. Ce pH altéré provoque, entre autres, l'épaississement des carapaces de crustacés, au blanchiment des coraux, la surabondance de méduses, sans oublier la diminution ou la disparition de certaines espèces. De plus, du fait de l'utilisation d'énergies fossiles, nous émettons du dioxyde de carbone par leur combustion ; ce qui aggrave encore l'acidification des océans et perturbe encore plus la vie marine. Des décisions comme prendre moins souvent l'avion, manger moins de viande, utiliser une énergie verte, peut réduire notre empreinte carbone et diminuer une des plus grandes menaces qui pèsent sur nos océans. Lire la suite: # http://www.care2.com/greenliving/5-human-habits-that-hurt-the-ocean.html ixzz1Q8iFZCEW
  8. Sauver les éléphants : interdire le commerce de l'ivoire Il y a une vingtaine d'année les éléphants étaient décimés par les braconniers. Suite à un tollé international, le commerce de l'ivoire a été interdit et les éléphants ont recommencé à prospérer. Aujourd'hui, les éléphants traversent une nouvelle crise. Le commerce de l'ivoire a repris et les saisies d'ivoire illégal sont à nouveau en hausse. Récemment, la vente de stocks au Japon et en Chine a envoyé un signal aux braconniers qui se sont remis à la chasse aux éléphants... Ce qu'il faut "tirer" de cette leçon : tout commerce d'ivoire légal entraîne l'abattage illégal de nombreux éléphants. Rejoignez le combat pour libérer les éléphants de la menace du braconnage pour l'ivoire, sa population souffre déjà de la réduction drastique de ses territoires... Signez la pétition pour exhorter l'Union Européenne à protéger les éléphants qui restent dans le monde en s'opposant à tout commerce international de l'ivoire. SIGNER LA PETITION Source : IFAW / Care2
  9. Quelques photos d'une manifestation de soutien pour les animaux du Japon et en faveur de JEARS, par Circle Paw. lieu le 22 mai à Manatthan (Street Fair) aux U.S.A. Le produit de la vente de tee-shirts, vestes, pulls, laisses, colliers et autres produits pour animaux de compagnie, a été reversé à JEARS. De plus, un des participantes, Helen, a fait don d'une collecte de fond qu'elle organise chaque année ("Billy's Bash"),. JEARS a chaleureusement remercié les bénévoles et participants de leurs efforts pour aider l'association et les animaux sinistrés du Japon. Photo JEARS A droite, sur la photo : Ana Wako, fondatrice de Circle Paw. Photo JEARS de gauche à droite : Ana Wako, Anita de JEARS et Jessie (Circle Paw). Photo JEARS Ana Wako (Circle Paw) et Helen, la généreuse donatrice.
  10. Lady Gaga le dit : on peut visiter le Japon sans danger La chanteuse Lady Gaga assure au monde entier que l'on peut visiter le Japon sans danger, après la catastrophe du 11 mars et l'accident nucléaire qui s'en est suivi. Lady Gaga a affirmé jeudi aux journalistes, à Tokyo, qu'elle avait été choquée par le tremblement de terre et qu'elle était déterminée à agir pour le Japon. La chanteuse a déclaré qu'en plus de récolter des fonds pour les sinistrés, elle souhaitait encourager les touristes du monde entier à visiter l'Archipel. Elle a avoué son amour pour le Japon et les Japonais et exprimé le désir de refaire une tournée dans le pays. NHK 23/06/2011
  11. Les avions de KLM utiliseront un biocarburant à base d'huile de cuisson La compagnie aérienne hollandaise KLM a annoncé ce mercredi qu'à partir de septembre plus de 200 vols reliant Paris et Amsterdam utiliseront un biocarburant composé d'huile de cuisson dans le cadre d'un mouvement visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone des appareils de la compagnie. nhk 23/06/2011
  12. Echec du processus de filtrage de l'eau dû à un écoulement anormal L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi a repris ses tests sur un système de décontamination après des réparations effectuées pour améliorer l'écoulement de l'eau. La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, teste ce système afin de filtrer les eaux résiduelles hautement radioactives accumulées à la centrale. La compagnie a découvert mercredi qu'un dispositif de fabrication américaine dans le système était seulement parvenu à faire passer le niveau de concentration de césium radioactif présent dans l'eau à 1 pour cent par rapport à la quantité précédente au lieu de 0.1 pour cent comme il avait été initialement prévu. L'eau contaminée devait passer par 3 chambres absorbantes. Mais il a été découvert qu'une partie de cette eau n'était passée que par une seule chambre car les indications d' "ouverture" et de "fermeture" sur une soupape étaient incorrectes. Le groupe a inspecté toutes les soupapes et a repris ses tests mardi tôt dans la journée. Tepco vient de commencer des opérations de grande ampleur de décontamination du systèm vendredi dernier mais ces opérations ont été interrompues après seulement 5 heures. NHK 23/06/2011
  13. L'AIEA critique le partage d'informations des données nucléaires du Japon L'Agence internationale de l'énergie atomique, lors d'une session à huis clos, a accepté de mettre en place un organisme international afin de partager les informations en cas d'urgences nucléaires. L'AIEA a tenu une réunion ministérielle mercredi dans le but d'examiner la réaction du Japon face à l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi en mars dernier. Un responsable japonais a rapporté les propos d'un expert de l'Organisation météorologique mondiale. "Le groupe n'était pas parvenu à obtenir les informations nécessaires du Japon", avait-il indiqué. En raison d'un tel manque d'information, il a été difficile de prévoir la façon dont les matériaux radioactifs se propageraient sur le globe. Le responsable a également indiqué que d'autres pays membres ont eux aussi critiqué la réaction initiale du Japon. "Nous n'avons pas pu expliquer de façon complète à nos populations ce qu'il se passait car le Japon n' a pas transmis d'informations détaillées après l'accident", a-t-il affirmé. Les participants ont convenu qu'en cas d'urgence, l'AIEA devrait obtenir des informations sans tarder sur le type de substances radioactives qui se seraient échappées dans l'environnement et dans quelle quantité. Ils se sont également mis d'accord sur le fait que les informations les plus importantes seront partagées entre les pays membres au moyen d'une nouvelle organisation. Après la session, un conseiller du gouvernement japonais a devant la presse reconnu l'importance de continuer de transmettre les informations. sOURCE : NHK 23/06/2011
  14. Suite du mail... Et oui c'est long... mais il y a tellement à dire... INTERVIEW (A LIRE ABSOLUMENT !) Michel Pierre, vous êtes propriétaire de l’herboristerie du Palais Royal à Paris depuis 40 ans selon les règles en vigueur de l’époque. Vous avez écrit plusieurs livres dont « Secret des plantes » (éditions Artémis) et vous en terminez un autre aux éditions du Chêne. Quel impact a eu la pleine entrée en vigueur de la directive 2004/24 (Directive THMPD) sur votre activité ? Il faut bien comprendre que l’on ne peut pas se contenter de parler des herboristes. Il faut prendre en compte tous les acteurs du secteur : les cueilleurs, les producteurs, les grossistes, et les herboristes au bout de la chaîne. C’est bien toute une filière que l’on risque de tuer en appliquant cette directive et tous les emplois qui vont avec. Pour les cueilleurs et les producteurs surtout, ces limitations représenteront un manque à gagner important. Une grande partie du monde agricole pâtira de ce texte. Avec cette directive, on coupe presque définitivement le lien qui existe entre le terroir et le reste de la société et on prend le risque de perdre en même temps un immense savoir ancestral qui faisait la force de nos régions. Rappelons que plus de 50 % de nos herbes sont produites en France. En ce qui me concerne, c’est d’abord mon herboristerie qui m’inquiète. Je distribue chaque année environ 30 tonnes d’herbes auprès de 60 000 clients dont de nombreux médecins. Ce chiffre pourrait être divisé par deux, ce qui m’obligerait à licencier quatre de mes huit salariés. Dans ces conditions, je ne pourrais plus travailler, je n’aurais plus qu’à devenir consultant extérieur pour une pharmacie ! Alors bien sûr, le ministère de la santé se veut rassurant, les institutions européennes aussi. On nous dit que plus de 600 plantes seraient autorisées en Europe et que c’est bien assez pour proposer des produits aux clients mais ce ne sont que des paroles. En attendant, depuis que la directive est passée, mon grossiste refuse de me vendre certaines plantes car il ne sait pas aujourd’hui quels sont les risques qu’il encourt. Il faut du temps, il parait, pour que soit établie cette liste de plantes. Mais combien ? Deux ans ? Trois ans ? Il en faudra probablement moins pour que l’herboristerie disparaisse complètement en France, et nous sommes une quinzaine. En réaction à la pétition que le Collectif pour la défense de la médecine naturelle a lancée le 16 mars dernier (Guérison défendue) et qui a rassemblé plus de 1,4 million de signataires, la Commission européenne et certains grands journaux ont estimé qu’entre le vote de la directive (2004) et son application (2011), il y avait eu suffisamment de temps pour que les acteurs du secteur puisse déposer des demandes d’autorisation de mise sur le marché (AMM). Qu’en pensez vous ? Cela montre simplement que les institutions européennes n’ont aucune connaissance du terrain en France. Aujourd’hui une herboristerie n’a pas le droit de déposer de dossier d’AMM. Nous pouvons déposer des demandes comme n’importe quelle société vendant des compléments alimentaires auprès de la DGCCRF, mais la liste est très loin de la quantité de plantes vendues en herboristerie. En fin de compte, depuis la suppression du diplôme d’Herboriste en 1941, sous le régime de Vichy, rien n’a été fait par les pouvoirs publics en faveur de l’herboristerie. Au fil des années et des législations notre métier a été étouffé petit à petit dans la plus grande indifférence générale jusqu’à cette pétition. Et je me réjouis qu’elle ait touchée autant de personnes en Europe. C’est peut être là, l’un de nos derniers espoirs : que les gens réagissent face aux limitations qu’on nous impose sans nous consulter. On nous tue à petit feu. On nous explique aussi avec le principe de reconnaissance mutuelle, qu’on peut aller se fournir partout en Europe. Je peux aller chercher des plantes en Italie ou en Allemagne qui sont interdites en France. Mais nous ne sommes pas un multinationale ! Nous n’avons pas les moyens d’aller chercher toutes ces plantes ailleurs sans compter qu’il parait aberrant d’aller chercher en Allemagne des plantes qui poussent déjà chez nous et que l’on utilise depuis des générations. La solution serait peut être d’inviter les herboristes européens à venir s’installer en France, puisque le diplôme existe en Allemagne, Italie, Espagne, ou autoriser les pharmaciens à ouvrir des herboristeries, cela fait quand même partie de notre culture. Concrètement, avez-vous des exemples de plantes qu’aujourd’hui vous ne pouvez plus distribuer à l’issue de la pleine entrée en vigueur de la directive THMPD ? Bien sûr. Prenez par exemple la Chélidoine. Avec la nouvelle directive, elle sera soumise à une AMM pour toute distribution parce qu’elle contient des dérivés de benzylisoquinonéique, un alcooloïde, qui pris en trop grande quantité, peut provoquer des hépatites A, mais il s’agit d'extraits, pas de plantes pour infusion. Nous on la proposait en tisane. C’est désormais impossible. Mais vous la trouverez en pharmacie sous forme de gélules ou de teintures, sauf que ces gélules sont conçues avec des extraits de plantes qui sont bien plus puissants que la plante en elle-même, et là, il faudra être attentif. Je comprend que l’on interdise la vente du sassafras qui peut avoir des conséquences sur le système nerveux, je comprend que l’on interdise la vente d’extraits alcoolisés, ou d’huile essentielle d’absinthe, mais je ne comprend pas que l’on ne puisse plus vendre la plante pour faire des tisanes. ET VOUS ? EST-CE QUE VOUS LE COMPRENEZ ??? Pour REVOIR NOTRE VIDEO SUR LA DIRECTIVE THMPD, RENDEZ-VOUS SUR: www.defensemedecinenaturelle.eu ENVOYEZ LE LIEN A TOUS VOS AMIS. C'EST LE DERNIER MOMENT POUR OBTENIR DES SIGNATURES À NOTRE PETITION QUI SE TROUVE ICI (VERSION FRANÇAISE) : http://defensemedecinenaturelle.eu/signerlapetition.php A vos souris pour faire entendre vos voix et voir respecter notre droit à nous soigner comme nous le souhaiton. A ma connaissance, il y a moins d'effets secondaires qu'avec les médicaments qui nous empoisonnent quand ils ne nous tuent pas ou ne font pas de nous des légumes pour le restant de nos jours...
  15. Remise de votre pétition aujourd'hui à Bruxelles Ci-dessous, reproduction du mail reçu du collectif pour la protection de la santé naturelle... Tous les signataires des pétitions devraient avoir reçu cette réponse... Madame, Monsieur, C'est aujourd'hui à 13 heures que nous allons remettre les pétitions au Parlement européen, à Bruxelles, pour la défense des médicaments à base de plantes en Europe. Grâce à votre mobilisation, nous avons obtenu pas moins de 1,4 millions de signatures, sans compter les 850 000 signatures que le mouvement citoyen Avaaz a récoltées à notre suite. Nous serons nombreux au Parlement européen. Une grande conférence a été organisée par la députée européenne Michèle Rivasi, et les eurodéputés Satu Hassi, Heide Rühle, Carl Schlyter and Bart Staes. Elle se tiendra de 13 heures à 16 heures, dans la salle A5G3 du Parlement. Les représentants de la Commission européenne (DG SANCO), de l’Agence Européenne des Médicaments (EMA) et de l’Autorité européenne des aliments (EFSA) répondront aux questions que se posent les citoyens européens sur la directive 24/2004/CE, aussi appelée THMPD (Traditional Herbal Medicinal Products Directive). Vous pouvez aussi poser des questions via la page Facebook créée par Madame Rivasi sur le sujet : http://www.facebook.com/event.php?eid=106006196160172 Rappelons que la directive THMPD crée une Autorisation de Mise sur le Marché « simplifiée » pour les médicaments à base de plantes, dont le coût est estimé à... 100 000 à 140 000 euros par plante, une somme hors de portée pour la plupart des fabricants (qui travaillent à l'échelle artisanale). Cette nouvelle procédure est en train d'entraîner la disparition de nombreux remèdes à base de plantes, dont la rentabilité financière ne peut justifier de tels investissement. On redoute également la faillite d'une myriade de petits acteurs du secteur qui n'ont pas la puissance financière pour se plier à la nouvelle procédure. (Lire absolument à ce sujet l'interview de l'herboriste Michel Pierre, ci-dessous). Bien entendu, les autorités se veulent rassurantes. Elles affirment qu'elles se montreront ouvertes et respectueuses des traditions médicinales les plus anciennes et les plus éprouvées. Mais comme l'a rappelé la députée Michèle Rivasi sur son site Internet le 16 juin : « Fin février 2011, la liste communautaire des substances, préparations et remèdes traditionnels à base de plantes déjà enregistrés ne comptait que 215 produits. Et seules 79 monographies communautaires de plantes médicinales ont été finalisées à ce jour. » Deux-cent-quinze produits, alors que des dizaines de milliers de remèdes à base de plantes étaient autorisées en Europe jusqu'au 30 avril 2011, la date butoir de mise en application de la directive THMPD. C'est le nettoyage par le vide. De plus, cette nouvelle législation étant mal connue et difficile à interpréter, de nombreux fabricants et distributeurs se retrouvent dans une situation d'insécurité juridique qui bloque toute initiative de leur part. La difficulté vient notamment de la définition des médicaments à base plantes, extrêmement large et floue, qui englobe un très grand nombre de plantes et toutes les préparations à base de plantes (substances végétales concassées ou pulvérisées, teintures, extraits, huiles essentielles, jus obtenus par pression). Seraient ainsi assujetties à une demande d’AMM toutes les plantes ayant un principe actif et l’ensemble des préparations officinales préparées par les professionnels de la santé. Beaucoup de grossistes et de distributeurs préfèrent ne plus commercialiser les plantes par crainte des risques encourus, à tel point que la survie toute la filière en Europe est aujourd'hui menacée. Si elle disparait, les patients européens n'auront plus la possibilité pratique de se procurer de nombreuses plantes médicinales, quand bien même celles-ci seraient théoriquement autorisées par l'Union Européenne. Pour toutes ces raisons, nous continuons à dénoncer haut et fort la directive 24/2004/CE qui, loin d'avoir pour effet de protéger les patients en leur garantissant des produits de qualité à base de plante, représente bel et bien l'arrêt de mort d'un savoir ancestral majeur de notre civilisation, les remèdes traditionnels à base de plante. Plus que jamais, il est urgent de proposer des solutions législatives et administratives alternatives à ce que propose la directive européenne 24/2004/CE pour sauver les herboristeries qui proposent un savoir et un savoir-faire irremplaçables dans le domaine des plantes médicinales et des préparations à base de plantes, et de contribuer ainsi à préserver le bien être de tous. Pour relever ce défi, nous sommes en cours de constitution d'une structure à Bruxelles dédiée à la protection de la santé naturelle en Europe. Notre prochaine communication aura pour but d'en annoncer le lancement, et sera accompagnée d'un appel à toutes les structures existantes qui souhaitent contribuer à ce travail essentiel. Avec mes remerciements de votre intérêt pour cette cause essentielle, Augustin de Livois Collectif pour la Protection de la Santé Naturelle
  16. Une petite dernière... pour le moment ! Photo JEARS Carol Kosloski (Yuki) Hé, garçon, j'ai bien le sentiment que tu as des problèmes... Sauf si c'est juste popot...?!?
  17. Encore... pour le plaisir de découvrir de très beaux chats... Photo JEARS Carol Kosloski (Leeva) Promis : il n'est pas à moi (Yuki), je suis innocente... mais je lui souhaite bonne chance !
  18. Photo JEARS Carol Kosloski On éteint les lumières maintenant... Vous avez pris suffisamment photos pour aujourd'hui, Carol. Les chats doivent dormir... vous savez !
  19. On continue... Photo JEARS Carol Koslowski (Yuki) Peut-être que je devrais sortir d'ici avant que quelqu'un me voit ?
  20. Photo suivante : Photo JEARS Carol Koslowski (A-chan) Mes parents humains me manquent... Peut-être qu'ils viendront me voir aujourd'hui ? Photo JEARS Carol Koslowski Pensez-vous qu'ils vont vite trouver une nouvelle maison qui accepte les animaux ? Je l'espère très fort ...
  21. La deuxième photo : Photo JEARS Carol Koslowski (Liv) Ici, je dors confortablement pour rester en forme et en beauté !
  22. Aujourd'hui les amis des chats vont avoir le plaisir de découvrir quelques petits poilus rescapés et sauvés par JEARS... Les photos sont commentées avec un petit brin d'humour... Avouez que cela fait du bien de temps en temps... Photo JEARS Carol Koslowski Je dois dire que l'être humain a été sympa de me donner cette veste pour dormir dessus... Il me dira certainement merci pour les poils supplémentaires qui lui procureont davantage de chaleur ....
  23. Emission d'obligations spéciales pour aider Tepco à indemniser les victimes de la catastrophe nucléaire Le gouvernement japonais se prépare à émettre une grande quantité d'obligations spéciales, destinées à aider la Compagnie d'électricité de Tokyo à indemniser les victimes de l'accident nucléaire de Fukushima. Le gouvernement effectuera les arrangements nécessaires pour inclure ces obligations d'un montant de quelque 12,4 milliards de dollars dans le second budget supplémentaire pour l'exercice fiscal en cours. NHK 22/06/2011
  24. Hausse des températures dans le réacteur 3 La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, a détecté une hausse de la température dans le réacteur 3 de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, après avoir réduit le volume d'eau injecté à des fins de refroidissement. Cette réduction entre dans le cadre des efforts visant à prévenir un débordement d'eau radioactive. Mardi, l'opérateur a réduit le volume d'eau douce qu'il pompait jusqu'à maintenant dans trois des réacteurs de la centrale. Tepco a annoncé qu'à 5 heures, ce mercredi matin, la température dans les parties inférieure et supérieure du réacteur 3 avait augmenté de 4 et 7 degrés respectivement, par rapport à la veille. La compagnie éprouve des difficultés à trouver le juste équilibre entre la nécessité de refroidir les réacteurs et celle de réduire le volume de l'eau contaminée qui menace de déborder. Le début de la saison des pluies annuelle dans la région, hier mardi, fait craindre encore plus d'éventuels débordements. nhk 22/06/2011
  25. Des maires japonais expriment leur opposition au nucléaire Au Japon, des maires et des experts en reconstruction discutent des moyens de réduire l'utilisation de l'énergie nucléaire après l'accident de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Le Japon possède 54 réacteurs qui produisaient, en 2009, 29 pour cent de l'électricité du pays. Environ les deux tiers ont suspendu leurs opérations à cause de la catastrophe du 11 mars, d'inspections de routine, ou bien à la demande du gouvernement. Le 15 juin, un panel d'experts réuni dans la préfecture de Fukushima s'est accordé sur les principaux concepts d'un projet de reconstruction. Il suggère notamment l'abandon du nucléaire et la promotion des énergies renouvelables. Le chef d'une municipalité de la préfecture de Yamaguchi, où la Compagnie d'électricité du Chugoku envisage d'opérer un réacteur nucléaire dans sept ans, a évoqué la possibilité d'un changement dans la position jusqu'à maintenant pro-nucléaire de la municipalité. Goshi Hosono, le conseiller du premier ministre en charge de l'accident de Fukushima, a souligné qu'afin de protéger la vie des personnes, le gouvernement s'assurera que dans les centrales en fonctionnement, le niveau maximal de sécurité est observé. NHK 22/06/2011
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