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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Frapper une chouette : un acte impardonnable ! Luis Moreno, membre de l'équipe de football le Deportivo Pereira, a shooté la mascotte de l'équipe adverse, l'Atlético Junior Baranquilla, lors d'une rencontre en Colombie. La chouette n'a pas survécu au mauvais traitement dont elle a été victime... L'oiseau se retrouve sur le terrain de football alors que le match n'est pas encore terminé. Visiblement désorienté, ce dernier reste au sol et est violemment percuté par le ballon tiré par un joueur. La chouette est alors assommée et se retrouve sur le dos. C'est alors que Luis Moreno décide de "virer" l'animal à coup de pied. Pourquoi ne l'a-t-il pas tout simplement pris et rendu à ses propriétaires en bordure de terrain ? "Une association locale de défense des animaux a demandé que le joueur soit suspendu par son club", écrit l'Equipe.fr. L'affaire remonte jusqu'à la Fédération Colombienne de Football. Face à cet acte cruel, elle prononce une sanction à l'encontre de Luis Moreno : une suspension pour deux matchs et une amende de 1 070 200 pesos, soit 401 euros... Mais l'histoire n'est pas terminée. En effet, l'Atlético Junior Baranquilla menace le joueur de le poursuivre en justice pour homicide volontaire sur leur mascotte. La SPA, atterrée par les faits, félicite la Fédération Colombienne de Football pour les sanctions prises contre le sportif. Cependant, cela reste globalement léger pour ce type de "crimes". L'Association rappelle que, en France, les sévices graves et les actes de cruauté sont punis de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende par l'article 521-1 du Code pénal. Source : SPA 20/03/2011
  2. Niveaux de radioactivité à Haneda et Narita divulgués Le Ministère des transports du Japon a commencé à divulguer les niveaux de radioactivité près des 2 aéroports internationaux dans la zone métropolitaine de Tokyo pour dissiper les craintes infondées. Compte tenu de la grave situation, les problèmes de la centrale nucléaire de Fukuschima Daiichi n'étant toujours pas réolus, les autorités chinoises ont refusé de décharger du frêt sur un vol en provenance du Japon. De plus, certains transporteurs étrangers ont dérouté leur vols sur l'aéroport du Kansai dans l'Ouest du Japon au lieu d'atterrir ou de décoller de Narita. Pour résoudre cette situation, le ministère a commencé à divulguer les niveaux de radioactivité près des aéroports de Haneda et de Narita près de Tokyo. Cliquez ICI et sélectionnez la ville Les données sont présentées dans les pages web anglais et japonais. Elles montrent également les distances de l'usine de Fukushima Daiichi et, à titre de comparaison, la quantité de radioactivité du corps recevant une radiographie unique. Le site Web explique que, même si une personne a été exposée à des niveaux de rayonnement dans les 2 aéroports pendant un an, elle le serait de moins d'un tiers que celui reçu dans des circonstances normales. Le Ministère envisage de mettre à jour le tableau deux fois par jour pour éviter les perturbations causées par les craintes injustifiées... NHK World 21/03/2011 (EN ANGLAIS)
  3. Témoignage de l'adolescent secouru sous les décombres de sa maison Un adolescent de 16 ans, rescapé du tremblement de terre et du tsunami, s'est exprimé sur l'épreuve qu'il a subie. Le jeune homme a été secouru ce dimanche avec sa grand-mère de 80 ans. Ils étaient bloqués sous les décombres de leur maison, dans la ville d'Ishinomaki. En état d'hypothermie, l'adolescent est actuellement hospitalisé. "Je suis heureux d'avoir été secouru avec ma grand-mère. Je ne me souviens pas de tout, mais je sais que nous avons beaucoup parlé", a-t-il déclaré. Il a précisé qu'il n'avait aucune idée de l'ampleur du tsunami, car il se trouvait à l'intérieur lorsque la vague a déferlé. Pouvant à peine ramper dans l'espace exigu où il se trouvait piégé, il pouvait entendre les voix des secouristes mais ne parvenait pas à attirer leur attention. "Je me sens mieux maintenant mais je dois penser à ce que je ferai lorsque je serai tout à fait rétabli", a-t-il indiqué. Source : NHK WORLD 21/03/2011
  4. Bilan provisoire du séisme et du tsunami du 11 mars Selon le dernier bilan de la police, le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars ont fait plus de 21 000 morts et disparus. Sur les 8 649 décès confirmés, près de 4 800 corps ont été identifiés. Ce mardi, à midi, 13 262 personnes étaient encore portées disparues... Source : NHK WORLD 21/03/2011
  5. Les autorités restent vigilantes La radioactivité est légèrement en baisse à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Dans la nuit de dimanche à lundi, la brigade des sapeurs-pompiers de Tokyo a déversé de l'eau dans le bâtiment du réacteur 3 pendant 6 heures et demie, dans le cadre d'un effort continu visant à refroidir une piscine de stockage de combustible irradié. Entre-temps, les Forces d'autodéfense ont arrosé le réacteur 4, dimanche dans un premier temps, puis lundi matin. Selon l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle, les efforts engagés semblent, dans une certaine mesure, porter leurs fruits, la radioactivité ayant baissé continuellement depuis dimanche après-midi. Les relevés sont effectués par l'agence à un point situé à environ 500 mètres au nord-ouest du réacteur 3. Elle indique que la radioactivité a brièvement augmenté pour atteindre 3 346 microsieverts, dimanche à 14h50, mais est retombée à 2 100 microsieverts, lundi à 10h30 du matin. Cette brève augmentation pourrait être due au vent qui a soufflé dimanche après-midi, estime l'agence, qui souligne qu'elle continuera à suivre de près l'évolution de la situation. Source : NHK WORLD 21/03/2011
  6. Traces de radioactivité détectées La Compagnie d'électricité de Tokyo a annoncé que le combustible nucléaire de la centrale Fukushima Dai-ichi a probablement été endommagé, du fait que des niveaux élevés de radioactivité ont été détectés. La Compagnie a publié lundi le résultat d'analyses effectuées samedi sur le site de la centrale. 5 types de substances radioactives, résultat d'une fission nucléaire, ont été détectées. Le niveau d'iode 131 était de 5,9 milibecquerels par centimètre cube, ce qui représente environ 6 fois le niveau autorisé pour un technicien travaillant sans masque de protection. La densité des autres substances détectées était également plus élevée que la normale, mais sans que cela sorte des niveaux de sécurité. (ajout : oui... mais lesquelles ?). Les ingénieurs de Tepco ont indiqué que ces radiations provenaient sans doute des réacteurs endommagés, ajoutant que les niveaux de radiation continueraient d'être vérifiés quotidiennement. Source : NHK World 21/03/2011
  7. Le gouvernement demande l'arrêt des expéditions de certains légumes produits à Fukushima Le gouvernement japonais a demandé à quatre préfectures - Fukushima, Ibaraki, Tochigi et Gumma - de cesser l'expédition des épinards et d'un autre légume vert, le kakina, car ils pourraient contenir une quantité excessive de substances radioactives. Le gouvernement a également demandé à Fukushima d'ordonner aux producteurs laitiers de la préfecture de ne pas expédier pour le moment de lait non traité, conformément aux directives de la loi sur les mesures spéciales à appliquer en cas de catastrophe nucléaire. Le secrétaire général du gouvernement Yukio Edano a déclaré en conférence de presse que la population n'était exposée à aucun danger immédiat, à moins de consommer longtemps les aliments qui font l'objet d'un suivi sanitaire spécial. Source : NHK WORLD 21/03/2011
  8. Toujours de la fumée grise au-dessus du réacteur numéro 3 De la fumée grise s'échappait toujours lundi après-midi du réacteur numéro 3 de la centrale nucléaire de Fukushima Dai-ichi. Le gérant de la Compagnie électrique de Tokyo a fait évacuer ses techniciens peu après 16 heures. L'Agence de sûreté nucléaire précise que 2 heures plus tard la fumée, dont la couleur variait du gris au noir, s'échappait toujours. Elle précise également que les niveaux d'eau et la pression à l'intérieur des réacteurs n'ont pas connu de modifications significatives. Les niveaux de radiation à une distance de 500 mètres au nord-ouest du réacteur étaient de 2 015 microsieverts par heure, un niveau pratiquement identique à celui mesuré avant l'apparition de fumée au-dessus du réacteur. Source : NHK World 21/03/2011
  9. Efforts de rétablissement de l'alimentation externe à Fukushima Dai-ichi La Compagnie d'électricité de Tokyo a repris ses efforts pour alimenter depuis l'extérieur la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi, et restaurer les fonctions de refroidissement. Cette opération suit l'arrosage des réacteurs 3 et 4 par la Brigade des sapeurs-pompiers de Tokyo et les Forces d'autodéfense, qui ont terminé ce lundi matin cette opération destinée à refroidir les piscines de stockage de combustible irradié. Un câble à haute tension a été branché dimanche sur les panneaux de distribution électrique des réacteurs 2 et 5, et les réacteurs 1, 2, 5 et 6 peuvent maintenant être alimentés. Les réacteurs 3 et 4, où des niveaux élevés de radioactivité avaient forcé le personnel à prendre des précautions extrêmes, devraient pouvoir être raccordés mardi aux panneaux de distribution. Tepco fait tout son possible pour restaurer l'alimentation externe, jugée indispensable au rétablissement des fonctions de refroidissement pour les cuves et les piscines de stockage de combustible irradié des réacteurs. Source : NHK WORLD 21/03/2011 - 21H57 (local)
  10. Matériaux radioatifs détectés dans l'eau Le Ministère de la santé du Japon exhorte les gens d'un village de la préfecture de Fukushima ne pas de boire l'eau du robinet, où des niveaux plus élevés des matières radioactives ont été détectées le dimanche. Cependant, le ministère affirme que boire ne pose pas un risque pour la santé immédiate. L'eau du robinet testé au Village de Iitate dans la préfecture de Fukushima a montré plusdu triple du niveau de radioactivité autorisé par le gouvernement. Le ministère de la santé affirme que 965 becquerels d'iode 131 ont été détectés dans l'eau, ce qui représente 3,2 fois plus que la norme, soit 300 300 becquerels par kilogramme. Il est précisé que les résidents peuvent utiliser l'eau de lavage et de baignade, et que boire n'a aucun effet immédiat sur la santé humaine. (ajout : donc danger quand même plus tard non ?). Mais par mesure de précaution, le ministère a exhorté environ 3700 habitants du village d'éviter de boire l'eau du robinet. (ajout : sage précaution...). Sur la question des niveaux plus élevés de rayonnement que la norme détectés dans les légumes produits dans les préfectures de Gunma, Tochigi et Chiba, ministère de la santé a déclaré que ce ne sont pas des niveaux susceptibles d'affecter la santé immédiatement. Source : NHK World 21/03/2011 (en anglais)
  11. Fin des opérations d'arrosage de la piscine de stockage du réacteur 4 Les Forces japonaises d'autodéfense ont terminé leurs opérations d'arrosage à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. L'objectif était de refroidir la piscine de stockage de combustible irradié, à l'intérieur du bâtiment du réacteur 4. Ce lundi matin à 6h37, les FAD ont repris leurs opérations commencées hier dimanche et ont terminé à 8h40. Dimanche, 160 tonnes d'eau au total ont été déversées en deux phases, le matin et l'après-midi. Entre-temps, les pompiers ont achevé leur seconde opération d'arrosage du bâtiment du réacteur 3 peu avant 4 heures, ce lundi matin. Ils ont commencé dimanche à 21h30 l'arrosage qui a duré six heures et demie. Lors de la première opération entamée samedi par la brigade des sapeurs-pompiers de Tokyo, les soldats du feu avaient déversé de l'eau sur la piscine de stockage de combustible irradié du réacteur 3 pendant 14 heures. Les systèmes de refroidissement des piscines de stockage des réacteurs 3 et 4 sont en panne depuis le séisme, une situation qui fait craindre un possible rejet de matières radioactives. Source : NHK World 21/03/2011 15h27 (local)
  12. Interview d'un étudiant marocain, bénévole à Sendai Amine Almoutakil, un Marocain doctorant à l'université du Tohoku, spécialisé dans l'ingénierie électrique et les technologies de l'information, travaille maintenant comme bénévole dans des centres d'hébergement à Sendai, dans le nord-est du Japon. Hakima Inoue, notre collègue de Radio Japon, s'est entretenue avec lui, par téléphone. Radio Japon : Est-ce que vous pouvez nous décrire un peu comment les Japonais, dans ces centres de refuge, dirigent-ils la situation, la crise, maintenant ? Amine Almoutawakil : Bien sûr, on n'a jamais ... on ne s'est jamais attendu à un séisme d'une telle magnitude, donc, il y avait quand même, un certain choc au départ, donc au centre, juste après le séisme, les responsables ne savaient pas quoi faire : est-ce qu'ils doivent ouvrir les centres pour accueillir les gens, ou pas ? Mais quand même, ils ont fait des efforts, ils ont accueilli des gens, ils ont essayé de bien organiser les choses, de bien assigner les chambres à tout le monde, donc, et bien sûr, assurer des ressources d'eau potable, de la nourriture pour les gens qui se sont réfugiés chez eux. Radio Japon : Si vous avez un message pour nos auditeurs qui nous écoutent maintenant, et qui ont peut-être peur de la radioactivité, avec tous ces problèmes qu'ils voient à la télé, tout ça, est-ce que vous pouvez leur passer un message ? Amine Almoutawakil : Les médias, ils ont leur propre agenda, je suis sûr qu'ils ont leur propre agenda. Ils essaient de rendre l'image beaucoup plus horrible, beaucoup plus choquante que la réalité. Ceux qui mesurent les radiations, c'est pas les médias. Ceux qui mesurent les radiations, ce sont les Japonais, et les services de l'armée américaine qui sont toujours ici, soit à Tokyo, soit à Sendai. A savoir leurs représentants, les représentants de l'ambassade des Etats-Unis, ils se présentent chaque jour dans le centre international de Sendai. Donc, si nous ... si on n'a pas des informations crédibles de ces parties-là, donc, je ne pense pas qu'on va croire, des gens qui ne font que spéculer sur l'affaire. Radio Japon : C'était une interview téléphonique d'Amine Almoutakil, un étudiant marocain qui se trouve à Sendai. Source : NHK World 21/03/2011
  13. Le gouvernement japonais prévoit un fonds d'urgence pour la reconstruction des zones sinistrées Le gouvernement japonais et le Parti démocrate au pouvoir prévoient une rallonge budgétaire d'urgence pour la reconstruction du nord-est de l'Archipel, dévasté par le séisme et le tsunami du 11 mars. Cette enveloppe budgétaire sera prioritairement destinée aux projets de reconstructions les plus urgents, dès le début de l'année fiscale 2011. Le gouvernement a d'ores et déjà prélevé près de 430 millions de dollars sur des fonds de réserve de l'année fiscale en cours, qui prendra fin le 31 mars. Cet argent a permis de fournir des produits de première nécessité aux rescapés du séisme. Un autre fonds d'urgence est toutefois nécessaire pour le déblayage des zones sinistrées, la restauration des axes routiers et des insfrastructures d'eau potable et d'assainissement. Une aide financière est également prévue pour la relance des petites et moyennes entreprises. Ce budget additionnel devrait dépasser les 37 milliards de dollars qui ont financé les projets de reconstruction lors du tremblement de terre de Kobe, en 1995. Source : NHK 21/03/2011
  14. Bilan des victimes ce lundi à midi 21/09/2011 Le bilan des morts et disparus, suite au séisme et au tsunami qui ont dévasté le nord-est du pays le 11 mars dernier a dépassé les 21 mille. L'Agence de la police nationale a confirmé lundi à midi, le décès de plus de 8 600 personnes et la disparition de près de 13 mille autres. Dans la préfecture de Miyagi, 5 244 morts ont été confirmées et 3 413 personnes sont portées disparues. De nombreuses zones côtières de la préfecture ont été dévastées par le séisme et le tsunami. La police locale a annoncé que des centaines de corps avaient été découverts sur les plages de la péninsule d'Oshika. La préfecture d'Iwate fait état de 2 650 morts et 5 023 disparus. La préfecture de Fukushima a confirmé 699 décès et 4 436 disparitions. Des dizaines de morts ont été confirmées dans d'autres préfectures, dont 19 à Ibaraki, 16 à Chiba et 7 à Tokyo. Source : NHK 21/03/2011
  15. Kitazawa : la température à la surface des réacteurs se maintient à moins de 100 degrés La température à la surface des six réacteurs de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi est inférieure à 100 degrés Celsius, a annoncé le ministre japonais de la Défense. S'exprimant dimanche en conférence de presse, Toshimi Kitazawa a cité les propos d'un expert de l'Agence de sûreté nucléaire et industrielle. Selon cet expert, ces données sont extrêmement précieuses car une température inférieure à 100 degrés confirme la présence d'eau dans les piscines de stockage de barres de combustible irradié. M. Kitazawa a expliqué que des responsables des Forces d'autodéfense avaient mesuré dimanche les températures depuis un hélicoptère, à l'aide d'un dispositif infrarouge, pour une deuxième journée consécutive. Il a précisé que la température à la surface du réacteur 1 atteignait 58 degrés, celle du réacteur 2, 35 degrés, celle du réacteur 3, 62 degrés, celle du réacteur 4, 42 degrés, celle du réacteur 5, 24 degrés et celle du réacteur 6, 25 degrés. Il a ajouté que la température enregistrée au niveau des réacteurs 1, 3 et 4 semblait être celle à la surface des piscines de stockage de combustible irradié. Les bâtiments abritant les enceintes de confinement de ces trois réacteurs sont endommagés. M. Kitazawa s'est dit soulagé d'avoir appris que la température s'était maintenue à moins de 100 degrés pendant deux jours consécutifs. Source : NHK 21/03/2011
  16. La France solidaire du Japon dans l’épreuve Depuis le début de la crise, la France, par de nombreux courriers de sympathie et par des propositions de coopération adressées par les plus hautes autorités de la République à leurs homologues japonais, a montré combien elle était aux côtés du Japon dans l’épreuve. Ces courriers et propositions s’accompagnent bien entendu d’actions très concrètes annoncées notamment par des entreprises françaises. L’Ambassadeur a chargé le Service économique de l’Ambassade de coordonner les nombreux appels à la solidarité qui s’expriment partout en France. Les entreprises souhaitant apporter leur aide peuvent envoyer un mail détaillant leur proposition à l’adresse suivante : Pour les particuliers qui souhaiteraient effectuer des dons en espèce, l’association Médecin du Monde, bien représentée au Japon, prépare par ailleurs une mission de soutien médical et matériel dans les zones sinistrées. Son président dans l’Archipel peut être joint à l’adresse suivante : austin@pmcjapan.com. L’Ambassade du Japon en France a également mis en place un compte dédié. Enfin, l’Ambassade de France reste ouverte à Tokyo, notamment pour maintenir les relations très étroites que nous entretenons avec le gouvernement. Voir les communiqués de presse des organisations et entreprises annonçant une aide pour le Japon : ICI Source : Ambassade de France au Japon 20/03/2011
  17. IRSN : Point de situation du 20 mars 2011 à 06 heures Centrale de Fukushima I (Daiichi) Depuis le précédent point d’information du 19 mars 2011 sur la situation de la centrale de Fukushima Daiichi, les informations obtenues par le centre technique de crise de l’IRSN permettent d’établir l’état suivant des installations. Réalimentations électriques La connexion d’un câble au transformateur provisoire du réacteur n°2 a été réalisée. L’alimentation électrique du réacteur lui-même n’est pas encore effective. Le réacteur n°1 pourrait être réalimenté le 20 mars à partir du réseau électrique commun aux réacteurs 1 et 2. Etat des bâtiments Le document en annexe résume l’état des bâtiments sur le site (cliquez sur le lien source en bas du document pour y avoir accès). Etat des piscinesLes quantités d’assemblages combustibles présents dans les piscines des réacteurs 1 à 4 sont confirmées (respectivement 292, 587, 514 et 1500 assemblages). Les puissances résiduelles associées ont été réévaluées par l’IRSN. Sur cette base, l’IRSN réévalue périodiquement les délais avant le début de découvrement des assemblages. L’IRSN suspecte des fuites sur la piscine n°3 et peut-être sur la piscine n°1. La situation est néanmoins stable vue les injections effectuées par lances à eau. Piscine du réacteur n°1 La puissance à évacuer est faible. Une baisse de niveau antérieure fait supposer une fuite dans cette piscine. L’utilisation de lances à eau sur camions semble prévue. Piscine du réacteur n°2 La piscine est en ébullition. L’utilisation de lances à eau sur camions semble prévue, en dépit de l’intégrité du bardage supérieur du bâtiment. L’IRSN a peu d’information récente sur cette piscine. Piscine du réacteur n°3 Une première ébullition a été stoppée par l’appoint en eau par hélicoptères et lances à eaux sur camion. Un camion de pompier avec un débit de 3,8 tonnes/min et une échelle de 22 mètres aurait été utilisé pendant 20 à 30 minutes. Un deuxième appoint en eau a été réalisé le 19 mars à 00h30 heure locale (le 18 mars à 16h30 heure de Paris). L’IRSN estime que la dalle anti-missile située à la verticale de la cuve et de l’enceinte de confinement a dû être détruite lors de l’explosion hydrogène du 14 mars 2011. Si les ouvrages qui supportent cette dalle ont également été touchés, il est envisageable, outre les fuites éventuelles, 2/4 que le niveau d’eau maximal possible au dessus des assemblages combustibles entreposés dans la piscine soit diminué (dans le pire cas : 1 mètre au dessus du haut des assemblages). Ceci expliquerait les débits de dose très importants au droit du bâtiment et confirmerait les efforts pour maintenir en eau cette piscine. Un appoint de 2000 tonnes d’eau a eu lieu dans la nuit du 19 au 20 mars pendant 9 heures. Piscine du réacteur n°4 Une première ébullition a été stoppée par l’appoint en eau par hélicoptères et lances à eaux sur camion. La puissance dégagée dans cette piscine est assez élevée. Un appoint de 80 tonnes d’eau a eu lieu dans la nuit du 19 au 20 mars pendant 1 heure. Piscine du réacteur n°5 La température de l’eau de cette piscine est en nette baisse. Le niveau d’eau est contrôlé. Le toit du bâtiment a été percé pour éviter une éventuelle combustion d’hydrogène comme sur le bâtiment N°4. Piscine du réacteur n°6 La température de l’eau de cette piscine est stable. Le niveau d’eau est contrôlé. Le toit du bâtiment a été percé pour éviter une éventuelle combustion d’hydrogène comme sur le bâtiment N°4. Piscine de désactivation commune du site Cette piscine contiendrait de l’ordre de 6500 assemblages. Bien que la puissance unitaire dégagée par ceux-ci soit nettement plus faible que celle dégagée des assemblages présents dans les piscines des réacteurs, ils doivent néanmoins être également refroidis. La température et le niveau dans la piscine sont maintenant contrôlés. Etat des réacteurs L’IRSN se préoccupe des quantités de sel cristallisées suite à l’injection d’eau de mer dans les cuves des réacteurs (impact sur le refroidissement des coeurs, risque de blocage de soupapes…). De manière générale, il conviendrait de reconstituer des réserves d’eau claire sur le site. Réacteur n°1 Selon l’exploitant, 70% du coeur du réacteur serait endommagé. L’injection d’eau de mer dans la cuve serait maintenue afin d’assurer le refroidissement du coeur qui reste cependant partiellement dénoyé. L’eau contenue dans la cuve se décharge dans l’enceinte de confinement via une soupape. L’enceinte de confinement est maintenue intègre. Il n’y a vraisemblablement plus d’opérations de dépressurisation de l’enceinte de confinement. Il n’y aurait donc plus de rejet direct de produits radioactifs dans l’environnement pour l’instant. Ceci est néanmoins à confirmer dans la mesure où l’enceinte n’est pas refroidie. La partie supérieure du bâtiment réacteur a été soufflée par une explosion. La salle de commande est très irradiante, limitant le temps de présence des intervenants. Réacteur n°2 Selon l’exploitant, 33% du coeur du réacteur serait endommagé. L’injection d’eau de mer dans la cuve est maintenue afin d’assurer le refroidissement du coeur qui est maintenant sous eau. L’enceinte de confinement est endommagée, toutefois il ne semble pas que l’étanchéité soit remise en cause (la pression à l’intérieur du bâtiment étant fluctuante). Il n’y a vraisemblablement plus d’opérations de dépressurisation de l’enceinte de confinement. Il n’y aurait donc plus de rejet 3/4 direct de produits radioactifs dans l’environnement pour l’instant. Ceci est néanmoins à confirmer dans la mesure où l’enceinte n’est pas refroidie. La salle de commande est très irradiante, limitant le temps de présence des intervenants. Réacteur n°3 Le coeur du réacteur est partiellement endommagé. L’injection d’eau de mer dans la cuve serait maintenue afin d’assurer le refroidissement du coeur qui reste cependant partiellement dénoyé. La vapeur produite dans la cuve au contact du combustible s’évacue dans l’enceinte de confinement qui semble toujours étanche. Une action de dépressurisation de l’enceinte est envisagée du fait de sa montée en pression. Cette action entraînerait de nouveaux rejets de produits radioactifs dans l’environnement. La partie supérieure du bâtiment réacteur a été soufflée par une explosion. La salle de commande est très irradiante, limitant le temps de présence des intervenants. Réacteur n°4 La partie supérieure du bâtiment est endommagée. La salle de commande est très irradiante, limitant le temps de présence des intervenants. Réacteurs n°5 et 6 Le coeur de chacun de ces réacteurs est chargé en assemblages combustibles. Une injection d’eau dans ces cuves est maintenant en cours par un système normal. La pression et la température à l’intérieur de la cuve monte lentement. Ces réacteurs disposent de deux groupes électrogènes. Centrale de Fukushima II (Daini) Réacteurs n° 1, 2, 3, 4 Sur ce site, les réacteurs n° 1, 2, 3 et 4 ont atteint les conditions d’arrêt normales (appelées « arrêt à froid »). Aucune dégradation du combustible n’a eu lieu sur ces réacteurs. Centrales d’Onagawa et de Tokai Il n’y a pas d’élément particulier à signaler. Source : IRSN 20/03/2011
  18. Autre témoignage d'un français expatrié : Dominique Corby, chef au Japon Redoutant le nuage radioactif, beaucoup de Tokyoïtes quittent la capitale pour se réfugier dans le sud de l'île de Honshu. À Osaka, Dominique Corby, Icaunais d'adoption, témoigne. Depuis Osaka, à 500 km au sud-ouest de Tokyo, Dominique Corby, l'ami du chef sénonais Patrick Gauthier et cofondateur à Sens du Miyabi, confiait hier qu'il n'entendait pas quitter le Japon. L'homme a même envisagé rouvrir son restaurant de Tokyo, fermé depuis le séisme de vendredi. « Nous y avons finalement renoncé, a-t-il convenu. La psychose a saisi Tokyo. Même si les Japonais ne veulent pas le montrer, tout fonctionne au ralenti. Beaucoup d'Occidentaux sont partis. J'ai eu des nouvelles de plusieurs chefs français. Certains sont rentrés en France comme le chef de la Tour d'Argent qui m'a dit qu'il ne reviendrait jamais au Japon. Le communiqué de l'ambassade qui conseillait dimanche aux Français de quitter Tokyo a été un électrochoc. Un grand nombre a du coup pris une semaine de vacances et s'est installé dans le sud, Kyoto, Kobé ou Osaka. Les Shinkansen [TGV japonais, ndlr} Tokyo-Osaka sont bondés. Beaucoup d'étrangers, ceux des boîtes françaises notamment (Vuitton, Valrhona), continuent de travailler depuis Osaka. Moi-même, comme je suis coincé ici, je fais un peu de business. Mon directeur et mon chef de Tokyo, tous deux japonais, m'ont dit au téléphone qu'ils ne partiraient jamais. Où iraient-ils ? Leur famille, leur vie est ici. » Mais quelle vie ? Menace nucléaire, menace sismique. « Mardi soir, j'étais au 21e étage d'un immeuble d'Osaka lorsque j'ai ressenti le séisme qui s'est produit à Shizuoka, dans le sud du Japon. Tout s'est mis à trembler. Depuis dix-sept ans que je vis ici, je sens venir les secousses. Les premiers signes sont les maux de tête. On se sent fatigué, comme un peu saoul. Et puis tout de suite après, on a la nausée [...] Ce matin, poursuit Dominique Corby, je suis allé faire des courses : il n'y a plus de riz sur les étals. Les bouteilles d'eau commencent à manquer. Dans les magasins, les rayons de conserves sont vides. Les Japonais ont acheté des produits pour les expédier à leurs familles, qui vivent dans les zones sinistrées. » Véronique Sellès l'Yonne.fr 17/03/2011
  19. Un autre témoignage d'un français expatrié Jacques Payet témoigne (maître d'Aïkido au Japon et aux Etats-Unis) Installé à Kyoto depuis de nombreuses années, le Réunionnais Jacques Payet témoigne du sang froid des Japonais face aux événements en série qui touchent l’archipel : tremblement de terre, tsunami, fuites nucléaires... Pour lui, "les étrangers ne pensent qu’à quitter le pays et soupçonnent le gouvernement japonais de ne pas dire toute la vérité pour éviter la panique". Comment avez vous vécu personnellement les événements de ces derniers jours ? Jacques Payet : Personnellement, j’ai été très peu affecté. A Kyoto et dans la région du Kansai, la vie a continué comme d’habitude et rien ne manque dans les commerces. Bien sur, nous avons ressenti légèrement le premier tremblement de terre et quelques secousses qui ont suivies, mais aucun objet n’est tombé et cela n’avait rien d’exceptionnel ici. Nous avons suivi les infos en continu, assisté avec effroi aux événements et partagé l’inquiétude de nos amis japonais. Comment les événements sont-ils vécus autour de vous (amis, collègues, proches) ? Je suis resté en contact permanent avec ma famille, mes amis ou élèves à Tokyo où la situation était et est toujours assez difficile : manque de produits de base dans les supermarchés, coupures d’eau et d’électricité, trains et métros à service réduit... Nous envoyons régulièrement de la nourriture, du papier toilette, des piles et autres produits de nécessité à Tokyo. Surtout, j’ai essayé de calmer mes amis français qui étaient pris de panique et confus par les informations contradictoires des médias. D’un côté les Japonais de Kyoto et Osaka gardent le moral et font comme si de rien n’était, ceux de Tokyo commencent à être fatigués, mais la réaction la plus fréquemment rencontrée est "ce qu’on subit ici n’est rien comparé à ce qui arrive à nos compatriotes dans le nord". Donc nous réalisons que nous avons beaucoup de chance de nous en tirer juste avec des petits inconvénients. Les étrangers ne pensent qu’à quitter la ville et soupçonnent le gouvernement japonais de ne pas dire toute la vérité pour éviter la panique. Selon vous, les Japonais étaient-ils préparés à ce type de catastrophe ? Certainement. Ils sont préparés depuis l’enfance à faire face à des catastrophes naturelles. Ils sont disciplinés, très organisés et savent exactement ce qu’ils doivent faire. C’est ce qui explique le nombre relativement faible de victimes. Qu’est ce qui explique l’ampleur des dégâts ? C’est la première fois depuis 140 ans qu’un séisme d’une telle ampleur survient, suivi d’un Tsunami d’une force incroyable, suivi d’une crise nucléaire... Aucun être humain ne peut être préparé pour autant de malheurs a la suite. Que pensez-vous de la réaction du gouvernement japonais ? A mon humble avis aucun gouvernement n’aurait pu faire mieux que le gouvernement japonais. Avec le recul, on pourra surement trouver des lacunes mais pour moi ils ont fait tout ce qui était possible. Il y a une limite à ce que l’homme peut faire en face d’une telle calamité. Pour comparaison, un pays aussi riche que les USA n’ont pas du tout été à la hauteur des événements lors du cyclone Catherina (je vivais aux USA à ce moment là et peut donc témoigner en ce sens) en rien comparable au désastre actuel au Japon. Nous pouvons douter que la France ou aucun pays européen aurait été à la hauteur. Donc c’est vraiment la fatalité. Source : Réunionnais du monde 03/2011
  20. Ici on voit un jeune homme portant son chien. Cela se passe le 15 mars dans la ville de Ofunato, ou du moins ce qu'il en reste. En dépit de l'importance du séisme 9 sur l'échelle de Richter, ce n'est pas lui qui a tout détruit, c'est le tsunami qui a fait des ravages. Les Japonais peuvent être fiers de leur intelligence en matière de construction para-sismique : la technique, adaptée selon les sols, a fait ses preuves. Malheureusement, on ne peut rien contre la violence du déferlement de l'eau qui se propulse à une vitesse phénomale, chariant et dévastant tout sur son passage. Rien ne l'arrête. Sauf erreur de ma part, la vitesse augmente au fur et à mesure que la profondeur diminue... On imagine donc la violence "de frappe" lorsque cette masse d'eau, sortie des entrailles de la mer, rencontre des obstacles sur son passage. Aussi cet homme et son chien ont eu la chance d'être épargnés. AFP PHOTO/Nicholas KAMM / Getty images Ce sont des sauveteurs qui sont venus en aide à cet homme et à son compagnon à 4 pattes, le 15 mars dernier. De nombreux pays sont venus prêter main forte : les Eats Unis, l'Angleterre, la Chine, la France, la Belgique, la Slovaquie, l'Espagne... et bien d'autres... Ils sauvent tous les êtres vivants qu'ils rencontrent : hommes et animaux !!! Source : Global Animal
  21. Un des animaux sauvés des décombres par des sauveteurs : Source : Global Animal 20/03/2011
  22. La centrale de Fukushima sera vraisemblablement détruite Yukio Edano, le secrétaire général du gouvernement japonais, se prononce pour la destruction de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Lors de la conférence de presse qu'il donnait ce dimanche, M. Edano a toutefois précisé que le gouvernement ne pouvait prendre une telle décision sans passer par les procédures requises. Il a toutefois ajouté que le sort de la centrale ne faisait plus aucun doute, en raison de l'état des réacteurs. Source : NHK World 20/03/2011
  23. Fukushima Dai-ichi : l'alimentation pourrait être rétablie dans 2 des réacteurs de la centrale Ce dimanche, la Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, procède aux ultimes contrôles techniques avant de rétablir l'alimentation dans 2 des réacteurs endommagés de la centrale Fukushima Dai-ichi. Tepco précise que l'électricité sera rétablie pour les systèmes de refroidissement des réacteurs 1 et 2 après confirmation du bon fonctionnement des différentes composantes du complexe. Les ingénieurs ont achevé samedi les opérations de câblage pour l'alimentation externe. Concernant les réacteurs 3 et 4, l'opérateur envisage de faire passer les câbles en dehors de la zone contaminée. Source : NHK World 20/03/201
  24. Fukushima Dai-ichi : le réacteur 5 est désactivé sans danger Selon l'exploitant de la centrale Fukushima Dai-ichi, le réacteur 5 a pu être désactivé sans danger. Selon la Compagnie d'électricité de Tokyo, la température de l'eau est retombée sous la barre des 100 degrés Celsius à 14h30, ce dimanche. Le système de refroidissement a pu être rétabli grâce au générateur du réacteur voisin, le numéro 6, moins endommagé par le séisme et le tsunami. Lors du tremblement de terre, le réacteur 5 n'était pas activé en raison d'un contrôle de routine mais le combustible nucléaire était déjà en place pour la reprise des opérations. Dans la piscine de stockage du combustible irradié, l'eau a retrouvé une température normale, soit environ 35,2 degrés à 14h00, après un échauffement momentané. Par ailleurs, l'opérateur Tepco a déclaré que le réacteur 6 était également désactivé et que les opérations s'étaient déroulées sans danger. Source : NHK World 20/03/2011
  25. Plus de 20 mille morts et disparus dans le séisme et le tsunami du 11 mars Le nombre des morts et disparus, victimes du tremblement de terre et du séisme du 11 mars, a maintenant dépassé les 20 mille. La police a confirmé les décès de 8 277 personnes et la disparition de 12 722 autres dans la catastrophe qui a frappé le nord-est du Japon. Dans la seule préfecture de Miyagi, le bilan dressé par la police était de 4 947 morts confirmées, dimanche à midi. La préfecture d'Iwate fait état de 2 583 décès confirmés, et celle de Fukushima de 691 décès confirmés. Source : NHK 20/03/2011
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