-
Compteur de contenus
417 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par Edouard6
-
Les tsunamis font partie des catastrophes naturelles les plus destructrices. Ces vagues pouvant atteindre une trentaine de mètres de hauteur viennent frapper les côtes avec une force que rien n’arrête. Unisciel et l’Université de Lille 1 dévoilent, les secrets de la création de ce phénomène. Unisciel 31 juillet 2007 La surface de la Terre est constituée de plaques tectoniques bien ajustées. Elles sont environ une quinzaine et la plus grande dépasse les 10.000 km de large. Ces plaques reposent sur le manteau terrestre, en fusion et très instable. Les différences de températures entre le haut et le bas du manteau créent du mouvement, ce qui déplace les plaques tectoniques de façon désordonnée. Le frottement et la subduction de ces plaques génère parfois des tremblements de terre. Lorsque cela a lieu sous l’océan, l’élévation ou l’affaissement des plaques peut donner naissance à des vagues. Contrairement à celles générées par le vent, ces vagues ont la particularité de déplacer l’eau en profondeur, générant un tsunami. (Les phénomènes naturels m'intéressent beaucoup et la vidéo elle explique bien comment les choses se passent quand un tsunami se produit après un tremblement de terre. Ca m'intéresse surtout depuis mon voyage au Japon avec ma maman et ma mamie quand on est parti en 2011, juste après qu'un tsunami a fait des dégâts immenses au Japon). FUTURA SCIENCES 1FEVRIER2015
-
Australie : La grande barrière de corail en danger !
Edouard6 a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans LE CORAIL
Il faut sauver la Grande Barrière de corail. Située au nord-est de la côte australienne, ce chef d’oeuvre de la nature est peuplé de milliers d’espèces de poissons, de mollusques et de coraux. Mais le plus grand récif corallien du monde est plus que jamais menacé de disparition. Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 1981, le site a perdu la moitié de ses coraux en trente ans et sa dégradation s’accélère dangereusement. Au point que l’institution onusienne a donné jusqu’au dimanche 1er février 2015 à l'Australie pour prendre des mesures décisives. A défaut, l'Unesco pourrait inscrire la Grande Barrière de corail sur la liste du patrimoine mondial en péril. Un cargo chinois en difficulté laisse échapper du pétrole près de la Grande Barrière de corail le 4 avril 2010. ( HO NEW / REUTERS / X80001) Francetv info présente les quatre dangers qui menacent durablement ce joyau naturel. * Parce que l'activité portuaire dégrade la qualité de l'eau Pour tenter d'éviter la sanction, l’Australie a annoncé une mesure forte, samedi 24 janvier : l'interdiction du déversement de déchets de dragage dans le parc marin où se trouve le site. Cette pratique est courante lors des opérations d'élargissement des chenaux, mouillages et marinas. 10 000 navires ont traversé la Grande Barrière entre 2012 et 2013 selon l'autorité chargée de la gestion du site, la GBRMPA (PDF). Le nombre de passages devrait même augmenter de 250% en 20 ans. Un dynamisme qui s'explique par les richesses naturelles présentes sur ce territoire. L'Etat du Queensland exploite du charbon, du minerai de fer, du gaz naturel ou encore de l'uranium. Des ressources qui sont exportées en masse par la mer. Le dragage permet alors aux cargos géants d'atteindre sans difficulté les ports australiens. Sauf que cette profonde modification du paysage marin n'est pas sans conséquence. Les déchets déversés abîment la Grande Barrière de corail qui longe la côte sur 2 300 kilomètres. Le ministre de l’Environnement australien, Greg Hunt, a demandé à ce que soient stoppés "une fois pour toutes" ces déversements de déchets. L’Autorité du parc de la Grande Barrière de corail est chargée d’élaborer des règles pour y mettre fin. Il y a urgence, car ces déchets rejetés dans l’eau asphyxient les algues et coraux du site. Récif de corail en bonne santé, avec poisson "heureux" NOAA Photo Library / Flickr * Parce que l'agriculture rejette des pesticides dans l'océan L'activité portuaire liée au commerce des ressources naturelles n'est pas la seule coupable de la dégradation du récif de corail. L'agriculture locale a aussi une grande part de responsabilité. L'Etat du Queensland possède des hectares de culture dédiés à la production de banane, de canne à sucre, de papaye ou encore d'ananas. Conséquence : des concentrations importantes de pesticides sont détectées jusqu'à 60 kilomètres à l'intérieur de la barrière de corail, indique le WWF (lien en anglais). Une utilisation pointée du doigt par le dernier rapport du GBRMPA, l'institution australienne chargée de la protection du récif : "Le tiers nord de la Grande Barrière de corail n'a pas changé en trente ans. En revanche, sur les deux tiers sud, la déforestation côtière et l'usage intensif des pesticides par les agriculteurs ont considérablement dégradé la qualité de l'eau et endommagé les coraux." Signe encourageant : les rejets de pesticides dans l'océan Pacifique étaient en recul entre 2009 et juin 2013. Les autorités australiennes ont réalisé une étude qui signale que l'écoulement de pesticides a été réduit de 28% sur tout le récif. Les rejets de nitrates ont quant à eux diminué de 16%. * Parce qu'une étoile de mer dévore le corail Pour sauver la Grande Barrière de corail, l'Australie doit aussi se débarrasser d'une étoile de mer invasive. Aussi appelée acanthaster, cette espèce serait responsable à 42% de la destruction du récif corallien. L'étoile de mer invasive est aussi surnommée "couronne d'épines". (NORBERT WU / MINDEN PICTURES) En 2013, les autorités ont décidé de prendre une série de mesures pour limiter la propagation de l'étoile de mer surnommée "couronne d'épines". Celle-ci se nourrit des polypes du coreil. Une seule étoile de mer peut détruire jusquà 6 m2 de corail par an. Elle est considérée par les océanographes australiens de l'AIMS, un centre de recherche, comme l'ennemi numéro 1 de la Grande Barrière de corail. La prolifération de cette étoile de mer redoutable est provoquée par des apports de nutriments venus du large au gré des courants ou bien de la pollution des eaux côtières, notamment par les engrais agricoles... * Parce que les phénomènes météorologiques menacent le récif Le corail n'est pas seulement perturbé par les activités humaines. Les phénomènes climatiques extrêmes, caractéristiques de l'Australie, impactent aussi la Grande Barrière de corail. Les ouragans, les tempêtes et les vents violents sont responsables de 48% des dégâts qui touchent le site selon le centre de recherche de l'AIMS. L'océan Pacifique fait aussi face à un autre problème : l'augmentation de la température de l'eau liée au réchauffement climatique. Comme l'explique le scientifique expert du corail Mark Eakin, dans un article de Mother Jones, l'eau chaude détruit l'algue symbiotique indispensable à la survie du corail. Privé des nutriments qu'il contient, celui-ci perd sa couleur vive et finit par devenir blanc, signe d'une fin de vie imminente. Pour le gouvernement, c'est la nature qui est la principale fautive, et non l'activité économique en plein boom. "Les menaces les plus importantes qui pèsent sur la Grande Barrière (les événements climatiques extrêmes et les effets potentiels du changement climatique) ne peuvent pas être directement contrôlées mais des mesures importantes peuvent être prises pour maximiser la capacité de l’écosystème à résister à leurs effets", indique le gouvernement australien dans un rapport sorti en janvier 2014. Pourtant, l'activité humaine a un impact réel sur le réchauffement climatique et donc celui des océans. Le gouvernement australien tranche pour le moment trop souvent en faveur de ses intérêts économiques plutôt que pour la protection de sa réputée Grande Barrière de corail. Mais le risque de sortir de la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco a commencé à faire bouger les lignes. FRANCE TV INFO 1FEVRIER 2015 -
Un singe électrocuté sauvé par un autre singe dans une gare en Inde
Edouard6 a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Photo, vidéo sur les animaux de la faune sauvage
La scène se passe dans la gare de Kanpur, en Inde. Sur la vidéo, on voit un macaque en ranimer un autre après que ce dernier a été électrocuté par un câble haute-tension. A-t-il effectivement voulu sauver son congénère ? Pas franchement. Décryptage de Brice Lefaux, président de la société francophone de primatologie et directeur du zoo de Mulhouse. Nous aimerions beaucoup que ce macaque ait eu la volonté de sauver son congénère en pratiquant sur lui les gestes de premiers secours, conscient d’une quelconque urgence vitale. Seulement, c’est faire de l’anthropomorphisme que de l’affirmer. ODN 19/12/2014 On le voit sur la vidéo, ce singe mord et frappe l’autre, dans le cou et sur le dos. En vérité, il ne cherche pas à le sauver. Par ces interactions, il essaie simplement d’obtenir une réaction. Les primates ne sont pas conscients de la mort, ils la perçoivent comme une absence d’interaction avec l’autre, qui les pousse à essayer d’obtenir une réaction. En revanche, la conscience de l’autre existe même chez les primates qui ne sont pas anthropoïdes. Des travaux français sont d’ailleurs en cours, menés sur d’autres espèces que les macaques. Ce qui est intéressant dans cette vidéo, ce sont les dernières secondes. Ce singe, que l’on voudrait être un héros, est en fait un dominant. Quand d’aucuns écrivent qu’il a prodigué "un massage au survivant", en vérité, il n’a fait qu’affirmer son statut en le repoussant. Ce n’est pas une caresse dans le dos. On le voit d’ailleurs au regard que lui porte le survivant, c’est de la soumission. Certes, ces morsures, ces secousses et l’eau ont sauvé son congénère. Mais il ne faut surtout pas y voir une intention de la part du dominant. La protection de l’autre est très forte chez les primates, surtout entre la mère et l’enfant, mais ils ne sont pas davantage capables d’avoir recours à des manœuvres de survie. Regardez l’homme ! Même nous, sommes souvent incapables d’effectuer les gestes qui sauvent en situation d’urgence. Pourquoi ? Eh bien parce que le plus souvent, nous ne les connaissons pas. L + 22 DEC 2014 -
Après avoir montré que la photographie pouvait dévoiler des comportements invisibles à l'oeil nu, le blogueur et photographe Jérôme Guillaumot s'intéresse à la danse nuptiale de l'autruche. L'autruche (Struthio camelus), le plus grand de tous les oiseaux actuels, est un animal qui semble ne pas avoir une très bonne image. En cause, l'expression populaire "faire l'autruche" qui désigne le fait de refuser de prendre en compte la réalité. Cela vient de l'idée reçue que les autruches se cachent la tête dans le sol quand elles ont peur. Alors que dans ce cas de figure, l'autruche se couche au sol pour tenter de se cacher des prédateurs. La parade amoureuse de l'autruche est particulièrement spectaculaire. Jérôme Guillaumot Moins charismatique que le lion ou l'éléphant, l'autruche est pourtant un animal tout aussi intéressant. C'est ce que nous montre Jérôme Guillaumot, photographe animalier et blogueur pour Sciences et Avenir. Au cours d'un voyage au Kenya, dans le parc national du Masai Mara, il a pu documenter la parade amoureuse de l'autruche. "Ce spectacle étonnant, a été rarement vu et photographié", écrit-il. Jérôme Guillaumot 8/10/2014 L'observation du comportement amoureux de l'autruche lui a demandé de la patience et du temps. La danse nuptiale s'est en effet déroulée sur plusieurs kilomètres, pour un accouplement qui n'a duré que 45 secondes. Mais les efforts du photographe ont payé. Il nous décrit en effet avec précision le déroulé de la parade ainsi que tous les signes physiques annonciateurs de l'accouplement. Un moment spectaculaire et passionnant à découvrir en photos et en vidéo sur le blog de Jérôme Guillaumot. S.A. 22 DEC 2014
-
CLICS BEBES PHOQUES : Cliquez pour sauver des bébés phoques
Edouard6 a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Autres
Je ne vois pas pourquoi on devrait m'empêcher ou empêcher les gens appeler les bébés animaux comme on en a envie. Un bébé chat c'est un chaton, et pourtant j'entends souvent parler de bébé chat. Ca ne me choque pas parce que je suis tolérant. Chacun a le droit d'appeler les bébés animaux comme ils l'entendent. J'ai pris l'exemple du chaton exprès parce que les chatons il en naît bien plus que les gens peuvent adopter et que beaucoup sont tués. Non pas pour le profit comme pour les bébés phoques, mais parce que les gens ne comprennent pas qu'il faut stériliser les animaux adultes pour éviter beaucoup de souffrances. Et puis, moi qui suis un jeune, je ne comprends pas pourquoi les humains s'arrogent le droit de tuer les animaux, adultes ou bébés, pour faire du profit comme des vêtements de fourrure parce qu'il existe d'autres matériaux pour cela. Avant, il n'y avait pas trop le choix, maintenant on l'a ! Alors je continue et continuerai à cliquer pour contribuer à sauver les bébés phoques, comme d'autres espèces, et j'encourage mes ami-e-s à faire pareil. Peu m'importe que l'espèce soit en danger ou non, c'est le principe qui m'écoeure. Comment des gens peuvent revendiquer le droit ou accepter le fait de tuer des animaux de la sorte. En lisant certains commentaires, il faut croire qu'il y a beaucoup plus de gens hypocrites qui aimeraient porter des vêtements en fourrure, en d'autres termes porter des cadavres d'animaux. Et si l'on juge qu'il y a trop de phoques pour l'équilibre de la nature, et bien il y a certainement moyen de ralentir les naissances comme on le fait pour d'autres espèces ! -
En hiver, aidez les oiseaux à se nourrir !
Edouard6 a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Oiseaux
En plus des mangoires, on peut aussi offrir aux oiseaux du ciel des abreuvoirs sûrs. L'eau, fraîche et propre est essentielle à la survie. Disposez des pierres dans le fond des coupelles trop profondes pour éviter aux oiseaux de s'y noyer. Par temps de gel, renouvelez l'eau mais sans ajouter ni alcool ni sel ! (Photo exemple d'abreuvoir pour oiseaux. hellopro.fr) Quand nourrir les oiseaux ? Il n'y a pas d'inconvénients majeurs à nourrir les oiseaux toute l'année. Toutefois, un coup de pouce à la nature est surtout essentiel à deux périodes de l'année : - en hiver, lorsque la nourriture est rare, - et au printemps, quand il faut alimenter les nichées. Les parents peuvent s'épuiser en aller-retours pour aller chercher plusieurs fois par jour de rares insectes de plus en plus loin du nid. La raréfaction des insectes est principalement due à l'utilisation d'insecticides et de pesticides. Côté nichoir, vous préférez peut-être le bois. Dans ce cas, choisissez-le imputrescible (qui ne pourrit pas), comme le cèdre rouge, le mélèze ou le douglas. Le béton de bois offre une protection contre les carnassiers. Pour augmenter la durée de vie de vos mangeoires et nichoirs, à chaque saison, nettoyez-les à fond avec du savon et rincez abondamment à l'eau claire. Côté forme, à chaque oiseau correspond son nichoir : - Les nichoirs pour cavernicoles comportent un trou d'envol de 26 à 2933 pour les mésanges (nonnette ou huppée, noire et bleue), de 32 à 34mm pour le moineau friquet et domestique, la mésange charbonnière et la sittelle torchepot. Les trous d'envol devront être protégés des éventuelles attaques de rapaces par une plaque métallique. (Photo moineau friquet Andreas Trepte, cc by-sa 2.5) - Les nichoirs pour des oiseaux semi-cavernicoles, comme les rouges-gorges, les rougequeues noirs et les bergeronettes grises présentent une large ouverture. (Photo rougequeue noir, Michael Apel, cc by-sa 2.0 de) - D'autres oiseaux, comme la huppe, le troglodyte, le moineau ou grimpereau... ou encore l'hirondelle ou les chouettes, ont des nichoirs aux formes particulières. (Photo grimpereau des jardins, א (Aleph), cc by-sa 2.5) Placés judicieusement, on peut parier que, même en ville, vos gîtes accueilleront une kyrielle d'espèces ! Que faire d'un oisillon tombé du nid ? Il y a souvent un peu de bousculade lorsque les oisillons sont près de l'envol et l'un d'eux peut, par exemple, quitter le nid prématurément. Si le nid n'est pas trop haut et si l'oisillon n'est pas blessé, on peut tenter de l'y remettre. Sinon le centre de la Faune Sauvage le plus proche de chez vous peut vous conseiller ou vous aider... Mais le plus souvent, il vous sera conseillé de l'apporter au centre. Il lui sera aménagé un abri douillet, il sera nourri à la becquée jusqu'à 12 fois par jour. Vous trouverez sur le site www.uncs.org tous les renseignements utiles. Auteur Professeur Jean-François Courreau, Centre de la Faune Sauvage de Maisons-Alfort (94) S'agissant de l'observation : inutile de planquer dehors pendant de longues heures... ou de déranger les oisillons et leurs parents.... On peut maintenant observer ce qui passe dans les nichoirs : les oeufs, les éclosions... au chaud, grâce à de petites caméras qu'on y installe ! Et si vous souhaitez mettre à portée des oiseaux des insectes, vous pouvez aussi constuire ou acheter un hôtel à insectes... (Photo modèle d'hôtel à insectes proposé sur le site Cémonjardin) Source : Magazine Animalis numéro #1 de 2014 (février, mars avril) (La croix dans le tableau ci-dessus, indique le type d'aliment conseillé). -
En hiver, aidez les oiseaux à se nourrir !
Edouard6 a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Oiseaux
Quels oiseaux autour des mangeoires ? Les mangeoires attirent surtout les passereaux granivores (qui mangent des graines). On a toutes les chances d'y apercevoir des mésanges : charbonnière, blue ou noire, des rouges-gorges familiers des sittelles torchepots, des moineaux (friquet et sansonnet), des verdiers d'Europe, des pinsons (des arbres et du Nord) ou encore des gros-becs casse-noyaux. La corneille noire, le merle, le pic-épeiche ou la mésange à longue queue seront beaucoup plus difficiles à attirer et donc à observer. (Photo mésange charbonnière, Luc Viatour, cc by-sa 3.0) Pour attirer une plus grande variété d'oiseaux, il est conseillé de multiplier les types de mangeoires et donc des aliments : supports à boules de graisse, silos et trémies pour mélanges de graines, porte-pommes, porte-pains de graisse... (Photo mésange bleue, maximilian Dorsch, cc by-sa 3.0) Mieux vaut privilégier les dispositifs où l'oiseau peut s'accrocher et éviter les plateaux qui favorisent l'accumulation de fientes. Le verdier d'Europe, par exemple, est très sensible aux virus et bactéries transmis dans l'eau et les mangeoires. Pour limiter les maladies, il est judicieux de disposer les mangeoires dans plusieurs endroits du jardin et d'en limiter le nombre sur les balcons. Il faut aussi surveiller le niveau des aliments dans les mangeoires et les renouveler (les aliments), tant qu'il y a consommation. Dans tous les cas, une fois qu'on a commencé à procurer de la nourriture aux oiseaux, il ne faut jamais arrêter le nourrissage brutalement. (Photo sittelle torchepot, Smudge 9000, Flickr cc by-sa 2.0) Où et comment installer les mangeoires ? Il y a plus de chances d'attirer un plus grand nombre d'oiseaux en les installant (les mangeoires) sur un piquet ou dans un arbre à au moins 1,50m de hauteur. Pour éviter les prédateurs, il faut les installer loin d'une haie ou d'un autre arbre qui pourrait servir d'affût... Et pour les prévenir de l'arrivée d'un chat, équiper ces derniers d'un grelot attaché à un collier anti-étranglement... (Photo Gros-bec casse-noyaux, Martin Mecnarowski, cc by-sa 3.0) A savoir : Avec les mélanges de graines, les oiseaux font souvent le tri et dispersent au sol de grandes quantités de graines. La conséquence est un gaspillage important de nourriture mais aussi une accumulation de graines au sol... Il est donc conseillé de déplacer régulièrement les mangeoires pour ne pas attirer les rongeurs... Sauf si cela ne vous dérange pas... (Photo pic épeiche André Chatroux, FAL) Quel menu, pour quel oiseau ? Certaines espèces d'oiseaux sont granivores, d'autres insectivores. La taille des aliments dépend aussi de la taille et de la forme de leur bec (fin et pointu ou plus court et puissant... OiseauTournesolCacahuèteMélange graines NigerVers de farine Pains de graisse Fruits flétris Pic XXX-XXXGrive --X-X-XMerle --X-XXXMésange XXXXXX-Rouge-gorge --XXXXXVerdier X-XX---Pinson X-XX ---Moineau X--XX-XChardonneret X---X-- Source : Magazine Animalis numéro #1 de 2014 (février, mars avril) (La croix dans le tableau ci-dessus, indique le type d'aliment conseillé). -
En hiver, aidez les oiseaux à se nourrir !
Edouard6 a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Oiseaux
Installer des nichoirs des mangeoires dans le jardin et/ou sur votre balcon, pour avoir le plaisir d'y voir une grande variétés d'oiseaux s'y presser. Bien choisis et bien garnis, nichoirs et mangeoires feront aussi le bonheur des jardiniers et... des enfants ! C'est tellement beau les oiseaux en liberté ! (Image et plan pour construire ce type de nichoir : nichoirs.net) Martinelolo 14/4/2011 Source : Magazine Animalis numéro #1 de 2014 (février, mars avril) -
Je savais qu'il existait la pêche "no kill", pêche où le poisson est capturé puis relâché à l'eau... Voilà que j'ai découvert qu'il existait la chasse sans fusil ! En photo un beagle, Taz80 / SEDIRI Eddy - CC BY-SA 3.0 Il semble pour l'instant que cette pratique soit peu développée puisque, jusqu'à présent, j'ai lu que c'est au Vieux-Bourg, dans la banlieue de Saint-Brieuc (en Bretagne, Côte d'Armor) que le président de la société de chasse a sorti sa meute de 25 beagles pour une course dans la campagne pour lever les lapins... Mais l'équipage revient bredouille (volontairement) car le but est de faire courir bêtes et gens. Il est également dit que le chasseur a depuis longtemps rangé son fusil, influencé par ses enfants. Il est toutefois précisé dans l'article que j'ai lu que cet "événement" s'est produit lors de la période d'ouverture de la chasse !!! Il n'est malheureusement pas précisé si cela se répétait dans le temps ; ce que bien sûr j'aimerai. Comme j'aimerai que ce type de pratique se généralise ailleurs aussi -parce que c'est pas bien la chasse, c'est inutile aujourd'hui-. Et puis comme il est également précisé, chaque année près de 200 accidents de chasse sont recensés. Lesquels font une vintaine de mort par an. Source de l'article : Magazine Animalis n°#1 / 2014
-
Une otarie met bas sur la plage
Edouard6 a posté un sujet dans Photo, vidéo sur les animaux de la faune sauvage
Des chercheurs tournent un documentaire quand, tout à coup, ils sont témoins d’un événement exceptionnel : l’accouchement d’une femelle otarie. Assistez vous aussi en vidéo à cet événement rare et inattendu. Les otaries des Galápagos vivent en colonies sur les coulées de lave solidifiées. Tomosuke214, Fickr, cc by-cc-nc-ca 2.0 C’est lors du tournage d’un documentaire au Galápagos que cette otarie a mis bas. Elle n’a pas été troublée par la présence de spectateurs en faisant naître son petit sur le sable. Cette mise au monde est le fruit d’une grossesse qui a duré 11 mois environ : 9 mois de gestation auxquels s'ajoutent entre 2 et 2,5 mois demi, dus à l’implantation retardée de l’embryon. Ce mécanisme, présent chez toutes les otaries et également chez l’ours, permet à la femelle d’avoir des petits lorsque la nourriture est la plus abondante. L'otarie met bas exclusivement sur la plage. National Geographic 26 août 2014 L’otarie des Galápagos est la plus petite des otariidés, les mâles mesurent en moyenne 1 m 50 pour 64 kg, et les femelles 1 m 20 pour 28 kg. Elle passe énormément de temps hors de l’eau, plus de 70 % du temps contre 50 % pour les autres types d’otaries. Elle se nourrit principalement de poissons et de céphalopodes en chassant la nuit. Elle ne s’éloigne que rarement de la berge bien que certaines otaries peuvent plonger jusqu'à 300 m de profondeur. Elles mettent bas, comme dans cette vidéo, entre mai et janvier en général. Parmi les otariidés, l'otarie de Californie, l'otarie à crinière et l'otarie à fourrure du Cap sont les plus communes. FUTURA SCIENCES 14 septembre 2014 -
Les tortues nous donnent des leçons
Edouard6 a posté un sujet dans Autres sujets (divers / insolites) sur la botanique
Les tortues existent depuis plus de trois cents millions d'années. Est-ce à dire que l'intelligence est un cadeau empoisonné ? Au cours de l'évolution, la sélection naturelle et les mutations aléatoires ont donné aux lignées animales les moyens de survivre dans des milieux hostiles. Il leur est toujours nécessaire, selon l'expression populaire, "de manger et de n'être pas mangées". Nous savons maintenant que certains animaux, les corbeaux par exemple, "savent" compter jusqu'à cinq et plus. Il nous paraît que cela a suffi à assurer leur survivance. Un des éléments qui nous distingue des autres animaux, c'est notre fantastique puissance intellectuelle. Sa progression foudroyante au cours des derniers millions d'années est vraisemblablement reliée à la croissance de la masse de notre cerveau. Tout au long de l'évolution, on le voit progressivement croître de 400 à 1 400 grammes. Aujourd'hui, notre capacité à élaborer des théories complexes comme la physique quantique ou la relativité d'Einstein nous permet de reproduire des résultats d'expérience de laboratoire avec des précisions fantastiques. Les désaccords entre les théories et les observations sont inférieurs à une partie dans un milliard ! Plusieurs scientifiques : Albert Einstein, John Wheeler et d'autres se sont dits sidérés par cette capacité de notre esprit à comprendre les lois de la nature. Mais la question se pose : dans le cadre de l'évolution biologique, à quoi peut nous servir une telle faculté ? À quel besoin répond-elle ? Un premier fait nous frappe. Nous avons la plus mauvaise note au palmarès de la faculté de vivre en harmonie avec la nature. Nous sommes sans doute l'espèce la plus saccageuse, la moins adaptée à perdurer dans la biosphère. En même temps, nous sommes celle qui bat tous les records des prouesses intellectuelles. Les tortues, qui ne sont pas particulièrement bien dotées sur le plan de l'intelligence, existent depuis plus de trois cents millions d'années, ayant survécu à d'innombrables perturbations géologiques et climatologiques. Elles ont su s'adapter à leur environnement. Après moins de dix millions d'années de présence sur notre planète des premiers hominidés à nous-mêmes, nous sommes déjà dans le collimateur de la sixième période d'extinction majeure. À ce point de notre réflexion, nous ne pouvons nous empêcher de remarquer que c'est justement notre intelligence - dont nous sommes si fiers - qui nous a permis de fabriquer des bombes atomiques. Le souvenir de la guerre froide nous sert de rappel à la précarité de notre espèce sur cette planète. Aussi, la question se pose à nous : l'intelligence est-elle un cadeau empoisonné ? Autrement dit, une espèce semblable à la nôtre, nantie de cette même faculté, serait-elle irrémédiablement condamnée à se saborder avec ses propres inventions ? Le physicien Enrico Fermi posait la question en ces termes : combien de temps passe entre le moment où une civilisation maîtrise les techniques qui peuvent l'éliminer (la bombe atomique ou les instruments de la détérioration de la biosphère) et le moment où elle s'anéantit ? Si la guerre froide avait été l'occasion d'une extinction massive de notre espèce, ce laps de temps aurait été de moins d'un siècle. Toujours selon Fermi, la brièveté de cette période suffirait peut-être à expliquer pourquoi nous ne recevons pas de messages radio en provenance d'exoplanètes. Pourtant, nous constatons avec soulagement que nous sommes encore là ! "Tant qu'il y a de la vie, y'a de l'espoir", chantait Édith Piaf. Nous sommes en sursis face à notre technologie surpuissante, nos instincts guerriers et notre avidité de richesse. Il est encore temps d'éviter le destin funeste de notre annihilation par un usage plus raisonné de notre intelligence. En paraphrasant Rabelais, on pourrait écrire : science sans conscience pourrait mener l'humanité à son anéantissement. Le Point 23 août 2014 -
France : Le point sur la situation des ours (Pyrénées)
Edouard6 a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu Ours : tous les ours sauf l'ours polaire
La vie en semi-liberté de l'oursonne abandonnée Auberta sous l'oeil de la caméra. Il est désormais possible de découvrir des séquences de sa vie quotidienne et de la suivre en direct dans son enclos (quand la météo le permet). L'aventure de la petite oursonne Auberta avait ému le public : retrouvée seule à peine âgée de 3 mois en avril 2014 en plein vagabondage dans le village des Pyrénées espagnoles d'Aubert (origine de son nom). Après sa capture, elle avait été placée dans une zone sécurisée et isolée des hommes afin de lui donner le temps de grandir suffisamment avant d'être rendue à la vie sauvage. Auberta est maintenant âgée de 6 mois. Plusieurs tentatives pour la remettre dans son milieu naturel ont échoué, mais un prochain essai est envisagé par l'équipe du suivi de l'ours des Pyrénées au mois de novembre-décembre 2014. En attendant, la fondation Pyrénées Conservation, du Parc animalier des Pyrénées à Argelès Gazost qui participe au financement d'une partie des équipements, enclos et caméra, propose quelques séquences vidéos de la vie quotidienne et semi-sauvage de la petite ourse. Dans la vidéo ci-dessous, Auberta dévore à pleines dents, une patte de cervidé ParcPyrenees65 7août2014 : Maintenant elle tente d'escalader un arbre puis abandonne Sur le principe on peut également évoluer en direct. Sur le principe seulement car la caméra est alimentée grâce à l'énergie solaire et le soleil fait un peu défaut ses dernières semaines. D'autres vidéos sont à visionner sur la plateforme ParcPyrénées65. On la voit grandir, jouer se nourrir comme si on y était. France3 Midi-Pyrénées 18 août2014 -
En France, on peut dire que ce début de l’été fut maussade, marqué par des records de pluviométrie et un déficit d’ensoleillement. Ailleurs dans le monde, la météorologie a également fait des siennes comme par exemple, des records de chaleur enregistrés en Europe de l’Est ou des chutes de température vertigineuses dans certaines régions des Etats-Unis ou de la Russie. Cette carte de l'Europe parle d'elle même. On voit très clairement les régions où il a fait très chaud (Europe de l'Est, Suède...) ou anormalement doux (Europe du Sud, coeur de la Russie). Nasa, Modis Science team La Nasa vient de publier les cartes mondiales des anomalies de températures pour le mois de juillet 2014 (et la semaine du 27 juillet au 3 août 2014). Elles ont été réalisées à partir de données acquises par l’instrument Modis du satellite Aqua. Il s’agit d’un spectroradiomètre imageur à résolution modérée qui permet de mesurer les propriétés des nuages et les flux d’énergie radiative. Observant l’intégralité de la planète tous les un à deux jours, il est en mesure de livrer quotidiennement des cartes de la température de surface (LST). Cette dernière est également appelée température de peau car elle reflète, en quelque sorte, la façon dont une surface chaude se sentirait au toucher. Cette valeur de la LST est calculée à partir des mesures de réflectance récupérées dans l’infrarouge thermique (typiquement entre 3 et 5 µm et entre 8 et 14 µm). Cette carte du monde des anomalies de températures montre les valeurs moyennes mesurées en surface, entre le 28 juillet et le 3 août 2014. Nasa, Modis Science team La lecture de ces cartes est très simple. Les points rouges et bleus sont des anomalies de température constatées relativement à une moyenne considérée comme référence, en l’occurrence la même semaine observée entre 2005 et 2013. Leur grand nombre essaimé partout sur le globe souligne le caractère très anormal de cette période, à cheval sur les mois de juillet et d’août. Les points rouges signalent des zones qui étaient jusqu’à 10 dégrées Celsius au-dessus de la moyenne, tandis que les bleus présentent des températures inférieures à la moyenne de référence. Quant aux régions grisées, il s’agit soit des océans, d’étendues d’eau ou d’absences de données en raison, par exemple, d’une couverture nuageuse trop dense. Futura Sciences 14 août2014
-
Les fourmis : actualités, découvertes, etc...
Edouard6 a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Fourmis
Lorsqu'un indésirable est capturé, la fourmi soldat Malagidris sofina, à Madagascar, n'hésite pas à se laisser tomber avec lui du haut de son nid pour l'en extraire. Une fois au sol, elle remonte à la colonie. Cette stratégie radicale de défense est nouvelle pour la science car les fourmis recourent généralement au saut pour se déplacer ou pour fuir un prédateur. Les fourmis malgaches Malagidris sofina (en anglais), endémiques de l'île, n'ont pas le vertige. Sur des falaises d'argile ou rocheuses, elles construisent des nids dont l'entrée forme un entonnoir horizontal, à une hauteur du sol évaluée entre 10 centimètres et 3 mètres.Lorsqu'un envahisseur se risque dans une de ces fourmilières, un soldat l'agrippe et saute pour l'en expulser. Après l'avoir libéré au sol, le garde du corps remonte à la colonie sain et sauf, voir la vidéo ci-dessous. New Scientist 7/8/2014 Pour les chercheurs, il s'agit d'une tactique de défense originale et très efficace. Pour la tester, ils ont introduit dans de telles cheminées 78 individus d'un nid rival ou appartenant à une autre espèce. Dans 33 des cas d'intrusion, les soldats se sont battus avec les gêneurs, en particulier les potentiels prédateurs de leurs congénères. Dans la moitié des cas, ils les ont approchés du bord de l'entonnoir et les ont entraînés avec eux par-dessus bord. Au cœur d'une colonie de Malagidris sofina, une fourmi d'une autre espèce est introduite à la pince. Un soldat emporte alors l'intruse aux abords du nid en forme d'entonnoir et se jette avec elle dans le vide. Jackson Helms, Université d'Oklahoma « Je ne connais pas d'autres fourmis vivant dans le sol qui sautent comme cette espèce », déclare Stephen Yanoviak, un spécialiste des fourmis de l'université de Louisville dans le Kentucky, aux États-Unis. Et si des fourmis arboricoles sont connues pour sauter de branche en branche ou au sol, ajoute-t-il, c'est en vue d'échapper à leurs prédateurs. Malagidris sofina est une fourmi confinée à une zone restreinte de forêt, au nord-ouest de Madagascar. L'espèce est désormais menacée d'extinction par la destruction de son habitat, pourtant défini comme un haut lieu mondial de la biodiversité tropicale. April Nobile, antweb.org Ce nouveau comportement de défense, rapporté dans le journal Insectes Sociaux, a été découvert alors que les scientifiques supposaient initialement les entonnoirs être un moyen de lutte contre les visiteurs inopportuns. Or, au cours de leurs tests, toutes les fourmis introduites sur ces entrées se sont révélées potentiellement aptes à atteindre l'intérieur de la colonie. Deux autres fonctions de ces entonnoirs ont également été évaluées. S'ils aident à détourner l'eau de pluie pour garantir l'imperméabilité du nid, les auteurs estiment que de simples tubes auraient la même efficacité. En revanche, ces constructions évasées aèrent six fois mieux le cœur de la colonie où les fourmis produisent un dangereux volume de dioxyde de carbone. « Les échanges gazeux peuvent expliquer l'évolution récurrente des entrées d'entonnoir dans plusieurs lignées de fourmis, en particulier chez les espèces en falaise », est-il conclu dans l'article. Futura Sciences 14 août 2014 -
Le reptile était activement recherché depuis jeudi 7 août à Bayeux (Calvados) : une trentaine de pompiers, gendarmes, policiers et agents municipaux s'étaient lancés aux trousses d'un boa constrictor, censé s'être échappé de son vivarium. Un boa constrictor au centre de protection de la biodiversité de Leiferde, en Allemagne, le 6 février 2014. (HOLGER HOLLEMANN / DPA) Après avoir fouillé caves, chaufferie, toit et gouttières de l'immeuble, ainsi que les environs, l'animal, qui mesure 1,70 m de long, s'était en fait réfugié derrière un meuble, chez son propriétaire. L'hypothèse jusqu'alors privilégié par les forces de l'ordre était celle d'une fuite du serpent par les canalisations de l'immeuble, direction le monde extérieur. Selon le site d'Ouest France, le reptile, impressionnant mais sans danger pour l'homme, a été retrouvé vendredi après-midi. C'est en rentrant chez lui, la veille, dans son appartement au dernier étage d'un petit immeuble, que le propriétaire du boa avait constaté que l'animal n'était plus dans son vivarium. FranceTv Info 9août2014
-
Plongez virtuellement avec les dauphins grâce au Catlin Seaview Survey
Edouard6 a posté un sujet dans Les dauphins
Jacques Mayol et Jacques-Yves Cousteau nous ont fait rêver mais rien ne remplace une vraie plongée dans le Grand bleu. Lorsque l’on est en manque et qu’il n’est pas possible de s’évader en mer Rouge ou dans le Triangle du corail, on peut s’oxygéner avec une plongée virtuelle grâce aux membres du Catlin Seaview Survey. On peut même plonger au cœur d’un groupe de dauphins... Un des membres du Catlin Seaview Survey avec le SVII, l'appareil de prise de vue spécialement conçu pour la réalisation des panoramas en 3D de ce Google Street View des mers. Catlin Seaview Survey, Underwater Earth Comme nous l’avait expliqué l’un des plus grands spécialistes des coraux, le professeur Ove Hoegh-Guldberg, l’avenir de centaines de millions de personnes est menacé à court terme si l’on ne fait rien pour préserver les récifs coralliens. Pour cela, deux actions sont en train d’être menées par les membres du Catlin Seaview Survey : - La première est la réalisation d’une énorme banque de données constituée pour une large part d’images prises aux quatre coins de la planète et qui vont servir de repères pour suivre l’évolution des récifs coralliens en réponse au changement climatique et à l’activité humaine. - La seconde est l’utilisation de ces images pour sensibiliser le grand public afin qu’il incite les gouvernements à prendre les décisions nécessaires à la protection du patrimoine mondial sous-marin que constituent ces récifs. Cette vidéo a aussi été prise lors d'une des campagnes sur la la Grande barrière de corail en Australie. Elle a été réalisée avec une caméra GoPro. Catlin Seaview Survey, YouTube En effectuant leur travail les membres du Catlin Seaview Survey rencontrent parfois aussi des animaux comme les requins-baleines, les raies géantes et bien sûr les dauphins. Cela leur a permis de réaliser les deux extraordinaires vidéos ci-dessus dans la Grande barrière de corail australienne en 2012, à l’occasion de la première campagne d’observation du Catlin Seaview Survey. Les nostalgiques du Grand Bleu de Luc Besson et des aventures de la Calypso ne pourront qu’être séduits. Futura Sciences 6/8/2014 -
Des chiens abattus en masse pour lutter contre la rage : la polémique enfle à Bali
Edouard6 a répondu à un(e) sujet de Edouard6 dans Actualité / Informations sur les chiens
-
La pratique a été révélée par la publication d'une vidéo sur YouTube. L'association de défense des droits des animaux Peta s'insurge. Dans l'île indonésienne de Bali, les autorités abattent en masse des chiens pour lutter contre la rage. La pratique est apparue au grand jour après l'apparition d'une vidéo de 16 mn, en ligne sur YouTube. Elle montre plus d'une trentaine de chiens apeurés, aboyer sans cesse avant de recevoir une injection létale. Les animaux finissent par tomber les uns sur les autres, en poussant des cris, animés de violentes convulsions avant de mourir. Un chiot, dans un village d'Indonésie, en 2013. ULET IFANSASTI / GETTY IMAGES ASIAPAC / GETTY IMAGES/AFP/ AFP Les défenseurs de la cause animale se sont insurgés contre ces "abattages inhumains". Mais le chef des services sanitaires des animaux à Bali, Putu Sumantra, a déclaré à l'AFP qu'il n'était pas question d'interrompre ces pratiques. "Les chiens abattus ont été amenés illégalement (à Bali). Dans de tels cas, nous essayons de retrouver les propriétaires pour leur rendre (les chiens) et de nous assurer qu'ils sont vaccinés. Mais quand ils n'appartiennent à personne, nous devons les abattre", a expliqué M. Sumantra, estimant que ce problème permanent nécessitait une "action ferme". Sur Youtube, il faut se connecter pour confirmer son âge pour pouvoir visionner la vidéo ci-dessous, mise sous spoiler, en raison de la violence de certaines images. Personnes sensibles et jeunes lecteurs, s'abstenir... Certaines images et les cris désespérés des animaux sont insoutenables. Ma mamie ne m'a pas laissé regardé et même elle elle n'a pas pu aller jusqu'au bout de la vidéo tellement elle a été bouleversée... Spoiler: Daily Good Shit 17 avril 2014 Interrogée par l'AFP, l'association de défense des droits des animaux Peta a fermement condamné ces pratiques "inhumaines" : "des groupes locaux de défense des animaux ont mis en place avec succès des programmes de vaccination, et le nombre d'humains affectés par la rage a considérablement chuté", a indiqué Peta dans un communiqué. Les autorités indonésiennes ont également pris des mesures qui ont abouti à la vaccination de plus de 300.000 chiens contre la rage, faisant chuter drastiquement le nombre de décès parmi les humains qui ont contracté le virus à Bali. Depuis 2012, dix personnes ont succombé à la maladie, contre 147 quelques années auparavant. Une pétition sur la plateforme Change.org appelant à mettre fin à cet abattage massif de chiens a recueilli plus de 20.000 signatures, et Peta a mis en garde contre les répercussions sur le tourisme à Bali - destination très fréquentée par les Occidentaux -, estimant que "nombre de personnes éprouvant de la compassion" après avoir découvert ces pratiques "vont renoncer à se rendre à Bali". S et A 28 juillet 2014
-
Des ours polaires obligés de nager sur des kilomètres pour rejoindre le rivage
Edouard6 a répondu à un(e) sujet de Edouard6 dans Actu Ours polaire
Ben si la glace elle fond en entier alors les ours polaires ils pourront pas survivre. Alors peut-être que les scientifiques ils devraient construire des plateformes solides pour que les ours polaires ils puissent aussi se reposer avant d'atteindre le rivage. Ca c'est une solution qui devrait pas coûter trop cher. Ensuite, il va falloir aussi sur certaines de ces plateformes prévoir de quoi donner un peu à manger aux ours pour qu'ils reprennent des forces parce que s'ils n'ont plus assez de graisse pour avoir de l'énergie ils vont se noyer. Bref je trouve que cette situation est plutôt moche pour les ours polaire. C'est à cause surtout de la pollution que le monde se réchauffe et que la glace fond un peu partout dans le monde. Alors on attend quoi pour que ça s'améliore. Je sais, on m'a expliqué et je l'ai vu aussi en classe, que la pollution va rester encore en suspend pendant encore pas mal de temps même si demain il n'y avait plus de pollution. Mais si on commence pas très vite à vivre autrement c'est pas que les ours polaires qui seront en danger mais la planète entière et tous ses occupants y compris nous. -
La survie des ours polaires dépend entièrement de leur environnement naturel, la banquise. Mais avec la fonte des glaces due au réchauffement climatique, ces animaux sont forcés d'entreprendre de longs voyages à la nage pour retrouver des zones glacées, comme le montre cette vidéo filmée à l'aide d'une caméra embarquée. de Gentside 25 juin 2014 Il n'est alors pas rare qu'une femelle perde l'un de ses petits en cours de route. C'est pourquoi la fonte des glaces préoccupe tant les spécialistes pour la survie de l'espèce. D’ici 2100, la banquise pourrait complètement disparaître durant l’été, selon l’UICN, qui a classé l’ours polaire Vulnérable dans la liste des espèces en danger d'extinction. MS 25 juin 2014
-
Sa décontraction est bluffante. Le grizzly s'approche du caméraman en dodelinant. Il jette un œil à la rivière qui coule en contrebas, baille un bon coup et s'assoit à côté d'une chaise pliante. Au bout de quelques secondes, il se relève et s'en va comme il était venu. TheJewishSongs 15 avril 2014 Cette scène incroyable a été tournée en avril par Drew Hamilton, un employé de l'Etat de l'Alaska (Etats-Unis), près de la rivière McNeil, rapporte mercredi 18 juin le site Alaska Dispatch (en anglais). L'endroit, une réserve protégée, est très couru chez les grizzlys, qui y pêchent le saumon en grand nombre, comme le montre cette photo prise par Drew Hamilton et postée sur Facebook. Selon les autorités de l'Etat, 74 ours y ont été observés en même temps. Selon le site internet de cette réserve, jamais personne n'a été blessé par le plantigrade à cet endroit. FTVI 20 juin 2014
-
USA / zoo de SAN DIEGO : news, actualités...
Edouard6 a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Actualités parcs animalier, zoos
Ils ont été réunis pour tenter de créer un lien. Un chiot et un bébé guépard rejeté par sa mère ont été recueillis par le zoo Safari Park, à San Diego (Etats-Unis). Les images de leur rencontre sont diffusées, vendredi 20 juin. Les soigneurs prévoient de les élever ensemble. Le chien doit servir, à terme, de compagnon de vie au guépard. The Cincinnati Zoo & Botanical Garden 6 septembre 2012 FTVI 20 juin 2014 -
Plusieurs types de forêts se succèdent de l’Equateur au Pôle, avec une différenciation entre les hémisphères Nord et Sud. Froid, sécheresse et vent... : Ce sont les trois paramètres qui favorisent ou au contraire freinent, voire interdisent la croissance des arbres et par conséquent déterminent le potentiel forestier. Des arbres ne peuvent se développer que si la période de gel n'excède pas annuellement 14 à 16 semaines, si les précipitations sont au moins supérieures à 400/500 mm ou si l'eau ne stagne pas en trop grande quantité, à l'exception notable des mangroves * Les paramètres de sécheresse, de froid ou de vent n'étant pas uniformes sous toutes les latitudes ou altitudes, les forêts se répartissent en plusieurs typologies déterminées par les caractéristiques dominantes du climat. D'une façon générale, si l'on part de l'Équateur en remontant vers le Pôle, on rencontre successivement des zones chaudes et humides, puis chaudes et plus sèches, moins chaudes mais encore sèches, tempérées et humides, et enfin froides et humides. À chaque zone son type de forêt. La toundra : Dans l'hémisphère Nord, entre le cercle polaire et le 70ème degré, la toundra est une zone extra-forestière, mais elle prend un aspect boisé dans sa partie méridionale avec des bouleaux, des saules et des résineux. La toundra existe aussi dans l'hémisphère austral, au niveau de la Terre de feu. La taïga, ou forêt boréale : La Taïga, ou forêt boréale, appelée aussi forêt hudsonienne au Canada, se trouve essentiellement dans l'hémisphère Nord, entre le 55ème et le 65ème degré. La taïga s'étend de la Sibérie orientale à l'ouest de l'Alaska, sur une large bande de 1.500 km qui atteint 3.000 km en Sibérie. Elle couvre une superficie de l'ordre de 9,5 millions de km2 en Eurasie et de 3,5 millions de km2 en Amérique du Nord. La taïga se localise aussi en Amérique du Sud méridionale. Le sol gelé une grande partie de l'année ne favorise pas la croissance des arbres qui ne dépassent guère les 10 à 15 m. Les essences dominantes dans la partie septentrionale de la taïga sont le mélèze, le pin et l'épicéa. Progressivement, en descendant vers le sud, viennent se mêler des feuillus comme le bouleau, le peuplier, le saule et l'aulne. Ce n'est qu'à l'approche de la zone tempérée qu'apparaissent des chênes, des ormes ou des frênes. Les forêts de la zone tempérée : Les forêts tempérées sont implantées pour l'essentiel dans l'hémisphère Nord (Europe, Amérique du Nord et Asie orientale), entre le 45ème et le 50ème degré, avec un climat qui échappe généralement aux froids excessifs en hiver ou à des températures durablement élevées en été. Cette position intermédiaire, avec des précipitations annuelles abondantes (entre 500 et 1.200 mm) favorise l'essor de peuplements ligneux. Ces forêts, qui représentent 20% de la couverture forestière mondiale, sont caractérisées par leur ambiance changeante au rythme des saisons beaucoup plus marquées que sous d'autres climats. Ce type de forêt est peu présent dans l'hémisphère Sud où l'hiver et l'été diffèrent beaucoup moins que dans la partie Nord. Il ne se développe qu'au sud du Chili et en Australie. Chênes, hêtres, charmes, frênes, sapins, épicéas, mélèzes, séquoias, bambous, magnolia... : les essences sont très diversifiées avec des hauteurs d'arbres qui peuvent atteindre 100 m, comme pour les séquoias dans l'ouest des États-Unis, ou 50 m dans certaines sapinières. Les forêts méditerranéennes : Les forêts méditerranéennes, bien sûr, se trouvent le long des côtes méditerranéennes, mais aussi sur une petite portion du littoral pacifique des États-Unis et du Chili, à la pointe de l'Afrique du Sud et en Australie méridionale, avec des données écologiques proches, mais une flore notablement différente. Les conditions climatiques sont proches de celles des zones tempérées à la mauvaise saison, mais s'en distinguent durant la saison chaude marquée par une sécheresse accentuée. Deux pins sont très implantés en Europe : le Pin d'Alep (essentiellement sur sol calcaire) et le Pin maritime (sur sol siliceux). Plus en altitude apparaissent le Pin laricio et le Cèdre. Les feuillus sont représentés par plusieurs espèces de chênes à feuilles persistantes : le Chêne liège (sol siliceux), les chênes pubescent ou vert (sol calcaire) et le Chêne kermès (sol pierreux). La pédogenèse s'opère sur un rythme très lent et les incendies fréquents exposent des sols fragiles à de violents orages automnaux qui les lessivent et les érodent. Les forêts des zones subtropicales à équatoriales : 1) - Les forêts subtropicales : Les forêts subtropicales sont localisées entre les Tropiques et le 40ème degré de latitude nord ou sud, en Inde, dans l'Ouest africain, en Australie et en Amérique centrale. Ces massifs sont confrontés à une saison sèche de cinq à neuf mois et une pluviométrie qui peut descendre jusqu'à 500 mm par an. Ce sont des forêts à deux strates, avec des arbustes et des hautes herbes dominés par des arbres à feuilles caduques qui ne dépassent pas 15 à 30 m. L'implantation des arbres peut être espacée : on parle alors de forêt-parc, notamment au Soudan ou en Angola, avec des essences comme les mimosacées, les palmiers-rôniers ou des karités. Un autre type de forêt subtropicale existe dans l'Himalaya et les montagnes le long de la frontière entre le sud du Tibet et l'Assam, la Birmanie, la Thaïlande et le Vietnam. Ce sont des forêts soumises aux précipitations de la mousson dans lesquelles on trouve en abondance mousses, fougères, orchidées... et des colonies d'organismes dans le sol. 2) - Les forêts tropicales : Les forêts tropicales s'étendent de part et d'autre de la zone équatoriale, entre le 10ème et le 30ème degré de latitude nord ou sud. Elles couvrent environ 1,2 milliard d'ha, dont la moitié en Amérique du Sud (350 millions d'ha au Brésil). Des zones de forêts tropicales se trouvent également en Afrique, Inde, Malaisie et Océanie. Ces forêts qui bénéficient d'une bonne pluviométrie (supérieure à 1.500 mm) et de températures élevées, affrontent néanmoins une ou deux saisons sèches. Luxuriantes - mais moins que les forêts équatoriales -, d'une grande densité avec une voûte difficilement pénétrable par le rayonnement solaire, elles présentent des arbres aux troncs élancés à la recherche de la lumière. Les forêts tropicales sont remarquables par la grande diversité des végétaux (on estime qu'elles recèlent près des trois-quarts des espèces vivantes) et un réservoir de biomasse impressionnant (près de la moitié de la biomasse terrestre). Par leur biodiversité, les forêts tropicales constituent un réservoir écologique et économique de première importance en fournissant nourriture, plantes médicinales et matières premières végétales. Les forêts équatoriales : Pour finir, les forêts équatoriales ou tropicales humides s'étendent sur 850 millions d'ha, jusqu'au 10ème degré de latitude nord ou sud, en Asie du Sud-Est, en Afrique dans la bassin du fleuve Congo et dans le Golfe de Guinée, au nord de l'Amérique du Sud, dans le bassin de l'Amazone et au nord de l'Australie. Les régions vivent dans un climat très humide, avec des précipitations abondantes toute l'année et une température à peu près stable de 24 à 28°. Dans ces conditions, l'assimilation chlorophyllienne ne cesse jamais, les arbres renouvellent leurs feuilles en permanence, fleurs et fruits abondent tout au long de l'année : ces forêts sempervirentes (feuillage persistant) abritent une flore et une faune diversifiées surabondantes, avec, par exemple, pas moins de 600 essences forestières en Afrique et 2.500 en Amazonie. Les forêts étagées (elles sont composées de quatre à cinq strates différentes de végétaux) sont les plus productives du monde. Les particularités des mangroves* Les mangroves sont des forêts, mais s’en différencient profondément, à commencer par l’environnement dans lequel elles se développent : on les trouve en pays chauds dans des zones d’eau saline, un milieu habituellement peu propice aux arbres. Elles se cantonnent à proximité des Tropiques, en Guyane, au Brésil, sur les côtes africaines et en Extême-Orient. En tout, les mangroves occupent une superficie de l’ordre d’une vingtaine de millions d’hectares. La principale essence parvenant à s’implanter dans les mangroves est le palétuvier qui se décline en plusieurs espèces.Elles présentent toutes comme particularité de se ramifier dès la base, avec, selon les essences, soit un système racinaire superficiellement envasé qui remonte au-dessus de la surface, soit des racines-échasses qui, depuis la base du tronc, partent en oblique avant de s’ancrer dans le sol. La structure des palétuviers est déterminée par la nature du sol, meuble et instable, et la pauvreté de l’eau en oxygène. La faune des mangroves, très riche en mollusques, crustacés et poissons, offre d’abondantes ressources alimentaires, ce qui expose ces forêts à une surexploitation, renforcée par l’extraction du bois, alors qu’elles jouent un rôle important pour la protection des côtes. ONF (Je mettrai des illustrations plus tard. Je ferai aussi la suite plus tard).
-
Les forêts et autres types de terres boisées couvrent au total près de 4 milliards d'hectares dans le monde, soit 30% de la superficie des terres émergées selon les données de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). La déforestation annuelle représente -7,3 millions d'ha pour la période 2000-2005. Ce bilan fait apparaître une amélioration sensible par rapport à la décennie 1990/2000 pendant laquelle le recul annuel des surfaces forestières s'élevait à -8,9 millions d'ha. D'importantes disparités ressortent de l'examen des statistiques région par région : pour la période 1990/2005 : . Les surfaces forestières ont reculé de 19% en Amérique centrale, de 9,1% en Afrique et de 6,6% en Amérique du Sud, . Elles ont progressé, en moyenne de 1,2%, pour l'ensemble de l'Europe. Mais là encore, des disparités existent puisque la forêt a surtout augmenté dans l'Union européenne (+7,3%). Les dix pays les plus boisés : Le détail ICI sur le site de la FAO. Pays Superficie (millions d'ha)Fédération de Russie 809.000.000 Brésil 478.000.000Canada 310.000.000Etats-Unis 303.000.000Chine 197.000.000Australie 164.000.000Rép. Démocratique du Congo 134.000.000Indonésie 88.000.000Pérou 69.000.000Inde 68.000.000 La cartographie des superficies forestières par zones écologiques est un outil précieux en raison des informations qu’elle fournit pour lutter contre les changements climatiques dans le cadre du Protocole de Kyoto et la progression de la désertification. Elle contribue aussi à la préservation de la diversité biologique. - La forêt boréale (ou Taïga) se situe dans l’hémisphère Nord, sur le pourtour du cercle polaire. Elle est essentiellement composée de conifères (sapins, mélèzes, épicéas et pins). - Les forêts tropicales et subtropicales (ou forêt équatoriale et forêt humide), toujours vertes et composées de plusieurs étages de végétaux, se caractérisent par leur richesse biologique. On y dénombre ainsi plus de 50 000 espèces d’arbres. - Les forêts tempérées sont composées d’essences à feuilles caduques (peuplier, bouleau, charme, hêtre, chêne) et de conifères (selon les régions : pins, sapins, cèdres, séquoias…). - D’autres types de boisement existent, comme la forêt méditerranéenne ou de montagne, la toundra…, importants pour leur particularité biologique ou leur fonction, mais plus limités en superficie. Types de forêt en % de la superficie forestière de chaque région : Région / ContinentTropicale Subtropicale Boréale Polaire Asie 61 23 14 2 Afrique 98 1 --- --- Europe --- 5 22 73 Amérique du Nord et Centrale 15 16 29 40 Amérique du Sud 96 2 1 --- Océanie 62 30 8 --- En % de la superficie forestière mondiale : - Tropicale : 52 (± 2 000 millions d’ha), - Subtropicale : 9 (± 360 millions d’ha), - Tempérée : 13 (± 520 millions d’ha), - Boréale /Polaire : 25 (± 1 000 millions d’ha). Caractéristiques des forêts du monde : - Forêt primaire : composée d'espèces indigènes, sans trace visible d'activité humaine. - Forêt naturelle modifiée : composée d'espèces indigènes, avec des traces d'activité humaine et une régénération naturelle. - Forêt semi-naturelle : gérée selon les règles de la sylviculture et aménagée selon des besoins pré-définis. - Plantation de production : espèces introduites (et parfois indigènes) par semis ou plantations pour la production de bois ou de produits non ligneux. - Plantation de protection : espèces introduites ou indigènes par semis ou plantation pour la protection des sols, des eaux, la conservation de la biodiversité... Les forêts primaires représentent encore plus du tiers des forêts du monde, mais chaque année, six millions d'ha disparaissent, soit par déforestation, soit par modification. Les plantations de production et de protection ont progressé de 2,8 millions d'ha par an entre 2000 et 2005. Elles couvrent désormais 140 millions d'ha, principalement au bénéfice des plantations de production. Informations : ONF (pour mon exposé le 15 juin 2014)