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Edouard6

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Tout ce qui a été posté par Edouard6

  1. Mettre un peu d'intelligence dans les réseaux et dans les compteurs permettra-t-il de réduire les factures et les consommations d'électricité à l'échelle des foyers, des logements sociaux et du pays ? Pour mieux comprendre les enjeux liés à l'augmentation des tarifs de l'électricité et à la transition énergétique, Futura-Sciences entame une série de focus sur les technologies qui permettraient d'optimiser les consommations. ademe 10juin 2013 En France, près de 8 millions de personnes sont en situation de précarité énergétique, et 3,5 millions ne peuvent régler leur facture énergétique du fait de la hausse du prix de l’électricité. Pourtant, le Conseil d’État vient d’imposer au gouvernement de promulguer d’ici à deux mois un arrêté pour prévoir une augmentation rétroactive. Les abonnés aux tarifs bleu et jaune, soit 28,7 millions de foyers, devraient subir un surcoût de 20 à 40 euros. Entre août 2012 et août 2013, la modération des tarifs voulue par le gouvernement a conduit EDF à vendre son électricité moins chère qu’elle lui coûte, explique le Conseil d’État qui s’appuie sur les estimations de la Commission de régulation de l'énergie. La modernisation et l’amélioration de la sécurité des 58 réacteurs nucléaires ainsi que l’entretien du réseau de distribution n'auraient pas suffisamment été pris en compte. Le prix de l’électricité en France, actuellement parmi les plus bas d’Europe (à 15 centimes le kilowattheure contre 10 en Bulgarie et 27 en Allemagne), pourrait donc se maintenir à la hausse. Un compteur communicant utilisé en Allemagne par EVB Energie AG. J. J. Messerly, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 La précarité énergétique est la conséquence de la conjugaison de trois facteurs : la faiblesse des revenus du foyer, la mauvaise qualité d’isolation de l’habitation et le prix élevé de l’énergie. La transition énergétique, avec l’arrivée de nouvelles sources, pose un paramètre supplémentaire à l’équation. La politique du tout-électrique pratiqué pendant de longues années dans l’habitat social et la pression du prix des hydrocarbures sur le prix de l’électricité occupent une part importante du budget de nos concitoyens. Comment un foyer peut-il réduire sa facture ? L’amélioration du rendement énergétique de l’habitat est bien entendu une piste, et les distributeurs d’électricité sont aujourd’hui associés à des programmes d’amélioration de l’isolation des logements sociaux, de réduction de la consommation et d’amélioration de la qualité de l’énergie. Le concept idéal est celui de la « maison passive », dont l'isolation est si bonne qu'elle conserve les sources de chaleur existantes (illumination solaire, habitants, appareils électriques, etc.). Le chauffage ne sert alors qu'à compenser les pertes de chaleur. Cependant, cette isolation a un surcoût, estimé à 15 à 25 % pour une maison individuelle. Les sources d'énergies renouvelables ont comme inconvénient une production irrégulière. Les réseaux intelligents peuvent aider à mieux ajuster les disponibilités aux demandes et deviendront probablement indispensables. Les développements techniques étudiés actuellement vont clairement dans le sens d'une augmentation de la part de ces énergies, comme en témoigne cette éolienne volante, l'Airborne Wind Turbine, du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de l’université Harvard. Altaeros Energies Une autre piste est celle du « réseau intelligent », ou smart grid. Les réseaux de distribution communiquent entre eux et, en temps réel, ajustent plus efficacement la production et la demande. À l'échelle individuelle, les compteurs électriques, intégrant un système informatique et communicant, suivent la consommation et transmettent l'information au réseau. Ce n’est alors plus le foyer qui arbitre entre ses consommations, mais un compteur informatisé qui confronte les consommations en temps réel des équipements électriques d’un logement, d’un immeuble ou d’un groupe d’immeubles et l’état de l’offre d’énergie en tel ou tel point du réseau. Avec ce genre de compteur, des industriels pourront proposer par exemple des appareils permettant à distance de réduire le chauffage ou couper les équipements en veille, ou de retarder le déclenchement d’un équipement, comme une machine à laver par exemple, à une heure de moindre demande ou de moindre coût. Les fournisseurs de compteurs intelligents mettent en avant que l’installation d’un tel équipement générerait de 5 % à 15 % d’économies par foyer grâce au suivi de la consommation. De tels compteurs intelligents soulèvent, en revanche, une vraie question de protection de la vie privée, car le suivi précis des consommations d'un foyer permet pratiquement d'en suivre les activités à l'intérieur même de la maison. Par ailleurs, des associations de consommateurs mettent en avant qu'en France, nombre de foyers ont un contrat sous-dimensionné par rapport à leur consommation réelle. Ceux-là verront-ils leur facture augmenter ? L'électricité étant difficilement stockable, les ingénieurs explorent de multiples voies pour la retenir ici ou là. Un moyen possible a été proposé à l’American Association for the Advancement of Society (AAAS) : utiliser les batteries des voitures électriques lorsqu'elles ne roulent pas. Une voiture branchée sur le secteur pourrait alors céder une partie de son électricité au réseau... L'apport serait faible, mais l'idée montre que les réseaux du futur devront être adaptés à une utilisation souple. Mitsubishi À l'échelle européenne et avec la multiplication des sources d'énergies renouvelables, le déploiement d'un smart grid permettrait de mutualiser l’offre et la demande d’énergie. Les réseaux pourraient en effet mieux gérer les énergies non stockables et intermittentes, comme l’éolien de mer du Nord ou le solaire espagnol, par exemple, l’énergie renouvelable stockable de l’hydroélectrique et les sources thermiques d’appoint pour faire face aux pics de consommation. Pour en savoir plus sur la précarité énergétique : Le programme Electricity for all de Legrand ; Le dossier de synthèse de l'Ademe. Futura Sciences 15 avril 2014
  2. Les tempêtes qui ont secoué le littoral atlantique en janvier 2014 ont fait de nombreuses victimes chez les oiseaux, principalement les macareux moines. Mais le calme est arrivé et les premiers oiseaux guéris viennent enfin de retrouver leur liberté. Depuis fin janvier 2014, plus de 30.000 oiseaux, principalement des alcidés comme le macareux moine, le guillemot de Troïl et le pingouin torda, se sont échoués sur le littoral atlantique. Le macareux moine est l'espèce la plus touchée par cette hécatombe historique. En effet, ils représentent plus de 60 % des oiseaux marins échoués, soit 18.500 individus, dont 1.000 ont été accueillis en centres de sauvegarde. Au centre de soins de la LPO d'Audenge, en Gironde, six macareux moines viennent d'être relâchés. LPO Trapu, rondelet et coloré, le macareux moine est communément appelé « clown des mers ». Au début du XXe siècle, cet alcidé était très fortement menacé par la chasse. En 1912, la Ligue de protection des oiseaux (LPO) a livré son premier combat sur l'archipel des Sept-Îles, au large de Perros-Guirec, dans les Côtes-d’Armor, où les macareux étaient massacrés. Depuis, l’organisation utilise cet oiseau en tant que symbole. Aujourd’hui, la population des macareux est relativement stable, mais reste vulnérable, car menacée par de nombreux facteurs comme les marées noires, les rats introduits sur certaines îles, la pollution lumineuse et la prédation des goélands. Si cette espèce est très présente en Europe où on retrouve près de sept millions de couples, la LPO protège et suit avec attention la réserve des Sept-Îles, qui abrite la dernière colonie de macareux moines en France (elle compte aujourd'hui environ 150 couples). Le macareux moine est l’espèce la plus touchée par les intempéries du début de l’année 2014. squallidon, Flickr, cc by nc sa 2.0 Au centre de soins d'Audenge, en Gironde, 107 macareux moines ont été recueillis depuis le 1er janvier 2014. Un phénomène exceptionnel, dû au caractère résolument violent des tempêtes hivernales qui ont fait dériver ces oiseaux marins dans cette région, habituellement peu fréquentée par cette espèce. Mais depuis quelques jours, six pensionnaires sont enfin de retour sur les côtes atlantiques. En effet, après plusieurs semaines de soins intensifs, ces six macareux ont enfin retrouvé l'eau salée… pour le plus grand plaisir des soigneurs et des bénévoles. Une merveilleuse récompense, quand on pense au travail et à l'énergie mobilisés durant ces longues semaines de tempête ! Outre le macareux moine, quelques spécimens de guillemots de Troïl ont aussi pu rejoindre la mer. À la station LPO de l'Île-Grande, 42 guillemots ont été relâchés parmi les 314 recueillis. Futura Sciences 16 avril 2014
  3. Sur un site où nous allons souvent j'ai trouvé une histoire triste mais qui montre que les humains ne sont pas les seuls à éprouver de la peine. Les ouistitis peuvent-ils accompagner délibérément leurs proches lorsqu’ils sont en train de mourir ? Une observation semble appuyer ce fait. Leszek Leszczynski, Wikipédia, cc by 2.0 Une histoire triste et surprenante s’est déroulée sous les yeux et la caméra de chercheurs britanniques. Une femelle dominante d’un groupe d’ouistitis a fait une mauvaise chute d’un arbre. Aussitôt, son mâle accourt à ses côtés et s’engage dans une suite de comportements qui laissent penser qu’il prend soin d’elle durant sa lente agonie… La chercheuse brésilienne Bruna Bezerra, désormais à l’université de Bristol (Royaume-Uni), suivait depuis 2001 un groupe de 12 ouistitis communs (Callithrix jacchus) vivant à l’état sauvage, parmi lesquels 4 mâles adultes, 3 femelles adultes, 3 juvéniles et 2 bébés. Ces petits singes forment souvent des couples stables dans le temps. Ainsi, la petite troupe suivait les commandements d’un couple dominant. Le mâle ouistiti regarde autour de lui, incrédule, auprès de sa femelle, mortellement blessée. À ce moment, il la serre entre ses bras et venait de la renifler, des signes de compassion. Bezerra et al., Primates Mais le 7 février 2005, la vie du groupe bascule. La femelle en chef tombe d’un arbre et sa tête heurte violemment un objet solide au sol. Elle ne se relève pas, grièvement blessée. Son partenaire depuis trois ans et demi assiste à la scène. Lui qui gardait les petits abandonne sa tâche et se précipite auprès de la mourante. Une caméra filme la scène, qui s’étale sur plus de deux heures… Cet extrait vidéo est visible sur YouTube ou dans les travaux de recherche qui ont suivi, accessibles dans la revue Primates. Les scientifiques y ont noté tout un tas de comportements assez inattendus. Le mâle dominant a aussitôt pris soin de sa femelle, en scrutant les environs du regard pour évaluer les dangers, et en poussant des cris normalement émis lorsqu’un prédateur est repéré. Ici, pas de prédateur, mais un réel danger. Repoussant tous ses congénères qui approchaient, il a embrassé, reniflé et même tenté de copuler avec la femelle, un geste qui, chez les ouistitis, permet de renforcer les liens sociaux. En vain. Après une lente agonie et quelques spasmes, le petit singe passait de vie à trépas. George Dvorsky 15avril 2014 Pour les auteurs de ce travail, il est évident que le mâle dominant a tenté de soutenir sa partenaire alors qu’elle faisait face à la mort. Un comportement compassionnel jamais observé dans le monde animal ailleurs que chez les êtres humains et les chimpanzés. Certains spécialistes pensaient même qu’une telle attitude ne pouvait pas se retrouver chez les petits singes. Or, cette recherche semble indiquer que cette faculté se rencontrerait plus largement chez les primates. Certes, il ne faut pas tirer des conclusions à partir d’une seule et unique observation. Néanmoins, les scientifiques trouvent l’idée cohérente. Parce que comme les hommes, et contrairement à nos plus proches cousins, les ouistitis entretiennent des relations de couple solides. La perte de leur principal partenaire social peut entraîner chez eux des émotions fortes, qui se manifestent au préalable par des comportements de stress et d’assistance. Ces deux individus formaient un couple depuis trois ans et demi, ce qui représente le tiers de leur existence. Le mâle aurait mal supporté ce décès. Deux mois après la mort de sa femelle, celui-ci a subitement disparu du groupe pour ne jamais y revenir. Les ouistitis mâles se cacheraient-ils pour pleurer ? Futura Sciences 15 avril 2014
  4. Encore merci pour avoir mis les vidéos. Qu'Est-ce que c'est beau de voir ça au ralenti, on s'aperçoit bien mieux des détails et ça me fait dire que la nature est bien plus compliquée que ça paraît.
  5. Pour mettre en évidence la dextérité avec laquelle la chouette effraie s’approche silencieusement de sa proie, des documentalistes du programme Earth Unplugged, diffusé par la chaine BBC Worldwide ont eu l’idée de filmer le rapace à l’aide d’une caméra haute vitesse. En terme de discrétion, la chouette effraie est une véritable championne. Ce rapace nocturne est en effet capable de se déplacer sans se faire remarquer, dans le plus grand silence. A la nuit tombée, l’oiseau sort de sa cachette, généralement improvisée dans un clocher ou encore sous les combles d’un grenier, et part chasser au-dessus des vastes prairies et champs avoisinants. Son régime alimentaire est principalement composé de petits rongeurs comme des souris, des mulots ou encore des campagnols. La chouette repère ses proies grâce à ses remarquables yeux qui se contentent de cinquante fois moins d'éclairage que l'homme pour voir distinctement. Elle chasse aussi en utilisant son ouïe fine qui détecte facilement le bruit de ses victimes en mouvement. Néanmoins, la vivacité des petits rongeurs et leur état d’alerte continu en font des cibles difficiles. Aussi, pour les approcher, le rapace d'une trentaine de centimètres use d’astucieuses techniques de chasse. Des documentalistes du programme Earth Unplugged, diffusé par la chaine BBC Worldwide, sont récemment parvenus à filmer au ralenti une chouette effraie s’approchant silencieusement de sa proie. Pour ce faire, les techniciens ont utilisé une caméra haute vitesse capable de capturer de très nombreuses images par seconde. Une quantité bien au delà du seuil de perception et traitement de l’œil humain. Earth Unplugged 25/4/2013 

En diffusant les images capturées à une vitesse standard de projection fixée à 24 images par seconde, il est possible de visualiser la scène au ralenti. De cette manière, les réalisateurs de la séquence se sont attelés à décomposer le mouvement du vol de la chouette effraie. La courte vidéo développe en une minute les quelques secondes nécessaires au rapace pour attraper sa proie. On le voit ainsi s’approcher silencieusement de sa cible adoptant une trajectoire de vol parfaitement maitrisé. Le rapace saisit la proie entre ses serres avant de la porter à son bec. La séquence se conclut alors sur la scène du prédateur avalant en une bouchée le rongeur. Earth Unplugged 11/2/2014 version courte Maxisciences 15 février 2014
  6. Encore merci pour avoir mis les vidéos. C'est bizarre quand même. C'est comme si ces animaux voulaient dire qu'on les laisse tranquilles.
  7. Lors d’une excursion au large de la ville californienne de Carmel, deux plongeurs américains se sont retrouvés confrontés à une pieuvre bien décidée à soustraire l’appareil photo de l’un d’entre eux. 
 Grâce aux nouvelles générations de caméras tout terrain, il est désormais possible d’immortaliser le monde animal dans des situations les plus étonnantes qu’elles soient. Une séquence enregistrée très récemment témoigne du cas d’un de ces énormes céphalopodes tentant de soustraire la caméra à un plongeur en train de le filmer. News Channel 14/2/2014 

L’incident a été relaté par deux Américains, David Malvestuto et son partenaire de plongée Warren Murray, également photographe professionnel sous-marin. Ce jour là, le duo s’est aventuré dans la baie de Monterey, au large de la ville californienne de Carmel. L’expédition s’est déroulée en eaux peu profondes, à seulement 2,5 mètres en dessous de la surface. Occupés à photographier et filmer les fonds marins, les plongeurs n’ont pas remarqué immédiatement la présence de la pieuvre bien camouflée. Au bout d’un certain temps, le mollusque visiblement irrité par cette intrusion s’est jeté sur David Malvestuto. "Avant même de comprendre ce qu’il se passait, j'ai vu un bras s'emparer de lui et le corps de l’animal se précipiter sur l’appareil photo" a raconté à CBS News, Warren Murray témoin de la scène. Il poursuit : "Je craignais que la pieuvre ne lâche pas l’appareil, mais j'ai filmé la scène, sinon les gens ne nous auraient pas crus une fois remontés à la surface". Grâce à la caméra GoPro du photographe, l’intégralité de la confrontation entre David Malvestuto et la pieuvre a pu être immortalisée. La vidéo présente en effet le plongeur se débattant avec le céphalopode jusqu’à ce que celui-ci parvienne à extraire son appareil des tentacules en actionnant le flash. Victor's Videos 15/4/2010 

Si la scène peut paraître impressionnante, les deux hommes assurent n’avoir pris aucun risque inutile, qualifiant l’action de "curieuse" plutôt que terrifiante. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’une pieuvre tente de voler une caméra. Selon The Independent un cas similaire a été relaté en 2010 par le plongeur Victor Huang qui a dû poursuivre le voleur durant cinq minutes avant de récupérer son dû. Sur le coup ça doit faire bizarre, mais je trouve que c'est drôle. Maxisciences 17 février 2014
  8. Les éléphants d'Asie ne sont pas exempts de stress et de peur. Pour y faire face au sein d'un groupe soudé, les congénères d'un pachyderme inquiété viendront le consoler si jamais il émet des signaux de détresse. La pratique du hug ("câlin" en anglais) est-elle connue des pachydermes ? Il semblerait bien que oui, selon une équipe de l’université d’Emory à Atlanta aux Etats-Unis. Cette dernière a en effet découvert que les éléphants d’Asie consolent leurs congénères, en cas de stress ou de peur, par le biais de sons et de contacts spécifiques. Et pour cela, les mammifères vont d’eux-mêmes à la rencontre de leurs camarades dès qu'ils entendent des signaux de détresse. LiveScienceVideos 18/2/2014 C’est la première fois qu’un phénomène de consolation est observé chez des éléphants. Ce comportement reste d’ailleurs extrêmement rare dans le monde animal. S’il existe bien-sûr chez l’homme, on le connaissait jusqu’alors seulement chez les grands singes, les canidés et certains corvidés, explique l’étude publiée dans la revue en ligne Peer. "Avec leurs liens sociaux très forts, ce n’est pas surprenant que les éléphants s’inquiètent pour les autres, explique Frans de Waal, professeur de psychologie à l’université Emory et co-auteur de l’étude. Ces travaux montrent que les éléphants sont secoués quand ils en voient d’autres être perturbés. Ils vont alors vers eux pour les calmer, ce qui n’est pas différent de la manière dont les chimpanzés et les humains embrassent ceux qui sont contrariés". L’étude a été menée sur 26 éléphants d’Asie élevés en captivité sur un terrain de 12 hectares situé en Thaïlande. Les chercheurs ont scruté et enregistré chaque moment où un éléphant tombait sous le coup du stress. Dans le même, ils ont surveillé ses congénères et étudié leurs réactions. Malgré leur taille imposante, les éléphants sont loin d'être hors de danger et peuvent être dérangés par de nombreuses choses, comme la présence de chiens, de serpents ou d’autres éléphants avec qui ils ne s’entendent pas bien. "Quand un éléphant est effrayé, précise Joshua Plotnik, l’auteur principal de l’étude, il déploie ses oreilles, lève ou enroule sa queue et peut produire un grondement à basse fréquence, barrir et rugir pour signaler sa détresse". En réponse à ce signal, des éléphants vont venir aux côtés de l’individu paniqué et toucher son visage avec leur trompe. Ils peuvent aussi la rentrer dans sa bouche, un geste fort chez ces pachydermes. "Ils se mettent dans une position très vulnérable car ils peuvent se faire mordre, précise Joshua Plotnik. Cela pourrait transmettre un signal comme 'je suis ici pour t’aider, pas pour te faire du mal'". Ces éléphants venus consoler leur camarade émettent parfois un son haut perché qu’ils ne produisent jamais quand ils sont seuls. Ils adoptent aussi plus souvent l’attitude et les émotions de l’autre éléphant. On assisterait alors à une véritable contagion émotionnelle. Un comportement également illustré par le fait que les éléphants se regroupent plus facilement en cas de détresse. Toutefois, ce comportement de consolation reste rarement observé. "Une hypothèse pour expliquer pourquoi nous ne voyons pas de consolation aussi souvent est qu'une cognition plus complexe pourrait se cacher en-dessous. Plutôt que simplement fonctionner de manière à maintenir ou réparer une relation dans un groupe social, la consolation pourrait aussi requérir de l'empathie : la capacité de se mettre émotionnellement à la place de quelqu'un", comment Plotnik. Ces observations suggèrent que les scientifiques n’ont décidément pas fini de révéler la complexité et la profondeur des liens sociaux entre les animaux. Maxisciences 19février 2014
  9. Je voulais mettre ce sujet dans celui qui parle des sens du chat, mais j'ai pas pu alors je fais un nouveau message. J'ai pas tout compris dans le détail mais c'est intéressant. C'est quand même bizarre qu'on s'en aperçoit que maintenant. Selon une nouvelle étude, les chats et quelques autres mammifères seraient capables de percevoir la lumière ultraviolette. Cette faculté jusqu’à présent ignorée pourrait expliquer pourquoi ces félins présentent parfois de curieux comportement. Les singeries de votre chat vous laisse parfois pantois ? Pas de panique, il ne s’agit pas là des prémices d’une folie féline. Bien au contraire, le minou est tout simplement doté d’une vision bien plus performante que la nôtre. Une vision qui lui permet de distinguer des choses bien au-delà de ce que l’œil humain parvient à percevoir. DE Buzz60 17/10/2013 

On sait depuis longtemps que l'ultraviolet est perceptible par de nombreux animaux. Toutefois, cette disposition n’avait encore jamais été mise en évidence chez le chat ou le chien. "Personne n'a jamais pensé que ces animaux étaient capables de voir dans l'ultraviolet, mais en fait, ils le font", a indiqué dans un communiqué Ron Douglas, biologiste à la City University de Londres qui a découvert avec ses collègues l'inattendue capacité du chat. 

La lumière est en effet constituée d’un ensemble de longueurs d’onde formant un spectre. Chacune de ces longueurs d'onde correspond à une couleur. Le spectre de la lumière visible, que les humains peuvent percevoir, s’étend du rouge au violet (entre 400 et 800 nanomètres). De part et d'autre du spectre visible, on trouve des longueurs d’ondes invisibles à l'œil nu : les infrarouges (en-dessous de 400 nm) et les ultraviolets (au-dessus de 800 nm). Beaucoup d’animaux peuvent percevoir la lumière ultraviolette, comme certains oiseaux, amphibiens, reptiles et poissons. Chez les mammifères, cette faculté se retrouve de manière beaucoup plus rare mais est notamment présente chez les rats, les chauves-souris, les taupes et les marsupiaux. Tous ces animaux parviennent à percevoir ces longueurs d’ondes car leurs lentilles (cornée, humeur aqueuse, cristallin et corps vitré) sont transparentes à la lumière ultraviolette. De cette manière, les rayons parviennent à atteindre la rétine composée de photorécepteurs sensibles aux UV. Même chez les animaux dont les rétines ne sont pas très sensibles à la lumière UV, une partie de la lumière peut être perçue dans la mesure où les lentilles permettent aux rayons de traverser. Au cours de leur expérience, Ron Douglas, et ses collègues ont cherché à calculer la quantité de lumière qui arrive sur la rétine après avoir passé le filtre des lentilles. Leur étude s’est penchée sur des yeux d’espèces différentes de mammifères. Leurs résultats indiquent que la plupart des animaux, chats, chiens, hérissons, furets, ou encore okapis possèdent des lentilles transparentes à la lumière ultraviolette. Ce résultat suggère que ces derniers sont donc capables de voir dans l’ultraviolet. Mais une question demeure : à quoi cela sert-il de voir dans l'ultraviolet ? "Cette question n'est posée que parce que les humains ne peuvent pas le voir", a souligné à LiveScience Douglas, ajoutant qu'on ne se demande pas pourquoi l'humain voit les autres "couleurs". En vérité, la vision dans l'ultraviolet a un certain nombre d'utilités. Chez les insectes, elle permet par exemple de détecter les plantes qui ont du nectar. Chez les rongeurs, elle permet de suivre les trainées d'urine. Autre exemple, elle permet aux rennes de détecter la présence des ours polaires qui étant blancs, ne se verrait pas dans le paysage enneigé autrement. Selon les chercheurs, cette faculté pourrait permettre de mieux comprendre la manière dont ces animaux se comportent et expliquer pourquoi les chats semblent parfois être en proie à des accès de folie. La vision des chats comme d'autres animaux suscitent déjà une certaine fascination. En octobre dernier, l'artiste Nickolay Lamm s'était appliqué, avec l'aide de spécialistes, à reconstituer la façon dont les félins voient le monde. Il s'était alors amusé à comparer la vision du chat à celle de l'homme (vidéo ci-dessus). Maxisciences 21 février 2014
  10. Pour résister à des températures extrêmes allant jusqu’à -50°C et à des vents dépassant parfois les 200 km/h, les manchots se réchauffent en formant des groupes compacts appelés "tortue". Au sein de ces rassemblements, les oiseaux en mouvement créent des ondulations régulières qui intriguent les chercheurs. Une équipe de recherche franco-allemande est enfin parvenue à modéliser ces "vagues" étranges et publie ses travaux dans le New Journal of Physics. Séparés de seulement quelques centimètres, plusieurs milliers de manchots peuvent ainsi se retrouver pour constituer une tortue - un système de thermorégulation collectif efficace qui permet aux oiseaux de faire grimper leur température corporelle jusqu’à 37°C ! De cette manière les manchots se touchent tout juste, mais sans comprimer leur propre barrière thermique. La simulation montre de quelle manière le mouvement se transmet de l’un à l’autre, maintenant ainsi l’ordre et la densité du groupe. Ce modèle prouve aussi que le point de départ des ondes peut indifféremment être situé au centre ou en périphérie, contrairement aux hypothèses formulées précédemment par les chercheurs. Reste à comprendre ce qui motive les manchots à faire autant de vagues. J'ai trouvé que c'était à la fois drôle et bizarre. Peut-être qu'ils font ça pour réchauffer l'air autour d'eux. J'ai pas mis tout l'article qui est sur sciences et avenir (25 janvier 2014).
  11. Je suis en colère et triste parce qu'une association de défense d'animaux fait pas son travail. Il faudrait que d'autres associations prennent la place de celle qui cache la vérité.
  12. Les caméléons intimident leurs adversaires en changeant de couleurs mais ils changent aussi de couleur pour se fondre avec la nature pour se protéger des prédateurs. Ca c'est toi qui me l'as dit mamie. En dessous je mets le texte que j'ai trouvé sur les caméléons sur un site que tu consultes souvent aussi. Il y a des choses dans l'article que je trouve stupide. Si tu veux bien je te laisse mettre des images ou des vidéos. Merci. Caméléon panthère Furcifer pardalis Anne97432 GFDL, CC-BY-SA-3.0-migrated, CC-BY-2.5 Chez les caméléons, l’intimidation passe par le changement rapide de couleurs et la vivacité de leur teinte. Cette particularité permet aux mâles d’écarter leurs rivaux potentiels et protéger leur territoire. Pavel Havranek 21/4/2012 Au sein du règne animal les stratégies d’intimidation sont nombreuses. Ce comportement intentionnel est destiné à déstabiliser un éventuel adversaire en causant psychologiquement la peur d’être blessé et éviter ainsi le conflit. Pour ce faire, certains montrent les crocs, d’autres plaquent leurs oreilles en arrière ou adoptent une certaine posture. Le caméléon lui se sert de ses couleurs. En effet, chez ce saurien, l’intimidation passe par le changement rapide de couleurs vives. Bien que cette attitude, plus psychédélique que menaçante, puisse paraître à nos yeux particulièrement dérisoire, elle s’avère particulièrement efficace chez les mâles pour écarter leurs rivaux et protéger leur territoire. Les caméléons sont communément réputés pour leurs capacités à changer de couleur de manière à se fondre dans leur environnement. Toutefois, de récentes études ont prouvé que ce changement de teintes a un rôle bien plus important en terme d’interactions sociales que de camouflage. Lors d’une confrontation entre deux mâles, par exemple, ceux-ci tentent de se rendre plus visibles en faisant changer les couleurs de leurs flancs et du dessus de leur tête. Selon les scientifiques, cette attitude véhicule un message et permet d’avertir l’adversaire sur celui à qui il a affaire. Chamaeleo calyptratus (caméléon casqué) par Norbert Sdunzik GFDL, CC-BY-SA-3.0-migrated Une équipe de l'Arizona State University s’est intéressée de près à ce comportement d’intimidation en confrontant la vitesse et l’étendue des changements de couleurs avec les résultats d’une confrontation. Pour ce faire, les chercheurs ont organisé des rencontres entre 10 mâles caméléons casqués, une espèce endémique des régions montagneuses du Moyen-Orient. Au total, 45 tête à ête de 30 minutes chacun se sont déroulés sous le regard attentif du jury et derrière l’objectif d’un appareil photo numérique programmé pour capturer une image toute les 4 secondes. Les clichés ont ensuite été analysés pour étudier quantitativement les changements de couleurs. Les résultats, publiés dans la revue Biology Letters, mettent en évidence l’existence de deux facteurs déterminant pour la victoire : d’une part le changement rapide de couleur et d’autre part l’importance des teintes vives. En d’autres termes, les caméléons capables de changer rapidement et d'arborer des couleurs chatoyantes ont plus de chances de s’affirmer lors d’une confrontation avec un autre mâle. Deux options s’offrent alors. Le spécimen aux couleurs plus ternes peut choisir de s’éloigner et d’éviter le conflit ou alors la confrontation peut dégénérer en combat. Les chercheurs ont constaté que dans le cas d’une démonstration de force les mâles aux teintes plus lumineuses remportent généralement la victoire. Selon les chercheurs, les couleurs d’un caméléon véhiculent un certain nombre d’informations sur son état, sa santé et sa force physiologique. L’équipe envisage désormais de manipuler les teintes d’un spécimen pour confirmer les résultats de leurs études et d’élargir leurs travaux de recherches à d’autres espèces de caméléons. neverhidefilms 23/3/2009 Le site Maxisciences 14/12/2013
  13. Moi aussi je trouve l'idee geniale.
  14. C'est vraiment bien les personnes qui essaient d'aider les animaux chacun il fait comme il peut. Si je pouvais moi aussi je donnerai un peu d'argent mais je peux pas mais plus tard j'aimerai bien être vétérinaire pour en sauver le plus possible.
  15. Bonjour, J'ai regardé les informations et les photos. Je suis d'accord avec ma mamie Gaya elle attend des bebes . Je suis un enfant mais j'ai déjà vu des chattes enceintes vers chez moi et aussi chez ma mamie quand elle s'occupe des chats de dehors. Quand même comme ça on peut pas dire quand elle va avoir les bébés il y a que le vétérinaire qui peut le dire en la voyant. Peut-être que quelqu'un d'une association pourrait venir chez vous pour vous aider a être sure si vous avez peur que ce soit pas ça. Bon je peux pas dire plus et j'espère que tout va aller bien. Bienvenue aussi sur le forum.
  16. Bonsoir ou bonjour, je vais vous montrer un vieux chat comme le disait bien ma mamie http://fr.animagora.org/files/2012/12/images.jpg voila un chat qui ce repose tranquilement. Oups problème avec l'ordi de mon papy je peux pas faire grande chose avec les photos. Quand j'irai chez ma mamie je mettrai des images de vieux chats, histoire que tout le monde se rend compte que même les chats ils peuvent souffrir en vieillissant.
  17. C'est (presque) officiel, le printemps arrive. C'est ce que vient de prédire Phil, la plus célèbre marmotte des Etats-Unis dont le pronostic météorologique est attentivement suivi chaque année le 2 février. Selon ses gardiens de la ville de Punxsutawney, dans l'Etat de Pennsylvanie, Phil n'a pas vu son ombre en sortant de son terrier, ce qui signifie que la fin de l'hiver est proche. "Oyez les fidèles, pas d'ombre en vue, bientôt le printemps pour vous et moi", a écrit Phil sur son site Internet www.groundhog.org, après la cérémonie qui a attiré la grosse foule. Phil - et la lignée de marmottes portant le même nom - avait été le héros du film "Un jour sans fin" en 1993, avec l'acteur Bill Murray. L'an dernier, le rongeur avait annoncé un plus long hiver mais s'était retrouvé confronté à la concurrence d'autres marmottes plus optimistes, la cérémonie étant organisée dans d'autres villes américaines. La tradition des marmottes météorologues, qui tombe tous les ans le 2 février, a été importée aux Etats-Unis par des paysans allemands qui se fiaient au comportement de l'animal pour savoir quand ensemencer leurs champs. Le village de Punxsutawney, où Phil a son terrier, observe la tradition depuis le XIXe siècle. ROMANDIE 2/2/2013
  18. Exemple de chaîne alimentaire du monde marin : Comme on le voit sur cette image, le plancton est mangé par de petits animaux, eux-mêmes croqués par des petits poissons, eux-mêmes par des poissons plus gros et ainsi de suite jusqu'au requin... Le plancton a deux origines : - végétale, c'est le phytoplancton (algues microscopiques), - animale, c'est le zooplancton (animaux microscopiques). Le danger pour le monde marin réside dans la disparition du plancton, source de vie de toute lâ chaîne. Un danger trop souvent ignoré est la disparition des grands prédateurs car elle bouleverserait totalement la chaîne alimentaire dans les océans. Clique ICI pour en savoir plus Autre exemple d'image relative à la chaîne alimentaire : Dictionnaire visuel Explication de mots : - autotrophes : Organismes capables de fabriquer eux-mêmes leur nourriture à partir de la matière inorganique et de l’énergie solaire. - matière inorganique : Matière d’origine minérale, transformée par les bactéries, dont l’azote et les sels de même que l’eau qu’elle retient servent de nourriture aux plantes. - hétérotrophes : Organismes qui se nourrissent de matière organique déjà synthétisée, car ils ne peuvent se nourrir de composés minéraux. - décomposeurs : Organismes qui transforment la matière organique (cadavres, excréments, débris végétaux) en éléments minéraux réutilisables par les végétaux. - consommateurs secondaires : Carnivores qui se nourrissent d’herbivores. - consommateurs tertiaires : Carnivores qui se nourrissent d’autres carnivores. - carnivores : Animaux qui se nourrissent principalement de chair. - herbivores : Animaux qui se nourrissent de végétaux. - consommateurs primaires : Ils se nourrissent d’organismes autotrophes; ce sont donc généralement des herbivores. - source alimentaire fondamentale : Les végétaux sont à la base du circuit alimentaire de tous les autres consommateurs, soit consommés tels quels soit transformés en chair par des animaux. - carnivores : Animaux qui se nourrissent principalement de chair. Agence régionale de l'environnement de Haute Normandie Mes recherches
  19. Les prédateurs (naturels), de par leur position en tête de pyramide alimentaire et de par leurs fonctions écosystémiques sont considérés comme de bons bioindicateurs. Leur organisme bioconcentre de nombreuses substances toxiques et écotoxiques (métaux lourds, pcb, dioxines, pesticides, perturbateurs endocriniens…) qui sont souvent cause de leur régression ou disparition et qui peuvent alerter les décideurs, épidémiologues et écoépidémiologistes. Ce sont aussi - pour les mêmes raisons - de bons biointégrateurs qui peuvent être utilisé pour un monitoring de l'environnement. Introduit volontairement ou accidentellement hors de son milieu naturel, un prédateur de fond disparaît généralement assez rapidement, car fragile, se reproduisant peu, et mal adapté à une autre niche écologique que la sienne. On ne connaît pas d'exemples d'invasions rapides d'un milieu par un grand prédateur introduit ou échappé. Inversement un petit prédateur de choc peut rapidement pulluler et devenir invasif et poser des problèmes écologiques, allant jusqu'à la disparition d'espèces devenues leurs proies (ex : coccinelle asiatique, chat domestique lâché ou sur une île riche en oiseaux). Une espèce introduite peut en éliminer une autre par concurrence. Par exemple, le vison d'Amérique tend à éliminer le vison d'Europe depuis son introduction sur ce continent. Pour cette dernière espèce son introduction est a priori accidentelle. Elle fait suite à des spécimens échappés de centres d'élevage qui les exploitent, honte à eux et leurs client(e)s pour leurs peaux ! Les proies évoluent, les prédateurs aussi : En termes d'évolution et de sélection naturelle, on considère que les prédateurs coévoluent avec leurs proies, apprenant avec le temps à déjouer leurs stratégies adaptatives , ce qui explique aussi l'extrême spécialisation de certains prédateurs (ex : fourmilier, et les nombreux insectes hyperparasites qui ne s'attaquent qu'à une seule espèce-cible). Wikipedia février 2013
  20. Les prédateurs - selon l'espèce et/ou selon les conditions du milieu - chassent en groupe ou en solitaire. Trois grandes stratégies existent : - Chasse «active» (en solitaire ou en groupe) (ex : loup), - Chasse à l'affut (l'araignée sur sa toile), - Chasse «passive» (ex : filtreur fixe se nourrissant de zooplancton, anémone de mer, méduse). Remarque : Quelques familles ou espèces sont herbivores ou omnivore à l'état de larve et prédatrices à l'état adulte (ex : grenouilles, crapauds). Dans ce cas elles ont aussi changé de milieu de vie (aquatique à semi-aquatique ou terrestre). Inversement certaines espèces peuvent être prédateurs insectivores jeune, puis plutôt granivore ensuite (la perdrix par exemple). La nature présente une variété considérable de modes et stratégies de prédation. En voici quelques-unes : - Les grands carnassiers terrestres (comme les félins) se précipitent sur leurs proies (solitairement ou en groupe) ou les poursuivent pour les tuer par étouffement ou par rupture des vertèbres. - Certains insectes comme les guêpes paralysent les proies qu'ils destinent à leurs larves. - Quelques espèces chassent en groupe ou en essaims avec des comportements synchronisés et adaptés qui laissent moins de chance à leur proies de leur échapper. Cette méthode de prédation est appelée synchroprédation. Synchropredation.gif Auteur Mr. Kils / Wikipedia - Les faucons utilisent leur pointe de vitesse en vol pour surprendre leur proie. - Quelques espèces, profitant des activités humaines ont récemment développé des comportements opportunistes (Goélands ayant appris à se nourrir de vers de terre rendus disponibles par le labour, guêpes pillant le matin les provisions accumulées par des araignées sous des luminaires dans la nuit, chauve-souris profitant de l'attraction d'insectes nocturne par les lampadaires, phoques veaux marins capturant les jeunes saumons dévalant une rivière de nuit, sous les lampadaires d'un pont, etc. Certains prédateurs sont considérés comme auxiliaires de l'agriculture : De nombreux petits prédateurs sont depuis longtemps considérés comme auxiliaires de l'agriculture ou du jardinage (hérisson, grenouille, crapaud, orvet et certains oiseaux consommateurs de limaces, coccinelle prédatrice de pucerons, etc). Quelques espèces (rapaces, nocturnes notamment) ont souvent été mal aimés avant que ce rôle leur soit reconnu. Pour des raisons culturelles, sociologiques et historiques, les grands prédateurs carnivores ont longtemps été considérés comme "nuisibles" et pourchassés jusque dans leurs derniers refuges. Leur réapparition ou réintroduction ne se fait pas sans compromis, parfois difficiles avec une partie des habitants et usagers du milieu, qui ont perdu l'habitude de vivre avec eux. Wikipedia février 2013
  21. Les relations entre proie et prédateur déterminent le fonctionnement et l'organisation des réseaux alimentaires dits «réseaux trophiques» (ou pyramides alimentaires), avec à leur sommet des prédateurs dits «absolus» (ceux qui ne sont pas eux-mêmes la proie d'autres prédateurs). Les prédateurs influent sur la dynamique prédateurs/proies et donc sur les populations des proies. Ils contribuent à maintenir l'équilibre biologique des écosystèmes et influent indirectement sur le paysage et les habitats naturels. C'est pour protéger les arbres qu'on a réintroduit en 1994 des loups(d'Alberta) dans le Parc national de Yellowstone afin qu'ils régulent les populations de wapitis et autres grands herbivores qui étaient devenues assez importantes pour mettre en péril la forêt (par consommation des jeunes plants, écorçage… et surexploitation du milieu). Il y a les prédateurs généralistes (ou de fond) :Ils se nourrissent de plusieurs espèces, leur population est relativement stable, et ils contribuent à exercer un contrôle continu sur le niveau des populations de proies. Et les prédateurs spécialisés (ou de choc) : Ils se nourrissent d'une ou d'un petit nombre d'espèces. L'apparition de ces prédateurs en grand nombre entraîne un effondrement des populations de proies. Exemple : l'introduction de la perche (une espèce de poisson) dans le Nil a entraîné la disparition de plusieurs espèces.[/b] L'homme : Depuis qu'il a maîtrisé l'agriculture et l'élevage, l'homme n'a que peu recours à la prédation pour se nourrir. Il n'en reste pas moins capable, si nécessaire, de tuer n'importe quelle espèce animale et de consommer sa viande. Inversement, aucune espèce animale, dans des conditions normales, ne s'attaque à l'homme pour se nourrir. L'homme est donc parfois considéré comme le superprédateur ultime (c'est-à-dire tout en haut de la chaîne alimentaire). C'est d'autant plus vrai depuis qu'il existe des armes à feu et autres armes sophistiquées dont l'utilisation donnent peu de chances voire pas du tout à la "proie" visée. Les pièges aussi jouent un rôle dans les techniques utilisées par les hommes pour la chasse. Mon avis personnel sur les pièges et qu'ils devraient être bannis car ils tuent aussi d'autres espèces, tels que les chats et même les chiens... Mais c'est un autre sujet. Wikipedia février 2013
  22. D'accord mais il y a beaucoup de prédateurs dans toutes les espèces. Même que dès fois ils se battent pour la même proie ou ils la volent à celui qui l'a attrapée. Je trouve que c'est difficile quand même de comprendre pourquoi il y a des prédateurs et dans des documentaires à la télé c'est pas toujours bien expliqué.
  23. Je lis le loup est un prédateur, le renard est un prédateur, l'homme est un prédateur, ect. Mais c'est quoi au juste ? Je sais je peux trouver l'information en cherchant sur internet. Mais j'aimerai que la réponse elle soit mise dans le forum. Merci.
  24. Clic fait. J'ai fait toutes les opérations des clics de ce programme c'est vraiment vite fait.
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