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mustang91

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  1. Publiant leurs travaux dans Nature Communications, des chercheurs allemands ont étudié la façon dont travaille, durant des tests cognitifs, le cerveau si particulier de ces oiseaux si intelligents que sont les corvidés. "Primates à plumes", c'est le surnom parfois donné par les éthologistes aux corvidés. Les corbeilles, corneilles et pies notamment sont des oiseaux si intelligents qu'ils sont capables de fabriquer et utiliser des outils (très simples, bien sûr), de se rappeler un grand nombre de sites d'alimentation ou encore de planifier leur comportement social en fonction de celui des autres membres de leur groupe. Des capacités qui ne cessent de fasciner les spécialistes. Corneille noire (corvus corone corone), une intelligence différente. Loz (LB Tettenborn) By CC-SA-3.0 By WWFBelgium 8 Mars 2008 Pour la première fois, des chercheurs de l’Université de Tübingen (Allemagne) ont étudié "en direct" la physiologie à l’œuvre dans le cerveau de corvidés durant un comportement intelligent. Pour cela, ces scientifiques ont formé des corneilles noires (Corvus corone) à mémoriser une image donnée, pour la reconnaître, un peu plus tard, parmi les 2 images affichées sur l’écran tactile d’un ordinateur. Chaque oiseau devait, suivant la règle édictée par l’expérimentateur, indiquer du bec soit l’image déjà connue, soit l’image nouvelle. Les corneilles ont excellé à ce jeu, passant assez facilement, en outre, d’une règle du jeu à l’autre et s’adaptant aux changements d’images imposés parfois par les expérimentateurs. Ces derniers, durant les tests, observaient l'activité neuronale des corvidés au niveau du nidopallium caudo-latéral, une région du cerveau associée aux plus hauts niveaux de cognition chez les oiseaux. Les chercheurs ont pu nettement observer l’activation d’un certain groupe de cellules nerveuses lors de l’exercice "trouver l’image connue", et l’activation d’un autre groupe de neurones lors de l’exercice "trouver l’image nouvelle". par Pascal Chanabat 25/8/2013 C'est ce système cérébral qui permet la concentration et la souplesse mentale observées chez les corvidés mais atteintes par peu d’animaux. "Beaucoup de fonctions sont réalisées différemment chez les oiseaux, car une longue histoire évolutive nous sépare de ces descendants directs des dinosaures. Cela signifie que les cerveaux d'oiseaux peuvent nous montrer une "solution alternative", une façon dont un comportement intelligent est produit avec une anatomie différente", explique la neurobiologiste Lena Veit. "Nous pouvons tirer des conclusions […] en examinant les ressemblances et les différences fonctionnelles des zones cérébrales concernées", conclut le Pr Andreas Nieder. Cri de la corneille noire. de Ornithologie 11 novembre 2013 Par 654lynx 3 août 2011 Gentside 8 déc. 2013
  2. Le terrible tremblement de terre survenu en mars 2011 au Japon a laissé des traces sur la gravité de la Terre. Le satellite GOCE de l'agence spatiale européenne (ESA) chargé d'observer ce paramètre a enregistré un net changement après le séisme. Par LiveScienceVideos 11 mars 2013 : L'animation montre comment le tremblement de terre qui a frappé le Japon en 2011 a causé des ondulations dans l'atmosphère. Comme les ondes sonores du tremblement de terre ont voyagé vers le haut, elles ont causé des changements dans la densité de l'air qui ont été détectés par le satellite GOCE. De magnitude 9, le séisme survenu le 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon fait partie des cinq plus meurtriers enregistrés depuis 1900. Au total, la catastrophe a fait plus de 18.000 morts, essentiellement causées par le tsunami qui l'a suivie. Le gigantesque ras-de-marée a également provoqué la plus grave catastrophe nucléaire, depuis celle de Tchernobyl en 1986. Des retombées qui ont marqué à jamais l'histoire du Japon et dont les conséquences continuent de se faire sentir aujourd'hui. Néanmoins, le puissant séisme a aussi marqué la Terre. Moins d'un mois après la catastrophe, les gardes-côtes japonais ont annoncé que la secousse avait déplacé les îles japonaises de plusieurs mètres ainsi que le plateau continental. Actuellement, on sait aussi que les séismes violents peuvent provoquer une déformation de la croûte terrestre. Mais c'est un impact plus étonnant qu'a dévoilé l'agence spatiale européenne (ESA) : le tremblement de terre japonais aurait localement modifié la gravité terrestre. GOCE cartographie la gravité de la Terre avec précision. Par VideoFromSpace 9 novembre 2013 C'est grâce au satellite GOCE que les scientifiques ont constaté le phénomène. Pendant 4 ans, cet engin (aujourd'hui désintégré) a été chargé de cartographier la gravité de la Terre et notamment les variations qui existent à sa surface. En effet, d'une région à l'autre, la gravité varie en raison de la répartition inégale de matière dans les profondeurs de notre planète. Or, en observant les données fournies par GOCE au niveau du Japon, des scientifiques allemands ont constaté de nets changements au cours du temps, chose à laquelle il ne s'attendait pas. La gravité locale observée au niveau de la côte nord-est après le séisme ne correspond ni en taille, ni en position, à celle prévue par les modèles. "Le tremblement de terre a nettement rompu le champ de gravité. C'est la première fois qu'on montre que GOCE a détecté des changements au cours du temps", explique l'ESA dans un communiqué. Ces résultats ont été confirmés par le satellite allemand Grace qui mesure également les changements au cours du temps. D'après les chercheurs, les séismes peuvent modifier la gravité locale parce qu'ils provoquent un déplacement des roches et d'autres matériaux à des dizaines de kilomètres sous la surface. L'épicentre du séisme de 2011 était localisé en plein océan à 30 km de profondeur à 130 km de la ville de Sendai dans la préfecture de Miyagi. Or, les secousses survenant dans l'océan sont également capables de déformer le plancher océanique. Ceci provoque un déplacement de l'eau et modifie le niveau de l'océan, deux facteurs qui peuvent aussi influer sur la gravité locale. D'après l'ESA, les résultats obtenus sont importants pour améliorer la fidélité des modèles mais aussi et surtout mieux comprendre les tremblements de terre. "Nous travaillons en équipe pour combiner les données de GOCE à d'autres informations pour obtenir une meilleure image de la rupture actuelle observée dans le champ de gravité", a précisé Martin Fuchs du German Geodetic Research Institute. Il y a quelques mois, un rapport publié dans le journal Geophysical Research Letters avait déjà révélé que GOCE avait détecté le séisme depuis l'espace mais ce, grâce à un autre paramètre : la densité de l'air. En effet, les ondes sonores issus de la secousse sont capables de se diffuser dans l'atmosphère en causant des vibrations. Ceci provoque alors des variations de la densité qui ont été captées par le satellite ultra-sensible (vidéo ci-dessus) après le séisme. Parallèlement, une étude publiée vendredi dans la revue Science offre une nouvelle hypothèse pour expliquer pourquoi le séisme a été si dévastateur. Selon la recherche menée par Kotaro Ujiie, professeur à l'Université de Tsukuba au Japon et ses collègues, une fine couche d'argile pourrait être responsable de la violence observée. Prise en sandwich entre les roches, elle aurait joué un rôle de lubrifiant, provoquant un mouvement très rapide des plaques qui ont glissé l'une sur l'autre. Aussi, les sismologues sont actuellement en train de réaliser des forages sous-marins au large de la péninsule de Kii, au sud-ouest du Japon, dans la fosse de Nankai pour en étudier la structure. C'est à cet endroit que la plaque des Philippines glisse sous la plaque Eurasienne. Certains spécialistes ont ainsi estimé qu'un puissant tremblement de terre pourrait s'y produire dans un avenir proche. Gentside 6 déc 2013
  3. Le Canada va revendiquer à l'ONU la souveraineté du pôle Nord géographique, également convoité par la Russie, rapporte mercredi le quotidien canadien Globe and Mail. Ottawa a jusqu'à vendredi pour faire valoir ses revendications territoriales devant la Convention des Nations unies sur le droit de la mer. C'est dans ce contexte que, selon le quotidien national du Canada, le bureau du Premier ministre Stephen Harper a demandé aux fonctionnaires en charge de ce dossier de plancher à nouveau sur les demandes du pays afin qu'elles incluent le pôle Nord géographique et "les richesses du fond marin" alentour. Le pôle Nord, le 7 juin 2013 Uncredited/AP / Sipa "Le Premier ministre n'est pas prêt à abandonner la revendication du pôle Nord géographique à la Russie et au Danemark", note le journal torontois, citant de hauts responsables du gouvernement canadien. Élu en 2006, Stephen Harper a fait de la défense de la souveraineté canadienne sur le Grand Nord un cheval de bataille de sa politique. "Notre gouvernement est en train d'assurer notre souveraineté dans le Nord", a déclaré à l'AFP le porte-parole du Premier ministre canadien, Carl Vallée, sans confirmer ni démentir les informations du Globe and Mail. "Les détails de la demande du Canada seront rendus publics après son dépôt devant la Commission des limites du plateau continental (Nations unies)", a-t-il ajouté, remarquant que d'ici là "tout autre commentaire serait prématuré". Edmonton Journal, Ed Struzik, reporter, nous emmène à l'île Borden, près du pôle Nord, où les scientifiques tentent de cartographier le plateau continental du Canada pour aider le gouvernement dans sa demande sur une vaste région autour du pôle Nord. Par Edmonton Journal 26 mai 2010 L'Océan arctique, que se partagent le Canada, le Danemark, les États-Unis, la Norvège et la Russie, regorge de ressources naturelles dont l'exploitation apparaît désormais envisageable grâce au recul de la banquise engendré par le réchauffement climatique. Le sous-sol de cette région pourrait ainsi contenir 22 % des réserves mondiales d'hydrocarbures conventionnelles non découvertes, selon l'Agence américaine de l'énergie (EIA). Malgré que les Etats-Unis ait un petit territoire polaire, ils utilisent leurs liens étroits avec le Canada pour obtenir une plus grande part de l'Arctique supposé renfermer de grandes ressources naturelles, a déclaré à RT Michel Chossudovsky, directeur du Centre de recherche sur la mondialisation. La bataille pour les richesses pétrolières et gazières dans le pôle Nord se réchauffe, les huit pays du Conseil de l'Arctique - Canada, Danemark, Finlande, Islande, Norvège , la Russie, la Suède et les États-Unis - à la recherche d'une plus grande part du gâteau... Par Peoplestandup.ca 25 septembre 2013 Lors d'une mission très médiatisée à l'été 2007, la Russie avait planté son drapeau dans les abysses de l'Océan arctique, à la verticale du pôle Nord géographique, revendiqué par Moscou. Créée par la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de l'ONU, la Commission des limites du plateau continental doit déterminer les droits permis aux pays riverains au-delà de leur zone économique exclusive de 200 milles marins. Outre l'Arctique, le Canada est apparu décidé ces dernières semaines à réclamer des droits au large de l'île française de Saint-Pierre-et-Miquelon, dans le golfe du Saint-Laurent (Est). Des forages exploratoires y sont menés depuis un an afin de confirmer la présence de pétrole. Le capitaine Joseph-Elzéar Bernier a revendiqué le territoire de l'Arctique canadien, le 1er juillet 1909. La marine canadienne y patrouille régulièrement afin d'affirmer sa souveraineté. Le Canada y possède aussi une base militaire et une navale. Par paulo magalhaes 29 octobre 2010 Regroupement d'articles traitant du même sujet. Ce regroupement a annulé le nombre de vues (plus de 1500)par les lecteurs de LANE, le système ne prévoyant pas de cumuler le nombre de vues de chaque sujet... Cette décision a été prise dans le but d'améliorer la lecture de ce sujet quelque peu sensible à l'heure ou le glas sonne pour la glace de l'Arctique... Celle-ci fondant à une vitesse alarmante en raison du réchauffement climatique en cours. le point 4/12/2013
  4. En 2011 Slate a parlé du plan de l'entreprise d'architecture et d'ingénierie japonaise Shimizu pour résoudre le problème du réchauffement climatique: construire une bande de 400 kilomètres de large de panneaux solaires le long de l'équateur de la Lune et envoyer l'énergie ainsi captée vers la Terre sous forme de micro-ondes converties ensuite en électricité dans des stations terrestres. Plus de deux ans plus tard, Shimizu n'a toujours pas abandonné son idée, rapporte le site d'information américain spécialisé dans l'économie Quartz. Le plan, baptisé «Luna Ring»,, nécessite d'extraire du matériau de construction directement sur la Lune et d'y construire des usines pour fabriquer les panneaux solaires. Shimizu, qui est connu pour ses projets utopiques comme construire villes-pyramides ou un hôtel dans l'espace, explique que «des robots mèneront différentes tâches sur la surface lunaire, de l'aplanissement de terrain à l'excavation» et propose de commencer les travaux en 2035 : «Des machines et des installations provenant de la Terre seront assemblées dans l'espace puis atterriront sur la surface lunaire pour être installées.» Quartz souligne que si le programme «ressemble à de la science fiction» et semble «incroyablement cher», il n'est pas complètement fantaisiste, et rappelle que les législateurs californiens ont approuvé en 2009 l'achat d'électricité provenant d'une future station d'énergie solaire en orbite. Ces projets règlent le principal problème des panneaux solaires terrestres, qui ne peuvent pas produire de l'énergie pendant 24 heures à cause du manque de soleil. Cela explique pourquoi ce type d'énergie ne peut à l'heure actuelle répondre à de fortes demandes sans être couplée à des centrales énergétiques utilisant des combustibles fossiles. Les panneaux solaires de Shimizu produiraient-ils assez d'énergie pour justifier le coût pharaonique d'un tel projet, et les énormes quantités de carburant nécessaires à sa réalisation? Pas sûr, d'autant plus qu'un autre problème se poserait à l'entreprise japonaise, comme le souligne le site du magazine Wired: l'achat de cette énorme parcelle de terrain lunaire, alors que le droit applicable à la Lune est encore pour le moins balbutiant. Plus de détails : http://www.shimz.co.jp/english/theme/dream/pdf/lunaring_e.pdf Slate 30/11/2013
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