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Tsuki-tsuki

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Tout ce qui a été posté par Tsuki-tsuki

  1. Le cacatoès nasique est un perroquet de taille moyenne, à la huppe courte, parfois à peine visible, à la queue brève et au corps trapu. Sa longue mandibule supérieure est un de ses traits de reconnaissance les plus remarquables. Il présente un plumage à dominante blanche, mais le dessous des ailes et de la queue sont recouverts par un lavis jaunâtre. Le front et les lores portent une tache rouge-orange qui contraste particulièrement bien sur le reste de la face et forme une sorte de lunettes. Le manteau et la gorge sont également tachetés de rouge-orange alors que le haut de la poitrine porte un croissant bien visible qui permet de le distinguer des cacatoès laboureurs et des cacatoès corellas. L'œil est entouré par un anneau gris-bleu pâle, les iris sont brun foncé. La femelle est absolument identique à son partenaire. Les juvéniles ressemblent à leurs parents mais ils sont plus ternes et leurs marques rouge-orange sont moins développées. Les taches rose-orange à la base des plumes du manteau, du haut du dos et de la poitrine sont à peine visibles ou absentes. La mandibule supérieure est plus courte. Le cacatoès nasique peut être confondu avec deux autres cacatoès blancs d'apparence assez semblable : le cacatoès corella, qui ne possède ni front rouge ni croissant sur la poitrine et le cacatoès à huppe jaune dont le vol est assez identique mais qui possède une huppe jaune plus proéminente et un bec noir. Chant : En vol, le cacatoès nasique émet un cri de contact chevrotant et sonore que l'on peut retranscrire comme un "ririp" ou un "wirup". Il est moins aigu et plus doux que celui du cacatoès corella. Cet oiseau produit également quelques notes bavardes et grinçantes quand il est en discussion et un cri strident abrupt et aigu quand il est en alerte. Habitat : Les cacatoès nasiques apprécient particulièrement les rideaux d'arbres qui bordent les cours d'eau traversant les terres agricoles. Ils marquent une nette préférence pour les gommiers rouges (Eucalyptus camaldulensis) et pour les arbres du genre Allocasuarina connus sous le nom local de "buloke". Dans ce type d'habitat qu'il partage avec les cacatoès rosalbins ou à huppe jaune, c'est le perroquet le plus répandu. Cette espèce vit également dans les forêts clairsemées, les savanes arbustives, les pâturages , les champs et les chaumes. Le cacatoès nasique s'éloigne rarement des points d'eau. Il utilise souvent les abreuvoirs destinés au bétail pour se désaltérer. Distribution : Le cacatoès nasique est endémique du sud-est du continent australien. Son aire de distribution couvre le sud-est de l'Australie Méridionale, l'ouest et le centre de l'état de Victoria et la bordure sud-ouest des Nouvelles-Galles du Sud. Ces régions sont arrosées par les rivières Darling et Murray et subissent un taux assez élevé de précipitations. Il n'est pas rare de rencontrer des populations isolées dans la région de Perth, sur la côte est. Ce sont probablement des populations férales, échappées des cages. Comportements : Les cacatoès nasiques vivent généralement en larges bandes. Cependant, pendant la saison de reproduction, les couples nicheurs se séparent des immatures et des non-reproducteurs. Ils se rassemblent alors en petits groupes près des sites de nidification. Au cours de l'été, dans l'ouest de l'état de Victoria qui constitue le bastion principal de l'espèce, des larges bandes constituées de plus de 2000 individus se rassemblent souvent pour exploiter les abondantes ressources végétales. Ces bandes sont bruyantes et faciles à observer car elles se reposent dans des sites bien en évidence à proximité de l'eau et elles se lèvent tôt à l'aube pour rejoindre leurs sites de nourrissage. Elles se nourrissent à terre, se déplaçant en vagues dans les champs. Quand ils se restaurent, les cacatoès nasiques utilisent un système de sentinelles chargées de donner l'alerte en cas de danger. Pendant la chaleur de la journée, ces oiseaux s'abritent dans le feuillages des arbres où ils se nourrissent et se reposent. Le soir, ils effectuent parfois des sorties bruyantes avant de rejoindre les dortoirs pour la nuit. Quand ils se restaurent, les cacatoès nasiques ont souvent la face et les parties inférieures maculées de terre car ils sont constamment en contact avec elle lorsqu'ils creusent avec leur bec. Nidification : La saison de nidification se déroule généralement de juillet à novembre. Les cacatoès nasiques forment des couples monogames au sein desquels toutes les tâches (construction du nid, incubation, soin et nourrissage des jeunes) sont partagées par les deux partenaires. La majorité du temps, ces oiseaux creusent leur nid dans des grands et vieux eucalyptus mais il arrive parfois qu'ils l'installent dans la paroi fissurée d'une falaise. La femelle dépose 2 ou 3 oeufs de forme ovale et de couleur blanche dans une cavité dont le fond est garni de bois en décomposition. L'incubation dure entre 24 et 29 jours. Les oisillons, qui naissent avec un duvet jaune, sont nidicoles et ne prennent leur envol que 56 jours après l'éclosion. Il est vraiment rare qu'il y ait plus d'un oisillon à l'envol. Trois semaines plus tard, ce dernier ne bénéficie plus d'aucune assistance de la part de ses parents. Régime : Les cacatoès nasiques se nourrissent principalement à terre. Leur menu est assez varié, toutefois ces oiseaux marquent une nette préférence pour les oignons sauvages du type "romulea". Le reste du menu est composé de graines, de noix, de fruits, de baies, de racines, de bulbes ainsi que d'insectes et de leur larves. Les cacatoès nasiques effectuent des incursions dans les champs nouvellement semés ou dans les récoltes en cours de maturation. Les bandes pénètrent également dans les zones récemment incendiées. Protection / Menaces : La population de cacatoès nasiques est estimée aujourd'hui à près de 250 000 individus et elle semble actuellement en légère progression. Toutefois, à l'époque de l'installation des premiers colons, les effectifs semblaient plus nombreux et l'aire de distribution plus vaste. Le déclin constaté au XIXème et au début du XXème siècle semble dû à de nombreux facteurs : des changements climatiques, le développement de l'élevage pastoral, la dégradation des sites et notamment l'éclaircissement des gommiers rouges le long des cours d'eau. L'inversion de la tendance au cours des 30 dernières années est due principalement au changement de son statut. L'espèce est devenue protégée et les captures sont devenues plus rares. Le mérite est d'autant plus grand que ce cacatoès semble très apprécié comme oiseau de compagnie, principalement à cause de son habilité à imiter et à "parler". Sources : ◦Parrots of the World, Joseph M. Forshaw ◦Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal ◦Avibase, Lepage Denis ◦Birds in backyards, Birds Australia and Australian Museum ◦Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia ◦Parrots, Tony Juniper http://www.oiseaux.net/
  2. Chez les adultes, le front, la huppe et le capuchon forment un ensemble rose pâle infiltré de blanc qui contraste légèrement avec l'arrière du cou plus sombre. La face, le cou et les parties inférieures sont rose foncé. Le bas des flancs, les cuisses et les couvertures sous-caudales sont gris clair. Les parties supérieures affichent une couleur gris-pigeon qui est légèrement plus pâle sur le croupion et les sus-caudales. Les tertiaires sont gris moyen et les rémiges gris sombre. Le dessus de la queue est gris pâle avec une pointe terminale plus foncée. Le dessous de la queue est uniformément brunâtre. Le bec est couleur corne. L'anneau orbital est rouge grisâtre. Les iris affichent une teinte brun foncé. Les pattes sont grises. La femelle est semblable à son partenaire, hormis les iris qui sont rouges. Les juvéniles peuvent être distingués des adultes par leurs parties inférieures infiltrées de gris. En plus de la race nominale, on a répertorié deux autres sous-espèces dont les différences ne sont guère marquées : E.r. albiceps se distingue par son cercle oculaire moins étendu, rose foncé ou pourpre terne. E.r. kuhli présente un plumage plus clair et une crête plus courte. Il est également plus petit. Chant : Le cacatoès rosalbin émet des cris très caractéristiques. Lorsqu'il est en vol ou perché au sommet d'un arbre, il lance un cri aigu et grinçant qui se prolonge et se termine par une brusque inflexion montante, un peu comme le bruit d'un bouchon de liège que l'on visse dans le goulot d'une bouteille. Quand il se restaure, le cacatoès rosalbin produit des faibles grognements. Son cri de contact est un "chill-chill" strident. Alarmé, il délivre des notes rudes et tranchantes. Habitat : Dans le nord de son aire de distribution, le cacatoès rosalbin fréquente les forêts de montagne alors que, plus on va vers le sud, plus il a tendance à vivre dans les forêts tempérées de plaine. Pendant la saison estivale, il est plus répandu dans les zones boisées d'altitude, séjournant en priorité dans les petits ravins frais et ombragés, toujours à proximité d'un cours d'eau. En hiver, il s'installe volontiers dans des zones boisées plus arides à des altitudes plus modérées. A cette période de l'année, il visite également les parcs des zones urbaines et les jardins. Le cacatoès rosalbin est un oiseau des zones ouvertes, évitant presque toujours les forêts denses. Distribution : Le cacatoès rosalbin est endémique d'Australie où il occupe la totalité du continent. Son bastion est constitué par le sud-est des Nouvelles-Galles du sud et l'est de l'état de Victoria. Ailleurs, il est moins abondant. Trois sous-espèces sont officiellement reconnues : E.r. roseicapilla, la race nominale (Australie Occidentale, au sud du Grand Désert de sable, et probablement dans le désert de Simpson, dans la partie méridionale du Territoire du Nord) - E.r. albiceps (Tasmanie ainsi que l'est et le sud-est de l'Australie, en direction du nord jusqu'au 20ème degré de latitude sud) - E.r. kuhli (nord de l'Australie, du district de Kimberley jusqu'à la péninsule du Cap York, dans le Queensland). Comportements : Pendant la saison de nidification, les cacatoès rosalbins vivent en couples ou en petits groupes familiaux, mais le reste de l'année, ils se regroupent en bandes qui peuvent être assez nombreuses dans les lieux où les ressources alimentaires sont importantes. On peut ainsi parfois rencontrer des rassemblements de près de 1000 oiseaux dans certaines pâtures où ils recherchent leur nourriture. Ces groupes sont plurispécifiques et peuvent également contenir des cacatoès corellas, laboureurs, de Baudin, des cacatoès de Leadbeatter, à huppe jaune ainsi que des perruches de Barnard. Ils possèdent des systèmes de sentinelles chargées de donner l'alarme en cas de danger. Les lieux de nourrissage sont distants de nombreux kilomètres des lieux de repos. Au crépuscule, les cacatoès se désaltèrent et accomplissent des vols acrobatiques avant de rejoindre le dortoir. Occasionnellement, ils peuvent être actifs et bruyants pendant la nuit. Vol : Le vol du cacatoès rosalbin ressemble à celui d'un hibou avec des battements d'ailes lents et puissants. C'est un voilier endurant, mais il préfère procéder par courtes étapes d'arbres en arbres quand il se déplace. Il parcourt parfois de longues distances et son atterrissage est précédé de longues spirales descendantes qui le rendent bien visible. Nidification : Dans le nord, la reproduction se déroule entre février et juin. Ailleurs, elle a lieu entre juillet et février, bien qu'elle ait tendance à être concentrée entre août et octobre. Pendant la parade, le mâle se pavane devant sa partenaire, effectue des révérences, agite la tête, dresse sa crête, produit de faibles notes et fait claquer son bec. Il peut également réaliser quelques prouesses acrobatiques. La plupart du temps, le nid est une cavité naturelle dans un eucalyptus, située entre 2 et 20 mètres au-dessus du sol. Le cacatoès rosalbin arrache l'écorce du tronc tout autour de l'orifice qui constitue l'entrée du nid. Cette pratique est parfois si excessive qu'elle provoquer la mort de l'arbre. Des façades de falaises peuvent également être utilisées comme site de nidification. En général, de nombreux couples nichent à proximité les uns des autres. Ces colonies peuvent émettre de fortes mauvaises odeurs. Les deux partenaires participent à l'élaboration du nid. Ils garnissent le fond de la cavité de brindilles qu'ils machouillent et jonchent le pied de l'arbre de détritus. Les couples s'apparient généralement pour la vie et sont fidèles aux mêmes sites de nidification pendant plusieurs années consécutives. La ponte comprend 2 à 6 oeufs. La femelle dépose un œuf tous les un ou deux jours et l'incubation dure environ 25 jours. Les deux parents couvent à tour de rôle et apportent leur assistance aux oisillons. Ils alimentent leur progéniture toutes les 3 heures, entrechoquant leur bec pour régurgiter la nourriture. Les jeunes qui sont pourvus d'un duvet rosâtre séjournent au nid pendant 7 ou 8 semaines. Bien qu'il soient capables de voler vite dès leur départ du nid, leur taux de survie est peu important. Les premiers jours qui suivent l'envol, ils reviennent au nid pour y passer la nuit. Peu de temps après, ils forment de larges crèches au sein desquels les parents cherchent leurs propres rejetons pour les nourrir. Cette assistance alimentaire dure encore environ 7 semaines avant que les parents ne s'en aillent pour accomplir leur mue. A l'occasion, les cacatoès rosalbins déposent une seconde ponte dans la saison. Régime : Les cacatoès rosalbins sont omnivores. Néanmoins, ils consomment une grande variété de végétaux telles que les graines d'avoine ou de froment ou celles des nombreuses plantes herbeuses. En plus de cela, ils ingurgitent également des insectes et leurs larves, des baies, des bourgeons, des fleurs et des graines d'eucalyptus. Les cacatoès rosalbins se nourrissent presque exclusivement à terre. Ils possèdent de nombreuses façons de se désaltérer : soit ils avalent une grosse goulée en se tenant dans la boue qui borde la pièce d'eau, soit ils gobent l'eau en vol à la manière des hirondelles. Ils peuvent également choisir d'atterrir au beau milieu de la mare pour plonger leur bec dans l'eau. Protection / Menaces : Bien qu'il ait une action bénéfique pour stopper la propagation de certaines mauvais herbes, le cacatoès rosalbin possède un potentiel de destruction encore plus considérable et il est considéré comme un parasite dans la majeure partie de l'Australie. Les cultures, en particulier les céréales, subissent de grosses pertes chaque année. Les cacatoès provoquent souvent la destruction des arbres dans lesquels ils nichent ou établissent leurs dortoirs. La population mondiale est estimée à plus de 5 millions d'individus et les effectifs sont en constante augmentation. Cette espèce remarquable n'est pas protégée dans toutes les régions et elle peut être abattue si elle provoque des pertes agricoles trop importantes. Sources : ◦Parrots of the World, Joseph M. Forshaw ◦Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal ◦Avibase, Lepage Denis ◦Birds in backyards, Birds Australia and Australian Museum ◦THE AVIANWEB, Sibylle Faye ◦Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia http://www.oiseaux.net/
  3. Oui je pense qu'une cage de transport juste pour son dodo serait tout à fait suffisante
  4. Qu'il est mimi Tino au petit Déjeuner Cool qu'il reprenne ses habitudes Il a bien meilleure mine que sur les dernière photos
  5. Courage Gwen, Daffy va aller mieux j'en suis certaine Gros bisous à toi et une tite caresse à Daffy
  6. Oh mince c'est bien dommage Comment vas tu Gwen ?
  7. Impeccable cette cage ... elle semble y être bien à son aise Alors dis nous tout comment se sont passées ses vacances?
  8. Les adultes, sont nettement dimorphiques. Le mâle affiche une tête, un cou et des parties inférieures rouge écarlate. Une bande bleue plus ou moins large traverse l'arrière du cou. Le dos et les ailes sont vert foncé. Une marque allongée vert argenté est nettement visible lorsque l'oiseau est posé et que les ailes sont fermées. Le bas du dos et le croupion sont bleus. La queue est noire avec une légère nuance de bleu. La mandibule supérieure est rouge-orange avec une pointe sombre. La mandibule inférieure est noire avec un peu d'orange à la base. Les iris sont jaunes, les pattes grises. La femelle présente une tête et un dessus vert, contrastant avec le bas de la poitrine et l'abdomen qui sont d'un rouge pas aussi éclatant que celui du mâle. La marque argentée sur les couvertures alaires est moins développée et parfois même absente. Les rectrices centrales et externes sont vert foncé avec une légère pointe rose terne. Le bec est gris. Les juvéniles ressemblent à la femelle mais le rouge des parties inférieures ne remonte pas aussi haut sur la poitrine. Le bec est jaune terne, les iris bruns. Il existe une variante ou sous-espèce appelée Alisterus scapularis minor. Elle est en tous points identique à la race nominale mais elle est nettement plus petite, ses ailes étant en moyenne inférieures de 30 millimètres. Chant : Perruche royale jacasse, siffle. En vol, les perruches royales émettent des "crassack-crassack.....crassack-crassack" stridents. Quand elles se sentent en danger, elles produisent des cris perçants, tranchants et métalliques. Quand ils sont perchés ou sur le point d'atterrir, les mâles lancent des "pwee-eet.....pwee-eet" flûtés et aigus. Les perruches royales se nourrissent généralement en silence ou émettent quelques caquètements sporadiques. Habitat : Les perruches royales sont assez répandues dans tous les types de forêts : boisements d'eucalyptus, broussailles épaisses situées le long des cours d'eau et éventuellement savanes parsemées d'arbres. Néanmoins, elles apprécient plus particulièrement les zones boisées secondaires qui se sont bien régénérées et elles semblent moins à l'aise dans les forêts au feuillage dense. Dans un passé assez récent, elles ont colonisé avec succès les terres agricoles, les parcs urbains et les jardins. Assez couramment, elles recherchent leur nourriture dans les arbres qui bordent les rues des banlieues. A la périphérie de leur aire de distribution, les populations de perruches royales sont très clairsemées, vivant dans les lambeaux de forêt résiduelle où elles trouvent des habitats qui leur conviennent. Distribution : L'aire géographique de la perruche royale n'est guère différente de celle de la perruche de pennant. Elle occupe une large bande côtière et des zones montagneuses avoisinantes dans l'est de l'Australie, du district de Cooktown dans le nord du Queensland jusqu'aux environs de Port Campbell, dans le sud de l'état de Victoria. Les perruches royales peuvent grimper jusqu'à une altitude de 1600 m dans la cordillière australienne. La race nominale réside dans le centre-est et dans le sud-est du continent, alors que la race minor est plutôt confinée au nord-est. Comportements : Les perruches royales vivent généralement en couples ou en petits groupes familiaux, mais on peut également trouver de plus grands rassemblements là où les ressources alimentaires sont abondantes. Les bandes qui regroupent jusqu'à 30 immatures ou plus sont assez courantes en automne-hiver. D'ordinaire, ce sont des oiseaux assez prudents. Cependant, dans certains endroits où ils viennent régulièrement se restaurer, en particulier les mangeoires, ils peuvent s'avérer très familiers, n'hésitant pas à venir chercher la nourriture dans la main des visiteurs. Les perruches royales ont un mode de vie essentiellement arboricole, toutefois elles n'hésitent pas à venir à terre pour se désaltérer ou pour saisir des graines et des noix qui sont tombées. Elles sont généralement moins actives et moins bruyantes que la plupart des autres perroquets, les actions semblent plus lentes et plus réfléchies. Les perruches royales ont un vol direct composé de battements d'ailes amples et rythmés. Leur façon de ramener les ailes en arrière, leurs ailes pointues et leur longue queue leur donne une silhouette en vol qui est facilement reconnaissable. Lorsqu'elles volent au-dessus de la cime des arbres, elles prennent souvent des virages très serrés en faisant basculer leur corps entièrement. Quand elles se posent, leur queue est légèrement déployée. Quand elles sont effrayées, les perruches royales jaillissent et ne se posent de nouveau que lorsqu'elles sont hors de la vue. Les perruches royales sont majoritairement sédentaires. Toutefois, dans le sud de leur aire, certains oiseaux entreprennent de courtes migrations altitudinales, délaissant les hauteurs de la cordillière pour se rapprocher des côtes en hiver. Nidification : La saison de nidification se déroule de septembre à janvier. Le nid est installé dans un trou de branche ou dans une cavité profonde à une grande hauteur dans la forêt (généralement 10 m au-dessus du sol). Le fond du nid est tapissé de sciure ou de petits copeaux de bois. La ponte comprend entre 3 et 6 oeufs (en moyenne 5). La femelle couve seule pendant environ 20 jours. Les oisillons séjournent au nid pendant 5 semaines. Régime : La perruche royale possède un menu végétarien. Elle consomme les graines des eucalyptus, des acacias et des arbres du genre Angophora. Elle ingurgite aussi des fruits et des baies provenant des arbres et des buissons tels que les saules australiens (Geijera parviflora), la morelle noire ou le bringellier marron. Elle ne néglige pas les fleurs, le gui et le nectar. La perruche royale procède à des incursions dans les cultures, les vergers et les jardins où elle chaparde des céréales et des fruits. Dans la région de Canberra, en hiver, de larges bandes se réunissent pour se nourrir de glands dans les forêts ornementales de chênes. Protection / Menaces : Les perruches royales sont rares ou en faible densité à la périphérie de leur aire. Partout ailleurs, elles sont relativement communes. Elles ne bénéficient d'aucun classement particulier ni d'aucune mesure de protection. Sources : ◦Parrots of the World, Joseph M. Forshaw ◦Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal ◦Avibase, Lepage Denis ◦Birds in backyards, Birds Australia and Australian Museum ◦Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia http://www.oiseaux.net/
  9. Chez les adultes, le front, les lores, le capuchon, les côtés et l'arrière du cou forment un ensemble bleu-cobalt. Les couvertures auriculaires sont noirâtres. Les parties supérieures tirent sur le vert-gazon, les scapulaires étant infiltrées de brun-olive. Les petites et les moyennes couvertures affichent une couleur qui varie du jaune-cuivre-olive jusqu'au vert. Le reste des couvertures alaires affiche une teinte verte. Les rémiges sont également vertes. Sur le dessous des ailes, les petites couvertures sont jaune-vert cuivré, le reste des couvertures est vert. Les primaires externes sont noirâtres, les autres rémiges sont vertes. Les plumes du menton et de la gorge sont bleu-cobalt avec une base rouge plus ou moins étendue. Le haut de la poitrine est bleu-cobalt, contrastant avec le ventre vert. Le bas-ventre et les sous-caudales sont rouge éclatant. Le dessous de la queue est rouge à la base, vert dans sa partie terminale. Le dessus de la queue présente des rectrices centrales vertes et des rectrices externes bleues. Le bec est noir avec des taches rouge rosâtre à la base. La cire est gris sombre, l'anneau orbitale gris clair. Les iris sont brun foncé. Les pattes sont grises. Chant : En vol, le pione à tête bleue émet un "tchreeeet" strident qu'il répète à de multiples reprises. Ce cri résonne parfois comme un claquement de fouet. Cet oiseau produit également un sifflement plus doux : "cha-reet". Les oiseaux solitaires lancent des faibles "wick" en vol. Pendant la période de reproduction, les piones à tête bleue sont assez silencieux. Les bandes qui se restaurent produisent un concert de cris bruyants et bavards. Habitat : Cet oiseau fréquente les forêts tropicales de plaine. On le trouve principalement dans les forêts pluviales, les parcelles de feuillus et les savanes, mais également dans les végétations subtropicales, les terres cultivées, les plantations, les clairières pourvues d'arbres et les parcelles en cours de régénération. Dans la région intérieure du nord-est du Brésil, du moins périodiquement, on le trouve dans les forêts arides de caatinga. Le pione à tête bleue vit à des altitudes assez diverses : jusqu'à 1200 m au Panama, 1000 m au nord de l'Orénoque au Vénézuela et 1500 m dans le sud de la Colombie. Distribution : Le pione à tête bleue est endémique du nord de l'Amérique du Sud. Son aire de répartition est découpée en 3 parties distinctes : la partie occidentale couvre le Costa Rica et le Panama, le nord-ouest de la Colombie et une fine bande côtière jusqu'au sud de l'Equateur. La partie centrale s'étend sur la côte nord, du Vénézuela jusqu'aux états du Piaui et du Céara au Brésil. Elle descend en direction du sud jusqu'à la Bolivie en traversant toute l'Amazonie. La partie orientale occupe une bande littorale dans l'est du Brésil, de l'état de Pernambuco jusqu'à celui de Rio de Janeiro. Sur ce vaste territoire morcelé, trois sous-espèces sont officiellement reconnues, correspondant en fait aux trois parties précédemment décrites : P.m. menstruus, la race nominale (est des andes, du Vénézuela et de l'est de la Colombie jusqu'au nord de la Bolivie, également est de l'embouchure de l'Amazone) - P.m. reichenowi (côte est du Brésil, d'Alagoas jusqu'à Rio de Janeiro) - P.m. rubrigularis (Panama, ouest des Andes jusqu'au sud de l'Equateur). Comportements : Les piones à tête bleue sont des oiseaux grégaires et, en dehors de la période de reproduction, il leur arrive de former de grands rassemblements, surtout quand les ressources alimentaires sont abondantes. Par contre, à la nuit tombée, la taille des dortoirs semble assez modeste. La plupart du temps, les piones à tête bleue recherchent leur nourriture dans l'étage supérieur des arbres mais parfois ils pénètrent dans les champs de maïs et dans les cultures où ils sont capables d'occasionner des dommages considérables. Comme de nombreuses autres espèces de perroquets du sud de l'Amérique, les piones à tête bleue visitent régulièrement les berges argileuses des rivières et ils ingurgitent des minéraux pour neutraliser l'effet toxique de certaines graines qu'ils consomment. Les piones à tête bleue sont sédentaires dans la quasi-totalité de leur aire de distribution. Toutefois, en Guyane Française, quelques bandes nomadiques errent après la saison de nidification. Nidification : La saison de nidification varie selon les régions : février-avril au Panama, février-mars en Colombie, février au Vénézuela, mars et octobre à Trindad, et février-mai en Equateur. Le nid est placé dans une cavité d'arbre, y compris un ancien trou qui a déjà été utilisé par une autre espèce. Il est parfois situé dans un habitat très dégradé. La ponte comprend 3 ou 4 oeufs pointus qui mesurent environ 3O millimètres sur 25 et dont l'incubation dure environ 26 jours Les jeunes quittent le nid entre 8 et 10 semaines après l'éclosion. Au début de la période de reproduction, les mâles réalisent des parades aériennes, poussant des cris, battant des ailes à un rythme plus lent que d'habitude et déployant leur queue. Régime : Les piones à tête bleue ont un menu exclusivement végétarien. Ils consomment surtout des graines, des herbes et des fruits. En plus de cela, ils ingurgitent une grande quantité de verdure : pissenlits, laitues, mouron, épinards branches fraîches. ils complètent leur régime avec des graines cultivées : avoine, millet et tournesol. Protection / Menaces : Sur l'ensemble de son territoire, le pione à tête bleue est relativement commun. Dans l'est du Brésil, l'espèce est très clairsemée et peut-être en danger. Dans cette région et également dans la vallée de la Cauca en Colombie, son déclin semble dû à une dégradation dramatique de son habitat. Cet oiseau est assez courant en captivité et le commerce concernant cette espèce est assez actif. Sources : ◦Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal ◦Parrots, Tony Juniper ◦Pheasants, partridges and grouses, Madge Steve ◦Avibase, Lepage Denis ◦Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia http://www.oiseaux.net/
  10. Ah non Tino .... interdiction de prendre de nouveau la poudre d'escampette Contente qu'il aille mieux
  11. Ne les laves pas avant de les congeler Noëlle a raison
  12. C'est sur que les fruits et légumes produits "maison" sont autrement meilleurs
  13. Voilà c'est fait je viens de commander une nouvelle cage pour Tsuki Toute en Inox .... comme ça elle l'aura pour toute sa vie En dimensions un peu plus grande que celle qu'elle a actuellement Je l'ai commandée chez Oiseaux Mania et je devrais la recevoir dans une dizaine de jours Merci à Didier pour ses excellents conseils Le mieux .... c'est que c'est Dédé qui va la monter puisque c'est la semaine où avec Oma ils seront à la maison
  14. Chez cet ara de petite taille, le front, la partie emplumée des joues et l'avant du capuchon sont brun-noir, virant au vert bleuâtre sur l'arrière du capuchon et les côtés du cou. La nuque est recouverte d'un large collier jaune doré. L'ensemble des parties supérieures est vert avec des bases bleues sur certaines plumes. Les petites et les moyennes couvertures sont vertes. L'alula et les couvertures primaires sont entièrement bleus. Les rémiges primaires sont bleues, les secondaires sont vertes avec une forte nuance bleue sur les filets extérieurs. Le dessous des ailes est complètement jaune-olive, excepté les rémiges qui sont jaunâtres sans éclat. Les parties inférieures affichent une couleur verte. Les rectrices du dessus de la queue sont brun rougeâtre à la base, vertes dans la partie médiane et bleues à la pointe. Les rectrices externes sont majoritairement bleues. Le dessous de la queue est jaune terne. Le bec est noirâtre avec une terminaison couleur ardoise. La peau nue qui recouvre les lores et les joues est blanche avec une légère nuance paille. Les iris sont orange, les pattes rose chair. Les juvéniles ressemblent fortement à leurs parents. Toutefois, ils ont un bec gris avec un culmen blanc, des iris gris et des pattes gris pâle. Les immatures ont une nuque dont le collier tire sur le roux. Chant : En vol, les aras à collier émettent de puissants "scree-eeat, scree-eeat" qui résonnent aux oreilles européennes un peu comme le cri d'une mouette rieuse (Larus ridibundus). En cas d'alarme, ils délivrent également des notes bruyantes et rudes dont on dit qu'elles ressemblent à celles de la conure à tête bleue (Aratinga acuticaudata). Habitat : Les aras à collier jaune fréquentent une grande variété d'habitats boisés. On les trouve dans les forêts humides et tropicales qui recouvrent les collines des Andes, mais également dans les parcelles sèches de feuillus et dans les prairies parsemées d'arbres. Ils sont aussi présents à la lisière des arbres et dans les savanes. Contrairement à la plupart des espèces de perroquets, ils supportent très bien les profondes modifications qui sont apportées à leur habitat. Ils sont donc relativement communs dans les bouquets d'arbres résiduels situés au milieu des terres agricoles et à la périphérie des grands centres urbains. Distribution : Les aras à collier jaune sont endémiques du centre de l'Amérique du Sud. Leur bastion occupe le nord et l'est de la Bolivie, le sud-est du Mato-Grosso, le nord du Paraguay et le nord-ouest de l'Argentine, dans les provinces de Jujuy et de Salta. Une population isolée vit également au Brésil, à cheval sur les états du Goias, de Mato-Grosso et de Parà. Ces oiseaux vivent jusqu'à 600 m d'altitude, mais localement, ils peuvent grimper jusqu'à 1700 mètres. L'espèce est considérée comme monotypique. Comportements : Les aras à collier jaune vivent généralement en couples ou en petites bandes, même en dehors de la saison de reproduction. De plus grands rassemblements peuvent s'opérer lorsque la nourriture est abondante ou lorsqu'il s'agit de rejoindre les dortoirs communs à la tombée de la nuit. Au sein de ces très grandes troupes, les couples appariés semblent alors à première vue moins apparents que chez les autres espèces d'aras. Les aras à collier jaune recherchent leur nourriture dans les arbres et dans les buissons, mais il leur arrive occasionnellement de venir à terre. Ces oiseaux ont un vol agile, rapide et direct. Les aras à collier jaune sont généralement sédentaires. Néanmoins, dans certaines régions, on assiste à quelques courts mouvements saisonniers. Nidification : La saison de nidification se déroule en décembre en Argentine. Le nid est situé dans une cavité d'arbre parfois jusqu'à 20 mètres au-dessus du sol. La ponte comprend habituellement 3 ou 4 oeufs. C'est tout ce qu'on possède comme informations provenant du milieu naturel. En captivité, la femelle couve seule pendant environ 23 jours. Le cycle de reproduction est particulièrement long car les jeunes oisillons ne quittent le nid qu'au bout de 7 semaines après l'éclosion. Régime : L'ara à collier jaune possède un régime végétarien. Il consomme des fruits de Byrsonima et de figuiers, des fleurs d'erythrina, du maïs et différentes sortes de graines provenant des bois locaux. Protection / Menaces : L'espèce n'est pas globalement menacée. Au début des années 1980, en Bolivie, la capture des oiseaux pour le commerce des volières atteignait le chiffre inquiétant de plus de 3200 oiseaux par an. Heureusement, le trafic a été strictement interdit à partir de 1984. L'effectif des populations du Paraguay et du nord de l'Argentine était considéré comme plutôt faible, mais au cours des dernières années, la tendance s'est inversée, l'espèce ayant colonisé de nouveaux territoires. Sources : ◦Vol. 5 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi sargatal ◦Parrots of the World, Joseph M. Forshaw ◦Parrots, Tony Juniper ◦Avibase, Lepage Denis http://www.oiseaux.net/ Photo : http://www.psittacides.com/psittacides.com
  15. Chez cette amazone de grande taille, le front, le devant du capuchon et les lores sont rouges, les plumes situées le plus en arrière sur la calotte ayant des pointes violacées. Les joues, les couvertures auriculaires, les côtés du cou et la gorge forment un ensemble bleu-mauve. Les plumes de l'arrière du capuchon et de la nuque sont vertes avec des extrémités noires. Les parties supérieures sont vertes, certaines plumes du croupion étant légèrement teintées de jaune. Les grandes couvertures, les couvertures moyennes ainsi qu'une partie des secondaires sont fortement bordées de jaune. Le bord d'attaque des ailes est rouge et jaune. Les primaires sont noir grisâtre, les secondaires vertes avec un bord bleu. Le dessous des ailes est vert jaunâtre sur les couvertures, noirâtre sur les rémiges. Les parties inférieures sont entièrement vert jaunâtre. Les sous-caudales affichent un vert plus pâle. La queue est verte avec de larges pointes jaunâtres. Les rectrices latérales sont bleu-violet à la base, marquées par une large bande rouge dans leur partie médiane et se terminant par une pointe vert jaunâtre. Le bec est corne pâle avec un bout noir. Les iris sont orange. Les pattes et les pieds présentent une couleur gris rosâtre. En vol, l'amazone à joues bleues émet des "kraaaa kraaaa" un peu semblable à des croassements de corbeau. Dans d'autres circonstances, elle produit des "kli kli" et des ""krayo" assez identiques à ceux des amazones à front bleu (Amazona aestiva). Habitat : Cette espèce est confinée dans une fine bande côtière formée de forêts de plaine et de zones humides. Cette région qui possède une structure assez complexe comprend à la fois des boisements humides, des marais d'eau douce, des mangroves et des restingas (terrains sableux et salés, proches de la mer, et couverts de plantes herbacées caractéristiques). Ses habitats favoris comportent généralement un réseau assez inextricable de canaux, de zones humides et de marécages. Les arbres qui composent les forêts sont typiquement du genre Luehea ou Andira. La végétation qui domine dans les petites îles est formée par des plantes halophytes (capables de s'adapter aux sols salés). De nombreuses amazones à joues bleues sont sédentaires dans les forêts inondées, probablement parce que ces dernières procurent un grand choix de sites de nidification. Bien qu'ayant été repérés jusqu'à 700 m dans le Paranà, ces oiseaux ne grimpent généralement pas au-dessus de 300 ou 400 mètres d'altitude. Distribution : L'amazone à joues bleues est endémique du sud-est du Brésil, dans les états de Sao Paulo et du Paranà. Elle occupe une portion de littoral qui va d'Itanhaem jusqu'à la baie de Paranagua et un peu plus au sud jusqu'à Garatuba. Cet oiseau est sans doute également présent dans l'extrême nord-est de Santa Catarina et à Rio Grande do Sul, bien qu'on ne possède aucun rapport provenant de ces 2 états. Compte-tenu de la faible superficie de son aire de distribution, l'espèce ne possède pas de variations géographiques et est considérée comme monotypique. Comportements : L'amazone à joues bleues forme souvent des dortoirs communs dans les mangroves, du moins à certaines périodes de l'année. On possède un rapport datant de 1985 qui fait état d'un regroupement de plus de 750 individus. Néanmoins, la plupart du temps, cet oiseau recherche sa nourriture en couples ou en petites bandes comptant au maximum une vingtaine d'éléments. L'amazone à joues bleues est majoritairement sédentaire. Il peut y avoir quelques mouvements migratoires locaux pendant la période hivernale (mai-août), certains oiseaux se dirigeant vers l'intérieur des terres pour y trouver de la subsistance. Nidification : Les amazones à joues bleues nichent dans les cavités d'arbres morts ou en bonne santé. Les arbres qui leur servent de garde-manger sont également ceux qui leur servent pour la nidification. Les termitières arboricoles sont aussi parfois utilisées. Le nid est habituellement placé à une grande hauteur, mais il peut être situé aussi bas qu'un mètre quand il surplombe une étendue d'eau. La plupart du temps, les amazones choisissent des forêts inondées ou des mangroves pour établir leur nid. La période de reproduction se déroule de septembre à février, se prolongeant parfois jusqu'à avril. La femelle pond 3 ou 4 oeufs qui sont couvés pendant environ 27 ou 28 jours. Les petits quittent le nid au bout de 50 à 55 jours, soit 7 à 8 semaines. Régime : Les amazones à joues bleues possèdent un régime végétarien ou frugivore. Il semble bien que les fruits d'un clusiacée local (Callophyllum brasiliense) représente une part primordiale de son alimentation. Les fruits de certains arbres du genre Syagrus et Psidium sont également pris en quantité. Les fleurs rouges et les fruits des erythrina complètent souvent le menu. Quelques insectes sont rarement capturés. Protection / Menaces : Dans les années 70, l'espèce a rapidement décru, passant de 4500 individus à près de 2000. Il semble qu'actuellement la population soit remontée aux alentours de 4500 à 5000 oiseaux. Deux dangers principaux menacent cette espèce. La première d'entre elles est la perte ou la détérioration de son habitat. Les habitats humides naturels sont reconvertis en zone d'élevage pour le bétail et les buffles d'eau. Les palmiers et les mangroves sont régulièrement coupés ou détériorés pour satisfaire aux exigences du tourisme qui est très développé dans cette région. La deuxième menace est le braconnage. L'amazone à joues bleues étant un oiseau de compagnie très apprécié, les jeunes sont prélevés directement dans le nid où ils constituent des proies faciles. Rien que dans les années 1991 et 1992, plus de 350 amazones ont été commercialisés de façon illégale. Les "dénicheurs" endommagent souvent les cavités lorsqu'il s'emparent de leurs victimes, ce qui augmente encore le préjudice aux dépens de cette espèce et réduit considérablement le nombre de sites de nidification. Pour les raisons développées ci-dessus, l'IUCN a classé l'espèce comme Vulnérable. Sources : ◦Vol. 5 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi sargatal ◦Parrots of the World, Joseph M. Forshaw ◦Parrots, Tony Juniper ◦ARKive, Christopher Parsons ◦Avibase, Lepage Denis ◦World Parrot trust, ◦Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia http://www.oiseaux.net/
  16. Ce cacatoès de petite taille est immédiatement identifiable en raison de sa longue huppe de forme triangulaire qui est souvent dressée. Son plumage est presque entièrement blanc, excepté le dessous des ailes et de la queue qui sont infiltrés de jaune. Les plumes de la huppe, des joues, du manteau et de la poitrine ont une base rosâtre. Le bec est grisâtre. La peau nue qui entoure les yeux est bleu pâle. Les iris sont brun foncé, les pattes grises. Les femelles se distinguent de leur partenaire par un iris plus rougeâtre. Les cacatoès de Ducorps sont assez semblables aux cacatoès de goffin qui vivent aux îles Tanimbar. Ils ressemblent également aux cacatoès corella, bien que ces derniers possèdent une zone orbitale bleue plus développée et une tache rose-orange sur les lores. A bien des égards, ils peuvent être également confondus avec les cacatoès laboureurs et avec les cacatoès nasiques, encore que dans les milieux naturels, ces espèces soient endémiques de l'Australie et aient une aire de distribution très différente. Chant : Les cacatoès de Ducorps émettent deux notes interrogatrices "érrk-érrk....érrk-érrk" qui se prolongent souvent en "érrk-érrk-érrk-érrk". Ils produisent aussi des "kounk-kérrk, kounk-kérrk" dans lesquels la première note de chaque paire est accentuée et la seconde, infléchie vers le bas. On peut également entendre un "aak-ack-aak" sec et variant en hauteur et en longueur. Habitat : Les cacatoès de Ducorps fréquentent un grande variété d'habitats comprenant les forêts, les lisières des forêts, les zones boisées en cours de régénération, les jardins, les broussailles et les banlieues des villes. Bien qu'ils soient assez courants à toutes les altitudes, du littoral jusqu'aux versants des montagnes, on les trouve plus particulièrement jusqu'à 700 mètres. Parfois, ils peuvent grimper jusqu'à 1800 m. Ils sont toutefois moins répandus aux altitudes les plus élevées, devenant absents dès qu'on aborde la lisière inférieure des forêts de brume. Distribution : Les cacatoès de Ducorps sont endémiques des îles Salomon. Leur aire de distribution s'étend de Bougainville (en Papouasie -Nouvelle-Guinée) jusqu'à Malaita, en passant par Choiseul, la Nouvelle-Géorgie et Santa Isabel. L'espèce est absente à San Cristobal et dans les îles environnantes. Comportements : Les cacatoès de Ducorps sont des oiseaux bruyants et assez faciles à observer, bien qu'ils vivent la plupart du temps en couples ou en petites bandes. Ils volent à de grandes hauteurs au-dessus de la cime des arbres où ils utilisent des perchoirs bien exposés tout au sommet de la canopée. Ce sont des oiseaux très prudents et ils jaillissent en poussant des cris stridents dès qu'ils sont dérangés. Les cacatoès dressent souvent leur crête aussitôt qu'ils sont excités. Ils ont un vol ferme et saccadé composé de battements peu profonds qui alternent avec des glissades au cours desquelles on peut apercevoir le bout arrondi de leurs ailes. Nidification : Les informations provenant du milieu naturel sont très réduites. Le cacatoès de Ducorps est un espèce cavernicole, c'est à dire qu'elle niche dans les cavités naturelles d'arbre. La femelle pond habituellement deux ou trois oeufs de couleur blanche qu'elle couve pendant environ 25 jours. Les oisillons sont nidicoles et ne prennent leur envol qu'au bout de 9 semaines après voir brisé la coquille. Régime : Les cacatoès de Ducorps sont surtout des végétariens. Ils se nourrissent de graines, de baies, de fruits, de bourgeons, de fleurs ainsi que d'insectes et de leurs larves. Occasionnellement, ils ingurgitent les parties charnues des plantes épiphytes. Ils pénètrent dans les jardins où ils effectuent une razzia de papayes et d'ignames (discorea). Protection / Menaces : Les cacatoès de Ducorps sont considérés comme assez répandus dans une grande variété d'habitats. La population mondiale est estimée à 100 000 individus et les effectifs semblent stables. Dans un avenir immédiat, deux menaces peuvent viser cette espèce : la commercialisation des oiseaux de compagnie et la dégradation de son habitat. Cette dernière semble particulièrement sérieuse, compte tenu du défrichement des forêts dans les régions de plaine. Sources : ◦Parrots, Tony Juniper ◦Parrots of the World, Joseph M. Forshaw ◦Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal ◦Avibase, Lepage Denis ◦Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia http://www.oiseaux.net/
  17. Chez ce perroquet de petite taille, les motifs faciaux sont nombreux et se mêlent de façon complexe. Le front jusqu'à la moitié du capuchon, les joues et les couvertures auriculaires sont rouge écarlate. Une marque bleu-turquoise brillant se développe sur le dessus et le côté de l'œil. Une ligne verte parcourt le dessus et l'arrière de l'œil. Une tache bleu-violet pâle est placée juste en arrière du rouge des oreillons et se poursuit jusqu'à la gorge. Une étroite bande jaune-orange sert de ligne de démarcation entre le rouge du front et le vert de l'arrière du capuchon. Les parties supérieures sont vert éclatant avec quelques vagues infiltrations vert-olive sur le manteau. Les couvertures alaires sont également vert éclatant contrastant avec les couvertures primaires qui sont bleues. Les primaires sont bleu-turquoise terne sur les filets extérieurs et noirs sur les filets intérieurs. L'ensemble des rémiges forme une bande blanc jaunâtre bien visible du dessous. Le dessous des ailes est vert avec des bordures jaunes. Les parties inférieures affichent une teinte vert jaunâtre légèrement plus claire que celle du dos. Un long éclair jaune parcourt les flancs, le long de la bordure de l'aile. Les sus-caudales sont vertes, les sous-caudales grises. Le bec robuste et très nettement dentelé affiche un couleur gris-plomb avec une pointe sombre. La cire est gris sombre. Les iris sont brun foncé, les pattes vert grisâtre. Chant : Un "Seet-seet" faible et aigu est souvent émis en vol. On peut également l'entendre juste à l'envol ou lorsque l'oiseau se pose. D'autres cris sont répertoriés, notamment un gazouillement bavard et un appel strident et roulant qui sert de cri d'alarme. Le cri de reconnaissance est plus dissyllabique, plus saccadé et plus rude que celui du lori à masque rouge (Glossopsitta pusilla). Il rappelle un peu celui de la perruche ondulée. Les autres psittacules ont des cris plus puissants. Ceux de la psittacule à poitrine orange sont plus aigus. Habitat : Les psittacules double-œil fréquentent une grande variété d'habitats de basse et de moyenne altitude. On les trouve généralement dans les forêts pluviales, les parcelles en cours de régénération, les lisières des bois et les forêts-galeries le long des cours d'eau. Occasionnellement, elles choisissent des zones boisées plus sèches ou de peuplements plus ouverts d'eucalyptus. Les oiseaux qui résident sur le continent australien vivent également dans les parcs, les jardins, les broussailles, les zones cultivées et les mangroves. La race coxeni était à l'origine concentrée dans les forêts alluviales mais on peut désormais la trouver dans les boisements secs de plaine ainsi que dans les forêts pluviales de colline. Dans toute les habitats fréquentés, les psittacules sont dépendants des arbres fruitiers et plus particulièrement des figuiers. Distribution : Les psittacules double-œil vivent essentiellement en Nouvelle-Guinée et dans le nord-est du continent australien. La limite ouest de leur aire de distribution est constituée par Waigeo, Salawati, Misool et Kafiau dans les îles de la Papouasie Occidentale. Sur l'île principale de la Nouvelle-Guinée, ces oiseaux sont absents du centre de la péninsule de Vogelkop et de la chaîne centrale montagneuse au-dessus de 1600 mètres. Par contre, on peut les observer aux îles Aru, dans l'archipel d'Entrecasteaux et les îles de la Louisiade. En Australie, les psittacules double-œil sont réparties en 3 populations isolées : la population la plus nordique réside à la pointe du Cap York, la population centrale occupe une partie du littoral dans la région de Cocktown, le district de Cairns et d'Atherton en direction du sud jusqu'à Townsville, enfin, la population le plus méridionale, réduite à environ 50 individus, élit domicile dans l'extrême sud du Queensland, à la limite des Nouvelles-Galles-du-Sud. 8 sous-espèces sont officiellement répertoriées : C.d. diophtalma (îles de la Papouasie Occidentale et nord-ouest de la Nouvelle-Guinée) - C.d. coccineifrons (sud-est de la Nouvelle-Guinée, de la baie de l'Astrolabe jusqu'à la plaine alluviale de la Fly) - C.d. aruensis (sud de la Nouvelle-Guinée et îles Aru) - C.d. virago (îles Ferguson et Goodenough dans l'archipel d'Entrecasteaux) - C.d. inseparabilis (île Tagula et archipel de la Louisiade) - C.d. marshalli (péninsule du Cap York) - C.d. macleayana (nord-est du Queensland autour de Cockstown) - C.d. coxeni (extrême sud du Queensland et nord des Nouvelles-Galles). Comportements : Les psittacules double-œil se rencontrent habituellement en couples ou en petites bandes, gardant le contact grâce à des petits cris aigus lorsqu'ils traversent la canopée ou volent au-dessus d'elle. Toutefois, en dehors de la saison de reproduction, ils forment des dortoirs communs regroupant plus de 200 oiseaux. Ces grands regroupements se fractionnent en troupes plus modestes lorsqu'il s'agit de chercher la nourriture en matinée et en soirée. Les psittacules se restaurent paisiblement en se glissant discrètement sous les feuillages des arbres. Seule la chute de débris alimentaires tombant des branches quand ils brisent les fruits trahit alors leur présence. Quand ils se sentent menacés, ces oiseaux agitent leurs ailes et lancent des appels qui reflètent bien leur inquiétude. Pendant les averses, ils prennent des bains dans les feuillages puis ils se lissent les plumes. Nidification : En Nouvelle-Guinée, la saison de nidification commence probablement au mois de mars. En Australie, elle s'étend plutôt du mois d'août au mois de novembre. A la fin de la période hivernale, les grands groupes se dispersent. Les couples se forment et établissent leur territoire à proximité de leur arbre nourricier. Le nid est une cavité élargie dans un tronc ou une large branche, entre 8 et 20 mètres au-dessus du sol. Le gros du travail est effectué par la femelle. Elle séjourne dans le nid, y passe la plus grande partie de son temps tant que les travaux de creusement ne sont pas terminés. Elle peut éventuellement effectuer plusieurs perforations avant de faire son choix définitif. Le diamètre du trou d'entrée est d'environ 4 centimètres. Le trou mesure 20 cm de profondeur. Avant l'accouplement, l'offrande rituelle de nourriture est assez fréquent. La ponte comprend deux œufs blancs qui sont déposés sur un peu de sciure à 48 heures d'intervalle. L'incubation dure 18 jours. Les jeunes, revêtus d'un duvet blanc, quittent le nid au bout de 7 ou 8 semaines. Ils sont nourris par la mère pendant les 3 ou 4 premières semaines. Après l'envol, les petits reviennent pendant quelques temps sur le lieu de leur naissance. Régime : Bien que majoritairement végétariens, les psittacules à double-œil sont souvent considérés comme des généralistes. Les graines de figues constituent la partie principale de leur menu. Les oiseaux utilisent le même arbre jusqu'à ce que tous les fruits mûrs soient épuisés. Le régime comprend également d'autres petits fruits, du nectar, des larves d'insectes ainsi que des champignons et du lichen qui sont glanés sur les troncs. Les psittacules à double-œil s'alimentent en groupes en compagnie d'autres espèces de psittacules. En Australie, ils s'associent avec des perruches du genre Patycercus ou avec des loris et des loriquets. Protection / Menaces : La population mondiale est estimée à un peu plus de 100 000 individus et elle semble stable. Toutefois, 2 sous-espèces sont menacées. La race macleayana compte moins de 5000 oiseaux et elle paraît en déclin bien que nichant dans les parcs et les jardins. La race coxeni est sans doute inférieure à 200 individus, en raison de la destruction des forêts pluviales. La troisième population australienne marshalli est encore très commune. En Nouvelle-Guinée, les psittacules paraissent peu communes à cause de leur petite taille et leurs mœurs extrêmement discrètes. Sources : ◦Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal ◦Parrots, Tony Juniper ◦Avibase, Lepage Denis ◦Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia ◦World Parrot trust, ◦Parrots of the World, Joseph M. Forshaw http://www.oiseaux.net/
  18. Ce perroquet ne peut être confondu avec nul autre. Il affiche une couleur noire et rouge, possède une peau faciale nue et exhibe un long bec si particulier qu'il lui donne l'apparence d'un vautour. La queue en carré contribue à renforcer sa silhouette si particulière. Les sexes sont légèrement dimorphiques mais les juvéniles ont un aspect assez proche de celui de leurs parents. Chez le mâle adulte, la peau faciale noir grisâtre porte une petite tache rouge en arrière de l'œil. Les plumes de la poitrine et du haut de l'abdomen sont brunâtres avec de larges bordures gris pâle qui donnent à ces régions un aspect écaillé. Le bas des parties inférieures et le dessous des ailes sont rouge éclatant. Le capuchon, la nuque et le dos sont noirs, contrastant avec le croupion et les sus-caudales qui sont rouge terne. Les grandes, les moyennes couvertures et les secondaires externes sont rouge écarlate. La queue, qui paraît disproportionnellement courte par rapport au reste du corps, est noire. Le bec est noir. Les iris sont brun rougeâtre foncé. Les pattes sont grises. Chez la femelle adulte, la tache rouge en arrière de l'œil est absente. Les juvéniles ont un plumage plus terne que les adultes. La tache rouge en arrière de l'œil est plus réduite. Les iris sont gris-brun. Chant : En vol, les psittrichas de Pesquet lancent des "aaa-arr...aaa-aar...aaa-aar" rudes et perçants, un peu semblables à ceux des cacatoès à huppe jaune (Cacatua galerita). Toutefois, ces cris sont plus aigus et moins rauques. On peut également entendre un grincement nasal, dissyllabique et à peine articulé. Les psittrichas émettent aussi des cris qui portent à longue distance. Habitat : On peut occasionnellement observer les psittrichas de Pesquet dans les régions de plaine. Néanmoins, la plupart du temps, ils sont confinés aux régions de collines, aux forêts de moyenne montagne et aux zones boisées en cours de régénération qui sont pourvues de grands arbres. Ces perroquets vivent le plus souvent entre 600 et 1200 mètres d'altitude, bien qu'ils puissent parfois grimper jusqu'à 2000 m. Leur répartition est très inégale et leur densité peut présenter des différences considérables au niveau local. Les effectifs sont très clairsemés dans les endroits où les forêts ont subi des transformations importantes. Ils sont également assez réduits dans les lieux où la chasse traditionnelle est toujours en vigueur afin de récupérer les longues plumes ornementales qui servent pour les cérémonies. Les psittrichas de Pesquet ne fréquentent plus guère que les contrées reculées situées bien à l'écart des habitations. Distribution : Les psittrichas de Pesquet sont endémiques de la Nouvelle-Guinée. Leur aire de distribution couvre principalement la chaîne montagneuse centrale, à des altitudes relativement modestes. Toutefois, une population isolée vit également dans la péninsule du Vogelkop, et plus particulièrement dans les monts de l'Arfak. Comportements : Les psittrichas de Pesquet vivent habituellement en solitaire, en couples ou en petit groupes familiaux qui volent au-dessus de la canopée ou se perchent dans les branches à la cime des arbres. Ce sont des oiseaux bruyants et assez faciles à observer car, lorsqu'ils ne recherchent pas leur nourriture, ils peuvent rester de longs moments, par tout temps, sur les branches nues des arbres qui surplombent le reste de la forêt. Tout en haut de leur perchoir, ils ont une vue panoramique sur l'ensemble du paysage qu'ils dominent. Les psittrichas se nourrissent presque exclusivement des fruits de certains figuiers. Leur peau nue faciale est sans doute adaptée à leur mode d'alimentation, l'absence de plumes à cet endroit leur évitant probablement de les souiller avec de la pulpe de fruit. Les pisittrichas se déplacent au sommet des arbres en sautant d'une branche à l'autre avec des mouvements saccadés et des petits battements d'ailes. En d'autres occasions, les psittrichas ont un vol puissant et rapide qui est composé de battements peu profonds alternant avec des vols planés. Leur cou étiré leur donne une silhouette caractéristique en vol. Nidification : Comme chez la plupart des oiseaux qui résident dans la chaîne centrale de Nouvelle-Guinée, on possède peu de renseignement provenant du milieu naturel. Les psittrichas sont en état de se reproduire aux mois de février, avril et mai. Ces oiseaux sont cavernicoles, c'est à dire que leur nid est installé habituellement dans une large cavité d'arbre. La ponte comprend 2 oeufs qui sont couvés entre 27 et 31 jours. Les juvéniles sont visibles aux abords du nid dans le courant du mois de décembre. Régime : Les psittrichas de Pesquet ont un menu frugivore. Ils consomment principalement des figues, dont une espèce inconnue qui possède une paroi externe très épaisse. D'autres fruits plus tendres sont également cueillis, comme les mangues ou ceux du pandanus. Le nectar et les fleurs du Frycinetia sont également au menu. Protection / Menaces : Bien qu'il puisse être parfois aperçu en bandes d'une vingtaine d'individus, le psittrichas est considéré comme une espèce vulnérable. Même s'il n'est pas rare dans certaines contrées reculées, ses effectifs ont subi un déclin dramatique en raison de la chasse. Du coup, l'espèce s'est retirée à l'écart des villages et des peuplements humains. Les parures de plumes sont utilisées lors des cérémonies rituelles et sont parfois plus appréciées que les plumes de paradisiers. Certains psittrichas sont chassés pour leur chair, d'autres sont capturés pour servir d'oiseaux de compagnie. La déforestation affecte certainement cette espèce dans la mesure où elle réduit ses possibilités de nichage. Sources : ◦Parrots of the World, Joseph M. Forshaw ◦Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal ◦Avibase, Lepage Denis ◦Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia ◦BirdLife International, BirdLife International http://www.oiseaux.net/
  19. Chez le perroquet de Rüppell , la tête est généralement brun fuliginieux, mais les côtés de la face sont plus clairs et les couvertures auriculaires ont une teinte argentée. La nuque, le manteau et les scapulaires sont brun foncé, avec des terminaisons pâles ou argentées sur presque toutes les plumes, ce qui est bien visible sur celles de la nuque. Le croupion est brun avec un lavis bleu et parfois avec quelques singulières plumes d'un bleu éclatant. Les couvertures alaires sont entièrement brunes. Le bord d'attaque, du poignet jusqu'à la base des primaires est jaune brillant. Le reste des primaires et les secondaires sont brun dessus, plus pâle dessous. Le dessous des ailes est jaune brillant. Les parties inférieures affichent une couleur presque uniformément brune, mais nettement plus claire que celle des parties supérieures. Les cuisses sont jaune brillant. Les sous-caudales et la région postérieure des flancs ont une nuance bleuâtre, certaines plumes ayant des liserés bleu éclatant. La queue est d'un brun plus foncé que le reste du plumage. Le bec est noir grisâtre, les iris rouge-orange sont encerclés par un anneau orbital noir. Les pattes sont noires. Chez la femelle, le bas du dos, le croupion, les sus-caudales, le bas du ventre, les sous-caudales et la partie basse des flancs forment un ensemble bleu éclatant. Les immatures ressemblent aux femelles mais les zones bleues sont moins étendues et plus ternes. Le brun du corps est plus pâle. Les couvertures du dessous des ailes et le poignet de l'aile sont bruns ou jaune brunâtre. Les plumes des ailes ont des liserés clairs. Chant : Perroquet de Rüppell cause, jase, parle, piaille, siffle. Le cri le plus courant est un "quaw" bref, rude et monotone. Lorsqu'ils sont dérangés, les perroquets de Rüppell lancent des cris d'alarme rêches et stridents juste avant de prendre leur en vol. Ces appels d'avertissement montent progressivement en hauteur et en volume. Toutefois, ils semblent plus atténués, plus modérés, plus en sourdine que ceux de la plupart de leurs congénères. Habitat : Le perroquets de Rüppell fréquentent les zones boisées le long des cours d'eau. On les trouve également dans les boisements arides y compris les forêts d'euphorbes, les steppes sèches et les zones de savanes arbustives appelées "thornveld". Ils marquent une nette préférence pour les régions pourvues de grands arbres tels que les baobabs, les acacias et les commiphoras qui sont souvent des épineux. En Angola, ils ne grimpent pas au-dessus de 1250 mètres. Malgré leur bonne adaptation aux zones sèches, les perroquets de Rüppell peuvent souvent être observés dans des endroits proches de points d'eau. Les perroquets de Rüppell sont originaires du sud-ouest de l'Afrique. Leur aire de distribution s'étend du sud-ouest de l'Angola jusqu'au nord de la Namibie (Damaraland, Ovamboland et le nord du Namaqualand). Comportements : Les perroquets de Rüppell vivent généralement en petites bandes pouvant compter jusqu'à 20 individus et même plus si les ressources alimentaires sont abondantes. Ils possèdent une forte parenté avec le perroquet de Meyer (Poicephalus meyeri). Leurs aires sont contiguës et se chevauchent même dans certaines régions. Toutefois ces deux espèces occupent des lieux différents et ne sont pas connues pour former des groupes communs. Les perroquets de Rüppell développent des attitudes très caractéristiques : ils se grattent la tête en plaçant leur patte sous l' aile. Les adultes se livrent à des lissages de plumes mutuels. Bien qu'ils effectuent des courts déplacements locaux pour rechercher leur nourriture, ces oiseaux sont majoritairement sédentaires. Nidification : Les perroquets de Rüppell nichent dans des cavités d'arbres. Ils utilisent généralement d'anciens nids de pics qui sont situés à 5 mètres au-dessus du sol. Le plus souvent, la période de reproduction se déroule de février à mai, mais on peu également observer des juvéniles au mois de septembre, ce qui tend à prouver que la nidification est probablement plus liée à la chute des précipitations qu'à la saison. La ponte comprend 3 ou 4 œufs blancs que la femelle couve seule pendant environ 28 jours. Les jeunes prennent leur envol et quittent le nid 68 jours après l'éclosion. Régime : Les perroquets de Rüppell sont principalement des végétariens. Ils consomment à peu près toutes les parties des plantes ; les bourgeons, les jeunes pousses, le nectar, les fleurs, les graines et les tiges. Ils établissent leurs sites de nourrissage dans une grande variété d'arbres : les acacias, les balazans (Faidherbia abida), les prosopis les elephantorisas ainsi que les figuiers. Ils ingurgitent aussi parfois des larves d'insectes. Quand les températures sont élevées, les perroquets de Rüppell se désaltèrent au petit matin, juste après le lever du soleil. Protection / Menaces : Le perroquet de Rüppell est un oiseau localement commun bien que les populations soient très fluctuantes en raison du nomadisme dont il fait preuve. Les effectifs actuels sont estimés à quelques 9000 individus. Ce n'est pas une espèce menacée, mais les faibles effectifs, la petite superficie de son aire de distribution, l'importance du braconnage en Namibie constituent autant d'éléments qui conduisent probablement à son déclin. Ce dernier peut être objectivement constaté grâce à la plus petite taille des bandes. Sources : ◦Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal ◦Parrots, Tony Juniper ◦Parrots of the World, Joseph M. Forshaw ◦Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia ◦Avibase, Lepage Denis ◦World Parrot trust, http://www.oiseaux.net/
  20. Chez la perruche érythroptère, la tête est vert brillant avec des reflets bleus sur le capuchon et sur la nuque. Le manteau, le dos et les scapulaires forment un ensemble noir. Le bas du dos et le croupion affichent une couleur bleu éclatant, légèrement plus claire à proximité de la queue. Les sus-caudales sont vert jaunâtre avec des infiltrations jaunâtres à la base. La courbure de l'aile est jaune verdâtre clair. Les couvertures alaires sont rouge écarlate. Les tertiaires et les primaires sont tachées de noir sur les filets intérieurs et de vert sur les filets extérieurs. Les secondaires sont infiltrées de noir. Les couvertures primaires sont vert foncé avec des infiltrations noires. Le dessous des ailes est noir avec des couvertures vertes. Les parties inférieures présentent de belles couleurs brillantes et claires, légèrement jaune verdâtre. Le dessus de la queue est vert foncé avec des pointes jaunes. Les rectrices latérales ont des filets intérieurs noirâtres et des pointes jaunes. Le dessous de la queue est noirâtre avec des extrémités pâles. Le bec est rouge-corail. L'iris est brun rouge. Les pattes et les pieds sont gris-noir. La femelle présente un plumage à dominante verte et une tache alaire rouge bien plus réduite que chez le mâle. Le noir sur le manteau est absent. Le vert des parties inférieures est plus terne et tire sur le jaunâtre. Le bleu du croupion est moins brillant. Le lustre bleu du capuchon et de la nuque sont également absents. Le dessous de la queue a une terminaison jaunâtre et des bordures roses. Les immatures ont une livrée assez semblable à celle de la femelle, mais ils possèdent un iris plus brun et un bec jaune. Les jeunes mâles acquièrent leur plumage adulte au bout de la troisième mue annuelle mais ils peuvent afficher des plumes noires sur le manteau bien avant cela. Chant : Perruche érythroptère jacasse, siffle. Les perruches érythroptères émettent un "chillip" ou un "chiwwep" gazouillants. On peut également entendre un "chit-chit" plus rude ainsi qu'une grande variété de notes pépiantes ou gazouillantes. Les oisillons qui réclament leur pitance, lancent des gazouillis assez caractéristiques. Habitat : Les perruches érythroptères fréquentent principalement les zones boisées semi-arides composées d'eucalyptus et de casuarinas. On les trouve également dans les boisements qui longent les cours d'eau, dans les broussailles d'acacia, les mangroves, les terres agricoles, les savanes de plaine et les parcelles d'arbustes du genre Callitris. A l'intérieur du continent australien, son existence est très nettement liée à la présence des rivières et de leurs zones boisées. Distribution : Les perruches érythroptères sont endémiques d'Australie et de Nouvelle-Guinée. En Australie, leur aire de distribution couvre uniquement le nord et le nord-est du continent, de Boome en Australie Occidentale jusqu'à la frontière nord des Nouvelles-Galles du sud. Ce vaste territoire comprend le district de Kimberley, la terre d'Arnhem, la bordure du golfe de Carpentaria, la péninsule du Cap york et une grande majorité du Queensland. En Nouvelle-Guinée, l'espèce est confinée dans le sud de l'île entre la rivière Digul et la rivière Fly. Deux espèces sont officiellement répertoriées : A.e. erythropterus, la race nominale (Australie, au sud de Cooktown sur le côte nord-est) - A.e. coccinopterus (sud de la Nouvelle-Guinée, continent australien de l'Australie Occidentale jusqu'au Cap York en passant par le Territoire du Nord, également présente dans certaines îles au Large du continent comme les archipels Buccaneer et Bonaparte ainsi que les îles de l'Admirauté). Comportements : Les perruches érythroptères vivent généralement en petits groupes comptant au maximum une quinzaine d'oiseaux. Les grands rassemblements qui se forment parfois atteignent rarement 50 individus. Les plus grandes bandes ont tendance à se former à la fin de la saison de reproduction lorsque les familles se regroupent dans des sites communs pour se restaurer. Les perruches érythroptères s'associent parfois avec d'autres espèces comme les perruches à tête pâle (Platycercus adscitus) ou les perruches de Barnard. Elles sont assez courantes et faciles à observer, toutefois, elles ne sont pas particulièrement approchables. Dès qu'elles se sentent dérangées, elles s'envolent à courte distance, souvent en lançant des cris puissants. Les perruches érythroptères se nourrissent sous les arbres mais elles sont plus facilement visibles quand elles viennent à terre pour se désaltérer. Nidification : Dans le nord, la reproduction peut commencer dès le mois d'avril ou de mai. Plus au sud, elle se déroule principalement entre le mois d'août et le mois de février. Pendant la période nuptiale, le mâle se perche tout à côté de la femelle, lui expose son beau croupion bleu et discute tranquillement. Le nid est placé généralement dans un eucalyptus. Les oeufs sont déposés dans une cavité profonde dont le fond est garni de petits copeaux de bois. La ponte comprend entre 3 à 6 oeufs de couleur blanche qui sont couvés par la femelle seule pendant environ 20 jours. Le mâle ravitaille sa partenaire jusqu'à ce que les poussins au duvet blanc aient éclos. Après leur naissance, les jeunes sont soignés par les deux parents et ils prennent leur envol au bout de 5 semaines. Régime : Les perruches érythroptères ont un régime omnivore. Elles consomment des graines, des fruits, des fleurs et des insectes. Quand elles sont à l'intérieur des mangroves, elles apprécient particulièrement le gui. Protection / Menaces : Les perruches érythroptères sont des oiseaux relativement communs dans l'habitat qui leur convient. La population mondiale est estimée à plus de 100 000 individus et semble stable. Un petit nombre de juvéniles sont capturés pour le commerce des animaux domestiques. L'espèce est protégée, ce qui ne l'empêche pas d'être persécutée quand elle pénètre dans les terres agricoles. Sources : ◦Parrots of the World, Joseph M. Forshaw ◦Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal ◦Avibase, Lepage Denis ◦Wikipédia, Wikipedia, The Free Encyclopedia ◦Birds in backyards, Birds Australia and Australian Museum ◦THE AVIANWEB, Sibylle Faye ◦Parrots, Tony Juniper http://www.oiseaux.net/
  21. Chez le mâle adulte, le front, le capuchon, les côtés du cou, la nuque et le manteau forment un bel ensemble rouge. Les couvertures moyennes, les scapulaires et les tertiaires sont vertes. Le dos, le croupion et les sus-caudales sont bleus. La queue est rouge avec une pointe bleue. Le dessous des ailes et les parties inférieures sont entièrement rouges, excepté les couvertures sous-caudales qui sont bleu-clair. La mandibule supérieure est majoritairement blanc-ivoire, sauf le bord tranchant qui est noir. La mandibule inférieure est noire. Les joues sont recouvertes d'une peau nue blanche sur lesquelles serpentent de fines lignes de plumes rouges. Les iris sont jaune pâle. Les pieds sont noirs. Les femelles sont semblables à leurs partenaires. Les immatures ont une queue plus brève et un iris brun. Ils ont parfois également un peu de jaune sur les couvertures alaires. Chant : L'ara chloroptère possède un répertoire assez étendu : il émet des "raw-aawk ....raw-aawk" assez rudes et prolongés ainsi que des "ree-eeah" stridents et glapissants. On peut également entendre un "kraa-aah" de corvidé et d'autres cris plus aigus rappelant ceux de l'ara macao, mais sans la voix de fausset. Habitat : Dans les régions tropicales du nord, l'ara chloroptère fréquente les forêts pluviales qui ne sont en principe jamais envahies par les eaux. Dans cette partie de son aire, il évite les zones marécageuses et les boisements qui sont périodiquement inondés, laissant ce genre d'habitats humides à son proche cousin, l'ara bleu. Dans le sud et dans l'est de son aire, il occupe des espaces plus boisés, y compris les forêts d'arbres à feuilles caduques ou les forêts-galeries qui longent les rivières. Il pénètre volontiers dans les étendues de broussailles. Sa présence dépend beaucoup de l'existence de grands arbres et de falaises rocheuses qui sont de grands pourvoyeurs de sites de nidification. Par contre, l'ara chloroptère s'éloigne volontairement des villes, des villages et de tous les endroits habités, car il est victime de la chasse intensive et il est souvent capturé pour le commerce des oiseaux de volière. Cet oiseau vit la plupart du temps en-dessous de 1000 mètres d'altitude. Localement, il peut grimper jusqu'à 1400 m au Venezuela. Distribution : L'ara chloroptère est endémique du nord et du centre de l'Amérique du Sud. Son aire de distribution est découpée en deux parties très inégales. La première partie, située à l'ouest des Andes, s'étend sur une faible superficie de l'est du Panama jusqu'au nord-ouest de la Colombie. La seconde partie, de loin la plus étendue, se situe à l'est des Andes, part de l'est de la Colombie, du Venezuela et des Guyanes et se poursuit à travers toute l'Amazonie jusqu'au sud du Parana et au Mato Grosso, au Brésil. En direction de l'ouest et du sud, elle s'étend jusqu'à l'est de l'Equateur, l'est du Pérou et de la Bolivie, le Paraguay et le nord de l'Argentine. En dépit de la grande superficie de son aire, l'espèce est considérée comme monotypique (pas de variations géographiques). Comportements : Les aras chloroptères vivent en couples ou petites bandes, étant moins enclins que les aras bleus à se regrouper, ce qui ne les empêche pas parfois de s'associer avec ces derniers et avec les aras macaos. De grands et spectaculaires rassemblements multispécifiques interviennent en effet lorsque ces oiseaux vont consommer de l'argile sur les berges des rivières. Les aras chloroptères se tiennent généralement à l'étage supérieur ou dans la canopée des grands arbres. En principe, ils sont très timides et difficiles à approcher. Tôt le matin et assez tardivement en soirée, les aras chloroptères effectuent des allers-retours entre leurs lieux de repos et leurs sites de nourrissage, évoluant à une grande hauteur dans les airs. Leur vol est direct, avec des battements d'ailes peu profonds mais volontaires. Nidification : La saison de nidification se déroule à des périodes différentes selon les régions : décembre au Surinam, novembre-avril au Pérou, janvier dans le centre du Brésil. Le nid est généralement placé dans un trou d'arbre, mais il peut être assez couramment situé dans une fissure de rocher ou un trou de falaise, comme c'est le cas en Bolivie, dans le nord-est ou le sud du Brésil. La ponte comprend habituellement deux ou 3 oeufs. Le taux de réussite des couvées n'est pas très élevé. D'après HBW, dans une étude réalisée récemment et concernant 25 oisillons issus de 16 nids, voici quels sont les résultats : 10 oisillons (40%) ont pu s'envoler normalement, 9 d'entre eux (36%) sont apparemment morts de malnutrition et 6 (24%) ont été victimes de prédateurs. Régime : Les aras chloroptères ont un régime végétarien. Ils consomment une grande variété de fruits et de graines provenant de nombreux types d'arbres. Ils ingurgitent également des arils et des feuilles. Protection / Menaces : A de rares exceptions près, l'ara chloroptère est peu répandu sur l'ensemble de son aire de distribution. Dans les régions limitrophes de son territoire, il est considéré comme en déclin : rare au Panama, en grand danger dans l'ouest de la Colombie, il a tout simplement disparu dans le sud-est du Brésil où il était pourtant courant. Font figure d'exception, le Pérou et le Paraguay où l'espèce est encore assez commune. A ce déclin profond, on peut trouver deux raisons : la dégradation de l'habitat, mais plus particulièrement le nombre de captures annuelles qui sont très importantes. Il y a peu de temps encore, le Guyana faisait figure de champion pour le nombre de captures de jeunes oisillons au nid. Heureusement, depuis 1993, ce pays a interdit le trafic commercial de cette espèce. Son territoire étant particulièrement vaste, cette dernière n'est pas considérée comme globalement en danger. Sources : ◦Parrots of the World, Joseph M. Forshaw ◦Vol. 4 - Handbook of the Birds of the World, Josep del Hoyo-Andrew Elliott-Jordi Sargatal ◦Avibase, Lepage Denis ◦Arthur Grosset's Birds, Arthur Grosset ◦Birds of Colombia, Steven L. Hilty and William L. Brown ◦Parrots, Tony Juniper http://www.oiseaux.net/
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