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SHUKYJOSY/Cristal

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Tout ce qui a été posté par SHUKYJOSY/Cristal

  1. Non, pas du tout. L'association avait envoyé la photo, il y a quelques jours, ma fille avait répondu pour adopter le noir. Puis je lui ai demandé de voir si l'Asso pouvait faire un lot des 2. Bien sûr que oui, mais trop cher pour notre bourse. Alors c'est le noir. Je sais, c'est triste d'être obligé de faire un choix. Si on pouvait en sauver plus mais tout à un prix. Cette semaine l'Asso a pris rendez-vous pour faire une visite car beaucoup de personnes disent qu'ils ont de la place et en réalité ce n'est pas vrai. Le rendez-vous a été pris pour cet après-midi et c'est très bien passé; ils ont tout visité et été enchantés ( 2ha de terrain) du coup l'adoption ne s'est pas faite attendre. Résultat positif ce soir: tout le monde est content. Je suis très heureuse ! malheureusement on ne peut pas tous les sauver.
  2. je vous enverrai des photos quand il sera arrivé avec VOX, Maya et Uros, les 2 chats, les chèvres mais pas le serpent promis. comme ça vous pourrez voir que je ne mens pas. Mais il faut attendre début décembre. Bouh, ça va être long. Bonne soirée.
  3. L'association de cet après midi a été favorable pour l'adoption de Bogos ou badboy . On va prendre le noir comme convenu. La réponse n'a pas été longue. Enfin des gens qui croient en nous. §a fait bien plaisir! Je voulais vous faire partager ma joie. Il arrivera début décembre; cette fois ils nous l'emmènent. Pas de souci pour le transport. Cordialement.
  4. Cette après-midi ma fille a reçu une association de Bordeaux-33- qui s'est déplacée pour voir les animaux et l'endroit où ils vivent. Le résultat a était concluant et elle est repartie satisfaite. L'enclos de VOX est spacieux, il peut rentrer et sortir de son box; il a de l'herbe à volonté et du foin, on lui rajoute du granulé exprès et des carottes. En plus, il a été très câlin aujourd'hui, on aurait dit qu'il comprenait la situation. Les chèvres bien aussi ainsi que les chiens; tout était parfait!!! Ils ont même demandé s'il était possible d'amener des chevaux en accueil avant leur adoption vue la place. Résultat concluant. Des gens forts sympathiques ! ça remonte le moral !!! Je ne veut offenser personne. Certains humains valent la peine d'être connus avant de se faire une opinion. Cordialement
  5. Bonjour Sandra. J'ai le droit de me poser des questions, je pensais comme tu étais habituée à des toutous âgés que tu pourrais me donner des renseignements au cas où j'adopterais une petite mémère. Jusqu'à présent, j'ai eu la chance d'avoir Maya en bonne santé, je n'ai que ses vaccins et sa piqure tous les cinq mois; je t'explique: elle n'est pas stérilisée; le véto lui fait une injection tous les cinq mois pour bloquer l'ovulation. Cette piqure ne détruit pas les ovaires m'a t'il dit, car il y a deux sortes de piqures. Oui, je sais, j'aurais dû la faire stériliser, ça me serait revenu moins cher mais mon véto ne fait pas de cadeau, et en 2001,la stérilisation n'était pas donnée; aussi à ses premières chaleurs, on a commencé les piqures et jusqu'à présent pas de problème. Tu sais quand on prend un animal, il faut penser aux soins, c'est pour cela que je t'ai demandé, toi qui est habituée aux vieux toutous. J'ai bien le droit de me poser des questions avant d'adopter un animal. Si je t'ai offensée, ne m'en tiens pas rigueur, ce n'était pas dans mes intentions et tu aurais pu me le dire avant. Ce n'est pas grave, c'est sûrement encore moi la coupable. Toutes mes excuses. Cordialement.
  6. Je me suis inscrite hier sur rescueyork, je l'ai dit à Lucrèce qui m'a répondu que c'était mieux pour moi car plus près de mon domicile. J'ai pris le pseudo de " Cristal ", même adresse email et j'ai fait une demande pour être FA. Chaque fois que j'ai demandé pour adopter un petit loulou qui me faisait craquer, la réponse a été négative; j'avoue que pour Iris, j'ai appelé 2fois mais avec toutes ces embrouilles que j'ai créées sur le forum et de me dire des vilaines choses, j'ai été profondément blessée. Je n'ai jamais été humiliée de la sorte et je ne mens pas pour ce que j'ai mis sur le forum. Les humains sont bien méchants ! PS: qu'est ce qu'un panier retraite ? stp
  7. Moi non plus je n'ai rien à cacher Lucrèce et tout ce que j'ai dit et mis sur le forum est vrai aussi. Pour une fois que je m'étais inscrite sur un forum voila les résultats, je suis peinée, les humains sont bien méchants. On me condamne sans me connaitre et sur de simples doutes, ce n'est pas juste. Mais qu'est-ce qui est juste de nos jours !!! Si tu veux, je peux te donner mon n° de téléphone. J'envoie ton bonjour à Muriel, pas de problème. Cordialement.
  8. Bonjour tout le monde. Je suis désolée que tu ne me crois pas Lucrèce; si je t'ai amusée , tant mieux pour toi, moi ça ne m'amuse pas du tout et je suis profondément choquée. Pour les photos, elles sont bien de moi, et les sauvetages sont bien réels. Si tu as des connaissances par chez moi, envoie quelqu'un et je te prouverai que je ne mens pas. Oui, je sais, il faut se méfier de tout le monde, et j'en fais parti, ce qui est tout à fait normal, tu ne me connais pas, tu doutes de mes sentiments envers les animaux et que je raconte des blablas depuis le début; ce n'est pas mon but crois moi. Tu as une bien mauvaise opinion de moi, c'est ton droit, je ne t'en tiens pas rigueur. Quand tu reviens par chez nous, puisque tu es de Toulouse, fais le moi savoir; je me ferai un plaisir de te recevoir et je te montrerai que je ne mens pas. Je ne t'en veux pas du tout; je suis simplement blessée car je suis sincère. Bonne journée! Cordialement.
  9. Aurélie, c'est merveilleux pour ta petite crevette; elle a déjà trouvé sa place et n'a plus aucun souci à se faire de ce côté là.à toute la famille.
  10. Merci nath, pour ton message. Je me suis proposée comme FA sur un autre forum qui est plus près de chez moi. J'attends la réponse. Il y a tellement de toutous qui ont besoin d'aide. Je peux peut-être leur être utile dans ce sens là. De toute façon, je vous tiens au courant de la situation si vous le désirez.
  11. Merci à toi Lucrèce; je vais aller voir !!!
  12. Je viens de m'inscrire sur Rescue y--k Je ne le connais pas encore. Je viens de faire une nouvelle bêtise; je n'ai pas posté au bon endroit.
  13. Bien sûr que je veux toujours adopter; mais ce qui me fait mal, c'est que j'ai donné de faux renseignements en me trompant de toutou et en plus j'étais persuadée d'avoir raison. Je suis sincèrement désolée que tout ceci ai fait boule de neige: je vous présente encore toutes mes excuses.
  14. Le Saint du jour: C'est sa fête : Aude La sainte du jour figure parmi les pieuses compagnes de Geneviève, qui protégea Paris contre Attila et les Huns. Elle devint la conseillère de Clovis sur ses vieux jours. ---------------------------------------- Événements: 18 novembre 1307 : Guillaume Tell à l'épreuve C'est le 18 novembre 1307 que, selon la tradition, un méchant bailli aurait obligé Guillaume Tell à viser avec son arbalète une pomme placée sur la tête de son fils... Cette histoire poignante est le plus célèbre mythe de l'Histoire suisse. ---------------------------------------------------------- 18 novembre 1626 : Consécration de Saint-Pierre de Rome Le 18 novembre 1626, le pape Urbain VIII consacre la nouvelle basilique Saint-Pierre de Rome, 1300 ans après la consécration de la première basilique par l'empereur Constantin... ---------------------------------------------------------- 18 novembre 1738 : Fin de la guerre de Succession de Pologne Le 18 novembre 1738, le traité de Vienne met fin à la guerre de la Succession de Pologne... --------------------------------------------- 18 novembre 1793 : Ouverture du musée du Louvre Le 18 novembre 1793 ouvre officiellement le musée du Louvre, dans l'ancien palais de la monarchie. Le 10 août précédent, pour fêter le premier anniversaire de la chute de la royauté, l'assemblée révolutionnaire de la Convention avait décidé la création d'un « Museum de la République » où seraient mis à disposition du peuple collections royales et œuvres d'art confisquées aux émigrés et aux églises. Richard Fremder nous raconte l'histoire du musée depuis ses origines... Du Cabinet royal au Musée national Le musée du Louvre a été inauguré il y a deux siècles par le baron Vivant-Denon dans le palais du même nom, au cœur de Paris. Il mérite assurément la réputation de plus grand musée du monde. Ses trésors se rapportent à la peinture occidentale (jusqu'au milieu du XIXe siècle), aux arts décoratifs du Moyen Âge et de l'islam ainsi qu'aux œuvres de l'Antiquité méditerranéenne. C'est en somme trois grands musées en un. Richard Fremder raconte... le Louvre Richard Fremder raconte la naissance du plus grand musée du monde... De l'origine des premiers musées à la création du Grand Louvre en passant par l'évocation de l'état lamentable du Louvre au XVIIIe siècle et les efforts assidus des «philosophes» pour lui redonner vie. Des rois amateurs d'art Les collections du musée ont été patiemment rassemblées pendant plus d'un demi-millénaire par les souverains ainsi que les représentants de la République. Leur constitution s'est faite sans plan préétabli, avec des heurts et des reculs, en particulier sous le Premier Empire. Elles ont été parallèles à la construction de la Nation française et en restent le symbole. Cela a commencé à la fin du XIVe siècle, pendant la guerre de Cent Ans, avec Charles V le Sage. Mécène éclairé comme ses frères et en particulier le duc Jean de Berry, le roi a eu à cœur de s'entourer de beaux objets, non pas au Louvre, qui n'était encore qu'une forteresse, mais au donjon de Vincennes, sa résidence préférée. Un siècle plus tard, sous la première Renaissance, François 1er manifeste à son tour une grande passion pour les arts, avec une prédilection pour les artistes italiens, en particulier son vieil ami Léonard de Vinci. Il réunit à Fontainebleau, près de Paris, une importante collection de peintures par goût personnel mais aussi pour la plus grande gloire de son trône et de sa dynastie : les courtisans et ambassadeurs se pressent pour admirer le «Cabinet des tableaux» du roi (*). Cette passion de collectionneur ressurgit chez Louis XIV, un siècle et demi plus tard. Mû par son goût et le souci d'augmenter le prestige de l'État, le Roi-Soleil achète à tour de bras des collections et des oeuvres, avec les conseils éclairés de son ministre Colbert. Lui-même commence à les entreposer dans le palais du Louvre où il ne réside plus, ayant délaissé le vieux palais au profit des Tuileries puis de Versailles, en 1682. À la fin de son règne, son «Cabinet des tableaux» recense déjà près de 1500 tableaux de maîtres, essentiellement français, italiens et des écoles du Nord. La République dans les pas de la monarchie Son successeur Louis XV se désintéresse des collections. Mais, l'«esprit des Lumières» aidant, celles-ci suscitent l'intérêt des philosophes. Dans l'Encyclopédie, en 1765, Diderot évoque pour la première fois l'idée de mettre les collections du Louvre à la disposition du grand public. Il s'agit de s'inscrire dans la démarche des papes de la Renaissance et des Anglais qui ont ouvert au public le British Museum en 1759. En 1768, le marquis de Marigny, directeur général des Bâtiments du roi (et frère de la marquise de Pompadour), commence à s'intéresser de près aux bâtiments du Louvre, désertés par Louis XIV et sa Cour, dans lesquels se sont installés artistes et artisans mais aussi l'Imprimerie royale et diverses académies, au milieu des animaux empaillés, plâtres d'étude et scuptures. Le marquis fait dégager les abords du palais et en particulier la très belle colonnade de Perrault, sur la façade orientale. Le lieu acquiert un rôle de centre culturel majeur avec l'organisation des premières expositions de peinture dans le Salon carré du Louvre (d'où le nom de «salon» habituellement donné aujourd'hui aux expositions de toutes sortes !). Sous le règne de Louis XVI, le comte d'Angivillier, nouveau directeur des Bâtiments, procède à des achats méthodiques d'oeuvres d'art en vue de compléter les collections et formule en... 1789 le projet d'un musée dans la Grande Galerie. Mais, pris de court par la Révolution, il n'a pas le temps de mener son projet à son terme. C'est finalement la République qui s'en chargera. C'est ainsi qu'en 1791, par décret de l'Assemblée constituante, le palais du Louvre est dévolu à la «réunion de tous les monuments des sciences et des arts». La consécration arrive le 10 août 1793 : pour fêter le premier anniversaire de la chute de la royauté, la Convention décide la création dans la Grande Galerie du Louvre, le long de la Seine, d'un «Museum de la République» où seront mis à disposition du peuple collections royales et oeuvres d'art confisquées aux émigrés et aux églises. L'ouverture effective du musée est différée au 18 novembre 1793. Ce jour-là, enfin, le palais du Louvre fait sa révolution en ouvrant ses portes et ses collections au public. Ainsi se réalise le rêve des révolutionnaires et des élites des Lumières. Aux collections héritées des anciens rois ou enlevées aux nobles viennent bientôt s'ajouter les œuvres cédées par les pays conquis. Ces cessions se multiplient avec les conquêtes du Directoire, en particulier en Italie, sous la conduite d'un certain général Bonaparte. Elles se font sur la base de traités juridiquement rigoureux. Lors du défilé victorieux des 9 et 10 thermidor An VI (23 et 24 août 1797), on peut lire sur un étendard brandi devant les sculptures gréco-romaines enlevées à l'Italie : «La Grèce les céda, Rome les a perdus Leur sort changea deux fois, il ne changera plus» ! Le Louvre reste cependant avant tout un lieu de formation pour les artistes jusqu'à ce qu'en 1803, le Premier Consul Napoléon Bonaparte nomme le baron Vivant Denon «directeur général du musée central des Arts». Touche-à-tout talentueux, Denon s'attelle à sa fonction avec l'ambition de faire du Louvre, rebaptisé musée Napoléon, «le plus beau musée de l'univers» ! Il profite des campagnes napoléoniennes pour constituer une collection unique et exemplaire des chefs-d'oeuvre universels. La folle équipée des Cent-Jours marque la fin de l'aventure : les Alliés, qui n'ont guère apprécié le retour de Napoléon de l'île d'Elbe, se vengent en reprenant au musée nombre d'œuvres d'art cédées précédemment à la France par traités. Au total pas moins de 5.000 oeuvres ! Les marbres de la collection Borghèse comme les chevaux de la place Saint-Marc sont restitués aux vainqueurs. Les Noces de Cana de Véronèse, intransportables, sont échangées contre une toile de Le Brun ! Le plus grand musée du monde Après la chute de Napoléon, par des procédures plus pacifiques et généralement plus honnêtes que celles de Vivant Denon, le Louvre ne va plus cesser de s'enrichir jusqu'à nos jours... L'entrée au Louvre de la Vénus de Milo, en 1821, et le déchiffrage des hiéroglyphes, l'année suivante, par Jean-François Champollion, donnent une nouvelle impulsion aux acquisitions d'antiques (la première «salle des antiques» remonte à Henri IV). En 1826, le roi Charles X confie à Champollion lui-même l'organisation d'une section sur l'Égypte ancienne. C'est ainsi que le jeune savant achète d'un coup les 4000 pièces de la fabuleuse collection du consul anglais du Caire, Salt. Mais le musée s'ouvre également à l'art de son temps. Dès la Restauration, sous les règnes de Louis XVIII et Charles X, il accueille des œuvres d'artistes vivants comme Le radeau de la Méduse, qui avait pourtant fait scandale en son temps (1819). Acquisitions et donations vont se poursuivre tout au long du XIXe siècle à un rythme soutenu. Après la Grande Guerre, faute de moyens, elles vont nettement se ralentir malgré une fiscalité généreuse à l'endroit des donateurs et des riches héritiers (ceux-ci peuvent effectuer des dations, c'est-à-dire payer les droits de succession sous forme d'oeuvres d'art). Cure de jouvence Guetté par l'apoplexie, le Louvre, devenu le plus grand musée du monde, a bénéficié d'une salutaire cure de jouvence grâce à l'énergie réformatrice de trois présidents conscients des enjeux culturels et patrimoniaux. Valéry Giscard d'Estaing a fait aménager l'ancienne gare d'Orsay, sur la rive opposée de la Seine, en musée du XIXe siècle. Le Louvre a donc cédé ses collections de la deuxième moitié du XIXe siècle (1848-1914) au nouveau musée, inauguré en 1986. François Mitterrand a pu ensuite lancer la rénovation du vieux palais avec deux points forts : l'aménagement en souterrain des services d'accueil du public autour de la fameuse pyramide de verre de l'architecte Pei ; le déménagement du ministère des Finances à l'est de la capitale et la récupération par le musée des très vastes salles de l'aile Napoléon III qu'il occupait. Ces initiatives n'auraient sans doute pas eu lieu sans le président Georges Pompidou qui, le premier, a renoué avec la tradition de mécène des anciens souverains. Il a eu l'idée de créer au coeur de Paris le centre qui porte son nom. Les collections du musée d'Art moderne de la colline de Chaillot ont pu ainsi être installées dans les étages supérieurs du Centre Pompidou à son inauguration en 1977. Bibliographie et sources Nous avons consulté sur ce vaste sujet : Le Louvre et les Tuileries : Huit siècles d'histoire (Michel Carmona, Editions de La Martinière, 2004) ainsi que : Le Grand Louvre du Donjon à la Pyramide (Catherine Chaine, Hatier, 1989). Nous nous sommes aussi reportés au site Gallica pour le texte de Diderot dans L'Encyclopédie (1751-1765, p.707) à l'article Louvre. Sur le même site, nous avons pu consulter Observations sur le Museum national, par Jean-Baptiste-Pierre Lebrun (1748-1813) et : L'ombre du grand Colbert, le Louvre et la ville de Pa[i]ris ; dialogue[/i], par Lafont de Saint Yenne (1752). --------------------------------------------------- 18 novembre 1803 : Haïti chasse les Français Le 18 novembre 1803, à Saint-Domingue, les débris de l'armée française capitulent devant les( indépendantistes ): anciens esclaves. La colonie française devient le premier État noir indépendant sous le nom de Haïti. C'est le résultat d'une guerre odieuse voulue par le Premier Consul de la République française, Napoléon Bonaparte. Fabienne Manière Triomphe de Toussaint Louverture Dix ans plus tôt, les députés de la Convention avaient voté l'abolition de l'esclavage et mis fin à la révolte des Noirs exploités dans les plantations de Saint-Domingue. Le chef des révoltés, Toussaint Louverture, se rallie à la Convention, obtient le grade de général et libère l'île des Anglais. Mais Toussaint Louverture ne veut pas en rester là. Le 8 juillet 1801, il occupe la partie orientale de l'île et se nomme Gouverneur général à vie de l'île réunifiée. Il mène une politique indépendante et signe des contrats de commerce avec les États-Unis et la Grande-Bretagne. Sans trop s'embarrasser de grands principes, il laisse aussi les planteurs blancs rétablir une forme de travail forcé. L'île renoue avec la prospérité d'antan. C'est plus que n'en peut supporter le Premier Consul qui, dès 1799, caressait le désir de reconstituer un empire colonial aux Amériques «conformément aux lois et règlements antérieurs à 1789». Avec les encouragements des planteurs et de sa femme, Joséphine, native de la Martinique, il commence le 20 mai 1802 par légaliser l'esclavage puis, profitant du répit offert par la paix signée à Lunéville avec l'Autriche, décide de rétablir à Haïti la souveraineté française. Bonaparte contre Louverture Le 14 décembre 1801, une flotte de 36 navires appareille de Brest, sous le commandement de l'amiral Louis Thomas Villaret de Joyeuse. En février 1802, elle débarque une première armée de 23.000 hommes au Cap-Français, sous le commandement du général Charles Leclerc, mari de Pauline Bonaparte et beau-frère du Premier Consul. Par ailleurs, une expédition de onze navires quitte Brest et arrive à Pointe-à-Pitre le 2 mai 1802. Elle amène en Guadeloupe 3500 hommes sous le commandement du général Antoine Richepance. L'île, petite, est rapidement soumise et les insurgés sont impitoyablement massacrés par les héritiers de la Révolution. Dans le même temps, l'esclavage est rétabli sur l'île conformément au décret pris par Bonaparte le 20 mai 1802 : les hommes de couleur perdent leur citoyenneté et les travailleurs des plantations leur droit à un salaire. Trahisons en série À Saint-Domingue, l'arrivée du corps expéditionnaire français suscite un soulèvement général des anciens esclaves. Le général Henri Christophe, adjoint de Toussaint Louverture, met le feu à Cap-Français, qui avait la réputation d'être la «perle des Antilles». Le 7 juin 1802, Leclerc invite Toussaint Louverture à conférer avec lui à la plantation Georges. A peine le chef noir s'y présente-t-il qu'il est arrêté par traîtrise (il ne semble pas que des généraux français eussent utilisé ce procédé à l'encontre de leurs ennemis européens mais un Bonaparte ou un Leclerc ne voyaient pas d'inconvénient à y recourir contre un «nègre»). François Toussaint Louverture et sa famille quittent les chaleurs tropicales (sur un navire dénommé le Héros !). A l'instant de monter sur le navire, le prisonnier prononce ces mots célèbres : «En me renversant, on n'a abattu à Saint-Domingue que le tronc de l'arbre de la liberté, mais il repoussera car ses racines sont profondes et nombreuses». Par un raffinement de cruauté, ledit héros est enfermé sans jugement dans l'un des endroits les plus froids qui existent en France ! C'est le fort de Joux, dans le Jura. Il y meurt le 7 avril 1803 (ses cendres seront restituées à Haïti le 25 mars 1983). Charles Leclerc réussit là-dessus à rallier à sa cause l'un des adjoints de Toussaint Louverture, Jacques Dessalines. Celui-ci traque sans pitié avec le dessein d'éliminer ses rivaux noirs puis de se retourner contre les Français et de rester seul maître de l'île. Le 2 novembre 1802, le beau-frère du Premier Consul meurt lui-même victime de la fièvre jaune... comme la grande majorité de ses soldats. Un nouveau renfort de 10.000 hommes est expédié à Haïti sous le commandement du vicomte Donatien de Rochambeau (fils du commandant du corps expéditionnaire français dans la guerre d'Indépendance des États-Unis). Rochambeau n'obtient pas de meilleur résultat en dépit de son extrême cruauté. Ainsi dresse-t-il des chiens de combat pour poursuivre et déchiqueter les malheureux Noirs. Ses troupes épuisées sont défaites le 18 novembre 1803 en un lieu dit Vertières et il doit se rendre le jour même au successeur de Toussaint Louverture, le général Jacques Dessalines, qui a parfaitement atteint son objectif. L'hécatombe Les garnisons françaises de l'île capitulent les unes après les autres et l'ancienne colonie proclame son indépendance le 1er janvier 1804. Elle reprend le nom de Haïti que donnaient à l'île ses premiers habitants amérindiens. Au total, c'est près de 70.000 hommes que le Premier Consul aura détourné de la métropole dans le seul but de rétablir le système esclavagiste à Saint-Domingue. 55.000 d'entre eux auront laissé leur vie sous les tropiques, victimes des anciens esclaves ou des fièvres. La tentative de reconquête de Haïti débouche sur un fiasco humain et moral au moins aussi important que celui de l'expédition d'Égypte. Néanmoins, la réputation du Premier Consul sur le continent européen n'aura pas à en souffrir (et les Français eux-mêmes se dépêcheront d'oublier cet épisode peu glorieux de la Première République). Définitivement dégoûté des aventures coloniales, le Premier Consul renonce au mirage colonial. Il n'attend pas le retour de son corps expéditionnaire d'Haïti pour vendre aux États-Unis les possessions françaises de Louisiane. ---------------------------------- 18 novembre 1928 : Naissance de Mickey Le 18 novembre 1928 naît Mickey... Le 18 novembre 1928, les spectateurs New Yorkais du Colony Theater applaudissent Mickey Mouse dans le film Steamboat Willie. Il s'agit de la parodie parlante d'un succès de Buster Keaton, un comique du cinéma muet rival de Charlie Chaplin. La petite souris, qui devait initialement s'appeler Mortimer, a été rebaptisée Mickey sur les instances de Mme Disney, la femme de son créateur. Ce dernier, Walt Disney, prête sa voix à Mickey mais le résultat est si affligeant que dans le film Fantasia, la souris deviendra muette ! Naissance d'un art Le dessin animé a été inventé en 1892 par un Français, Émile Raynaud, pour le compte du musée Grévin, à Paris, quelques années avant la naissance du cinémalui-même ! Émile Raynaud invente aussi la pellicule perforée qui sera reprise par le cinéma avec le succès que l'on sait. Le dessin animé connaît un bref essor avec un autre Français, Émile Cohl, mais c'est seulement au début des années 1920 qu'il entre dans l'ère moderne avec la mise en oeuvre de la taylorisation et de la fragmentation des tâches. Ces techniques empruntées à l'industrie permettent d'abaisser considérablement le coût des productions. Il faut dire qu'un dessin animé réclame beaucoup plus de travail et d'investissement qu'un film classique pour obtenir les 24 images par seconde indispensables à une bonne animation. Les premiers dessins animés, souvent à vocation publicitaire, sont des courts métrages de quelques minutes («cartoons» en anglais). Ils mettent en scène des personnages de fantaisie tel que Félix le chat. Un conteur sans pareille Né à Chicago le 5 décembre 1901, Walter Elias Disney passe son enfance à la ferme, auprès d'un père violent, avant d'entrer dans la vie active comme dessinateur publicitaire. Avec son frère Roy et son ami Ubi Werks, dessinateur beaucoup plus talentueux que lui, il monte à Chicago un studio, Hollywood Walt Disney Studio, et crée un nouveau personnage, Oswald le lapin. Mais celui-ci lui est volé par un distributeur sans scrupule... Et c'est dans le train qui le ramène de New York, où il a discuté avec ce distributeur, qu'il aurait eu l'idée d'un nouveau héros, Mickey la souris. Celle-ci s'acquiert un très rapide succès grâce au talent de conteur et de scénariste de Walt Disney et de nouveaux personnages viennent lui tenir compagnie (Donald le canard, Minnie...). Le studio devient une fructueuse affaire commerciale. Mais Walt Disney n'en reste pas là. En 1937, il lance un incroyable pari en investissant toute sa fortune dans la fabrication d'un premier dessin animé long métrage. Ce sera Blanche-Neige et les sept nains. Pour sa réalisation (un million d'images colorisées), le studio mobilise pas moins de 700 personnes ! Jusqu'à la première représentation, Walt Disney se demande si le public acceptera de regarder le dessin animé pendant pas moins d'une heure et demie... On connaît la réponse ! Blanche-Neige fait un triomphe, suivi de plusieurs autres, Pinocchio, Fantasia, Peter Pan... et dès lors, la compagnie Disney se transforme en une fabuleuse fabrique de rêves, sans doute l'un des principaux apports des États-Unis à la culture universelle du XXe siècle. Patron exigeant et parfois brutal, tout entier dévoué à son art, Walt Disney ternira quelque peu son image dans les années 1950 en participant à la «chasse aux sorcières» du sénateur anticommuniste Joseph Mccarthy. Après la mort de Walt Disney, le 15 décembre 1966 à Los Angeles, le dessin animé va rester le domaine réservé des Américains jusqu'à l'irruption des productions japonaises au début des années 80. René Castillon ---------------------------------- www.Herodote.net
  15. SHUKYJOSY/Cristal

    Bonjour

    Bonjour à tous et bonne journée. Une douce pensée pour nos chers petits disparus.
  16. Veuillez m'excuser, c'est moi qui ai fait une grosse erreur. J'ai confondu avec Égérie. C'est pour Égérie que j'ai appelé, puis Bohème, Estrellia. Quand à Béat, je l'ai appelé hier soir, elle était sur la route et m'a dit de la rappeler dans demi heure. C'est ce que j'ai fait à plusieurs reprises sur son portable mais personne au bout du fil. Elle devait être occupé. Vous pouvez le lui demander. Ce matin, je suis partie à 7h et je suis revenue à 12h30 je n'ai pas pu la rappeler. Comme je vois que je crée des problèmes, je n'appelle plus personne. Je suis sincèrement désolée,c'est entièrement de ma faute. Je vous prie de m'excuser.
  17. tu sais, je ne peux malheureusement pas tous les sauver; c'est une question d'argent, toujours pareil. Même pour sauver un animal, il faut toujours payer. Donc, il y a un moment où il faut savoir s'arrêter.
  18. Où la, on se calme, je ne suis pas folle. Quand j'ai téléphoné à la FA, la personne m'a répondu que Iris avait des Bébés qui seraient sevrés fin novembre et qu"il fallait stériliser Iris avant son adoption. Quand je lui ai parlé de covoiturage, elle m'a répondu que ça ne se faisait pas. Je viens de regarder la vidéo, mais je ne sais pas si c'est de la même Iris que l'on parle.Celle sur la photo a les poils longs. Je suis très choquée que vous me parliez sur ce ton ! je n'afabule pourtant pas. Cordialement.
  19. C'est exactement ce que m'a répondu la FA. En plus il n'y a pas de covoiturage
  20. Eclipse, je connais, ce n'est pas très loin de chez moi à vol d'oiseau. Mais j'ai peur de ce souffle au cœur. Avec se qui se passe en ce moment sur le forum, je panique un peu et ça me fait peur.
  21. Moi, j'ai le 06 61 27 04 46 et le 01 42 51 18 79 que Béat m'a donné . C'est le N° de la FA.
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