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Guillie

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Tout ce qui a été posté par Guillie

  1. C'est à Adrian De Cock, un éleveur cunicole hollandais, que l'on doit la création du lapin nain bélier si fréquemment rencontré de nos jours. En effet, cet éleveur était un fervent admirateur du Lapin Nain (0,800 – 1,500 kg) ainsi que du Bélier Français. Toutefois il pensait que ce dernier était très largement désavantagé par sa grande taille (plus de 5,500 kg). Il entreprit donc de croiser ces deux races en vue d'obtenir une version miniature du Bélier Français. 1. Ses premières tentatives furent un échec Au cours de l'hiver 1949, il croisa un Bélier Français mâle avec une lapine Naine Polonais aux yeux bleus, car il pensait que les lapereaux issus de cette union seraient plus petits que si la femelle était un Bélier Français et le mâle un lapin nain Polonais. L'expérience fut renouvelée plusieurs fois sur un an mais ces premières tentatives furent un échec. Ne se décourageant pas pour autant, il entreprit de croiser une femelle Bélier Français avec un mâle nain en 1951 et, de la troisième tentative, naquirent six lapereaux. Tous les six avaient un port d'oreilles normal, les petites oreilles serrées et verticales du lapin nain Polonais s'avérèrent dominantes. 2. Introduction du Bélier Anglais En 1952, une femelle de cette première portée fut croisée avec un mâle Bélier Anglais de couleur chamois afin de rapidement retrouver les oreilles longues et tombantes perdues après l'introduction du lapin nain dont les oreilles ne dépassent pas 6 cm. Ce mariage produisit cinq petits. Dans cette portée, une femelle était bélier, deux avaient des oreilles dressées et les deux autres avaient une oreille en l'air et l'autre tombante. Étant de nature agressive, la femelle bélier ne put jamais être présentée au mâle. Au lieu de cela, Adrian De Cock utilisa une femelle avec une seule oreille tombante de cette deuxième portée et un mâle de la première portée. Les femelles de la seconde portée furent également croisées avec les mâles de la première portée. Ces croisements augmentèrent le nombre de lapins béliers qui furent par la suite croisés entre eux en mettant l'accent sur le type du Bélier Français qui avait été perdu lors de l'introduction de sang de Béliers Anglais 3. Acceptation de cette nouvelle race Aux alentours de 1955, Adrian De Cock avait obtenu un lapin bélier de petite taille (2,500 – 3,000 kg) et en janvier 1964, il présenta quatre spécimens pour l'officialisation de la race pesant moins de 2,000 kg. Cette nouvelle race connue un succès immédiat en Hollande et très vite les éleveurs désireux de produire et vendre des Béliers Nains se retrouvèrent avec des sujets de grande taille et demandèrent à ce que la limite maximale du poids autorisé en exposition soit revue à la hausse (2,500 kg). En 1970, Adrian De Cock ainsi qu'une douzaine d'amis éleveurs fondèrent le Club de Race du Bélier Nain avec en tête l'idée de rabaisser le poids maximal autorisé à 1,500 kg comme c'est le cas aujourd'hui dans ce pays. Les Béliers Nains produits par Adrian De Cock étaient essentiellement de couleur chamois, couleur la plus répandue en Bélier Anglais, et de colourpoint, couleur vraisemblablement introduite par le Polonais aux yeux rouges. 4. Développement de la race à l'étranger En Hollande, il n'y a que 4 différents lapins béliers reconnus, à savoir le Bélier Anglais, le Bélier Français, le Petit Bélier et le Bélier Nain. Ces trois derniers ont tous la même conformation, le même look et il est quasiment impossible de faire la différence entre eux sur des photos. Seul leur taille diffère. Ceci est également le cas dans le reste de l'Europe. Lorsque les Hollandais commencèrent à nanifier le Bélier Français, il semblerait que des éleveurs anglais et américains en importèrent chez eux. Dans leur hâte ils achetèrent des sujets non stabilisés et introduirent chez eux des lapins dont la taille n'était pas tout à fait celle souhaitée par les Hollandais. Les Américains appelèrent cette race Minilop (= mini bélier) et les Anglais Dwarf Lop (= bélier nain). Américains et Anglais continuèrent à travailler cette race de leur côté, prenant soin de la garder telle qu'elle était quand ils les importèrent. Mais ne s'étant pas procuré des sujets au même moment, quelques différences existent entre ces 2 races, notamment concernant le poids. De leur côté, les éleveurs hollandais poursuivirent leurs efforts de miniaturisation du Bélier Français. Les Américains et les Anglais vinrent à nouveau en Hollande quelques années plus tard et apprécièrent ce qu'ils y trouvèrent et importèrent donc de nouveaux béliers, plus petits encore que les premiers sujets importés. Aux États-Unis, ils furent appelés Holland Lop (= Bélier Hollandais) alors qu'en Grande-Bretagne ils furent nommés Minilop car l'appellation dwarf lop était déjà utilisée. De leur côté les éleveurs allemands créèrent un bélier dont la taille était comprise entre celle du Bélier Français et celle du Bélier Nain produit en Hollande. Chaque pays essayant d'apporter une touche personnelle à "son bélier nain". C'est pour ces raisons que les lapins béliers ont des standards légèrement différents d'un pays à un autre. De façon générale il existe au sein d'une même race des variations de poids et de longueur d'oreilles en fonction du pays où ces lapins se trouvent. En France, on trouve que 2 versions miniature du Bélier Français, le Petit Bélier dont le poids est compris entre 3,000 et 3,400 kg et le Bélier Nain dont le poids est compris entre 1,000 et 2,000 kg. Ce dernier fut reconnu en France en 1984.
  2. Le chien hyperactif Les chiens concernés par le syndrome d'hyperactivité sont ceux qui ont une activité locomotrice excessive et qui réagissent au moindre stimulus sonore, visuel ou tactile. A la fois hyperactifs et hypersensibles, ils "épuisent" leurs maîtres. C'est la raison pour laquelle l'hyperactivité est un motif assez fréquent de consultation chez le vétérinaire. Les signes cliniques Diagnostic Pronostic Origines/Causes Traitements Prévention Conclusion Les signes cliniques Pour le vétérinaire praticien, le diagnostic peut être suspecté dès la salle d'attente. Le chien aboie presque sans arrêt, les maîtres essaient de le calmer par des mots brefs comme "assis", "tais-toi", "ne bouge plus". En vain. Dans certains cas, même tenu en laisse, il gesticule, saute et parvient à faire tomber les chaises ou la table. Si une gamelle d'eau se trouve dans la salle d'attente, il la renverse, la prend dans la gueule, la promène, la lâche et la reprend. Une minute d'accalmie... pas plus... car la sonnette du cabinet retentit et c'est reparti. Le vétérinaire se demande ce qui se passe et se rend dans la salle d'attente. Le chien lui saute alors dessus, prend les manches de sa blouse, saute sur ses maîtres, saute sur le vétérinaire à nouveau, le mordille au passage... Lorsqu'est venu le moment d'entrer dans la salle de consultation, le chien tourne autour du bureau, de la table de consultation, voire saute dessus, prend dans sa gueule tout ce qu'il trouve par terre. Impossible de poser une question au propriétaire : le chien aboie et plus on lui demande de se taire, plus il aboie. Pour calmer son excitation, on lui donne du papier qu'il déchiquette. L'examen, enfin, relève du marathon car l'animal le considère comme un jeu. On tourne autour de la table pour tenter de l'attraper et... on se fatigue plus vite que lui. Les maîtres décrivent leur animal comme très nerveux, incapable de tenir en place, déchiquetant tout ce qui est à sa portée et pouvant même causer des dégâts. Certains se plaignent aussi de mordillements, voire de morsures soit vis-à-vis d'eux, soit d'autres chiens. Ils peuvent même aller jusqu'à signaler que leur animal est malpropre. En fait, il s'agit de chiens dont le comportement moteur est hypertrophié : Ils ne tiennent effectivement pas en place, sont infatigables. Lorsqu'ils jouent, ils s'excitent très vite et jouer avec eux devient très rapidement impossible. Ils ne contrôlent pas leur mâchoire parce qu'ils n'ont pas acquis ce que l'on appelle "la morsure inhibée". D'où les trous dans les vêtements, voire les morsures. Si les maîtres veulent les sanctionner, ils montrent les crocs. Seules les morsures de chiens de grande taille peuvent cependant être très douloureuses. Les propriétaires peuvent alors considérer leurs animaux comme dangereux. Toute tentative de dressage est un échec car les chiens sont incapables de se concentrer sur une tâche. Certains chiens peuvent aussi avoir des troubles du sommeil : en pleine nuit, ils décident de jouer et apportent leur balle. Leur déficit en sommeil peut aller de 30% à 50%. Le jour ils dorment peu. Ils sont hypervigilants. Une autre particularité est qu'ils ont un seuil de réactivité sensorielle extrêmement bas et qu'ils réagissent donc au moindre stimulus, qu'il soit visuel, sonore ou tactile. Ainsi, dans la rue, ils courent après tout ce qui bouge : les oiseaux, les feuilles, les joggers.... Ils réagissent au bruit de la sonnette ou de l'interphone. Dans ces conditions, recevoir des amis n'est pas facile. Les gens en mouvement stimulent le chien. Et si on l'enferme dans une autre pièce, c'est pire car il gratte à la porte et aboie. Sur le plan alimentaire, c'est un animal qui mange très vite, tellement vite parfois qu'il vomit puis remange. Il est insatiable, voleur de nourriture et ne se gêne pas pour sauter sur la table et se servir, même s'il est de petite taille. Des épisodes de malpropreté sont parfois rapportés : comme un rien le stimule, le moindre bruit peut l'arrêter alors qu'il s'apprête à uriner ou à déféquer. Il peut alors attendre d'être de retour à la maison pour se soulager car il se retrouve dans un milieu peu stimulant. Beaucoup plus rarement, il est noté chez certains chiens des "stéréotypies"(répétitions immotivées, automatiques et inadaptées à la situation,Ò de mouvements et d'attitudes), comme par exemple le chien qui tourne autour de sa queue. Diagnostic Il s'agit du syndrome hypersensibilité-hyperactivité qui, comme nous l'avons vu plus haut, est caractérisé par un seuil de réactivité particulièrement bas et une activité motrice exacerbée. Il faut le différencier des sociopathies. En effet, le chien hypersensible-hyperactif inflige des morsures au cours de séquences qui ne sont pas des séquences d'agression. Alors que dans le cas de sociopathies, les séquences d'agression sont parfaitement régulées et on retrouve des situations déclenchantes bien précises (agression de dominance, hiérarchique et par irritation). Pronostic Il est fonction de la gravité et de l'ancienneté des signes cliniques observés. Les meilleurs résultats sont obtenus lorsque le chien est soigné durant la période pré-pubertaire. Il est donc préférable de prévenir les propriétaires du handicap que constitue cette maladie face à l'apprentissage de tâches difficiles comme la chasse à l'arrêt, la recherche de personnes ou de drogue, l'assistance aux personnes aveugles et rendre éventuellement l'animal à l'éleveur. Origines/causes Actuellement, on admet que les conditions de vie du chiot entre la naissance et 3 mois jouent un rôle fondamental. En effet, cette période de développement est déterminante tant pour la mise en place de l'équilibre sensoriel que pour l'acquisition des auto-contrôles comme celui de la morsure. Ainsi, les chiots qui n'auraient pas été assez stimulés durant ces premières semaines de leur vie auraient un développement défectueux dans l'acquisition des mécanismes de contrôle de l'activité motrice. D'une façon générale, seraient concernés les chiots qui ont été séparés trop tôt de leur mère (vers 5 semaines) puis mis en lot dans l'élevage ou qui ont été acquis trop jeunes par un propriétaire. Il peut aussi s'agir d'un chiot dont la mère est morte. Si on ne note pas de prévalence d'un sexe à l'autre, certaines races, en revanche, sont prédisposées à cette pathologie : les fox-terriers, les bergers belges et allemands, les labradors. Il ne semble pas y avoir de prédisposition génétique. Ce sont essentiellement les conditions techniques d'élevage qui sont en cause : si, pour préserver la chienne, certains éleveurs séparent de façon précoce (vers 4-5 semaines) la mère d'avec ses chiots, ceux-ci ne la voient que pour se nourrir. Ils en sont ensuite définitivement séparés à 6 ou 7 semaines. Dans d'autres cas ils s'agit d'une première portée trop nombreuse (plus de 5 chiots). Chez les labradors, les choses semblent différentes : on incrimine plutôt son immaturité car devant la grande demande de chiots de cette race, les femelles sont mises précocement à la reproduction. Par ailleurs, le nombre de petits est souvent élevé et les femelles labradors semblent tolérer, au cours de jeux, des niveaux de morsures particulièrement élevés sans réagir. Traitements Des médicaments seront systématiquement utilisés afin de diminuer et de favoriser le contrôle de la motricité et d'établir un niveau d'équilibre sensoriel plus élevé. Lorsque le volume global d'activité du chien est redevenu "normal", il faut envisager les thérapies qui visent à associer les éléments de thérapie par le jeu ainsi que l'apprentissage des inhibitions sociales. Le chien doit apprendre à se contrôler au cours du jeu : dès qu'il s'énerve, on stoppe immédiatement. Tout mordillement sera sanctionné. S'il pose la balle, on joue, s'il ne la pose pas, on arrête de jouer. Les jeux de tiraillement sont également interdits. Enfin, le maître doit aussi arrêter de jouer si le chien, lors d'un jeu de balle, présente des phases très rapides de course en tous sens alors que la trajectoire de la balle est rectiligne. Si l'animal essaie de sauter sur ses maîtres, il faudra éviter d'émettre le moindre signal de communication et surtout ne pas agiter le bras afin qu'il ne saute pas dessus et ne morde pas. Il faut faire comme s'il n'existait pas. Prévention Comme pour beaucoup de troubles du comportement, il faut bien choisir son élevage. Une fois ce choix fait, ne pas céder à la tentation d'acheter un chiot de moins de 8 semaines. L'idéal étant d'attendre que le chiot ait 10 semaines à condition, bien sûr, qu'il soit en permanence avec sa mère et sa fratrie. Quant au propriétaire, il ne doit accepter ni les mordillements de son chiot, ni les jeux de tiraillements. Conclusion Le chien hyperactif et hypersensible - s'il fatigue son maître, "ennuie" les autres chiens et mordille - n'est pas pour autant un chien méchant. L'essentiel est de porter un diagnostic précoce car un chien non traité peut voir ses symptômes évoluer vers des troubles anxieux et agressifs.
  3. Introduction Le fait de posséder un chien vous engage pour une période variant de 10 à 15 ans, aussi ne faut-il pas prendre cette décision à la légère. Il faut en premier lieu bien choisir la race qui conviendra à votre façon de vivre. Tenez compte entre autres de votre emploi du temps, de votre cercle familial et… des possibilités de votre logement. Nos fiches descriptives, dans la rubrique "Races", vous aideront en cela. Soyez ensuite conscient qu'un chien est une entité à part entière, avec son patrimoine génétique, ses instincts, ses particularités physiologiques, physiques et intellectuelles qu'il convient de connaître. Le comprendre, c'est la meilleure façon de l'aider à s'adapter à son nouvel environnement. Ce sera votre responsabilité de "maître". L'éducation, à ne pas confondre avec le dressage, doit commencer dès l'arrivée de votre nouveau compagnon à la maison. C'est en effet dans les premiers mois qu'un chien est le plus réceptif. Un bon apprentissage des règles de société sera le gage d'un équilibre futur et d'un épanouissement dont vous tirerez les plus grandes satisfactions. Connaît-on bien les besoins réels d'un chien qui ne sont pas ceux d'un humain? On ne répétera jamais assez que le chien est un animal social "programmé" pour vivre en meute or la meute est organisée hiérarchiquement, que cela nous plaise ou non. Le chien a donc besoin de trouver des supérieurs hiérarchiques dans les humains qui partagent sa vie. Si l'on est résolument contre un tel système et si l'on se sent incapable de respecter de tels codes, il vaut mieux - autant pour soi-même comme pour le chien- jeter son dévolu sur une autre espèce animale. Seul le futur propriétaire est en mesure de répondre à ces questions et personne ne peut le faire à sa place; il est donc absolument déconseillé d'offrir un chien (comme d'ailleurs tout autre animal) en cadeau et cela, même si le destinataire a maintes fois exprimé le désir d'en acheter un. Il semble en effet que les gens qui ont reçu un chien lui trouvent un plus grand nombre de problèmes et lui sont moins attachés que les gens qui l'ont choisi eux-mêmes (Salmon et Salmon, 1983). Quand le chiot arrive chez moi Votre chiot vient juste de quitter sa mère pour un milieu qui lui est totalement étranger. Lors des premières nuits, il risque de se plaindre, de vous chercher ou de vouloir monter sur votre lit, ne cédez pas, il recommencerait les nuits suivantes. Attribuez-lui, dès son arrivée, un endroit qui deviendra son territoire et où il se sentira en sécurité. Installez un panier, avec une couverture ou un coussin, une gamelle d'eau et une de nourriture. Si vous ne souhaitez pas que votre chiot pénètre dans telle ou telle pièce, il faudra lui en interdire l'accès dès le début, et ne jamais céder (jamais !) Le secret d'une bonne éducation passe par la compréhension du fait que le chien communique avec des codes et des signaux qui lui sont propres. Il est programmé pour vivre dans un groupe bien hiérarchisé, aux règles bien établies. Ne prenez pas vos repas en sa présence, il serait alors tenté de mendier de la nourriture. L'idéal est de lui donner ses repas après vous. Pour éviter qu'il ne mordille vos meubles ou autres, donnez-lui des jouets ou des os en peau de buffle afin qu'il se fasse les dents.(évitez de lui donner de vieilles chaussures, il ne serait pas en mesure de faire la différence avec celles que vous utilisez encore...) Mettez régulièrement vos mains dans sa gamelle lorsqu'il mange. Vous éviterez ainsi les futures réactions hostiles. Ignorez ses bêtises si vous ne le prenez pas sur le fait. Le chien n'est pas capable de comprendre une punition "à retardement", il ne fait pas la relation entre le passé et le présent. N'oubliez pas que votre chiot est encore trop jeune pour se retenir très longtemps. Habituez-le à être propre dès le départ en le sortant régulièrement : - à son réveil le matin - juste après ses prises de boisson ou de nourriture - après chacune de ses siestes - à votre retour d'une absence - le soir avant de vous coucher Si, par contre, vous êtes là au bon moment, prenez-le et emmenez-le dehors immédiatement. Il ne sert à rien de lui mettre le nez dedans, vous risqueriez plus de le déstabiliser que d'arranger le problème. L'idéal serait de rester avec lui à l'extérieur jusqu'à ce qu'il fasse ses besoins et de le féliciter. La logique devient alors très simple pour le chien : je fais dedans, on me gronde. Je fais dehors, on me cajole. Même un humain préfèrerait ce deuxième cas... Ne nettoyez-pas en sa présence. Pour lui, cela pourrait ressembler à une marque d'intérêt et il pourrait s'en servir par la suite pour attirer votre attention. IMPORTANT Les chiots sont curieux de tout et ont tendance à mettre à la bouche tout ce qu'ils trouvent. Ils peuvent être blessés à l'ingestion d'objets pointus ou nocifs. Vous devez surveiller votre chiot au maximum, et lui retirer de la gueule tout objet qui serait inconvenant pour lui. Le mieux est de ne rien laisser de dangereux à sa portée. La santé de votre chiot dépend essentiellement de son activité et de votre attention. De nombreuses maladies se préviennent. Dès qu'un symptôme alarmant se manifeste, contactez le vétérinaire, mieux placé pour vous conseiller.
  4. Le langage corporel L'une des raisons pour lesquelles les chiens sont des animaux de compagnie si agréables est leur façon particulière de communiquer avec les hommes. Nos chiens nous voient comme une extension de leur propre famille canine et savent interpréter très rapidement notre humeur et nos intentions. La compréhension des techniques que les chiens utilisent pour communiquer entre eux, permet à un maître attentif de correctement déchiffrer le message qu'essaie de lui transmettre son chien. Les chiens peuvent communiquer entre eux à l'aide d'une série de signes comprenant une variété d'expressions faciales, de positions du corps, de bruitages et d'odeurs. Pour exprimer ses émotions, votre chien utilise sa bouche, ses yeux, ses oreilles et même sa queue. En interprétant la combinaison de ces signes corporels, vous pouvez arriver à découvrir qui est le chien dominant lors de toute confrontation et dans n'importe quelle situation. Un chien plus dominant essaiera de faire passer l'impression qu'il est encore plus gros, encore plus puissant. Il se tiendra tout droit debout, oreilles et queue dressés, poitrail en avant et poils hérissés autour du coup et sur le dos, prêt à la bagarre. Il peut aussi bouger sa queue d'un mouvement lent et en grognant. D'un autre côté, un chien soumis va essayer de se faire plus petit et de paraître presque un chiot : les chiens adultes châtient les petits, mais ne les attaquent jamais. Quand il s'approche d'un individu dominant, il est probable qu'il va s'y prendre de côté, se tapissant très bas, la queue bien baissée, et frétillant d'un air enthousiaste. Il peut aussi essayer de lécher les pattes avant et le museau du chien dominant et, si cela n'est pas apprécié à sa juste valeur, il peut même se rouler sur son dos pour exposer ses attributs. Dans cette position, certains chiens vont involontairement expulser un petit jet d'urine. Un comportement caractéristique des chiens que presque tout le monde connaît est leur habitude de remuer la queue. La plupart des gens savent bien que le fait de remuer librement et joyeusement la queue est un signe de plaisir et d'amitié. Chez les chiens soumis, ce comportement peut prendre la forme d'un mouvement qui s'étend même à l'ensemble de la croupe : cette façon de faire étant aussi typique des chiens ayant une queue très courte. Toutefois, la queue est également le signe d'autres émotions. Lorsqu'un chien bouge sa queue lentement et avec froideur, en la gardant en ligne avec son dos, il faut voir là un signe de colère. Immobilisée entre les jambes, elle est un signe que le chien a peur. Les chiens anxieux ou nerveux peuvent remuer leur queue avec raideur et en la gardant très bas en signe d'apaisement. Chez les chiens, le port naturel de la queue a été modifié par les méthodes d'élevage et la pratique de la caudectomie (coupe de queue). Certaines races, telles que les whippets et les lévriers italiens, gardent naturellement la queue en position baissée, mais, en général, l'inclinaison de la queue dépasse 45 degrés par rapport à l'épine dorsale : ce qui est un signe d'intérêt et de vivacité. Les expressions faciales de votre chien vous en diront beaucoup sur son humeur : s'il est anxieux ou excité, apeuré ou enjoué, ou n'importe quelle autre émotion du vaste répertoire qu'il sait jouer. Lorsqu'il est sur le qui-vive ou qu'il écoute attentivement, ses oreilles se dressent, mais elles restent en arrière ou s'aplatissent sur la tête lorsqu'il veut exprimer du plaisir, de la soumission ou de la peur. Pour interpréter correctement son humeur, vous devez observer en même temps d'autres signaux de son corps. Les yeux peuvent être fermés ou à moitié fermés pour montrer du plaisir ou de la soumission, mais ils sont toujours grand ouverts si le chien est agressif. Dans la nature, le chef de meute peut garder le contrôle tout simplement en regardant fixement un chien subordonné. Les deux animaux continueront de se regarder fixement l'un l'autre jusqu'à ce que l'un défie l'autre ou qu'il baisse sa tête et s'en aille. Si ce regard se poursuit après que le chien en soumission ait regardé ailleurs, celui-ci va se sentir perdu et peut alors mordre poussé par la peur. Si le contact oculaire n'est pas rompu, le chien dominant renforcera sa menace en montrant les dents, en grognant, voire en attaquant. Si votre chien manifeste des sentiments agressifs ou nerveux à votre égard ou à l'égard d'un autre chien, n'essayez pas de l'en dissuader : cela pourrait déclencher une attaque. Néanmoins, un regard rapide jeté de temps en temps à son maître peut le rassurer et consolider vos relations. Les chiens soumis, ainsi que certains chiens de race tels que les labradors, peuvent vous donner l'impression qu'ils 'sourient' lorsqu'ils ouvrent la bouche et montrent leurs dents, les lèvres à peine tordues dans une grimace d'amitié. Par contre, lorsqu'on montre les dents dans une attitude agressive, les deux lèvres sont grand ouvertes afin d'exposer la plupart des dents et cette expression peut être accompagnée de grognements. Un chien vous indiquera son désir de jouer en soulevant une patte avant ou en vous faisant un signe joyeux, accompagné souvent par deux ou trois aboiements afin d'attirer votre attention. Dans d'autre cas, il vous présentera un jouet ou se lancera sur un autre chien afin de l'inviter à jouer.
  5. Le flair Les odeurs flottant dans l'air ou présentes dans le sol sont susceptibles d'apporter à un chien une profusion d'informations sur tout ce qui se passe autour. Elles peuvent être donc considérés comme l'équivalent pour les chiens de notre quotidien local. Grâce à leur flair, les chiens peuvent communiquer de deux façons : tout d'abord, ils peuvent laisser des traces dans leur environnement par le biais de leurs crottes, de leur urine ou de leurs sécrétions glandulaires, afin que d'autres chiens les découvrent, et, en deuxième lieu, l'odeur de leur corps communique des informations sur leur état. Pour les chiens, l'action d'uriner ne sert pas seulement à vider la vessie. La plupart des propriétaires d'un chien mâle sont parfaitement conscients du désir qu'il a de lever fréquemment la patte pour déposer une petite quantité d'urine à plusieurs endroits. Il s'agit là d'un moyen pour marquer son territoire et pour signaler sa présence. En soulevant la patte pour uriner, il laisse tomber son odeur à hauteur de nez. Les femelles aussi lèvent une patte de derrière lorsqu'elles urinent et certaines réalisent même l'exploit acrobatique de s'appuyer sur les pattes avant en soulevant en même temps les deux pattes arrière afin d'uriner contre un objet vertical ! Aussi bien les mâles que les femelles analysent les traces parfumées… laissées par d'autres chiens en y ajoutant éventuellement leurs marques avec un peu d'urine : une femelle dominante peut même passer après une autre femelle qui urine, afin de déposer sa trace au même endroit. Bien que la délimitation d'un territoire soit moins importante pour un chien domestique que pour un chien qui vit dans la nature, il est probable que le fait de marquer un territoire lui permet de se sentir bien à l'aise en marquant les lieux de sa propre odeur. L'urine d'une chienne transmet aussi des informations sur son cycle menstruel et sa réceptivité sexuelle. Les mâles, notamment, peuvent détecter ces informations et parcourir dès lors de longues distances afin de repérer une chienne en chaleur. Les odeurs générales du corps sont elles aussi un moyen important de communication entre chiens. Ces odeurs sont produites par les sécrétions des glandes du corps, situées, notamment, autour du museau, dans la région anale et dans la queue. Lorsque des chiens qui ne se connaissent pas se rencontrent, ils commencent par se renifler l'un l'autre, notamment au niveau de la tête et de la région anale, le chien le plus soumis pouvant alors mettre sa queue entre les jambes afin d'éviter qu'on le renifle davantage.
  6. Les postures de dominance La plupart des maîtres ne connaissent pas vraiment leur chien, faute de parler le même langage que lui... On le croit en train de faire un câlin, or il affirme son autorité, on lui cède son fauteuil et il prend son bienfaiteur pour son esclave ! Sachez donc déchiffrer les gestes de votre protégé et vous vous éviterez bien des désillusions… Caresse signifiante Il s'approche gentiment et tout doucement, pose sa patte sur votre épaule : vous voici prêt à fondre devant sa délicatesse et vous vous empressez de le flatter comme il semble le demander. Eh bien vous avez tout faux : votre chien vous signifie que c'est lui le patron et attend que vous vous soumettiez. Position dominante Il ne regarde la télé que trônant sur le canapé et n'accepte de dormir que sur votre lit. Mauvais point pour vous : il occupe une position dominante, d'où il peut contrôler son entourage. C'est un privilège de chef et si vous le lui avez abandonné, c'est parce que vous avez reconnu le leader en lui. Prenez garde : il peut très bien décider que désormais vous ne pouvez plus partager le lit et le canapé avec lui et que votre place, c'est par terre, sur la moquette ! A table Il mange avant vous. Vous le servez et vous attendez qu'il ait fini pour attaquer votre repas. Et quand vous êtes vous-même attablé, vous lui cédez les morceaux qu'il vient mendier. Erreur ! Seuls les dominés se conduisent ainsi dans les meutes : ils mangent quand le chef a fini, s'il veut bien leur en laisser. Alors prudence... L'obsédé Il chevauche votre jambe ou pire encore, celle de vos invités. Et vous criez à l'obsédé sexuel. Encore une illusion : ce n'est encore que la manifestation d'un comportement de dominance. Pas de généralisation hâtive Cela dit, il existe aussi des chiens charmants qui dorment avec leur maître, après avoir passé leur soirée sur leurs genoux et mangé au premier service : ce sont des animaux équilibrés qui ont compris que c'était là une volonté de leur patron et non un caprice dangereux de leur part.
  7. QU'EST CE QUE LA GALE DES OREILLES ? :!: Cette une affection très fréquente chez le chien, particulièrement chez les animaux vivant en collectivité (élevage, refuges). Elle est due à un acarien appelé Otodectes cynotis qui parasite également le chat. Cet acarien vit, se nourrit et se reproduit dans les conduits des oreilles des chiens et des chats : les adultes pondent des ufs qui donnent des larves et à nouveau des adultes. La transmission se fait d'un animal à l'autre par simple contact, et se fait souvent d'une oreille à l'autre sur le même animal. LES SYMPTOMES DE LA MALADIE :? La multiplication des parasites dans les oreilles provoque une inflammation de l'oreille (otite) souvent modérée, avec production de cérumen en grande quantité, produisant une forte odeur. Le chien se gratte souvent les oreilles et secoue la tête. COMMENT RECONNAITRE UNE GALE ? En examinant l'oreille de votre compagnon, vous devez apercevoir du cérumen marron foncé, voire noir, en quantité assez importante et sentir une odeur inhabituelle, caractéristique de la gale. Le vétérinaire peut s'aider dans son diagnostic en faisant un prélèvement de cérumen dans l'oreille, dans lequel il pourra observer, au microscope, les adultes, les larves ou les ufs d'Otodectes. LE TRAITEMENT Si l'oreille est très sale, il faudra la nettoyer régulièrement avec un produit d'hygiène pour les oreilles du chien. Et, en parallèle, la traiter avec un produit acaricide (à base de molécules qui détruisent les acariens). Ces produits sont prescrits par votre vétérinaire et se présentent sous forme de pommades ou de liqides à mettre dans l'oreille du chien. Il faut toujours bien respecter la durée de traitement prescrite par votre vétérinaire, car même si la gale semble avoir disparu, les produits ne tuant pas les ufs, le traitement doit continuer jusqu'à ce que tous les oeufs présents dans l'oreille aient éclos ; afin d'éviter toute récidive. Par prudence, mieux vaut traiter les deux oreilles et, en prévention, les autres animaux sensibles (chiens et chats) du foyer. EN CONCLUSION La gale des oreilles est une maladie très fréquente, particulièrement chez les chiots d'élevage. Il est très difficile de s'en prémunir car elle est très contagieuse entre les chiens (et les chats). Si le chiot que vous venez d'acheter se gratte les oreilles, il est possible que ce soit une gale. N'hésitez pas à consulter votre vétérinaire afin de traiter rapidement la gale, de façon à éviter les complications et la contamination des autres animaux.
  8. Les dangers des chenilles processionnaires du pin Les chenilles processionnaires : qui sont-elles ? Ce sont des chenilles possédant des poils urticants qui se déplacent en procession. Elles proviennent des pins où elles font des nids. Elles apparaissent entre mars et mai selon la région et la chaleur. Dans les pins touchés, on peut voir des nids de taille variable composés de fils (comme des fils d'araignée). Pourquoi les éviter ? Ces chenilles contiennent une substance urticante et nécrosante au niveau de leurs poils. Lorsqu'on les touche, cela est douloureux et plus on frotte, plus cela fait mal. Dans le cas des chiens, si ces derniers lèchent ou touchent les chenilles avec leur museau, ils peuvent souffrir de divers symptômes. Dans un premier temps, le chien couine car il a mal. Puis, ils se met à baver, sa langue gonfle, il peut même aller jusqu'à vomir et avoir des difficultés respiratoires. La langue du chien peut se nécroser (c'est-à-dire que le sang ne circule plus à ce niveau) et le chien peut même en perdre un bout car une fois que la langue est nécrosé, elle peut tomber. Si un bout trop grand est touché, cela est très ennuyeux car le chien ne peut alors plus se nourrir. Que faire en cas de contact ? La première chose à faire est d'éloigner le chien des chenilles. Ensuite, il faut éviter de frotter car cela dissémine la substance irritante. Il ne faut pas non plus donner de l'eau ou à manger au chien. Le mieux est de se rendre au plus vite chez un vétérinaire qui pratiquera les premiers soins afin de limiter les effets de la substance urticante. Le vétérinaire nettoiera correctement les bouche du chien, au besoin sous tranquillisation, lui fera si nécessaire des injections pour ralentir les effets de la substance toxique et limiter la nécrose. Si le chien est en état de choc, vomit ou a du mal à respirer, le vétérinaire pourra lui administrer un traitement efficace contre l'état de choc. Quels moyens de prévention ? Tout d'abord de la vigilance mais cela n'est pas toujours facile car les chiens sont sans arrêt en train de tout renifler. Ensuite, il faut également faire traiter les pins touchés s'ils sont dans votre jardin ou demander à la mairie de le faire dans une ville. Il existe des fumigations très efficaces qui tuent les nids de chenilles processionnaires et ainsi le danger est écarté. Conclusion : En tout état de cause, si votre chien bave ou vomit, s'il a la langue enflée ou violacée, il ne faut pas hésiter à l'emmener rapidement chez un vétérinaire car plus on prend le problème précocément, mieux c'est pour le chien.
  9. La liste des plantes toxiques CACTUS CANDELABRE - Couronne d'épines (euphorbe splendide) Modérément toxiques Ces plantes appartiennent à la famille des euphorbes. L'ingestion des feuilles cause généralement des indigestions mineures ou modérées, y compris une salivation excessive, des vomissements et de la diarrhée. DIEFFENBACHIA Modérément toxique Cette famille de plantes (aracées) cause une irritation locale en raison de la présence de sels d'acide oxalique. L'ingestion des racines, des feuilles et des tiges peut irriter l'intérieur de la gueule, causer une salivation excessive et, rarement, de la diarrhée. GUI Très toxique Utilisé comme décoration de Noël, le gui produit une grave irritation du système digestif, ainsi que des symptômes sur tout le corps, notamment une chute du rythme cardiaque et de la température, des troubles respiratoires, une perte d'équilibre, une soif excessive et, parfois, des convulsions, le coma et même la mort. HERBE AU CHAT (CATAIRE) Faiblement toxique L'herbe aux chats a très peu d'effets toxiques; elle produit surtout les effets amusants (désorientation, sensation d'ivresse), de sorte que vous pouvez permettre aux chats d'en mâcher en quantité modérée. Vous pouvez la cultiver dans la maison ou dans le jardin. Soulignons qu'une grande quantité consommée à la fois peut provoquer des vomissements et de la diarrhée. HORTENSIA Très toxique Contient une toxine semblable au cyanure, un poison à action très rapide qui cause l'asphyxie et d'autres symptômes y compris la mort. HOUX Modérément toxique Cette plante ornementale est très courante à la période des fêtes; son ingestion cause surtout des troubles digestifs et de l'abattement. Cette plante a certains éléments en commun avec le chocolat (caféine et théobromine). LAURIER-ROSE Très toxique Une quantité minime de cette plante peut causer la mort. Toutes les parties de la plante sont très toxiques et peuvent produire une irritation du système digestif, des vomissements et de la diarrhée, de l'arythmie, de l'apathie et, souvent, la mort. Les feuilles fraîches sont amères, mais celles qui sont fanées ou mortes ont un goût moins prononcé; elles demeurent très toxiques une fois qu'elles ont séché. LIERRE Faiblement toxique Les feuilles et les fruits peuvent irriter le système digestif, et causer de la diarrhée, des troubles respiratoires et, rarement, le coma et même la mort. LIS (lis de Pâques, lis tigré, lis asiatique, hémérocalles et autres liliacées) Très toxiques Cause la défaillance rénale et la mort chez les chats. Les lis posent une menace grave pour les chats, car une petite quantité de feuille ingérée peut causer des troubles graves. Les vomissements, l'apathie et la perte d'appétit sont généralement les premiers symptômes. Le traitement devrait être administré sans tarder. Nota : Le spathiphyllum et le calla appartiennent à d'autres familles. PHILODENDRON Modérément toxique Cette famille de plantes (aracées) cause une irritation locale en raison de la présence de sels d'acide oxalique. L'ingestion des racines, des feuilles et des tiges peut irriter l'intérieur de la gueule, causer une salivation excessive et, parfois, de la diarrhée. POINSETTIA Faiblement à modérément toxique Cette plante appartient à la famille des euphorbes. L'ingestion des feuilles cause généralement des indigestions mineures ou modérées, y compris une salivation excessive, des vomissements et de la diarrhée. RAISINS frais et secs Nous ne savons pas avec certitude si ces fruits sont toxiques, mais il existe quelques rapports indiquant que les raisins consommés en grande quantité peuvent causer de l'insuffisance rénale chez les chiens. Il est donc prudent d'éviter de laisser ces derniers en manger une quantité importante. RHODODENDRON Modérément toxique Ce sont surtout les feuilles qui peuvent causer de la douleur et de l'irritation au système digestif, des troubles cardiaques, des tremblements, et peut-être même des convulsions, le coma et la mort. Cette plante se trouve plus souvent à l'extérieur qu'à l'intérieur. AUTRES PLANTES TOXIQUES: CERISIER DE JERUSALEM CHRYSANTHEME CYCADE DU JAPON JACINTHE JONQUILLE PIED D' ALOUETTE TULIPE
  10. C'EST UNE URGENCE ! On remarque tout d'abord un comportement anormal du chien après le repas : il essaie de vomir, sans résultat, et il est anxieux. On peut aussi noter un ventre plus gros que d'habitude. Averti, le praticien préparera le nécessaire pour un abord veineux (cathéter). Ensuite, voici les symptômes que l'animal présent lorsqu'il arrive à la clinique: - déformation de l'abdomen qui est tendu - Dyspnée progressive (trouble de la respiration), puis l'animal va se trouver en état de choc et la mort peut survenir. Une fois l'abord en place, on perfusera au Ringer. Le praticien mettra en place une corticothérapie et une antibiothérapie. Une gastrocenthèse pourra être effectuée. Cette méthode est pratiquée (par le vétérinaire) seulement en cas de dyspnée sévère. Elle sera faite à l'aide d'une aiguille hypodermique pour permettre une décompression partielle. Un sondage sera effectué pour essayer d'évacuer les gaz. Cela ne réussit pas tout le temps et, même si la sonde passe, la chirurgie est nécessaire. La chirurgie permet d'éliminer la torsion de l'estomac par la rotation de celui-ci, par précaution le chirurgien le fixe à la paroi abdominale. Malgré tous les efforts fournis, il se peut que l'animal ne survive pas (ce qui n'est pas la majorité des cas). L'animal qui a subi cette intervention aura un régime alimentaire quelques temps puis, après un rétablissement total, il pourra reprendre une alimentation classique. La torsion de l'estomac survient surtout chez les grands chiens. Après avoir mangé, il suffit d'un gros effort pour que l'estomac se balance et fasse un tour sur lui-même. En prévention, on conseille de fractionner le repas quotidien en deux (matin et soir) et de laisser un maximum de tranquillité à l'animal après le repas.
  11. "Mise-bas et soins aux chiots" La mise-bas survient généralement 54 à 72 jours après la saillie. Si après 63 jours, la chienne n'a pas commencé le travail, il est souhaitable de consulter son vétérinaire, afin de vérifier le bon déroulement de la gestation. La prise de progestatifs durant la gestation (pilule anti-conceptionnelle) retarde la mise-bas et peut entraîner la mort des petits. Les retards peuvent également être dus à une petite portée, ou à une inertie utérine primaire (voir plus loin "les complications de la mise-bas"). LES PREMIERS SIGNES DE LA MISE-BAS Quelques jours avant la mise-bas, la chienne se met à fabriquer un "nid", s'isoler du bruit et de l'agitation. Son changement de comportement est assez sensible pour la plupart des propriétaires. Il n'est pas rare que les chiennes aient moins d'appétit juste avant la parturition (mise-bas). On peut également observer un écoulement clair à la vulve, qui est gonflée. Il arrive que certaines chiennes vomissent. Un autre signe facilement contrôlable est la chute de la température rectale: elle descend facilement à 37-38C (alors qu'elle est normalement de 38.5C environ). Suite à cette chute de température, la mise-bas a lieu généralement sous 24 heures. LA MISE-BAS Le travail se divise en trois étapes essentielles, plus ou moins longues. Pour la naissance de chaque petit, la chienne subit ces trois phases. L'expulsion des chiots se fait environ toutes les 30 minutes à une heure. ÉTAPE 1 : Le début du travail La première phase de la mise-bas correspond à la préparation de l'utérus, et à l'ouverture du col. Au cours de ctte période, les chiennes sont inquiètes, agitées. Elles se regardent le ventre, tournent en rond, se lèvent et s'assoient, se mettent à haleter. Ce comportement est dû à la douleur des premières contractions utérines (non visibles) et de la dilatation du col de l'utérus. Cette phase a une durée très variable, de 4 à 36 heures. ÉTAPE 2 : L'expulsion des chiots Elle se caractérise par une augmentation des contractions utérines, accompagnées de contractions abdominales visibles. Les poches foetales se percent et les premières eaux sont libérées. La chienne se lèche fréquemment la vulve. Lorsque la tête du foetus apparaît, les contractions abdominales augmentent en intensité. Les petits peuvent sortir la tête ou le bassin en avant. Toute autre position est anormale et risque de conduire à un blocage. La durée de l'accouchement après la sortie du premier chiot est très variable une fois encore. Les chiots naissent généralement toutes les demi-heures à une heure. Si la chienne fait des efforts et qu'aucun chiot ne sort, il y a peut-être un chiot coincé. Il faut alors appeler le vétérinaire au plus vite. La chienne ne doit pas rester plus d'une heure avec des contractions sans expulser de chiot. La chienne ne doit également pas rester plus de deux heures sans présenter de contractions, tant qu'il reste des chiots. Lorsque les chiots sortent, ils sont soit entourés de leur poche foetale, soit "nus", simplement attachés par le cordon ombilical. Dans le premier cas, la mère doit déchirer la membrane qui entoure le chiot et le lécher afin qu'il respire; si elle ne le fait pas, vous devez le faire à sa place rapidement. Si le chiot ne respire pas, il faut stimuler la respiration en frottant vigoureusement le chiot dans une serviette. ÉTAPE : L'expulsion des annexes foetales Comme nous l'avons vu, les chiots ne naissent pas forcément avec leur placenta et il arrive que ce dernier reste dans l'utérus. Les placentas restant peuvent être expulsés à n'importe quel moment de la mise-bas, entre ou après les naissances suivantes. La chienne mange généralement ces annexes (poches et placentas), et il est couramment admis que cet acte favorise l'involution de l'utérus (après la mise-bas, l'utérus se vidange et diminue de taille; une mauvaise vidange peut entraîner une infection) et la production de lait. Il est donc préférable de ne pas intervenir et de la laisser les manger. Si la portée est trop importante, il ne faut toutefois pas la laisser tout manger, car elle risque de vomir ou d'avoir de la diarrhée. A la fin de la mise-bas, la chienne se relaxe et les chiots commencent à téter. Des écoulements appelés lochies sont normaux après la mise-bas et durent 2 à 6 semaines. Ils sont de couleur rouge-brun et ne présentent pas d'odeur particulièrement désagréable. Tout autre écoulement (couleur, odeur) accompagné d'une baisse de forme de la part de la chienne peut être le signe d'une infection (voir plus loin "les complications post-partum"). LES COMPLICATIONS DE LA MISE-BAS Les défauts de position des foetus à la sortie sont assez rares: certains chiots peuvent se présenter de travers. Il faut alors rapidement consulter le vétérinaire car le chiot risque de mourir d'étouffement, et la sortie des autres chiots peut être retardée, avec les mêmes conséquences. L'inertie de l'utérus est une cause fréquente de problèmes à la mise-bas chez la chienne. Il s'agit de contractions insuffisantes pour faire sortir les chiots. La chienne présente généralement la première phase, mais aucun chiot ne se présente, et aucune contraction n'est décelable. La durée de la première phase étant très variable, il est difficile de savoir à quel moment il faut intervenir. C'est pourquoi il ne faut pas hésiter à contacter son vétérinaire au moindre doute. Parfois, surtout lors de grosses portées, la chienne présente un "épuisement" de l'utérus, qui entraîne l'arrêt des contractions et donc de la parturition. Là encore, si le délai entre deux chiots excède deux heures, sans aucune contraction, il est important de consulter le vétérinaire. Le traitement de ces inerties peut être tenté: des médicaments permettent d'augmenter les contractions. Si ces médicaments ne fonctionnent pas, il faudra pratiquer une césarienne (ouvrir le ventre de la chienne pour aller chercher les petits). Les anomalies anatomiques de la mère peuvent représenter un obstacle à la sortie des chiots: torsion de l'utérus, bassin étroit, masse ou striction dans le vagin... Il faut dans ce cas pratiquer une césarienne. LES COMPLICATIONS APRÈS LA MISE-BAS L'éclampsie puerpérale est une hypocalcémie (déficit en calcium) qui survient généralement dans les deux premières semaines après l'accouchement, mais peut survenir, rarement, en fin de gestation également. Elle se rencontre chez les chiennes mal nourries durant la gestation (la lactation a été mal préparée), chez les chiennes de petite taille, chez les chiennes ayant de grosses portées, ou chez les chiennes ayant eu une supplémentation en calcium trop importante durant la gestation. Elle se caractérise par une faiblesse de la chienne, ainsi que par des troubles nerveux comme des tremblements, des spasmes musculaires ou des convulsions (la chienne tombe de côté et pédale ou est tétanisée). Il est urgent de montrer la chienne à son vétérinaire si de tels signes apparaissent. La métrite ou endométrite est une infection de l'utérus par des bactéries suite à la mise-bas. Elle survient généralement lorsque l'accouchement s'est mal passé ou que les placentas ou tous les petits n'ont pas été expulsés. De mauvaises conditions d'hygiène favorisent également l'apparition de cette maladie. Elle se caractérise par de la fièvre, des écoulements purulents ou hémorragiques (rouges sang ou jaunâtres, malodorants) et un mauvais état général de la chienne. L'état de la chienne peut se dégrader rapidement si un traitement n'est pas mis en place rapidement. Elle peut par ailleurs contaminer ses chiots par le lait ou arrêter la production de lait. La vie des chiots est donc également en danger. En cas de maladie de la mère, il faut nourrir les chiots avec du lait de chienne maternisé, et éventuellement leur apporter des substituts de colostrum durant la première semaine. LES SOINS AUX NOUVEAUX-NÉS Les chiots qui naissent coiffés de leurs annexes doivent en être débarrassés, de préférence par la mère. Cette dernière nettoiera ses chiots et coupera le cordon ombilical. Si la mère est inexpérimentée ou nerveuse, et qu'elle ne fait pas son travail, vous devrez vous substituer à elle. Vous pouvez également désinfecter les cordons avec un peu de Bétadine diluée (1 volume pour 9 volumes d'eau). Si le chiot ne respire pas, il faut le frotter avec un linge propre, de façon énergique. La naissance des chiots doit se faire dans un environnement assez chaud (autour de 25C), car ils sont incapables de faire augmenter leur température corporelle pour lutter contre le froid. Ils doivent bien sûr être à l'abri des courants d'airs. De nombreuses chiennes sont porteuses du virus Herpès, qu'elles transmettent à leurs petits à la naissance. Les chiots développent alors facilement la maladie si les conditions d'environnement ne sont pas favorables: on observe un affaiblissement des chiots, avec un retard de croissance, ou des mortalités subites. Il faut donc veiller à ce que la température de la pièce reste entre 22 et 27C durant les 10 premiers jours de la vie. Il est important que les chiots se mettent à téter rapidement après leur naissance. Le premier lait (le colostrum) apporte en effet des éléments indispensables à la défense de l'organisme du chiot contre les microbes. Le réflexe de succion (de tétée) et donc l'appétit est un signe de bonne santé chez le chiot nouveau-né. Il ne faut pas hésiter à aider le chiot à trouver la tétine de la mère. Les chiennes possèdent 8 ou 10 mamelles. Si la portée est très importante, il faudra allaiter les chiots avec du lait maternisé pour chiens. Il faut donner un maximum de repas par jours, jusqu'à 12 repas la première semaine. L'hygiène entourant la naissance est cruciale pour la bonne santé des chiots et de la mère. Le lieu de naissance doit comporter un sol facilement lavable, avec des journaux ou des linges propres. Au début, la mère lèche les parties génitales et l'anus de ses chiots afin de les nettoyer. Plus tard, les chiots s'éloignent davantage de la mère et celle-ci fait moins leur toilette; de plus, les excréments sont en quantité plus importante. Il convient donc de nettoyer plus régulièrement. Le lieu de naissance doit être de préférence clos, afin que les chiots ne s'éloignent pas trop. La mère est souvent fatiguée au tout début et ne doit pas faire sans arrêt la police pour récupérer ses petits. Elle doit pouvoir sortir librement, pour aller manger ou faire ses besoins. L'idéal est de construire une caisse de naissance. CONCLUSION La naissance des chiots est un événement souvent très attendu mais également source de stress chez les propriétaires. Nous espérons que vous en savez un peu plus maintenant sur le déroulement de la mise-bas et les soins à apporter aux petits. Les accouchements de chiennes se déroulent normalement sans problèmes mais une bonne connaissance du déroulement normal et des complications possibles permet de se rassurer et d'agir à temps en cas de problème, en allant voir rapidement son vétérinaire.
  12. LES CHALEURS C'est la période propice à la reproduction. Les premières chaleurs, c'est-à-dire la puberté, surviennent vers l'âge de 6 à 7 mois chez les chiennes de petit format, et jusqu'à 18 mois pour les chiennes de race géante. Les chiennes sont en chaleur environ deux fois par an. Certaines races, comme le Basenji, ne présentent qu'une période de chaleur annuelle, alors que d'autres peuvent en présenter trois. Les périodes de chaleur surviennent généralement vers le printemps et l'automne, bien que les chiennes puissent entrer en chaleur à n'importe quelle période de l'année. La période de chaleur correspond à 2 étapes physiologiques bien distinctes : Etape 1/ Le pro-oestrus C'est la période durant laquelle la vulve est gonflée et on observe des pertes de sang; la chienne attire déjà les mâles, mais refuse généralement la saillie. Cette période dure en moyenne neuf jours, mais est très variable d'une chienne à l'autre (entre 2 et 25 jours). Etape 2/ L'oestrus C'est la vraie période de chaleurs qui dure 3 à 21 jours environ (9 jours en moyenne). Durant cette phase, la chienne accepte le mâle. L'ovulation survient environ 2 jours après le début de l'oestrus. Certaines chiennes continuent à avoir des pertes durant cette période. Ces explications mettent en évidence la grande variabilité des durées de chaleurs chez la chienne, accentuée par des réactions comportementales (acceptation du mâle, chevauchement...) très variables d'un individu à l'autre. C'est pourquoi il est parfois difficile de définir exactement le moment opportun pour la saillie. LA SAILLIE Une fois le mâle choisi, il convient de déterminer le moment propice de l'accouplement. On ne peut pas laisser les deux chiens ensemble en permanence sous peine d'épuiser le mâle ou de risquer qu'il se blesse (fracture du pénis suite à des tentatives de saillies brutales; le pénis du chien contient en effet un os). Si le mâle est très disponible, on pourra les laisser ensemble entre le 11ème et le 13ème jours après le début des chaleurs. La saillie doit en effet se faire environ 48 heures après l'ovulation. Cette période correspond à la date moyenne idéale des chiennes. Toutefois, comme on l'a vu ci-dessus, il existe de grandes variations et le fait que la chienne accepte la saillie n'est pas forcément un signe de réussite. L'idéal est donc de faire suivre les chaleurs de votre chienne par un vétérinaire, surtout si vous n'avez pas la possibilité de faire plusieurs saillies (si le mâle est loin) et si cette saillie vous coûte cher. Le suivi consiste à faire des frottis vaginaux et des dosages sanguins hormonaux (de progestérone), afin de connaître précisément le moment de l'ovulation. Il est toujours préférable de déplacer la femelle plutôt que le mâle pour la saillie, afin que ce dernier soit en pleine possession de ces moyens. L'accouplement se déroule après une période de parade plus ou moins longue (mais généralement courte: le chien se contente de renifler la vulve de la femelle). Le chien chevauche la femelle, la pénètre, et commence à faire des mouvements de va-et-vient (10 à 20). Puis, il passe une patte au dessus du dos de la chienne et se retourne: les chiens sont alors
  13. AFFECTIONS ET SYMPTÔMES MALADIE DE CARRE Maladie infectieuse virale et contagieuse, qui attaque généralement le chiot mais peut toucher les adultes. Elle se présente sous 3 formes : pulmonaire, intestinale ou nerveuse. Symptômes : Fièvre, yeux rougis, écoulement nasal. Toux qui peut dégénérer en trachéite ou bronchite. Diarrhées et vomissements, déshydratation. Des pustules apparaissent sur le ventre. Convulsions et contractions musculaires. Coma au stade terminal. MAUVAISE HALEINE En plus de l'abondance de tartre, elle peut indiquer une affection des gencives comme la pyorrhée, ou l'urémie. MENINGITE Affection qui provoque une inflammation des méninges. Symptômes : Tremblements et convulsions. METRITE Inflammation de l'utérus, d'origine infectieuse. Symptômes : Fièvre, anorexie, douleurs abdominales. OCCLUSION Elle est due à l'ingestion d'un corps étranger qui bloque le déroulement du transit. Symptômes : Le chien reste prostré. Il vomit lorsqu'il essaye de boire ou de manger. Lorsque la douleur est violente il se tient en position dite "de sphinx", l'arrière-train soulevé. OEDEME PULMONAIRE Il est du à une insuffisance du ventricule gauche. Il peut également provenir d'une inhalation importante de fumée, d'une électrocution ou d'un collapsus trachéal. Symptômes : Le chien halète, ses muqueuses buccales bleuissent. Des écoulements peuvent apparaître aux narines. OSTEOFIBROSE Affection osseuse due à une insuffisance en calcium et un excès de vitamine D, et que l'on rencontre surtout chez les chiots de grande race à croissance rapide. Les os fragilisés cassent facilement. Symptômes : Abattement, fièvre, boitement alterné des membres. PANCREATITE Inflammation du pancréas, aiguë ou chronique. On la rencontre souvent chez les chiens obèses. Symptômes : Douleurs abdominales violentes, vomissements, fièvre et diarrhée. PARVOVIROSE Affection contagieuse qui provoque une gastro-entérite hémorragique chez le chiot. L'évolution est rapide, avec issue fatale faute de soins. Symptômes : Prostration, vomissements, diarrhées hémorragiques, déshydratation. PERTES DE SANG Les écoulements sanguins en dehors des périodes de chaleurs peuvent être le signe de tumeur ovarienne, utérine ou vaginale. Symptômes : Même pendant les chaleurs, un écoulement important est à surveiller. PIROPLASMOSE Grave maladie parasitaire transmise par les tiques, et qui détruit les globules rouges. Elle sévit davantage dans le Sud-ouest de la France. Symptômes : Abattement, forte fièvre. Les urines sont foncées. PLEURESIE Infection pulmonaire qui provoque un épanchement thoracique et peut évoluer en myocardite. Symptômes : Fièvre, abattement, anorexie, difficulté respiratoire, petite toux sèche. POLYDIPSIE Certaines affections comme le diabète, la néphrite, ou certaines causes psychologiques provoquent une soif importante. Symptômes : Evidents. L'animal boit beaucoup plus que de coutume. POLYPHAGIE Augmentation notable de la faim, qui peut aller jusqu'à la boulimie. Associée à la polydipsie, elle peut indiquer un diabète sucré. Symptômes : Evidents quand on connaît bien les habitudes alimentaires de son chien. PROSTATE Les affections de la prostate sont fréquentes et se manifestent à partir de l'âge de 5 ans. Elles se caractérisent par une augmentation de volume, voire une hypertrophie. Symptômes : Accumulation des selles dans le côlon, problèmes locomoteurs, mictions difficiles, présence de sang dans les urines et une éventuelle incontinence. PYODERMITE Infection bactérienne de l'épiderme, généralement due à des staphylocoques. Elle peut être généralisée sur tout le corps ou localisée, par exemple à la commissure des lèvres. Symptômes : Le poil semble mité. Pustules et croûtes peuvent apparaître sur l'abdomen. PYOMETRE Ecoulement vulvaire chez la femelle. En dehors de légers écoulements sanguins au moment des chaleurs, tout écoulement ou présence de pus indique l'infection urinaire. Symptômes : Abattement, soif intense, urine abondante. RACHITISME Affection osseuse du chiot assez rare de nos jours, due à une carence en vitamine D et en minéraux. Symptômes : Mauvais état général. Ventre et articulations gonflés. RAGE Maladie virale qui attaque tous les mammifères. La contamination s'effectue par morsure, griffure ou simple léchage. La France et l'Europe de l'Est ont vu une réapparition de cette affection depuis une trentaine d'années. Symptômes : Ce sont les mêmes que pour l'encéphalite, la maladie de Carré ou les affections de la moelle osseuse : Convulsions, crises de fureur, troubles du comportement. STOMATITE Affection inflammatoire de la cavité buccale, causée par le tartre, les caries. Elle peut cacher des affections plus graves comme l'insuffisance rénale. Symptômes : Ils sont peu évidents. L'animal salive ou est gêné quand il mange lorsque la douleur devient plus aiguë. SYNDROME DE CUSHING Grave affection des glandes surrénales, due à un dérèglement hormonal ou à une tumeur des surrénales, que l'on rencontre chez l'adulte ou le chien âgé. Symptômes : Soif intense et mictions fréquentes. Le ventre est gonflé. Amaigrissement et fatigue. TEIGNE Mycose cutanée due à un champignon : le dermatophyte. Elle est transmissible à l'homme. Symptômes : Elle se caractérise par une dépilation localisée de quelques centimètres de diamètre sur le corps. Le Kérion, forme suppurée, peut apparaître sur la tête. La peau est infectée, tuméfiée, d'un rouge vif. TESTICULES Toute augmentation de volume, surtout chez un sujet âgé, peut indiquer une tumeur. La plupart du temps, un seul testicule est atteint et doit être retiré pour éviter de possibles métastases. TIQUE C'est un acarien qui est porteur de certains parasites comme les piroplasmes et rickettsies, qu'il transmet au chien lors de ses promenades dans l'herbe, surtout dans la période comprise entre le printemps et l'automne. Il se nourrit du sang de son hôte involontaire. Symptômes : Un examen attentif après chaque sortie permet d'éliminer cet agresseur. TORSION OU DILATATION DE l'ESTOMAC Elle est due à une accumulation trop importante de gaz et de liquide dans l'estomac. Cet accident se rencontre surtout chez les grandes races et les chiens qui s'activent trop après le repas. Symptômes : Le chien est inquiet, il bave beaucoup et essaie de vomir. Son ventre est tendu et douloureux, sa respiration saccadée. La mort peut survenir rapidement. TOUX Elle peut aussi bien indiquer une malformation de la trachée, chez un chiot ou un chien de petite taille, qu'une des affections suivantes : Irritation de la trachée ou des bronches. Bronchite aiguë. Affection cardiaque ou pulmonaire chez un sujet âgé. Symptôme : Le chien tousse comme s'il voulait se débarrasser d'un corps étranger dans sa gorge. TRACHEITE Inflammation de la trachée. L'aspect aigu est du à une irritation. L'aspect secondaire est d'origine virale, comme la toux de chenil ou la maladie de Carré. Elle peut être chronique et due à une affection cardiaque ou pulmonaire. Symptômes : Toux forte suivie de vomissements. TUMEUR MAMMAIRE Elle peut être bénigne ou maligne, et dans ce cas se développer très rapidement. Symptômes : Un examen annuel permettra de dépister ce type d'affection. ULCERE DE LA CORNEE C'est une perte de substance de la cornée qui provoque l'ulcération. Elle peut être d'origine infectieuse ou traumatique. Symptômes : L'il est rouge et à demi-fermé. Le chien se le gratte souvent, car cette affection est douloureuse. URINE En bonne santé, le chien produit une urine assez claire et limpide, très peu odorante. Si elle est trouble ou teintée de sang, elle peut signaler une affection de la prostate, un ictère ou plus foncée, une piroplasmose. Symptômes : Bien qu'il ne soit pas toujours pratique de surveiller les mictions de son chien, il est conseillé de les vérifier régulièrement à titre préventif. UVEITE Affection inflammatoire de l'iris qui peut cacher des maladies plus graves comme la maladie de Carré, la toxoplasmose, etc... Symptômes : L'il est rouge, la pupille serrée. Le chien larmoie et fuit la lumière. VAGINITE Des écoulements d'une sérosité claire ou suppurée apparaissent au niveau de la vulve. Il s'agit d'une inflammation ou d'une infection de la muqueuse, provoquée parfois par le coït. VOMISSEMENT Les vomissements répétés peuvent indiquer une affection hépatique, rénale ou infectieuse. Les symptômes les accompagnant, tels que douleurs ou diarrhée, doivent être indiqués au vétérinaire. Symptômes : Le vomissement est souvent du à une ingestion trop rapide d'aliments et s'il est occasionnel, il ne présente aucun signal d'alarme.
  14. AFFECTIONS ET SYMPTÔMES ABSENCE DE CHALEURS Le cycle est interrompu ou disparaît totalement. Cette affection est due à un kyste ovarien ou à des troubles de stimulation et peut dégénérer en troubles plus graves. ANOREXIE Diminution ou perte complète de l'appétit. Elle peut avoir plusieurs causes : psychologiques, affection buccale ou intestinale. Symptômes : Ils sont évidents et peuvent utilement guider le vétérinaire dans son diagnostic. ARTHRITE Inflammation des articulations d'origine infectieuse et faisant suite à une septicémie, à un traumatisme ou une infection avoisinant l'articulation concernée. Ou non infectieuse et d'origine immunologique. Il s'agit alors de polyarthrite. Symptômes : Les articulations sont chaudes, douloureuses et gonflées. Le chien boîte et a parfois de la fièvre. ARTHROSE Rhumatisme chronique, douloureux et déformant, qui touche les articulations, mais qui n'est pas inflammatoire. Symptômes : Le chien boîte et refuse ou rechigne à certains exercices physiques. Les crises surviennent souvent en période d'humidité ou après un effort soutenu. ATROPHIE RETINIENNE Affection héréditaire qui apparaît vers l'âge de 4 ou 5 ans et qui aboutit à la cécité. Elle est fréquente chez le Caniche et le Cocker. Symptômes : Les premières manifestations se décèlent souvent le soir puisque cette maladie provoque une baisse de la vision en lumière faible. BOITERIE Elle peut signaler une ankylose passagère ou résultant d'une blessure ancienne. Une fracture ou entorse. Une affection articulaire. Arthrose chez les sujets âgés. Chez le Berger allemand, il peut s'agir dune myélite, affection de la moelle épinière fréquente dans cette race. BRONCHITE, BRONCHO-PNEUMONIE Affection profonde de l'appareil respiratoire. Elle peut avoir des causes bactériennes, virales, infectieuses ou causées par des agents irritants. Symptômes : Le chien tousse en quintes douloureuses qui peuvent l'amener à vomir. La toux devient ensuite sèche et douloureuse. CALCULS Ce sont des cristaux, ou lithiases, qui se localisent dans les reins, la vessie ou l'urètre. Symptômes : Douleurs lors des mictions. CATARACTE Opacification ou dème du cristallin. Symptômes : Bleuissement de l'il. COLLAPSUS TRACHEAL Affaissement de la trachée qui provoque la toux et des difficultés respiratoires. Les races naines y sont sujettes. L'obésité et le stress sont des facteurs aggravants. Symptômes : Toux, raclements de gorge. CONJONCTIVITE Affection infectieuse ou allergique, souvent de peu de gravité. Symptômes : il larmoyant. CONSTIPATION Emission de selles desséchées, et qui peut être douloureuse. Elle peut avoir une cause alimentaire ou traumatique, et déboucher sur une coprostase. Symptômes : Le chien émet de petits cris de douleur en déféquant. Il rechigne à aller satisfaire ses besoins. CONVULSIONS Elles peuvent indiquer : Tumeur, dème ou hémorragie cérébrale. Epilepsie. Intoxication. Hypoglycémie. Méningite. Encéphalite. Symptômes : L'animal devient agressif, se cogne, tourne en rond ou reste prostré. CYSTITE Inflammation de la paroi vésicale. Elle peut être bénigne ou cacher une tumeur de la vessie. Son origine peut également avoir des causes extra-vésicales : Métrite ou vaginite chez la femelle, prostatite chez le mâle. DEMANGEAISONS Lorsque le chien se gratte souvent ou de façon excessive, il peut s'agir tout simplement de présence de puces. Certains chiens, comme le Berger allemand, sont très sensibles à leurs piqûres. Sinon, il s'agit d'affections dermiques dont le vétérinaire déterminera la cause. Les démangeaisons au niveau de la région anale, dites "signe du traîneau", signalent la présence de vers ou d'engorgement des glandes anales. DEMODECIE Affection parasitaire dermique, due à un acarien, le demodex canis, qui touche surtout les jeunes chiens. La forme aiguë amène une infection bactérienne. Symptômes : Dépilations rondes sur la face, ou généralisées sur tout le corps. La peau est grasse et nauséabonde. Dans la forme plus grave, le chien se déshydrate et la mort peut survenir très rapidement. DEPILATION Elles peuvent être produites par un grattage excessif. Sinon, il peut s'agir d'une mycose, ou d'une maladie hormonale, comme l'hypothyroïdie ou l'hypercorticisme. Symptômes : Les petites surfaces rondes de dépilation indiquent une mycose. Les grandes une maladie hormonale. DERMATOSE PURUGINEUSE Le prurit, ou démangeaison, est du à des causes parasitaires et infectieuses, mais peut être d'origine allergique. Les causes en sont multiples. Symptômes : Le chien se gratte violemment. DERMOID SINUS Maladie que l'on retrouve chez de nombreux mammifères, propre à quelques races canines, dont le Rhodesian et le Thaï Ridgeback, le Boxer et le Shi-Tzu, qui se présente sous la forme d'un kyste, à incidence maligne. Il est à distinguer du kyste dermoïde, à nature bénine. DIABETE Il existe sous deux formes : L'Insipide : Augmentation de l'urine émise, due à un dérèglement hormonal ou à un trouble psychologique. Parfois il est provoqué par une lésion rénale. Symptômes : Soif intense. Mictions très fréquentes. Le Sucré : Concentration du glucose dans le sang. Symptômes : Mictions fréquentes et soif. Eventuelle cataracte brutale. Amaigrissement. DIARRHEE Toute anomalie dans les selles, dans l'apparence ou la fréquence, peut révéler une affection. Symptômes : La présence de sang, de glaires, ainsi que les vomissements ou douleurs abdominales guideront le vétérinaire dans son diagnostic. ECOULEMENT NASAL S'il est persistant, il peut indiquer une affection parasitaire mycosique ou une tumeur des sinus, s'il est teinté de sang. Les éternuements réguliers avec légère émission sanguine peuvent être le signe d'une affection pulmonaire. Symptômes : Evidents. ECTROPION Affection caractérisée par la paupière renversée vers l'extérieur. Elle peut être congénitale, comme chez le Saint-Bernard ou le Cocker, ou d'origine inflammatoire. Symptômes : Inflammation des conjonctives, larmoiement. EHRLICHIOSE Ou Rickettsiose. Maladie transmise par les tiques et dont le germe responsable se localise dans les globules rouges. Cette affection est plus commune en Afrique du Nord, autour du Bassin Méditerranéen et dans le Sud de la France. Symptôme : L'animal ne mange plus. Il paraît abattu et est fiévreux. Saignements de nez et ecchymoses apparaissent. Les muqueuses pâlissent par anémie. ENCEPHALITE Lésions multiples dans le système nerveux central, cerveau et moelle épinière. Elle peut être d'origine virale, bactérienne ou parasitaire. Symptômes : Convulsions, paralysie, coma. ENTERITE Inflammation intestinale souvent bénigne. Chronique, elle peut cacher une insuffisance pancréatique ou rénale, entre autres. Symptômes : Diarrhées aiguës. ENTROPION Enroulement de la paupière vers l'intérieur. Il peut être d'origine congénitale chez le chow-chow, le Dogue allemand ou le Caniche par exemple, ou résulter d'un traumatisme. Symptômes : Irritation, conjonctivite. Le chien se frotte l'il sans arrêt. EPILEPSIE Affection nerveuse atteignant les jeunes adultes et plus fréquente chez certaines races comme le Berger allemand, le Caniche, le Cocker ou le Teckel. Symptômes : Le chien tombe, perd connaissance, bave, urine et défèque sous lui. La crise dure quelques minutes puis l'animal se relève sans paraître souffrir outre mesure. Dans la forme moins grave, l'animal vacille et est pris de tremblements. ESSOUFFLEMENT En dehors de l'essoufflement passager du à un effort physique récent, ce peut être le signe d'une affection respiratoire ou cardiaque. dème pulmonaire ou hernie diaphragmatique, par exemple. Symptômes : L'essoufflement s'accompagne d'une difficulté à respirer et d'une augmentation du pouls. GALE Affection parasitaire qui peut être contagieuse pour l'homme et qui est provoquée par un acarien, le sarcopte. Elle peut évoluer en surinfection bactérienne et provoquer la mort. Symptômes : le chien se gratte sans cesse. Des rougeurs sont constatées au niveau du bas du corps, des membres et de la tête. Dépilation généralisée. La peau est graisseuse et couverte de boutons. Des lésions apparaissent aux coudes et aux oreilles. GALE AURICULAIRE ou OCTACARIOSE Maladie cutanée due à un parasite, l'otodectes, et qui provoque une lésion de la peau. Symptômes : Le chien se gratte souvent les oreilles. Le cérumen est noirâtre et malodorant. Si le chien secoue constamment sa tête, il peut y avoir rupture d'un vaisseau, avec apparition d'un hématome. L'oreille est pendante et gonflée. GASTRITE Irritation ou inflammation de l'estomac, qui peut être bénigne dans le cas d'absorption rapide, ou infectieuse. Symptômes : Vomissements. GASTRO-ENTERITE Inflammation de l'estomac et des intestins, souvent infectieuse, bactérienne ou virale chez les chiots. Elle peut être très grave, en particulier chez certaines races comme le Rottweiler. Symptômes : Vomissements et diarrhées, parfois accompagnés de fièvre. GINGIVITE Affection inflammatoire de la cavité buccale, causée par le tartre, les caries. Elle peut cacher des affections plus graves comme l'insuffisance rénale. Symptômes : Ils sont peu évidents. L'animal salive ou est gêné quand il mange lorsque la douleur devient plus aiguë. GLAUCOME Augmentation de la pression intra-oculaire, provoquant une baisse de la vision et pouvant aller jusqu'à la perte de la vue. Symptômes : Globe oculaire gonflé et douloureux. HEMATOME DU PAVILLON DE L'OREILE Affection fréquente chez les sujets aux oreilles tombantes. Il s'agit d'une lésion de l'artère auriculaire. Symptômes : Le chien se gratte l'oreille comme s'il cherchait à se débarrasser d'un corps étranger. HEPATITE DE RUBARTH Proche de la maladie de Carré, elle touche le chiot dans son état général. L'animal est fiévreux et souffre de gastro-entérite, de conjonctivite et d'adénite. Symptômes : Fièvre, abattement, vomissements, diarrhée, conjonctivite, kératite, inflammation des ganglions lymphatiques. ICTERE (Jaunisse) Dégradation de l'hémoglobine pouvant être due à différentes causes, toutes sérieuses. Les tissus, les muqueuses, les selles et les urines foncent ou jaunissent. Symptômes : Le changement de couleur est l'alerte principale. INCONTINENCE C'est le fait pour un chien d'uriner sans pouvoir se retenir et bien souvent sans s'en rendre même compte. L'incontinence peut être intermittente ou permanente et les causes en sont multiples : Traumatismes, lésions, inflammations, etc... Symptômes : Ils sont évidents, surtout pour la maîtresse de maison. INSUFFISANCE CARDIAQUE Insuffisance circulatoire qui provoque l'dème ou l'ascite. Symptômes : Toux et intolérance à l'effort. Puis aggravation de l'état par difficultés respiratoires, cyanoses et syncopes. INSUFFISANCE HEPATIQUE Altération des fonctions du foie qui peut être d 'origine infectieuse, toxique ou inflammatoire. Symptômes : Abattement, fièvre, vomissements, déshydratation. INSUFFISANCE PANCREATIQUE C'est un manque d'enzymes destinés à faciliter la digestion. On rencontre cette affection chez les jeunes Bergers allemands qui souffrent d'une atrophie du pancréas. Symptômes : Maigreur, diarrhée. Selles molles et décolorées, avec des aliments non digérés. INSUFFISANCE RENALE Elle est due à une altération des fonctions du rein, et peut évoluer de façon aiguë ou chronique. Elle est plus grave chez un sujet âgé, car due à une lésion irréversible. Symptômes : Le chien urine de moins en moins, il ne mange plus et se déshydrate. INTOXICATION Absorption de poison ou de substances toxiques, telles que la mort-aux-rats, l'antigel, l'anti-limace ou les fongicides. Symptômes : Anxiété, tremblements, salivation, vomissements ou convulsions. Il est urgent de contacter un centre anti-poison et d'identifier le produit ingéré. KERATITE Lésion de la cornée d'origine inflammatoire ou traumatique. Elle est fréquente chez les races aux yeux saillants. Symptômes : Oeil larmoyant. LEICHMANIOSE C'est un moustique, le phlébotome, qui transmet cette grave maladie parasitaire, qui se traduit par une anémie générale. Symptômes : Amaigrissement extrême, ulcères sur le nez. Des pellicules apparaissent sur la peau. Les ongles s'allongent. Les ganglions grossissent. Des troubles oculaires accompagnent souvent cet état. LEPTOSPIROSE Affection contagieuse très grave, transmise par les déjections des rats. L'infection peut provenir d'eau croupie qui contiendrait des germes. Symptômes : La forme rénale se signale par une insuffisance rénale aiguë. La forme digestive par une gastro-entérite hémorragique, d'une myocardite, de lésions oculaires et d'encéphalite. La forme hépatique est signalée par un ictère. LYMPHOME Tumeur des ganglions, amygdales, rate et moelle osseuse, que l'on rencontre chez les adultes de plus de 6 ans. Le Boxer, le Terrier écossais et l Briard y sont particulièrement sujets. Symptômes : Augmentation des ganglions sur le cou, sur le devant des épaules et sur l'arrière des cuisses. Anorexie, fièvre.
  15. LA DYSPLASIE DE LA HANCHE :? Le fémur possède une tête qui s'emboîte dans la cavité glénoïde du bassin. Elle y est maintenue grâce à une capsule fibreuse tout autour de l'articulation, par les muscles de la région (les fessiers entre autres) et par un ligament dit ligament de la tête, qui la fixe au fond de la cavité glénoïde. Lors de dysplasie de la hanche, il existe une laxité excessive du ligament de la tête, et celle-ci se promène alors anormalement dans sa cavité. A plus ou moins long terme, ce mal-fonctionnement va déboucher sur l'apparition progressive d'arthrose, et d'une déformation de la cavité. Importance de la maladie Elle est rencontrée chez de nombreuses races de chien qu'on ne pourra pas toutes citer: ce sont principalement des chiens de races moyenne et grande. Parmi les plus fréquentes, on peut citer: les retrievers (labradors et goldens), la plupart des bouviers et bergers, le chow-chow, le rottweiler, le terre-neuve, le staffordshire terrier, le bull-mastiff Jusqu'à 20% et plus des chiens de certaines races sont atteints. S'il ne fait aucun doute que la transmission est héréditaire, les facteurs d'élevage sont également important dans l'apparition de la maladie: une alimentation de bonne qualité, bien équilibrée, en minéraux en particulier (calcium et phosphore), est importante lors de la croissance de ces chiens de grand format. De même qu'un excès d'exercice et des traumatismes articulaires chez des jeunes chiots peuvent favoriser l'apparition de troubles de la croissance tels que la dysplasie de la hanche. Le mode de transmission génétique de la maladie est complexe et il est difficile de dépister la maladie de bonne heure. L'éradication du problème demande donc beaucoup de temps et d'effort de la part des éleveurs et de la société centrale canine (SCC). Les signes de la maladie Il est difficile de dépister les premiers signes de la maladie. Chez les jeunes chiots, on pourra d'abord remarquer une démarche bizarre, chaloupée (le chien dandine du train arrière). Toutefois, de nombreux chiots présentent cette démarche, qui ne présume pas d'une quelconque évolution vers un problème grave. Les premières douleurs peuvent apparaître vers l'âge de 6 à 8 mois, mais elles peuvent également passer inaperçues et se résoudre rapidement. Les signes d'appel sont ensuite ceux dûs au développement plus ou moins précoce d'arthrose. Le chien présente une boiterie, principalement à froid, c'est-à-dire le matin ou après être resté longtemps couché. Les signes et le développement de l'arthrose sont toutefois très variables d'un chien à l'autre: certains chiens présentant une dysplasie très importante (grande laxité articulaire) ne développeront pas d'arthrose avant cinq ou six ans, alors que d'autres présentant un léger défaut seront atteints très tôt et de façon intense. Le diagnostic Le vétérinaire peut suspecter cette maladie chez un chien par un examen rapproché des membres. Le diagnostic de certitude est posé grâce à la radiographie. Cette radiographie est réalisée après l'âge de un an 18 mois chez les races géantes comme le dogue allemand), car avant, on risque de ne pas détecter la maladie. Le chien est alors classé parmi les cinq catégories, allant de A à E, A étant l'absence de dysplasie et E la forme la plus avancée (la tête du fémur est alors complètement luxée). De nombreux clubs de races pratiquent un dépistage systématique de cette affection par des radiographies précoces. Le traitement Comme nous l'avons dit plus haut, les signes de la maladies sont liés à l'apparition d'arthrose, qui entraîne une douleur de l'articulation. Le traitement peut être médical ou chirurgical. Le traitement médical consiste en l'administration d'anti-inflammatoires qui soulagent la douleur. Il existe également aujourd'hui de nombreux traitements dits chondro-protecteurs, sous forme d'injections ou de comprimés et granulés, qui se font par cure, et permettent de ralentir l'évolution de l'arthrose et de réduire également la douleur, en synergie avec les anti-inflammatoires. Les traitements chirurgicaux sont nombreux, et leur choix doit être fait pour chaque chien, en fonction de l'individu, de son état de santé et de l'étendu de son problème. Présentation: La Résection de la Tête et du Col du Fémur ou RTCF: le vétérinaire retire la tête et le col du fémur. L'articulation de la hanche n'existe alors plus, et le membre est maintenu en place par les muscles. Cette intervention est très répandue et ne pose pas de problèmes par la suite; le chien retrouve une bonne mobilité. Elle doit être pratiquée chez des animaux pas trop lourds et bien musclés (fessiers). On peut opérer la deuxième hanche si besoin, quand la récupération est bonne sur l'autre côté. La Triple Ostéotomie du Bassin ou TOB: le vétérinaire découpe les os du bassin afin de remettre en place la tête du fémur dans sa cavité d'accueil (cavité glénoïde du bassin). Cette opération permet de recréer une articulation correcte. Elle ne supprimera pas l'arthrose, et ne doit donc être pratiquée que pour des animaux qui en sont exempts. La prothèse de hanche : c'est une intervention encore peu pratiquée par les vétérinaires étant donné son coût élevé. C'est évidemment la solution idéale puisqu'on recréer une articulation parfaite de la hanche. La récupération est immédiate et les soins post-opératoires limités. La myotomie des pectinés : les pectinés sont des petits muscles en forme de poire situé dans l'angle interne de la cuisse, au niveau de l'aine. Ces muscles sont parfois contracturés en permanence durant l'évolution de la maladie, car ils sont très sollicités. Il convient donc, dans certains cas, de les couper afin de soulager l'animal. La dénervation de la capsule articulaire : elle consiste à supprimer toutes les efférences nerveuses sensitives provenant de la capsule articulaire. L'articulation perd alors toute sa sensibilité et le chien ne ressent donc plus la douleur due à l'arthrose. Cette technique, bien rodée par nos voisins allemands, est encore à l'étude en France. Les recours légaux La dysplasie de la hanche est inscrite sur la liste des vices rédhibitoires du chien (voir la Fiche Santé sur Les vices rédhibitoires du chien ). Cette inscription permet à l'acheteur de se faire rembourser intégralement le chien s'il a été vendu avec ce vice caché. Toutefois, en aucun cas le vendeur n'est tenu de rembourser les frais de traitement occasionnés par la maladie s'ils ont été pratiqués sans son accord. De plus, le délai légal pour assigner le vendeur en justice, au tribunal d'instance, est de trente jours francs après livraison de l'animal. Etant donné l'âge d'achat d'un animal (deux mois environ) et le développement souvent tardif des signes de la maladie, il est rare de pouvoir intenter une action en justice pour ce motif. Les seuls recours légaux passés ce délai d'un mois sont en théorie la nullité de vente fondée soit sur une erreur de la qualité substantielle de l'animal acheté (le chien ne correspond pas à l'utilisation qu'on voulait en faire, si tant est qu'elle ait été précisée lors de l'achat), soit sur le dol (vente d'un objet présentant un défaut en toute connaissance de cause : encore faut-il le prouver !). Dans tous les cas, l'idéal est de parvenir à un accord amiable en contactant l'éleveur. D'autant que tout ce que vous pouvez obtenir légalement en ayant recours à ces différentes actions en justice est le remboursement du chien, en échange de sa restitution; et il n'est pas facile de rendre un animal avec lequel on vit depuis parfois longtemps. Par ailleurs, les éleveurs font beaucoup d'efforts aujourd'hui pour lutter contre cette maladie qui touche de plus en plus de race et d'individus parmi ces races. Ils sont donc très attentifs et intéressés par le devenir de leurs animaux et la qualité de leurs reproducteurs vis-à-vis de ce vice. Conclusion La dysplasie de la hanche est une maladie très répandue chez de nombreuses races de chien. Elle est héréditaire, mais son mode de transmission très complexe ne permet pas de l'éradiquer facilement malgré les efforts des cynophiles. De plus, il est clair que des facteurs d'environnement et d'alimentation interviennent dans le développement de ce trouble, comme pour la plupart des troubles de la croissance chez les chiens de grande race. Les symptômes qu'elle entraîne sont liés à l'apparition d'arthrose plus ou moins importante et précoce. Il existe plusieurs possibilités thérapeutiques qui doivent être discutées avec votre vétérinaire.
  16. La chute du poil LA SANTÉ DU POIL Le poil est l'élément de base de la fourrure du chien. Il est composé d'une partie enfouie dans le derme (le follicule) qui correspond à la racine du poil et d'une partie visible (la tige) constituée d'une protéine dénommée kératine. Le poil est le reflet visible de l'état de santé de votre animal: un poil terne, sec et clairsemé est toujours le signe d'une anomalie (pour plus de renseignements consultez notre Fiche Santé sur le poil terne). Il faut savoir que les poils poussent puis meurent et tombent en permanence. Il est donc normal qu'un animal perde des poils. Cependant, à certaines périodes de l'année, on a une augmentation de la quantité de poils perdus, ce sont les chutes saisonnières ou mues. Les mues ont lieu à l'automne (remplacement du poil d'été par un pelage d'hiver plus fourni) et au printemps (perte du poil d'hiver). Les mues sont plus importantes pour les animaux à pelage épais, dont la race est originaire de régions froides (Husky, Terre-Neuve) et ceux à poils longs. Lors des mises-bas ou pendant la gestation, il est aussi fréquent d'avoir une augmentation de la quantité de poils perdus, ceci n'est pas inquiétant. Toutefois, il existe de nombreuses maladies dont l'un des symptômes est une perte de poils, celle-ci pouvant être généralisée (on note alors une augmentation de la quantité de poils qui tombent et un pelage moins fourni), ou bien localisée à certaines zones de dépilations. Le type de perte de poils est un élément important de diagnostic. Mais il faut faire attention à ne pas confondre une chute de poils "primitive", c'est à dire due à une atteinte directe sur le poil, d'une chute de poils "secondaire", qui serait la conséquence d'un léchage ou d'un grattage frénétique, d'où un poil arraché ou cassé. Dans ce second cas, c'est la cause des démangeaisons qu'il faut traiter. LES MALADIES PARASITAIRES Certains parasites se développent au détriment du poil, ce qui provoque sa mort et sa chute: La teigne correspond au développement d'un champignon microscopique dans la gaine du poil. Ce champignon se nourrit de la kératine du poil, provoquant des zones dépilées de forme arrondie au niveau de la tête, du dos ou des cuisses. Les démangeaisons sont rares. Attention, car la teigne est une maladie assez fréquente, très contagieuse pour les autres animaux, et elle peut se transmettre à l'homme dans certains cas. De nombreux chiens sont porteurs asymptomatiques de teignes (c'est-à-dire qu'ils sont en bonne santé, sans perte de poils) et peuvent la transmettre aux autres. La démodécie est une maladie dont le responsable est un acarien parasite du follicule pileux (Demodex sp.). Elle atteint généralement les animaux affaiblis ou immunodéprimés, on peut parfois la retrouver chez de jeunes chiots provenant de chenils mal tenus. La démodécie débute par des dépilations localisées (museau, autour des yeux et de la bouche), et ne s'accompagne pas de démangeaisons, sauf lors de formes dites compliquées (surinfection bactérienne). De nombreux parasites cutanés sont à l'origine d'une chute de poils secondaire, suite à d'intenses démangeaisons. C'est le cas par exemple pour la gale, due à des acariens localisés au niveau des oreilles, mais également sur les flancs, les coudes et les cuisses. C'est également le cas de la cheyletiellose dont le responsable est un autre acarien qui vit en surface de la peau, sur le dos du chien, et qui provoque des pellicules et des pertes de poils suite au grattage Mais le cas le plus fréquent de perte de poils secondaire lors d'une atteinte parasitaire chez le chien est celui de la Dermatite par Allergie aux Piqûres de Puces (DAPP). C'est en effet une allergie à la salive des puces: une seule piqûre de puce peut provoquer des crises de léchage et de grattage frénétiques, parfois jusqu'au sang. Il en résulte l'arrachage et la perte des poils, localisé à certains endroits comme les cuisses ou le bas du dos (croupe). C'est pourquoi un traitement anti-puces régulier des animaux comme de leur environnement est indispensable. Plus généralement, toutes les maladies qui provoquent des démangeaisons de même que toutes les atteintes de la peau se concrétisent par des zones de dépilation plus ou moins étendues: c'est le cas de la Leishmaniose causée par un parasite du sang , ainsi que des pyodermites qui sont des infections de la peau. LES MALADIES HORMONALES La pousse du poil est sous contrôle hormonal. C'est pourquoi, lors d'anomalie dans la sécrétion de certaines hormones, on retrouve parmi de nombreux symptômes, des troubles cutanés. Il s'agit généralement d'une perte de poils étendue, bilatérale et symétrique, sur les flancs et le dos, souvent accompagnée d'une modification de la consistance de la peau (amincissement ou au contraire épaississement, dessèchement, pellicules). Voici quelques maladies hormonales ayant pour symptôme une perte de poils, avec certains autres signes spécifiques associés : - Le diabète sucré (insuffisance de sécrétion d'insuline): l'animal boit et urine beaucoup, on note parfois une tendance à l'obésité. - L'hypercorticisme ou syndrome de Cushing (maladies des glandes surrénales, traitement massif aux corticoïdes): le chien a un ventre qui grossit, une peau sèche et fine avec des comédons (points noirs), il mange et boit énormément. - L'hypothyroïdie (maladie des animaux âgés, qui peut parfois être d'origine immunitaire): la peau s'épaissit, des taches foncées apparaissent, le chien s'affaiblit, devient apathique. La baisse d'activité est souvent imputée, à tort, à l'âge grandissant du chien. - L'hyperoestrogénisme (kyste ovarien chez les femelles non stérilisées, tumeurs testiculaires chez les mâles). Les symptômes peuvent être des troubles reproducteurs chez la femelle (chaleurs prolongées par exemple) et une féminisation chez le mâle (baisse de la libido); ces tumeurs sont fréquentes chez les mâles cryptorchides (c'est-à-dire dont un testicule ou les deux ne sont pas descendus et restent dans l'abdomen). Chez ces animaux, le testicule en place s'atrophie lors de tumeur alors que le testicule tumoral en position abdominale grossit et peut sécréter des hormones responsables de cette perte de poils mais également d'anémie grave. C'est pourquoi il est essentiel de faire opérer les animaux cryptorchides. L'ALIMENTATION L'alimentation contribue à la beauté du pelage. Une mauvaise alimentation est souvent à l'origine d'un poil terne et d'une mue importante. Les protéines, les acides gras poly-insaturés et les vitamines (A et biotine) sont les éléments qui favorisent la bonne santé de la peau et du pelage. Dans des cas extrêmes (malnutrition), le manque de certains de ces éléments peut provoquer une perte massive des poils. L'élément essentiel pour que votre compagnon bénéficie d'un beau pelage est de lui fournir une alimentation complète et équilibrée. Par ailleurs, une allergie alimentaire peut aussi être un facteur de la perte de poils: les allergies alimentaires se manifestent souvent, chez les carnivores domestiques, par des symptômes cutanés comme des dépilations, des démangeaisons et des plaques rouges. LES TROUBLES DU COMPORTEMENT Chez des animaux stressés, hypersensibles ou très angoissés, on note parfois un comportement de léchage frénétique surtout au niveau des pattes avant et à la base de la queue. Ce léchage provoque alors une irritation de la peau et la chute des poils, ce qui laisse apparaître des plaques rouges suintantes qui peuvent alors s'infecter. Il convient dans ce cas de diagnostiquer puis de traiter ce trouble psychologique. LA CHUTE DE POILS D'ORIGINE MÉDICAMENTEUSE Certains traitements hormonaux mal utilisés peuvent conduire à une des maladies décrites ci-dessus: syndrome de Cushing. Suivez toujours les conseils de votre vétérinaire pour l'utilisation des médicaments, ne les utilisez jamais de votre propre chef. Il faut savoir aussi que les traitements anti-cancéreux du chien peuvent provoquer, mais rarement, une perte totale des poils comme ce que l'on rencontre chez l'homme. Lors de ce type de traitement, la chute de poils est généralement augmentée mais l'animal ne devient pas "chauve". LES ALLERGIES Ce sont des phénomènes d'hypersensibilité à différents agents, appelés allergènes. Il existe différents allergènes chez le chien. On peut citer, parmi les plus fréquents : la salive de puce, les acariens de poussière de maison, les pollens... Ce sont des allergènes principalement inhalés (sauf les piqûres de puce), mais il existe également des allergies alimentaires ou des allergies de contact, plus rares. Les symptômes sont une démangeaison forte avec apparition de plaques rouges. La perte de poils est secondaire. LES MALADIES RARES Certaines maladies très rares, souvent d'origine immunologique, entraîne des dépilations plus ou moins importantes. Leur diagnostic se fait par un prélèvement cutané et une analyse histologique (au microscope). Il existe également une dépilation des flancs récidivante dont l'origine est inconnue. Elle survient par période, souvent en hiver, puis le poil repousse, parfois non recoloré. On la rencontre chez certaines races comme les Drahthaars, les Korthals, les Braques... CONCLUSION Une perte modérée et régulière des poils est tout à fait normale chez votre chien. Il faut cependant être attentif et savoir repérer toute augmentation importante dans la quantité de poils perdus, toute apparition de zone dépilée chez votre animal, accompagnée ou non de grattage et d'autres signes (augmentation de la soif, modifications comportementales, baisse d'activité). N'oubliez pas par ailleurs que pour les chiens, l'allergie aux piqûres de puces est l'allergie la plus fréquemment rencontrée et dont le seul remède consiste en une protection efficace contre les puces. Pour plus de renseignements consultez notre Fiche Santé "Les puces".
  17. Les tiques Ne laissez jamais de tiques sur votre chien. Les tiques sont des parasites de la famille des acariens (celle des araignées). Ils se fixent sur la peau du chien, pompent son sang pendant 2 ou 3 jours, puis se laissent tomber sur le sol. On les trouve généralement autour des oreilles ou du cou mais elles peuvent aussi envahir l'ensemble du corps et également se fixer entre les doigts. Info utile: Si on laisse la tête d'une tique dans la peau de l'animal en essayant de la retirer en tirant dessus, le corps ne repousse pas. En revanche, il se forme un petit kyste qui mettra plusieurs semaines à se résorber et qui peut s'infecter. OÙ MON CHIEN PEUT-IL ATTRAPER DES TIQUES ? Les tiques se multiplient à des températures comprises entre 0C et 20C. On les trouve ainsi plus fréquemment au printemps et à l'automne, quand il fait à la fois frais et humide. Les tiques logent plutôt dans les buissons, les broussailles ou les haies qui bordent les jardins. Lorsque le chien se frotte aux branchages la tique se laisse tomber sur lui et s'accroche aux poils, avant de le piquer. Il faut donc être particulièrement vigilant lors des promenades à la campagne pendant ces périodes. Les chevaux et les moutons sont fréquemment porteurs de tiques. S'ils ne les transmettent pas directement aux chiens, ils en favorisent la prolifération. QUELS DANGERS REPRÉSENTENT LES TIQUES POUR MON CHIEN ? Les tiques sont des parasites qui peuvent transmettre de nombreuses maladies: la plus répandue est la Piroplasmose. La Piroplasmose est due à un microscopique parasite du sang que la tique inocule au chien lors de sa piqûre et qui détruit ses globules rouges. La destruction des globules rouges provoque la libération d'un grand nombre de toxines entraînant jaunisse et insuffisance rénale. Si elle n'est pas rapidement traitée la Piroplasmose est une maladie mortelle en quelques jours. Pour les chiens à risques, c'est-à-dire les chiens qui vont souvent à la campagne ou à la chasse, il est préférable d'envisager la vaccination dès le plus jeune âge. Pour tous, il est impératif de traiter préventivement contre les tiques à l'aide d'un produit anti-parasitaire efficace, principalement au printemps et à l'automne. La Piroplasmose se rencontre dans toutes les régions tempérées de France. L'Erlichiose, autre maladie transmise par les tiques, présente des symptômes proches de ceux de la Piroplasmose mais entraîne un décès encore plus rapide. L'Erlichiose se rencontre principalement dans les régions du Sud de la France. Il n'existe pas à ce jour de vaccin contre l'Erlichiose. La prévention par traitements antiparasitaires est donc d'autant plus importante au printemps et à l'automne dans les régions concernées. La Borréliose ou maladie de Lyme, transmise également par les tiques, est une nouvelle maladie en provenance des Etats-Unis apparue en France depuis quelques années. Cette maladie, assez rare, peut faire l'objet d'une vaccination. Dans les zones où elle sévît, c'est-à-dire le Nord-Est de la France, demandez conseil à votre vétérinaire sur la nécessité de cette vaccination pour votre chien. Info utile: les tiques sont plus dangereuses pour les maladies mortelles qu'elles transmettent que par la quantité de sang qu'elles pompent à l'animal. La prévention contre ces parasites est donc primordiale pour la santé de votre compagnon. COMMENT DÉBARRASSER MON CHIEN DES TIQUES ? Il existe un grand nombre de produits antiparasitaires présentés sous des formes très différentes. Seul un petit nombre d'entre eux sont réellement efficaces pour lutter contre les tiques. Le produit doit en effet être non seulement actif contre les tiques, mais également rester sur le poil en permanence afin de pouvoir les tuer avant qu'elle n'aient le temps de piquer le chien. Les produits les plus efficaces possèdent également une bonne résistance à l'eau ce qui leur permet de conserver toutes leurs propriétés dans les périodes humides. Aujourd'hui les poudres et les aérosols sont dépassés et les dispositifs à ultrasons n'ont jamais pu faire la preuve de leur efficacité. Suivant les circonstances on peut employer certains colliers et/ou certains pulvérisateurs qui restent efficaces jusqu'à 1 mois ou encore des pipettes de produits que l'on verse sur le dos de l'animal.
  18. Concept Chez les humains, cette maladie est appelée eczéma séborrhéique. Les pathogénies et symptômes sont compliqués. Cette maladie inclut non seulement des pellicules mais aussi une inflammation secondaire (complexe sébacé ou syndrome sébacé). L'adénite sébacée se définit comme une anomalie du métabolisme des lipides affectant la kératinisation et la production de sébum. Causes et pathogénies Les causes de la maladie peuvent être classées en deux groupes appelés "causes primaires" et "causes secondaires". Les causes secondaires apparaissent principalement sous la forme d'une infection bactérienne. 1°) Causes primaires : causes génétiques, anomalie du métabolisme des lipides, anomalie de la sécrétion hormonale (dérèglement fonctionnel de la glande thyroïde dans le déséquilibre de l'hormone sexuelle, dérèglement digestif de l'estomac, dérèglement fonctionnel des intestins, du foie, et dérèglement du pancréas par manque de lipides). 2°) Causes secondaires : Parasites (mite du follicule, mite des ongles, mite scabieuse), pyodermite (infection secondaire par stphylocoques), dermatophytose (allergie aux puces, allergie bactérienne), réaction immunologique à une tumeur (tumeur maligne de la lymphe). Symptômes (signes cliniques) 1°) Dermatite primaire : L'éruption à lieu sur l'ensemble du corps, en particulier sur la région du dos, la tête et le bas des pattes. Il y a 3 types de symptômes : "le type sec", "le type gras" et "le type inflammatoire". Le type sec : Des squames de couleur grise ou argentée apparaissent sur le corps. La peau est sèche et il y a des zones d'alopécie (ndt : chute des poils). Surtout chez le Doberman et le Berger Allemand. Le type gras : Des squames grasses apparaissent à la base de la queue. La peau et les poils sont gras. Les squames sont semblables à des oeufs de poux. Une partie de la peau et du poil est recouverte d'une substance grasse, dure et de couleur jaune foncée. Cela apparaît souvent chez les Springer Spaniel. Parfois, il y a une inflammation de l'oreille externe. L'odeur de pourriture est caractéristique. Le type inflammatoire : Les démangeaisons, les zones rouges de squames et les zones d'alopécie augmentent. L'éruption se répand sur le dos, les oreilles, la tête, la queue, le poitrail, l'abdomen, les coudes et les jarrets. 2°) Dermatite secondaire : Le développement de l'inflammation se poursuit. Toutefois, les causes primaires ne doivent pas être négligées. Une inflammation due à une allergie aux puces apparaît principalement au niveau des hanches et de la taille. Une inflammation provoquée par une dermatophytose apparaît souvent sur la gueule et les oreilles. Une infection due aux mites du follicule apparaît sur le dos. Quant à la pyodermite, elle apparaît principalement sur le dos chez les chiens à poil court. Cette dermatite secondaire apparaît très souvent avant la pyodermite secondaire. Pathogénie clinique : 1°) Recherche des causes primaires : examen de l'alimentation, carence en acides gras essentiels, examen des lipides dans le sang. 2)° Recherche d'une maladie endocrinienne : Méthode par radioimmunoessais des fonctions de la thyroïde (ndt : technique utilisant des éléments radioactifs comme traceur pour mesurer des concentrations extrêmement faibles de substances biologiques). Triiodothyronine (T3) et Thyroxine (T4). (Normal : T3 = 217 + ou - 45ng/100m) (Normal : T4 = 1.14 + ou - 1.52µg/100m) Fonction du foie (test BSP S-GPT ALP) 3°) Recherche des causes secondaires Parasites (mite du follicule, mite scabieuse), Pyodermite, Dermatophytose. Traitement 1°) Traitement de base : administration de stéroïdes Zondonizoron 0.5 ~ 2 mg / kg Bétamétazone 0.5 ~ 2 mg / kg Furnekgon 0.15 ~ 0.25 mg / kg Produits contre les démangeaisons Ictanol (0.5 ~ 10 %) Moctal (0.5 ~ 10 %) Pichrol (0.5 ~ 10 %) Adoucisseur kératolytique sélénite de soufre (1 %) acide salicylique (10 %) shampooing une fois par semaine avec un savon médical ou du sélénite de soufre. 2°) Lipides et alimentation acides gras (maïs, cacahuètes, porc, boeuf, poulet) vitamines A et D. 3°) Endocrine poudre de glande thyroïdienne pour régulariser la T4 (0.1 ~ 0.3 mg), administration d'hormone sexuelle. 4°) Pour les causes secondaires : se débarrasser des parasites et soigner la pyodermite ou dermatophytose. Prévention de la maladie Pour des raisons génétiques, un chien atteint d'adénite sébacée ne doit pas être utilisé pour la reproduction. (Source : Mr Masahiko NAGATA - dossier et traduction de l'anglais : A. Rémond)
  19. Les vaccinations aident à protéger votre chien contre des maladies pouvant être mortelles. Il est important qu'elles soient maintenues à jour grâce à des rappels annuels. Voici quelques raisons pour lesquelles votre chien doit être correctement immunisé. Une vaccination est l'introduction de vaccins dans le corps par injection, voie orale ou inhalation. Elle a pour objectif de permettre l'immunisation active, c'est-à-dire que le corps stimule lui-même la production d'anti-corps, ou l'immunisation passive, c'est-à-dire que des anti-corps sont introduits dans le corps. Votre chien doit être immunisé contre les maladies propres aux races canines comme le parvovirus, la leptospirose, l'hépatite infectieuse et la maladie de Carré afin de rester en bonne santé. Votre chien doit être vacciné lorsqu'il est encore un chiot. Cela signifie que par la suite vous devez uniquement effectuer des rappels pour compléter sa protection. Vous devez avoir un certificat détaillant les injections que votre chien a reçues ainsi que la date des rappels. Cependant, si vous ne connaissez pas l'historique vétérinaire de votre chien, vous pouvez ne pas savoir s'il a été vacciné ou non. Dans ce cas, votre vétérinaire refera les vaccinations de votre chien puis vous pourrez alors effectuer les rappels nécessaires afin de garder ses vaccins à jour. Il est important de garder les vaccinations et le certificat de votre chien à jour. Si un jour vous devez mettre votre chien dans un chenil ou l'emmener avec vous en voyage, il vous faudra produire ce document qui indique qu'il a bien eu toutes les injections nécessaires. Si vous souhaitez emmener votre chien avec vous en voyage, vous devrez vérifier les inoculations nécessaires pour le pays en question. Chaque pays est différent mais la plupart requièrent la vaccination contre la rage. Demandez conseil à votre vétérinaire pour l'immunisation de votre chien voyageur. Protéger votre chien contre les maladies est important pour sa santé. Aucun propriétaire n'aime voir son chien malade... Assurez-vous donc qu'il soit correctement vacciné afin de le maintenir au meilleur de sa forme.
  20. Le renforcement positif est le fondement de l'éducation de votre chien. Ceci signifie que le chien est récompensé pour ses actions correctes. Pour plus de détails, consultez cette section. Une éducation douce et efficace marche mieux si elle est basée sur le renforcement positif, et vous pouvez appliquer ce même principe à un certain à un nombre d'autres activités à faire avec votre chien, telles que : L'agility Le Flyball ou à la course de relais à la balle L'obéissance Dressage en agilité Pour vous lancer dans l'agility, vous et votre chien devez tous deux être en bonne forme physique. L'agility peut être une activité très amusante qui se révélera très enrichissante à la fois mentalement et physiquement pour votre chien. En France, la reconnaissance officielle de l'agility, discipline anglo-saxonne, date de 1987. On compte actuellement environ 10 à 15 000 pratiquants. 56 concours en 1988, 403 en 1995,450 en 1996 : les manifestations et démonstrations n'ont eu de cesse de se multiplier. La création de l'agility a répondu à une demande pressante de nombreux maîtres possédant des chiens de compagnie et voulant leur apporter des principes de base d'éducation, tout en s'amusant. Cette discipline s'est vite imposée comme une très bonne école, très prisée, mais aussi comme une discipline ludique et grand public. Les parcours d'agility consistent en un certain nombre d'obstacles que vous et votre chien devez franchir en équipe. Ces obstacles peuvent être : Des piquets assez serrés, entre lesquels il vous faudra slalomer sans les faire tomber Des obstacles à sauter (certains hauts, d'autres bas ou en longueur) Des tunnels (rigides et souples) Des pneus (un pneu suspendu à une certaine hauteur forme un obstacle dans lequel sauter) Des Dog walks (petites passerelles de bois) Des obstacles de contact : A-Frame (une «rampe» de bois en V renversé ; le chien monte d'un côté et descend de l'autre) Dressage au Flyball ou à la course de relais à la balle Pour jouer au «Flyball», vous et votre chien devez aussi absolument être en bonne forme physique. Le Flyball ou relais à la balle est une course de relais «éliminatoire» qui se joue par équipes de quatre chiens et leurs propriétaires. L'objectif de la course est que chaque chien saute quatre petites haies, déclenche un petit mécanisme sur une petite boite contenant une balle de tennis, puis qu'il attrape la balle et retourne à la ligne de départ /arrivée. Dès que le premier chien arrive, le suivant est lâché, et ainsi de suite. La course est gagnée par l'équipe qui réceptionne le plus rapidement son quatrième chien et sa quatrième balle. Ce genre de dressage peut être une grande partie de plaisir pour vous comme pour votre chien. Apprentissage de l'obéissance Rechercher une obéissance compétitive équivaut à «ajuster parfaitement» le dressage fondamental de votre chien. Avec votre chien, vous aurez à prouver sur une piste que vous êtes capable d'exécuter à un très haut niveau les éléments fondamentaux d'un bon dressage. Ceci peut être très enrichissant pour le chien comme pour le propriétaire, et ne fera qu'approfondir le lien qui vous unit. Parmi ces disciplines se trouvent : Travail au pied (marcher et rester assis) Rapporter un objet lancé par une personne Contrôle à distance Rappel Différenciation de pistes Faire partir le chien tout seul S'éloigner en demandant au chien de ne pas bouger
  21. Un Braque de Weimar pour la vie ! ! ! Une histoire d’amour commence , lorsque son regard croise le vôtre . Son allure, sa classe, vous séduit au prime abord et dans ce velours beige argenté, un regard ambré s’impose à vous et vous fascine. Ce jour là vous n’avez de cesse de croiser son chemin à nouveau, de connaître son nom, ses origines le désir de lui faire partager votre vie vous obsède ! ! ! Un Weimar pour la vie, c’est la devise de ses heureux propriétaires. C’est un sensible, un tendre, l’amour qu’il voue à son maître est sans limite. Il est pot de colle ! ! ! Indiscret , ne conçoit pas de vivre seul, son Bonheur … , c’est d’être au contact, son regard attaché à vous et … tout près de vous ! ( Je dis souvent de Gray Ghost , aux dames, qui, en exposition canine s’essayent à ravir son attention en lui faisant les yeux doux … " il n’a qu’une femme dans sa vie et c’est moi ! !) Il est toujours à l’écoute, il devine la moindre de vos intentions il est exclusif souvent, il n’a pas appris à lire ni à écrire mais peu s’en faut ! ! ! Son intelligence n’a d’égal que sa beauté ! C’est un sportif, énergique, dynamique, il aime les grandes ballades, les jeux, mais ne vous y trompez pas ! ! ! il a une vocation innée…La chasse ! ! Il vous fera bouger, vous surpasser et même si vous n’êtes pas chasseur, chasser ! Toutes les activités sportives où la complicité étroite avec son maître lui permet d’exprimer son attachement à celui ci seront les bienvenues : agility , cani cross etc…. Cependant, ce séducteur qui vous fera craquer, a besoin d’être canalisé dans son jeune âge ! Alors méfiance, ne vous laissez pas attendrir par son regard bleu intense qui vous implore, soyez ferme ,rigoureux ! ! (Une main de fer dans un gant de velours !) Tout ce que vous lui autoriserez un jour, vous ne pourrez le lui interdire ensuite, ce serait pour lui une grande injustice. Il n’aime pas l’injustice !Mais comme il peut être très destructeur surtout dans son jeune âge, alors ,si vous devez le laisser seul prévoyez une cage à tout faire, pliante que vous adapterez à votre voiture, que vous pourrez installer partout chez les amis, chez la grand mère. Ce sera son coin de vie à lui, il y dormira, y rassemblera ses trophées (votre chaussure préférée, ses jouets, son os ) et lorsque vous serez trop bruyants certains soirs avec vos amis il s’y réfugiera pour se reposer loin du bruit ! ! Vous l’y enfermerez la nuit ce qui lui permettra d’être très vite propre ( un chiot souille rarement l’endroit où il dort ) Dans la journée vous pourrez lui imposer des plages horaires de repos comme pour un jeune enfant qui doit faire la sieste ! ! A savoir qu’un chiot dort beaucoup et que bébé weimar grandit très vite et qu’il faut tempérer sa fougue naturelle afin de ne pas perturber sa croissance ! ! ! De plus, ce système vous permettra de gérer votre chiot au mieux de vos intérêts réciproques pas de contentieux entre vous lorsque vous rentrerez, pas de tapisserie arrachée de fauteuil éventré, pas de stress généré par des retrouvailles gâchées par les bêtises oubliées par votre chiot, mais que vous découvrirez souvent ulcéré ce qui nécessite beaucoup de self contrôle sachant qu’il faut toujours le prendre sur le fait ! ! Donc des retrouvailles Heureuses ! Le non, est la base de son éducation, la fermeté aussi, car il est assez têtu et votre patience sera souvent mise à rude épreuve ! ! Mais on lui pardonne toujours, tout, sa compagnie est une telle joie que l’on oublie souvent son statut de chien et ce seigneur gris qui sait y faire peut, si l’on n’y prend garde devenir le maître chez vous ! ! Alors une règle d’or s’impose, soyez toujours le chef de meute, son complice, tant que vous voudrez, mais, toujours celui qui domine et gère la situation ! ! ! Apprenez lui très tôt la marche en laisse ( main gauche) , la marche au pied également, le " down, ou, terre " dès que possible, assis, couché, la voiture ce qu’il connaîtra déjà en sortant de l’élevage.… la ville, emmenez le au marché (même si ce n’est pas pratique ! !)dès qu’il sera à jour de ses vaccins bien sûr ! ! Faites lui rencontrer d’autres copains chiens afin que s’instaure pour lui la hiérarchie, même dans le jeu ! Si vous pensez être dépassé par votre compagnon, n’hésitez pas à vous inscrire dans un club canin, afin d’apprendre avec un professionnel à gérer votre chiot. Une histoire d’amour se poursuit et sa séduction, sa gentillesse feront de votre compagnon un ami pour sa vie, que je vous souhaite aussi longue que possible, puisque j’ai eu le bonheur de conserver près de moi quinze années mon premier braque de weimar, Vidocq. Gray Ghost son fils, a dix ans et demi, il est le chien de ma vie, mon ombre et je nous souhaite encore beaucoup d’années de complicité vraie, car pour lui, je reconnais m’être souvent surpassée, par fierté, par amour de la race, parce qu’il était beau, reconnu ! ! Champion de beauté, puis classé en travail alors que je ne suis pas chasseur et que par amour pour lui et pour sa vocation… (Il fallait le découvrir sur un terrain de chasse ! Il avait vraiment fière allure!!) … je me suis souvent retrouvée bottée qu’il pleuve, qu’il vente sur divers territoires d’entraînement nez au vent comme lui, le sifflant, gesticulant afin de le conduire pour qu’il réalise ce jour là une action de chasse sans bavure ! Ce qui était notre récompense à lui autant qu’à nous les copains mordus, tellement tous passionnés ! !!. Déceptions amères régulières, grands moments de bonheur et d’espoir, que d’investissements, de regrets certaines fois ! ! ! Mais la vraie récompense n’est ce pas ce regard fier attaché au mien qui me rappelle que tous les deux nous avons vécu déjà une bien belle aventure ! Alors, que vous soyez chasseur ou non de toutes les façons pour le rendre heureux, pour que ce beau corps d’athlète exulte, pour qu’il soit bien dans sa tête surtout, pensez qu’il a besoin de bouger de courir … de vibrer avec vous ! ! ! !
  22. Nom : Bouvier Bernois Surnom : Aucun Nom d'origine : Berner Sennenhund, Dürrbächler Origine : Suisse Aptitudes particulières: Compagnie, de garde/défense, de berger, vie en ville déconseillée. Espérance de vie : 10 à 12 ans Taille mâle : 64.0 cm à 70.0 cm Taille femelle : 58.0 cm à 66.0 cm Poids mâle : 37.0 kg à 43.0 kg Poids femelle : 35.0 kg à 41.0 kg Standard FCI (Europe et divers) : Standard No 45 - Groupe 2 Utilisation -------------------------------------------------------------------------------- A l’origine, utilisé dans les fermes du canton de Berne comme chien de garde, de trait et de bouvier, aujourd’hui aussi chien d’utilité polyvalent et chien de famille. Historique -------------------------------------------------------------------------------- Le Bouvier bernois est un chien d’origine ancestrale qui, dans les préalpes bernoises et dans les campagnes du centre du canton de Berne, était utilisé comme chien de garde, de trait et de bouvier. On l’appelait à l’origine « Dürrbächler » du nom du hameau et de l’auberge de Dürrbach près de Riggisberg dans le canton de Berne, où ce bouvier tricolore à poil long était spécialement répandu. Dès 1902, 1904 et 1907, des sujets de cette race furent présentés à des expositions canines. En 1907, quelques éleveurs de la région de Berthoud (Burgdorf) décidèrent de promouvoir l’élevage en pure race de ce bouvier autochtone en fondant le « Club suisse du Dürrbächler » et en fixant les traits caractéristiques de la race dans le premier standard. En 1910, à Berthoud, lors d’une exposition canine, les agriculteurs de la région réussirent déjà à présenter 107 sujets. Dès ce jour, ce chien, rebaptisé « Bouvier bernois » à la suite de l’exemple des autres races de chiens de bouvier suisses, se répandit rapidement dans toute la Suisse et en Allemagne du Sud. Aujourd’hui, le bouvier bernois est connu et apprécié dans le monde entier grâce à sa robe tricolore aux marques et taches bien réparties, à ses facultés d’adaptation et à ses qualités de chien de famille. Purement d'origine suisse ou descendant de dogues asiatiques croisés à des chiens locaux suisses, le Bouvier bernois a su conquérir les coeurs des montagnards helvétiques dès le Moyen-Age. Il eut à la fois un rôle de gardien, d'auxiliaire des vachers, puis de chien de laiterie attelé à des charrettes remplies de bidons de lait.. Le XIXème siècle le fit oublier et ce n'est qu'à partir du début de XXème qu'il devint un chien de compagnie très apprécié. Caractere/Mouvement -------------------------------------------------------------------------------- Bien équilibré, attentif, vigilant et sans peur dans les circonstances de la vie de tous les jours. Il est d’un bon naturel et fidèle envers ses familiers, sûr de lui et pacifique envers des étrangers, de tempérament moyen et docile. Devenu un très bon chien de compagnie, il adore vivre en famille. Il n'hésite pas à utiliser sa force pour la défendre. Il a besoin de la présence de son maître, de jouer régulièrement avec lui. Un chien attaché ou seul la plupart du temps sera rapidement agressif et craintif. Ce bouvier de montagne ne peut pas s'adapter à la vie citadine. Il ne peut vivre qu'à proximité de grands espaces où il se dépensera de longs moments tous les jours. Physique -------------------------------------------------------------------------------- Chien d’utilité à poil long, tricolore, puissant, souple, harmonieux, bien proportionné, aux membres vigoureux et dont la taille est supérieure à la moyenne. PROPORTIONS IMPORTANTES : Rapport hauteur au garrot : longueur du corps (mesurée de la pointe de l’épaule à la pointe de la fesse) = environ 9 :10 ; plutôt compact qu’allongé. Dans le cas idéal, la hauteur au garrot se rapporte à la hauteur de la poitrine comme 2 : 1. TETE : Puissante ; son volume est en harmonie avec l’ensemble ; pas trop lourde. REGION CRANIENNE : Crâne : De face et de profil peu bombé. Sillon frontal peu marqué. Stop : Dépression crânio-faciale bien marquée, sans être trop prononcée. REGION FACIALE : Truffe : Noire. Museau : Puissant, de longueur moyenne ; chanfrein droit. Lèvres : Bien appliquées, noires. Mâchoires/dents : Denture complète et robuste avec articulé en ciseaux. Les M3 ne sont pas prises en considération. Articulé en pince toléré. Yeux : Brun foncé, en forme d’amandes, avec paupières qui épousent bien la forme du globe oculaire. Ni trop enfoncés dans les orbites, ni saillants. Les paupières lâches sont un défaut. Oreilles : De forme triangulaire, s’arrondissant légèrement vers leur extrémité, attachées haut, de grandeur moyenne, au repos, tombantes et bien accolées à la tête. Quand le chien est attentif, la partie postérieure de l’attache se relève, tandis que me bord antérieur de l’oreille reste bien accolé à la joue. COU : Vigoureux, musclé, de longueur moyenne. CORPS : Ligne du dessus : A partir du cou elle descend légèrement pour se fondre harmonieusement dans le garrot ; ensuite elle est droite et horizontale. Dos : Solide, droite et hor izontal. Rein : Large et solide. Vu de dessus, le rein est légèrement plus étroit que la poitrine. Croupe : Légèrement arrondie. Poitrine : Large et bien descendue, elle atteint la hauteur du coude. Le poitrail est bien développé. La cage thoracique est aussi longue que possible ; sa croupe transversale est d’un ovale arrondi. Ligne du dessous : Elle remonte légèrement depuis le bas du thorax en direction des membres postérieurs. QUEUE : Touffue, atteignant au moins le jarret. Portée basse au repos, elle se relève à la hauteur du dos ou un peu plus haut quand le chien est en action. MEMBRES : Forte ossature. MEMBRES ANTERIEURS : Vus de face, les antérieurs sont d’aplomb et bien parallèles, plutôt écartés. Epaules : Omoplates longue, fortes et obliques, formant avec le bras un angle pas trop ouvert, bien attachées, fortement musclées. Bras : Long, oblique. Coudes : Bien au corps, tournés ni en dedans ni en dehors. Avant-bras : Robuste, droit. Métacarpe : Vu de profil presque vertical, ferme ; vu de face en prolongement vertical de l’avant-bras. Pieds antérieurs : Courts, arrondis, aux doigts serrés et cambrés, tournés ni en dedans ni en dehors. MEMBRES POSTERIEURS : Vus de derrière droits et parallèles, pas trop serrés. Cuisse : Longue, large, puissante et bien musclée. Grasset (genou) : Bien angulé. Jambe : Longue. Bien oblique. Jarret : Bien coudé, vigoureux. Métatarse : Presque vertical. Les ergots doivent être éliminés, sauf dans les pays, où leur excision est interdite par la loi. Pieds postérieurs : Un peu moins cambrés que les antérieurs ; tournés ni dedans ni en dehors. ALLURES : Mouvement couvrant beaucoup de terrain, facile et régulier à toutes les allures ; enjambées dégagées et de grande amplitude avec bonne poussée de l’arrière-main ; au trot, vus de face ou de derrière, les membres se portent en avant en ligne droite. ROBE : Poil : Long et brillant, lisse ou légèrement ondulé. Couleur : Fond de couleur noir soutenu, avec des marques feu (brun-rouge foncé) sur les joues, au-dessus des yeux, sur les quatre membres et à la poitrine, avec des marques blanches comme suit : • Marque bien blanche en tête, nettement délimitée et symétrique : liste qui, vers la truffe, s’élargit des deux côtés du chanfrein pour dessiner le blanc du museau. • En largeur, la liste ne devrait pas aller jusqu’aux marques feu au-dessus des yeux, et le blanc du museau ne devrait pas dépasser la commissure des lèvres. • Plage blanche ininterrompue et modérément large sur le cou et le poitrail. • Recherché : pieds blancs, pointe de la queue blanche. • Toléré : petite tache blanche à la nuque, petite tache blanche sous la queue. TAILLE : Hauteur au garrot : Mâles : 64-70 cm, taille idéale : 66-68 cm. Femelles : 58-66 cm, taille idéale : 60-63 cm. Défauts -------------------------------------------------------------------------------- Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité. • Comportement mal assuré. • Ossature grêle. • Position irrégulière des incisives, l’occlusion restant correcte. • Absence d’autres dents qu’au maximum 2 PM1 (prémolaires 1) ; les M3 (molaires 3) ne sont pas prises en considération. • Robe : • Poil nettement bouclé. • Couleurs et marques non conformes : • Absence de blanc en tête. • Liste trop large et /ou blanc du museau dépassant nettement la commissure des lèvres. • Collier blanc. • Grande tache blanche à la nuque (sa plus grande dimension dépassant 6 cm). • Tache blanche sous la queue dont la plus grande dimension dépasse 6 cm. • Balzanes aux membres antérieurs qui dépassent nettement le milieu du métacarpe (bottes). • Marques asymétriques disgracieuses en tête et/ou au poitrail. • Taches ou rayures noires dans le blanc du poitrail. • Blanc maculé (taches fortement pigmentées). • Couleur de fond noire tirant sur le brun ou le rouge. DEFAUTS ELIMINATOIRES : • Chien agressif, peureux ou craintif. • Nez fendu. • Prognathisme supérieur ou inférieur, arcade incisive déviée. • Un œil ou les deux yeux bleus (œil vairon). • Entropion, ectropion. • Queue cassée, queue enroulée. • Poil court ou poil double. • Robe non tricolore. • Fond de robe autre que noir. Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d’ordre physique ou comportemental sera disqualifié. N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum. TRADUCTION : Dr.J.-M. Paschoud et Prof.R. Triquet. DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D’ORIGINE EN VIGUEUR : 25.03.2003. CLASSIFICATION F.C.I. : Groupe 2 Chiens de type Pinscher et Schnauzer, Molossoïdes, chiens de montagne et de bouvier suisses et autres races. Section 3 Chiens de montagne et de bouvier suisses. Sans épreuve de travail.
  23. Le Jack Russell Terrier Est-ce un chien pour vous ? ( D'aprés le "The Russell Rescue" USA ) Les Jacks russell Terriers... * sont avant tout et en premier lieu des chiens de chasse. Le caractère et les compétences qui en font d'excellents chasseurs ( comme creuser, aboyer, sa nature parfois agressive, sa capacité à suivre une piste...) sont souvent interprétés comme de mauvaises habitudes entraînant nombre d'abandons. * sont sélectionnés pour aller au terrier, c'est-à-dire suivre une piste afin de localiser le gibier, l'aboyer jusqu'à ce que ce dernier saute ou soit déterré. S'ils n'ont pas la possibilité d'utiliser leur instinct naturel, ils trouvent d'autres occupations amusantes comme gardien, poursuiveur de voiture, chasseur d'oiseaux et d'insectes, terrassier de vos jardins. * sont de gros chiens dans de petit corps. ils ont les mêmes besoins ( sinon plus ! ) d'exercice que de gros chiens...et leur mentalité va de pair. Ils pensent qu'ils font au moins 20 kgs et n'hésitent pas à défier des congénaires 3 fois plus gros qu'eux. * ont besoin d'une discipline ferme mais logique. Ils sont trés intelligents et testeront vos limites toute leur vie. Ils pourront même éduquer leur propriétaire avant que celui-ci s'en aperçoive et ceci parfois avec quelques manifestations d'agressivité. Cette nature doit être comprise et gérée correctement. * peuvent devenir trés possessif avec leur propriétaire ou un membre de la famille au point d'adopter un comportement trés protecteur ( d'où d'agression ), si ceci n'est pas géré dés le plus jeune âge. * sont connus pour harceler, blesser ou tuer les autres petits animaux tels les chats, oiseaux, lapins, cochons d'inde, souris, rats...et ceci uniquement du fait de leur instinct de chasseur. Elever un chiot Jack Russell avec un chat ne garantit pas à ce dernier une vie longue en toute sécurité. * sont en forme j'usqu'à 15 ans et plus. Leur besoin d'activité et leur désir de chasser durent toute leur vie. * ont besoin d'un terrain clôturé, car ils sont toujours tentés d'aller voir ailleurs s'il y a quelque chose à chasser. Vous pouvez les laisser dehors tous les jours pendant 3 ans sans que rien n'arrive, et puis un jour ils disparaissent pour parfois ne jamais revenir. Beaucoup de Jack Russell se font écraser en traversant les routes à la poursuite d'écureuils, chats...Ces chiens sont également capables de creuser sous un grillage ou de l'escalader. * ont besoin d'un minimum d'éducation. La vie du chien peut en dépendre ! Mais même bien éduqué, le Jack Russell est toujours tenté d'aller poursuivre quelque chose d'intéressant et même de disparaître dans un terrier pendant un moment d'inattention de votre part. Sans laisse, un Jack peut toujours se mettre dans des situations dangereuses à moins qu'il ne soit dans un environnement sans risque et sous la conduite d'un propriétaire averti. * peuvent être destructeur s'ils ne sont pas surveillés et surtout utilisés. Mais la plupart du temps, ce comportement est dû à l'ennui, à un manque d'activité, d'exercice, de discipline. Si votre référence est un jack "parfait", se comportant correctement, vif et gai, c'est uniquement parceque celui-ci à de la chance d'avoir un maître qui s'occupe suffisamment de lui. * sont des chiens de campagne. Car même s'ils habitent en ville, leur instinct n'en reste pas moins présent. Et il serait irraisonnable d'espérer qu'il en soit autrement, car ils sont génétiquement sélectionnés pour être de vrais chiens de chasse. Votre style de vie doit être en rapport avec leur besoins. Ils doivent un rôle à tenir, en rapport avec leur intelligence et l'énergie considérable dont ils disposent * ne sont pas recommandés comme chien d'appartement. Ils ont besoin de beaucoup d'exercices et d'activités extérieurs et sont en général trop bruyants pour vivre en immeuble. ils ont besoin de place pour courir et la balade en laisse n'est pas suffisante pour eux. Donc mis à part si votre emploi du temps vous permet d'être souvent chez vous et vous laisse suffisamment de temps pour les activités extérieures, ce chien n'est pas pour vous. Beaucoup de "rescapés" proviennent d'appartements et de maisons dont les propriétaires sont absents la plupart du temps. * ne tolèrent pas les maltraitances, ils ne supportent pas les tirages d'oreilles, de queues...Les Jack Russell ont du caractère et sont demandeurs d'attention. Ils ont envie de sautiller tout autour de qui le leur permettra. * ne ressemblent pas aux chiens des films ou d'autres formes de médias. Ceux-là sont entraînés et dirigés par des professionnels. Ils sont tré dociles pour des périodes trés courtes et leurs besoins sont connus et reconnus par leur dresseur qui s'adapte. Pour conclure, le Jack russell Terrier requière un engagement à long terme, d'activité, d'exercice, d'éducation. Leur caractère unique, leur intelligence et leur énergie peuvent parfois être frustrants, indubitablement divertissants, peuvent apporter beaucoup de joie ( quand géré correctement ) ou de problèmes ( quand ils ne le sont pas ). Si ce type de chien ne vous correspond pas, alors envisagez d'acquérir une autre race de chien.
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