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http://www.rqfe.org/enjeux/pesticides.html LES PESTICIDES DANS L'ENVIRONNEMENT : UNE ATTEINTE À LA SANTÉ DES FEMMES Qu’est-ce qu’un pesticide ? Les pesticides sont des produits antiparasitaires utilisés pour contrôler les organismes nuisibles, nocifs ou gênants. On les classe généralement en quatre catégories : herbicides contre les mauvaises herbes, insecticides contre les insectes, fongicides contre les champignons et rodenticides contre les rongeurs. Les pesticides englobent entre autres : Des insecticides dont la formulation peut contenir du diazinon et du malathion. Des produits comme les « pièges à fourmis » contiennent ces insecticides ; Des herbicides comme le « Round Up » et l’atrazine, couramment utilisés dans la culture du maïs ; Des fongicides comme le benomyl et l’iprodione ; Des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) comme le naphtalène communément appelé « boules à mites ». Où utilise-t-on les pesticides ? En agriculture Au Québec, avec 80 % des achats de pesticides, la production agricole représente le secteur où ces derniers sont le plus utilisés (1). Le maïs est l’une des cultures les plus assujetties aux pesticides et à la surfertilisation.Les surplus de fertilisants et de pesticides utilisés en agriculture peuvent occasionner la détérioration de certains plans d’eau et se retrouver dans l’eau de baignade et l’eau potable. Selon la Coalition pour les Alternatives aux pesticides (CAP) « les poires, les pêches, les pommes et les raisins comptent parmi les fruits les plus pulvérisés ». À l’école, à la garderie et dans les espaces publics On vaporise encore régulièrement certains terrains en milieu scolaire et en service de garde, ainsi que certains espaces verts municipaux comme les parcs et les terrains de sports. On fait également usage d’insecticides à l’intérieur des bâtiments. Heureusement, le ministère de l’Environnement du Québec a adopté, en juin 2002, un Code de gestion des pesticides visant à en interdire l’usage dans les espaces verts publics, parapublics et municipaux. De plus, la vente de certains pesticides au public sera réglementée. C’est un pas dans la bonne direction. Toutefois, l’un des plus grands dangers se cache dans nos propres maisons Le Collège québécois des médecins de famille affirme que : « Sur les 1500 cas d’exposition et d’intoxication aux pesticides recensés par le Centre antipoison de Québec en 1997, l’intoxication avait lieu neuf fois sur dix à la maison, en raison d’un mauvais entreposage des produits ou d’une mauvaise utilisation. » Quels sont les effets des pesticides sur la santé des femmes? Les pesticides menacent la santé des femmes puisqu’elles ont une physiologie reproductive particulière, portent les enfants et les allaitent. Perturbateurs endocriniens L’œstrogène est une hormone naturellement produite par les ovaires. Elle joue un rôle dans le système reproductif de la femme et dans le développement de plusieurs organes et systèmes chez le fœtus et l’enfant (2). Elle est aussi présente, en moindre quantité, dans le corps des hommes. Dans des conditions normales, le corps possède les mécanismes appropriés pour contrôler la concentration d’œstrogène. La présence dans l’environnement de substances dont la structure chimique est semblable à celle de l’œstrogène, pourrait nuire à l’équilibre hormonal des femmes et des hommes, et au développement des enfants. Certains pesticides sont soupçonnés d’agir comme modulateurs endocriniens (hormonaux), c’est-à-dire qu’ils peuvent mimer le comportement des hormones. Ils seraient associés au développement de cancers du sein, de la prostate et des testicules, à l’endométriose, à un développement sexuel anormal, à une réduction de la fertilité masculine, à des affections des glandes thyroïde et pituitaire, à l’affaiblissement du système immunitaire et à des problèmes de comportement (3). Des 47 pesticides connus pour leurs effets perturbateurs du système endocrinien, 31 sont homologués au Canada (ministère de l’Environnement du Québec). En voici quelques-uns : alléthrine, chlorpyrifos, endosulfan, lindane, methoxychlor, parathion, atrazine, simazine (4). Cancer du sein La présence de pesticides dans l’environnement est de plus en plus évoquée pour expliquer l’importante proportion de cancers du sein qui ne peut être associée au tabac, aux radiations ou à l’origine familiale (génétique) (5). Grossesse et allaitement Les pesticides peuvent être transmis au fœtus via le placenta ou à l’enfant par le lait maternel. L’Institut national de santé publique du Québec rappelle toutefois que l’allaitement maternel demeure l’élément le plus adapté et le plus nutritif pour les enfants. De plus, il est très écologique puisqu’il ne requiert aucun processus de lavage ou de désinfection de bouteilles. Avortements spontanés Selon Santé Canada, l’incidence d’avortements spontanés et d’accouchements prématurés chez les conjointes d’agriculteurs pourrait être liée à un ralentissement de la maturation du sperme dans les testicules de leur partenaire. Dans une étude menée en Ontario en 1998, on relate que le risque d’accouchement prématuré était 2,4 fois plus élevé lorsque le conjoint avait manipulé des herbicides, dont l’atrazine (6). La santé des enfants est-elle aussi menacée ? Les enfants entrent en contact avec les pesticides par l’alimentation, l’eau, le sol et l’air. Ils sont davantage exposés que les adultes : Parce qu’ils absorbent plus de nourriture et respirent davantage que les adultes par unité de poids corporel ; Parce qu’ils se roulent dans l’herbe, jouent dans la terre, portent souvent leurs mains à leur bouche ; Parce qu’ils sont plus petits, ils sont davantage exposés aux brumes et gouttelettes de pesticides résidant près du sol. Les effets néfastes des pesticides sur les enfants sont plus marqués parce que leur organisme (le cerveau, les systèmes reproducteur, nerveux et immunitaire) est en développement et donc plus sensible.L’exposition des fœtus ou des enfants aux pesticides trouvés autour et à l’intérieur de la maison a été associée à de nombreux problèmes de santé (7) : Augmentation des cas de leucémie ; Augmentation du risque de contracter un lymphome non hodgkinien ; Augmentation du risque de développer une tumeur au cerveau ; Perturbation du système immunitaire (allergies, asthme, diminution de la réponse immunitaire) ; Augmentation du risque de développement de certaines anomalies congénitales ; Problèmes d’apprentissage et de développement ; Perturbation du système endocrinien (hormonal). Quelques gestes concrets permettant de diminuer notre exposition aux pesticides Gardez les produits toxiques hors de la portée des enfants. Réduisez le plus possible l’utilisation de pesticides dans la maison. Lavez les mains des enfants avant les repas, surtout quand ils ont joué à l’extérieur. Optez pour un entretien de votre pelouse sans pesticide. Choisissez des produits ménagers écologiques. Faites votre propre jardin tout en réduisant au maximum l’apport de pesticides et de fertilisants. À l’épicerie ou au marché, encouragez l’agriculture biologique dans la mesure du possible. Travaillez de concert avec votre municipalité et votre commission scolaire pour diminuer l’usage de pesticides dans les milieux scolaires et préscolaires ainsi que dans les parcs et les centres communautaires. Les terrains de golf Des quantités importantes de pesticides sont utilisées dans l’entretien des terrains de golf, ce qui implique une certaine exposition pour les joueurs.Toutefois, il est possible d’encourager les clubs de golf qui ont fait le choix de diminuer l’usage de pesticides

Enquête sur les effets des pesticides chez les agriculteurs L a première enquête épidémiologique de grande ampleur sur les liens entre pesticides et cancers est lancée cette année par la Mutualité Sociale Agricole (MAS) en France, et pour cause : les agriculteurs sont les plus exposés aux fongicides, herbicides et insecticides. Les expérimentations animales ont montré que ces produits sont cancérigènes mais leurs effets sur l’homme sont encore mal connus. En France, l’un des plus gros consommateurs de pesticides au monde, aucune enquête au long cours n’a été menée. La MSA s’est associée au GRECAN (Groupe régional d’étude sur le cancer) et au Laboratoire Santé Travail Environnement (LSTE) pour lancer cette étude dans 12 départements français possédant un registre des cancers. La MSA espère pouvoir suivre 80.000 personnes sur plusieurs années. Les données épidémiologiques sur lesquelles s’appuient aujourd’hui les chercheurs viennent des Etats-Unis ou d’Europe du Nord pour la plupart. Elles montrent que les agriculteurs souffrent moins que le reste de la population de cancers liés au tabac, par exemple, mais davantage de cancers spécifiques comme les leucémies, les lymphomes malins, les myélomes, certains cancers cérébraux ou de l’estomac. suite: http://sciences.nouvelobs.com/sci_20050331.OBS2683.html

Manger vivant Lisa-Marie Gervais collaboration spéciale, La Presse Luzerne, pois chiches germés, jeunes pousses et herbe de blé, voilà qui pourrait composer un menu vivant. Même si cette façon de se nourrir requiert des connaissances minimales dans l'art de la germination et de la fermentation, manger vivant n'est ni une religion ni un art très compliqué. Un mode alimentaire qui pousse. Oubliez le cannibalisme, la chair fraîche et ces émissions du type Fear factor où les concurrents ingurgitent une étonnante quantité de vers de terre, blattes et autres bestioles répugnantes. Manger vivant n'a rien à voir avec tout cela, vous diront les défenseurs du concept. C'est plutôt un allié de la simplicité volontaire où l'on préconise les aliments «tels que la nature nous les offre.» Habituellement végétalien, c'est-à-dire n'admettant aucun produit d'origine animale, le régime de l'alimentation vivante privilégie les aliments crus, de préférence biologiques et non transformés. «Manger vivant, c'est manger des aliments frais, dont la courbe de croissance est à son maximum et la valeur nutritive, à son meilleur», explique la natu-ropathe Danielle L'Heureux, qui donne des ateliers d'alimentation vivante dchez elle, au pied du mont Saint-Hilaire. «De cette façon, les nutriments sont mieux assimilés par le corps, qui, lui, est plus disposé à enrayer toutes les toxines de la digestion.» Menu vivant Préoccupés par les questions de santé et soucieux de leur alimentation, voilà près de trois ans maintenant que Robert Arsenault et Évelyne Tremblay, propriétaires de l'auberge La Muse, à Baie-Saint-Paul, se sont convertis à l'alimentation vivante. Ainsi, tous les matins, le couple carbure désormais au jus d'herbe de blé, une surprenante boisson vert extraite de pousses de blé pressées. Popularisée par l'Institut Hippocrate aux États-Unis, cette boisson à forte teneur en chlorophylle et riche en vitamines aurait des propriétés énergisantes. Pour les repas du midi et du soir, des salades composées de germinations, pousses vertes, salades, algues, graines, noix, fruits et légumes. Ennuyant comme régime? Robert et Évelyne ne se disent absolument pas en reste lorsqu'il s'agit de composer leur menu. Guidés par l'esprit créatif de leur chef cuisiner Hank Suzuki, ils sont allés jusqu'à élaborer un menu «vivant» dont les plats débordants de couleurs et de saveurs sont autant de plaisir pour l'oeil que pour le ventre, assure-t-on. Les touristes les plus curieux peuvent ainsi tenter l'expérience de l'entrée de pâté de fèves soja au lait de coco, suivie d'une lasagne de banane, choux et carottes aux épices et aux noix ou encore de rillettes de légumes au pesto. Le tout cuisiné dans l'eau de Pi, une eau du robinet rendue pure, nutritive (corail de calcium et magnésium) et énergisée naturellement par un procédé japonais de filtration. suite : http://www.cyberpresse.ca/actuel/article/article_complet.php?path=/actuel/article/20/1,4230,4909,032005,964035.php

Dans ce cas, laissons à Greenpace de lui répliquer.

Ah! D'accord, mais je crois qu'il ne suffit que de donner une adresse email ? Si c'est le cas je vais m'inscrire mais je sais que Le Devoir est très conservateur... ça fait peur. *********************** Bon, je me suis inscrite. Il faut donner un nom et un # de tél. Il n'y a pas de "réactions" à l'article du sans-coeur sur les phoques. Si vous avez des réactions, je les posterai. Voici un commentaire trouvé parmi des réactions sur d'autres sujets. Tout est un peu pêle-mêle dans ces réactions; on ne sait pas trop à quel(s) article(s) elles font références. Dès fois les hommes sont méchants. Marie-Josée Vigneault enfant citoyenne Karol-Anne Vigneault 11 ans et demie Envoyé le mardi 29.03.2005 20:31 Faire suivre ... Réactions Dossier(s) Écologie Je suis Karol-Anne et j'ai 11 ans et demie. Nous on a un chalet dans l'Outaouais et on y va toute les fins de semaines et aux vacances d'été. Et en fin de semaine j'ai été avec maman à l'hôtel de ville ou il y a une petite bibliothèque et je peux prendre des livres. Plus tard, il faisait très beau et on a décidé d'aller prendre une promenade dans les bois, moi j'adore ça. En se promenant, on avait apporté le chien du voisin avec nous et il a courrut dans le bois pour aller voir quelque chose, maman m'a dit de ne pas bouger de là, elle y est allé et imaginé vous donc que le chien avait trouvé un bébé loup couché, mort dans une trappe qu'un braconnier à placé pour tuer des animaux. Là j'ai pleuré parce que sa mère au bébé loup elle ne sait pas ou est son bébé et elle doit le chercher. En plus maman a enlevé la trappe après le bébé loup et on l'a emporté avec nous et on l'a mit dans une boite à botte d'hiver avec une couverte pour pas qu'il ai froid et maman l'a enterré près de la montagne à notre chalet, ou la terre était un peu plus dégelée. Plus tard, maman a parlé avec des voisins et on a apprit que un monsieur pas très gentils a placé pleins de pièges dans les bois et le gros Golden Retrivers beige d'un voisin a eu le cou prit dans le piège et est mort. La, moi j'ai eu tellement de peine et j'ai très beaucoup pleuré parce que on a pas le droit de tuer les animaux comme ça et en plus ce n'est pas la saison de la chasse. Maman ne veut plus que je me promène seule dans les bois (en montagne) au cas ou je me ferais prendre par un piège. La petite ville ou est notre chalet, les citoyens on fait une plainte et je ne sais pas ce qui va arriver. Mais moi quand je vais être grande, je vais aller enlever tout les pièges et les animaux vont pouvoir vivre, parce que savez-vous qu'il n'y a presque plus d'animaux qui viennent près de notre chalet ? Même quand on est revenu à Montréal, tout le long de la route on a compté près de 15 animaux(ratons-moufette-blaireau-chat-...)qui se sont fait frappé par des autos. Maman m'a dit que les animaux on faim et on été trop près du chemin, et ça c'est parce que il a eu un trop dur hiver. Moi je suis pas d'accord avec les braconniers. Karol-Anne Vigneault 11 ans et demie. ___________________________________ Réf : Dès fois les hommes sont méchants. Un coeur plein de compassion Irène quirion jeudi 31 mars 2005 - 21:00 Bravo à Karol-Anne. Il est remarquable qu'une enfant de 11 ans possède plus de compassion que la majorité des adultes. À quel âge perdons-nous ce pouvoir d'aimer la vie sous toutes ses formes. Je suis à court de mots devant la cruauté des hommes envers l'animal et aussi envers ses semblables. Que se passe-t-il donc pour que nous en soyons arrivés à tant d'indifférence envers la souffrance, fut-elle humaine ou animale. Moi qui croyais que l'homme était un être supérieur. Le seul espoir que je vois pour un monde meilleur se trouve parmi les jeunes comme Karol-Anne et bien sûr parmi les parents qui éduquent des Karol-Anne.

Bonjour Ranëwen et bienvenue parmi nous. Je ne connais pas l'histoire de Pi. Je ne sais pas s'il y en a d'autres ici dans mon cas, mais pourrais-tu nous en parler davantage ou peut-être nous indiquer un lien ou s'agit-il d'un ?

Je ne crois pas qu'il y ait encore de réactions. Pour réagir: http://www.ledevoir.com/2005/03/31/78253.html?273#reactions

Ils en parleront certainement aux nouvelles demain et il est possible que cela fasse du remou. Il faut bien qu'ils laissent un peu la grève des étudiants et la Commission Gommery qui tiennent les manchettes depuis des semaines.

Pourquoi est-ce que ce sont ceux qui ont été attaqués qui ont été arrêtés???

Affreux! Mais as-tu rmarqué que contrairement à l'an dernier la télé et les journaux du Québec parlent pas mal de ce carnage? L'an dernier c'était le silence presque total. J'avais expédié une couple de lettres à ce sujet à nos médias mais elles étaient restées non publiées et sans réponse.

Merci Do, j'espère que ça va lui couper le goût du fromage de chèvre.

Le mensuel de Sélection du Reader's Digest. En page 23, une petite caricature. Sont attablés au restaurant, de gauche à droite, une vache, un cochon, une poule. La serveuse, une femme, récapitule la commande: "Ça fera 3 omelettes jambon-fromage. La première sans fromage, la seconde sans jambon et la troisième sans oeufs." Derrière le rire, ça peut peut-être un tout petit faire réfléchir.

Un Européen consomme en moyenne 300 à 400 litres d'eau par jour, un Américain plus de 600 litres, et un Africain, de 20 à 30 litres seulement.

C'est fait et transmis...

copie du message de Gaia. Je viens aussi de t;'envoyer un message pour Gaia. Dis-moi si tu penses que ça peut aller?

Ok Ça arrive au même, Do. As-tu pris mon message par email?

J'ai déplacé le sujet ici, Do. Je t'ai fait parvenir un mail. Je prépare un mot pour Gaia.

Et merci à toi Gaia pour ton implication dans la cause!

Allez hop! Et que ça brille et rutile!!! Bonne journée!

:lol: :lol:

N'y aurait-il pas risque de conduire notre chère hop-buteo à trop de personnalités multiples ?

:D Merci Meryl

Merci de tes visites, T-A. Nous sommes toujours heureux de te voir. Ce ne sont pas des visites fréquentes mais ce sont des visites de qualité Hasta luego (ben là je ne sais pas si ça veut bien dire bonjour, salut ou aurevoir)

Allo Gaia, c'est aussi ce petit message que nous avons essayé de faire remarquer aux parents d'enfants Végétariens: http://aequoanimo.com/vegenfant.html