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Tout ce qui a été posté par hop

  1. Certains se souviennent peut-être de cette femme russe, habitant en Sibérie, qui comptait dans son appartement près de 150 chats, tous "ramassés" dans la rue. "Catwoman" avait alors fait la une des télés du monde entier. D'un tout autre point de vue, ce fait insolite pourrait être assimilé à de l'"animal hoarding". Loin d'être un simple délire de vieille dame, l'"animal hoarding" est considéré aux Etats-Unis comme une vraie maladie mentale, classé parmi les T.O.C, les troubles obsessionnels compulsifs. Sa définition est simple : avoir en sa possession un nombre d'animaux au-delà du raisonnable, mais être dans l'incapacité, devant le nombre croissant d'individus, à leur fournir le minimum d'hygiène, de nourriture et de soins. Ces négligences entraînent une dégradation de l'habitat, de graves problèmes de santé pour les animaux, parfois jusqu'à la mort. Cela s'accompagne chez les personnes d'un déni de cette incapacité à les soigner, et de problèmes relationnels ou familiaux. Ces critères ont été déterminés par Gary J. Patronek, médecin psychiatre américain qui s'est penché depuis une dizaine d'années sur le problème des "hoarders". Il a créé en collaboration avec d'autres médecins et chercheurs, le Hoarding of Animals Research Consortium, qui analyse ces cas et tentent de comprendre son mécanisme psychologique. Les cas de "hoarding" sont particulièrement nombreux aux Etats-Unis, où 250 000 animaux en sont victimes chaque année, et tous sont concernés, en particulier chiens, chats et NACS. Le "hoarder" vit dans le déni total Avec une ampleur moindre, le phénomène n'est cependant pas anodin en Europe. Marie-Sophie Germain, spécialiste des NACS et administratrice de forums parmi les plus importants dans ce domaine, a pu voir à l'oeuvre certains hoarders : "Nous sommes de plus en plus régulièrement confrontés à des gens qui adoptent en masse, qui laissent leurs animaux se reproduire sans aucun contrôle et nous venons tout juste de cerner une "hoarder". Elle se disait éleveuse, et venait sur le forum pour adopter d'autres animaux, ou vendre les siens, et surtout se plaindre de ses difficultés. Elle adoptait d'abord des cobayes malades, pour les sauver. Puis elle s'est tournée vers les cobayes d'élevage en espérant se faire un peu d'argent. En quelques mois, elle est passée de quatre cobayes à 300 reproducteurs, sans compter les petits ! " Nourriture non adaptée, hygiène déplorable, aucune quarantaine, contaminations et décès d'animaux en cascade...Les conditions de vie se sont rapidement dégradées, alertant très vite la communauté des éleveurs et les adoptants, qui flairaient une situation anormale. "Cette femme ne faisait pas venir de vétérinaire, estimant mieux connaître ses animaux que quiconque...Aujourd'hui, des associations essaient de réunir des preuves contre elle, mais c'est difficile : un hoarder vit dans le déni total, persuadé qu'il aide les animaux, et a travaillé insidieusement pour se faire une image respectable qui le protège". Un amour destructeur et dangereux Détenir beaucoup d'animaux ne fait pas forcément de vous un hoarder, tant que l'on peut accueillir et soigner les animaux dans de bonnes conditions, nécessaires à leur santé et bien-être. Mais les adoptions "intempestives", à outrance, peuvent vite déborder les personnes les mieux intentionnées du monde. Si les animaux sont les premières victimes, les humains peuvent être également affectés : les possibilités de contagion existent bel et bien, et un "hoarder" peut aller jusqu'à négliger sa famille pour ses animaux. Les cas les plus difficiles à résoudre restent ceux de personnes "déguisées" en sauveurs d'animaux légitimes, refuges ou sanctuaires, la distinction entre ceux qui pensaient bien faire et se retrouvent débordés, et les vraies pathologies de personnes victimes de compulsion, étant ténue. Aujourd'hui, bien que des spécialistes, américains en majorité, cherchent à mettre au point des thérapies appropriées pour ces "patients", nul ne sait encore expliquer les origines et les causes du "hoarding". Médicalement parlant, le phénomène est encore nouveau, bien qu'apparenté à l'accumulation d'objets, ou aux T.O.C, déjà cliniquement observés et soignés. E.C Plus d'informations sur l' "Animal Hoarding" (en anglais) : The Hoarding of Animals Research Consortium : de nombreuses informations sur le site du HARC, fondé aux Etats-Unis. http://www.animalhoarding.com : un site officiel sur le phénomène. Avoir des animaux jusqu'au délire - 25/11/08 www.tele-animaux.com/actualites/article_Avoir-des-animaux-jusqu-au-delire-_1155.html
  2. Je pense que c'est une inversion involontaire du "r" et du "t"
  3. Les gardes ont de nouveau accès, après 14 mois d'absence liée au combats, à la zone qui abrite environ 200 gorilles dans le parc des Virunga dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), à la suite d'un accord avec les rebelles, a annoncé vendredi le directeur du parc. ...Les gardes vont commencer un recensement des gorilles, "qui va probablement durer un mois et qui nous donnera une estimation précise de leur population et de leur état de santé", a-t-il précisé. (...) RDC: en accord avec la rébellion, les gardes de retour au parc des Virunga - 21/11/08 http://www.tele-animaux.com/afp/article_RDC-en-accord-avec-la-rebellion-les-gardes-de-retour-au-parc-des-Virunga_33333.html
  4. Des chasseurs Inuits ont commencé l'abattage de quelque 200 narvals pris au piège par les glaces dans une crique du Grand nord canadien, ont annoncé vendredi les autorités canadiennes Les cétacés avaient été découverts le 15 novembre dernier par des chasseurs à 17 kilomètres du village de Pond Inlet, dans l'Île de Baffin. Depuis, les Inuits surveillaient chaque jour le sort de ces animaux surnommés "licornes des mers" en raison de leur longue défense torsadée Les chasseurs de Pond Inlet sont autorisés, normalement, à ne chasser que 130 narvals par année, mais une dérogation leur a été accordée car "il est improbable que les animaux survivent à l'hiver", a déclaré àl'AFP Keith Pelley, un porte-parole du ministère canadien des Pêches et de l'Océan. L'abattage devrait être terminé dans les prochains jours, a-t-il ajouté. (...) Canada: Abattage de près de 200 narvals pris au piège par les glaces - 21/11/08 www.tele-animaux.com/afp/article_Canada-Abattage-de-pres-de-200-narvals-pris-au-piege-par-les-glaces_33335.html
  5. Vous refusez comme lieu de villégiature les villes au sein desquelles de des corridas sont organisées ? Faites le savoir en signant ici : www.villes-taurines.com/index.php Merci !
  6. Migros a déjà décidé la semaine dernière de stopper avec effet immédiat et pour une durée indéterminée ses importations de chair de lapin en provenance de Hongrie. Aujourd'hui même, dans le courant de l'après-midi, elle a également pris la décision de suspendre pour une période elle aussi non précisée ses achats de chair de lapin provenant de France. Les lapins d'origine française sont distribués principalement par les coopératives Migros romandes. Du fait de cette mesure, Migros ne vendra plus que de la chair de lapin suisse, cela jusqu'à nouvel ordre. Migros a décidé de stopper tous ses achats de chair de lapin auprès de fournisseurs étrangers. Après les images insoutenables diffusées dans le cadre de l'émission de consommation alémanique Kassensturz, lesquelles révèlent des conditions de garde inacceptables dans des élevages de lapins, un contrôle systématique de la situation prévalant chez tous les fournisseurs étrangers de chair de cet animal s'avère indispensable. Les images diffusées concernent deux fournisseurs, l'un situé en Hongrie et l'autre en France. Concrètement, Migros exige de ses fournisseurs l'établissement d'un plan de mesures avec des délais impératifs d'exécution. Les dispositions prises devront garantir que les conditions de garde des lapins satisfassent à un haut niveau d'exigences. Migros suivra de près les opérations de mise en oeuvre et procèdera à des contrôles surprises à de courts intervalles. Migros stoppe toutes ses importations de chair de lapin - 21/11/08 http://www.presseportal.ch/fr/pm/100000968/100573977/migros_genossenschafts_bund
  7. hop

    Cat-news de chez moi

    J'ai ramené Teapot hier soir... J'espère qu'elle voudra bien rester et que ça ne donnera pas à Hazel l'envie de partir... Je pensais faire un essai plus tard, mais finalement je me suis dit que c'était le moment de tenter le coup. Il y a un chiot chez les éleveurs maintenant, c'est pas trop du goût de Teapot et du coup elle a trouvé un autre endroit, près d'un vieux cimetière de l'autre côté de la route. Pour toute protection contre les intempéries, il y a des arbustes couchés qui font une sorte de voute, ou un petit abri pour les piles de bois. C'est pas comme les hangars à foin, ni les hangars à brebis. De plus, ces derniers temps elle avait souvent des griffures et il paraît selon une dame de ce hameau, qu'elle se bagarre avec le chat des éleveurs (ouais, ils ont un chat "de maison" ces tueurs de chats "de ferme" !) Bref, là voilà ici. Elle a vite reconnue la maison, n'a pas été se cacher, a vérifiée que la chatière s'ouvrait. Très contente de la chaleur, du canapé et très réclameuse de calins. Hazel n'est pas très contente, elle feule si Teapot s'approche, et la Loustic est plus inquiète que je ne l'aurais imaginé. Bon, ceci dit ; rien de dramatique non plus je pense. Elles ont dormi une partie de la soirée et de la nuit sur le canapé, à distance respectable les unes des autres. Quelques crachats, c'est tout. Je croise les doigts. Bonne journée à vous
  8. L'affaire des sangliers abattus en pleine ville à Essey - les Nancy, samedi crée une vive polémique.De nombreux riverains avaient protesté contre ce choix des chasseurs en réclamant l'utilisation de seringues hypodermiques afin d'endormir les animaux avant de les relâcher dans leur milieu naturel. Quatre sangliers étaient abattus par un chasseur lieutenant de louveterie, samedi vers 12 h 30, dans la cour d'une maison, au 38 de la rue Parmentier à Essey-les-Nancy. En pleine ville ( voir ci dessous ) De nombreux riverains avaient protesté contre ce choix des chasseurs en réclamant l'utilisation de seringues hypodermiques afin d'endormir les animaux avant de les relâcher dans leur milieu naturel. Une solution techniquement et administrativement possible mais qui n'a pas été retenue pour « la sécurité des biens et des personnes », selon les chasseurs. « On ne leur a laissé aucune chance, à ces animaux acculés dans une cour dont ils ne pouvaient s'échapper », regrette une habitante de la rue Parmentier, choquée, comme beaucoup de personnes (lire ci-dessous les réactions) par cet abattage intra-muros. « J'appelle ce matin la SPA ainsi que la Fondation Brigitte Bardot pour dénoncer une telle méthode ». Même si les deux lieutenants de louveterie, assermentés par le préfet, ont agi dans le cadre légal. La décision leur revenait de saisir ou non le Groupe animalier des pompiers pour anesthésier les sangliers et, éventuellement, les relâcher ou les tuer à l'écart des habitations. Il semble que ces sangliers aient quitté les bois du plateau de Malzéville pour fuir une traque des militaires qui chassent une fois tous les 15 jours, le samedi matin, sur leur zone. « Nous avons des sangliers à profusions sur le plateau et je suis régulièrement interpellé par des habitants victimes de dégâts », indique le maire Jean-Pierre Franoux. « Il est très compliqué d'y organiser une battue administrative car il y a plusieurs propriétaires privés, mais nous y travaillons ». Même réflexion du côté de Jean-Paul Monin. Le maire d'Essey a écrit à l'ONCFS « pour réguler la population de sanglier ». « Mais pas n'importe comment. Avec des battues adaptées. Nous sommes en phase de rachat de la butte Sainte-Geneviève et je n'y autoriserai pas la chasse car trop proche de la ville. Ceci afin d'éviter un accident de tir ou que des bêtes se réfugient dans les rues ». Samedi: les sangliers sont abattus à Essey... Blottis l'un contre l'autre. Immobiles. Pétrifiés. Leur grosse carcasse à peine dissimulée derrière un minuscule arbuste d'ornement. Ils attendent. Hagards. Egarés dans la ville. Loin, trop loin de la forêt et ses taillis protecteurs. Trop près des Hommes et du béton. Acculés contre ce muret surmonté de grilles en métal d'une petite cour hermétique au 38, rue Parmentier à Essey-les-Nancy, dans le quartier de la clinique Louis Pasteur. Volets clos, la maison est en vente comme l'indique un panneau en façade. Photos, vidéos... Les quatre sangliers sont l'attraction à l'heure de midi. La cour du nº 38 est une cage. Celle d'un cirque à ciel ouvert visité par les riverains stupéfaits. D'autres, voisins mitoyens, observent la scène depuis leur fenêtre. "J'appelle la SPA ! » « A notre arrivée, les chasseurs avaient déjà réussi à guider les sangliers dans cet enclos », indique un responsable des pompiers. « Nous sommes là pour sécuriser. Deux autres animaux ont été aperçus dans le secteur du McDo, mais ils n'ont pas pu être localisés ». Dans le froid et les premiers flocons de neige de l'année, l'atmosphère de la rue Parmentier va s'électriser, se surchauffer. D'un coup. Au moment où l'un des deux lieutenants de louveterie - des chasseurs assermentés par le préfet et habilités à intervenir dans ces circonstances -, sort une carabine à lunette de son véhicule. « Calibre 9.575 », indique le lieutenant de louveterie Gilles Grosdidier. Du lourd. Comme en témoigne la taille des balles alignées dans une cartouchière fixée à même la crosse de l'arme. En réserve. « Nous sommes missionnés par l'autorité préfectorale pour réguler ces animaux qui peuvent, ici, porter atteinte à la sécurité des biens et des personnes ». Les riverains ne sont pas de cet avis et ne tardent pas à le faire savoir malgré la présence de la police qui leur intime de se taire. « Vous n'avez pas droit de faire ça ! », hurle une femme depuis sa fenêtre. « Il existe des vétérinaires dans le coin. Faites les venir ! On peut les endormir, ces bêtes. Je vous préviens, j'appelle la SPA ». Des enfants pleurent. Eux aussi, ils ont compris... Un adolescent se plaque les mains jointes sur le visage. Son père l'emmène à l'écart. Entre les seringues hypodermiques (lire par ailleurs) et les armes, les chasseurs ont fait leur choix. Celui de tuer. Sous l'œil de Philippe Kierren, son collègue, Gilles Grosdidier se poste en léger surplomb, sur un muret mitoyen. A moins de 5 m des quatre bêtes. Le chasseur épaule. Un premier coup de feu claque sèchement entre le mur des maisons. Une bête s'effondre. Muret pare-balles Les trois autres ne bronchent pas. Pas un grognement. Pas une tentative de fuite. Chacun une balle. Carton plein. Terminé. Un sale boulot. Couteau en main, le chasseur s'approche et vérifie que les sangliers d'une trentaine de kilos sont bien morts. « Je suis dépité. Je trouve cela honteux de régler une telle situation par la mort », s'insurge Mathieu, un habitant de la rue. « La méthode est déplacée », considère François. « Tirer au fusil dans cette rue de la ville, c'est dangereux. Pourquoi n'a-t-on pas eu recours à des seringues ? » Marqué par les impacts de plomb qui ont traversé de part en part les cochons, le muret de la cour a servi de pare-balles. Un angle de tir « sécurisé » selon le chasseur qui, au nom de « la sécurité des biens et des personnes », a opté pour l'abattage. A. T. (Alain THIESSE) Fallait - il tuer les sangliers d'Essey - les Nancy ? - 24/11/08 http://www.estrepublicain.fr/une/france/art_941801.php
  9. hop

    Bull automne 08 - animaux de labo

    Animal Rights Group Slams Cambodia Monkey Trade 24/11/08 SINGAPORE - An animal rights group says Cambodia is flouting international conventions by allowing the cruel capture of monkeys for research in the United States and China. A report to be released on Monday by the British Union for the Abolition of Vivisection (BUAV) says thousands of long-tailed macaque monkeys are taken from the wild each year and kept in cruel conditions before being exported. Thousands more are raised on monkey farms in conditions so far removed from nature that they are traumatised for life, it says. While the long-tailed macaque is not endangered, the group says the unregulated trade is already having an effect on population numbers and leading to a degrading of Cambodia's jungles. "People around the world will be shocked by the findings of the BUAV investigation and to learn of the suffering inflicted on Cambodia's monkeys," said Michelle Thew, chief executive of the organisation. "At a time when there is growing international concern over the plight of primates, we urge the Cambodian government to protect its indigenous macaque population". Apart from humans, the macaque is the world's most widespread primate and includes 22 species ranging from Africa to Japan. They are highly intelligent and adapt well to living in urban areas where they frequently earn a love-hate relationship with locals on account of their mischievous ways. The report says nearly 10,000 monkeys were exported from Cambodia last year -- mostly to laboratories and primate dealers in the US and China. International conventions discourage the use of captured wild animals for research, preferring second-generation breeding stock instead, but BUAV says this is widely ignored in Cambodia. The report said as many as eight out of 10 macaques trapped in the wild died before reaching the laboratory as a result of poor treatment, handling or trauma. The BUAV has called on the Cambodian government to better regulate the industry and to ban the capture of wild animals. It also urges the US and European Union to prohibit imports of captured wild animals and to press for better conditions at monkey breeding centres. (Writing by David Fox; Editing by Bill Tarrant) http://www.planetark.com/dailynewsstory.cfm/newsid/51203/story.htm
  10. Cinquante-deux baleines pilotes sont décédées après s'être échouées en masse sur une plage de l'île de Tasmanie, a rapporté samedi la chaîne de télévision australienne ABC. Treize baleines échouées sur la plage d'Anthony près de Stanley sur l'île située au sud du continent australien étaient en revanche toujours vivantes et des équipes spécialisées aidées par des volontaires tentaient de les sauver, a indiqué ABC. "Les gens les arrosent d'eau (...) pour éviter qu'elles ne se déshydratent", a déclaré un responsable local Chris Arthur, cité par la chaîne. Les baleines pilotes appartiennent à la famille des dauphins mais, selon les experts, elles se comportent plus comme des baleines. Plusieurs théories ont été avancées pour expliquer pourquoi les baleines s'échouent en masse mais le phénomène reste sujet à débat entre scientifiques. Australie: 52 baleines mortes échouées sur une plage en Tasmanie - 22/11/08 www.lepoint.fr/actualites-sciences-sante/australie-52-baleines-mortes-echouees-sur-une-plage-en-tasmanie/919/0/293967
  11. Des artistes, comme Pamela Anderson ou Clint Eastwood, ne cachent pas leur goût pour la cuisine végane. À ne pas confondre avec celle des végératiens qui, eux, n'excluent pas toute protéine animale. Ses adeptes refusent tout aliment d'origine animale. Ils ne sont pas encore nombreux, mais se font de plus en plus entendre. « J'ai rejeté la viande depuis très tôt dans mon enfance et le temps viendra où les hommes, comme moi, regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent maintenant celui de leurs semblables. » Les défenseurs de la cuisine végane (ou végétalienne) n'hésitent pas à citer Léonard de Vinci pour donner le ton à leur combat militant. La cuisine végane ? Celle qui n'utilise pas de produits, tels que la viande, le poisson, le miel, le lait, les oeufs... Le végétalisme est, en effet, à la fois un régime, une philosophie et un mode de vie. Il vise à exclure, dans la mesure du possible, l'usage d'animaux aussi bien dans la nourriture que pour la fabrication de vêtements, de chaussures... Ultraminoritaires, ses adeptes seraient quand même un peu plus de 3,5 millions aux États-Unis où est né le mouvement en 1944. Un mouvement contesté (1). En Grande-Bretagne où ils seraient 250 000, les végétaliens rappellent qu'il y a un siècle « 80 % de nos apports en protéines provenaient de végétaux (légumes, céréales...). Aujourd'hui, 80 % sont d'origine animale ». Valérie Goovaerts, une Nantaise, aujourd'hui à Paris, écologiste convaincue, milite pour la nourriture végane. « Est-il nécessaire de donner 70 % des céréales, 80 % du soja et 50 % du maïs récoltés, aux animaux d'élevage à l'heure où chaque soir des millions de personnes se couchent la faim au ventre ? Est-il indispensable de tuer 55 milliards de bêtes chaque année quand nous pouvons trouver les mêmes protéines dans les végétaux ? », s'interroge-t-elle. Des gastronomes Des arguments largement repris en Californie, l'état le plus « branché » des États-Unis. La cuisine végane devient même un « must », une mode encouragée par de nombreux artistes. À Los Angeles ou San Francisco, des chefs de restaurant connus tirent parti au maximum des produits frais et locaux pour créer des plats composés d'ingrédients végétaux. Et affichent une carte sans viande rouge ni aliments frits. À San Francisco, le chef Éric Tucker assure que, « depuis longtemps, ses clients ne sont pas d'anciens hippies, mangeurs de petites graines, de riz complet et de légumes bouillis. Mais des gastronomes ». Et en France, direz-vous ? « Ici, il est très difficile de ne pas utiliser des oeufs et du beurre », reconnaît un chef de l'Ouest. Et pourtant, croyez-moi, une tomate pelée avec couscous et pousses de chanvre, suivie d'une purée de pulpes de fleurs avec une farce de pommes de terre, et des poivrons farcis au riz : c'est très bon. On en reparle devant une pièce de boeuf ? Yvon LECHEVESTRIER. (1) Il suffit de surfer sur Internet pour lire les nombreux blogs de ses défenseurs, mais aussi de ses détracteurs. La cuisine végane, vous connaissez ? - 24/11/08 http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-La-cuisine-vegane-vous-connaissez-_3639-753223_actu.Htm
  12. Médor demandera-t-il bientôt des croquettes comme réparation pour maltraitance? Sûrement pas, mais nos amis les bêtes pourraient avoir des avocats dans tous les cantons. La proposition émane de la Protection suisse des animaux. Elle a déposé une initiative en 2007. Hier, des élus de tout poil l'ont soutenue à Berne pour faire pression sur la commission du National chargée, demain, de son traitement. Les partisans de l'initiative prennent Zurich comme exemple. Depuis 1992, un fonctionnaire intervient dans les cas pénaux et coûte 80000 francs par an. Un investissement qui semble payer puisque les cas de maltraitance animalière jugés à Zurich ont été 200 fois plus élevés qu'en Valais entre 1995 et 2004. Ces résultats ne suffisent pas à faire taire les moqueurs ici et surtout en France. Certains avaient déjà raillé la nouvelle réglementation sur les animaux, qui oblige notamment d'adopter deux hamsters pour qu'ils ne se sentent pas seuls. Les Français se lâchent à nouveau: «Vous vous ennuyez tant que ça pour vous inventer des problèmes aussi ridicules?» demande Claude Laugier, de la SNVEL, un syndicat de vétérinaires dans l'Hexagone. Au comité Noé, une structure de chasseurs et d'éleveurs, Thierry Coste va plus loin: «Au lieu de s'occuper des réels problèmes, on veut mettre un flic derrière chaque détenteur d'animaux!» Ces commentaires agacent la Société des vétérinaires suisses: «Nous avons des standards de protection des animaux élevés, note Charles Trolliet. Normal de se donner les moyens de les respecter. Les Français feraient mieux de balayer devant leur porte.» Des avocats pour les bêtes? La Suisse s'interroge, la France rit - 18/11/08 http://www.lematin.ch/fr/actu/suisse/des-avocats-pour-les-betes-la-suisse-s-interroge-la-france-rit_9-315778
  13. A GIANT rabbit was dumped, with a serious head injury, in one of the worst cases of animal cruelty seen by a pet rescue worker. Christine Thomas, 18, took in the 3ft bunny the day after it was found abandoned in a pet carrier box with a bloody head, ears infested with mites and a damaged leg, in Porters Avenue, Dagenham. She said the injuries sustained by the French lop rabbit constituted the worst case she had seen, after dealing with up to 70 rescues in the past year. The pet was operated on at the Animal Ark veterinary surgery, Goodmayes, on Tuesday and is expected to take months to fully recover. Miss Thomas, of Reede Road, Dagenham, said: "Maybe the owners put off taking it to a vet because of the credit crunch. Maybe they thought the only option was to abandon it. "Rabbits are the number one abandoned animal in the UK. There are 36,000 rabbits put into rescue centres every year." She thinks the people who dumped the injured animal, with muesli in the box, on Sunday night, may have dreaded the £100 operation cost. Miss Thomas is studying animal nursing at Writtle College, Chelmsford, and warned families against getting rabbits for young children. They are a popular present, especially at Easter. She said rabbit owners were consistently given inaccurate information about vaccination and had difficulty finding sufficiently large hutches of at least 6ft by 2ft by 2ft. She added: "I reckon maybe they got hold of the pet at Easter time, possibly for a child. "Maybe, when they got it, they didn't realise it would get really big. Abandoned rabbit in cruelty horror - 21/11/08 http://www.bdrecorder.co.uk/content/barkinganddagenham/recorder/news/story.aspx?brand=RECOnline&category=newsBarkDag&tBrand=northlondon24&tCategory=newsbarkdag&itemid=WeED20%20Nov%202008%2018%3A49%3A13%3A350
  14. hop

    Dindes torturées dans un élevage (PETA)

    Oui, je m'en rappelle. Immonde. Turkey-abuse video leads to suspension - 20/11/08 http://sundaygazettemail.com/News/200811190838
  15. Bonjour et bienvenue Brenda et au plaisir de te lire
  16. "Reconnaître le caractère sensible de l'animal sauvage, ce n'est absolument pas interdire la pêche ou la chasse comme certains le fantasment plus ou moins." déclare Christophe Aubel, dir. de la ligue ROC dans son interview dans univers-nature : Prendre en compte "l'individu animal" et sa "sensibilité" http://www.univers-nature.com/interviews/statut-animal-individu-etre-sensible-interview-aubel-roc.html Anciennement : ROC , Rassemblement des Opposants à la Chasse, (si je ne me trompe) qui se présente, depuis l'arrivée de Hubert Reeves à la présidence : ROC, Ligue pour la préservation de la faune sauvage et la défense des non-chasseurs.
  17. Je suis actuellement en déplacement à "Freibug im Breisgau" en Allemagne. Je travaille dans un bureau situé dans une zone industrielle qui a malheureusement comme voisin un abattoir. (...) A partir d'aujourd'hui, je suis vegetarien http://www.lepost.fr/article/2008/11/18/1330291_a-partir-d-aujourd-hui-je-suis-vegetarien.html Dommage pour la dernière phrase, assez malvenue pour clore ce sinistre récit.
  18. Le gouvernement australien ne surveillera pas la flotte baleinière japonaise. (L'année dernière, l'Australie n'avait pas fait grand chose non plus, juste pris des vidéos et des photos.) Bien sûr, il y aura le bateau de Sea Shepherd... Australia turns blind eye on Japanese whaling - 21/11/08 http://www.radioaustralia.net.au/news/stories/200811/s2426309.htm?tab=latest
  19. Pétition en faveur des orangs-outans dont l'habitat est détruit jour après jour et qui sont capturés pour le trafic de singes de compagnie, tués pour leur viande ou pour être vendus comme "souvenir" (crâne), et tués par les déboiseurs et par ceux qui cultivent les palmiers à huile... Stop the Slaughter and Abuse of Borneo Orangutans www.thepetitionsite.com/9/stop-the-slaughter-and-abuse-of-borneo-oragutans
  20. Oui, ou comme pouvant provoquer des déficiences...
  21. More than 72 million of the nearly 270 million turkeys killed for food every year in the U.S. are slaughtered for holiday meals. This year, just prior to the flesh-focused Thanksgiving holiday, PETA conducted an undercover investigation lasting more than two months at the factory farms of Aviagen Turkeys, Inc., the self-proclaimed "world's leading poultry breeding company." >>> video http://getactive.peta.org/campaign/turkey_investigation While working at a series of Aviagen factory farms in West Virginia, PETA's investigator documented that workers tortured, mutilated, and maliciously killed turkeys. The following are just a few of the documented offenses: Employees stomped on turkeys' heads, punched turkeys, hit them on the head with a can of spray paint and pliers, and struck turkeys' heads against metal scaffolding. Men shoved feces and feed into turkeys' mouths and held turkeys' heads under water. Another bragged about jamming a broom stick 2 feet down a turkey's throat. A supervisor said he saw workers kill 450 turkeys with 2-by-4s. One man said he saw a coworker fatally inject turkey semen and sulfuric acid into turkeys' heads. To learn more, please read the investigator's log notes and experts' statements, view our photo gallery, and visit our blog. PETA's investigator repeatedly brought abuses to a supervisor's attention. The supervisor responded, "Every once in a while, everybody gets agitated and has to kill a bird." PETA also brought the abuse to the attention of Aviagen, and although the company made assurances and instituted some new rules, the cruelty did not stop. PETA's investigator also saw disgusting, cramped conditions. The rotting remains of about 70 hens were left amid live birds—who had to climb over the dead—for more than a day. A supervisor urinated in turkey pens, and workers spat tobacco in the pens as well. The suffering typically found on factory farms was also routine in Aviagen's sheds: Hens' beaks were cut with pliers, massive birds collapsed and died of exhaustion or heart attacks, and turkeys were thrown into transport cages. Those who eat turkeys are supporting this cruelty. Please help us put an end to this suffering by leaving turkeys off your plate and by supporting PETA's work in behalf of animals. Please also write to the National Turkey Federation and urge it to recommend that all turkey breeders implement PETA's seven-point animal welfare plan http://getactive.peta.org/campaign/turkey_investigation
  22. Le meurtre alimentaire Photos prises en 2007 dans un abattoir de bovins quelque part en France... (En 2007, 5 023 400 bovins ont été tués dans les abattoirs français.) http://www.l214.com/meurtre-alimentaire/abattoir-bovins-France-2007
  23. Des élus de tous bords ont plaidé à Berne en faveur de l'initiative réclamant la création d'une fonction d'avocat des animaux dans tous les cantons. Ils s'appuient sur le bon bilan du modèle de Zurich, seul canton à offrir aux animaux un véritable défenseur. Les Chambres fédérales ont en effet refusé fin 2006 de créer un poste de défenseur du monde animal. Pire: selon le conseiller national Ruedi Aeschbacher (PEV/ZH), le nouveau code de procédure pénale ne permettra même plus dès 2010 à l'avocat cantonal zurichois d'intervenir efficacement. Ses compétences et son bienfondé sont pourtant reconnus largement, en particulier par la Conférence des ministères publics et des procureurs généraux. Celle-ci suit ainsi depuis le 1er septembre les recommandations de sanctions unifiées que leur a présentées Antoine Goetschel, l'avocat des animaux zurichois. Les actes de cruauté envers les animaux seront donc au moins désormais sanctionnés sévèrement partout en Suisse. Cette avancée ne vaut en revanche rien si, en amont, les auteurs de délits ne sont pas dénoncés. Là encore l'existence d'un avocat des animaux renforce l'efficacité, au regard des statistiques de la Fondation pour l'animal en droit. Ainsi le tiers des 572 procédures ouvertes en 2006 en Suisse dans des affaires de la protection des animaux l'ont été dans le canton de Zurich. Aucun cas n'a en revanche été signalé dans les cantons d'Appenzell (AI), Genève, Soleure, du Tessin, d'Uri et du Valais, a fait savoir la conseillère nationale Tiana Angelina Moser (Verte libérale/ZH). Privés de parole, contrairement à la nature qui dispose du droit de recours des associations, les animaux ne peuvent se défendre seuls. C'est notamment parce qu'ils ne peuvent s'exprimer ni participer à la procédure que les animaux ne voient pas tous les cas de cruautés à leur égard portés devant la justice, a constasté M. Aeschbacher. http://www.swissinfo.ch/fre/infos/nouvelles_agence/Initiative_pour_la_creation_d_une_fonction_d_avocat_des_animaux.html?siteSect=146&sid=9983556&cKey=1227004570000&ty=ti&positionT=1
  24. ça doit lui faire dans les 160 ans et des poussières à la SPA, elle doit pas aimer trop qu'on la secoue Et c'est bien ça qu'à fait Caroline Lanty : elle lui a donné un coup de jeune, a élargit son champ d'action à d'autres domaines de l'exploitation animale, a fait des campagnes en partenariat avec d'autres assos (L214, par exemple) etc. Ce serait bien qu'elle continue dans cette voie là. Bah, pis doit y avoir des inimitiés, des clans...
  25. Les sociétés européennes accordent une importance croissante à la qualité de leurs rapports aux animaux. Il ne s’agit pas uniquement du « bien-être animal » (animal welfare), mais d’un faisceau d’indices de natures diverses qui convergent pour construire une nouvelle représentation sociale des animaux, jusqu’à en arriver à la question suivante : « Serons-nous bientôt obligés de nous priver de viande ? Et même de lait ? ». Voici l’objet de ce nouveau billet de la Mission Agrobiosciences, signé Jean-Claude Flamant. (novembre 2008) De la domestication à la défense du « droit des animaux » "A l’origine, l’humanité s’est construite au Néolithique dans une relation intime avec les animaux. Lors du processus de domestication, ils ont été associés à des symboles religieux - la Déesse Terre et le Dieu Taureau - suivant la thèse formulée par l’archéologue Jacques Cauvin (1), et simultanément impliqués dans des sacrifices rituels. Aujourd’hui, l’élevage des animaux est soumis à des règles qui interdisent de leur infliger des souffrances inutiles, une préoccupation qui obéit au principe que les animaux sont des êtres sensibles. Conséquence, l’obligation que les conditions et les procédures d’abattage soient elles-mêmes soumises à de telles règles, ce qui amènent certains à interroger la conformité des abattages rituels tels qu’ils sont pratiqués depuis des millénaires. De fait, certains pays sont plus en pointe que d’autres, y compris en Europe, tels que la Suède qui a adopté une législation « Pour des animaux heureux et en bonne santé ». Pourtant, ce consensus réglementaire est loin de satisfaire des mouvements qui organisent la défense des « droits de l’animal » au même titre que les « droits de l’homme ». Nos pratiques, expriment-ils, sont non seulement cruelles, mais elles conduisent à consommer de la viande d’animaux qui ont été tués : nous sommes donc les complices d’un meurtre. Ces militants ne sont pas avares d’images. Selon eux, il n’y a pas de différence entre les élevages hors sol et les camps d’extermination nazis ! Ils vont jusqu’à se manifester par des mises en scène d’êtres humains ensanglantés gisant sous film plastique sur la place publique, tels des barquettes de supermarchés. A leurs yeux, la seule solution permettant de ne pas imposer notre loi aux animaux consisterait à cesser de manger de la viande, sans oublier de supprimer de notre usage quotidien les vêtements de fourrure et en peau et les fauteuils en cuir (2). Elevages hors sol et qualité des eaux D’autres mouvements mettent en cause indirectement les productions animales en référence à des arguments d’une toute autre nature. Citons notamment les organisations de défense de l’environnement, tout particulièrement de la qualité des eaux, avec une cible qui pourrait apparaître lointaine à première vue : la culture intensive du maïs irrigué dans le sud-ouest. Celle-ci est critiquée pour la pollution des eaux en nitrates et en pesticides qu’elle occasionne. Certes, mais cette culture est indispensable à l’alimentation des animaux, ripostent d’autres acteurs du monde agricole. Et le discours des défenseurs de l’environnement de se déplacer alors vers un appel à consommer moins de viande. Mais comment réaliser une telle diminution à défaut de pouvoir l’imposer ? D’abord par le niveau des prix répondent les économistes ! Car, expliquent-ils, si les prix de la viande montent, les achats baissent dans le panier familial. En effet, avant même le critère du bien-être des animaux ou celui de la qualité des eaux, le prix des aliments qu’il achète est le premier auquel le consommateur attache de l’importance. En référence à une « culture du prix bas » nous explique l’économiste François d’Hauteville. Ce qui expliquerait que les volailles et le porc sont les plus importants contributeurs, et de loin, à notre consommation de viande, notamment parce que ces animaux réalisent, en conduite d’élevage intensive, les meilleurs indices de transformation des matières premières agricoles, maïs et soja, assurant des prix plus bas. Autrement dit, affirment certains zootechniciens, ces élevages sont paradoxalement les plus aptes à satisfaire les conditions du développement durable parce que les plus économes en ressources naturelles. L’argument environnemental serait-il récusé ? Pas si simple ! Car ce sont évidemment ces élevages « hors sol » qui posent le plus de problèmes pour les territoires environnants, par leurs rejets abondants d’effluents, lesquels polluent rivières et nappes phréatiques, sans oublier les nuisances olfactives. Retour donc à la question de la qualité de l’eau ! Débat ! Pourtant ces élevages de porcs et de volailles ne sont pas définitivement condamnés car certaines pratiques de conduite peuvent assurer à la fois un meilleur bien-être des animaux, une bonne qualité environnementale et une productivité élevée. Arguments... Contre arguments... Le débat est loin d’être clos ! Produire du lait de vache sans viande bovine ? Quel est alors l’avenir de l’élevage bovin apparemment moins efficace que celui des volailles et des porcs comme transformateur de végétaux pour la production de viande et, au-delà de celle-ci, de lait ? Il ne faut pas oublier en effet que pour produire du lait, une vache doit physiologiquement réaliser une gestation et mettre bas. Diminuer la consommation de viande de bœuf ou de veau n’a donc pas pour conséquence automatique que les élevages bovins perdent de l’importance si les besoins en lait restent élevés. En fait, autre paradoxe, l’intensification de la productivité laitière tend à diminuer le nombre de vaches pour satisfaire un volume donné de production, ce qui signifie du même coup abaisser le nombre de veaux nés, potentiellement approvisionneurs en viande. Une mesure radicale consisterait certes à tuer les veaux mâles à la naissance sans oublier de dédommager les éleveurs pour cette perte. C’est un tel dispositif, dit des « Saints innocents », qui avait été un temps mis en œuvre lors de la crise de la vache folle en 2000- 2001, la consommation de viande de bœuf s’étant alors effondrée de 50%. Pas fameux pourtant du point de vue de nos rapports aux animaux ! Autre solution... Induire une lactation par manipulation hormonale sans gestation. C’est techniquement possible. On limiterait alors la production de veaux aux stricts besoins de renouvellement des vaches laitières, et on laisserait celles-ci mourir de mort naturelle à la fin de leur carrière productive dans des prairies pour animaux retraités, au même titre aujourd’hui que les chevaux de course retirés de la compétition. Soit, mais qu’en serait-il de l’image de ce lait « hormonal » comme produit « naturel » ? Sans oublier que nombreuses sont les personnes allergiques aux protéines du lait, et celles aussi qui ne possèdent pas l’équipement enzymatique nécessaire à la digestion du lactose. C’est clair, une autre éventualité se fait jour : pour régler tous ces problèmes, il faudra renoncer non seulement à la viande de bœuf mais aussi au lait de vache et à ses dérivés, beurre et fromages. Consommer directement les végétaux ? Des interrogations sérieuses se manifestent concernant la satisfaction des besoins alimentaires au cours des prochaines décennies, face à l’augmentation de la population mondiale, tandis que les ressources en énergie fossile à bas prix, qui ont permis la révolution agricole moderne - engrais, pesticides, motorisation -, ne seraient plus disponibles à terme. Pour certains analystes, une telle situation conduit inéluctablement à une réduction drastique de notre consommation de viande et de lait afin de nous passer du coûteux transformateur animal. Nous devrions alors nous satisfaire d’une alimentation essentiellement végétale. Du même coup, on réaliserait une moindre contribution des ruminants à l’émission de gaz à effet de serre ont évalué certains chercheurs. Des raisons pour que s’impose progressivement le régime alimentaire végétalien - céréales, fruits et légumes, et soja pour produire du lait et des protéines structurées à l’aide de procédés industriels - déjà pratiqué par certains. Alors, exit les animaux ? Pas si simple. Il y a d’abord l’argument nutritionnel à discuter qui fait qu’une alimentation sans protéines animales serait gravement préjudiciable. Mais également, nous explique l’agriculteur André Pochon, peu soupçonnable d’être un défenseur de l’agriculture intensive, pour qu’un système d’agriculture durable soit à la fois productif et respectueux de l’environnement, il a impérativement besoin des apports en matière organique et en azote générés par l’élevage des ruminants et par la participation de légumineuses dans les assolements. Sans oublier que, au-delà même de l’aspect quantitatif de satisfaction des besoins alimentaires, il faudrait prendre en considération les surfaces où le pâturage par les herbivores - bovins, ovins, caprins - est un facteur déterminant de l’équilibre des territoires et de la qualité des paysages au niveau local. Pourraient-ils être réduits au simple rôle d’entretien de l’espace ? Et à quel coût pour la société ? Quelle issue ? Quelle importance chaque citoyen va-t-il donner dans ses actes d’achat de consommateur à des considérations éthiques, environnementales, planétaires... par rapport à ses soucis quotidiens d’achats à bas prix en rapport avec son pouvoir d’achat ? Pas facile de donner une réponse. Je ne conclurai pas. Mon propos est qu’il faut être attentif à l’évolution de ces « signaux faibles » défavorables aux productions animales émanant de positions que l’on peut qualifier aujourd’hui de marginales, chacune d’entre elles ayant actuellement peu de poids pour provoquer un changement fondamental de nos rapports aux animaux, à leur élevage et aux produits qu’ils nous apportent. Provenant de préoccupations apparemment distantes, leur convergence pourrait cependant donner de la force à la mise en cause de la viande et du lait dans notre alimentation et dans les cuisines qui leur sont associées, allant peut-être jusqu’à nous faire renoncer à l’héritage culturel du Néolithique, et ajoutant au « désenchantement de l’alimentation plaisir » selon l’expression du sociologue Jean-Pierre Corbeau." (1) Champs Flammarion, 1998 (2) Voir notamment l’analyse qu’en fait Luc Ferry : « Le nouvel ordre écologique - L’arbre, l’animal et l’homme », Grasset, 1992 www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=2528
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