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  1. b]Adieu, veau, vache, cochon...[/b] A Nouzilly (Indre-et-Loire), ovins et bovins seront sacrifiés pour sélectionner le cheptel résistant aux infections comme la maladie de la vache folle Quel culot ! Alors que, le 9 juin, des «défenseurs de la cause animale» saccageaient, près de Carcassonne, un vulgaire abattoir à poulets. Alors que, le 30 juin, à Saint-Germain-sur-l'Arbresle (Rhône), un incendie criminel ravageait un banal élevage d'animaux de laboratoires. Alors que, partout, un Front de Libération des Animaux (en anglais : ALF) fait peser sa menace sur la recherche scientifique... Bref, alors que l'obscurantisme gagne du terrain - au point que la Gendarmerie nationale a dû mettre sur pied une cellule -, l'Inra vient, ce 8 juillet à Nouzilly (Indre-et-Loire), d'inaugurer en grande pompe, avec deux ministres en exercice, une gigantesque «animalerie sécurisée». On y sacrifiera - pour la mise au point de vaccins - de grands animaux de ferme, comme les vaches et les moutons, auxquels on aura délibérément inoculé les pires agents pathogènes, dont le prion de la vache folle. «Jamais aucun ne sortira vivant, afin de rendre impossible toute propagation des germes», précise-t-on au centre Inra de Tours. Où l'on fait visiter de spectaculaires salles de chirurgie et d'autopsie ultramodernes, conçues à la dimension des bovins. Sachant qu'il est devenu presque inconvenant de disséquer le moindre hamster, c'est de la provoc ou quoi ? Unique en France - aussi bien par sa taille (4 120 m2) , celle de ses pensionnaires condamnés à mort et ses objectifs de recherche vétérinaire -, cette animalerie représente un investissement de 12 millions d'euros. A peine achevée et flambant neuve, elle a été inaugurée un peu prématurément - sans doute pour des raisons liées à la présidence française de l'Union européenne : les premiers animaux cobayes n'y pénétreront que début 2009. Mais alors il sera très difficile de la visiter, tant les mesures de confinement - de «niveau 3» - seront sévères : «Dans ce laboratoire, nous allons inoculer de redoutables agents pathogènes, et absolument rien d'infectieux ne doit pouvoir s'échapper», dit Pierre Le Neindre, président de ce centre expérimental. Pour cette raison, tous les accès au bâtiment se font par des sas et l'atmosphère des salles est maintenue en dépression, afin que nulle bouffée d'air ne puisse s'évacuer autrement qu'à travers des filtres stérilisants. De même, avant tout rejet vers l'extérieur, tout ce qui proviendra des animaux sera neutralisé ou incinéré - ainsi d'ailleurs que les carcasses, après analyses, dissection et autopsie. «Nous allons produire du lisier hyperpropre qui nous aura coûté très cher», résume un chercheur. Pars exemple, toutes les déjections subiront,^ en autoclave sous pression de 3 bars et température de 136 °C, une «digestion alcaline» à la soude caustique. En conséquence, la nouvelle animalerie géante de Nouzilly est une sorte d'«usine à gaz» très complexe, avec tous ses circuits pressurisés, auscultés, vérifiés, sous contrôle électronique permanent. La seule équipe de maintenance se composera de neuf techniciens. Quant aux salles de stabulation, toutes de métal nickelé, dépourvues du moindre brin de paille, exemptes de tout recoin poussiéreux, elles évoquent bien plus l'univers d'un CHU que celui d'une ferme. Le programme de recherche va s'articuler selon trois axes : 1) Caractérisation moléculaire des agents pathogènes; 2) Analyse de leurs mécanismes d'action; 3) Modulation du système immunitaire des animaux, afin de les rendre résistants à différentes maladies - par exemple avec des vaccins, mais aussi en imaginant des mécanismes de sélection pour éliminer les gènes sensibles. Ainsi, on a déjà créé des lignées de moutons devenus résistants à la tremblante (l'équivalent ovin de la maladie de la vache folle, ou ESB). Il n'y a aucune raison de penser qu'on ne pourra pas avoir le même résultat avec les bovins, en obtenant des vaches résistantes au prion, comme le sont, pour des raisons inconnues, le chien ou le lapin, mais pas les humains, hélas ! Or, plutôt que de manipuler génétiquement les humains pour les en protéger, il semble en effet plus raisonnable de sélectionner les vaches. Via la technique du clonage, «de tels bovins, rendus inaccessibles à l'ESB par neutralisation d'un gène dit PrP, ont été obtenus», observe le professeur Louis-Marie Houdebine, de l'Inra. Par des croisements classiques, on devrait pouvoir «répandre ce génotype dans les élevages, afin de créer un cheptel durablement indemne de la maladie de la vache folle». Mais pour en être sûr, il faudra procéder à de nombreuses expériences d'«infectiologie expérimentale». C'est-à-dire injecter, directement dans le cerveau d'animaux présumés résistants, des prions récupérés sur des animaux malades. Tel est l'un des objectifs de la nouvelle animalerie tourangelle. Mais il n'y a pas que l'ESB, et les pensionnaires à quatre pattes de Nouzilly se verront inoculer bien d'autres germes, correspondant à des affections de plus en plus variées et nombreuses. C'est que, «avec la mondialisation des échanges et le réchauffement climatique, d'innombrables maladies surgissent ou ressurgissent», constate le professeur Frédéric Lantier, coordinateur du projet européen Nadir (Network for Animal Diseases Infectiology Research). Et de citer en vrac la fièvre aphteuse, la fièvre catarrhale, la grippe aviaire, le virus West Nile ou autres brucelloses, salmonelloses, chlamydioses. Sans compter une toute nouvelle «gastroentérite transmissible du porc» et toutes sortes d'autres bactéries ou virus encore insoupçonnés qui guettent nos troupeaux. Les chercheurs ont donc de quoi s'occuper. Reste à savoir si les mouvements antispécistes et antivivisectionnistes, aux méthodes de contestation violentes, vont les laisser travailler. «C'est un risque dont nous sommes conscients, admet Dominique Mitteault, l'un des concepteurs du nouveau laboratoire. Mais nous ne sommes pas trop inquiets.» En effet, le bien-être animal a été pris en compte, conformément aux normes européennes les plus exigeantes - avec, par exemple, des fenêtres qui dispensent la lumière du jour dans les salles. Et aussi, dit Dominique Mitteault, parce que «ces amis des bêtes s'intéressent surtout aux chiens, aux chats, aux singes, aux souris blanches». Le sort des vaches, moutons, cochons semble les émouvoir beaucoup moins... Fabien Gruhier http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2281/articles/a380371-.html
  2. La Fédération européenne du foie gras sur les rails ! - 04/07/08 http://www.facw.be/evenements.php?goto=detail&new_ID=136
  3. “Eco-Terrorists” Respond to Roundup of Lawful Activists by Freeing Animals - 25/07/08 http://www.greenisthenewred.com/blog/
  4. Holland demo calls for Nepal tourist ban http://stopdierproeven.org/archives2008/9mei08organon.htm On Friday May 7 protestors of the Stichting Stop Dierproeven demonstrated in front of the Nepalese Consulate in Amsterdam. They informed tourists and locals about the planned export of rhesus monkeys to US primate research centers. According to the protesters ' these kinds of campaigns do not benefit Nepal's reputation as a friendly holiday destination'. They note that, "[s]lowly the Nepalese government will come to realise this. We ask everyone with a heart for animals not to visit Nepal as long as the country provides monkeys to international labs. Nepal should follow the example of India which has banned the export of monkeys. It should also listen to its own population which does not appreciate torture of monkeys, considered to be sacred by many." _________ Monkey protests at United Nations Geneva, Switserland - Tuesday, 17th June 2008 The international campaign against the breeding of Nepalese monkeys for primate research this week reached the United Nations. A group of protesters visited the UN headquarters in Geneva, as well as the Nepalese embassy in Switserland. In Switserland the campaign against the export of Nepalese monkeys to US research centres is supported by over twenty protesters. The group included a 'monkey' holding a playcard saying 'Stop all this Monkey Business Right Now!" The protesters visited both the UN head quarters and the Embassy, where they met with the Ambassador who said he could hardly believe his country would export sacred monkeys and promised to send a letter to his government. The campaign against the trade of Nepalese rhesus monkeys for research is growing, with protests across Europe and in Nepal. The demonstrators have vowed to continue their protests until Nepal cancels the monkey breeding licenses. The licenses were issued after the government passed a controversial wildlife breeding act in 2003. In Europe demonstrations have been held in Holland, Belgium, France, Switserland and the UK Some groups call for a tourism ban until the Nepal government changes its policies. For more information: Manoj Gautam, Roots and Shoots, rootsandshootsnepal@gmail.com Lucia de Vries, Animal Nepal, stopmonkeybusiness@gmail.com www.stopmonkeybusiness.org Europe groups launch Operation Stop Monkey Business _______________ Amsterdam/Brussels/Geneva/Cologne/Paris/London - Europe based animal rights groups this week launched the Operation Stop Monkey Business to protest against the breeding of Nepalese rhesus monkeys for biomedical research in the US. Demonstrations took place in different European cities. The campaigners have vowed to continue until Nepal bans the breeding of lab monkeys. The 'operation' consists of different phases: targeting the Nepalese tourism industry, sending snail mail to the Prime Minister and organising a number of public demonstrations.This week thousands of emails and letters were send to the Prime Minister and representatives of the Nepalese tourism industry. Campaigners from six countries participate in the campaign. On Monday July 14th a delegation of two Swiss animals rights organisations handed over an official letter signed by members to the attaché of the Nepalese Embassy. Embassy representative Dadhi Ram Bandhari received members of LausAnimaliste ATRA and the Collectif Antispéciste de Genève. Three weeks earlier the protestors organised a demonstration and met with the ambassador. Mr. Bandhari told the representatives that he and colleagues understand the importance of the issue. A German animal rights group called ´Tierrechtsinitiative Koeln´ on Thursday July 17th protested in front of the Cologne Nepalese Consulate to announce their rejection of Nepal´s policy to export monkeys for animal testing. Using banners, info flyers and monkey costumes the protesters informed the public and the local media. On Friday July 18th it was the turn of Dutch and Belgium animals lovers to protest in front of the Nepalese embassy in Brussels. 35 protesters carrying a megaphone and a number of banners informed the public about Nepal's move to allow the catching and breeding of rhesus monkeys for US labs. They discussed the issue with Deputy Chief of Mission Mrs Ambika Devi Luintel, who says the Nepal government will not export monkeys as this goes against CITES and national laws. The protesters claim rhesus monkeys are not mentioned in CITES and national laws and that there has been no such public declaration from the Nepal government. The groups says they will continue to protest until Nepal will publicly announce a ban on the breeding of lab monkeys. More demonstations are scheduled to be held in Paris and London. For more information: Europe: Robert Molenaar, Amsterdam, Holland, Anti Dierproeven Coalitie, adc.robert@gmail.com Nepal: Manoj Gautam, Roots and Shoots Nepal, scilab25@hotmail.com Lucia de Vries, Animal Nepal, animalnepal@gmail.com ________________ 100,000 protest mails to Nepal July 22 - It is estimated that European and American protesters have send some 100,000 emails to Nepal. The campaign targets the Nepalese travel industry, government officials and local media. In the letters (both email and snail mail) influential people are requested to help stop the breeding of monkeys for US labs. This week three demonstrations were held in Berlin, Germany. More protests will be held in other European cities next week. US groups plan protests in New York & Boston. International groups launched 'Operation Stop Monkey Business' to create international awareness about Nepal's breeding programmes and to pressurize stakeholders in Nepal. http://www.stopmonkeybusiness.org/main.html
  5. Stop Monkey Business est une coalition de 8 organisations de protection animale contre le commerce de singes rhésus du Népal pour les laboratoires américains. Ces singes ont été capturés sur place et reproduits en vue d’être envoyés aux Etats-Unis. La première phase d’exportation est prévue pour septembre 2008. Il est urgent d’agir ! Merci de participer à la campagne et de la relayer. Une pétition (à imprimer) adressée au 1er Ministre du Népal ici : www.borta.org/article.php3?id_article=497
  6. ...La Commission baleinière Internationale s’est achevée fi n juin. Cette rencontre n’a abouti à aucune protection supplémentaire pour les cétacés. Diverses organisations écologiques ont exprimé leurs inquiétudes face aux menaces grandissantes qui pèsent sur les baleines, particulièrement l’augmentation de la chasse du cétacé faite par le Japon, l’Islande et la Norvège. Le Japon profite toujours d’une faille juridique des traités internationaux pour effectuer des recherches sur les baleines. Or, dans les faits, la chasse scientifique est devenue un prétexte pour faire du commerce de baleines. Ainsi, si rien ne change, 1.500 baleines seront la cible des harpons japonais au cours de l’année prochaine. De la même façon, l’Islande et la Norvège pourchasseront la baleine, au mépris du moratoire sur la chasse commerciale des baleines de 1986. Statu quo de la Commission baleinière internationale - 27/07/08 http://www.lagrandeepoque.com/LGE/content/view/4656/104/
  7. Déclaration de Martin Balluch, lors du réexamen de sa mise en détention provisoire, le 7 juillet 2008 Comme c’est mon droit en tant qu’accusé (§176StPo), je voudrais profiter de cette occasion pour faire une déclaration. Après tout, cela concerne deux mois de ma vie. Deux mois que, selon le procureur général, je devrais passer dans une cellule. Durant ces sept dernières semaines d’emprisonnement, j’ai dû partager ma cellule avec un délinquant violent qui, après avoir déjà été condamné à cinq reprises, est maintenant condamné à exactement 2 mois pour coups et blessures. Voilà pourquoi le jugement qui doit être rendu aujourd’hui est d’une grande importance. suite : http://www.evana.org/index.php?id=35862&lang=fr
  8. Ces fêtes d’anniversaire n’ont pas été normales. La semaine dernière, nous avons « fêté » les anniversaires de Kevin, Jürgen et Felix depuis l’extérieur des prisons. Nous avons passé de la musique très fort sur une sono et mangé un morceau de gâteau d’anniversaire vegan pour chacun d’eux. Nous avons congelé le reste du gâteau pour le moment où ils sortiront. L’atmosphère était réservée et triste, à l’intérieur comme à l’extérieur. Des nouvelles des prisonniers autrichiens - 24/07/08 http://www.evana.org/index.php?id=35824&lang=fr
  9. Lettre de Chris - 19/06/08 Salut Je suis en prison maintenant depuis quatre semaines – sans aucune raison ! La première semaine, j’ai été détenu à Innsbruck, après que la police ait fouillé pendant quatre heures toute notre maison, dans laquelle vivent ma femme et nos trois enfants. Pendant la fouille de la maison, j’ai dû rester assis menotté dans la cuisine. Le jeudi 29 mai 2008, j’ai été transféré à la prison de Wr. Neustadt. Wr. Neustadt semble être plutôt plus « confortable » - si un prisonnier peut employer ce mot – comparé à Innsbruck. La nourriture végane à Wr. Neustadt est bien meilleure qu’à Innsbruck. Pendant toute la semaine passée à Innsbruck, j’ai seulement eu du pain complet, une ou deux fois du riz complet et de la salade dont j’ai dû rincer l’assaisonnement parce que personne n’a pu m’en donner les ingrédients. Lorsque j’ai demandé de la nourriture végane, le fonctionnaire et le médecin m’ont dit : « Ici, c’est une prison, par un centre de remise en forme ! ». Ici, à Wr. Neustadt, ils cuisinent aussi pour les végans. Par exemple, aujourd’hui, nous avons eu du tofu pour la première fois. Chaque jour en prison est pratiquement identique aux autres. À six heures du matin, les néons s’allument dans les cellules. Nous devons faire nos lits avant sept heures, et pendant la journée nous sommes seulement autorisés à nous allonger sur les lits complètement vêtus et non recouverts d’une couverture. À sept heures, c’est le petit déjeuner. Les végans reçoivent des bananes, du pain complet, de la margarine et de la confiture. Vers huit heures, les premiers prisonniers sont autorisés à sortir dans la cour – une heure par jour, et c’est la seule heure passée à l’extérieur. À la prison d’Innsbruck, la cour était uniquement recouverte de bitume et on ne pouvait voir que des clôtures et des murs, mais ici, à Wr. Neustadt, il y a de l’herbe et même un arbre, un sorbier. Les lundis et les jeudis, nous sortons dehors un peu plus tard, parce que ces jours-là nous pouvons nous doucher par groupes de quatre à huit détenus. Lorsque nous sommes dehors, un fonctionnaire et trois ou quatre caméras nous observent. La plupart des prisonniers marche très lentement, ou simplement s’assoit et fume. Je marche très vite, parce que j’ai l’habitude de faire de l’exercice. Je dépasse souvent les autres prisonniers d’environ trente tours. J’essaie d’apprécier et d’utiliser la seule heure à l’extérieur aussi bien que possible. C’est le seul moment que je passe avec d’autres prisonniers, à part la personne avec laquelle je partage ma cellule. Les autres prisonniers sont là, par exemple, pour vol ou attaque à main armée. Beaucoup d’entre eux devront rester en prison longtemps. Ceci rend encore plus grotesque le fait d’être ici parce que je suis accusé d’appartenir à une « organisation criminelle ». Il semble que je sois le seul non fumeur de la prison. Depuis mon arrestation le mercredi 21 mai, j’ai partagé ma cellule avec cinq personnes différentes, trois à Innsbruck et deux à Wr. Neustadt. Quatre sur les cinq présentaient des symptômes de manque de drogue, tous étaient des fumeurs invétérés. Les personnes qui ont des symptômes de manque sont vraiment épuisantes. Le prisonnier avec lequel je partage ma cellule actuellement a, par exemple, dans la nuit de dimanche à lundi, vomi toutes les 15 minutes dans un seau, sur le lit superposé du haut, pendant que j’étais allongé dans le lit du dessous. Bien que je ne comprenne pas les gens qui prennent des drogues et que je sois totalement contre, je me sens navré pour ces gens. Vers onze heures et demie, on nous donne le déjeuner. Vers cinq heures du soir, c’est le dîner. Le matin, j’écris, je lis ou je dessine principalement. Après le déjeuner, je regarde souvent la TV. À deux heures et demie de l’après-midi, je regarde toujours Bob l’éponge à la TV. Il y a quelques jours, j’ai reçu un carnet de dessin et des aquarelles. Je suis en train de faire mon autoportrait et un portrait de mon codétenu, parce qu’il me l’a demandé. J’ai aussi commencé à dessiner les portraits de mes trois enfants à partir de leurs photos, que j’ai avec moi. Depuis que j’ai été arrêté, j’ai écrit presque une centaine de pages, un peu comme un journal et des réflexions à propos de mon arrestation. J’ai aussi répondu à toutes les lettres de ma famille et de mes amis. Je reçois beaucoup de courrier, cette semaine j’ai déjà reçu dix cartes postales et quatre ou cinq lettres – j’aime recevoir du courrier, particulièrement de ma femme et de mes enfants. Le pire, ici en prison, est d’être séparé de ma femme adorée et de mes enfants chéris. Je ne peux décrire à quel point ils me manquent. Mon fils aîné, Samuel, a dix ans. Il a été tellement choqué par mon arrestation qu’à sa première visite il n’a pas pu s’arrêter de pleurer. Noah a cinq ans. Je ne peux pas oublier les signes d’au revoir qu’il me faisait lorsque j’ai été arrêté. Ma fille Talia, deux ans, est la plus jeune. Je suis très inquiet pour ma relation avec elle. Notre relation pourrait être sérieusement détériorée suite à cette séparation. Je dois me forcer à arrêter de penser à tout cela, sinon je sens que je deviens fou d’inquiétude. Karin, Talia, Noah et Samuel, vous ne pouvez pas imaginer à quel point vous me manquez. À part la souffrance de ne pas pouvoir être avec ma femme et mes enfants, je m’inquiète pour notre avenir suite à cette arrestation, et particulièrement pour notre situation financière. Bien que je travaille la plupart du temps à mes activités artistiques – que vous pouvez voir sur www.radikalkunst.net – je travaille aussi depuis dix ans comme restaurateur pour un archéologue. Je m’occupe du nettoyage, de la préservation et de la restauration de découvertes archéologiques – principalement du Moyen-âge. J’espère vraiment que je pourrais continuer mon travail après ma libération – qui devrait d’ailleurs avoir lieu maintenant, puisque je suis innocent. Je peux continuer à créer aussi ici en prison, même si je n’ai pas le matériel ni les outils, je peux dessiner et concevoir – et je peux écrire. Ma cellule fait environ 2,5 x 6 mètres. Dedans, il y a un lit superposé, deux placards, une étagère, une table, deux chaises, un lavabo et des wc à part. Il y a aussi une fenêtre avec des barreaux. Dans la cellule, nous avons aussi la télévision et une radio, ce que je n’avais pas à Innsbruck où je suis resté une semaine entière. À Wr. Neustadt, je suis dans la cellule 9 et mon numéro de prisonnier est 91001. Lorsque je vois les émissions pour enfants que je regarde à la maison avec les miens, je ne peux m’empêcher de pleurer. Même des images de familles heureuses ou d’enfants, ou les mots « famille », « enfants » ou « maison » suffisent à me frustrer et à me faire pleurer. Je pense que le temps passé en prison serait plus facile si je n’avais pas une famille dont je suis séparé. D’un autre côté, ma famille est une des raisons pour lesquelles cet emprisonnement sans aucune accusation doit cesser rapidement. Même si je suis désespéré parce que je suis séparé de Karin, Talia, Noah et Samuel, et même si j’ai peur pour notre situation économique, je suis sûr que je sortirai de prison vivant. Pas comme les millions d’animaux qui, chaque année, meurent après leur emprisonnement. Est-ce que faire quelque chose d’artistique et d’actif contre cette injustice est un délit ? Depuis la prison, salutations pour Karin, Talia, Noah et Samuel, je vous aime ! Chris sce : www.evana.org/ ------------------------ Pour lui écrire Avec « Chris » en objet info@vegan.at Par la poste : Justizanstalt Wr. Neustadt, Christian Moser, Maximiliang. 3, 2700 Wr. Neustadt, Austria
  10. Lettre d’Elmar, 19/06/08 Cher lecteur, Je fais partie des dix militants pour les Droits des animaux qui ont été arrêtés de manière totalement imprévisible il y a environ trois semaines, suite à 23 opérations policières en Autriche. Le mercredi 21 mai, peu après 6 heures du matin, plusieurs policiers masqués de la WEGA ont détruit ma porte d’entrée et m’ont réveillé en hurlant. Ils avaient des armes pointées sur moi. Immédiatement, ils ont pris mon téléphone portable et au moins 20 policiers en civil ont commencé à fouiller et à mettre sens dessus dessous mon appartement, la cave et ma voiture. J’étais en état de choc complet. Je ne savais pas que j’avais le droit de demander à ce qu’une personne de confiance puisse être présente pendant la fouille, et le résultat a été qu’il m’a été impossible de vérifier que les biens saisis provenaient réellement de mon domicile. À ce moment-là, je me disais que tout cela devait être une erreur et je pensais pouvoir me rendre à mon travail quelques heures plus tard, comme d’habitude. Lorsqu’un fonctionnaire m’a suggéré d’emporter un livre pour lire, j’ai été troublé. J’ai pris le premier que j’ai pu attraper sur une étagère. Ce livre allait devenir très important pendant les trois semaines à venir : Le procès de Kafka. Ce n’est qu’après plusieurs heures et plusieurs interrogatoires, officiels ou non, au poste de police que j’ai vraiment pu lire mon mandat d’arrêt et de perquisition. Dans le mandat, j’ai trouvé des références très générales à des douzaines de délits ayant eu lieu depuis 1997, commis par des personnes non nommées - « personnes émanant du milieu militant pour les Droits des animaux ». L’un d’entre eux était censé être une attaque à la bombe puante contre des magasins de fourrure. Apparemment, ces délinquants anonymes ont revendiqué la responsabilité de ces actes sous le nom de l’A.L.F. (Front de Libération Animale). Résultat, les crimes ont été attribués à une « organisation criminelle » (§278a StGB). « Par conséquent » - comme il est trompeusement écrit à la fin du mandat d’arrêt -, il y a suspicion contre « l’organisation criminelle ». Sans aucune indication tangible et sans aucune preuve, voici comment on se retrouve très vite emprisonné dans ce pays. Théoriquement, au moment de l’arrestation, l’avocat de la défense devrait avoir « un accès complet et exhaustif » aux dossiers. Ceux d’entre nous qui ont eu de la « chance » ont eu accès à 25 % des dossiers après deux jours, les autres ont dû attendre bien plus longtemps. Dans ces 1 000 pages, mon nom n’apparaît qu’une fois : totalement hors contexte, comme un nom à rechercher dans l’un des PC saisis. Après trois jours passés en cellule, j’ai été placé en détention préventive. Il y aurait risque de complicité, mais je ne sais pas de quoi je pourrais être « complice ». Il me semble qu’il s’agit de codage de données. Par désespoir et pour protester contre les mesures prises, qui me semblent totalement injustifiées, j’ai entamé une grève de la faim le lendemain. La Convention internationale des droits humains stipule que : « Toute personne arrêtée doit être informée, dans le plus court délai et dans une langue qu’elle comprend, des raisons de son arrestation et de toute accusation portée contre elle. » Huit jours après mon arrestation, j’ai reçu une autre petite partie de mon dossier. Sur trois appels téléphoniques, qui ont été enregistrés, où je philosophe d’une façon générale sur le codage de données, le procureur général et le juge arrivent à la conclusion que je suis un « expert en traitement de données » pour cette « organisation criminelle ». Exactement comme « M. K. » dans « Le Procès ». Je ne sais toujours pas quel délit je suis supposé avoir commis ! Mes faibles espoirs que la vérité soit rétablie et que la justice soit respectée sont finalement en train d’être détruits après 17 jours d’emprisonnement en isolement et 12 jours de grève de la faim. Le 6 juin, lors de l’audition de détention préventive, les arguments et les faits n’étaient plus pertinents. Bien que nos objections soient sensées (emploi abusif du §278a, manque total de preuves et de soupçon de délit), non seulement le tribunal n’a pas été impressionné, mais il n’a fait absolument aucun commentaire. Les juges – théoriquement – indépendants ont signé un document apparemment préparé et imprimé d’avance pour une prolongation de la détention préventive. Ma confiance dans l’État constitutionnel a définitivement disparu. Mon emploi probablement aussi. D’un point de vue affectif, mais aussi officiel, une grève de la faim semble plus justifiée que jamais. Tous les 10, nous avons peur que l’Autriche n’ait rien appris de l’« Opération Spring » : un film autrichien concernant des enquêtes de police et des poursuites contre des Africains soupçonnés d’appartenir à un réseau de trafic de drogue nigérian. Le film pose la question de savoir si les accusés ont jamais eu la chance d’avoir un jugement équitable. http://www.operation-spring.com/spring/sites/frs_e.htm Amicalement, DI Elmar Völkl sce : www.evana.org/ ---------------- Pour lui écrire : Mail avec « Elmar » en objet info@vegan.at Justizanstalt Wr. Neustadt, Elmar Völkl (JA Eisenstadt), Maximiliang. 3, 2700 Wr. Neustadt, Austria
  11. Lettre de Felix (11.06.2008) Chers amis, soutiens et personnes intéressées, Je n’arrive toujours pas comprendre ce qui m’est arrivé. C’est comme un mauvais film. Aujourd’hui, je suis en prison depuis trois semaines et un jour, et je n’ai toujours pas eu entièrement accès au dossier d’accusation. Ce dont je suis accusé est toujours opaque ! Mais une chose est sûre, je continuerai à militer pour les droits des animaux et le véganisme, et je ne laisserai pas l’État m’intimider pour que j’arrête ! L’ampleur de la solidarité est incroyable. Je suis ému presque jusqu’aux larmes quand je vois le nombre de personnes qui prennent position pour les droits des animaux et contre cette brutalité policière arbitraire. Il semble qu’il y ait de plus en plus de gens qui soient prêts à se battre de façon désintéressée pour un monde meilleur. Amicalement, Felix sce : EVANA ________ Pour lui écrire : Par email info@vegan.at en mettant « Félix » en Objet Par la poste : Justizanstalt Wr. Neustadt, Felix Hnat (JA Eisenstadt), Maximiliang. 3, 2700 Wr. Neustadt, Austria
  12. La Convention sur le commerce international des espèces en voie de disparition de la faune et la flore (CITES) a voté, à Genève, en faveur de la demande de la Chine qui souhaitait une importation exceptionnelle d'ivoire. La Chine rejoint ainsi le Japon comme acheteurs approuvés d'ivoire provenant des stocks de pays africains, en prouvant qu'elle avait mis en place les mesures nécessaires pour s'attaquer aux ventes domestiques illégales. Robbie Marsland, directeur anglais du Fonds international pour le bien-être des animaux, condamne pourtant la décision. « Autoriser de nouvelles importations d'ivoire en Chine va stimuler la demande et créer un trompe-l'oeil: l'argent des ventes de l'ivoire illégal sera blanchi par les achats de clients chinois et étrangers dans des magasins ou sur internet. » souligne-t-il. (...) La Chine a le feu vert de l’ONU pour importer de l’ivoire - 16/07/08 http://www.aujourdhuilachine.com/informations-chine-la-chine-a-le-feu-vert-de-l-onu-pour-importer-de-l-ivoire-8067.asp?1=1
  13. hop

    BIENVENUE

    Qui sait, peut-être qu'un jour, à ton initiative par exemple, ça bougera aussi chez les malouins ! En attendant, Rennes n'est pas trop loin... Oui, ils sont effectivement très sympas et très actifs aussi.
  14. Le gouvernement ivoirien va traduire en justice un armateur ivoirien et lui retirer sa licence de pêche pour avoir "massacré" une dizaine de dauphins, un mammifère marin protégé, a annoncé mardi à l'AFP le ministre des Ressources halieutiques, Alphonse Douati. (...) Côte d'Ivoire: dix dauphins "massacrés", l'armateur traduit en justice - 22/07/08 www.tele-animaux.com/actualite,info,cote-d-ivoire--dix-dauphins--massacres---l-armateur-traduit-en-justice:32763.html C'est terrible et révoltant. Tuer des thons et des sardines aussi. Et on les massacre par millions !
  15. hop

    6 bébés sur mon balcon...

    Bonne chance à ces adorables petits ratons !
  16. hop

    BIENVENUE

    Bienvenue à toi Meryt, et bien des choses à Eliot. Super ! Sinon, existe-t-il, à St-Malo, un groupe de militants ou pas vraiment ?
  17. Oui. Il y en a beaucoup, mais je n'en cueuille ( je sais plus comment ça s'écrit) qu'un beau bouquet, ça me suffit pour l'année et puis les abeilles en sont plus friandes que moi.
  18. hop

    Faut les féliciter !!!!!!!!!!!! :-)

    C'est quoi des tirs de tracteurs ?
  19. hop

    Les lapins de la discorde

    Y a d'autres domaines où ce serait mieux d'avoir l'esprit ouvert que celui-là, hélas...
  20. Il en pousse beaucoup d'origan dans mon coin.
  21. hop

    Veaux Europe

    Non, Do, pas de nouvelles d'Hazel. Je t'embrasse
  22. STRASBOURG, 17 juil 2008 (AFP) - Un incendie a ravagé jeudi après-midi un hangar agricole à Avenheim (Bas-Rhin) provoquant la mort des 48.000 poules pondeuses qu'il abritait, a-t-on appris auprès de la gendarmerie de Truchtersheim. Le hangar était un bâtiment récent muni d'une alarme, est-il précisé de même source. L'enquête devra déterminer les causes du sinistre qui s'est rapidement propagé. Incendie dans un hangar agricole: 48.000 poules pondeuses carbonisées - 17/07/08 http://www.tele-animaux.com/actualite,info,incendie-dans-un-hangar-agricole--48-000-poules-pondeuses-carbonisees:32748.html
  23. Lettre ouverte soutenue, entre autres organisations, par Aequo Animo. Ce serait bien qu'il y ait plus de militants, individus et organisations qui se sentent solidaires.
  24. ST. JOHN'S, N.L. — For animal welfare activists, this week could mark the first step to ending the largest marine mammal slaughter in the world. For Canada's commercial seal hunters, it could represent the triumph of emotion over reason. ..."It just goes to prove that the European parliamentarians and the European bureaucracy are owned by the animal rights groups, multimillion-dollar, American-based organizations that have been spreading propaganda in Europe now for decades." (...) Sealers brace for impact on industry as EU discusses import ban - 13/07/08 http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5iAnsH8B0TqDnJX7r6yiPhPnmN8PA
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