Yvon11

En plus, y a pas un chien de pareil.... et personne n'a les mêmes objectifs, les mêmes buts. J'entraine mes deux chiens en schutzhund. Je n'ai pas vraiment connu d'autres disciplines. J'ai bien vu des démonstrations d'agilité et de flyball, mais voir et pratiquer, c'est deux choses bien différentes. J'ai pas vraiment beaucoup d'expérience. Ça fait seulement 4 ans que je suis membre d'un club. Buck est mon deuxième chien et Sniff mon troisième. Le premier s'appelle Lieben et p't'être qu'un jour, je vous raconterai notre histoire. Lieben m'aura appris une chose très très importante. En schutzhund, c'est essentiel et, à mon humble avis, c'est tout aussi essentiel dans la vie de tout les jours avec n'importe quel "cabot". Lieben m'a appris qu'un chien, c'est un chien... que l'égalité n'existe pas dans le monde canin et que dans l'équipe "maître et chien", ça prends un boss et ça prends un "trou-du-cul". (Ceci n'étant pas péjoratif du tout... puisque sans trou-du-cul, y a pas de boss non plus, hein?!) Si c'est mon chien qui est "boss", ça veut dire que je suis "trou-du cul". Ici, je crois pertinent de souligner qu'il existe plusieurs variétés de "boss" et que les "trous-du-cul" s'adaptent habituellement bien à chacun. Vous aurez compris qu'avant toutes choses, je crois qu'on doit établir clairement le rang hiérarchique. Ensuite, on peut utiliser différentes techniques pour enseigner différents exercices et que c'est là que les qualités du maître se font voir. En protection, le niveau excitation du chien est très très très élevé. Les exercices se font sans laisse (en compétition, c'est évident et parfois aussi à l'entrainement). Comment interprétez-vous un "refus d'obéissance" à un commandement quand vous êtes certain que le chien connait l'exercice? Je sais pas chez vous, mais ici, un enfant qui "n'obéit" pas en subit les conséquences. C'est la même chose pour le chien. Un chien qui n'obéit pas a une petite "défaillance" dans sa tête au sujet du rang hiérarchique et on doit le remettre à sa place de façon non-équivoque. Mais là, je vous parle d'un chien qui connait l'exercice. Si on veut que le chien "aime" l'exercice, ça doit lui être enseigner d'une façon "positive", pour qu'il veule le répéter. Bref, je suis en faveur d'à peu près n'importe quoi... en autant qu'on obtienne le bon résultat. Et je suis convaincu qu'une mauvaise façon n'apportera jamais de bon résultat. Yvon

Comme dit ma blonde: "Faut pas capoter quand le chien vomit comme ça." Parfois, il y a des chiens qui "anticipe" l'heure des repas. Quand un chien mange tout le temps à la même heure, son estomac se met "automatiquement" en mode digestion et celui-ci est déjà vide. Alors il vomit de la bile. Ça peut être une explication de ta situation. Faut pas "capoter". On ramasse, on ré-introduit la nourriture en petite quantité et plus fréquemment pendant la première journée et on revient à la normale progressivement. Yvon

Pis les chiens qui vivent dehors! Yvon

J'ai vu une démonstration de cette discipline au SNAC. C'est effectivement très rapide et la chose qui m'a le plus impressionnée est un tout petit détail. Les chiens se croisent juste avant la première haie. Deux chiens qui foncent un vers l'autre à cette vitesse, qui apprennent à s'éviter plutôt que se "pogner"..... Vraiment un beau travail des manieurs pour arriver à ce résultat. Bravo Yvon

J'ai vu quelques vidéos de "haut niveau" et c'est vraiment spectaculaire. Très très beau "sport". Yvon

La notion du temps est quelque chose de très relatif. Pour nous, humains, quand on pratique une activité qui nous plait, ils nous arrivent fréquemment de constater qu'on est rendu à l'heure du souper et de dire: "J'ai pas vu le temps passé". Par contre, à l'usine, j'ai parfois l'impression que "la journée ne finira jamais". Le chien est un animal très très observateur qui fonctionne par association. Alors, quand un exercice est agréable pour le chien, "il ne voit pas le temps passé". Par contre, si l'expérience est désagréable, "sa journée ne finira jamais". Pour le chien anxieux, je crois qu'on doit d'abord lui "enseigner" que l'ATTENTE peut être une expérience relativement agréable. Faut pas l'écoeurer en commençant sinon "sa journée ne finira jamais". Si on débute les exercices par de très courtes absentes, le maître est confiant et ne démontre pas d'insécurité. On sait que l'absence ne sera pas longue. À notre retour, notre chien nous observe très très très attentivement et constate que tout va bien et qu'il a sa récompense. Il commence à associer que l'attente est agréable. C'est ça la nuance à apporter pour soigner ce problème. Tranquillement pas vite, le chien prend confiance parce qu'on dégage une attitude confiante et associe que c'est ben correct d'attendre et que le maître va être content et, par conséquent, que l'expérience d'attente est agréable. Pas de raison de paniquer. :) Comme je disais, le chien est très très obserrvateur. L'an passé, j'ai eu une petite période où mon chien s'asseyait croche devant moi après le rappel. Il n'avait jamais fait ça auparavant. Une amie m'a fait remarquer que je m'étais déplacé une côte en fendant du bois et que je me tenais croche pour soulager ma douleur. Mon chien s'enlignait sur mes épaules. Quelques visites chez le chiro ont soulagées ma douleur et... réenligner mon chien bien droit devant moi. :o Alors, pour le chien qui commence à s'agiter quelques minutes avant le retour du maître, j'imagine facilement que ce retour est une expérience agréable. C'est la fête et c'est tant mieux. Mais un chien ne sait pas lire l'heure! Comment il fait? La maîtresse s'active à préparer un repas, la position du soleil dans le ciel, les enfants qui font les devoirs... je sais pas exactement, mais il y a sûrement une "routine" qui précède l'arrivée du maître. Le chien a observé et constaté qu'après "tel événement qui se répète", le maître arrive et c'est la fête. Il anticipe une expérience agréable. C'est une association que le chien a fait. Le chien n'a pas nécessairement connaissance du temps. Mais il fait des expériences et ça, il s'en rappelle. Yvon