milou02

Clouso, tu as de tres bonnes interventions. Clouso, as tu une formation en psychologie canine? Tu es de tres bons conseils. Orchidee Je ne crois pas, mais je crois qu'on ferait le saut de voir sa vidéothèque et sa bibliothèque par contre... Comment sais-tu ça? Ouinn.....c'est ben beau les livres et vidéos....et les séminaires! Faut quand même mettre tout ça en pratique pour voir si ça fonctionne Ben oui, c'est l'heure de ma petite bière Clouso. Mon petit doigt Clouso... Santé !

Tu vois Doc2005, mes chevaux quand ils avaient le choix de manger en dedans ou sous la pluie d'automne ou les grosses neiges mouillées, elles choisissaient quand même d'aller dehors. Je les nourissaient en dedans quand c'était trop boueux quand il pleuvait plusieurs jours de suite, sinon je cherchais un endroit sec dans l'enclos d'hiver et je déposais le foin dehors. Siscoe, la petit baie, elle est claustrophobe. Elle a refusé pendant tout le premier hiver de rentrer dans l'abri (mon abri était fermé sur 4 murs avec une large porte à l'est et un cabanon parce que l'hiver le vent aurait soufflé souvent dedans). Elle a déjà mangé dans la pluie froide et le vent hurlant, dos au vent, parce qu'elle refusait catégoriquement de rentrer. Elle a aussi passé des nuits dehors dans la tempête de neige à -20, parce qu'elle refusait de rentrer. Je n'avais d'autre choix que d'aller porter le foin au bout de l'enclos dans la tempête, autrement elle n'aurait pas mangé de la nuit et aurait enduré stoïquement. Le premier hiver elle a été tout un casse-tête cette jument. Elle est revenu dans l'abri à cause des taons à cheval, ça elle n'est pas arrivée à les tolérer... J'ai eu peur dans les débuts qu'elle me claque une pneumonie, mais il n'y avait rien à faire. J'ai fini par m'en remettre au destin et me dire que si elle était assez forte, elle survivrait. Cette jument-là, elle avait une mère demi-sang arabe, et son côté arabe ressortait beaucoup. Elle a grelotté au premier -15, au premier -20, au premier -25... alors tu imagines, quand les -40 sont arrivés, et on en a toujours en Abitibi... Et bien inutile de te dire qu'elle grelottait. Je lui donnais l'eau à la chaudière, car elle n'entrait pas pour boire alors elle se serait contenté de neige tout l'hiver, ce qui est nettement insuffant. J'ai commencé à lui donner de l'eau tiède à -40, et elle arrêtait de grelotter. La photo avec la balle ronde à -40, c'est à cette époque. Après le deuxième ou troisième -40, elle avait apprivoisé la condition et ne grelottait plus. Je te dis, cet hiver là, j'ai testé le concept de stabulation libre. Et bien jamais elle n'a eu la moindre grippe. Ni de «Rain rot», jamais malade. Ça m'a convaincue que c'était là la meilleure méthode de garder des chevaux. Des chevaux gardés dehors l'hiver, ça se fait un poil en conséquences. C'est tellement dense que quand on écarte la poil, on n'arrive même pas à voir la peau. Ma alezan avait le poil plus long, mais tout aussi dense. Alors l'eau ne se rend pas jusqu'à la peau, même si la neige leur fond sur le dos. Il arrivait souvent qu'elles avaient le dos mouillé à cause de la neige et des conditions clémentes, car la neige fondait au lieu de leur figer sur le dos. Le soir quand le froid descendait, ça glaçait. Mais ça ne se rendait pas jusqu'à la peau. Mais chez moi par contre, elles étaient dans le bois l'hiver. Alors elles bénéficiaient d'un certain abri, contre le vent du moins. Mon rêve aurait été d'avoir une forêt de grands pins, comme une de mes amies qui élève du canadien. Là, on a vraiment pas besoin d'autre chose comme abri. Le deuxième hiver, il y a des panneaux que je laissais ouvert pour faire plus d'air que je n'ai pas refermé, et on dirait que c'est venu à bout de sa claustrophobie. Mais elle était souvent sur le bord dans l'abri. Mes chevaux d'hiver... Des chevaux, ça en fait tellement à caresser... Mes chevaux j'ai passé bien plus de temps à les entretenir qu'à m'assoir dessus. Mais je tirais tellement de plaisir juste à les regarder vivre...

Moi j'avais des croisés quarterhorses, gardés en stabulation libre à l'année, aucune écurie chauffée, nourris au bon foin sec dehors donc minimum de poussière, rarement exposés à l'ammoniac (sauf l'été dans le temps des mouches parce qu'elles collaient l'abri), et je n'ai jamais eu de gros problèmes. Mais des petits oui. Des coliques gazeuses, de la toux trèèèèèès occasionnellement, en fait surtout quand ma jument passait des périodes en pension dans une écurie pourtant très propre. Mais jamais rien de vraiment grave. Pour moi c'est la meilleure façon de garder des chevaux. Et tant pour leur santé mentale que physique. Mais effectivement c'est délicat des chevaux, et je me suis fait du mauvais sang souvent. Je crois que je ne mennuie pas de ça non plus...

Ben Maya, tu as toujours dit que les danois c'était ta race, Boris y é pas fou hein, il sait que tu ne vas pas mettre sa petite valise sur le bord de la porte pour si peu...

Tout est une question de perception. Moi, j'aimerais caresser un tit corps chaud, même sans poil. Les goûts ne sont pas a discuter. Chaque chausson trouve sa chaussette.(dicton) Orchidee Idéfix, mon petit terrier, il a des régions assez dégarnies, la bedaine entre autre, et les aisselles, et j'adore le flatouiller directement sur la peau quand il fait son grand paresseux la bedaine à l'air, et oui, c'est assez chaud en fait...

Oh boy, j'avais oublié la fourbure aussi ! C'est encore pire ! Hey, si vous avec Animal Planet, vite vite aller là-dessus, il y a une émission sur les chevaux à tous les vendredis soir, et ce soir c'est sur les chevaux au Montana ! La semaine passée, c'était en Espagne. C'est une fille qui voyage à travers le monde pour documenter comment les «horsemans» vivent avec leurs chevaux ! Je vous laisse, à +

C'est dans mon coin, mais un peu loin quand même... Thalian, pour le foin à vache versus à chevaux tu as bien raison. Mais c'est rare les agriculteurs qui font la différence. Moi le mien il me faisait du super bon foin presque exclusivement de mil. Quand on attend trop pour le couper, c'est là que le trèfle ou la luzerne ressort, parce que c'est une plante qui a besoin de la chaleur de l'été pour se développer, alors que le mil fleurit à la fin juin. Donc la première coupe est toujours meilleure que la deuxième pour le foin des chevaux, et pas trop tard en saison. Ici c'est autour de la St-Jean le meilleur temps, si le printemps n'a pas été trop tardif. Et puis les légumineuses font plus de poussière dans le foin aussi. Je vous le dis les filles, c'est toute une science nourrir un cheval. Et en passant, mettre un cheval au vert trop vite, c'est très dangeureux. (je dis ça pour celles qui n'ont pas eu de chevaux là hein, Doc et Thalian je sais que vous connaissez ces infos... ) Il faut faire la transition jour après jour... Moi au printemps, je commençais par les mettre une heure au champs la première journée. Le lendemain deux heures. Ensuite 3-4 heures. Puis 6 heures. Puis 12 heures. Et après, j'ouvrais mes barrières pour l'été. Donc ça me prenait à peu près 6 jours avant de les lâcher lousse pour de bon... Autrement ils se bourrent de foin super riche, et peuvent faire une colique... et là, c'est la merde...

J'ai bien ri en lisant ton commentaire, que j'ai lu avant celui de Doc2005, et je me demandais pourquoi elle nous traitait d'habitants... Juliette, je suis aussi une fille de la ville au départ, qui a choisi de vivre en campagne un jour pour ma jument d'abord, et qui a appris sur le tas comme on dit. Et je suis bien fière de voir tout ce que j'ai appris sur l'agriculture depuis 10 ans. C'est tout un monde. Bref, je suis presque une habitante, et je serais fière d'en être une à part entière !

Pour ta Popette, si tu crains l'anxiété de séparation, peut-être devriez-vous l'entraîner à rester seule dans une pièce alors que vous êtes dans une autre pièce ? Avec une barrière par exemple ? Ça pourrait aussi vous dire si elle a des tendances à l'anxiété de séparation, car c'est un fait qu'un chien qui suit ses maîtres comme son ombre, c'est déjà un des signes. Mais si elle n'en souffre pas... Peut-être que d'autres pourront apporter un éclairage différent...

Clouso, tu as de tres bonnes interventions. Clouso, as tu une formation en psychologie canine? Tu es de tres bons conseils. Orchidee Je ne crois pas, mais je crois qu'on ferait le saut de voir sa vidéothèque et sa bibliothèque par contre...

C'est dans un épisode de César que j'avais vue César faire ça pour désensibiliser le chien....Désolée.... Ouais ben Cesar est psychologue canin, mais pas fort en psychologie féline on dirait...

Je suis de l'avis de Maya. J'ai souvent introduit des nouveaux animaux dans ma ménagerie, et je n'ai jamais forcé aucune rencontre. Par contre, tant que je ne suis pas sûre que ça va bien se passer, je met une longe ou une laisse au chien, et je lui apprend à laisser le chat tranquille. J'ai une chatte qui n'avait peut-être jamais vu de chiens avant que j'aie ma labrador noire, et elle a passé plusieurs jours sur le sommet des armoires à évaluer cette nouvelle chose. Elle est devenue celle de mes trois chattes qui se fout le plus des chiens, on dirait qu'elle se dit que ce sont des créatures inférieures qui ne méritent même pas son attention, et surtout, elle ne leur cédera jamais le passage. Ma chienne noire détestait se faire défier. Quand j'ai eu ma siamoise croisée, qui était un chaton assez caractériel, cette dernière a donné une claque à ma chienne, ce à quoi ma chienne a essayé de répondre en la mordant. Ce fut leur première rencontre. Et après un certains temps, plus personne ne s'occupait de l'autre... Il faut leur laisser le temps de s'apprivoiser.

Pour les balles rondes, maintenant c'est une façon de faire de plus en plus répandue chez les cultivateurs, en Abitibi en tout cas. Ils pressent le foin en balles rondes de 300 à 500 livres, au lieu de faire des petites balles carrées de 30 livres. L'inconvénient de ces balles rondes, surtout si elles sont emballées dans les emballages en plastique (vous savez, elles ont l'air de grosses guimauves), c'est que le foin fermente selon le taux d'humidité qu'il restait dedans quand il a été pressé. En fait ça devient de l'ensilage. Et il y a un risque que la bactérie du botulisme s'y développe. Les chevaux y sont beaucoup plus sensibles que les vaches. Il faut être sûr que le foin a été bien pressé. Quand on développe ces balles, parfois elles sentent légèrement l'alcool sucré tellement elles sont fermentées. Les chevaux évidemment en raffollent. Une année je me suis laissée convaincre de nourir aux balles rondes durant l'hiver. J'ai fait venir une première balle, et elle était très belle. Ça a duré une semaine. Les chevaux se gavaient littéralement dedans. Ils se couchaient sur le foin éparpillé, pissais et chiait dedans, donc bien sûr il y a du gaspillage. Mais en même temps ça leur fait une couche isolée de la neige. Enfin... La deuxième balle sentait plus l'ensilage. Je n'aimais pas trop ça, mais les chevaux avaient l'air heureux. La troisième balle avait une première couche moisie dessus. Je l'ai enlevé et j'en ai disposé. Là ça commençais à m'occasionner plus de travail que de nourrir aux balles carrées... La quatrième balle était moisie bord en bord... donc plus la temps avançait, plus le fermier me passait sa cochonnerie. Et en plus il m'a petté un poteau de clôture avec son tracteur en ressortant de l'enclos. En plein mois de janvier, on remplace pas un poteau de clotûre comme ça hein... Pis lui il a trouvé ça drôle... Ça a été la fin de notre association, je suis retournée aux balles carrées avec mon autre fournisseur. De toute façon, c'est plus facile de gérer la quantité à donner à chaque cheval, et ça fait moins de gaspillage. Voilà la petite histoire de mon achat de balles rondes, qui n'aura duré que 4 semaines en 10 ans avec des chevaux.

Moi je l'ai réalisé à 35 ans, alors une demi-pension à ton âge, tu ne pouvais espérer mieux. Tu vas apprendre beaucoup au contact des autres, et tu vas constater qu'il y a énormément à apprendre sur les chevaux.

Tant qu'à être dans la nostalgie... je me promène à travers mes photos de mes chevaux (J'en ai des centaines) et tant de souvenirs... Un de leur endroit favori en hiver, car elles bénéficiaient de la friche (derrière elles) qui les protégeait du vent, mais étaient en plein soleil d'hiver l'après-midi. Un lever de lune, par une température très froide. La seule année où j'ai acheté des balles rondes. Le lendemain matin, à -40 degrés. À l'époque où je n'avais que Cassandre, et je venais de l'emmener en pension parce que je partais en voyage. Elle faisait sa fière devant les autres chevaux. Premier automne. Elles ont toujours été inséparables, les deux ayant passé du temps seule avant d'être réunies. Quand j'ai acheté Siscoe, la jument baie, ça faisait 5 ans que j'avais Cassandre et elle avait passé de longues périodes seule, à l'exceptions des quelques fois où je l'ai mise en pension pour diverses raisons. Et Siscoe avait passé l'été toute seule dans un champs, il n'y avait même plus personne qui habitait la maison où elle était. Un divorce. Je ne sais même pas à quels intervalles quelqu'un allait la voir. Quand elles se sont retrouvées ensembles l'automne où j'ai acheté Siscoe, les premiers temps, on aurait dit qu'il y avait une bande de velcro entre les deux tellement elles étaient tout le temps collées l'une sur l'autre. Premier ou deuxième automne où j'ai acheté Siscoe, la petite jument baie (faudrait que j'aille revoir l'année de cette photo) Transfert dans un nouveau pâturage que j'ai ouvert l'été après l'arrivée de Siscoe. Ça mange le double deux chevaux ! Fallait trouver du foin ! Un matin, j'ouvre le pâturage, et je remarque une merde de je ne sais pas trop quoi avec des grains. Je pense à un ours... Je n'avais installé qu'un fil électrique temporaire, alors je fermais de pâturage la nuit, et le matin j'allais inspecter mon fil. Tout était OK. Alors je laisse les juments là, et m'en reviens, et je n'étais pas de retour à la grange que j'entend deux chevaux qui reviennent au galop, affolés... Ben là, mes pisseuses... alors je retourne au pâturage avec les deux juments à ma suite, elles recommencent à brouter la bonne herbe, je repars en catimini après les avoir observé quelques minutes, et je n'étais pas revenue à la grange que j'entend deux chevaux qui reviennent au galop ! Grandes folles, elles ne voulaient pas rester là sans moi ! Que de souvenirs, c'est 10 ans de ma vie... L'ouvrage ne me manque pas, mais c'est un rêve d'enfance qui a pris fin quand je les ai vendu...

Jadis... il fut un temps, avant que je ne découvre l'impermanence des choses...

Oh boy, un poulain ! Chus rendue trop maganée, ça me prendrais une vieille toutoune comme ma vieille alezan que j'ai vendue ! Tsé, qui a tout vu, qui écoute au doigt et à l'oeil... Une maudite bonne jument. Mais fallait que je les vende. C'est Ok. Je ne voudrais plus avoir à faire tous les entretiens que ça me demandait. Mais mautadit que c'était une bonne jument...

Moi aussi... Profites-en bien. Tu as de la chance. J'ai eu des chevaux pendant 10 ans. C'est une belle expérience. J'ai gardé mon équipement, et en fin de semaine justement, j'ai nettoyé et huilé ma selle. J'ai eu un petit moment de nostalgie. Je n'osais pas démonter les sangles et tous les ajustements, et c'est un peu idiot car j'ai vendu ma jument et rien ne me dis que si je remonte un jour à cheval avec ma selle, que les ajustements seront les mêmes. Mais c'était plus fort que moi. Et l'odeur du cuir, la sensation d'avoir la bride en main... j'aimerais un jour pouvoir remonter... mais va falloir que mon dos aille beaucoup mieux... Mes deux cocottes, au printemps 2008. Et quelques jours avant que je les vendent. Je les ai vendu en août 2008.

Les chiens ne boudent pas puisqu'ils vivent dans le présent. Mais ils sentent notre état d'esprit parfois avec une lucidité étonnante. Quel était votre état d'esprit quand ils vous ont «boudé» ? Bruine, entre autre toi, tu devais être très énervée et stressée. Ça devait stresser ton Elvis ultra-sensible hein ?

Je pense à toi.

D'après ce que tu décris, il a besoin d'un examen vétérinaire. Ce n'est pas bon signe du tout Méli. Quand on adopte un animal, on en est responsable. Je ne veux pas être bête ou méchante, mais ça fait partie du «deal» les frais vétérinaires, et ça même pour les imprévus, pas juste pour les vaccins. Comme dit Dauphine, il n'y a pas quelqu'un qui peut t'en prêter ? Ou tu ne peux pas prendre un arrangement avec ta clinique ? Ou tu n'as pas une carte de crédit ? Ça te permet d'avoir du temps devant toi. Moi je paye tout par carte de crédit, mais je règle les frais à chaque mois. Ça me fait des «avances de fond» si tu vois ce que je veux dire. Moi je viens de mettre 1500$ sur une chatte, et je n'ai réglé que 500$ à date. Mon compte est encore ouvert.

Tiens, voilà la recette avec le sel...

Ludwig, je t'ai ressorti le post... C'est ici qu'on en parle.

Je ne sais pas si tu peux lui faire vomir un torchon... Ma soeur a eu une chienne qui avait avalé un linge à vaisselle, et elle l'a revomit un mois plus tard, et sa vet était très étonnée, elle ne l'avait jamais cru, elle était sûre que ma soeur avait mal vu. Il me semble qu'une des recettes était simplement une poignée de sel dans le fond de la gueule ?? En passant, as-tu vu le post sur la vaccination ? Je ne peux plus avoir mon vaccin dans les groupes prioritaires, il n'y a plus de place... Asteur que je suis décidé... puis que j'ai commencé à avoir peur de la pogner, parce que déjà avec mon maudit mal de dos, crime si il faut en plus que je sois maganée de même, et c'est sûr que mes poumons vont manger la claque, mes rhumes finissent toujours en bronchite... Maudite affaire...