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Tout ce qui a été posté par Didsnake
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C'est énorme 10 kg, d'autant plus pour un mâle. J'ai un couple de la même portée, la femelle qui mange des lapins de 1 kg depuis quelques mois pèse 5 kg à presque 2 ans. Soit tu as un gabarit exceptionnel (pourquoi pas) , soit tu t'es trompé ? Pour rappel la mère née en 2004, soit 9 ans pèse 14 kg. Vraiment surprenant !!!!!
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Boiga Cyanea 2013 première éclosions!!
Didsnake a répondu à un(e) sujet de espacebifide dans Reproduction
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Maladie des corps d'inclusion - Inclusion Body Disease (IBD) Dans la suite de ce chapitre la maladie des corps d'inclusion sera désignée par « IBD » (d'après les initiales de « Inclusion Body Disease », nom anglais de cette maladie). Qu'est-ce que l'IBD ? On connaît encore relativement peu de choses au sujet de l'IBD. Naturellement, cet état de fait a conduit à ce que soient répandues de nombreuses rumeurs, des demi-vérités, des suppositions et des exagérations. Nous sommes par conséquent enclins à donner à la question : « Qu'est-ce que l'IBD » une réponse polémique : l'IBD est le sujet de prédilection des causeurs qui ne savent pas de quoi ils parlent et qui aiment bavasser dans les forums internet consacrés aux reptiles. En utilisant des expressions comme « SIDA du boa », ces trolls créent la panique là même où il faudrait s'en tenir sobrement aux faits. Mais la polémique n'est pas d'un grand secours sur ce sujet et nous allons donc lui consacrer le présent chapitre, pour lequel nous remercions le Dr. Udo Hetzel, de l'university of Liverpool (UK), Département de Pathologie Vétérinaire, pour en avoir revu les aspects médicaux, et les Docteurs vétérinaires Wolfgang Heuberger et Katharina Heuberger, spécialistes des pathologies des reptiles et responsables d'une clinique chirurgicale pour reptiles en Bavière (Allemagne). Cette étude s'appuie sur les connaissances les plus récentes au sujet de cette maladie. Qu'est-ce que l'IBD ? L'IBD est supposée être une maladie virale. L'agent pathogène semble être un rétrovirus (comme dans le cas du SIDA). Il produit des corps d'inclusion que l'on trouve dans les cellules épithéliales des systèmes respiratoire et digestif, dans le foie, le pancréas, la rate, les reins, les ovaires, la moelle et les cellules nerveuses. Il en résulte des altérations anormales dans les tissus de la rétine, du cerveau, de la moelle épinière, des nerfs périphériques et des organes. 1. Quels boas et quels pythons sont sujets à l'IBD ? Les boas et les pythons sont également sujets à l'IBD. Bien qu'il y ait des différences minimes au niveau des symptômes cliniques, la maladie est fatale, une fois qu'elle est déclarée, aussi bien chez les boas que chez les pythons. La plupart des cas ont à ce jour été observés aux États-Unis, mais on compte aussi quelques cas en Europe. Le boa constricteur est connu pour être potentiellement porteur du virus pendant de longues périodes sans présenter aucun symptôme. De tels animaux sont cependant susceptibles d'infecter d'autres boas et pythons. En Allemagne, c'est le plus souvent chez des croisements de Boa constrictor que l'IBD a été confirmée. Cela n'a rien d'étonnant puisque les boas croisés constituent l'immense majorité des boas que l'on y trouve. Bien sûr, les boas constricteurs de souche pure peuvent aussi contracter l'IBD, s'ils sont infectés par des spécimens atteints. On ignore encore si l'IBD existe chez les boas et les pythons sauvages, ou si cette maladie concerne exclusivement les spécimens en captivité (ce qui est suggéré par les recherches actuelles). L'IBD affecte le plus souvent les animaux juvéniles ou adultes, mais les nouveaux-nés peuvent aussi en être atteints. 2. Quels sont les symptômes cliniques de l'IBD ? Le signe le plus commun et le mieux connu de l'IBD est le fameux « stargazing ». Le serpent n'est plus capable de coordonner ses mouvements, et incline sa tête en arrière de manière incontrôlée. À cause de ces problèmes de coordination, le reptile n'est plus capable de frapper et d'avaler une proie. Il n'est plus non plus en mesure de muer. On décrit aussi d'autres symptômes, comme la paralysie et des mouvements spasmodiques de la tête, ainsi que l'incapacité du serpent de se retourner lorsqu'il est placé sur le dos. Cependant : La plupart de ces problèmes de coordination (« stargazing ») ne sont pas dus à l'IBD mais : à des germes pathogènes qui ont traversé la barrière hémato-encéphalique et ont conduit à une infection du système nerveux central à des effets secondaires de certains médicaments, principalement le Metronidazol à des empoisonnements (par exemple par des produits utilisés pour lutter contre les acariens) à une température excessive Ceci pour critiquer les nombreux possesseurs de serpents et les trolls ignorants qui hantent les forums consacrés aux reptiles, qui considèrent la présence de problèmes de coordination comme des preuves de l'IBD, alors que les causes mentionnées ci-dessus sont beaucoup plus fréquemment responsables du « stargazing » que ne l'est l'IBD. Pire encore : nous avons déjà entendu parler de vétérinaires qui réagissent de cette manière. Outre ces anomalies neurologiques, on connaît un large éventail d'autres symptômes cliniques de l'IBD : régurgitation des proies, infections des voies digestives, leucose, abcès sur la peau, perte de poids rapide, diminution rapide de la massse musculaire, entérite diphtéroïde purulente chronique (au niveau du gros intestin, de l'intestin grêle et de l'appendice), souvent combinés avec une salmonellose, ainsi qu'avec des infections et des déformations des vertèbres. 3. Infection généralisée due aux salmonelles Le Dr. Udo Hetzel de l'Institut de Pathologie Vétérinaire à l'université de Giessen évoque une thèse intéressante, qui reste cependant à démontrer. Dans à peu près 40% des cas d'IBD, des entérites (infection des intestins) dues en général à salmonella sp. Poly B sont aussi observées. Les salmonelles font normalement partie du spectre des bactéries naturelles des animaux (bien qu'elles soient à l'occasion pathogènes). Dans l'IBD – selon l'hypothèse du Dr. Hetzel – l'infection virale conduit à des anomalies au niveau des entérocytes, qui permettent aux salmonelles de briser la barrière muqueuse et de se répandre dans l'organisme. L'utilisation d'antibiotiques assure une amélioration temporaire de l'état général. Cependant, dès que l'on stoppe l'administration d'antibiotiques, le cycle se répète à nouveau. 4. Comment l'IBD est-elle diagnostiquée ou exclue ? Selon les connaissances les plus récentes, il n'existe pas de diagnostic infaillible de l'IBD ! À ce sujet, nous vous invitons à lire ce qu'écrivent le Dr. Wolfgang Heuberger et sa femme le Dr. Katharina Heuberger, qui sont responsables d'une clinique spécialisée pour les reptiles en Bavière : Forte de dix ans d'expérience et de pratique, notre opinion est qu'il existe une multitude de facteurs qui peuvent apparaître comme des antigènes affectant le système immunitaire sans être nécessairement liés à l'IBD. Il ne semble pas possible d'établir une distinction claire car – selon le Département de Médecine Vétérinaire de Detmold (Allemagne) et les « experts de l'IBD » de Liverpool (Royaume-Uni) – il n'est actuellement pas possible de diagnostiquer l'IBD chez un animal vivant, malgré certains indices qui semblaient suggérer le contraire. Puisque des diagnostics fiables ne sont pas possibles chez des spécimens vivants, nous déconseillons en général à nos clients de faire procéder à des tests pour l'IBD. Bien sûr, dans le cas d'animaux qui présentent des symptômes neurologiques manifestes et qui sont positifs aux tests sanguins, la pertinence de ces résultats peut être certainement débattue. Cependant, même la pertinence des examens post-mortem, à l'occasion desquels l'IBD est détectée, est fortement discutée parce que plusieurs groupes de virus peuvent causer des corps d'inclusion, et nous ne sommes en mesure d'établir au mieux qu'une portion réduite des virus qui touchent les reptiles, et encore moins des virus qui touchent spécifiquement les serpents. Quand on songe au nombre des virus connus qui affectent l'homme, et combien on en sait moins au sujet de ceux qui affectent les animaux de compagnie traditionnels, il est logique de supposer que nous n'en sommes encore qu'à gratter la surface en matière de virologie des reptiles. Même si les corps d'inclusion peuvent être diagnostiqués, cela ne fournit aucune information au sujet des caractéristiques pathogènes des virus qui en sont la cause, puisqu'il n'est souvent pas possible de déterminer quel virus les a produits et s'il s'agit ou non de simples déchets cellulaires dus à une infection virale antérieure. Dans l'histoire de l'IBD, de nombreux animaux ont été euthanasiés sur la base de diagnostics qui auraient été interprétés différemment par d'autres institutions. Pourtant, dès lors qu'apparaissent des symptômes qui concordent avec la présence de corps d'inclusion (symptômes neurologiques suspectés, infections respiratoires, etc.), on affirme (proclame ?) souvent que l'on a affaire à un cas avéré d'IBD. 5. L'IBD peut-elle être soignée ? À ce stade, il n'existe pas de traitement. Tous les boïdés qui contractent l'IBD en mourront tôt ou tard lorsqu'ils manifestent les premiers signes de la maladie. Il est recommandé en général d'euthanasier l'animal malade. Néanmoins, il convient de supposer qu'il y a des spécimens de Boa constrictor qui vivent avec le virus pendant de nombreuses années sans développer aucun des symptômes. Des animaux dont on a diagnostiqué qu'ils sont atteints de l'IBD sans avoir encore développé de symptômes peuvent par conséquent être maintenus individuellement, d'autant plus qu'une preuve irréfutable de l'affection par l'IBD n'est pas possible (voir le paragraphe 4) ! 6. Transmission de l'IBD. On estime que l'acarien des serpents constitue la cause principale de contagion. L'IBD peut être transmise si l'un des parasites s'est nourri d'un serpent affecté et a changé d'hôte par la suite. Une transmission par les fluides corporels est aussi cependant possible, en particulier par l'intermédiaire des excréments (fèces, urine), des sécrétions orales (salive, bave) et des échanges de fluides corporels pendant l'accouplement. Si le risque de contagion est très élevé parmi les animaux qui sont maintenus dans un même terrarium, il n'est toutefois pas absolu. Si une hygiène soigneuse est maintenue, la transmission du virus d'un terrarium à un autre est peu probable. En l'absence d'hygiène correcte, la transmission peut se faire via les instruments (pinces, pelle, crochet) au cours des mois, voire des années. La contagion verticale, c'est-à-dire la transmission du virus par la mère au jeune pendant la gestation, est aussi probable. Cependant, la littérature mentionne le cas d'un jeune qui n'a pas été contaminé par sa mère. On estime donc que le virus n'est pas nécessairement transmis dans cette situation. L'expérience montre qu'une épidémie d'IBD au sein d'un élevage est généralement corrélée à la présence massive d'acariens. Selon les connaissances actuelles, l'IBD n'est pas transmis par l'air. Il semble que les voies de transmission sont semblables à celles du SIDA. On rapporte des cas de boas sains qui ont été maintenus pendant de longues périodes dans le même terrarium que des « boas IBD » sans contracter la maladie (Heuberger, communication personnelle). Les faits avancés au paragraphe 4 peuvent en être la raison. Boa IBD | IBD Boa | Boa constrictor maladies | Boa constrictor maladie | Boa constrictor malade | Boa constrictor symptômes de maladie | boa malade | Boa constrictor pneumonie | boa régurgitation | boa régurgitation | constipation chez les Boas | boa constrictor problème de santé | boa constipé | Boa traitement 7. Quelle est la résistance du virus de l'IBD à l'extérieur de son hôte ? Selon les connaissances actuelles, les désinfectants ordinaires à base d'alcool (par exemple le Sagrotan, le Desderman ou le Microzid) éliminent le virus. Dans la mesure où il s'agit d'un rétrovirus, il ne survit de toute façon pas longtemps hors de son hôte (si tant est qu'il s'agit bien d'un rétrovirus, ce qui n'est pas encore complètement confirmé). Boa constrictor maladies | maladies du Boa constrictor | Boa constrictor est malade | Boa constrictor symptômes | boa malade | Boa constrictor malade | Boa constrictor pneumonie | boa régurgitation | constipation chez les Boas | boa constrictor pathologies | boa constipé | Boa traitement 8. Les cas d'IBD sont-ils courants ? Il n'existe pas de données vérifiées, d'autant moins qu'on ne peut pas se fier aux résultats des tests (voir le paragraphe 4). Mais il est certain que les infections bactériennes et les infestations par des organismes unicellulaires sont beaucoup plus fréquemment la cause des maladies des boas et des pythons. Dans les facultés de médecine, les étudiants entendent souvent l'adage suivant : Si vous entendez des bruits de sabots dans le parking, ne partez pas à la recherche de zèbres Qu'est-ce que cela veut dire ? C'est très simple : les maladies courantes sont courantes, alors que les maladies moins courantes sont, Eh bien !, moins courantes. La panique n'est donc pas de mise si votre boa est congestionné ou régurgite unem
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quelques photos du centre ........
Didsnake a répondu à un(e) sujet de ak reptiles dans Installations § matériel terrario
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Sortie de stomatite pour ma femelle boa
Didsnake a répondu à un(e) sujet de brice35 dans Santé / Pathologies / Soins
Bonjour Yoga, Je viens de lire ton post et je comprends tes craintes. Voici un extrait de la documentation internet de l'éleveur allemand Stocki. Dans cet article, deux paragraphe consacrés au diagnostic et transmission de l'IBD. Cordialement Didsnake Qu'est-ce que l'IBD ? Dans la suite de ce chapitre la maladie des corps d'inclusion sera désignée par « IBD » (d'après les initiales de « Inclusion Body Disease », nom anglais de cette maladie). On connaît encore relativement peu de choses au sujet de l'IBD. Naturellement, cet état de fait a conduit à ce que soient répandues de nombreuses rumeurs, des demi-vérités, des suppositions et des exagérations. Nous sommes par conséquent enclins à donner à la question : « Qu'est-ce que l'IBD » une réponse polémique : l'IBD est le sujet de prédilection des causeurs qui ne savent pas de quoi ils parlent et qui aiment bavasser dans les forums internet consacrés aux reptiles. En utilisant des expressions comme « SIDA du boa », ces trolls créent la panique là même où il faudrait s'en tenir sobrement aux faits. Mais la polémique n'est pas d'un grand secours sur ce sujet et nous allons donc lui consacrer le présent chapitre, pour lequel nous remercions le Dr. Udo Hetzel, de l'university of Liverpool (UK), Département de Pathologie Vétérinaire, pour en avoir revu les aspects médicaux, et les Docteurs vétérinaires Wolfgang Heuberger et Katharina Heuberger, spécialistes des pathologies des reptiles et responsables d'une clinique chirurgicale pour reptiles en Bavière (Allemagne). Cette étude s'appuie sur les connaissances les plus récentes au sujet de cette maladie. Qu'est-ce que l'IBD ? L'IBD est supposée être une maladie virale. L'agent pathogène semble être un rétrovirus (comme dans le cas du SIDA). Il produit des corps d'inclusion que l'on trouve dans les cellules épithéliales des systèmes respiratoire et digestif, dans le foie, le pancréas, la rate, les reins, les ovaires, la moelle et les cellules nerveuses. Il en résulte des altérations anormales dans les tissus de la rétine, du cerveau, de la moelle épinière, des nerfs périphériques et des organes. 1. Quels boas et quels pythons sont sujets à l'IBD ? Les boas et les pythons sont également sujets à l'IBD. Bien qu'il y ait des différences minimes au niveau des symptômes cliniques, la maladie est fatale, une fois qu'elle est déclarée, aussi bien chez les boas que chez les pythons. La plupart des cas ont à ce jour été observés aux États-Unis, mais on compte aussi quelques cas en Europe. Le boa constricteur est connu pour être potentiellement porteur du virus pendant de longues périodes sans présenter aucun symptôme. De tels animaux sont cependant susceptibles d'infecter d'autres boas et pythons. En Allemagne, c'est le plus souvent chez des croisements de Boa constrictor que l'IBD a été confirmée. Cela n'a rien d'étonnant puisque les boas croisés constituent l'immense majorité des boas que l'on y trouve. Bien sûr, les boas constricteurs de souche pure peuvent aussi contracter l'IBD, s'ils sont infectés par des spécimens atteints. On ignore encore si l'IBD existe chez les boas et les pythons sauvages, ou si cette maladie concerne exclusivement les spécimens en captivité (ce qui est suggéré par les recherches actuelles). L'IBD affecte le plus souvent les animaux juvéniles ou adultes, mais les nouveaux-nés peuvent aussi en être atteints. 2. Quels sont les symptômes cliniques de l'IBD ? Le signe le plus commun et le mieux connu de l'IBD est le fameux « stargazing ». Le serpent n'est plus capable de coordonner ses mouvements, et incline sa tête en arrière de manière incontrôlée. À cause de ces problèmes de coordination, le reptile n'est plus capable de frapper et d'avaler une proie. Il n'est plus non plus en mesure de muer. On décrit aussi d'autres symptômes, comme la paralysie et des mouvements spasmodiques de la tête, ainsi que l'incapacité du serpent de se retourner lorsqu'il est placé sur le dos. Cependant : La plupart de ces problèmes de coordination (« stargazing ») ne sont pas dus à l'IBD mais : à des germes pathogènes qui ont traversé la barrière hémato-encéphalique et ont conduit à une infection du système nerveux central à des effets secondaires de certains médicaments, principalement le Metronidazol à des empoisonnements (par exemple par des produits utilisés pour lutter contre les acariens) à une température excessive Ceci pour critiquer les nombreux possesseurs de serpents et les trolls ignorants qui hantent les forums consacrés aux reptiles, qui considèrent la présence de problèmes de coordination comme des preuves de l'IBD, alors que les causes mentionnées ci-dessus sont beaucoup plus fréquemment responsables du « stargazing » que ne l'est l'IBD. Pire encore : nous avons déjà entendu parler de vétérinaires qui réagissent de cette manière. Outre ces anomalies neurologiques, on connaît un large éventail d'autres symptômes cliniques de l'IBD : régurgitation des proies, infections des voies digestives, leucose, abcès sur la peau, perte de poids rapide, diminution rapide de la massse musculaire, entérite diphtéroïde purulente chronique (au niveau du gros intestin, de l'intestin grêle et de l'appendice), souvent combinés avec une salmonellose, ainsi qu'avec des infections et des déformations des vertèbres. 3. Infection généralisée due aux salmonelles Le Dr. Udo Hetzel de l'Institut de Pathologie Vétérinaire à l'université de Giessen évoque une thèse intéressante, qui reste cependant à démontrer. Dans à peu près 40% des cas d'IBD, des entérites (infection des intestins) dues en général à salmonella sp. Poly B sont aussi observées. Les salmonelles font normalement partie du spectre des bactéries naturelles des animaux (bien qu'elles soient à l'occasion pathogènes). Dans l'IBD – selon l'hypothèse du Dr. Hetzel – l'infection virale conduit à des anomalies au niveau des entérocytes, qui permettent aux salmonelles de briser la barrière muqueuse et de se répandre dans l'organisme. L'utilisation d'antibiotiques assure une amélioration temporaire de l'état général. Cependant, dès que l'on stoppe l'administration d'antibiotiques, le cycle se répète à nouveau. 4. Comment l'IBD est-elle diagnostiquée ou exclue ? Selon les connaissances les plus récentes, il n'existe pas de diagnostic infaillible de l'IBD ! À ce sujet, nous vous invitons à lire ce qu'écrivent le Dr. Wolfgang Heuberger et sa femme le Dr. Katharina Heuberger, qui sont responsables d'une clinique spécialisée pour les reptiles en Bavière : Forte de dix ans d'expérience et de pratique, notre opinion est qu'il existe une multitude de facteurs qui peuvent apparaître comme des antigènes affectant le système immunitaire sans être nécessairement liés à l'IBD. Il ne semble pas possible d'établir une distinction claire car – selon le Département de Médecine Vétérinaire de Detmold (Allemagne) et les « experts de l'IBD » de Liverpool (Royaume-Uni) – il n'est actuellement pas possible de diagnostiquer l'IBD chez un animal vivant, malgré certains indices qui semblaient suggérer le contraire. Puisque des diagnostics fiables ne sont pas possibles chez des spécimens vivants, nous déconseillons en général à nos clients de faire procéder à des tests pour l'IBD. Bien sûr, dans le cas d'animaux qui présentent des symptômes neurologiques manifestes et qui sont positifs aux tests sanguins, la pertinence de ces résultats peut être certainement débattue. Cependant, même la pertinence des examens post-mortem, à l'occasion desquels l'IBD est détectée, est fortement discutée parce que plusieurs groupes de virus peuvent causer des corps d'inclusion, et nous ne sommes en mesure d'établir au mieux qu'une portion réduite des virus qui touchent les reptiles, et encore moins des virus qui touchent spécifiquement les serpents. Quand on songe au nombre des virus connus qui affectent l'homme, et combien on en sait moins au sujet de ceux qui affectent les animaux de compagnie traditionnels, il est logique de supposer que nous n'en sommes encore qu'à gratter la surface en matière de virologie des reptiles. Même si les corps d'inclusion peuvent être diagnostiqués, cela ne fournit aucune information au sujet des caractéristiques pathogènes des virus qui en sont la cause, puisqu'il n'est souvent pas possible de déterminer quel virus les a produits et s'il s'agit ou non de simples déchets cellulaires dus à une infection virale antérieure. Dans l'histoire de l'IBD, de nombreux animaux ont été euthanasiés sur la base de diagnostics qui auraient été interprétés différemment par d'autres institutions. Pourtant, dès lors qu'apparaissent des symptômes qui concordent avec la présence de corps d'inclusion (symptômes neurologiques suspectés, infections respiratoires, etc.), on affirme (proclame ?) souvent que l'on a affaire à un cas avéré d'IBD. 5. L'IBD peut-elle être soignée ? À ce stade, il n'existe pas de traitement. Tous les boïdés qui contractent l'IBD en mourront tôt ou tard lorsqu'ils manifestent les premiers signes de la maladie. Il est recommandé en général d'euthanasier l'animal malade. Néanmoins, il convient de supposer qu'il y a des spécimens de Boa constrictor qui vivent avec le virus pendant de nombreuses années sans développer aucun des symptômes. Des animaux dont on a diagnostiqué qu'ils sont atteints de l'IBD sans avoir encore développé de symptômes peuvent par conséquent être maintenus individuellement, d'autant plus qu'une preuve irréfutable de l'affection par l'IBD n'est pas possible (voir le paragraphe 4) ! 6. Transmission de l'IBD. On estime que l'acarien des serpents constitue la cause principale de contagion. L'IBD peut être transmise si l'un des parasites s'est nourri d'un serpent affecté et a changé d'hôte par la suite. Une transmission par les fluides corporels est aussi cependant possible, en particulier par l'intermédiaire des excréments (fèces, urine), des sécrétions orales (salive, bave) et des échanges de fluides corporels pendant l'accouplement. Si le risque de contagion est très élevé parmi les animaux qui sont maintenus dans un même terrarium, il n'est toutefois pas absolu. Si une hygiène soigneuse est maintenue, la transmission du virus d'un terrarium à un autre est peu probable. En l'absence d'hygiène correcte, la transmission peut se faire via les instruments (pinces, pelle, crochet) au cours des mois, voire des années. La contagion verticale, c'est-à-dire la transmission du virus par la mère au jeune pendant la gestation, est aussi probable. Cependant, la littérature mentionne le cas d'un jeune qui n'a pas été contaminé par sa mère. On estime donc que le virus n'est pas nécessairement transmis dans cette situation. L'expérience montre qu'une épidémie d'IBD au sein d'un élevage est généralement corrélée à la présence massive d'acariens. Selon les connaissances actuelles, l'IBD n'est pas transmis par l'air. Il semble que les voies de transmission sont semblables à celles du SIDA. On rapporte des cas de boas sains qui ont été maintenus pendant de longues périodes dans le même terrarium que des « boas IBD » sans contracter la maladie (Heuberger, communication personnelle). Les faits avancés au paragraphe 4 peuvent en être la raison. -
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