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Johannes11

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  1. Suite. Première tentative de repas 3/6 ont bouffé. A la deuxième 6/6 ont bouffé, donc les 3 premiers ont pris leur deuxième repas. Ils sont bien teigneux, tous ! Mais ils bouffent, tous !
  2. Merci pour vos réactions ! Bien entendu Jo je vous tiendrai au courant, même si ce forum est axé Boidae, je pense que cela peut en intéresser quelques uns. Brice35, peu commun oui. Comme de l'oxycephalum. Bon il y en a quelques unes tous les ans, mais non, pas aussi courant que de la gutt, du Boa ou même de l'Orthriophis. M'enfin.... Point de gloriole ici ! Juste du très content d'avoir reproduis du vert ! Pas envie de me palucher. Ça bouffe du rongeur, classique Mais un peu chiant à démarrer par contre. M'enfin, on va voir tout ça !
  3. 16 juin 2015 : Hier. :DD Aujourd'hui tout le monde est sorti et en bonne santé ! 6 serpenteaux sur 6 œufs.
  4. 13 avril 2015 : 30 mai 2015 : Après environ 68 jours d'incubation. Au total 7 bébés.[/i]. ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! W A R N I N G : F R E E H A N D L I N G ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !
  5. Merci Jo ! Pareil j'adore les spilotes...
  6. Johannes11

    Morelia & plantes

    Ca dépend de l'espèce de Morelia. Je pense que seul les viridis, qui sont les plus petits Morelia peuvent ne pas tout détruire, et j'ai déjà maintenu du viridis en terra planté. Pour du spilota ou plus gros je pense que tout sera détruit.
  7. Je rentre de 15 jours au Costa Rica. Les photos ne sont pas du tout exceptionnelles, voir carrément mauvaises pour pas mal. Cela s’explique par plusieurs choses. Déjà je n’ai pas de talent particulier pour la photo. Je n’ai pas non plus de vocation artistique et ne maîtrise pas très bien mon matos qui lui-même est assez réduit. Par ailleurs, à quelques moments de mon voyage, l’humidité était telle que cela a considérablement altéré le dit matos pendant un moment. Mais soyons francs, je ne maîtrise pas la mise au point, les réglages, et tout le reste ! M’enfin bon, certaines sont pas mal, et puis je voulais quand même partager avec vous les espèces que j’ai pu rencontrer. Donc principalement des reptiles et amphibiens, mais j’ai également inclus d’autres trucs comme des mammifères, des oiseaux, etc… Oh, et ça en intéressera certains et d’autres non, mais je donne quelques informations sur certaines espèces rencontrées. Il y a peut-être des inexactitudes, n’hésitez pas à me le dire. Après une nuit à San José, je me suis baladé vite fait dans la ville le temps de voir ça : Sciurus variegatorus Mais ce n’est clairement pas pour la ville que je suis venu. Après une petite journée à San José nous prenons la direction d’Orotina le soir, où mon premier reptile observé n’a pas un biotope très glamour. Hemidactylus frenatus Ce petit gecko originellement Asiatique a été introduit un peu partout dans les zones tropicales et s’est très bien adapté. Présent dans de nombreuses habitations, il sort la nuit pour aller faire un festin d’insectes et de papillons de nuit. Le premier amphibien observé n’est pas non plus dans un décors de rêve… Au matin je me réveille et trouve ce crapaud en train de se noyer dans une piscine. J’ai donc pris une épuisette et l’ai remonté à la surface. Il va bien désormais même si il n’était pas forcément très content au début. Rhinella marina Ce crapaud atteint de grandes tailles et est très fréquent au Costa Rica. Un peu l’équivalent de notre Bufo bufo en fait. D’ailleurs il était classé dans le même genre avant. Après un rapide petit dèj nous partons pour le parc Carara, dans le sud du pays. Sur le chemin nous croisons quelques Iguanes verts, entre autres, prenant le soleil. Iguana iguana Ctenosaura similis Dans le rio, quelques belles bêtes : Crocodylus acutus Pendant ce temps là quelques Ara rouges passent… Ara macao Quelques kilomètres plus loin, la réserve de Carara. Il fait beau et d’autres sauriens font bronzette. Ctenosaura similis Anolis biporcatus Ameiva leptophrys Anolis oxylophus Dendrobates auratus, localité Pacifique. Craugastor fitzingeri Basiliscus basiliscus Un Agouti, Dasyprocta punctata. Cebus capucinus Quelques photos du biotope : Ctenosaura similis juvénile Diclidurus albus Un Coati qui traîne avec un Ctenosaura , "What’s up bro ? " Nasua narica Ara macao Un arbre qui pique. Nous avons pu apercevoir un Puma également, mais bien trop furtif pour prendre une photo. Le lendemain nous prenons la direction du parc Cangreja, un parc national très récent et encore très peu fréquenté. Quelques photos prises sur la route. Malheureusement nous n’avons pas pu y passer beaucoup de temps mais nous avons quand même vu quelques lézards et amphibiens : Ameiva leptophrys, encore. Dendrobates auratus Les deux seules photos possibles sur ce Gymnophtalmus speciosus, un lézard de 4 cm à l’âge adulte. Plusieurs spécimens de Bufo sp. (Ça ressemble beaucoup à des Bufo valliceps juvénile, mais cette espèce n’est présente qu’au nord du pays…) : Rhaebo haematiticus Lythobates warszewitschii Vue sur le parc : Le lendemain nous traversons le pays de part en part pour aller à Tortuguero. L’arrivée dans le Limon est magnifique. Le temps se couvre considérablement l’après midi pendant la saison des pluies et tout devient plus obscure. La végétation change radicalement et est beaucoup plus dense. Ça fait tout de suite penser à Jurrasic park ! Excusez mon enthousiasme juvénile Tortuguero est un village au bord de la Mer Caraïbe uniquement accessible par l'eau. 1h30 de bateau dans les rivières et canaux au milieu de forets tropicales humides. Les paysages sont magnifiques… Arrivés à notre gîte nous faisons une petite promenade dans le village. Sur le terrain de foot municipal, presque au bord de la plage, nous trouvons à même le sol cette petite Agalychnis callidryas endormie : Après avoir discuté avec le responsable du gîte, il nous donne un tuyau pour aller sur des sentiers qui rejoignent le parc afin d’éviter de payer l’entrée… Il fait très humide mais il ne pleut pas encore. Quelques bestioles sympathiques, mais toujours pas de serpents… Incilius aucoinae Corythophanes cristatus Anolis sp. Biotope : A 16 heures la pluie se déchaîne et nous en aurons pour 48 heures non-stop. Pour autant il fait chaud et ça n’empêche pas les Ticos de faire un entrainement de foot suivi d’un match. J’espère que cette pauvre Agalychnis s’est réveillée à temps pour se sauver avant d’être piétinée. Nous avions prévu un guide pour une balade nocturne, mais celui-ci refuse car l’orage est trop violent. On remet ça à demain. Qu’a cela ne tienne : J’attends dans mon pieu que l’orage se calme et je sors vers les 23h seul pour aller voir si je peux trouver quelque chose. Il ne me faudra pas longtemps pour trouver quelques amphibiens. Solidarité amphibienne avec Leptodactylus savageii & Rhinella marina : Leptodactylus savageii, femelle. C’est la plus grosse grenouille du pays. Celle-ci fait presque 20 cm de long, ¾ d’une brique de lait quoi. Un habitant de Tortuguero passe par là et m’explique que c’est une femelle car les mâles possèdent des points rouges sur les flancs. Il m’apprend aussi que cette espèce se nourri d’autres grenouilles et de petits mammifères parfois… Le lendemain matin nous allons visiter le parc "officiellement", mais il pleut tellement que les sentiers sont recouverts de 20 cm d’eau. A part quelques araignées et quelques Anolis sp. qui s’abritent sous les feuilles nous n’apercevons absolument rien. Je déconseille ce parc. La région est magnifique, les forêts splendides, mais le parc en lui-même est court et trop cher pour ce que c’est. Débrouillez vous pour y rentrer par d’autres chemins sans payer. Et n’hésitez pas à aller à des endroits insoupçonnés parfois proches des habitations et à 20 mètres de la plage, on y fait des rencontres étonnantes. L’après midi nous allons faire une balade en canoë sur la rivière Tortuguero et ses nombreux canaux. Nous sommes à quelques kilomètres de la frontière avec le Nicaragua. L’endroit est splendide. J’ai laissé tombé la cape de pluie et suis intégralement trempé comme si j’étais rentré dans un bain tout habillé. La cape de pluie protège l’appareil photo dans sa housse. Appareil que je décide de sortir quand la pluie se calme ou quand une bonne occasion se présente. Là encore plusieurs animaux observés, et pas mal d’informations sur la végétation par notre guide. Caiman crocodylus Iguana iguana, plutôt loin… A partir de ce moment là, mon APN en prend un coup à cause de la pluie et de l’humidité. Les dégats commencent à se faire sentir sur les quelques photos suivantes. Basiliscus plumifrons mâle, très loin. La femelle,sur le même arbre un peu plus au dessus : Après avoir vu des petites chauve souris pêcheuses et notre première mygale qui tombe sur notre bateau, nous faisons demi tour par d’autres canaux. Un autre Basiliscus plumifrons mâle : "J’me casse !!! " Un héron nocturne à tête de niais : Cochlearius cochlearius Petites surprises en rentrant… Ramphastos sulfuratus Mais bon, toujours pas de serpent. Ça commence à me mettre en rogne. Je cherche mal ? Ou c’est vraiment balèze à voir ? Ou les deux ? J’espère que cette balade nocturne va changer la donne… Il pleut toujours mais beaucoup moins. Mais c’est pas grave. On y va quand même. Un autre monde bouge la nuit. Et nous ne tardons pas à trouver nos premiers amphibiens. Leptodactylus savageii Agalychnis callidryas Nous avons vu 5 ou 6 spécimens environ, en train de faire les acrobates un peu partout. Mâles et femelles… Mais avec cette humidité, mon appareil commence à prendre cher. Les clichés commencent à être dégueulasses, y a de la buée à l’intérieur, et forcément c’est à ce moment que l’on voit notre premier ophidien. Non non, ce n’est pas une excuse bateau, car j’en ai quelques unes, des photos de serpents pas mal… Déjà que je ne suis pas forcément très doué, la malchance arrive aussi… Perché à 8 mètres du sol environ, ce qui fait pas mal haut je vous assure… Oxybelis fulgidus, environ 1.80 mètres. Quelques mètres plus loin, à hauteur d’homme… Leptophis depressirostris Je suis dégouté de ne pas pouvoir prendre de belles photos. Ce n’est pourtant pas bien dur… Du coup je prends encore plus le temps de l’admirer. Un anolis qui pionce : Nous avons vu sur le chemin du retour un gros tatou qui traversait un chemin. Mais nous étions bien trop surpris pour prendre nos apn ! Chouette rencontre avec ce gros culbuto. Le lendemain avant de plier bagages je décide d’aller refaire un tour au même endroit que cette balade nocturne. Et exactement au même emplacement où je l’ai trouvé la veille au soir, Mr ou Mme Oxybelis fulgidus se faisait sécher au soleil (ouais, il ne pleuvait plus !). L’appareil recouvre peu à peu ses capacités originelles, mais ce n’est pas encore ça. Rester une journée au sec ne lui ferait pas de mal. Je décide donc pour le trajet jusqu’à notre prochaine étape de le laisser tranquille. Direction Siquirres, une ville un peu plus au sud mais toujours dans la province du Limon. Nous ne nous arrêtons pas là mais continuons un peu plus loin, en montant jusqu’ à la forêt de Guayacan. Nous nous dirigeons vers le C.R.A.R.C, Costa Rican Amphibian Research Center, dont le seul maître à bord est Brian Kubicki. Un Américain vivant au Costa depuis 17 ans pour étudier les amphibiens. Nous arrivons la nuit, à 18h30, et déjà c’est l’agitation là bas. Une équipe de tournage est présente pour un reportage animalier qui sera diffusé aux Etats-Unis en octobre ou novembre. Brian nous précise que ce soir c’est sa femme et son voisin qui vous nous faire une balade nocturne. Ici il ne s’agit absolument pas de visite guidée touristique. Il n’y a pas de sentiers aménagés et aucune trace humaine. La forêt est profonde, humide, habitée par énormément d’insectes, et la machette est nécessaire pour pouvoir évoluer tranquillement. La femme de Brian et son voisin sont des Ticos pure souche. Ils connaissent le terrain, la faune et la flore. Voila qui s’annonce passionnant. Quelques centaines de mètres et nous apercevons déjà quelques trucs un peu moins communs. Et mon appareil remarche normalement Agalychnis spurrelli Dendropsophus ebraccatus Un insecte bizarre : Un crapaud dont j’ai oublié le nom Amplexus de Scinax elaeochrous Leptodeira septentrionalis Craugastor crassidigitus Agalychnis lemur Très content d’avoir pu observer 6 ou 7 spécimens de cette espèce qui est relativement rare et en danger à cause de la destruction de son habitat. La couleur est verte la journée et marron la nuit. Les gros yeux blancs ou gris entourés de noir sont caractéristiques. En descendant le long de petits ruisseaux, je trouve ma première grenouille de verre. Appelées Glass frogs en Anglais ces grenouilles ont la particularité d’être translucides, en particulier la face ventrale. Je ne pensais pas en voir un jour. Inutile de vous dire comme j’étais ravi ! Il s’agit ici de la plus petite espèce, qui fait environ 2.5 cm à l’âge adulte. Teratohyla spinosa Craugastor crassidigitus L’équipe télé ayant fini de shooter tout ce dont ils avaient besoin, Brian fini par nous rejoindre. En discutant et en marchant il me dit d’un ton très calme et en pointant sa lampe torche dans la forêt: "Il y a unImantodes innornatus là bas." Je regarde, et effectivement 20 mètres plus loin dans les arbres il y en a un. Sacré coup d’œil. On voit l’habitude, c’est impressionnant. Oophaga pumilio, de nuit, et oui. Lythobathes warszewitschii Coloration ventrale : Ponte d’Agalychnis callidryas Retour au lodge du C.R.A.R.C où nous passerons la nuit. L’endroit est superbe, juste en face de la forêt. Le tout est très bien aménagé, avec une reliure sur l’histoire du projet, des plans, des photos etc… Le lendemain matin nous retrouvons Brian qui accepte de nous montrer son laboratoire normalement interdit au public. Il s’excuse d’avance car selon lui c’est le bazar. Oui Brian, c’est très mal, il y a un mouchoir sur ta table. Divers terrariums : Face ventrale d’une autre grenouille de verre. Cochranella euknemos La pièce aux salamandres : Une de ses Oophaga granulifera. On va vite fait retirer du cash et faire le plein de la voiture à Siquirres et sur la route nous voyons une voiture en feux de détresse et 2 personnes accroupies sur la route. Nous nous arrêtons pour voir si il y avait besoin d'aide et en fait ils protégeaient juste un paresseux qui essayait de traverser. C'était un paresseux à 3 doigts, Bradypus tridactylus. Je décide ensuite d’aller faire un tour autour du lodge pour observer les espèces diurnes. Oophaga pumilio Allobates talamancae Dendrobates auratus, localité Caraïbe. On voit nettement la différence avec la localité Pacifique. Celles-ci ont beaucoup plus de vert. Anolis sp. Le soir Brian me dit que la sortie nocturne durera plus longtemps que prévu car hier il n’était pas avec nous. C'est parti pour 5 heures dans la forêt primaire. A 17h30 nous sommes prêts et partons nous enfoncer dans la forêt de Guayacan. Première grenouille observée, la fameuse Grenouille marteau, ou Dink frog. Très abondante, elle se repère très facilement grâce à son chant rappelant le bruit d’un petit marteau sur une enclume. Diasphorous diastema Des œufs d’Agalychnis spurrelli et d’Agalychnis callidryas. Un amblypyge, une espèce panchronique. Des œufs d’Agalychnis lemur Agalychnis lemur Il y a un animal que nous cherchons en particulier. Une grenouille devenue assez rare, et pas forcément facile à observer. Autrefois classée dans le genre Agalychnis, et même si assez ressemblante, elle est en fait différente par bien des aspects aussi bien physiques que biologiques. Après 1h de marche nous finissons par en entendre une. Il nous faudra bien 15 minute pour la localiser grâce à son chant. Mais nous avons réussi ! Cruziohyla calcarifer Après cette petite session photo je me retourne et manque de me cogner la tronche là-dessus : Corytophanes cristatus Duellmanohyla rufioculis Hyalanobatrachium valerioi Hyalanobatrachium fleishmanni Sous l’apparent calme nocturne de la forêt tropicale, une guerre a lieu. Sachatamia albomaculata, combat de deux mâles. Pristimantis cerasinus Une tarentule (Une mygale pardon !) Hyloscirtus cerasinus Imantodes cenchoa Teratohyla spinosa en métamorphose. 20 mètres plus loin, un autre Imantodes cenchoa. Corallus anulatus Agalychnis lemur Nous partons le lendemain pour la réserve biologique de La Selva, dans la province d’Heredia. L’endroit est superbe et rempli d’étudiants et scientifiques. Nous rencontrons un herpeto qui nous dit avoir vu un Terciopelo (Bothrops asper) de 2 mètres de long dans le jardin la veille au soir. Il nous montre l’endroit mais même après d’intenses recherches il n’y a plus personne. Les forêts primaires ici sont abondantes. Pour autant nous ne verrons pas énormément de choses. Mais pas des moindres ! Basiliscus vittatus Agalychnis callidryas Ectophylla alba Ces chauves souris blanches frugivores rongent les grandes feuilles de palmiers le long de la tige, les deux côtés de la feuilles s’abaissent et forment ainsi un abri pour quelques individus. Ameiva festiva Gonotades albogularis Et surtout… Un énorme Spilotes pullatus de presque 3 mètres : Impressionnant spécimen d’une circonférence de 10/12 cm… Aucune agressivité. Une imposante Tayra (Eira barbara) a traversé juste devant moi également. C’est comme une grosse martre de 1.50 m de long. Je ne poste pas les sempiternels Oophaga pumilio et Anolis que nous rencontrons tous les 5 mètres. Biotope. Au retour, un énorme Iguana iguana, probablement âgé. Ce faciès de dinosaure est toujours aussi impressionnant, et malgré le fait que cet animal soit considéré comme "classique", je reste toujours en admiration. Après une halte à Chilamate, nous rejoignons la dernière étape de notre voyage. La région de Monteverde dans la province de Puntarenas. Située en altitude, le climat est radicalement différent, et en arrivant de nuit nous nous surprenons même à mettre des pulls. On ne voit pas grand chose du paysage donc la surprise sera pour le lendemain. Le seul animal que nous verrons est un paresseux à 2 doigts en train de pioncer devant l’hôtel. Choloepus didactylus La journée il fait super beau, et on voit au loin les fameuses forêts de nuages quoi nous attendent. Étrangement, et malgré le fort soleil, nous recevons perpétuellement quelques micro gouttes d’eau. Ce n’est pas de la pluie mais l’humidité qui retombe, comme si quelqu’un avait un brumisateur à côté… Bien que présents durant tout notre voyage, c’est seulement maintenant que je prends le temps de photographier quelques Colibris. Colibri thalassinus Heliodoxa jacula Campylopterus hemileucurus Lampornis calolaemus L’après midi sera consacrée à la visite de la forêt de nuages de la réserve de Monteverde. Points d’animaux ici, à part quelques scolopendres dégueulasses. Mais la végétation… est juste incroyable. De la mousse partout, des plantes épiphytes au large, des broméliacées accrochées sur toutes les branches… Je n’ai jamais vu autant de végétations sur de la végétation. Au retour, Mr le branleur est toujours dans son arbre. Première balade nocturne. Megaphobema mesomelas Amplexus de (en attente d’identification !) Nous sommes à 1450 mètres d’altitude, il fait environ 15/16°C. Bothiechis lateralis. Très mauvaise photo désolé. Dynastes hercules septentrionalis, le plus grand scarabée au monde. Bothriechis lateralis, spécimen 2, très loin. Bothriechis lateralis, spécimen 3. Bothriechis lateralis, spécimen 4. Une bonne soirée quoi. Le lendemain matin nous décidons d’aller visiter la réserve de Santa helena. Et hop, Bothriechis lateralis spécimen 5. Quelques photos de la réserve. Là encore végétation luxuriante. Le retour est pour bientôt, je décide donc de faire une dernière balade nocturne, relativement courte car je suis crevé. Bothriechis schlegelii J’ai également croisé quelques Craugastor crassidigitus, quelques grenouilles de verre et une Duellmanohyla rufioculis. Quelques toucans qui dormaient, des paresseux à 2 doigts, un opossum… Et le dernier reptile croisé durant ce voyage : Bothriechis lateralis, spécimen 6. Et voila c’est fini pour cette fois ! Et rappelez vous : Les photos c’est bien, mais le vivre c’est mieux ! Pas toujours facile de partir en voyage. Le temps, le fric, etc… Mais sur photo on ne sent pas, on ressent moins, il n’y a pas l’atmosphère si particulière, etc…
  8. Des mambas ? Où ça ? Pas chez moi en tous cas ! Ça j'en aurai pas ! Merci pour le commentaire ! Euh par contre pas trop d'infos à te donner pour les photos. Je viens d'acquérir un nouvel objectif effectivement mais ce sont encore mes balbutiements pour le moment !
  9. Cela fait un sacré moment que je n'étais pas passé sur ce forum ! Déménagement, etc... Alors me revoilà avec quelques nouvelles photos des olfersii. J'ai enfin réussi à capturer leur couleurs réelles cette fois ! Elles poussent terriblement bien et mangent de la souris adulte désormais.
  10. Donc voila tout le monde est sorti. 6 bébés au total, sur 9 oeufs. Ce qui pour une première repro de cette femelle n'est pas mal du tout (la miss n'a pas encore fini sa croissance). Ce qui est étonnant, comme souvent avec ces animaux, c'est que les femelles "choisissent" de faire soit beaucoup d’œufs mais avec des bébés plus petits, afin de faire perdurer l'espèce car dans la nature il y a bcp de dangers/prédateurs, soit de faire moins d’œufs mais avec des bébés plus grands et plus forts, ce qui peut être le cas en captivité... La nourriture et l'eau fraîche étant abondante, les prédateurs absents et les dangers écartés. C'est le cas ici où nous avons eu des bébés juste énormes ! La littérature, les fiches de maintenance et pas mal d'éleveurs particuliers mentionnent quasi systématiquement des bébés de 25 ou 30 cm. Hors après la prise de mensuration des 6 bébés de cette portée nous obtenons les résultats suivants : Bébé 1 : 29 g pour 53 cm Bébé 2 : 26 g pour 53 cm Bébé 3 : 34 g pour 54 cm Bébé 4 : 25 g pour 50 cm Bébé 5 : 29 g pour 53 cm Bébé 6 : 28 g pour 51 cm Ce qui donne donc une moyenne de 28.5 grammes et de 52.3 cm !!!!! En fait c'est simples ils pourraient presque être démarrés au rosé de rat ! On voit bien que ça atteint 50 cm et ue le serpent n'est pas étendu entièrement. Les parents étant d'assez grands spécimens pour leurs âges et n'ayant pas fini leurs croissances, je pense que leurs progénitures vont devenir assez balaises ! Ha et pour la question de la couleur, rien n'est encore certains car ils vont muer d'ici peu de temps, mais il y aura très probablement du jaune et du bleu Maintenant je me tais et je balance quelques photos.
  11. Salut Jo ! Oui je les maintiens ensemble en permanence. La maintenance n'a pas bcp changé non. J'ai juste un spot qui donne très localement (c'est à dire juste en dessous) 29/30° et qui est éteint la nuit. L'hiver ma pièce est chauffée juste comme il faut. Vu que les serpents mangent super bien, muent super bien et sont très actif, je pense que la maintenance est bonne ! Je spray abondement tous les 3/4 jours, en particulier pour les plantes mais aussi pour eux. Ils vont en général se planquer quand je spray mais sortent automatiquement quand j'ai fini afin d'arpenter le terra pour voir si il y a des grenouilles, lézards... On les voit vraiment fouiller partout, et en général j'en profite pour nourrir. A chaque fois c'est une expérience dingue. Ces serpents réagissent quasi uniquement aux mouvement. Tu bouges une brindille ou une feuille d'un millimètre ou deux et hop tu as deux tronches qui sortent ! Niveau comportement j'ai rarement vu plus intéressant. C'est du pur plaisir ! La croissance semble s'arrêter par contre, et je pense que 150 cm est la taille moyenne. A noter que ces ophidiens digèrent très vite et semblent avoir besoin de manger relativement souvent (tous les 4/5 jours environ). Désolé si je n'ai pas relevé tes réactions sur nos goûts communs, c'est plus de l'étourdissement de ma part que de l'ignorance. Mais oui maintenant que tu me le dis, je me rappelle certaines de tes interventions à mes post ! N'hésites pas à me contacter pour plus d'échanges ! J'ai récemment fait l'acquisition d'une autre espèce qui devrait je pense te plaire. Mais pour l'instant il est trop tôt pour en dire plus, car rien n'est gagné quand à leurs maintiens.
  12. Pas de soucis ! Je suis également très livre, voir plus livre que internet. Oui caractère toujours identique !!! D'ailleurs si tu as pas mal de livres comme moi je me permettrai de te demander quelques renseignements sur une espèce si jamais tu en trouves trace dans un de tes bouquins, car dans les miens rien ! Mais on voit ça par MP...
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