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Tony08

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Tout ce qui a été posté par Tony08

  1. Bonsoir à vous tous, voilà les fêtes de fin d'année sont presque derrière nous, on va reprendre le collier, avec les bonnes résolutions que l'on s'est promis tout au long de cette année. Barzoëment vôtre Tony.
  2. Que cette année nouvelle vous apporte plein de bonnes courses, pas d'accidents, plein de victoires, beaucoup d'anecdotes que vous aurez plaisir à nous raconter sur ce forum, plein de convivialité et de bonne humeur sur nos terrains de courses et surtout pour vous et vos loulous une excellente santé. Bonne et heureuse année 2014 à vous toutes et tous. Barzoïement vôtre Tony.
  3. Bonne et heureuse année 2014 à toutes et tous. Que cette année soit riche en anecdotes de lévriers, qu'elle vous apporte joie, bonheur et santé. Barzoïement vôtre Tony
  4. Je vous souhaite à toutes et tous amis des 4 pattes et des 2 pattes une bonne et heureuse année 2014 pleine de bonheur, de paix, de prospérité, de joie et surtout pleine de santé. J'aurais un souhait particulier pour notre forum " lévrier on the world " c'est que vous soyez encore plus actif, avec des sujets encore plus passionnants qu'en 2013 afin que notre votre forum soit encore plus digne de porter ce nom aussi prestigieux de "Lévrier on the world " BONNE ET HEUREUSE ANNNEE. Merci Merlin. Barzoïement vôtre Tony.
  5. Tony08

    Jeudi 26 Décembre

    Bonsoir à vous toutes et tous. Noël est derrière nous. Il ne reste plus qu'a attendre la nouvelle année. Par contre au sujet de la connection de "lLévrier on the world", moi, j'ai réussi hier. J'ai introduit mon nom d'utilisateur et mon mot de passe et miracoulo, ça a marché Alors courage, essayez encore ça va marcher. Faut rester actif sur" lévrier on the world " pour le rendre encore plus attrayant. Barzoïement vôtre Tony
  6. Dernier complément d'informations sur le "Noël des bûcherons. Entre Noël et la nouvelle année, les bûcherons ne vont plus dans la forêt, car cela porte malheur pour tout l'année à venir et de plus, un grave accident surviendra disait la tradition. Par contre le soir de Noël donc la nuit du réveillon avant minuit, il faut mettre dans une assiette bien exposée, quelques pièces de monnaie que l'on gardera précieusement toute l'année au fond de son porte-monnaie en prenant garde de ne pas les mélanger avec d'autres pièces et surtout ne les dépenser qu'après le Noël suivant, une tranche de pain que l'on conservera aussi soigneusement jusqu'au Noël suivant, ainsi qu'une bûche de bois de chêne que l'on brûlera au prochain réveillon de Noël avant minuit. Les pièces représentent un signe d'argent pendant toute l'année. Le pain va nous empêcher d'avoir faim jusqu'au prochain réveillon de Noël La bûche de chêne nous donnera de la chaleur et nous préservera du froid un an durant. Chez mes Grand parents il y avait une coutume bien particulière. Pour le réveillon, Grand-mère dressait toujours une place en plus que le nombre de convives prévus. Cette coutume familiale remonte à la guerre de 45 où le soir du réveillon un soldat américain est venu frapper à la porte à l'improviste pour offrir du café, du thé, du chocolat, des oranges et des cigarettes. La guerre finie ce soldat a toujours envoyé une carte postal pour présenter ses voeux pour Noël et ce jusqu'à son décès en 1976. Depuis ce réveillon là, Grand- Mère à toujours ajouter un couvert, même si la place restait vide, mais elle disait toujours: - " on ne sait jamais que quelqu'un viendrait sans prévenir et quand il y en a pour 6, il y en a pour 7 " Barzoïement vôtre Tony.
  7. Tony08

    Mardi 24 décembre 2013

    Joyeux Noël à vous toutes et tous amis des lévriers,des autres chiens et de tous les animaux. Que ce réveillon vous soit doux, sucré et pétillant et plein de surprises agréables sous le sapin. J'ai une petite pensée pour les gens malades, les gens qui passeront les réveillons seul, les SDF qui passeront le réveillon dans la rue sans chauffage, sans toit et les enfants qui sur leurs lits d'hôpital ne pourront pas participer à la nuit magique et découvrir demain matin ce que le Père Noël a apporter. Barzoïement vôtre Tony.
  8. Petits compléments d'informations au sujet du "Noël des bûcherons". Aujourd'hui les journées commencent tout aussi tôt vers 5 heures du matin. pour se terminer vers 21 ou 22 heures grâce aux groupes électrogènes et aux phares puissants qui nous permettent de travailler la nuit On ne coupe plus les sapins de Noël à la "raquette" mais à la débroussailleuse et que toute l'exploitation est presque entièrement mécanisée débardage, emballage sous filets, manutentions et les chargements par contre la coupe reste encore manuelle. Un homme bien habitué coupe souvent plus de 1000 à 2000 pièces par jour cela dépend de la taille des sapins, c'est le double voir le triple voir le quadruple de coupeurs d'il y a 40 ou 50 ans et gagne + ou moins entre 15 et 22 euros de l'heure cela dépend du poste que l'on occupe. Les coupeurs ont toujours gagnés plus car le travail est dur, lourd et fatiguant La saison commence vers la fin octobre et la Belgique produit pas loin de 2.5 millions à 3,5 millions de sapins de Noël dont plus de 80% sont exportés jusque même l'Afrique et le Moyen Orient. La Belgique est le 4 ème pays européens producteurs de sapins de Noël devant l'Allemagne, la France et la Pologne La coupe des sapins restent toujours une activité très lucrative pour beaucoup de saisonniers qui sont bien payés mais on ne trouve plus facilement de gens courageux assez pour ce genre d'activité La saison se termine toujours aux environs du 20 ou 22 décembre. On fait toujours des concours entre nous à celui qui coupera le plus de sapins. Cette activité saisonnière reste toujours chargée d'anecdotes et d'histoires et les équipes se rassemblent toujours autour d'un feu pendant le temps de midi car on travaille par touts les temps. Je suis heureux d'avoir communiquer le virus des sapins de Noël à mes 2 fils qui ont repris le flambeau, dommage que Rosa n'est plus là pour les chouchouter ses 2 " t'chou à Tony' elle qui les aimait tant et qui les a si peu connu. Barzoëment vôtre Tony
  9. Merci Merlin pour cette magnifique histoire de Noël. Je crois que malgré notre âge d'adulte sommeille encore au fond de chacun une âme d'enfants et c'est cela en cette période qui est magique et mystérieux. Barzoëment vôtre Tony
  10. Suite et fin du Noël des Bûcherons. Le 22 décembre était le dernier demi jour de travail pour nos coupeurs de sapins car la saison était terminée. Donc après une grasse matinée les braves coureurs des bois se rendaient chez Rosa pour le dernier petit déjeuner des sapins . Vers 9 heures les hommes se rendaient dans les différentes sapinières afin de faire un dernier rangement, brûler les branches de sapins qui recouvraient le sol par-ci, par-là, nettoyer de brûler le tout dernier sapin qui était sacrifier sur le bûcher car les coupeurs disaient que si on chargeait et vendait le dernier sapin de la saison, cela allait porter malheur tout une année durant à l'équipe et que l'un d'eux ne serrait plus là l'année prochaine. Il fallait éteindre les feux qui avaient brûlé toute la campagne et recouvrir les cendres de terre pour éviter de propager le feu aux autres sapins restant qui eux aussi allaient attendre un an avant d'être coupé, nettoyer et surtout redonner pour la dernière fois de l'année de la voie ( aiguiser), graisser et l'emballer dans du papiers gras, la " raquette " pour qu'elle ne rouille pas pendant les 10 mois d'inactivité et qui allait attendre elle aussi patiemment suspendue dans l'atelier au dessus de l'établi la prochaine ouverture du bal des sapins de Noël. Quand tout ces petits travaux étaient achevés, les hommes en ôtant leurs casquettes saluaient pour la dernière fois de l'année et remerciaient la sapinière de leur avoir donné du travail pour la saison et les outils sur l'épaule, dans la charrette ou sur le devant du tracteur poussaient la chansonnette en traversant le village tout en étant salué par quelques passants qui les applaudissaient tout en leur disant - Alors el est faite ( alors la saison est finie) ou -Ti va oyeu plin de sens, fé atinsion de nin to dispinsé, é n'va nin bure comme une trauille, tuse at famil ( tu va avoir plein de sous, fais attention de ne pas tout dépenser, penses à ta famille) ou bien - on s'a apowinti les berwèts sou li d'van( on a apprêté les brouettes sur le trottoir pour vous ramener quand vous serez saoul et que vous ne saurez plus marcher droit) ou encore - etc..................................................................................................................... Qu'ils étaient fiers nos papas,nos grands-pères, nos coupeurs de sapins, quand ils traversaient le village. Le sourire jusqu'aux oreilles comme des soldats qui revenaient au quartier général de l'auberge de chez Rosa content de la guerre qu'ils avaient gagné, où les attendaient pour la dernière fois les patrons afin de faire les derniers mais comptes de la saison et donner les" dringuelles" (récompense pour bon travail en plus de la paye) mais surtout pour savoir qui allait gagner le concours" du meilleur coupeur de sapins" de l'année. La "dringuelle" était de 100 franc, d'une bouteille de pèket et d'une corde de bûches de bois ( 2 stères) qui souvent allait servir de troc avec Rosa Après la dernière confession comme disaient les patrons, c'était à Rosa de prendre la parole. Elle qui pendant tout la saison de coupe et journellement tenait la comptabilité sur le grand tableau noir du nombre de sapins coupés par ses" t'chou ". Pendant la proclamation des résultats on entendait les mouches voler dans l'auberge, ensuite c'était la distribution des prix . Le premier avait droit à une nouvelle " Raquette" fabriquée par le chaudronnier du village, d'un jambon fumé d'Ardennes et d'une bouteille de "grisali" ( baie de cassis macérées dans de l'eau de vie, d', un pain de 4 livres( 2 kg) un kg de sucre brun ( cassonade)et un kg de sel. Le dernier avait un balai de sorcière fait de branches de genêt et une bouteilles de " grisali" Une fois la remise des prix terminée, tant que les esprit étaient encore lucides, c'était le moment de régler à la brave Rosa l' "Ardoise " des petits déjeuners et autres boissons consommées à crédit pendant la saison. Ensuite c'étaient les tournées générales offertes par les différents patrons et puis c'était le début de la grande fête du Noël des bûcherons, pleine d'histoires, d'anecdotes et de couleurs. Le photographe du village venait faire une photo du valeureux vainqueur qui après développement allait être affichée au dessus du tableau noir. Je ma rappelle étant gamin, en avoir compté trente six En ce jour, seul les bûcherons coupeurs de sapins qui figuraient au tableau donc qui avaient travaillé la saison et qui étaient venus prendre le petit déjeuner chaque matin avaient le droit unique et le privilège de payer leurs verres avec non pas avec de l'argent mais avec une bûche de bois et là encore, notre Rosa tenait encore la comptabilité, il ne fallait pas la rouler, elle veillait au grain Les brouettes servaient souvent à ramener nos géants qui eux aussi avaient les pieds d'argile grisé par la fatigue et par les nombres verres incalculables de "chouffe" ( bière locale) et de pèkèt ingurgités. Les épouses venaient après les ouvrages de la ferme féliciter leurs hommes et rechercher les trophées gagnés par leurs maris car comme cela, elles étaient sûr que ces gagnés à la sueur de leurs bûcherons rentraient à la maison pour être mis au garde- manger. C'était le seul jour de l'année où les épouses ne bottaient pas le c.........l de leurs maris qui avaient trimé comme des bêtes dans le froid , la neige , la pluie. Elle comprenaient nos mamans, nos grands- mères, elles étaient tout de même gentilles avec leurs ours de maris en ces jours sacrés de coutumes et de traditions. J'ai été affiché six fois au dessus du tableau noir et les deux derniers coupeurs décorés par Rosa ont été mes deux fils Thomas ( trois fois ) et Nicolas ( une fois) et je suis fier d'eux. Voilà la coutume de notre village " du Noël des bûcherons" qui malheureusement n'existe plus car notre veille Rosa aux cheveux devenus blancs est décédée il y a deux ans , que l'auberge a fermé. Mais malgré cette perte de tradition ou de coutume locale, aujourd'hui on brûle encore le dernier sapin de la saison et on boit encore la "goutte" entre nous les coupeurs de sapins qui par tous les temps avons travaillés dur pour que vous ayez votre sapin à temps et à heure qui viendra trôner dans un coin de votre salon ou à coté de votre cheminée représentant la persistance, le renouveau Barzoïement vôtre Tony
  11. Merci, Merlin pour ton activité sur ce poste et ton histoire du 24 décembre. Dommage qu'il n'ai pas plus de réactions de la part des autres forumeurs!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Si tu veux une recette traditionnelle locale typique de Noël, j'en ai une succulente. "Les bouquettes de Noël" de la région de Liège et nos Ardennes belges, faites uniquement pendant la période de Noël. Farine de sarrasin Oeufs Saindoux et du lard très gras Lait entier. sel Des petits raisins secs. De la levure de bière Un petit peu de bière blonde triple Piedeboeuf. De la cassonade. Du pèkèt Le fameux sirop de Lège. et beaucoup d'Amour qui est le secret de la réussite. Demande les proportions à Catherine Il existe même un petite récitation en " Wallon" que je connaît et que les enfants récitaient en attendant patiemment les premières "Bouquettes" bien chaudes que leurs mamans cuisaient sur fourneau brûlant de la cuisine. C'était notre divin régal de nous enfants de l'époque. Barzoïement vôtre Tony.
  12. Suite du Noël des bûcherons. Après une bonne demi- heure de repas plus que matinal, les patrons arrivent pour le briefing de leurs équipes ,pour la distribution des tâches et de l'endroit de travail. 6 heures du matin sonnent déjà au clocher de l'église du village, annonçant le début d'une dur journée de labeur . Les coqs des fermes voisines s'agitent à leurs tours en poussant quelques cocoricos résonnant dans la nuit glaciale ainsi que les aboiements des chiens des alentours et ROSA de dire - Allez mes t'chou c'est l'heure, faut y aller Il est vrai que la brave Rosa au coeur tendre veillait sur ses t'chou mais avait tout de même un petit aire de gendarme sous le duvet de son menton. Nos coupeurs sans rouspéter avalaient en vitesse le fond de " jatte" (tasse ou bol) la dernière gorgée de café tiédi tout en se levant de table et se couvrant chaudement en disant -A t'a l'heure Rosa, tu me marques à l'ardoise. -Merci, tu es bonne à marier, nous ont va" travailli" (travailler) Et Rosa de leur réponde -Allez, c'est ça, les t'chou foutez moi le camps, les sapins ne vous attendront pas,"LI Noyé sairai vit la" la Noël serra vite là. -Bonne à marier, mais pour qui ils se prennent ces gamins là, je supporte déjà mon homme depuis plus de 34 ans cela me suffit, à mon âge, non mais!!!!!!!!!!!!!!!! Les hommes ont quitter l'auberge et se séparent pour prendre les chemins vers les différentes sapinières. A l'arrivée, la première tâche était de recharger copieusement les feux de manière à pouvoir s'éclairer car à cette heure là ,il fait encore nuit noire et c'est impossible de couper sans voir ce que l'on fait. IL faut dire qu'a cette époque là, les groupes électrogènes alimentant de gros phares n'existaient pas encore et la seule façon de s'éclairer était la lueur des grands feux ainsi que les lampes tempête. Il fallait bien prendre garde de ne pas bouter le feu involontairement au précieux chargement destiné aux gens de villes Donc avant le lever du soleil, le travail consistait à charger les camions de sapins coupés la veille qui une fois chargés se dirigeront pendant la matinée vers les différents point de ventes de grandes villes. Tous les hommes s'y mettaient ensemble pour charger souvent plus de 10 camions de 500 pièces ou plus avant l'aube, cela dépendait aussi de la taille du camion. Les transporteurs et acheteurs étaient prudents car plus le camion était gros plus les problèmes d'enlisements étaient grands . Dans certains cas et par conditions météo difficiles, souvent les coupeurs en cas d' enlisement devaient laisser tomber le chargement pour tracter le véhicule avec les moyens du bords vers un sol plus dur afin de libérer le charroi des boues grasses de nos Hautes Ardennes Belges. Je me rappelle que quand il fallait tirer un camion, les coupeurs faisaient grise mine car comme ils ne chargeaient pas et comme il étaient payés à la pièce, ils ne gagnaient pas d'argent, alors ils choisissait toujours des aires de chargements dont le sol était stable et dur mais malgré cela, la neige , la pluie et le mauvais temps, il y avait souvent des problèmes du à la gadoue. Une fois le jour levé et les chargements terminés ,les coupeurs gagnaient leurs lignes de sapins et commençaient à couper à la "raquette"( petite scie spécialement conçue pour couper les sapins de Noël) sans arrêt jusque midi. Tous les coupeurs, débardeurs, emballeurs travaillaient d'arrache pieds car disaient-ils: - le travail perdu du matin ne se rattrape jamais l'après midi ou - comme on n'est pas sûr du temps, ce qui est coupé n'est plus à faire. Quand les 12 coups de midi sonnaient au loin à l'église du village, les t'chou arrêtaient le travail pour casser la croûte autour du feu assis sur une grosse bûche de bois chauffée par les braises ardentes du brasier. Que c'était agréable de s'asseoir sur quelque chose de chaud. Que mes petites fesses étaient contentes. Que cela faisait du bien surtout quand on avait le pantalon mouillé et c'était marrant de voir tourner ces hommes sur eux même afin de soit de se réchauffer ou d'essayer de faire sécher les vêtements mouillés tout en discutant souvent la bouche pleine de choses et d'autres. Le revers de manchette essuyant la bouche, certains rots et même autre chose..... annonçaient la fin du repas. Après une courte pause du temps de midi, les hommes reprenaient sans perdre une minute le travail car les jours sont courts et la nuit tombe vite à cette époque de l'année. Chacun comptait ses pièces qu'ils notaient soigneusement au crayon gras dans le petit calepin toilé afin de faire à la nuit tombée bien au chaud dans l'auberge de chez "Rosa" ses comptes qu'ils devaient rendre au patron. Le nombre de sapins coupés, débardés et emballés devait correspondre au nombre de sapins chargés sur les camions sinon le patron n'était pas content. Certains qui n'avaient pas de bêtes à nourrir restaient un peu plus tard pour, à la lueur des feux réactivés, achever de préparer la commande du lendemain, ou de charger les petits camions du soir et ceux qui avaient encore de la besogne à la maison rentraient chez "Rosa" pour le rapport du soir disaient-ils. C'était marrant de voir les patrons assis à des tables différentes et les hommes faisant la file comme devant un confessionnal et d'entendre certains se justifier de la chute de rendement par rapport aux autres jours. -Aujourd'hui, il a beaucoup neigé et on a perdu du temps ou - Il a plu toute la journée patron, on a été moins vite ou -On a tiré 4 camions et pendant ce temps là, on a perdu beaucoup de temps ou bien encore -Il a fait très froid et on s'est réchauffé souvent devant les feux, etc.................. Alors une fois les comptes terminés et les justificatifs évoqués, le patron versait la "rolle" un et un seul verre de pèkèt. Les patrons connaissaient bien leurs hommes et les soignaient aux petits oignons de manière à tirer le maximum de rendement de ces bêtes de somme que sont les coupeurs de sapins. Notre brave Rosa tendait l'oreille grande comme un éléphant d'Afrique afin de noter sur le grand tableau noir accroché derrière le comptoir le score journalier de ses "t'chou" . Et quand elle n'avait pas bien compris, elle criait au patron: -"Quibin n'a t'y caupé a jourdu? combien en a-t-il coupé aujourd'hui? Et le suivant passait à confesse comme disaient les patrons. Les hommes des bois qui avaient des animaux ne s'attardaient guère en court de route car les ouvrages du soir les attendaient à la petite ferme familiale et la fatigue d'une dur journée les gagnait. C'était la même routine, la même "fricassée" et les mêmes rituels des comptes de soir tous les jours, samedi dimanche compris sauf certains jours de traditions et ce jusqu'au 22 décembre date à la quelle la saison de coupe des sapins de Noël était et devait être terminée, et ce 22 décembre après les comptes définitifs et la fameuse paye, commençaient dans l'après midi " Le Noël des Bûcherons" La suite est pour demain Barzoïement vôtre Tony
  13. Le Noël des bûcherons. Dans la région qui m'a vu grandir le 22 décembre était la Noël des bûcherons. Comme la plupart des bûcherons trouvaient plus d'intérrets financiers à couper des sapins de Noël afin d'approvisionner les grandes villes et même d'exporter vers d'autres pays . Nos hommes, coureurs des bois aux grosses mains caleuses délaissaient les forêts de géants aux pieds d'argile laissant de côte pour 1 gros mois et demi, haches cognées, merlins et tronçonneuses afin de se consacrer entièrement à la coupe, à l'emballage, au débardage et au chargement des sapins de Noêl. Activité saisonnière chargée d'histoires, de bonne humeur, du travail bien fait d'anecdotes et de traditions hautes en couleur bien plus lucrative que le métier de la forêt. La journée pour nos coupeurs de sapins débutait souvent très tôt, car à cette époque, touts ces hommes de bois au coeur tendre possédaient quelques bêtes à cornes, des cochons, des poules, des canards, des lapins et quelques lopins de terre pour nourrir la famille qui souvent était nombreuse et surtout des chevaux qui pour certains qui n'avaient pas encore de tracteur servaient de la seule traction animal. Donc avant de partir vers les plantations de sapins, il fallait nourrir les animaux de la ferme,traire les quelques vaches et harnacher les chevaux, car eux seul pouvaient accéder et débarder en cas de mauvais temps sans démolir la structure du sol de ces sapinières, qui contrairement aux tracteurs s'enlisaient dans la boue par conditions météo plus que médiocres. Alors que toute la maisonnée dormait encore à point fermé, nos coupeurs habillés chaudement car à cette époque de l'année les matinée chez nous sont déjà très froides pour gagner par une nuit toujours noire la petite auberge de "Chez Rosa" au petit carrefour de la route de Manhay et de La Baraque Fraîture pour prendre le petit déjeuner la fameuse "fricassée" que préparait avec amour dès 4 heures du matin notre chère Rosa. C'était le rendez- vous quotidien bien avant le lever du jour et souvent avant le chant du coq de tous les coupeurs de sapins de la région. Ce repas pantagruélique plus que matinal était constitué de 4 oeufs , de 4 tranches de lard et de 4 grandes tranches de pain cuit au bois fait maison garnies de beurre salé et de" sirop de Liège", d'un grand bol de café à volonté et pour finir avec un "tchau- cafè" le tout pour la somme plus que dérisoire de 6,50 francs de l'époque cela représente la modique somme de 0,16 euro d'aujourd'hui. Elle les aimait bien ces bûcherons coupeurs de sapins. Comme Rosa disait si bien "il faut bien donner du coeur au ventre et leur caler l'estomac à mes tchous des bois, car il vont travailler comme des bous( boeufs)" C'était pour certains hommes des bois célibataires leur seconde Maman, qui rapiéçait un pantalon déchiré, recousait un bouton perdu,reprisait les chaussettes trouées par l'ongle mal couper du gros orteil, faisait la lessive, repassait le linge et tricotait même à ses moments perdus écharpes, bonnets et chandails. Elle préparait aussi le casse-croûte de midi pour certains moins chanceux qui n'avaient pas d' épouse à la maison La suite ce soir. Barzoïement vôtre Tony.
  14. Rich, d'après mes info non officielles Westerlo 1 ou2 coursing ?????? Beringen 2 coursing Awans 2 coursing Veille et protège ???????.. A cela il faut décompter le grand prix de Belgique qui ne compte pas pour un coursing et est hors classement - Pour commencer le début de la saison 2 coursings à semaine d'intervalle. -1 Vers la mi- mars. attention à la neige ,si nous avons un hivers tardif comme les années précédentes cela risque de poser un méchant problème - Et le dernier coursing de fin de saison au mois novembre qui depuis 3 ans ne sais faire sa deuxième manche pour des raisons de météo à cause de la date tardive au calendrier de la saison dans la saison Tout cela se décide samedi prochain de manière officielle. Barzoïement vôtre Tony.
  15. Je crois que cette fin d'année de plus en plus noire au point de vue des courses de lévriers, nous impose de faire un bilan de la saison écoulée et de tirer la sonnette d'alarme, le feux orange est allumé. Au vu de certaines courses dont le parcourt était mal approprié pour des lévrier et plus particulièrement pour les grandes races Au vu du dernier coursing belge, qui pour la 3 ème fois à cause de la météo n'a pu effectuer la 2 ème manche. Au vu des jugements qui deviennent de plus en plus aléatoires, contradictoires et incohérents et de plus plus subjectifs de manière flagrante. AU du choix de certains juges par les clubs. Au vu de la façon actuelle du mode de calcul pour le classement du championnat de Belgique Au vu des problèmes de circuits fermés qui à engendré chez certains une perte de confiance et de méfiance totale en nos dirigeants. Au vu du calendrier des courses mal réparties durant l'année. Au vu que de plus en plus de propriétaires se sentent mal compris à raison par notre hiérarchie et leur club et qu'ils ont l'impression de n'être que des simples cochons payeurs alimentant la trésorerie. Au vu que les clubs ont de plus en plus de difficultés tant financières que pour trouver des bénévoles et des terrains appropriés afin que les courses se déroulent convenablement sans problèmes pour se terminer à une heure descente. Au vu du budget financier consacré que demande les courses et leurs déplacements. Au vu de se que les propriétaires en retirent des coursing et racing. Beaucoup de gens vont se diriger vers d'autres horizons où là peut être trouveront-ils plus d'épanouissements et de considérations pour eux et pour leur lévriers. Les mentalités changent la société aussi,l'ambiance se détériore à grande vitesse et le morosité s'installe venant ronger peu à peu notre HOBBY de passionné de courses de lévriers toutes races confondues. Je sais également que dans une course il faut un gagnant, un deuxième et un dernier Je sais qu'il faut un règlement, sinon ce serai la foire la plus complète dans notre discipline sportive. Je sais aussi que ce règlement ne peut pas plaire à tout le monde mais qu'en général, aujourd'hui ce règlement déplaît à la majorité d'entre nous et cela est très grave. Alors, à quand, allons nous être entendu par nos dirigeants, par nos clubs qui doivent faire remonter le message de leurs adhérents vers nos instances supérieures. A quand allons nous réinstaller une véritable démocratie, avec des élections justes et limitée dans le temps afin d'avoir du nouveau sang, de nouvelles idées, pour que des personnes compétentes, fiables, ouvertes,capables de comprendre les vrais problèmes afin donner à notre PASSION, l'essor et la pérennité que mérite notre sport de lévriers, pour qu' en fin nous puissions retrouver nos courses d'avant . Comme le dis si bien le proverbe:" il n'y a que les ânes qui ne changent pas d'avis." Je crois comme TMSe le disait, c'est la mort lente mais assurée des courses de lévriers. Je suis persuader qu'il y a des solutions, mais quand elles sont proposées, elles sont automatiquement rejetées ou refusées. Donc force est de se résigner en attendant de manière impuissante l'enterrement définitif de notre PASSION Barzoïement vôtre Tony
  16. Suite et fin de la Sainte Chasse. Pour moi gamin à l'époque c'était merveilleux de voir les gens partager le casse-croûte de midi pendant la chasse,alors que le jours avant, ils se tapaient dessus. De voir que l'instance suprême de la région était capable de faire enterrer la hache de guerre entre certaines familles du village , voir de calmer définitivement les disputes et réconcilier certains villageois au sang chaud. C'est aussi cela la magie de Noël et des traditions. Pour moi j'ai toujours compris que La Sainte Chasse était et est un tradition, mais surtout un symbole de partage et de pardon, peu importe la couche sociale dont on est issu, de l'argent que l'on a, de la profession que l'on exerce ou des titres de propriétés que l'on détient. C'est cela que les ancêtres de Monsieur Le Conte ont voulu transmettre me semble-t-il. Ce qui est dommage c'est qu'aujourd'hui les vrais "Vieux" du village ont disparu en emportant avec eux leurs histoires, leurs coutumes, leurs superstitions, leurs traditions et leurs croyances qui faisaient vivre un village et qui étaient le fondement et le ciment même de la société dans laquelle ils vivaient. Beaucoup gens du village ayant une brillante carrière, une belle maison et qui gagne bien leur vie ont oublié leurs origines , leurs racines et les traditions souvent païennes mais liées de près ou de loin à la religion chrétienne par peur de déplaire au Bon Dieu et son Eglise. Ce qui est bien, c'est que certains nouveaux venus habitant le village dont ils ne sont pas originaires cherchent à savoir et connaître l'HISTOIRE de leur nouveau dortoir. C'est ainsi que l'école du village qui avait fermé ses portes fautes d'écoliers renaît de ses propres cendres. J'espère que cela sera comme avant où les enfants du village vont réapprendre à leurs parents à se connaître en venant les rechercher à l'école ou en les conduisant chez tel ou tel condisciple de classe Ces traditions qui servaient à réunir et rassembler les gens se font de plus en plus rares fautes de participants, car les gens ne se connaissent plus ou de moins en moins , chacun vie dans son coin et ne se soucie guère de son voisin parce que on a pas LE TEMPS DE VOULOIR DE PRENDRE LE TEMPS DE VIVRE ET DE DONNER LES VRAIS VALEURS AUX CHOSES DE LA VIE. Dimanche le petit-fils de Monsieur Le Conte va perpétuer la tradition de la Sainte Chasse, j'ai réservé ma participation , il paraît que nous seront 25 . Le soir je mangerais du boudin noir aux raisins un verre de bière brune à la main en écoutant encore le Vieux Joseph qui m'a vu naître, l'âme vivante du village raconter SES HISTOIRES que jamais je ne me lasserais d'écouter . Dommage que Grand-père n'est plus là pour lui aussi raconter ses HISTOIRES comme lui seul savait raconter. FIN . Barzoïement vôtre Tony.
  17. Suite de la Sainte Chasse. Que c'était marrant de voir les chiens suivre sans égarement notre charrette et de voir parler grand-père à ses chiens en disant" allez mes chiens, on y va, on va bientôt arriver, Jarek ici, dans un instant, ce sera à vous de travailler, allez mes chiens, on y va" . Grand-père parlait à ses chiens comme à des grandes personnes Comme il avait l'art de bouster, de gonfler à bloc ses chiens avant l'effort que la meute allait fournir afin de satisfaire les humains que nous sommes. Que c'était comique de voir les gens se parler comme si, de rien n'était, oubliant toutes les petites querelles puériles des villageois imbus de leur personne. Eux qui pendant toute l'année se disputaient pour une clôture mal mise, pour l'accès à une servitude, pour une coupe de bois ratée à la vente annuelle du village ( l'affouage) ,pour l'accès au ruisseau pour abreuver le bétail, pour l'achat ou la location manqué d'un lopin de terre, etc.... pour des queux de cerises comme grand-père disait. La "trêve de Noël" était bien là. Chacun avaient oublié ses petits problèmes de voisinages et autres pendant ces périodes de fêtes. Cela me faisait chaud au coeur de voir ces grandes personnes capables de pouvoir pardonner pour ces moments magiques de partages, de réunions, de convivialité, d'amitié et de fraternité que nous réservent la période des fêtes de fin d'année. Arrivé à l'endroit de rendez-vous, au carrefour de "la pierre qui tourne" à l'orée de la forêt du "rond chêne" pour écouter les derniers blas- blas de Monsieur Le Conte et ce que l'on pouvait ou non chasser. Les équipes de traqueurs étaient constituées, les chasseurs étaient postés, les chiens lâchés donnaient de la voix pour découvrir de la truffe les odeurs et effluves de quelques fraîches laissées de je ne sais quel gibier, la chasse venait de commencer. La tradition de cette Sainte Chasse voulait que l'on prélève à Dame Nature, 3 gros cervidés, 3 sangliers, 3 petits gibiers à poils et 3 petits gibiers à plumes. D'après Monsieur Le Curé le chiffre 3 représenterait Dieu le Père, le Fils et le Saint Esprit. Je n'ai jamais su si cela était vrai, ,car il est vrai que cette tradition était liée à la chrétienté par la bénédiction du Curé mais je crois que c'était surtout un rituel païen que les ancêtres de Monsieur Le Conte avaient mis sur pieds dans les années 1800 pour offrir de l'argent, de la viande et de la nourriture pour Noël aux moins nantis du village. La Magie de cette tradition est et était que le tableau de chasse constitué de 12 pièces de gibiers ( comme les 12 apôtres disait Monsieur Le Curé) allaient être mises aux enchères ou les les plus riches du village allaient surenchérir les uns sur les autres pour venir remplir d'argent le chapeau qui allait être remis à Monsieur Le Conte après la chasse. Ensuite les gibiers étaient dépecés et découpés par le fameux Joseph, boucher du village. Un morceau noble de gibier était offert par Monsieur Le Conte à chaque participants, qui pour certains allait constitué le repas de de réveillon de Noël Les enfants étaient chargés d'aller offrir quelques très bons petits morceaux de viande aux domiciles des personnes qui pour raison d'âge, de maladies ou de mobilité n'avaient pu participer à cette Saint Chasse La somme récoltée, produit juteux de la mise aux enchères le jour de la Sainte Chasse allait être partagée pour être distribuée par Monsieur Le Conte et Monsieur Le Curé aux gens nécessiteux du village. Personne n'a jamais su chez qui allait cette argent, car le Conte et le Curé faisaient cela le soir en cachette de manière à ce que personne ne puisse identifier les quelques vrais malheureux du village. Le soir après la chasse tous les habitants du village étaient conviés au château pour partager le repas traditionnel offert par le châtelain et préparé par le personnel du château . C'était toujours le même menu , de la grosse soupe aux pois et aux lardons, du boudin noir aux raisins rissolé, de la purée de pomme de terre, de la compote de pommes à la cannelle accompagné de bière brune "Piedeboeuf"" et de beaucoup de pèkèt pour enfin terminer par un succulent morceau de bûche de Noël, c'est encore à l'heure actuelle le même menu car la tradition persiste encore aujourd'hui Le souper se terminait souvent par quelques pas de danse lancés par les plus courageux. Suite ce soir Barzoïement vôtre TONY.
  18. La Sainte Chasse. 4 jours avant la Noël , avait lieu traditionnellement dans ma région où j'ai grandit, La Sainte Chasse. Aujourd'hui grâce au réfrigérateurs et frigos qui permettent de conserver le gibier au frais plus longtemps, cette chasse à toujours lieu avec toujours autant d'effervescence et d'affluence Comme les gens du village travaillent souvent bien loin de chez eux et qu'ils sont de moins en moins disponibles pour consacrer du temps aux traditions.Comme métro, boulot, dodo oblige et comme les gens de maintenant ne prennent plus le temps de vivre les moments présents comme le faisaient si bien nos Vieux"", depuis les années 70-75 cette chasse à lieu le dimanche précédent Noêl. Ce dimanche matin là,de bonne heure , alors que la veille, grand -père qui était le garde chasse de Monsieur le Conte et son équipe avaient battu bois et fourrés afin de faire le recensement des nobles animaux de la forêt, tout le village ou presque était rassemblé dans la cour du château, même Monsieur le Curé pour participer à ce fameux événement, la dernière chasse de l'année. Monsieur le Conte accueillait les convives, échangeait quelques mots avec certains afin que lui aussi puisse se tenir au courant disait il des derniers cancans du village? lui qui vivait dans sa" tour d'ivoire" reculée du patelin Les chiens étaient vaillants, prêts et donnant de la gorge. Les chevaux de plus riches notables du village scellés, chariots et charrettes attelées, les autres allaient enfourcher leurs vélos et certains même allaient partager une petite place sur la remorque d'un tracteur, le chariot ou la charrette de ceux qui en avaient un moyen de locomotion. Déjà les premiers balbutiements du co- voiturage???? Mais avant le grand départ il nous fallait écouter le discourt de Monsieur Le Conte qui des hautes marches du parvis du château allait souhaiter la bienvenue et prononcer ses voeux de fin d'année à sa noble assemblée comme il nous appelait ce jours là, pour finir avec les recommandations et le déroulement de la journée tout en offrant le" tchau cafè" ( mélange de pèkèt et de cassonade) Ensuite, Monsieur le Conte donnait la parole à Monsieur le Curé qui de son goupillon trempé dans l'eau bénite bénissait la foule les chiens et les chevaux pour que cette dernière chasse soit fructueuse et ne soit pas source d' accidents C'était un peu comme la Saint Hubert mais avec du retard par rapport au calendrier. Assis avec quelques copains entre papa et grand-père qui conduisait la charrette tirée par la brave Fanette, le convoi s'ébranlait de la cour du château vers l'endroit de rendez- vous, c'était le grand départ pour la chasse vers la forêt du" Rond Chêne" domaine et propriété de Monsieur Le Conte. Suite ce soir car le travail m'appelle et qu'il y a un temps pour chaque choses. Barzoïement vôtre Tony.
  19. La fin d'année approche et c'est l'heure des bilans financiers et des comptes dans les clubs dont la trésorerie se porte souvent très mal à cause de la diminution constante di nombre de chiens participant aux épreuves de coursing et de racing. Est-il vrai qu'un club belge flamand suite à un manque de bénéfice à décidé de porter de 35 à 100 euros la carte d'adhésion de membre à ce club? Quelqu'un pourrait m'éclairer à ce sujet. Certains racontent que ce club irait même à faire payer les entraînements racing et coursing. Merci d'avance Barzoïement vôtre Tony
  20. Claudy, le seul conseil que j'ai à te donner est de faire comme moi. D'abords de ne pas s'occuper de se que les gens racontent, souvent , se sont les tonneaux vides qui font le plus de bruit.Souvent les gens qui critiquent sont des gents qui souvent agissent par jalousie. Comme tu le sais, j'ai des barzoïs très rapides, la vitesse est un handicap en coursing car un chien trop rapide va tourner loin derrière les poulies ce qui aux yeux de certains juges est désavantageux,ce chien sait qu'il est plus rapide que son concurrent et le rattrape à chaque coup par contre au vu de sa vitesse, ce chien rapide est obligé de négliger la technique que l.e parcour lui impose. Donc ce que je fais, je démarre tous mes chiens en racing et quand ils ont 3 à 4 ans, c'est à dire qu'ils commencent à réfléchir et agir plus avec leurs têtes, je les mets en coursing et cela porte ces fruits. Barzoïement vôtre Tony.
  21. Pour Claudy, le pèkèt est alcool de grains distillé 2 fois au quel on peut ajouter selon la région, très peu de fruits qui donneront un arôme particulier. Lors de la la 1ère cuite, le serpentin de l'alambic est très court et non refroidit, à la 2 ème cuite et c'est là que l'on ajoute les fruits et le secret de Perlinpinpin, la température de cuite est plus haute le serpentin de l'alambic est très long et est refroidit pour obtenir une qualité d'alcool très claire, parfaite et pour certains parfumée contrairement au genièvre qui lui n'est distillé qu'une seul fois. Le pèket et un alcool distillé sec et selon la cuvée + ou- fort qui est typiquement Belge. Il est encore et était distillé en Wallonie plus particulièrement dans le région de Liège et des Ardennes. Chaque villages et chaque distillateurs clandestins avaient son secret qui donnait forcément des goûts différents Il paraît que mon grand- père ajoutait au distilla en faible quantité des mûres, du sureau,, des poires de coings, des nèfles des glands et 2 petits morceaux de hêtre et de noisetier ainsi qu' autre chose que personne n'a jamais su pour donner ce gout léger de fruit des bois que je n'oublierais jamais. Je me rappelle également que le manomètre qui servait de soupape de sécurité était réglé de manière différente à la 2 ème cuite ainsi que la température qui ne devait jamais dépasser 110°C Je ne rappelle plus des réglages que j'essaye de retrouver en vain. Barzoïement vôtre TONY.
  22. Suite de la Sainte Ninon et le cochon. On brûlait les poils du cochon avec de la paille d'avoine car il est vrai que cela donnait un petit goût très fin à la viande. Je me souviens qu'il fallait malaxer et triturer avec nos petits doigts le sang dans le pot de grès afin que celui-ci ne coagule pas pour que grand-mère réalise le fameux boudin de Noël aux raisins. Que c'était chaud et que cela collait à nos petites mains Il ne fallait pas oublier de laisser tremper dans la mixture du pot en grès, un bâton de noisetier fraîchement coupé par grand-père car, grand-mère disait que cela donnait du goût aux boudins et c'était vrai. D'autres plats, grâce au sacrifice de ce cochon allaient être réalisé par les doigts de fée de grand-mère pour garnir les tablées de Noël, des fêtes de fin d'année et nous nourrir pendant tout l'hivers Boudins blancs aux raisins et au choux, boudins noirs aux raisins pour les fêtes et aux pommes pour les autres jours, tête pressée ,joues au petits légumes, pieds de cochon en gelée, langue de porc aux noix,aux marrons et à la confiture de groseilles, cervelle aux petits oignons et aux poireaux, filets purs au sirop de Liège et aux prunes, différentes terrines de pâtés, saucisses de campagne et saucissons au noix et noisettes et les jambons qu'il fallait accrocher à une certaine hauteur dans la cheminée afin qu'ils ne brûlent pas et soient parfaitement fumés par le bois de hêtre que l'on brûlait dans cette immense âtre.Que de souvenir précis et délicats que me rappelle les papilles de mon enfance. Mais avant toutes ces réjouissances gustatives, il fallait pendre la carcasse du cochon dans le saloir 2 à 3 jours afin que la viande refroidisse et soit plus facile à découper. Surtout la porte de la caverne d'Ali Baba devait toujours resté bien fermée afin que les chats ne se délectent avant nous du divin animal ou d'autres réserves alimentaires bien plus délicieuses les unes que les autres La cérémonie terminée comme disait grand-père. Les choses se poursuivaient au chaud, bien assis autour de la grande table en chêne de la cuisine avec les fameux verres "pèket" que grand-père distillait clandestinement et dont je n'ai jamais retrouver le goût si particulier de fruits des bois dont lui seul détenait le secret qui malheureusement ne m'a pas été transmis Du jambon fumé du dernier cochon , le "hoyeux" petit pot en terre cuite ou en grès servant de cendrier où l'on crachait les pépins de prunes au vinaigre et à la cassonade qui servaient comme on appelle aujourd'hui d'amuses gueules. Souvent plusieurs bocaux y passaient et la fin du jambon aussi en écoutant les dernières histoires du village que racontaient les" grands". A propos de " pèkèt" je me souviens que dans presque toutes les fermes et maisons du village, on distillait le "pèkèt" qui avait un goût différent car chaque maître de maison détenait son secret bien gardé et c'est par ce mystère et cette science que grand- mère parvenait à retracer le chemin de grand -père quand il partait en" ribotte" disait-elle. Non, non, nos vieux n'étaient pas des alcooliques c'étaient des braves gens aux mains caleuses qui trimaient comme des bêtes et qui savaient faire la différence entre le travail et l'amusement. Nos "vieux" étaient de bons vivants qui quand l'occasion se présentait, savaient faire la fête au grand damne des épouses qui souvent mettaient un "halte là" aux libations de leurs joyeux maris à coups de balai ou de pieds au cul. Elles étaient braves ces épouses tolérantes car elles savaient combien leurs hommes travaillaient dur . A cette époque à part les fêtes au village, Noël, la nouvelle année, la Sainte Ninon et le Noël des bûcherons, la Saint Eloi et la Saint Hubert et la Saint chasse, il n'y avait guère d'occupations festives pour meubler les moments de détentes. Comme grand-père disait "Si tu as su boire et t'amuser, maintenant, il faut travailler". Eh oui mon petit il y a un moment pour chaque choses. Merci grand-père de m'avoir transmis ces valeurs et cette différence. Revenons à notre cochon. Je me suis toujours demandé, comment Joseph ne terminait pas la journée rond comme une queux de pelle avec toutes les fermes et maisons où il se rendait pour tuer le cochon et les nombreux verres de "pèket" qu'il ingurgitait ces jours là. Et comme d'habitude grand- mère mettait un terme à ce rituel en disant " Allez Jules, les bêtes et la besogne attendent, tu n'entends pas? " et toi Joseph " Si tu continues, tu ne sauras plus abattre les autres cochons du village et on finira par te ramener chez toi en brouette" Sans un mot des participants la séance était levée et souvent avec un coup dans le casque, chacun reprenait ses occupations et son travail . Il paraît qu'une année, vu le nombre de cochons à tuer, la Sainte Ninon a duré 4 jours pour sacrifier 48 cochons. Pauvre Joseph, il devait avoir un foie comme une casserole brûlée après ces jours de libations et d'ablutions. Quand on tuait le cochon, dans toutes les fermes et maisons du village ainsi que dans la région toute entière, le repas de midi était constituer traditionnellement par du chou rouge aux pommes, de pommes de terre cuites au four et de saucisses au persil et aux oignons. Le soir pour apaiser les estomacs et les foies surchargés, le menu était composé uniquement de lait écrémé et de pains perdus. Bien longtemps après,en parlant avec Monsieur Le Curé, le maître d'école, et les "Vieux du village, j'ai essayer de savoir d'où remontait cette coutume, personne ne sait d'où remonte la tradition de la Sainte Ninon et la tuerie du cochon. Aujourd'hui pour de raisons sanitaires, d'hygiènes et de commodité il ne reste plus que 3 couples de "Vieux" qui perpétueront la tradition , Mathieu et la Mimie, Hyacinte et la Lucie, Pierre et la Marie avec comme tueur attitré Joseph qui toujours vaillant malgré ses 86 ans pratiquera le rituel de Sainte Ninon Cette année je passerais pour assister et participer à la tuerie du cochon chez Pierre et Marie où je ma ferais une joie d'écouter les vielles anecdotes et histoires du village La suite au prochain épisode avec la Sainte chasse et le Noël des bûcherons Barzoïement vôtre TONY.
  23. La fin d'année et ses fêtes s'annonçaient par la Saint Nicolas bien sûr, par le recherche de son sapin, par les décorations et la crèche de Noël. Dans mon village et ma région natale, il y avait à la Sainte Ninon une tradition que les habitants du village ne voulaient pas manquer. Celui qui n'avait pas de cochon à tuer participait au rituel dans la ferme voisine ou dans la famille qui en avait un et pratiquait le rituel. Il fallait tuer au environ du 15 décembre à la Sante Ninon,tuer le cochon. " A la Sainte Ninon, tues ton cochon, et fumes tes jambons qui nourriront toute la maison" Joseph, le tueur attitré du village allait de fermes en fermes pour sacrifier le fameux animal que l'on avait préalablement nourrit avec de la farine de gland, d'orge d'épluchures de pommes de terres, d'avoine et de l'excédent de lait, de bas beurre ou de petit lait que notre famille et les petit veaux n'avait pas consommé. Ce jour là , toute la famille était rassemblée dans la cour de la ferme autour du noble animal et nous récitions une petite prière que je n'ai jamais oublié. "Mon Dieu, merci de m'avoir permis d'engraisser ce cochon chez qui tout est bon. Que de sa chaire, nourrisse les habitants de cette maison Préserve nous de la famine. ainsi que de la vermine. Pardonne ne nous nos offenses ainsi que toutes nos fautes et bénit ce cochon. Amen " Suite dans peu de temps. Barzoïement vôtre Tony
  24. J'aurai d'abords des pensées toutes particulières pour les enfants qui souffrent et qui sont malades afin qu'ils guérissent au plus vite. Pour les enfants qui n'ont pas eu la chance d'avoir des parents qui les aiment et les chérissent. Pour les SDF, les gens qui ont faim et froid, pour les personnes âgées ou non qui vivent seul et passeront les fêtes et réveillons isolés de tous dans la solitude ainsi que pour tous les enfants qui sont dans le malheur et qui n'ont pas eu la chance que nous avons eu Que ces fêtes de fin année et plus particulièrement Noël leurs apportent, la paix, de la chaleur, du réconfort, beaucoup d'amour, la santé et le courage et la volonté de se relevé après avoir trébucher pour repartir sur le long chemin de la vie dans la joie de vivre et la sérénité. Pour les autres je vous souhaiterais mes voeux les plus profonds, afin que 2014 vous apporte la paix, le bonheurs, la joie, la réussite, l'amour,la prospérité pour certains du travail et surtout la santé, le plus grand trésor que la vie peut donner. Barzoïement vôtre Tony.
  25. Tony08

    Folliculite

    Moi même ayant été infecté par des staphylocoques dorés après une opération chirurgicale les médecins me changeaient les antibiotiques après 4 à 5 jours et je prenais plusieurs sortes de médicaments ensembles car les staphylocoques dorés sont très très difficiles à guérir. Attention, on ne trouve des staphylocoques dorés que dans des endroits bien particulier principalement dans les,hôpitaux, les maisons de repos pour personnes âgées dans certaines tuyauteries de piscines. Alors fait attention à toi, car c'est une vrai saloperie. Courage a force de persévérance, tu en viendras à bout. Barzoïement vôtre Tony
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