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Tony08

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Messages posté(e)s par Tony08


  1. Je serai absent vendredi, samedi et dimanche car je m'en vais à Beringen pour le dernier coursing de l'année en Belgique et malheureusement aussi pour le dernier coursing de Barychnia des Crocs de la Molière qui va tirer sa révérence afin de profiter d'une retraite heureuse et bien mérité après une carrière remplie de résultats. Je sais ma Baba que tu n'a pas encore dit ton dernier mot et que malgré tes 8 ans tu te frotteras encore à Eristov de Prjevalski qui j'espère à la fin de cette dernière épreuve du calendrier belge sera champion de Belgique si tout se passe bien. Mais une course n'est pas l'autre et tant que les dés ne sont pas jeter, c'est difficile d'être sûr du pronostique. De toute façon on fêtera cela avec les copains samedi soir.

    A lundi ou mardi, bon W-end et restez actif sur ce forum.

    Urkoffement vôtre Tony.

  2. Il n'y aura pas d'épisode vendredi, samedi et dimanche car je m'en vais à Beringen pour le dernier coursing de Belgiqueet malheureusement aussi le dernier coursing de Barychnia des Crocs de la Molière qui va prendre sa retraite bien méritée. J'espère qu'Eristov sera champion de Belgique. Pour son dernier CACIL ma Baba n'a pas encore dit son dernier mot. On fêtera cela sur place avec les copains. A lundi ou mardi pour la suite des épisodes.

    Urkoffement vôtre Tony.

  3. Taperon ce n'est pa une recette de rillettes mais je te jure que ça tient chaud au corps.
    " la potée au chou frisé de Liège"

    Pour 6 personnes
    1kg de plate côtes de porcs
    1,5 kg de pomme de terre Bintjes
    1 kg de chou frisé.
    500 gr de lard très gras
    500 gr de lardons.
    Sel/poivre
    Thym/laurier
    2 clous de girofle
    Noix de muscade.
    250gr de beurre salé si possible
    Eau.

    Nettoyer et laver le chou frisé. Enlever les grosses nervures.
    Le faire blanchir quelques minutes dans de l'eau bouillante salée.
    Faire fondre le lard dans une grande cocotte en fonte, y dorer les lardons, ajouter le chou frisé, les plates côtes préalablement rissolées et les pommes de terre coupées en morceaux. Couvrir d'eau à mi- hauteur , ajouter le sel, le poivre, les aromates et laisser cuir plus ou moins 1 bonne heure.
    Avant de servir, laisser évaporer l'eau superflue, passé le chou et les pommes de terre
    au passe vite ( facultatif).
    Remélanger le tout, ajouter le reste beurre ou de saindoux, bien mélangé à nouveau tout en ajoutant une pointe de muscade.
    Avec comme boisson, une bonne bière brune

    Cette recette traditionnelle Liégeoise se mange l'hiver quand il fait froid et plus particulièrement le jour du mardi gras pour ne pas être mangé des mouches durant l'année.
    " Les Magneûs d' Croleèye Djote di Warou" Signifie: " Les mangeurs de choux crolés du village Waroux"

    Bon appétit

    Urkoffement votre Tony

  4. Suite


    La poursuite du noble animal va commencer.
    L'apparition du Roi est si brusque qu'elle précède mon regard comme si Il naissait de la lumière.
    Dans le moment où jr le découvre, suivit de sa harde, Il s'est déjà ramassé pour bondir, abaissant le fagot de sa tête, ses yeux flamboyants comme des étoiles sans que je sache si ce n'est de rage ou d'épouvante. Cette apparition  furtive eu à peine le temps de se former qu'elle s'évanouit
    dans la nature.

    - Je retrouve mon souffle et mon Sir non loin de la vieille ligne  N° 43 du train à vapeur que j'empruntais autrefois pour me rendre au collège.

    Sa forme si fantômatique ressemble à un buisson qui bouge.
    Le Héros du jour déboule en force de la haute futaie, les bois prèsque couchés sur le dos poursuivit par Urkoff.  Voici le Roi et son vassal prêt pour une course sans trêve que nul ne peut savoir l'issue
    A présent toute la forêt est en émoi.
    Les feuilles frissonnent aux appel de la trompe.

    La Brave Dame en satin noir s'est levée sans faire aucun bruit du vieux banc usée pour venir s'assoir sur le petit tabouret à côté de son homme. Dans la grosse main rugueuse de son coureur des bois, elle est venue mettre sa petite  menotte toute chaude et humide. Les larmes ont cessé de couler sur ses tendre joues, elle lui sourit tout comme  le jour d' autrefois où Ils sont promis amour et fidélité et vient blottir sa tête grise sur la nuque de son conteur. Tous les trois comtamplent la braise brûlant. Dans la salle à manger tout est calme, immobile et paisible. Seul le silence est roi en ces moment de souvenirs.
    Le Petit s'inquiète de ce silence vaindicatif qui règne entre le vieux couple. Notre Petit Homme ne connait pas encore grand chose  de la vie et d'une voix suppliante dit:

    -Alors Grand-Père, tu continues?
    J'ai hâte de connaître la fin.
    Le Veil Homme rallume sa pipe et continue.

    Le cerf fascine l'homme depuis la nuit des temps.
    Aux cours des âges et des civilisations, l'animal a été sanctifié comme l'arbre de vie en référence à sa puissante ramure qui chute et renait chaque année.
    On y voit le symbole de fécondité, du renouveau et de la puissance.
    Le cerf reste encore un mystère. IL est l'annonciateur de la lumière bête solaire, messager entre le ciel et la terre, entre le monde des vivants et des morts.
    De plus, il faut ajouter ses représentations de la puissance, de l'enseignement, de la pureté primordiale, de l'abondance et de la longévité quand ce n'est pas de l'immortalité d'où le proverbe mon Petit "Vivre des années de cerfs".

    Bien des religions mon Petit l'ont voué à leurs causes pour mieux soutenir et enraciner leurs cultes. La monarchie elle-même a également assis son pouvoir politique en le prenant comme emblème afin d'incarner le droit divin à régner.
    Mystique, le cerf incarne le bien et parfois le mal.
    Le Roi de nos forêts hante également les domaines légendaires et poétiques, autreS preuves, s'il en est besoin de son immuable présence au sein du peuple des chimères.
    Indompté, Nicolas, le Cerf nous invite à rêver à nos rêves.
    Jamais , on a vu de printemps sans hirondelles, jamais on ne verra d'automnes sans brame. Ce mythe vivant disparu, assassiné, que deviendraient les hautes futaies sous la lune rousse.
    Le Bon Dieu nous donné Dame Nature mon Petit, nous devons la gérer et surtout ne pas la gaspiller. Pour cela la vie nous rappelle chaque jour à faire des choix et ce jusqu'à notre mort.
    Dieu a armé l'Homme de ses dix commandements, comme Il a donné au Cerf , dix cors pour se défendre et se garantir de l'homme.

    -Grand-Père, où vas tu chercher tout cela?

    Mon Petit dans le bois et surtout avec le métier que j'exerce, bon nombre de fois j'ai été appelé à me posé des questions existencielles et je n'ai encore trouver que peu de réponses, mais la SAGESSE  que Dame Nature m'a transmis m'a aider à trouver mon chemin et avancer dans la vie de tous les jours.

    -Où en étais-je ?
    Je m'écarte du sujet.


    Le Grand Cerf  qui a dés longtemps a appris à lutter contre les assauts de la mort sans faiblir sent d'instinct qu'Urkoff s'attachera encore sans merci à sa trace.
    La meute donne de la voix près des grandes fougères où s'était abriter la nuit le Seigneur de la harde.
    Sa tête immobile semble fixer un point à l'horizon connut de lui seul comme si Il avait perçu quelques signes
    Le mufle dressé, Il flaire des odeurs inquiétantes.
    Vers quels bruits mystérieux ses oreilles se tendent elles?
    Alors commence une poursuite effrayée de celle qui peut durer jusqu'au crépuscule et dont Il est toujours sortit vainqueur.
    Les chasseurs sont partout à la fois, la meute s'affole et perd la trace de nos 2 larrons en furie.
    D'un bon le Cerf  a franchi le haillier, traversant les taillis longeant les étangs, évitant les champs où les sabots s'enfoncent dans l'argile toujours habile à embrouyé ses pas par de savants détours. Le Dix corps se fie en ses ruses qui lui ont donné si souvent la vie sauve, mais il sait aussi qu'Urkoff est un fin limier aussi rusé que lui. Elaphe reste soudé à la terre dont il a prit la couleur, la forme et le parfum.
    La harde est restée tapie  dans le massif du" bas perçant"
    Hères* et daguets* se serrent les uns contre les autres roulant des yeux apeurés.
    Les biches gardent la tête tournée en direction de la chasse.
    Elles ont longtemps redouté l'intervention brutale du Cerf qui déharde les jeunes cervidés pour dérouter les chiens et les détourner de Lui.
    Mais les biches n'ont pas revu leur Dix cors.
    Reviendra-t-Il, ou a- t-Il subit la dure loi des Hommes?

    Tout à coup, Urkoff et la Bête rousse dégoulinant de sueur se trouvent tête à tête
    Le duel va commencer.

    * Hère: jene cervidé mâle de 6 mois à 1 an
    * daguet: jeune cervidé mâle de 12 mois à 2 ans possédant 2 dagues (cors) sur la tête.

    La suite au prochain épisode.


    Urkoffement vôtre Tony.

  5. Bonjour soleil, cela fait du bien de te revoir.
    Vas- tu assécher les larmes du ciel qui ont détrempé les sols et prairies pour que je puisse continuer à travailler aux champs.

    " A la Saint Charles,
    les gelées de nouveau nous parlent "

    Agréable journée à tous sous le soleil certes un peu blafard mais présent.

    Urkoffement vôtre Tony.


  6. Suite

    C'est la sortie de Monsieur Le Comte descendant le grand parvis de granit noir pour venir accueillir ses veneurs*.
    Après la cérémonie de protocole, Monsieur Le Comte m'appelle pour rendre le rapport*car le jour avant j'avais battu bois, taillis et fourrés pour repérer l'animal qu'il nous fallait débusquer.
    Mes conseils se sont portés sur Elaphe* ce bon vieux dix cors* atteint par la limite d'âge.
    - La harde a besoin de sang nouveau, un jeune cerf commence à dominer biches, bichettes* et
    faons.
    Notre bon vieux roi de la forêt va se voir destitué par ce jeune prince venu du fond des bois
    appelé à monter sur le trône pour régner en nouveau maître sur la harde* rousse.
    Le règne d'Elaphe doit s'achever, sinon il va devoir s'isoler, errer dans la haute futaie, pour un
    jour se coucher sur un épais tapis d'or sous le grand chêne cornier* qui de ses grandes
    branches lui rendront un dernier hommage.
    Sans son manteau d'hermine et sa couronne, le vieil Animal fatigué ira tirer sa révérence
    devant Dame Nature, lui qui l'a si souvent servit pendant de longues années.
    Couché, la ramure sur l'échine, le Seigneur des bois poussera un dernier cris pour rendre
    son dernier soupir sous le grand chêne qui de ses glands l'a si souvent nourrit
    Il ne faut pas que la harde s'essaime ou quitte le domaine pour garder l'équilibre de la forêt.

    Après une courte réflexion Monsieur Le Comte me dit:
    - Bien , bien mon brave Jérémy, tu as raison. Si nous voulons encore courir* longtemps, il nous
    faudra chasser ce Noble Animal.

    Du haut du perron, Monsieur Le comte demande un peu de silence à sa noble assemblée pour faire part de la chose et donner le départ vers le point de rendez-vous.

    Marie remarque que son Homme ne parle plus à l'imparfait mais au présent. Elle sent dans la peine ombre de la pièce que son brave bûcheron vit ce qu'il veut transmettre de cette tradition à son petit Nicolas.
    Des petites larmes coulent lentement sur les joues de la Vieille Dame, elle ne peut cacher l'émotion qu'Elle porte à son Coureur des bois .
    Jérémy poursuit son histoire.

    - J'entends encore le bruit sourd des sabots frapper les pavés, le "voy voy qué qué* que je crie à
    tue tête pour lancer les chiens

    La meute en compagnie des chevaux arrivent à l'orée du bois au lieu dit" La pierre qui tourne " dernier rendez-vous pour certains retardataires
    Là- bas, le dernier rond* à lieu, tout est fort et clair. La chasse peut commencer.

    Il subsistait encore le long du petit fossé fraîchement curé de larges toiles argentées que l'ouvrière à 8 pattes a de l'aurore si géométriquement tissé. De petites perles d'or que la fée du matin et ses nains ont suspendu aux brins de fétuques le long du chemin forestier.
    La forêt s'échauffe lentement sous l'astre triomphant

    Quelques nuages restent accrochés à la cime des arbres jetant leurs houppiers* vers le ciel. De grands nobilis* saluent notre passage.
    Subitement Urkoff s'arrête pour humer de sa truffe humide, l'air frais et vif du matin. Le chien connait son métier , il sait qu'il est à bon vent, puis remet*de plus belle. Curieux animal qu'est le chien qui accepte la laisse et la lente foulée de l'Homme.
    Le monstre à tête d'homme et aux jambes de cheval pénètre au cœur de la " haute forêt" où se dressent d'énormes fûts témoins du siècle passé. Le geai* vigie du territoire annonce au massif forestier l'intrus.
    L'Homme est là.

    Les premiers rayons de soleil font leur apparition et donnent aux feuillages multicolores l'impression de milliers petits miroirs suspendus comme les boules sur le sapin de Noël.
    La rosée à tôt fait d'achever la toilette des géants aux pieds d'argile.
    Je coure toujours avec mes chiens et mes "voy voy qué qué " sont atténués par les aboiements sourds de la meute qui bat fougères et hailliers* déjà rouillés.
    Il me faut à tout prix m'égosiller pour rappeler à l'ordre quelques jeunes fils d'Urkoff ignorant encore beaucoup du métier de leur Père. J'avais peur que ces derniers ne se lancent à défaut à la poursuite d'un chevreuil. Je me content d'appuyer avec tout mon cœur mes chien dans leur quête.
    Soudain la voix de ce bon vieux Urkoff se fait entendre, la truffe par terre mon fidèle serviteur a senti quelques laissées* fraîches du roi de ces lieux. Elaphe n'est pas loin.
    La meute cherche la voie* en donnant de la voix, mais Urkoff lui l'a trouvée et elle devient de plus en plus forte.
    La poursuite du noble Animal va commencer.

    * Veneur : chasseur chassant à courre pieds ou à cheval
    * Cors : bois constituant la ramure d'un cerf.
    * Rapport: c'est le compte rendu du directeur de chasse le garde chasse du propriétaire de la chasse
    * Elaphe : nom scientifique donné aux cervidés vivant dans notre contrée et que mon Grand- Père
    donnait au vieux cerf chef de la harde.
    * Cornier : arbre servant délimitant un coin dans la forêt servant souvent de repère.
    * Bichette : nom donné aux jeunes biches d'un an
    * Harde : nom donné à l'ensemble du troupeau des biches, bichettes et faons
    * Courir : en terme de vénerie signifie chasser
    * Rond : en terme de chasse, c'est le moment où le directeur de chasse explique le déroulement de
    la journée,donne les instructions de ce que l'on peut faire et ne pas faire et l'animal que l'on
    va chasser ainsi que les recommandations au point de vue sécurité
    * Houppiers : ensemble des branches formant la tête de l'arbre.
    * Voy qué : cri que poussait mon Grand-Père pour encourager les chiens
    *Nobilis : sorte de résineux d'un vert foncé très hauts avec de grandes branches
    tombante vers le sol.
    * Remettre : en terme de chasse s'arrêter puis reprendre le trace ou la poursuite.
    * Geai : oiseau très observateur et curieux vivant dans la forêt poussant son cri perçant
    à la moindre contrariété.
    * Laissées : déjections que l'animal sauvage laisse sur le sol.
    *Voie : en terme de chasse cela signifie la trace par où est passé l'animal.
    * Haillier : ( pas sûr de l'orthographe) buissons formés d'épines et de petits arbustes sauvages.

    La suite au prochain épisode.

    Urkoffement vôtre Tony





  7. Mais non Orestre tu n'as pas perdu, ton texte est magnifique, j'aime beaucoup.
    C'est dommage que d'autres ne se mettent pas à la plume dans cette rubrique.
    Quand au mien à travers ses lignes basées sur des faits réels que j'ai vécu dans mon enfance , ma main et surtout mon cœur essayent de retranscrire de façon imagée ce que je vois , ce que je ressent, ce que j'entends et ce dont à quoi je rêve quand je suis dans mon élément de prédilection qu'est la forêt quand je l'observe, la contemple, l'admire et que j'y travaille pour gagner ma croûte.

    Urkoffement vôtre Tony

  8. Suite

    -Ecoute bien mon petit ce que je vais te raconter.

    Toute la région était au courant de la grande chasse d'automne de la Saint Hubert au domaine giboyeux de la rouge terre* chez Monsieur le comte de Larsac.
    La veille du grand jour tant attendu, Grand-Mère et moi allions coucher de bonne heure car le lendemain il fallait se lever très tôt bien avant le lever du soleil pour se rendre au château afin de préparer l'évènement tant attendu par tous les gens du pays*
    Après avoir fait les ouvrages* de la petite exploitation agricole,  munis de lampes tempête, bien emmitouflé car à cette époque de l'année les nuits commencent à être froides, nous quittions la ferme alors qu'il faisait encore nuit noire pour emprunter le sentier sinueux à travers la forêt qui nous menait au château . Les étoiles clignent à travers la dentelle des branches. Quelques hiboux hululent. Les alizés frémissaient d'une émotion nouvelle. tandis qu'une lueur rougeâtre voudrait poindre à l'horizon. L'aube se drape d'une vapeur cotonneuse que déjà les souffles profonds de l'automne vont tourmenter.
    Une toile tissée par la fée du matin emperlée de rosée tremble accrochée aux épines d'un roncier. L'orgue puissant des fûts qui cernent la clairière reste muet indifférent au courant d'air léger, seul les feuillages rougissant se laissent solliciter . Tout n'est qu'attente.
    Les pies dérangées s'envolent avec fracas, l'Homme vient de passer.
    Les biches sont flanc à flanc et les fourrés sont encore apaisés. Les bêtes en leurs gîtes se terrent craignant le jour qui ramène dans leur domaine l'homme.    

    Arrivé dans la cour du château, ils nous fallait nettoyer, soigner* les chevaux de Monsieur Le comte.
    Au  loin, on entendait déjà le coq réveiller la contrée à un rythme effrayé.
    Bien vite il nous fallait, panser, étriller et seller ces nobles animaux à 4 pieds.
    La meute au chenil commence  à sortir des bras de Morphée et s'agitent  battant du fouet
    Le jour  va poindre.
    L'aurore a bouté le feu aux feuillages des merisiers et jeté des étincelles sur les jonchés* de feuilles mortes que recueille le sentier. Toute la beauté de la lumière renaissante est merveilleuse.
    Et de nouveau règne toute la douceur de la Sant Hubert. Le soleil s'allume maintenant pour saluer le murmure du feuillage jaune des grands peupliers. La mousse étouffe la chute des feuilles des châtaigniers qui tournent lentement à peine contrariées par la bise que s'essouffle.

    Vers 8 heures un odeur de café brûlant et de pains croustillant fraîchement cuits parfume la cuisine, c'est l'heure du petit déjeuner.
    Assis à la grande table un bol en main et la bouche peine, un léger regard du Régisseur m'indique qu'il fallait sortir les chevaux et quérir la meute au chenil car les premiers invités allaient arriver.
    Je devais quitter les communs* où Bonne Maman avait prit place pour préparer le festin du soir.
    Je me dirigeait vers le chenil où Urkoff m'attendait, lui avait compris que le grand jour était arrivé.
    Tous ses congénères s'étiraient, pendulaient afin de se mettre en condition pour satisfaire l'occasion.
    Je n'oublierai jamais les coups de gueules rauques de ce bon vieux Urkoff en train de quêter et de requêter, lui le chef de la meute, rusé comme le renard, robuste et fonceur comme le sanglier, agile comme le chevreuil et vaillant comme le cerf.
    Urkoff battait du fouet, sautait, aboyait pour montrer sa joie de servir son Maître et stimuler ses frères et sœurs afin de leur  donner l'élan, le rythme et la force de terrasser l'animal.
    Quelques coups de chambrière* sont nécessaires pour rassembler ces barzoïs impatients de se mesurer à Dame Nature.
    Conduire la meute près des chevaux n'était pas choses facile.

    Il est 9 heures et les premières calèches franchissent le portail de la propriété et pénètrent dans la cour du château. Des quatre coins de la région affluaient les convives.
    Ah , Marie, te rappelles tu, que c'était beau à voir, ce beau monde en jaquette, ces cuivres reluisant, ces bottes cirées et ces boutons étincelant.
    Quelques fanfares résonnent déjà afin de se mettre en lèvre pour fêter l'événement, puis soudain, le silence vient freiner l'enthousiasme de toute l'assemblée, c'était la sortie de Monsieur le Comte descendant le parvis de granit noir pour venir accueillir ses veneurs


    * pays: nom donné à une région locale
    * ouvrage: en terme agricole cela signifie nourrir, nettoyer, liter et traire les animaux de la ferme.
    * soigner: en terme agricole signifie nourrir
    * jonché : tapis que l'on met à même le sol
    * les communs: endroit réservé où se tenait uniquement le personnel employé par le château la
                           cuisine était l'endroit par excellence.
    * chambrière : fouet de cuir employé  afin de le faire claquer

    La suite au prochain épisode.

    Urkoffement vôtre Tony.

  9. Notre brave Barychnia des Crocs de la Molière a couru sa dernière course sur cynodrome de sa carrière au lévrier d'or ce W-End à Awans et à fini malgré ses 8 ans à la 3ème place.
    Merci ma brave chienne pour toutes les joies, pour toutes les victoires que tu m'as donné pendant ta carrière de courses. Maintenant il n'y a plus qu'un petit effort à faire samedi prochain pour ton dernier coursing à Beringen où je suis sûr que tu vas encore nous prouver que tu n'a pas encore dit ton dernier mot avant de prendre ta retraite bien méritée. Mais tu va encore travailler un peu ma Baba car il va falloir apprendre le métier, communiquer ta volonté de gagner et comment il faut faire pour être un bon chien de courses à Nouréiev et Norka qui sont jeunes et qui commencent à démarrer.

    Merci ma Baba, bon repos à la maison, maintenant tu vas profiter du bon temps.

    Urkoffement vôtre Tony

  10. Issus du monde agricole et forestier.
    Transpirant par tous les pores de ma peau le virus de " Dame Nature- Terre " , j'ai voulu au travers de cette histoire entièrement écrite de ma main, relater des faits réels imagés de ma jeunesse, de mes barzoïs et de ma vie actuelle.
    En replongeant  dans mes racines que je ne renierai jamais, j'ai retrouver mes doux souvenirs d'enfants qui m'ont marqué et le caractère un peu bourru certes de l'homme des bois et de la terre qui était mon Grand-Père que j'ai tant aimé

    Je remercie mon père et plus particulièrement mes grands-parents qui ont su avec les années me transmettre et me communiquer cet passion, cet amour, ce respect de la terre et de la forêt dont j'en ai fait  mon métier.

    Le texte est très long et ne plaira peut être pas à tout le monde , c'est pourquoi, il y aura plusieurs épisodes suivant mes disponibilités


    L' histoire se passe un soir de réveillon de Noël chez mes grands parents maternelles où j'ai passé ma tendre enfance.

                                  Une odeur de feux de bois embaume la vallée toute entière, tout est calme et invite à la plénitude. Les aboiements du chien de la ferme voisine résonnent dans la nuit Sainte qui s'installe. Les animaux de la nuit s'animent et goûtent leur propre liberté à l'écart du monde sous le couvert du haillés pendant que l'humanité toute entière  s'engourdit. Les autres animaux diurnes de la forêt ont plié les genoux dans les épais fourrés qui les protégeront des premières nuits froides de l'automne. Blottis les uns contre les autres sur un épais tapis de feuilles mortes qui va les isoler de l'humidité montante du sol, afin de trouver et de chercher la sécurité dans la chaleur de leurs flancs bourrus.
    Ce soir là, le village a revêtu son manteau blanc.
    A travers les petits carreaux de la chaumière remplis de buée, ornés de rideaux en Vichy rouge et blanc, on peut apercevoir l'ombre du vieux bûcheron Jérémy le Grand-Père assis au coin du feux dans son fauteuil à bascule, son petit Nicolas sur ses genoux et Urkoff* le barzoï, fidèle ami de toujours couché à leurs pieds. A la lueur du vieux quinquet de cuivre, Marie, la Grand-Mère tricote un chandail, car cette année, les présages annoncent un hiver long très rigoureux et Nicolas grandit à vue d'œil.
    Qu'il fait bon se reposer devant l'âtre après une longue journée de dur labeur.
    Le bois crépite, Urkoff *rêve qu'il débusque je ne sais quel animal. La flamme vient lécher les deux grandes marmites en fonte noires suspendues à la crémaillère d'où s'échappe un doux parfum de lapins aux pruneaux et de grosse soupe aux poireaux, c'est le menu préféré du petit Nicolas.

    Soudain la voix du petite s'élève dans le silence de la maisonnée.

    -Dit Grand-Père raconte moi une histoire, tu racontes si bien, allez, allez, s'il vous
    plait?

    Jérémy se leva et dans un geste cérémonial décrocha de la cheminée la grande pipe de merisier pendue entre la trompe de chasse et le vieux fusil, ouvrit le pot à tabac posé sur la poutre de chêne. Lentement, soigneusement, il bourra et alluma son calumet.
    La vielle Dame à déposer son tricot, elle a vu dans la peine ombre les yeux de son homme scintiller et réanimer les souvenirs du temps passé..
    Elle veut encore l'écouter et Dieu sait si elle connait tous les épisodes de ces histoires qu'elle et son autre moitié ont vécu. Cette histoire lui tiendra chaud au cœur en ravivant la flamme amoureuse toujours brûlante qu'elle porte à son homme depuis le jours où ils se sont promis fidélité.
    L'histoire du passé va lui remémorer le temps d'avant où le poids des ans ne pesait pas encore trop lourd sur ses pauvres épaules meurtries par le travail de la ferme.

    Le Grand-Père se rassit, Nicolas sauta sur ses genoux et tout en laissant fuir de sous sa grosse moustache blanche, un nuage de fumée rappelant l'odeur des bords fleuris de la Semois * .
    Le Patriarche aux cheveux blancs dit au bambin
    - Ecoute bien mon petit ce que je vais te raconter.

    * Urkoff était mon barzoï préférer qui a mener avec succès une carrière de valeureux
    chien de course et de coursing
    * la Semois , rivière du sud de la Belgique où l'on cultive encore aujourd'hui du tabac.

    Suit au prochain épisode.

    Urkoffement vôtre Tony.


  11. Un grand bonjour et une bonne journée à tout le monde.

    Aujourd'hui c'est la Saint Hubert patron de chasseurs et des touts les corps de métiers de la forêts.
    C'est aussi la bénédiction des animaux et la distribution de pains bénis pour éloigner loin de nos fidèles amis à 4 pattes la maladie, les accidents etc.... .
    La tradition veut que les gens qui exercent le métier de bûcherons n' aillent pas dans le bois et ne coupent ni fendent aucun morceaux de bois car cela porte malheur afin d'éviter et de prévenir un éventuel accident et la maladie dans l'année à venir. Il faut aussi brûler dans la cheminée une des 2 bûches que l'on a mis dehors le soir de la Noël précédente que l'on a conservé au sec pour conjurer les mauvais sorts. L'autre bûche servira pour la flambée de soir de Noël afin de nous prévenir du froid et des engelures pendant tout l'hiver.
    Il est vrai que le métier de bûcheron ou d'exploitant forestier est un métier dur et très dangereux.
    La tradition veut aussi qu'aujourd'hui les gens de la forêt mangent un morceau de gibier accompagné de lard gras, de chou, de navets et de chataîgnes on appelle se plat régional en patoit " le râwys" afin de donner l'énergie nécessaire aux bûcherons et aux coupeurs de sapins pour les durs travaux d'hiver.
    C'est aussi le coup d'envoi du commencement de la saison de l'exploitation des sapins de Noël .
    Quand j'étais petit les patrons réunis avec leurs coupeurs de sapins se réunissaient dans les bistrots de la région afin de définir les rôles de chacun dans la saison d'exploitation des sapins de Noël, définir les salaires et manger " le râwys" que la veille Rosa dans mon village natal préparait si amoureusement pour ses" enfants" (les coupeurs de sapins) comme elle disait et qu'elle allait voir tous les matins avant de partir au bois jusqu'au 23 décembre, le tout souvent plus que bien arroser .

    Cette nuit il la pluie est tombée assez fort. Dommage car j'avais encore 2 à 3 jours de boulot à la campagne. Ce ne sera que partie remise.

    " A la Saint Hubert,
    les oies sauvages fuient l'hiver"

    Bonne journée.

    Urkoffement vôtre Tony

  12. 10000 excuses Oreste mais cette semaine j'ai eu beaucoup de travail et très peu de temps à consacrer à "Lévrier on the world".

    De plus dimanche c'était le dernier racing de Barychnia des Crocs de la Molière qui termine sa carrière de course atteinte par l'âge de la retraite ( 8 ans). Il ne lui reste plus qu'un coursing samedi prochain elle aura complètement fini sa longue carrière de barzoï de courses.

    Ton conte est magnifique, je te félicite. Le mien va venir. Lundi ,mardi, mercredi j'ai encore beaucoup de boulot dans les champs si il ne pleut pas, mais promis je ne vous laisse pas tomber, il faudra juste un peu de temps libre.

    Urkoffement vôtre Tony.

  13. Catherine et Tony s'associent à l'immense peine que subissent de Nicole et Jean
    La perte d'un être cher, d'un enfant de sa chaire est toujours une épreuve plus que douloureuse
    Nous vous souhaitons de tout cœur beaucoup de courage et surtout de force dont vous allez avoir besoin pour surmonter cette épreuve de la vie plus que difficile pour des parents.
    Thierry de l'autre côté de la grande rivière d'où on ne revient jamais veille sur tes parents et donne leur à ton tour tout l'amour qu'ils t'ont donné pendant ta vie parmi nous afin de soulager un peu leur chagrin
    Nous vous présentons nos profondes et sincères condoléances.

    Courage Nicole et Jean


    Catherine Kolbasin et Tony van den Brûle

  14. Bonne soirée à vous tous .
    Aujourd'hui il a fait gris, mais pas froid il faisait 17°C cette après-midi.
    J'ai fini de semer mes froments. Il ne reste plus que le dernier arrachage de betteraves dans 8 jours et ensuite ce sera les labours d'hiver et la saison sera terminée.
    Cette année les rendements ont été extraordinaires, mais les prix s'effondrent de jours en jours.

    "Tonnerre en octobre
    vendages peu sobres"

    Hier soir il est tomber quelques gouttes mais sans plus et il a tonné plusieurs fois.

    Urkoffement vôtre Tony.

  15. Les canards vont très bien et s'adaptent super bien à leur nouveau logis dans l'étable car popur le moment ils sont isolé du reste de la basse cour au cas ou il transporteraient des maladies de manière à ne rien contaminer.
    Quand Catherine à vu les canards hier soir, elle m' a traité de fou et m'a dit que cela va être une ménagerie.
    Au printemps je vais chercher après du lièvre belge et essayer de trouver 2 oies mais je ne sais pas encore de quelle race .
    J'ai tout l'hiver pour me documenter pour chercher et faire mon choix.

    J'ai un petit truc bon marché et écologique pour garder le potager propre et limiter fortement le nettoyage de mauvaises herbes entre les légumes et ça marche. A l'école où Catherine travaille, il y a un section menuiserie , il ne savent quoi faire avec les copeaux de bois et la sciure. Catherine ramène chaque semaine 1 gros sac de 60L qu'on lui donne gratuitement et que j'épands dans la chenil de chiens. Quand je nettoie les chiens je récupère cette litière chargée d'urine et autre que j'épands entre les lignes de légumes sur un épaisseur de +ou- 5 cm. J'ai testé cela sur mes oignons d'hiver, ail, mâche et épinards au fur et à mesure que j'ai de la litière sale car je n'ai pas encore tout couvert. Résultat, je n'ai pas une seul mauvaise herbe, de plus ces copeaux constituent de l'engrais naturel et si l'hiver est rigoureux les plantes ainsi seront protégées du gel. Comme cela marche j'ai demandé au prof de menuiserie pour avoir la totalité de leurs copeaux ,il était ravi. Il ne faut pas oublier de dégager les jeunes plantules que l'on cultive de copeaux pour qu'elle voient le jour et grandissent afin qu'elle ne soient pas étouffées comme les mauvaises herbes.
    Les copeaux sont plus facile à épandre sur le sol du potager et s'arrangent et se mettent mieux entre les lignes de légumes que de la paille. Rien ne se perd rien ne se crée ce, n'est pas moi qui l'ai dit.
    L'année prochaine je vais essayer sur tout le potager pour essayer de garder l'humidité du sol de manière à limiter l'arrosage par forte chaleur et restreindre le temps d'entretien, de sarclage et de binage qui est considérable, on verra si c'est concluent. l

    Urkoffement vôtre Tony

  16. Un grand bonjour à tout le monde.

    On annonce du beau temps sec jusque la fin de semaine j'espère que d'ici là, j'aurai fini les semis des froments. Il n'y aura plus que les betteraves sucrière à arracher.
    Le prix du sucre et de la pomme de terre est en train de s'effondrer mais malheureusement encore une fois le consommateur n'en verra rien.
    Je vous laisse, je vais aux champs.

    "Quand Simon et Jude n'apportent pas la pluie,
     elle n'arrive qu'a la Sainte-Cécile"

    Urkoffement vôtre Tony.

  17. Merci à vous pour les petits mots au sujet de la disparition d'Urkoff.
    Je n'ai plus personne qui me suis 100 fois sur la journée quand je vais dans les étables, dans la prairie, dans le hangar, dans le potager aux champs ou dans le bois.
    Je n'ai plus personne qui me cache les bottes ou les bottines dans la paille.
    Plus personne ne m'attend quand je rentre à la maison pour me faire la fête comme le faisait Urkoff.
    Plus personne n'attend à côté de la jeep que j'ouvre le pick-up pour aller au bois ou aux champs et manger mes tartines avec bien entendu un air de dire " c'est pas moi"
    Je me suis toujours demander comment Urkoff faisait pour ouvrir mon frigo box, ouvrir ma boîte à tartines, les manger et refermer le tout. Quand je revenait à la jeep pour casser la croûte, Urkoff me regardais d' un air innocent et candide. Il n'y a que le thermos qu'Urkoff n'a jamais su ouvrir et aujourd'hui encore quand je vois les coups de dents sur le bouchon de ce thermos qu'il a essayer en vain d'ouvrir, je me remémore certains moments inoubliables passé avec ce chien à qui il ne manquait que la parole. La laisse d'Urkoff est toujours dans la jeep, je n'ai pas encore eu le courage de l'enlever.
    C'était tout de même un chien extraordinaire.

    Urkoffement vôtre Tony.

  18. Non Taperon pas des échalotes de la mâche et des épinards.
    Taperon n'oublie pas de mettre du fumier et travaille pas la terre trop fine, il faut bêcher ( retourner ) à grosses mottes pour que l'hiver fasse sont boulot d'éclater les mottes ainsi  le sol se gorgera en réserve en eau. Car comme cela au printemps le sol se travail tout seul, le fumier sera décomposer pour être absorbé directement, quelques coups de râteau suffisent pour apprêter tes semis de printemps.
    EUREKA ce matin je suis allé très tôt sur le marché pour voir si il y avait des canards et j'ai trouvé un couple adulte de canards de Rouen à vendre pour 40 euros. Comme trouvais cela vraiment cher,  j'ai demandé au marchand ( moi faire troc avec toi) si je pouvais lui échanger les 2 canards contre 2 jeunes lapins fauves de Bourgogne. Il m'a dit:  il faut que je les vois.  Comme j'avais choisi un beau mâle et une belle femelle, je lui ai demandé qu'il me les réserve le temps que je fasse l'aller et retour.
    Je suis vite rentré à la maison, j'ai pris mes 2 lapins que j'ai mis dans une caisse en carton et suis vite retourné sur le marché.
    Le marchand à accepté le troc.
    Toutes réflexions faites j'y gagne au change car mes 2 lapins mâles étaient un peu petits et  J'avais choisit les moins beaux. Comme j'ai trop de mâles à engraisser,  cela m'arrangeait fort bien. Comme je suis curieux, je suis aller mettre les canards dans la jeep et suis retourner 10 minutes après voir combien le marchand allait vendre mes jeunes lapins. Quel ne fût pas mon étonnement en voyant l'affiche  sur la cage de mes 2 jeunes lapins mâles " a vendre couple adulte de lièvre belge 50 euros ". Je n'ai rien dit car le marchand était occupé avec un client et ne pas vu. J'ai tourné les talons et suis rentré à la maison avec mes 2 canards étant absolument sûr d'avoir un mâle et une femelle. Il ne me reste plus qu'a chercher la semaine prochaine après 2 autres cannes de Rouen pour ne pas avoir de la consanguinité pour en avoir au total 4 canards 1 mâles et 3 cannes.

    Urkoffement vôtre Tony

  19. Je rentre des champs pour déjeuner( dîner en Belgique)
    Il fait un temps superbe, le soleil est bien là et il fait 20°c.
    C'est l'idéal pour semer les froments d'hiver (blé), la terre se travail super bien.
    Ce matin vers 6h45, je suis allé 10 minutes montre en main au marché hebdomadaire pour être le premier et pouvoir choisir mes 2 canards.( voir " divers" dans le jardin extraordinaire)

    " A la Sainte Antoinette
    la neige s'apprête"

    Bon appétit tout le monde, car je retourne aux champs

    Urkoffement vôtre Tony
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