Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Benjy-Sub

Membres
  • Compteur de contenus

    193
  • Inscription

  • Dernière visite

Messages posté(e)s par Benjy-Sub


  1. kobal a écrit:
    Jolies cuves Benjy! lovelovelove

    Le logo, c'est pas un peu "too much"? ca va pas la tete La tête d'Olivier ne va plus passer par les portes à moins de devoir les élargir! grimace


    Merci Smile

    Aucuns problèmes pour ça, ce n’est vraiment pas lui. Bien au contraire ça fait du bien d'avoir des personnes comme lui, simple et modeste. Pourtant c'est loin d'être un débutant !

  2. A la demande de mike, je me suis permis d'ajouter quelques modif', d'autres sont encore à ajouter.

    De la conception à la naissance d’une Cambarellus patzcuarensis var. Orange (Villalobos, 1943)

    Sexage des CPO :
    Avant d’envisager la reproduction, il est nécessaire de s’assurer que les deux sexes sont bien en présence dans votre aquarium.
    Les males possèdent les pléopodes des segments abdominaux I et II sont transformer en organes copulateur, alors que chez la femelle ils sont réduit. De manière générale, à âge égal les males sont plus fin que les femelles.

    Cf. Fiche délevage CPO.

    (Schéma sexage)

    La mue :
    Les mues ou éxuviations sont des stades courants de la vie des invertébrés. Pour de nombreuses espèces, c’est aussi la période de reproduction. En effet, lors de l’accouplement le male dépose des « petit sacs de sperme ». Ce point sera abordé plus longuement dans l’alinéa reproduction.
    Pour approfondir le cycle de la mue : Cf. Article sur l’éxuviation.

    La reproduction :

    - Tout commence après une mue avec l'accouplement. Celui-ci est assez brutale, la femelle est retournée puis plaquée sur le dos. Le mâle lui "monte" ainsi dessus en la maintenant fermement avec ses pinces. Il dépose alors le sperme dans une poche prévue à cet effet dans le thorax de la femelle, appeler spermatophores. Lors de l’ovulation les ovules « percerons » les spermatophores (sac de sperme) et seront ainsi fécondés. Enfin, la femelle pourra ainsi disposer les œufs fécondés au sein de ses pléopodes.

    (Photo)

    - Peu de temps après, les œufs contenus dans le sac ovarien situé près de son cœur à la base du céphalothorax (comme les crevettes) descendent sous l'abdomen. Ils sont vert pâle/jaunâtre.

    (Photo)
    (Photo)

    - Deux jours après les œufs commencent à foncer. C'est bon signe, cela veut dire que les œufs ont bien été fécondés. L'embryon est en cours de formation. (Le cas échéant, les œufs restant jaune, la femelle s'en débarrassera rapidement.)

    (Photo)
    (Photo)

    - Une semaine plus tard, on peut observer une légère décoloration qui s'opère sur un tier de l'œuf. Ceci due au fait que l'œuf devenant de plus en plus mature, la séparation entre l'embryon et son sac vitalin commence à être visible.

    (Photo)
    (Photo)

    - Au bout de deux bonnes semaines, les œufs d'un beau vert foncé laissent place à une "masse d'œufs" blanche/transparente tachetée de jaune. Ce sont les embryons qui ont prennent leur forme et leur consistance. On peut aussi commencer à voir de petits points noirs (leurs yeux).

    Pendant toute cette période la femelle ne s'alimentera pas ou peu et restera caché, ne se montrant que très rarement si ce n'est jamais.
    (Photo)
    - Environ 20 jours après les petits sont bien formés et visible à l'œil nu. A ce moment les œufs ont déjà éclos mais les nouveaux nés resteront accrochés à leur mère encore 1 semaine avant que celle-ci ne les libère afin qu'ils fassent leur vie.

    (Photo)
    (Photo)
    (Photo)
    (Video)

    Les petits seront lâchés sur quelques jours. Ils font 2/3mm et sont de suite autonomes.

    (Photo)
    (Photo)

    La croissance :
    Durant les premiers jours, les mue ce succèdent rapidement, la croissance est donc rapide. En suite avec l’âge les mues sont plus espacer et la croissance plus lente.

    Echelle de la croissance ?
    J0 = ..mm
    J+7 = … mm
    J+15 … J+30… J+45…

  3. Oui j'ai 1 mâle et 2 femelles. Le mâle est le plus sombre et plus petit. Ce sont toutes des sauvages.
    En effet, les raies peuvent s'apprivoiser. Néanmoins ça demande beaucoup de temps et de calme pour le soigneur.
    Les raies portent un dard venimeux, du quel il vaut mieux ne pas entrer en contact. Mais elle ne l'utilise très peu et dans les cas extrêmes.
    Il y a une des deux femelles qui a déjà comprise que la nourriture vient de moi et n'hésite pas a venir réclamer en venant chatouiller ma main en surface ^^
    Ce sont des poissons très intelligents et gracieux.

    Les pota. reticulatus font en moyenne 40 cm de diamètre, ce qui représente un bon 1m20 de long avec la queu.


  4. jean-yves a écrit:
    Superbe explication Benjy-Sub, bravo et merci

    Comme j'ai déjà dis, c'est une excellente filtration, mais il te faudra bien protéger tes cannes
    d'aspirations, pour que les juvéniles ne soient pas aspirées, c'est primordial.
    Inconvénient, c'est que les cannes ainsi protégées n'aspirent plus que de toutes petites particules et laissant
    les plus grosses dans le bac. chapeau bas !


    Merci Embarassed

    Ou alors de faire l'aspiration via un système classique de filtre exhausteur. Le débit serai alors diriger vers la partie semi-humide.

  5. J'ai eu occasion de voir ce type de système une fois en élevage.
    Comme tu le dit, c'est l'une des filtration qui donne les meilleurs résultats.
    Néanmoins le problème se pause au niveau des juv' car elles peuvent ce retrouver dans le filtre. Solution toute trouvée est de filtrer en semi-humide avec prise sous sable. Mais la encore, c'est beaucoup de matos pour des petits volume.
    Question de choix personnel ensuite ...

    A précisé que le 0 nitrites est une utopie !

    Qu'en pensez vous ?


    Je profite pour faire un petit rappel du cycle de l'azote :

    L'Azote : un Cycle bien Naturel !

    "Plus il y a de lapins, plus il y a de renards. Plus il y a de renards, moins il y a de lapins. Moins il y a de lapins, moins il y a de renards. Moins il y a de renards, plus il y a de lapins. Plus il y a de lapins... C'est cela, la théorie du chaos !"

    Composant essentiel de la matière organique végétale et minérale, l'azote (son symbole chimique est N) se trouve partout où il y a vie. Et on le retrouve notamment, partout où l'on trouve de la matière organique à l'état de déchet : déjections des animaux, débris végétaux, cadavres des animaux, surplus d'alimentation.

    Dans la nature l'azote suit un cheminement cyclique : l'azote organique libéré par le cadavre du renard est transformé par des bactéries en azote minéral. Celui-ci est assimilé par les plantes, et il redevient azote organique. L'azote organique est transmis au lapin lorsqu'il mange la plante. Le lapin est mangé par le fils du renard... Et c'est toujours le même azote !

    Tout cela en soi n'a rien que de très sain, dans la nature... Mais pour nous autres aquariophiles, c'est autre chose : en effet, au cours du cycle, l'azote prend différentes formes toxiques.

    Tableau : les différents composés azotés et leur toxicité


    Symbole chimique / Nom / Toxicité
    NH3 Ammoniac extrêmement toxique pour tous les poissons
    non assimilables par les plantes
    NH4+ Ammonium environ 100 fois moins toxique que l'ammoniac
    assimilable par les plantes
    NO2- Nitrites
    extrêmement toxiques pour tous les poissons
    assimilables par les plantes
    NO3- Nitrates peu toxiques pour la plupart des poissons
    toxiques pour des poissons sensibles
    extrêmement toxiques pour les invertébrés marins


    Première étape du Cycle de l'Azote : l'Ammonisation


    L'azote organique simple en provenance des déchets que nous avons évoqués commence à se dégrader sous l'action de micro-organismes très divers, mais qui pour la plupart ne peuvent vivre qu'en phase aérobie, c'est-à-dire en présence d'oxygène ; il se transforme en ammoniac et/ou en ammonium.
    En eau acide il se forme principalement de l'ammonium, moins toxique que l'ammoniac et assimilable par les plantes ; en eau basique il se forme principalement de l'ammoniac, qui est, lui, extrêmement toxique. (La première étape du cycle de l'azote est donc moins nuisible en eau acide qu'en eau basique...)
    Ces composés ammoniacaux agissent principalement en provoquant le gonflement des lamelles branchiales des poissons, ce qui les asphyxie.


    Deuxième étape du Cycle de l'Azote

    Ammoniac et ammonium sont à présent traités par d'autres micro-organismes, les bactéries nitrifiantes. Il est à noter que ces bactéries ne travaillent qu'en phase aérobie, c'est-à-dire en présence d'oxygène. La nitrification elle-même se divise en deux étapes :

    * La nitrosation : l'ammonium et l'ammoniac sont transformés en nitrites, sous l'action de bactéries du genre "nitrosomonas" en phase aérobie. Les nitrites ainsi obtenus sont extrêmement toxiques : ils rendent en effet l'hémoglobine, chargée de véhiculer l'oxygène dans le corps par l'intermédiaire du sang, incapable de jouer son rôle.
    * La nitratation : les nitrites à leur tour sont transformés en nitrates sous l'action d'autres bactéries, du genre "nitrobacter", en phase aérobie. Les nitrates sont très peu toxiques, pour la plupart des poissons, il sont assimilables par les plantes ; par contre ils sont très toxiques pour les invertébrés marins.

    PS : une dernière phase peut être effectuée en phase anaérobie (sans oxygène). Elle a pour but de transformer les nitrates (NO3-) en Azote "gaz" (N2). En eau douce peu de techniques sont misent en place dans ce cas. Néanmoins compte tenue de la forte toxicité pour les invertébrés marins, en aquarium marin des techniques comme de traitement en réacteur à souffre sont utilisée.


    Établir une "stratégie de peuplement"

    Les bactéries nitrifiantes aérobies sont évidemment absentes ou peu nombreuses dans l'aquarium nouvellement installés : les hôtes de l'aquarium ne possèdent aucune protection contre ces terribles toxiques que sont les composés azotés : il convient de s'assurer que le cycle de l'azote soit bel et bien "mis en route" !

    Beaucoup d'aquariophiles croient souvent, mais à tort, qu'il faut attendre que le cycle de l'azote soit "terminé" avant d'introduire les premiers poissons. S'exprimer ainsi laisse croire que le cycle se produit une seule fois, une fois pour toutes. Ce qui n'est pas le cas, bien entendu : une fois mis en route le cycle continue de se dérouler, et ce indéfiniment, sauf incident. L'aquarium voit toujours autant de composés d'ammoniac et de nitrites se former, selon la pollution disponible, mais sont transformés au fur et à mesure.

    Tout dépend donc de la statégie de peuplement que l'on va adopter.

    Mettre en marche son aquarium, y introduire des bactéries, attendre un mois... puis introduire tous les poissons n'est bien entendu pas la bonne solution : au bout d'un mois, faute de pollution et faute nourriture, nos bactéries sont mortes. Idéalement, végétaux et animaux ne seront pas introduits en une seule fois, mais de manière progressive, au fil des jours et des semaines, en tenant compte des capacités du système de filtration installé. Il est clair par exemple que la mise en oeuvre d'un puissant filtre biologique nous permettra un peuplement plus rapide.

    Bref, en matière de cycle de l'azote, nous avons affaire à un perpétuel et fragile dés-équilibre... qu'il convient de ne pas trop contrarier !

  6. L'exuviation :

    Introduction

    L'exuvie, plus communément appelée mue, est une nécessité pour la crevette. En effet seul, le processus d'éxuviation (mue) permet à l'individu de se développer car son exosquelette (« carapace ») est incapable de s'adapter à la croissance.
    Suivant l'âge ou l'espèce, les fréquences entre chaque éxuviation varies. De manière général, la mue est influencée par la qualité de l'eau, la nourriture disponible, les minéraux disponibles et l'âge.
    Ce phénomène d'éxuviation est sous contrôle hormonal. Les glandes qui contrôlent la mue et la production de chitine sont situées à la base des yeux pédonculés.


    1. Cycle

    On distingue 4 grandes phases d'éxuviation :
    -pré-mue ou proecdysie
    -éxuviation ou ecdysie
    -post-mue ou post-ecdysie
    -inter-mue ou repos tégumentaire ou anecdysie.

    Les phases ne sont pas régulières dans le temps. La pré-mu peut prendre quelques secondes à quelques minutes alors que l'intermue est beaucoup plus longue, quelques jours pour les individus les plus jeunes à quelques semaines pour les plus agés.

    Schéma : Proecdysie >>> Ecdysie >>> Postecdysie >>> Anecdysie


    2. Proecdysie

    La proecdysie ou prémue se traduit par un déstockage de substances minérales afin de donner de la souplesse et de l'élasticité à l'exosquelette. Toutes les substances nécessairesà la formation de l'exosquelette sont stockées dans l'estomac (environs 1%), dans l'hemolymphe* (1 à 2%) et les gastrolithes* (60%).
    Durant cette phase de proecdysie, l'animal évacue environ 20% du calcium dans le milieu sous forme soluble. Ces concrétions calcaires sont à l'origine de 4 à 8% du calcium total de l'animal calcifié comme l'explique Chaisemartin en 1967, dans son ouvrage : la biologie de l'écrevisse.

    En bref, la phase de proecdysie est la phase de souplesse de l'ancien exosquelette pour préparer l'éxuviation.


    3. Ecdysie

    L'ecdysie ou éxuviation, couramment nommée mue, est la phase où l'animal rejette l'ancienne cuticule grâce à des mouvements de frottement entre ses membres et de mouvements brusques. Les antennes sont alors animées d'un mouvement de vibration qui donnera du jeu à la cuticule. Le décrochement permettant à l'animal de se séparer de son ancienne cuticule est appelée : ligne d'éxuvie. Cette ligne est située entre le céphalothorax et l'abdomen.

    Schéma de la ligne d'éxuvie

    Après éxuviation, l'animal est totalement vulnérable et ne peut plus se protéger des prédateurs ou éventuellement de ses congères. A noté que pendant que l'animal est « mou » il ne peut se nourrir car ses mandibules sont elles aussi molles

    Les Crustacés de grande taille ont la capacité de s'amputer volontairement d'un ou plusieurs appendices : c'est l'autotomie,qui leur permet d'échapper éventuellement à un prédateur en lui abandonnant par exemple une patte. Les appendices lésés ou perdus sont régénérés au cours des mues ultérieures.

    Nos crevettes lorsqu'elle perde un membre le retrouve en quasi intégralité 2-3 mues plus tard. Plus la crevette est jeune mieux elle récupérera de sa blessure.



    4. Post-ecdysie

    La phase de post-ecdysie ce traduit par le stockage de calcium.
    Le temps de récupération est proportionnel à la teneur de l'eau en calcium. L'absorption du calcium de l'eau se réalise par une absorption massive d'eau au niveau des branchies et de l'estomac. Cette eau sera ensuite remplacée par des tissus.
    Une fois la nouvelle cuticule dure, l'animal peut de nouveau s'alimenter. Le durcissement de la cuticule est nommée : sclérification.


    5. Anecdysie

    L'anecdysie ou inter-mue, est le temps entre chaque éxuviation. Ce temps est variable selon l'âge, la teneur en calcium . En effet, durant les premiers stades de vie, la croissance est rapide. Les cuticules sont régulièrement trop petites pour accueillir l'animal. Les besoins d'éxuvie sont donc plus importants qu'un adulte à la croissance plus lente.
    Au début un juvénile peu muer chaque semaine, puis avec l'âge, les mues s'effectueront chaque mois en moyenne.

    Il arrive parfois que l'animal mange sa propre éxuvie. Cela permet un « recyclage » des sels minéraux.


    Conclusion :

    Les mues sont des périodes courantes de la vie d'un crustacé. Élément décisif dans la croissance , elle est surveiller avec attention afin de maintenir dans les meilleurs conditions nos crustacés.

    Lexique :

    -Hemolymphe : équivalent du sang.
    -Gastrolithes : « pierre d'estomac » est une pierre formée par certaines espèces afin de faciliter le broyage.
    -Cuticule : vulgairement nommée carapace.
    -Pédoncule : cordon nerveux reliant deux organes.

×
×
  • Créer...