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Tout ce qui a été posté par Toufou
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Bonne nouvelle pour les voyageurs en route vers la Grande-Bretagne. A partir du 1er Janvier 2012 la législation a changée pour les chiens, chats et furets en provennance de L'Union Européenne. Vous avez besoin d'une puce éléctronique enregistée avec le passport, d'un vaccin contre la rage en ordre depuis 21 jours au moins et d'un vermifuge pour chien contre l'echinococcose, 1 à 5 jours avant le depart.
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Message de Nathalie Tixhon-de Spa AU secours!!!!!!!!!!!!!!!! Je viens de téléphoner pour ce magnifique xborder et j'apprends qu'il a été déposé ce midi au refuge de la Louvière.... Il me faut une FA d'urgence!!!!!!!!!!! Ce chien est adorable, gentil, ok chien, chats, enfants.... sa maitresse est handicapé.....J'ai téléphoné trop tard pour voir si on pouvait aider : + de détails sur contacter kalooJill ou voir annonce sur facebook: http://www.facebook.com/note.php?saved&¬e_id=282522835145150#!/notes/nathalie-tixhon-de-spa/au-secours-je-men-veux-une-famille-pour-ce-magnifique-xborder-collie-de-15-mois-/282522835145150
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Lexique des abréviations santé (documents généalogiques)
Toufou a posté un sujet dans Santé du border collie
Lexique des abréviations santé (documents généalogiques) Certaines races sont concernées par des Affections Héréditaires Invalidantes. Les clubs en charge de la gestion des ces races ont engagé des mesures d’éradication au premier rang desquelles la mise en évidence des sujets indemnes ou d’un niveau jugé acceptable. Pour mettre en valeur ces sujets et favoriser leur utilisation à l’élevage, les éléments de santé transmis par les clubs, sont incorporés dans le Livre d’Elevage de la SCC et mentionnés sur les Nouveaux Documents Généalogiques. La place sur ces Nouveaux Documents Généalogiques étant limitée, la publication des informations santé, est réalisée au moyen d’abréviations dont la signification, pour chaque type d’affection, est mentionnée dans la liste ci-dessous. APPAREIL LOCOMOTEUR : HD-A Indemne de Dysplasie de la Hanche HD-B Stade intermédiaire en Dysplasie de la Hanche HD-C Dysplasie légère de la Hanche HD Qualité des hanches acceptée par le club de race ED- 0 Indemne de Dysplasie du Coude ED-SL Stade limite en Dysplasie du Coude ED-1 Dysplasie légère du Coude ED Qualité des coudes acceptée par le club de race PL-0 Indemne de Luxation de la Rotule PL-1 Stade 1 de Luxation de la Rotule ANFH-0 Indemne de Nécrose Aseptique de la Tête Fémorale VA-0 Indemne d’Anomalie Vertébrale REINS : RD-0 Indemne de Dysplasie Rénale PKD-0 Indemne de Maladie Polykystique Rénale SYSTEME CARDIOVASCULAIRE : AS-0 Indemne de Sténose Aortique AS-1 Sténose Aortique légère PS-0 Indemne de Sténose Pulmonaire PS-1 Sténose Pulmonaire légère MVD-0 Indemne de Maladie Valvulaire Mitrale Dégénérative MVD-1 Maladie Valvulaire Mitrale Dégénérative Grade 1 MVD-2 Maladie Valvulaire Mitrale Dégénérative Grade 2 DCM-0 Indemne de Cardiomyopathie Dilatée ORGANES DES SENS (VUE ET OUIE) : MI-0 Indemne de Microphtalmie CEA-0 Indemne de l’Anomalie de l’Oeil du Colley (examen ophtalmoscopique) CEA-1 Stade 1 de l’Anomalie de l’Oeil du Colley (examen ophtalmoscopique) CEA-11 Indemne d’Hypoplasie/Dysplasie Choroïdienne (test génétique)* CEA-12 Porteur d’Hypoplasie/Dysplasie Choroïdienne (test génétique) PRA-0/- - Indemne d’Atrophie Rétinienne Progressive (examen clinique ou électrorétinographique) en (Année) - - PRA-11 Indemne d’Atrophie Rétinienne Progressive (test génétique) PRA-12 Porteur de l’Atrophie Rétinienne Progressive (test génétique) Csnb-0 Indemne de Cécité Nocturne Stationnaire Congénitale (examen clinique) Csnb-11 Indemne de Cécité Nocturne Stationnaire Congénitale (test génétique) Csnb-12 Porteur de Cécité Nocturne Stationnaire Congénitale (test génétique) RDys-0 Indemne de Dysplasie de la Rétine RDys-1 Forme isolée de Dysplasie de la Rétine PHPV-0/ PHTVL-0 Indemne de la Persistance du Vitré Primaire Hyperplasique et de la Persistance de la Tunique Vasculaire Hyperplasique du Cristallin PHPV-1/PHTVL-1 Doute sur la Persistance du Vitré Primaire Hyperplasique et de la Persistance de la Tunique Vasculaire Hyperplasique du Cristallin Cat-0/- - Indemne de Cataracte en (Année) - - congCat-0 Indemne de Cataracte congénitale Cat-11 Indemne de Cataracte (test génétique) Cat-12 Porteur de Cataracte (test génétique) PLL-0/- - Indemne de Luxation de Cristallin en (Année) - - PLL-11 Indemne de Luxation de Cristallin (test génétique) PLL-12 Porteur de Luxation de Cristallin (test génétique) PPM-0 Indemne de Persistance de la Membrane Pupillaire GD-0 Indemne de Goniodysplasie GI-0 Indemne de Glaucome congKCS-0 Indemne de Kérato-Conjonctivite Sèche congénitale KCS-0/- - Indemne de Kérato-Conjonctivite Sèche non congénitale en (Année) - - SCK-0/ - - Indemne de Kératite Superficielle Chronique en (Année) - - D-0 Indemne de surdité AUTRES AFFECTIONS : CT-11 Indemne de Toxicose au Cuivre (test génétique) CT-12 Porteur de la Toxicose au Cuivre (test génétique) HKC-0 Indemne d’Hyperkératose des Coussinets CLAD-11 Indemne de Déficience d’Adhésion Leucocytaire Canine (test génétique) CLAD-12 Porteur de Déficience d’Adhésion Leucocytaire Canine (test génét.) L-2-HGA-11 Indemne d’Acidurie L-2-Hydroxyglutarique (test génétique) L-2-HGA-12 Porteur d’Acidurie L-2-Hydroxyglutarique (test génétique) BH-11 Indemne d’Epidermolyse bulleuse (test génétique) BH-12 Porteur d’Epidermolyse bulleuse (test génétique) NCL-11 Indemne d’ataxie cérébelleuse NCL-12 Porteur de l’ataxie cérébelleuse http://www.scc.asso.fr/home.php?num_niv_1=1&num_niv_2=3&num_niv_3=128 -
Je fait terriblement attention pour le mien, je prefere payer un parking souterrain en été que de rester sur la rue. Cà ma valu des remarques de la police a cause de mes fenêtre ouvertes, ils n'avaient pas vu le chien dedans. Je leur ai dit que ma voiture ne risquais rien et qu'ils pouvaient aller voir si ils le voulaient. Quand ils ont vu la bête hurlante prête a leurs bouffer le bras ils n'ont plus fait de commentaires a part de faire attention que le chien ne morde quelqu'un. C'est vrai qu'il a une mâchoire de groenendael et c'est pas triste, longue canines et incisives et grosses molaires. quand tu as çà devant toi tu fait attention. Faut pas toucher à sa voiture il défend son territoire, mon brave Toufou.
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Le coup de chaleur Le coup de chaleur est une affection grave qui s'accompagne d'un taux de mortalité élevé. Qu'ils soient oubliés dans un véhicule surchauffé ou soumis à des efforts violents par des températures extérieures élevées, les chiens de chasse sont particulièrement exposés à ce type d'accident. Chacun sait que le chien n'a pas la possibilité comme l'homme de se refroidir par la sudation puisqu'il ne possède de glandes sudoripares qu'entre les doigts. Le peu de sueur que produisent ces quelques glandes n'est d'aucune utilité pour abaisser la température corporelle. Seul reste le halètement qui, par élimination de vapeur d'eau, permet de réguler la température interne. Il va de soit que ce mécanisme régulateur est d'autant moins efficace que le taux d'hygrométrie ambiant (humidité de l'air) est élevé. Voilà pourquoi les temps chauds et par surcroit humides sont particulièrement difficiles à supporter pour nos compagnons à quatre pattes. Connaître les circonstances d'apparition Pour que survienne un coup de chaleur, il faut que les circonstances soient telles que les mécanismes régulateurs de la température corporelle soient saturés. Deux situations types peuvent conduire à cet état. Soit l'organisme doit faire face à une importante production de chaleur consécutive à un effort musculaire violent et il n'y parvient pas parce que la température extérieure et le taux d'hygrométrie sont trop élevés. Soit, l'organisme est soumis à une température ambiante très élevée, en dehors de tout effort, et ses capacités de régulation thermique sont dépassées. C'est exactement ce qui se produit lorsqu'un chien est laissé dans une voiture exposée au soleil, toutes vitres fermées. La température peut y atteindre, par un des grandeurs effrayantes et insoupçonnées. Conclusions: attention aux efforts par temps chauds et lourds et attention aux véhicules surchauffés Ne croyez pas que le faible courant d'air produit par deux fenêtres entrouvertes soit suffisant pour réduire la température de l'habitacle. Souvenez-vous que votre chien peut parfaitement mourir d'un coup de chaleur dans votre coffre alors que vous roulez toutes vitres ouvertes dans un confort relatif Les conséquences de l'augmentation brutale de la température interne lors d'un coup de chaleur sont multiples. L'état de congestion cérébrale est l'élément dominant. Elle entraîne un état de choc vasoplégique où le malade du fait de l'augmentation brutale de la capacité du réseau veineux. On a également fréquemment des troubles importants de la coagulation sanguine. Enfin, lorsque le coup de chaleur est la conséquence d'un effort musculaire brutal, il peut y avoir destruction massive des fibres musculaires (rhabdomyolyse) et insuffisance rénale aigüe. Reconnaître le coup de chaleur Le premier symptôme du coup de chaleur est une augmentation de la fréquence respiratoire. Ce halètement est un phénomène réflexe qui survient dès que la température corporelle augmente. La frontière entre le simple halètement et de véritables difficultés respiratoires n'est pas évidente à décrire. Chaque fois que le chien semble haleter de façon inconfortable, chaque fois qu'il donne l'impression de ne pas parvenir à reprendre son souffle, il faut penser qu'il est peut-être, au bord du coup de chaleur; surtout si les circonstances l'évoquent. On observe par ordre de gravité: une diminution de la vigilance puis un abattement qui peut être entrecoupé de phase d'agitation, enfin une prostration pouvant aller jusqu'à la perte de connaissance. Des convulsions peuvent apparaître: dans ce cas l'animal tombe au sol et ses membres sont animés de mouvement de plus ou moins violents; il y a généralement hyper-salivation et émission d'urine. Ces symptômes sont les mêmes que ceux d'une crise d'épilepsie. Mis à part ces symptômes neurologiques extrêmement alarmants, on observe souvent en phase de début, l'apparition d'une ataxie, c'est-à-dire d'une démarche titubante. Ce signe précoce doit être pris au sérieux car il annonce le cortège des symptômes énumérés précédemment. Les gestes qui sauvent La première chose à faire lorsqu'un chien est victime d'un coup de chaleur, c'est de le refroidir pour abaisser sa température corporelle et surtout provoquer une vasoconstriction périphérique ( resserrement des vaisseaux sanguins périphériques). Pour se faire, tous les moyens sont bons: douchage à l'eau froide, balnéations, mise en place d'un sac plastique rempli de glaçons sur le crâne etc....Il faut insister sur le fait que ce refroidissement doit être rapide donc brutal. Il existe à ce propos une confusion dans l'esprit des possesseurs de chiens à propos des risques d'hydrocution qui sont connus chez l'homme, lors de balnéations suite à une exposition prolongée au soleil. Ceci fait que les gens n'osent pas refroidir le chien trop rapidement, voire ils hésitent à le mouiller. Sans décrire les mécanismes exacts de l'hydrocution, on doit insister sur le fait que lors du coup de chaleur, il n'y a aucun risque à refroidir brutalement l'animal. En pratique, si on se trouve en pleine nature, il faut porter le chien à bras jusqu'à un point d'eau. A proximité d'une maison, on demandera à utiliser un jet et, si possible, à disposer de glaçons. Il ne faut jamais sous-estimer les conséquences possibles d'un coup de chaleur, même en phase de début L'évolution des symptômes peut surprendre par sa rapidité; il faut donc agir de façon rapide et efficace Le traitement médical du coup de chaleur Lors d'un coup de chaleur installé, le simple fait de refroidir l'animal de façon externe ne suffit pas. L'animal doit être donc admis rapidement dans une unité de soins intensifs. Le chien doit être placé sous perfusion pour contrôler son état d'hydratation. Des corticoïdes à action rapides sont utilisées à des doses très élevées par voie intraveineuse, pour lutter contre l’œdème cérébral. Le contrôle des troubles de la coagulation nécessite parfois la mise en œuvre d'une héparinothérapie, qui justifie une surveillance hématologique pendant plusieurs jours. Les conséquences rénales de certaines formes de coup de chaleur peuvent rendre nécessaire la réalisation de dialyses qui permettent de suppléer pendant quelques jours à l'incompétence excrétoire du rein Conseil pratiques. Comment l'éviter? Attention à l'enceinte close que constitue l'habitacle d'une voiture. La température peut y atteindre des sommets. Ne laissez jamais un chien dans le coffre. Pensez que le soleil tourne et que l'ombre se déplace. Ayez toujours dans le coffre un bidon d'eau qui permette d'abreuver ou de mouiller l'animal. Ne soumettez votre chien à un effort important par temps chaud qu'avec prudence. Rappelez-vous que sa passion de la chasse peut le conduire à dépasser ses limites. N'hésitez jamais à le mouiller abondamment ou à le baigner carrément avant et après l'effort. Comment y faire face? Il fait chaud, votre chien vient de fournir un effort musculaire important ou de séjourner dans une enceinte dont la température ambiante est très élevée. Il est très essoufflé (inconfort respiratoire), il titube, il ne réagit plus normalement à vos sollicitations: refroidissez-le le plus vite possible par tous les moyens: douche, bain, glaçons. Conduisez-le ensuite rapidement chez le vétérinaire si son état ne se normalise pas très vite Ces conseils viennent du magazine "Chiens de chasse" France, par Pierre Paillassou dr. vétérinaire
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Alimentation/comportement: les 10 erreurs à ne pas commettre :
Toufou a répondu à un(e) sujet de Toufou dans Problèmes de comportement
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Alimentation/comportement du chien : les 10 erreurs à ne pas commettre : 1. Donner à manger à table : En partageant son repas, le maître détruit son image auprès du chien. Protéger son repas provoque admiration et attachement. 2. Solliciter son chien et le supplier de manger ou inciter le chien à manger en donnant à la main : Un maître qui se veut respectable ne doit pas assister au repas de son chien. En le suppliant de bien vouloir manger, le maître prend une position subalterne et invite le chien qui veut monter en hiérarchie à refuser son repas. 3. Confondre bien manger et être heureux : Cette notion qui peut être vraie pour un homme ne l’est pas pour un chien. Un chien heureux est celui qui est en bonne santé, se promène et joue avec son maître. Le repas ne doit servir qu’à compenser la faim mais ne doit pas être un moyen de gagner l’affection. Les animaux ne sont pas capables de gérer raisonnablement le plaisir alimentaire. 4. Nourrir son chien juste avant de se mettre à table pour qu’il ne réclame pas : Ce serait confondre les objectifs du chien qui ne réclame pas parce qu’il a faim mais pour prouver qu’il peut accéder au statut du maître en partageant son repas. 5. Proposer différents aliments à un chiot pour qu’il se sente à l’aise dès son arrivée : Les premiers instants dans la maison sont déterminants. Il est normal qu’il n’ose pas manger en arrivant et se comporte timidement. Il est également important d’imposer des règles dès les premiers instants. 6. Utiliser des friandises pour stimuler l’appétit du chien envers ses croquettes : Ce n’est pas utile, si le chien a faim, il mangera ses croquettes. Ce serait risquer de le faire manger alors qu’il n’a pas faim et donc de le faire grossir. De plus, le chien risque de ne plus accepter de manger si ce rituel n’est pas respecté. 7. Se faire pardonner ses absences et ses manquements en donnant des friandises : Le risque est de réduire la relation maître-chien à un échange de nourriture. 8. Réduire la boisson et la nourriture pour obtenir la propreté : Cette technique courante fait passer les envies du maître avant les besoins du chien. Les irrégularités de distribution risquent d’entraîner des désordres digestifs néfastes à l’apprentissage. Pour un chiot, il faut prévoir 3 à 4 repas par jour, et une prise d’eau à volonté. 9. Ne pas s’inquiéter d’un chiot qui mange beaucoup plus que les indications du fabricant : Une surconsommation peut être le signe d’un trouble de la satiété et du comportement ou de la digestion. Il faut en parler rapidement à votre vétérinaire. 10. Donner un régime ménager une fois par semaine : Cette idée montre que le propriétaire n’est pas convaincu qu’il a raison de donner uniquement un aliment préparé. Il craint soit une carence, soit de ne pas réussir à rendre le chien heureux. Un raisonnement sérieux doit lui montrer la qualité diététique de l’aliment industriel. D’après « l’Encyclopédie de la Nutrition Clinique Canine » de Royal Canin
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Alimentation/comportement: les 10 erreurs à ne pas commettre :
Toufou a posté un sujet dans Problèmes de comportement
Alimentation/comportement du chien : les 10 erreurs à ne pas commettre : 1. Donner à manger à table : En partageant son repas, le maître détruit son image auprès du chien. Protéger son repas provoque admiration et attachement. 2. Solliciter son chien et le supplier de manger ou inciter le chien à manger en donnant à la main : Un maître qui se veut respectable ne doit pas assister au repas de son chien. En le suppliant de bien vouloir manger, le maître prend une position subalterne et invite le chien qui veut monter en hiérarchie à refuser son repas. 3. Confondre bien manger et être heureux : Cette notion qui peut être vraie pour un homme ne l’est pas pour un chien. Un chien heureux est celui qui est en bonne santé, se promène et joue avec son maître. Le repas ne doit servir qu’à compenser la faim mais ne doit pas être un moyen de gagner l’affection. Les animaux ne sont pas capables de gérer raisonnablement le plaisir alimentaire. 4. Nourrir son chien juste avant de se mettre à table pour qu’il ne réclame pas : Ce serait confondre les objectifs du chien qui ne réclame pas parce qu’il a faim mais pour prouver qu’il peut accéder au statut du maître en partageant son repas. 5. Proposer différents aliments à un chiot pour qu’il se sente à l’aise dès son arrivée : Les premiers instants dans la maison sont déterminants. Il est normal qu’il n’ose pas manger en arrivant et se comporte timidement. Il est également important d’imposer des règles dès les premiers instants. 6. Utiliser des friandises pour stimuler l’appétit du chien envers ses croquettes : Ce n’est pas utile, si le chien a faim, il mangera ses croquettes. Ce serait risquer de le faire manger alors qu’il n’a pas faim et donc de le faire grossir. De plus, le chien risque de ne plus accepter de manger si ce rituel n’est pas respecté. 7. Se faire pardonner ses absences et ses manquements en donnant des friandises : Le risque est de réduire la relation maître-chien à un échange de nourriture. 8. Réduire la boisson et la nourriture pour obtenir la propreté : Cette technique courante fait passer les envies du maître avant les besoins du chien. Les irrégularités de distribution risquent d’entraîner des désordres digestifs néfastes à l’apprentissage. Pour un chiot, il faut prévoir 3 à 4 repas par jour, et une prise d’eau à volonté. 9. Ne pas s’inquiéter d’un chiot qui mange beaucoup plus que les indications du fabricant : Une surconsommation peut être le signe d’un trouble de la satiété et du comportement ou de la digestion. Il faut en parler rapidement à votre vétérinaire. 10. Donner un régime ménager une fois par semaine : Cette idée montre que le propriétaire n’est pas convaincu qu’il a raison de donner uniquement un aliment préparé. Il craint soit une carence, soit de ne pas réussir à rendre le chien heureux. Un raisonnement sérieux doit lui montrer la qualité diététique de l’aliment industriel. D’après « l’Encyclopédie de la Nutrition Clinique Canine » de Royal Canin -
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Introduction En quelques dizaines d'année, l'alimentation de nos chiens a radicalement évolué. De la simple survivance quand la nourriture du chien de limitait aux restes de tables, on est passé à l'alimentation pour avoir un chien plus beau et plus actif, puis à la nutrition basée sur la connaissance de plus en plus approfondie du fonctionnement de l'organisme et du rôle des nutriments, répondant au désir d'avoir un chien beau et actif, mais aussi en bonne santé plus longtemps. Ainsi, les chiens ont gagné 3 ans d'espérance de vie supplémentaire en 15 ans. Le comportement alimentaire du chien Le chien n'est pas un homme. Il a beaucoup d'odorat mais très peu de goût. Il ne mastique pas son repas qu'il ingurgite en 1 à 3 minutes ; la salive ne contient pas d'enzymes de pré-digestion comme chez l'homme. L'estomac est très volumineux et l'intestin très court ne digère pas bien les glucides. La source principale d'énergie n'est pas les glucides comme chez l'homme, mais les lipides. Connaître les éléments qui conditionnent le comportement alimentaire normal d'un chien permet de pouvoir mieux déceler toute anomalie dans la prise de nourriture chez ce dernier, et donc de pouvoir en déduire si cette anomalie est liée à l'animal lui-même (s'il est malade par exemple), à l'aliment qui lui est fourni ou à un facteur environnemental. Quelques bases Si la couleur de l'aliment impressionne sans doute davantage le propriétaire que le chien lui-même (il en va de même des "morceaux" de viande ou autres "petits légumes"), il en va différemment de son odeur. Ses capacités olfactives étant notoirement plus développées que celles de l'homme (de l'ordre de 1 000 fois plus), l'olfaction revêt dans ses choix alimentaires une place prépondérante. Un simple encombrement des cavités nasales, par l'intermédiaire d'une petite rhinite par exemple, suffit à entraîner chez lui une franche diminution de l'ingestion alimentaire. L'alimentation de la mère influe sur la préférence olfactive de ses chiots. En effet, certaines composantes du goût de l'aliment de la chienne se retrouvent dans le lait qu'elle produit et influencent, par ce biais, le comportement "gustatif" ultérieur des chiots. Les odeurs émanant de la gamelle participent également dès le quatrième jour à l'empreinte olfactive de la portée, qui préférera spontanément par la suite les aliments dégageant des odeurs comparables. On peut ainsi conditionner très tôt des chiots à l'aliment qu'on leur destine une fois qu'ils seront sevrés. Lorsqu'un chien refuse transitoirement un aliment, ce qui arrive parfois avec un aliment sec, l'adjonction d'eau tiède permet d'en rehausser les flaveurs ; l'eau tiède devient ainsi un exhausteur de goût simple, économique et efficace. Troubles les plus fréquents du comportement alimentaire Le chien ne mange pas Les causes d'anorexie sont nombreuses chez le chien. Les plus fréquentes seront la fièvre, l'excitation sexuelle pour un mâle en présence d'une chienne en chaleurs, ou encore une concurrence alimentaire lorsqu'un chien dominant interdit à un congénère l'accès à la gamelle. Toutes les altérations des aliments consécutives à une mauvaise conservation sont également des causes fréquentes d'inappétence. Il n'en reste pas moins qu'hormis ces situations, un chien qui ne mange pas devra être présenté à son vétérinaire. Le chien mange trop On dit dans ce cas de lui qu'il est boulimique, situation qui peut être liée à la peur de manquer (concurrence alimentaire entre chiens), à un dérèglement neuro-hormonal, à l'ennui, à une ration insuffisamment concentrée en énergie ou à un trouble de l'assimilation digestive. La mesure des entrées (ce que mange le chien), des sorties (ses excréments), des variations de poids, et l'observation précise du comportement de l'animal permettront dans un premier temps au propriétaire du chien d'aider le vétérinaire à orienter son diagnostic vers l'une ou l'autre de ces hypothèses. Le chien mange n'importe quoi Le fait pour un chien de consommer des substances non comestibles est qualifié de "pica". La simple ingestion occasionnelle d'herbe, suivie systématiquement de vomissement, n'est reliée à aucun trouble psychologique ou de carence alimentaire. Lorsque ce comportement s'intensifie, il signe par contre très fréquemment un début de gastrite (inflammation de la muqueuse de l'estomac). Le réel pica, en revanche, va se traduire par le léchage des murs, des sols, ou l'ingestion de terre, et correspond dans la plupart des cas à l'expression d'un syndrome "dépressif". Dans ce cas, le chien devra être soigné, et ses conditions d'hébergement révisées en priorité car souvent en cause. Le chien mange des excréments La coprophagie est le fait pour un chien de consommer ses excréments ou ceux de ses congénères. Exception faite des mères qui lèchent naturellement les matières fécales de leurs chiots pour les nettoyer, ce comportement chez le chien est en général lié au fait que les excréments qu'il consomme contiennent des nutriments non digérés ayant encore des vertus d'appétence résiduelle. Il faudra alors rechercher en priorité un trouble de l'assimilation digestive chez le chien qui a émis les excréments consommés (souvent les siens d'ailleurs), en faisant analyser ces selles afin d'y rechercher la présence de graisses ou d'amidons non digérés, ou d'éventuels parasites. Ce phénomène peut d'ailleurs faire suite à une surconsommation d'aliments responsables d'une chute de la digestibilité par dépassement des capacités de digestion et accélération du transit intestinal. Dans ce cas, un simple réajustement quantitatif à la baisse de la ration quotidienne suffit à faire tout rentrer dans l'ordre. L'alimentation source de pouvoir Chez le chien l'alimentation n'a pas pour unique but de se nourrir ; c'est aussi un moyen privilégié pour le dominant de la meute d'exercer son pouvoir. Ainsi, dans une meute, le dominant mange en premier, lentement, pendant que les autres le regarde. Il repousse les téméraires par des grognements. Quand il est rassasié il laisse enfin les autres finir ses restes, qu'ils ingurgitent en quelques secondes. La distribution de la nourriture de doit jamais placer le chien en position de dominance. Le chien doit toujours manger après ses maîtres, ou à des horaires totalement différents, sans être observé. Sauf prescription particulière du vétérinaire ou de l'éleveur, le chiot mange 3 à 4 fois par jour et l'adulte 1 à 2 fois par jour. La gamelle est laissée un quart d'heure puis retirée, que le chien ait mangé ou non. Le chien ne doit pas mendier. Le fait de réclamer de la nourriture ne signifie pas forcément qu'il a faim, c'est une façon pour lui de renforcer sa position hiérarchique lorsqu'on accède à ses demandes. Il faut habituer le chiot à accepter le fait de lui retirer son os ou sa gamelle sans grogner. Le chien ne doit rien recevoir entre les repas à part les friandises éducatives dont la quantité sera retirée de la ration. Pour ces friandises, préférer celles spécialement fabriquées pour les chiens. Eviter absolument le chocolat qui est très toxique et attention aux quantités : 30g de gruyère équivaut à 1/3 des besoins énergétiques d'un petit chien. Les dix commandements pour une alimentation rationnelle du chien C'est en 1985 que le professeur R. Wolter, de l'École nationale vétérinaire d'Alfort, édictera ses "dix commandements" de l'alimentation canine. Ces dix règles majeures reprises pour partie ci-après sont celles qui permettront à tout propriétaire d'éviter les principales erreurs concernant le rationnement pratique alimentaire de son chien. 1. L'abreuvement du chien doit être suffisant Une eau potable, fraîche, renouvelée, sera laissée en libre-service au chien, sachant que sa consommation moyenne est de 60 ml par kilogramme de poids corporel et par jour, et qu'elle augmente chez le chiot, la chienne qui allaite, sous climat chaud et en période de travail. 2. Respecter les transitions alimentaires Toute modification alimentaire doit se faire progressivement chez le chien, sur une semaine, afin de lui permettre de s'adapter aux plans gustatif, digestif et métabolique, et pour laisser le temps à sa microflore intestinale, beaucoup plus adaptée que celle de l'homme à ce que le chien mange, de se reconstituer spécifiquement pour digérer le nouvel aliment. 3. Assurer au chien des repas réguliers Le chien n'est heureux que s'il reçoit chaque jour à la même heure, au même endroit, dans la même gamelle, le même aliment. Le nombre de repas sera à adapter à l'état physiologique du chien, qui sera pesé régulièrement. 4. Contrôler les quantités d'aliment distribuées Calculées en fonction du besoin énergétique quotidien du chien et de la teneur en calories des aliments, les quantités distribuées chaque jour seront pesées régulièrement afin d'éviter toute dérive lente vers l'obésité. Elles seront adaptées à l'évolution du poids du chien 5. Distribuer au chien un régime équilibré Qu'il soit familial ou industriel, l'aliment doit renfermer tous les nutriments dont le chien a besoin, apportés en quantités satisfaisantes, et dans des proportions adaptées à son format, à son état physiologique (entretien, reproduction, sport), à son âge (chiot, adulte, chien âgé). 6. Bien choisir l'aliment d'un chien Choisir d'alimenter son chien avec tel ou tel aliment n'est pas une décision anodine, et ce sont avant tout les critères d'équilibre nutritionnel qui doivent primer. Trois critères fondamentaux interviennent dans le choix du bon aliment pour un chien : son âge (chiot, adulte, adulte mature ou vieillissant), son niveau d'activité physique ou physiologique (actif, sportif, reproducteur), et son format (petit, moyen, grand). 7. Utiliser l'aliment de manière rationnelle En effet, la manière de donner compte autant que ce que l'on donne. C'est ainsi qu'en cas d'utilisation d'aliments industriels, il est essentiel de suivre convenablement le mode d'emploi du fabricant. En alimentation familiale, certaines expressions doivent être bannies, car nulles et non avenues chez le chien : "je le nourris comme moi-même", "il mange ce qu'il veut", "il ne veut que cela". Enfin, déchets de table, friandises, sucres, gâteaux, chocolat ne feront pas partie de l'alimentation d'un chien. 8. L'hygiène de la nourriture du chien doit être satisfaisante Les aliments industriels offrent les meilleures garanties de salubrité hygiénique et, bien utilisés, ne présentent aucun risque d'intoxication alimentaire. Les boîtes entamées, les aliments frais ou décongelés seront conservés au froid, tandis que les croquettes seront maintenues dans leur sac refermé et dans un endroit sec. Si le chien ne finit pas son repas, les restes seront jetés et la gamelle nettoyée quotidiennement. 9. Contrôler les résultats individuels L'efficacité du rationnement et son adaptation doivent être contrôlées chez le chien sur la base d'éléments aussi simple que l'évolution de son poids, la qualité de son poil et de ses excréments, ou encore son appétit et son comportement au quotidien. 10. Ne pas hésiter à avoir recours au vétérinaire De par sa formation, le vétérinaire est aussi le diététicien du chien, que ce soit dans sa vie au quotidien ou lorsqu'il est malade. Pour manque d'appétit ou boulimie durables, amaigrissement ou alourdissement anormaux, diarrhées ou constipations persistantes, troubles physiques ou comportementaux préoccupants, et pour toutes les variations notables de la soif ou de l'appétit qui peuvent être des signes précurseurs d'une maladie générale méritant un examen approfondi. Les fausses idées en matière d'alimentation Trop souvent encore, le propriétaire de chien se laisse guider par un ensemble de croyances ou d'idées reçues entretenues par le bouche à oreille qu'il convient de combattre. "Un chien doit jeûner une fois par semaine" Une habitude certainement commode pour le maître, mais sans rapport aucun avec la santé du chien. "Un chien travaille mieux lorsqu'il est à jeun" Il s'agit là d'une idée tenace dans certains milieux, alors même qu'il est maintenant reconnu que dans une activité d'endurance (chasse, course de traîneau...) il est hautement préférable de donner un repas léger au chien au moins deux heures avant l'effort. "Mon chien mange comme moi" De très nombreux propriétaires ont encore ce comportement anthropomorphique qui veut que le chien devienne un être humain. Ils ignorent, ou font semblant d'ignorer, que le chien n'a pas nos habitudes alimentaires. C'est un carnivore non strict et pas un omnivore ; il digère aussi bien les protéines végétales, lorsqu'elles sont de qualité, que les protéines animales, mais peut assimiler, contrairement à nous, de grandes quantités de graisses. Le chien ne tolère l'amidon comme source d'énergie que dans la mesure où il est parfaitement cuit et dans une proportion qui respecte ses contraintes physiologiques. Ses besoins en minéraux et vitamines, enfin, sont également très différents de ceux de l'homme (un chiot a par exemple des besoins en vitamine D très inférieurs à ceux d'un enfant - près de 400 % d'écart !). "Le chien a besoin de variété dans son alimentation" L'idéal pour un chien est de recevoir chaque jour, à la même heure et au même endroit, dans la même gamelle le même aliment. En somme, totalement l'opposé de ce que recherche l'être humain ! En effet, des changements d'alimentation trop fréquents, outre ces aspects comportementaux qui conditionnent le bien-être de l'animal, exposent le chien à des troubles digestifs : la flore microbienne intestinale s'adapte à un type d'alimentation donné et de brusques modifications ne laissent pas le temps à cette flore intestinale de se réadapter et de se recréer en fonction de ce nouvel aliment ; ces modifications peuvent donc provoquer une production accrue de certains métabolites mal tolérés ou de toxines. La variété n'est donc tolérable chez le chien qu'à l'intérieur même d'une gamme donnée d'aliments, proches dans leur composition alimentaire. Sinon, une transition progressive d'une semaine doit toujours précéder un changement d'alimentation. "Il faut ajouter de la viande aux aliments complets" Bien des propriétaires sont inquiets de ne pouvoir identifier les matières premières carnées dans un aliment complet industriel. Dès lors qu'un aliment complet, cas des gammes d'aliments secs en croquettes, a été étudié et formulé pour parfaitement répondre à l'équilibre nutritionnel de tel ou tel état physiologique (croissance, reproduction, sport...) ou de format (petit, moyen ou grand chien), tout ajout alimentaire ne fait que rompre cet équilibre au détriment de la bonne santé du chien. "Les protéines fatiguent les reins" L'exploitation abusive de travaux de recherche sur des rats a conduit à répandre l'idée totalement erronée que des taux élevés de protéines alimentaires pourraient entraîner à long terme un vieillissement prématuré du rein et la perte de sa fonction d'épuration, conduisant à une insuffisance rénale chronique. Il est maintenant très clair, de par les nombreuses recherches conduites en France, dès 1975 et aux États-Unis durant les 15 dernières années que cette affirmation est fausse, bien que tenace dans l'esprit de certains. En fait, l'urée produite par le catabolisme de protéines est éliminée passivement par le rein, et si celui-ci perd de sa fonctionnalité, il ne s'agit que d'un effet lié normalement à l'âge, ou anormalement à une maladie spécifique ou intercurrente. Une restriction précoce et sévère de l'apport en protéines alimentaires, telle que prônée par certains, ne sera que susceptible d'affaiblir les défenses immunitaires du chien, et donc de fragiliser son organisme. Il existe depuis 1997 une totale unanimité du monde scientifique : l'aspect nuisible pour le rein des protéines alimentaires est devenu une légende ! "Le calcium fait redresser les oreilles du chiot" Dans les races à oreilles dressées (Berger allemand en particulier), on observe souvent, entre 4 et 6 mois, au moment du remplacement des dents de lait, une chute des oreilles et une légère déformation des aplombs. Le propriétaire s'empresse souvent de donner à ce moment des compléments nutritionnels riches en calcium et en vitamines, et constate que la situation redevient normale au bout de quelques semaines. En réalité, ce calcium et ces vitamines supplémentaires n'ont servi à rien : les oreilles ne sont en effet composées que de cartilage, qui ne fixe bien sûr pas le calcium, faute de quoi il deviendrait un os. Aucune donnée scientifique n'a jamais montré que l'alimentation pouvait influencer le redressement des oreilles, et cette pratique sans justification ne peut qu'être nuisible au chiot dès lors que son alimentation devient déséquilibrée. "C'est dans les légumes que l'on trouve toutes les vitamines" Les légumes ne sont pas les sources privilégiées de vitamines pour le chien. Les vitamines hydrosolubles (A, D, E, K) sont au contraire stockées dans les graisses animales ou dans certains organes de réserve : le foie par exemple contient beaucoup de vitamine A, au point d'être dangereux si l'animal en consomme chaque jour. Les vitamines hydrosolubles (groupe B) sont quant à elles présentes à la fois dans les matières premières animales et végétales. Ainsi, on trouve autant de vitamine B1 dans le lait en poudre que dans les haricots verts. Les aliments préparés contiennent de toute façon des vitamines ajoutées séparément, pour équilibrer l'apport des matières premières. Les légumes déshydratés présents dans certains aliments secs à composants multiples ne constituent jamais une source importante de vitamines. "Il faut ajouter de la vitamine D dans l'alimentation des chiots" Les besoins en vitamine D sont relativement faibles chez le chiot et donc facilement couverts par une alimentation équilibrée ; des excès, induits par une supplémentation nutritionnelle non nécessaire ou excessive, seront en fait dangereux et susceptibles d'induire des problèmes osseux graves. La composition de l'alimentation : les nutriments Les glucides Ce sont des nutriments presque exclusivement végétaux, les ingrédients alimentaires d'origine animale n'en contenant pratiquement pas. Le chien présente une particularité fondamentale : il peut maintenir sa glycémie (taux de glucose dans le sang) sans disposer d'aucun apport glucidique dans son alimentation ; ce sont, dans ce cas, certains acides aminés que l'on trouve dans les protéines qui permettent la synthèse du glucose. Les risques de carence en glucose sont donc inexistants chez le chien. Les glucides digestibles - les sucres simples : glucose, fructose Les sucres simples n'ont aucun rôle préventif ou curatif pour le carnivore domestique. Mais introduits en excès dans l'aliment, ils peuvent être sources de diarrhées, ou causes à long terme d'obésité et de diabète. - Le lactose. Le lait de chienne contient deux fois moins de lactose, le sucre du lait, que le lait de la vache. Si le jeune chiot utilise ce lactose, sa capacité à le digérer reste limitée, et un excès va toujours entraîner des troubles digestifs. Un lait de remplacement devra donc impérativement tenir compte de cette particularité et ne pas contenir trop de lactose. Adultes, les chiens digèrent moins bien encore ce dernier, et la consommation de lait peut alors entraîner des diarrhées. - L'amidon. L'amidon est un complexe de polymères de glucose, plus ou moins ramifiés selon l'origine botanique. Pour le digérer, le chien a besoin d'enzymes en provenance de son pancréas, les amylases. La digestibilité de l'amidon est nettement améliorée par la cuisson, qui la gélatinise. Présents dans les céréales (blé, maïs, riz...) et la pomme de terre, les amidons fournissent donc à l'organisme de l'énergie rapidement disponible, à la condition qu'ils soient très bien cuits. Le riz doit être "collant" dans une ration ménagère pour être bien digéré et ne pas déclencher de diarrhée. Pour les aliments complets secs, deux procédés de cuisson peuvent être utilisés : la cuisson extrusion (croquettes) et le floconnage ("soupes") ; ils assurent une parfaite cuisson de l'amidon et le rendent ainsi très digestible. Les fibres alimentaires Bien qu'elles ne puissent être assimilées par l'organisme, on peut considérer qu'il existe pour le chien un réel besoin en fibres alimentaires. Celles-ci sont constituées par l'ensemble des glucides qui ne sont pas digérés à la sortie de l'intestin grêle : cellulose, hémicelluloses, lignine, matières pectiques... Ces fibres ont un effet régulateur du transit digestif, le ralentissant lorsqu'il est accéléré, et l'accélérant lorsqu'il est ralenti. Les fibres sont également un substrat de fermentation pour la flore bactérienne du gros intestin et contribuent à son équilibre ; c'est pourquoi un changement brusque de source de fibres peut provoquer un déséquilibre passager, avec des fermentations non contrôlées, des flatulences et des diarrhées. Si les fibres sont nécessaires à l'hygiène digestive, elles présentent cependant certains inconvénients : elles diminuent la digestibilité de l'aliment. Cet effet sur la digestibilité peut être exploité dans les aliments pour chien peu actif ou dans les aliments hypocaloriques pour chien obèse ; on recherche alors une baisse de l'assimilation et un effet diluant alimentaire permettant de ne pas trop restreindre le volume du bol alimentaire. Une sélection de certaines fibres permet d'optimiser cet effet, en limitant les inconvénients. Rôle de certaines fibres dans la prévention des troubles digestifs - Les FOS (fructo-oligosaccharides, aussi appelé prébiotiques) L'incorporation de FOS dans l'aliment permet à la fois de prévenir les diarrhées infectieuses dues à la prolifération de bactéries dangereuses dans l'intestin, et de nourrir convenablement les cellules de ce dernier afin de prévenir les atrophies des cellules du colon en particulier. En excès, les FOS peuvent générer l'apparition de selles molles et peu formées. Les fructo-oligosaccharides, ou FOS, sont des glucides particuliers que l'on classe dans la catégorie des fibres fermentescibles. Non digérés, ils sont néanmoins rapidement fermentés par les bactéries présentes dans l'intestin, ce qui conduit à la libération d'acides gras volatiles qui : - acidifient le milieu intestinal ; - constituent des nutriments privilégiés pour l'entretien et le renouvellement des cellules ; - tapissent les parois du gros intestin. Par leur fermentation, les FOS permettent de nourrir directement les cellules du gros intestin. Mais cette dernière favorise surtout l'installation d'une flore bactérienne spécifique (bifidus et lactobacilles), dont les effets bénéfiques sur la santé du tube digestif sont bien connus : - inhibition de la croissance des mauvaises bactéries pathogènes (clostridies, E. Coli, salmonelles) ; - amélioration de la digestion et de l'absorption des nutriments. - protection du tube digestif : "effet barrière" On trouve naturellement des FOS dans des végétaux comme la betterave (après transformation de la pulpe), le soja (au niveau des coques), le psyllium (céréale dont on utilise les barbilles), la chicorée (après hydrolyse). On peut également les utiliser sous une forme purifiée plus efficace. - Les MOS (Mannan-oligosaccharides) Les MOS sont des fibres qui proviennent de la paroi des levures. Les mannan-oligosaccharides participent au bon équilibre de la population bactérienne de l'intestin. Ils ont donc une action préventive marquée vis-à-vis des problèmes de diarrhées, et contribuent à prévenir les maladies infectieuses ayant une origine digestive. Ces fibres de levures exercent deux types d'actions bénéfiques au niveau du tube digestif : - elles limitent le développement des bactéries pathogènes en les empêchant de venir se fixer sur la muqueuse de l'intestin - elles améliorent directement l'efficacité des défenses immunitaires de l'organisme, lui permettant de mieux lutter contre les agents pathogènes. Les lipides Si l'excès de lipides conduit l'animal à l'obésité, ce dernier ne peut vivre sans puisqu'ils lui apportent énergie et acides gras essentiels. Les graisses sont la source énergétique de référence pour l'organisme du chien, qui va les oxyder (grâce à l'oxygène) pour en tirer l'énergie dont il a besoin. Le chien les digère très bien, beaucoup mieux que l'homme, et en apprécie vraiment le goût (ce qui peut entraîner une consommation excessive lorsqu'un rationnement strict n'est pas effectué). Ainsi, 1 g de lipide représente 2 fois et demi plus d'énergie qu'1 g de glucides ou de protéines. Si le chien supporte très bien des niveaux élevés de matières grasses dans ses aliments, ceux-ci doivent être réservés aux chiens actifs ou ayant des besoins énergétiques très élevés, comme par exemple la chienne en lactation. Les sources de lipides alimentaires sont tous les aliments riches en graisses animales (beurre, suif, saindoux, oeufs, huiles de poisson) et végétales (huiles, graisses oléagineuses). Certains acides gras essentiels (que le chien ne peut synthétiser et doit donc trouver obligatoirement dans son alimentation) auront des rôles structuraux pour la cellule ou sont des précurseurs essentiels à certaines hormones. De fait, il existe deux familles d'acides gras essentiels : - la série des "oméga 6", que l'on trouve plus naturellement dans les huiles végétales que chez les animaux, à l'exception des graisses de volailles. Sa carence entraîne une sécheresse de la peau, des desquamations, une alopécie (perte de poils) et un poil terne. C'est l'un des principaux nutriments pour la beauté du poil ; - la série des "oméga 3", que l'on trouve essentiellement dans les graisses de poissons, et qui joue un rôle très important dans l'intégrité des membranes cellulaires, dans le fonctionnement du système nerveux et du système immunitaire. Ces acides gras sont également maintenant utilisés pour leurs vertus anti-inflammatoires (traitement de nombreux cas de démangeaisons cutanées) et "oxygénatrices" (ils améliorent le passage de l'oxygène dans les cellules et la déformabilité des globules rouges, propriétés intéressantes chez le chien de sport et chez le vieux chien). Les graisses sont des matières premières particulièrement fragiles et qui peuvent se dégrader rapidement ; les conséquences liées à ce rancissement sont tout d'abord une baisse de l'appétence de l'aliment, mais surtout ensuite des troubles physiologiques pour le chien : intolérance digestive, troubles pancréatiques, atteintes hépatiques... Pour prévenir le rancissement, il est donc nécessaire de protéger les graisses alimentaires des aliments industriels avec des antioxydants, ou dans le cas des rations ménagères de ne pas distribuer au chien des graisses cuites. Les protéines Le chien, animal carnivore, a des besoins importants en protéines de qualité. Certains états physiologiques sont demandeurs, car les phénomènes de construction ou de renouvellement y sont plus importants : croissance, gestation, lactation, effort physique. Chez le chien, la taille (format) est également un facteur de variation des apports nécessaires. Les protéines sont des molécules en chaînes, constituées d'acides aminés reliés les uns aux autres par des liaisons chimiques et placés dans un ordre parfaitement défini qui confère sa nature et ses rôles à chaque protéine. Elles peuvent être animales ou végétales, pures ou liées à des glucides ou à des lipides. Les acides aminés, issus de la dégradation des protéines alimentaires dans le tube digestif, sont absorbés et servent ensuite à la synthèse par l'organisme des protéines, qui lui sont nécessaires pour bâtir ou renouveler ses organes ou structures, véhiculer certaines molécules (protéines de transport), envoyer des messages d'un organe à l'autre (hormones), lutter contre la maladie (anticorps), etc. Les aliments riches en protéines sont d'origine animale (viandes, poissons, oeufs, produits laitiers) ou végétale (haricots, lentilles, pois, soja, levures…). Il existe des différences de valeur alimentaire dans les protéines entre une "bonne" protéine (viande rouge ou blanche, poisson, oeuf...) et une "mauvaise" protéine (tendon, aponévrose, poil, plume) qui ne sera pas digérée et que l'on retrouvera dans les excréments. Une protéine bien digérée (et donc absorbée sous forme d'acides aminés) ne sera pas forcément bien utilisée par l'organisme. Il peut lui manquer certains acides aminés indispensables. Ces acides aminés, au nombre de 8, ne peuvent être synthétisés par l'organisme. Ce dernier doit donc impérativement les trouver dans son alimentation, en des quantités et proportions idoines, sans quoi toute synthèse protéique normale est impossible pour l'organisme. On parle ainsi de "valeur biologique" d'une protéine et on peut comparer les acides aminés indispensables à des pièces de tissu bleu, blanc ou rouge : si chaque couleur est disponible en quantité suffisante, il est possible de fabriquer des drapeaux français, mais l'une des couleurs venant à manquer cette fabrication ne sera plus possible. Dans le cas des protéines, la synthèse protéique s'arrête et les acides aminés restants se trouvent alors gaspillés. Il importe donc de retenir que la forte teneur en protéines d'un aliment n'est donc pas synonyme de qualité, et que la nature même des protéines utilisées est importante à envisager. Les protéines alimentaires dites "à haute valeur biologique" sont celles qui cumulent une bonne digestibilité et une richesse en acides aminés indispensables : caséine, protéines d’œuf, viandes et poissons, isolats de soja. Enfin, toute carence en énergie de la ration peut amener l'organisme à "brûler" ses protéines au lieu de les épargner pour construire. L'équilibre énergie/protéines d'un aliment est donc lui aussi essentiel. Les vitamines : ni trop ni trop peu Parmi l'ensemble des constituants nutritifs essentiels à la vie, chacun connaît le mot "vitamine", qui en fait regroupe un ensemble de substances très variées. Que l'une d'elles manque totalement ou en partie, et aussitôt apparaissent des symptômes cliniques de carence pouvant entraîner à la longue de graves maladies. Les vitamines se distinguent par deux caractéristiques : - le besoin journalier d'un chien en chacune des vitamines s'exprime en milligrammes, voire en microgrammes ; - les vitamines sont des substances organiques, contrairement aux oligo-éléments comme le fer, l'iode ou le zinc tout aussi essentiels. On les trouve dans les aliments, et elles peuvent être selon les cas liposolubles (dissoutes dans les graisses) ou hydrosolubles (solubles dans l'eau). Les vitamines nécessaires au chien sont au nombre de treize. Chacune d'elles a son (ou ses) rôle à jouer, aussi bien pour maintenir l'intégrité de la peau que pour favoriser une bonne vision, une croissance normale, une bonne utilisation des graisses par l'organisme et l'entretien des vaisseaux sanguins ou du tissu nerveux. Il faut savoir aussi que l'excès alimentaire en certaines vitamines peut se révéler très dangereux (vitamines A et D en particulier) : les vitamines sont nécessaires et utiles à certaines doses, néfastes et toxiques à d'autres. À l'inverse, une vitamine comme la E sera très bien tolérée, même à des doses élevées pour lesquelles elle peut présenter des vertus curatives et préventives pour la membrane cellulaire ; jusqu'à présent, aucun signe d'hypervitaminose n'a jamais été noté ; des doses supérieures au besoin physiologique, concernant la vitamine E, peuvent donc apporter une meilleure garantie de qualité de l'aliment. Enfin, les levures de bière sont une excellente source naturelle privilégiée de vitamines du groupe B, et leur utilisation peut être très utile pour l'amélioration de l'aspect du poil. Les minéraux : de nombreuses interactions Les minéraux ne représentent qu'une faible proportion du poids d'un chien, cependant le rôle de chacun d'entre eux est essentiel et leur apport alimentaire doit être placé sous haute surveillance. De plus, ils sont tous susceptibles d'interférer avec d'autres au niveau digestif ou métabolique, ce qui fait qu'il est nécessaire non seulement d'assurer l'apport de chacun d'entre eux, mais aussi d'éviter tout déséquilibre qui peut se révéler tout aussi néfaste pour l'organisme que la simple carence. En nutrition, on divise ces minéraux en deux groupes : - les macroéléments, dont le besoin se quantifie pour chacun en grammes pour un chien standard, représentés par le calcium, le phosphore, le magnésium, le sodium, le potassium et le chlore ; - les oligo-éléments, pour lesquels ce besoin s'exprime en milligrammes par jour (voire moins), et parmi lesquels on trouve le fer, le cuivre, le manganèse, le zinc, l'iode, le sélénium, le fluor, le cobalt, le molybdène... Quantitativement, calcium et phosphore sont les éléments minéraux majeurs, constituants fondamentaux du squelette ; ils ont également d'autres fonctions métaboliques importantes, telles que le rôle du phosphore dans tous les transferts d'énergie au sein de la cellule. Le squelette représente une très importante réserve tampon dans laquelle l'organisme puise en cas de déficit, ce qui explique l'apparition de maladies osseuses dès lors que l'apport phosphocalcique de la ration est déséquilibré. Le magnésium intervient lui aussi dans le métabolisme osseux mais il est, avec le potassium, un élément du liquide intracellulaire fondamental à un grand nombre de réactions. D'une manière générale, les oligo-éléments sont indispensables aussi bien à la constitution des globules rouges qu'au transport de l'oxygène, à la pigmentation de la peau et à son intégrité, au fonctionnement des systèmes enzymatiques, aux synthèses d'hormones thyroïdiennes, etc. Chacun d'eux remplit un ou plusieurs rôles pour telle ou telle fonction de l'organisme. Les Oligoéléments chélatés Un chélate est une molécule organique naturelle qui sert, en nutrition, de support pour y fixer un oligo-élément minéral et ainsi améliorer notoirement sa digestibilité qui normalement est inférieure à 30 % (70 % de l'élément minéral se retrouvant alors dans les excréments). Cette molécule, selon l'oligoélément transporté, peut être glucidique ou protéique. L'amélioration de qualité nutritionnelle de l'aliment obtenue, au plan de la nutrition minérale, grâce aux chélates, permet de mieux couvrir le besoin en chaque oligoélément de l'animal. Les éléments chélatés sont également fixés plus facilement par leur organe cible, se révélant alors plus efficace. Ainsi, le zinc chélaté, par exemple, se fixe-t-il mieux au niveau du poil que le zinc sous forme libre. L'aliment pour chien C'est le dosage, la quantité, la qualité et la variété des origines des nutriments essentiels à la vie et adaptés aux besoins spécifiques des chiens qui font la qualité d'un aliment équilibré. Un aliment standard contient une quinzaine de nutriments, alors qu'un aliment haut de gamme se formule avec une cinquantaine. Ces nutriments répondent alors à 4 objectifs : 1) construire et entretenir l'organisme : réponse aux besoins nutritionnels minimum 2) fournir de l'énergie (essentiellement par les lipides chez le chien) 3) prévenir : certains nutriments sont intégrés dans la ration pour prévenir les troubles digestifs, les problèmes articulaires, les affections rénales, les effets du vieillissement (antioxydants, prébiotiques, fibres, acides gras essentiels) 4) soigner : les aliments thérapeutiques vendus en clinique vétérinaire uniquement permettent de favoriser la guérison de certaines maladies ou d'intervenir dans les processus thérapeutiques Les différents aliments industriels Les aliments standards Cette classe regroupe tous les aliments couvrant les besoins moyens du chien à l'entretien, sans volonté particulière de répondre à des besoins spécifiques. Dans certains cas, leur digestibilité peut être bonne (80 %) et leur appétence satisfaisante. Les aliments nutritionnels (parfois appelés "premium") Aliments complets haut de gamme couvrant parfaitement les besoins spécifiques du chien selon sa taille, son poids, son âge et son activité. Répondant à des critères de haute digestibilité (85/87 %), ils offrent une couverture optimale des besoins nutritionnels spécifiques et une appétence maximale. Ils sont fabriqués à partir de matières premières sélectionnées de haute qualité et demandent une parfaite maîtrise des procédés de fabrication. Leur emballage est soigné et contient des systèmes de conservation naturelle. L'ensemble offre une garantie de stabilité de l'aliment. Aliments diététiques : fonction de soin et santé Prescrites et vendues chez et par le vétérinaire, ces gammes d'aliments complets permettent des soins correcteurs dans les cas de maladies telles que l'obésité, le diabète sucré, les diarrhées chroniques et l'insuffisance rénale. Leur appétence est renforcée pour séduire les animaux que leurs troubles de santé ont rendu difficiles. Leur digestibilité varie en fonction de la pathologie visée. Ils sont un moyen de prévenir l'apparition de certains troubles cliniques et d'améliorer l'efficacité d'un traitement médical. Avantages et inconvénients des différents aliments industriels Aliment sec (croquettes) Avantages : pas d'altération après ouverture, plus nutritif à l'unité par rapport à la quantité distribuée, plus économique que les aliments riches en eau Inconvénients : altération si conservation à l'humidité Aliment humide (conserve) Avantages : conservation aisée, emballage durable, très appétissant Inconvénients : revient cher (75 à 82% d'eau), lourd à transporter, aliment riche en graisse pouvant induire une surconsommation énergétique, altération dès l'ouverture En Europe la consommation d'aliments secs pour chiens augmente de 4 à 5% par an aux dépends des aliments en boîte et des préparations ménagères. Le segment de produits nutritionnels haut de gamme a une croissance de 20% par an. Le marketing douteux de certains aliments industriels Pour un fabricant d'aliments pour chiens, il peut y avoir deux clients : le maître et l'animal. L'un achète et l'autre consomme. En d'autres termes, d'un côté les projections humaines sur l'alimentation et de l'autre, les besoins spécifiques d'une espèces différente de l'homme. Sauf qu'à ce jour, c'est encore le maître qui tient le porte-monnaie… Plus que forte est donc la tentation, pour le fabricant de répondre et même de flatter les attentes et projections des maîtres, mêmes si elles n'ont aucun fondement scientifique et si elles vont dans certains cas, à l'encontre des besoins spécifiques de l'animal. Ce n'est pas en lisant les emballages qu'on a une vision claire de la nutrition car, codifiés par les réglementations et exploitant parfois des projections de sentiments et comportements humains, les boîtes et sacs sont difficiles à décoder. Tous les aliments pour chiens ont plus ou moins la même composition en terme de pourcentage de glucides, lipides et protéines, et ces pourcentages n'expriment en aucun cas la qualité des matières premières utilisées. Par ailleurs, il suffit à un fabricant d'incorporer dans le même aliment 4% de bœuf, 4% de poulet et 4% d'agneau pour pouvoir le vendre dans 3 emballages différents "au bœuf" "au poulet" "à l'agneau", satisfaisant de ce fait l'illusion de variété du repas recherchée par le propriétaire dans une interprétation anthropomorphique de ce que pourrait souhaiter son chien. De plus, la plupart des aliments du marché s'adressent au chien en général, sans distinction de taille. Pourtant, parmi toutes les espèces animales, l'espèce canine est celle qui offre la plus grande variété de taille: entre un Chihuahua de 1kg et un Saint-Bernard de 80kg, le rapport de poids est de 80. Ces différences de poids s'accompagnent de différences anatomiques et physiologiques notables: la durée de la croissance est de 8 mois pour le petit chien, 24 mois pour le Saint-Bernard, le Chihuahua à l'âge adulte a multiplié son poids de naissance par 20, le Saint-Bernard par 100, la longueur d'une canine est de 4mm pour l'un, 15mm pour l'autre, les besoins énergétiques du petit chien sont supérieurs (132 kcal/kg de poids corporel) à ceux du grand chien (45 kcal/kg), l'espérance de vie des petits chiens est supérieure à celle des grands chiens... Ces quelques exemples expliquent pourquoi les besoins nutritionnels d'un chien dépendent tout autant de sa taille que de son âge et de son activité, et que la qualité d'un aliment dépend bien plus de sa formulation que de sa composition exprimée en pourcentages. Conclusion Le véritable juge de paix d'une bonne alimentation sera le chien lui-même, l'efficacité du rationnement alimentaire et son adaptation à chaque individu pouvant être appréciées par des contrôles de routine simples, faisant appel avant tout au bon sens ainsi qu'à l'esprit d'observation, et portant principalement sur : - l'appétit de l'animal, qui traduit son bon état de santé et les qualités organoleptiques (odeur, goût, consistance) de l'aliment ; - la qualité des crottes, dont le volume, la consistance, l'humidité, la couleur, l'odeur, sont en rapport avec la digestibilité de l'aliment et le bon déroulement de la digestion, notamment dans le gros intestin ; - l'évolution du poids de l'animal, grâce à des pesées régulières, hebdomadaires chez les jeunes et mensuelles chez les adultes, afin d'obtenir ou maintenir un chien à son poids de forme, sans maigreur ni excès d'embonpoint ; - l'intégrité de la peau et la beauté du poil, véritables "miroirs de la santé", susceptibles d'exprimer des déséquilibres alimentaires ou une atteinte de l'état général ; - le comportement du chien, qui doit être gai et vif en fonction de ses habitudes. Les progrès en matière de nutrition canine permettent à nos fidèles compagnons de rester à nos côtés en meilleure santé et plus longtemps ; il serait dommage de s'en passer. Maud Paris Docteur Vétérinaire Bibliographie : le guide des Nutriments Royal Canin l'encyclopédie du Chien Royal Canin
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Visite gratuite chez le veto en Février en Belgique
Toufou a posté un sujet dans Santé du border collie
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Je suis Toufou, un croisé Border/Groenendael. J'ai 6 ans depuis le 1/12/2011, et je suis avec mon maître depuis novembre 2010. Je n'ai pas eu une vie facile, j'habitait à Villers-le-Bouillet et j'etait pas heureux, mes anciens maître m'ont mené la vie dure, des coups de bâtons et d'autres choses pas sympa. J'ai decider de prendre mon baluchon et de partir pour voir si l'herbe etait plus verte. Je me suis refugié chez une jeune femme qui à des chiens et j'etait content, enfin un peu d'amour.Pas de chance, mes proprios mon retrouvés et retour à la case départ. Re-paf, bing, crac boum, Je me casse de nouveau chez la même dame. Je crois qu'elle a compris, elle m'a gardé quelques temps, puis refuge, le moral dans les pelotes.....Miracle, ma petite dame me reprend, elle fait maison d'acceuil, j'ai pris du bon temps, je surveillais le magasin, grognais sur les clients bizarres, je faisais des trucs de chiens quoi. Elle a decider de mettre ma photo en ligne pour me trouver un maître. J'en ai vu defiler des gens, foi de chien, belles brochettes de nuls. Jusqu'au jour....j'etait à l'arriere de magasin, la porte d'entrée sonne et je vais voir, là je reste comme deux rond de flans, y'avais une petite dame et un grand gars, barbu, l'air sympa et un regard tout doux. On s'est regardé mon sang n'a fait qu'un tour et j'ai foncé sur lui, il s'est assis sur les marches, patate, je lui ai fait un lavage de museau maison, je me suis dit" si celui là ne me prend pas, je me flingue". Et voila comment je suis "proprietaire" de mon maître, il est cool, sympa, pas trop regardant sur la discipline mais je doit pas faire des conneries sinon c'est le panier et pas de coucouques. Question promenades, pas à me plaindre, je cours partout derriere les trams, les voitures, les tondeuses, les taupes, mulots, oiseaux, tout ce qui bouge. Question bouffe, c'est un 4 etoiles. Voila mon histoire.
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Les parasites internes Aspect maladif, troubles du comportement, amaigrissement, atteintes pulmonaires, troubles digestifs graves qui peuvent aller jusqu'à la perforation de l'intestin, tout cela peut être évité si l'on vermifuge le chien régulièrement. On doit mettre autant de soin et être aussi rigoureux dans les vermifugations du chien que dans celles de son troupeau ovin ou bovin. On distingue les vers ronds (ascaris), mesurant selon l'espèce jusqu'à quinze centimètres, et les vers plats parmi lesquels les tænia sont les plus redoutables. Les parasites externes Ils peuvent être à l'origine de démangeaisons, d'irritations et même d'allergies pouvant entraîner de graves réactions cutanées. En outre, certains sont des hôtes intermédiaires ou des vecteurs de maladies très graves. Le port d'un collier antiparasitaire et, en cas d'infestation, la pulvérisation d'insecticides ou de lotions spécifiques sur le pelage et dans le chenil restent les moyens les plus efficaces de lutte et de prévention. Les ascaris Ces vers fins et ronds pouvant atteindre dix à quinze centimètres sont extrêmement fréquents chez le chiot qui peut être contaminé au stade fœtal, ou par le lait maternel. Retards de croissance, gros ventre, bâillements et appétit capricieux sont les symptômes les plus fréquents. Dans les infestations massives, le chien peut même vomir des ascaris. Il convient de traiter systématiquement chiennes et chiots. Les tænias La présence d'anneaux parfois visibles à l'anus, l'existence d'un prurit anal - le chien se lèche, frotte et traîne son derrière par terre - doivent faire penser à la présence de taenias. Le chien est contaminé en ingérant de la viande ou des viscères d'animaux eux-mêmes atteints, mais il peut également l'être par la puce qui héberge les larves de tænias. En se léchant, il les avale. Il est donc important de vermifuger régulièrement. En cachets ou en pâte, les différents vermifuges S'administrent généralement très facilement et certains agissent de façon polyvalente sur plusieurs espèces de vers. On vermifuge toutes les trois semaines jusqu'à l'âge de six mois et au-delà deux à trois fois par an. Les puces Non seulement elles peuvent être à l'origine de l'infestation par le taenia dont elles sont un hôte intermédiaire mais elles sont souvent la cause de cas d'eczéma. En effet leur piqûre provoque de violentes démangeaisons, le chien se gratte furieusement, les poils tombent, la peau est à vif et des complications dermatologiques peuvent apparaître. L'allergie à la salive de puce est la première cause de dermatose chez le chien. Un examen rapide du pelage permet de les voir, ou de détecter leur présence par leurs excréments (poussière brunâtre à la base des poils). La gale Un prurit intense et des pertes de poil sur la partie inférieure du corps constituent les manifestations de cette maladie dûe à un petit acarien. Les aoûtats Ces parasites provoquent des démangeaisons au niveau des pattes, des coussinets et parfois sur la région anale. On reconnaît leur présence à de petits points rouges facilement identifiables.
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LA MALADIE DE CARRE Le diagnostic de cette maladie gravissime d'origine virale est toujours tardif ; l'apparition des signes extérieurs signifie qu'elle est déjà avancée. Contrairement à ce qu'on croit trop souvent, la maladie de Carré ne touche pas que les chiots. Les symptômes sont divers : perte d'appétit, état de tristesse et d'abattement ; conjonctivite, diarrhées, émission de glaires, présence de mucus aux narines, fièvre élevée, soif intense. Puis apparaissent convulsions et paralysie, prélude au coma et à la septicémie. Les traitements curatifs à base d'antibiotiques et de gammaglobulines n'ont une efficacité que s'ils sont appliqués au début de la maladie. Si l'animal en réchappe, il est sujet à de nombreuses séquelles. Seule la vaccination permet d'écarter cette maladie redoutable ; le jeune chiot bénéficie d'une immunité - de courte durée - transmise par la mère - si cette dernière est vaccinée - . D'où l'importance de vacciner dès l'âge de sept à huit semaines. L'HEPATITE CONTAGIEUSE Egalement dénommée maladie de Rubarth, cette maladie virale est très proche de la maladie de Carré. Elle associe manque d'appétit, soif intense, vomissements et quelquefois larmoiements avec fermeture des paupières et œdème de la cornée rendant l’œil opaque et bleuté. Là encore, seule la vaccination permet d'éviter cette maladie à l'issue fatale. LA PARVOVIROSE Cette maladie redoutable encore appelée gastro-entérite hémorragique est apparue en France en 1979. Elle se manifeste par de l'abattement, puis une forte poussée de fièvre suivie de vomissements et de diarrhées hémorragiques, le tout accompagné d'une soif intense. Le traitement curatif doit être administré très rapidement sinon l'évolution est rapidement mortelle. Seule la vaccination permet d'arrêter ce fléau. C'est entre six et huit semaines que le chiot est le plus fragile : les anticorps maternels font défaut, tandis que les anticorps de vaccins ne sont pas encore efficaces. Il importe donc de rester très prudent durant cette période et de ne pas exposer inutilement le chiot (promenades dans des endroits fréquentés par d'autres chiens, sorties dans des rassemblements de chiens...). LA LEPTOSPIROSE Maladie d'origine parasitaire très grave dont l'issue est souvent fatale, malgré l'intervention du vétérinaire. Extrêmement contagieuse, elle est véhiculée par les rats qui souillent de leurs urines aliments, eau de baignade, heu de séjour, etc... Vomissements et gastroentérite hémorragique sont les manifestations les plus fréquentes d'une maladie qui peut prendre également une forme rénale. La vaccination du chiot est indispensable. LA PIROPLASMOSE Transmise par certaines tiques qui, en piquant le chien inoculent le piroplasme dans le sang, cette redoutable maladie entraîne la destruction des globules rouges et la mort du sujet si elle n'est pas traitée à temps. L'incubation varie entre deux et vingt jours. Les symptômes sont caractéristiques: chien triste et abattu, perte d'appétit, courbatures, fièvre pouvant dépasser 40'C, coloration jaune des muqueuses puis coloration marron des urines. Lorsqu'on en arrive à la coloration des urines, il est plus que temps d'intervenir. Diagnostiquée à temps, le piroplasme se traite relativement bien. Dans le cas Contraire, c'est la mort du sujet ou en cas de survie, des séquelles très graves au niveau du foie et des reins, sans compter les rechutes. Un vaccin a été mis au point depuis quelques années et il est conseillé de l'utiliser dans les régions infestées de tiques. Son coût - relativement élevé - est largement amorti. Le port d'un collier - anti-parasitaire spécial tiques - est également recommandé sans oublier l'examen attentif et régulier du pelage et des parties les plus exposées oreilles, cou, poitrail, intérieur des pattes et des cuisses, endroits où la peau est plus fine et où les tiques ont plus de facilités à s'accrocher. Au fur et à mesure elles se gorgent de sang et se gonflent. Si vous n'avez pas le "coup de main" pour les enlever, utilisez un coton imbibé d'éther que vous appliquez sur la tique. L'anesthésiant de la sorte vous pouvez la retirer délicatement et entièrement. Car en l'arrachant, vous risquez de ne récupérer que l'abdomen et de laisser la tête (le rostre) plantée dans la peau de votre chien et de provoquer inflammation ou abcès. Dans les jours qui suivent, surveillez attentivement l'état de votre chien. LA RAGE Cette maladie, transmissible à l'homme et toujours mortelle, est due à un virus présent dans la salive, transmis à l'occasion d'une morsure ou par simple léchage. Ce virus très résistant peut survivre plus d'un mois dans le cadavre d'un animal. La période d'incubation varie beaucoup mais se situe généralement entre quatre et huit semaines. On distingue généralement deux formes de rage: - la forme "furieuse", la plus typique, caractérisée par des manifestations d'excitation et d'agressivité où l'animal, en état de démence, mord ce qui se trouve dans son environnement immédiat. On observe également le phénomène inverse surtout chez les bêtes sauvages qui s'approchent des habitations, n'ont plus peur de l'homme, le changement brusque en plusieurs jours de comportement est un signe alarmant: un chien agressif devient calme, et au contraire un chien sensible devient agressif. - la forme "muette" ou paralytique dans laquelle ces phénomènes prédominent. Elle est plus insidieuse car les manifestations sont moins alarmantes. Le ton de l'aboiement se modifie, l'animal déglutit difficilement et se paralyse progressivement. Dans les deux formes, l'animal déglutit avec peine, puis cette paralysie progressive de la mâchoire s'étend à l'appareil locomoteur et entraîne rapidement la mort. L'extension des zones endémiques de cette maladie mortelle a conduit les Pouvoirs Publics à prendre un certain nombre de mesures. Au premier rang de celles-ci figure la vaccination obligatoire des animaux dans les départements déclarés infestés par la rage, ainsi que pour tout animal voyageant, séjournant dans des établissements spécialisés (pension, chenil ... ), ou participant à des rassemblements (exposition, concours). Sachez que dans ces départements, l'abattage de l'animal est immédiat: - si le cas de rage a été décelé - s'il a été en contact avec un animal enragé, sauf si le propriétaire peut présenter un certificat de vaccination à jour. L'abattage est effectué entre deux et huit jours, pour tout chien ou chat capturé en état de divagation puis mis en fourrière Avant ce délai, le propriétaire peut récupérer son chien en présentant un certificat de vaccination à jour. Sachez également que si votre chien, même vacciné, mord une personne ou un autre animal, il doit être soumis - à vos frais - à une surveillance vétérinaire (trois contrôles successifs à huit jours d'intervalle avec délivrance à chaque visite d'un certificat). Vous devez toujours être en mesure de présenter le certificat de vaccination. LA LEISHMANIOSE Cette maladie assez rare (limitée au Sud de la Marne), doit cependant être connue. La contamination se fait par la piqûre d'un insecte, le phlébotome. L'incubation est très lente - de un mois à quatre ans - : le chien est abattu, amaigri et présente des pertes de poils ainsi qu'un gonflement des ganglions. Sans traitement, le chien meurt la plupart du temps. LA TOUX DE CHENIL Extrêmement contagieuse, cette toux affecte les endroits où sont concentrés les chiens (grands élevages, locaux de revente) et se manifeste par une trachéobronchite susceptible d'évoluer en broncho-pneumonie. Rarement mortelle, ses séquelles risquent toutefois de compromettre la croissance et la santé du sujet atteint. En palpant la trachée on déclenche facilement chez le sujet atteint une toux semblable à celle provoquée par un os coincé dans la gorge. La vaccin contre l'hépatite contagieuse immunise partiellement contre la toux de chenil, mais un vaccin spécifique existe.
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Le Border Collie présente une espérance de vie de 12 à 14 ans. Statistiquement parlant, les chiffres sont tout autres cependant, notamment dû aux accidents fréquents dont sont victimes ses sujets, à force de vouloir arrêter voitures ou tracteurs ... Rustique, le Border Collie, de par sa sélection, présente peu d'anomalies sanitaires. Cependant, plusieurs tares potentielles doivent être dépistées avant toute reproduction et d'autres doivent être recherchées également : Border Collie aux yeux vairons AOC (Anomalie de l'oeil du colley) CEA en Anglais (Collie eye anomaly) et atrophie de la rétine (APR) Plusieurs examens peuvent être conduits pour dépister ces problèmes : les examens « mécaniques » menés par un vétérinaire ophtalmologue, et un test génétique réalisable via un échantillon d'ADN par un laboratoire (voir Optigen, Antagene, Genindexe). L'APR provoque la dégénérescence et la mort des cellules de la rétine, à l'arrière de l'œil, et conduit plus ou moins rapidement le sujet à la cécité. Un animal atteint d'APR peut être un excellent compagnon, la maladie n'influant pas sur le pronostic vital et le chien s'adaptant très bien à cette affection. L'AOC, connue également sous le nom d'hypoplasie choroïdienne, est une maladie héréditaire. Les chiens avec une forme légère non évolutive présentent un amincissement de la choroïde sans perte de vision durant toute leur vie (grades 1 et 2). Les chiens avec une forme grave et évolutive développent un colobome qui peut conduire à un décollement partiel ou total de la rétine, à des hémorragies intra-oculaires et à une perte de vision (grades 3 et 4). Les formes légère et grave étant dues à une mutation dans le même gène, des chiens atteints d’une forme légère peuvent engendrer une descendance présentant une forme grave. Ces sujets peuvent être de bons auxiliaires de ferme ou d'excellents compagnons ; néanmoins, ils doivent impérativement être écartés de la reproduction et stérilisés. Complément d'information: http://www.bordercollies.es/sante.html TNS (Trapped Neutrophil Syndrôme) Un examen ADN peut être conduite par entre autre le laboratoire Van Haeringen en Hollande (voir leur site:http://www.vhlgenetics.com/vhl). Ceci est une maladie héréditaire auto-immune récessif. Un chien porteur ne montre aucun symptome. Les chiots atteint de se maladie (les 2 parents sont donc porteur ou l'un d'eux est atteint) en meurt souvents dans les premiers semaines après la naissance. De temps a autres ils survivent plus longtemps. Le problème avec se maladie est qu'il est méconnue chez les vétos car difficilement a constater sans test ADN. Dans le système immunitaire des globules blancs (leucocytes) sont produites dans la moelle osseuse. Une fois assez mûrs ils devraient finir dans le sang. Chez TNS un certain type de globules blancs (neutrophiles) n'arrive pas a s'intégrer dans le sang, ils restent coincés dans la moelle osseuse. Le résultat est que les infections ne peuvent être convenablement traités. Les chiots ne répondent pas bien aux vaccinations, poussent moins et ont plus de problèmes avec des infections comme infections osseuses chroniques (ostéomyélite) et troubles gastro-intestinaux (gastroentérite). En fin la plupart des chiots meurent vers l'âge de quatre mois, ou sont euthanasié car trop faible. Le plus vieux chien connu avec TNS a atteint deux ans et huit mois. Complément d'information: http://www.bordercollies.es/sante.html DH (Dysplasie de la hanche) Il convient de faire effectuer une radio des hanches (pratiquée par le vétérinaire sous anesthésie générale) pour tout sujet destiné à la reproduction. À noter que si la dysplasie peut être d'origine génétique, elle peut aussi être environnementale (alimentation trop riche ou trop pauvre, locaux d'élevage au sol glissant, activité inadaptée en période de croissance). Comme il est délicat d'en déterminer l'origine, les sujets dont les hanches présentent des anomalies doivent être écartés de la reproduction. Complément d'information: http://www.bordercollies.es/sante.html (N)CL-B (Neuronal Canine Ceroid Lipofuscinosis en Anglais) Ceroid Lipofuscinose Neuronale Canine Ceci est un regroupement pour de troubles neurodégénératives héréditaire récessif caractérisés par l'accumulation de anticorps autofluorescente cytoplasmiques dans les cellules du système nerveux. Une mutation dans CLN5 est responsable de NCL dans le Border Collie. Les chiens atteints présentent généralement un état de dysfonctionnement cérébelleux dans lequel des mouvements musculaires volontaires ont tendance à entraîner des mouvement involontaires d'autres parties du corps et ont tendance a stimuler la perte de coordination des mouvements musculaires. Un test ADN existe dans différents labo (Optigen, Vetgen, Van Haeringen, Antagene, ..) . qui résultent de l'accumulation excessive de lipopigments (lipofuscine) dans les tissus du corps. Ces lipopigments sont constitués de graisses et de protéines. Ces matériaux lipofuscines s'accumulent dans les cellules neuronales. Complément d'information: http://www.bordercollies.es/sante.html MDR 1 (Déficience a l'ivermectine) Les chiens sensibles présentent une anomalie génétique (une mutation) dans le gène MDR1. Lorsque le gène MDR1 n’est pas fonctionnel, différents médicaments (voir liste ci-dessous) s’accumulent dans le cerveau et deviennent toxiques jusqu’à provoquer une forte intoxication et éventuellement la mort de l’animal. Les animaux atteints sont généralement sensibles à l'ivermectime, composant vermifuge. Si le Border est assez peu touché, il peut cependant être utile de faire pratiquer le test génétique dans le cadre de la reproduction ; même si la proportion de Border Collie touchée reste infime, cela pourra peut-être éviter à terme le développement de la maladie. EIC (Exercise-induced collapse - Anglais) Effondrement causer par des excercices pousser C'est une maladie neuromusculaire héréditaire récessif qui est particulièrement vu chez les chiens qui pratiques une activité intense comme entre autres les chiens de chasses. La recherche dans le gène appelé canine Dynamin 1 (DNM1) a trouvé une mutation qui, le plus probablement, cause la défection. Les symptômes de EIC se manifestent par une faiblesse musculaire avec danger potentiel mortel après un exercice intense. Cinq à quinze minutes, après le début d'un effort, les chiens souffrant de la maladie montrent une démarche anormale. Ceci continue aux arrières jambes jusqu'a ce qu'ils perdes tout contrôle. Les symptômes sont habituellement visibles pendants dix minutes environs. +/- Une demi-heure après l'attaque la rétablissement survient. Selon la gravitée de l'anomalie, la dégénérescence musculaire peut se produire ou la récupération musculaire sera retardée. Un test ADN existe au laboratoire Van Haeringen en Hollande (voir leur site:http://www.vhlgenetics.com/vhl). Des cas d'Épilepsie ou de torsions d'estomac sont également référencés Ils seraient dans cette race probablement plus d'origine environnementale, le Border Collie étant une race sensible, un grand stress, un exercice soutenu, des conditions météos ou de travail extrêmes, pouvant conduire a des crises d'épilepsie ou des torsions d'estomac. Cela reste cependant rare.(Eric)