Blaise

4 semaines plus tard, il reste ces souvenirs lumineux:

Un été 2018 beaucoup trop chaud et trop long pour les petits loups; Saskia et Nusky malades: Quelques balades parmi tant d'autres et découverte de nouveaux endroits: La neige tant attendue pour leur motivation et leur santé: Pour ceux que cela intéresse toujours, le "feuilleton" détaillé est accessible sur le forum encore actif: http://chiens-de-traineau.forumactif.com/t3506p425-saskia-jiro-et-leurs-copains

Pour les 12 ans de Saskia

Pour les 12 ans de Saskia

Avant la recherche de la neige pour les 12 ans de Saskia, le 20 juin, voici quelques images récentes. La balade à Evian: le jardin ombragé pour la détente et les jeux: la tension monte lorsque Nusky fait le loup: Saskia grogne et s'apprête à lui montrer les dents: sans aucune dispute, elle a réussi à éloigner toute concurrence, car elle sait se faire respecter... le calme étant revenu, retrouvant sa solitude, elle peut se reposer à nouveau, près de sa balle qui n'intéresse même pas les autres: la gouille à Clarens avec le couple de Colverts bien peu visible: la balade à Préverenges, en face d'Evian: avec le petit sentier en direction de Morges: ici, les Nettes rousses et Colverts ont l'habitude de voir passer des touristes: enfin la sempiternelle sieste de Saskia avec sa balle, au jardin avec les 4 chiens:

15 morilles enfin, et des grands névés... le trou vu de dessus: les avalanches ont emporté beaucoup de terre cette année: la neige pour les louloups, mais aussi la cueillette pour les bipèdes: la récolte est bien maigre par rapport à celle de l'an dernier: à part les orties et vercouennes, nom en patois local donné aux épinards sauvages, et ingrédient de nombreuses recettes comme la soupe de chalet, ou celle-ci, http://les-recettes.ch/boudin-noir-aux-epinards-sauvages/ où je remplace volontiers le boudin par des paupiettes, fricandeaux à la vaudoise par exemple...

Grosse déception aujourd'hui! Alors qu'une jolie couche de neige fraîche, tardive, vient de tomber en Lozère, dans le Cantal et l'Auvergne, au grand malheur de la plupart des habitants: c'est une véritable "douche froide" pour mes Chiens de neige, qui ont dû se contenter de vieux névés sales, dans la bruine et le brouillard: Saskia, privée de neige depuis plus d'une semaine, ne fait pourtant pas la difficile: à 1500m d'altitude et à l'abri du soleil de ces derniers jours, on trouve quelques bons restes: la situation est redevenue dans les normes saisonnières, après l'enneigement exceptionnel de cet hiver et la chaleur non moins exceptionnelle depuis plus d'un mois: c'est la saison des épinards sauvages et des orties bien tendres, un vrai délice, hélas pas pour les Huskies: j'attends toujours de trouver des morilles; des précipitations auraient été bienvenues ici, car la neige trop vite disparue a laissé une terre sèche et poussiéreuse, pratiquement pas arrosée depuis trop longemps.

Balade de l'autre côté du lac Léman, juste en face de notre région: la gouille de la Joux est bientôt prête pour accueillir les têtards: mais ce ne sont pas les grenouilles chanteuses qui attirent les petits loups: des canards Colverts se camouflent très bien ici, pour nicher dans ce coin sauvage: près des pentes avalancheuses: heureusement que des névés persistent pour rafraîchir Saskia et Jiro: il y en a encore pas mal à partir de 1400m d'altitude, vus de Vevey:

Pour les 10 ans de Doudou, la chienne Patou qui accompagne mes deux Huskies, en compagnie de Nusky, j'ai mis en ligne, non sans peine, ce diaporama:

Après une dizaine de jours de températures estivales, la recherche de l'or blanc devient problématique dans notre région, sans devoir grimper de plus en plus haut en altitude, donc d'aller de plus en plus loin: heureusement, toutes les avalanches sont déjà descendues depuis plusieurs jours ici: la route d'été passe par ce gué de la Veveyse: un dernier coin de fraîcheur: avant que les machines n'aient rendu accessible à tous ce lieu touristique: et aussi avant la disparition de ce petit morceau de souvenir, bien accroché à une branche:

En face des Dents du Midi! Profitant de cette journée ensoleillée et de la neige dure tôt le matin, nous arrivons en face de la montagne la plus connue de Montreux, Vevey et des environs: une petite précision pour l'orientation: la neige se ramollit très vite et on va bientôt enfoncer jusqu'aux genoux, il est temps de retourner sur la piste damée, même si les petits loups n'enfoncent pas encore: le massif des Diablerets derrière Saskia et Jiro, dépasse aussi les 3200m d'altitude: de retour à Morgins, où l'épaisseur de la neige a hélas déjà diminué de moitié: lors de la descente vers Monthey, nous passons un peu plus près du fameux Dentier:

Le foehn a complètement pourri la neige depuis deux jours: par chance, on n'enfonce pas sur cette piste de motoneige abritée et bien à l'ombre: De retour à Vevey, le ciel s'est couvert rapidement et un orage a ramené un peu de fraîcheur... et peut-être un peu de nouvelle neige...

Cette fois, ça sent la fin de la saison pour les Préalpes proches... Tôt ce matin, vues de Vevey, les montagnes étaient encore belles: il fallait profiter surtout du paysage:

Pas de poisson d'avril ni d'oeuf de Pâques aujourd'hui, mais un cadeau du ciel bien plus sympa pour les petits loups: de la vraie poudreuse avec une température légèrement inférieure à 0°C: un souvenir de la fameuse tempête du 3 janvier dernier: les traces d'hier sur ce chemin sont pratiquement invisibles, pourtant nous sommes retournés dans la même région, très fréquentées par les raquetteurs et skieurs:

La Neige pour Pâques Et à 15min de route, entre 1150m et 1200m d'altitude seulement: un joli portrait de Nusky: de retour au parc, voici Solvi, la magnifique chienne Lapinkoira: après quelques minutes d'observation, Solvi se laisse approcher par Jiro, pour jouer: et ça marche très bien: puis elle se roule dans la neige, comme Saskia (déjà dans ma voiture): Nusky intervient dans le jeu: les adieux pour aujourd'hui, car ils vont se retrouver bientôt:

Nous voici arrivés au 112ème jour de neige depuis l'été passé et au dernier des 12 jours consécutifs de bonnes conditions. Nos randonnées sont rarement aussi grandes que celle au Niremont, mais représentent en moyenne deux bonnes heures de marche, dans des paysages pas toujours aussi spectaculaires. Les journées de grand beau temps sont rares à cette saison, le plus souvent très brumeuses, comme hier avec le lac presque invisible: il faut voir cet aigle en fer de plus près: pour découvrir le matériel utilisé: et constater que la rouille donne une couleur très naturelle à ce bel oiseau! Le lendemain, les petits loups méritaient d'être photographiés dans une plus belle lumière, observant un vrai rapace, hélas trop loin pour l'identifier: après un centimètre de neige en petits grains tombé au cours de la nuit, quel confort: Nusky a retrouvé avec joie les chevaux des Rosalys:

Les grandes corniches du Niremont Grâce au froid, la bonne neige nous a enfin permis de parcourir cet itinéraire extraordinaire: le lac Léman est camouflé par la brume de pollution: le Moléson à droite de l'image, où nous étions il y a exactement 8 jours: Saskia et Jiro sont sur une corniche: qui a cassé lors du dernier coup de chaud et laissé ce magnifique rouleau: nous atteignons le sommet, qui a été, ces derniers jours de fort vent, parcouru en tous sens par des skieurs ailés: sans craindre une rupture de la corniche: au sommet: la descente côté sud: après un raidillon en forêt: nous continuons en face des Paccots: puis retrouvons une ancienne piste de motoneige: et le massif du Moléson, omniprésent:

La dernière nuit glaciale dans les Alpes Le vent étant tombé cette nuit dernière, c'est dans les combes que le froid s'est condensé, comme ici, dans l'Est de mon pays: l'apport d'air polaire étant stoppé, le réchauffement débute en altitude, ce qui provoque des belles inversions de températures en hiver, mais en fin mars, le soleil va vite réchauffer également les basses couches de l'atmosphère... à moins que le soleil disparaisse à nouveau!

Aujourd'hui, le soleil n'a pas encore été très généreux, mais demain il le sera car la bise se calme et la nuit s'annonce claire, donc glaciale. A La Dôle, ça soufflait encore à 104km/h cet après-midi, avec -11°C sur les crêtes du Jura. Nous étions justement dans le Jura, en choisissant les clairières abritées du vent: la neige était idéale pour marcher sans enfoncer et aurait été parfaite pour le traîneau, d'ailleurs la petite boucle que j'ai fléchée sur ce plan: faisait partie des itinéraires favoris pour les attelages que je guidais à skis de fond; bien sûr, cette boucle représente le cinquième de la distance que nous parcourions... et quand même presque deux heures de marche! après le n-ième "roule-neige" de Saskia, c'est Jiro qui s'y met: les deux autres louloups ont également adoré ces conditions, sans me laisser le temps d'immortaliser leurs bains de neige:

Pour le début officiel du printemps astronomique, ce 20 mars, et non le 21 comme beaucoup le pensent, nous avons retrouvé un bon froid hivernal, même dissuasif pour les skieurs de haute altitude: sur la plus haute piste de Zermatt, avec une température ressentie de -35°, il ne devait pas y avoir foule: Aux Paccots, vers 1200m d'altitude, pas de dégel pour détruire ces dentelles de givre: et des petits loups heureux, difficiles à réunir pour cette photo: nous aimons cette piste de motoneige, jadis utilisée par les mushers de la région: après plus de 2 heures de marche, l'appétit est satisfait dans l'excellent restaurant des Rosalys: pendant que les chevaux s'éclatent dans la neige à une centaine de mètres, un spectacle que Saskia et Jiro ont apprécié après le repas: Ici, les hivers sont longs, comme le montre la vidéo du 28 avril dernier, tournée au même endroit: la soupe de chalet était idéale pour se réchauffer en ce jour de printemps!

Le Moléson Il fallait profiter de l'une des plus belles journées de cette période: ce sommet est vraiment maous, mastoc..., vu depuis les Alpettes, au nord-ouest: et depuis le Niremont, plus à l'ouest: nous le gravissons pourtant si facilement en deux étapes, sans effort! d'abord par le rapide funiculaire: à travers la vitre, l'avalanche: que nous survolerons peu après, depuis le sommet: le téléférique est très aérien: la station d'arrivée a été construite sur un replat très proche du sommet: une conversation a eu lieu entre Doudou et Saskia: Saskia a retrouvé son élément favori: mais pas question de se balader sans crampons sur l'arête principale, recouverte par une petite couche de neige poudreuse soufflée: Saskia et Jiro avaient fait toute la traversée le 25 mai 2014: après les prises de vue et le petit repas au restaurant, une marche est prévue pour les chiens, qui pourront brasser la neige sans risquer de partir dans le vide avec une corniche: à l'ombre du restaurant, l'hiver est bien présent: nous entrons dans ce restaurant panoramique dont les vitres sont givrées: après la descente en benne, nous craignons presque qu'elle nous tombe dessus: la descente se poursuit, près de l'ancienne avalanche, dans une neige devenue humide: une dernière image de ce sommet réservé aux bons skieurs:

En plaine, le printemps semble s'installer pour de bon, alors qu'à 1350m d'altitude, on pouvait profiter ce matin d'une jolie couche de neige poudreuse, et à l'ombre, jusqu'à midi: hélas, dès 11h, la neige est devenue collante même sur les pentes orientées au nord:

C'est un moment inoubliable de leur faire découvrir l'intérieur de ce qui pourrait être le lieu de notre survie en cas de blizzard... Le court épisode de froid intense de cet hiver a multiplié ces constructions; on en voit partout, comme ici à Morgins, plus ou moins bien réalisées: