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christelle011

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Messages posté(e)s par christelle011


  1. Je maintiens qu'actuellement, ce 5% est le seul chiffre fiable trouvé.
    Il va bien sûr évoluer avec le temps,la maladie étant de plus en plus connue,certains chevaux avec des symptômes de myosite vont probablement venir grossir les rangs...
    Mais je continue à penser qu'il était important de mettre en avant ce chiffre pour modérer une certaine tendance à "l'hystérie collective"(terme un peu fort mais je n'en trouve pas de meilleur).

    D'un point de vue personnel,je suis autant impliquée que les propriétaires ci-dessus,puisque j'ai fait naître il y a 4 ans un poulain positif (maman est négative).
    Son propriétaire actuel ne pouvant plus le garder,je vais le récupérer et espère très fort qu'il ne déclarera jamais les symptômes.
    Je vais par la suite probablement le revendre en annonçant bien évidemment le fait qu'il soit porteur.

  2. Article paru sur le site et la page FB du GEF:


    PSSM

    Le PSSM, Myopathie à Stockage de PolySaccharides est une maladie génétique héréditaire touchant les muscles, également appelée EPSM. Elle se caractérise par un stockage trop important de glycogène et la présence anormale de polysaccharide dans le muscle et entraine des douleurs musculaires. Il y a deux types connus de PSSM, le 1 et le 2, mais seul le premier est actuellement identifiable et fait donc l’objet de cet article.

    Le gène de cette maladie est dominant : les chevaux porteurs peuvent donc l’être de manière homozygote ou hétérozygote.
    Les études actuelles démontrent que 100% des chevaux homozygotes PSSM déclarent la maladie, contre 5% des hétérozygotes. Ces derniers représentent la grande majorité des cas avérés et, bien que porteurs, très peu seront malades ; ils pourront mener une carrière tout à fait normale de chevaux de selle et de compétiteurs.

    Longtemps, on a cru que cette maladie ne concernait que les chevaux de races lourdes, mais la mise au point d’un test pour le grand public en décembre 2010 a beaucoup fait évoluer les connaissances. Les études ont déjà recensé plus de 20 races concernées ; des races de chevaux lourds, mais aussi de chevaux de sang et de poneys.

    Des tests faits sur des échantillons pris au hasard montrent des résultats édifiants : 92% des Traits Belges seraient porteurs, 80% des Comtois, 62% des Percherons, 7.7% des Paint Horse, 6.6% des Quarter Horse et 5.9% des Appaloosas.Chez nos chevaux américains, les différentes lignées ne serait pas atteintes uniformément : 28.2% de Halter contre 4.3% de Reining.

    Pour les chevaux qui vont déclarer la maladie, les symptômes apparaissent en général vers 2-3 ans et se manifestent par crises. La variabilité des symptômes et de leur amplitude font penser que nombre de chevaux atteints ne seront jamais découverts. On soupçonne même la fameuse « maladie du lundi »d’en faire partie.

    L’AQHA, impliquée dans les recherches sur cette maladie depuis 1995,a permis d’en savoir plus sur les symptômes et les traitements possibles.

    En général, les symptômes suivants doivent alarmer s’ils sont récurrents et groupés:
    -douleurs musculaires
    -raideur de l’arrière main
    -crampes et spasmes musculaires
    -difficulté ou refus d’engagement
    -transpiration excessive
    -urines foncées

    La grande majorité des chevaux porteurs ne déclareront jamais la maladie, mais 5% le feront. Pour ces 5%, la mise en place d’une alimentation adaptée et d’un travail quotidien permet dans 75% des cas la disparition des symptômes.

    Il n’y a pas de traitement curatif à cette maladie; la seule possibilité d’action est la mise en place d’un régime alimentaire adapté (réduction du taux de sucres)qui limitera le stockage et d’un travail quotidien pour aider à l’élimination de ces stocks.

    Tous les chiffres et informations donnés plus haut proviennent d’études et d’articles scientifiques. La lecture de ces études nous permet de constater que cette maladie est très répandue et pas récente. Ce qui l’est, c’est la possibilité et la volonté d’un nombre croissant d’éleveurs de faire dépister leurs chevaux. Le dépistage permet de faire un choix raisonné de géniteurs.


  3. "De plus j'ai regardé chez les irish (où il n'existe pas d'overo ni de tovero mais uniquement du tobiano et sabino (et tosabino? MDR enfin le melange tobiano/sabino quoi) et ils ont souvent les yeux bleus les cocos ... Donc ça m'a interpellée ..."

    Ne pas oublier que le sabino est un overo et donc que les Irish comptent aussi dans leur rangs des overos et des toveros !

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