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- Date de naissance 30/12/1990
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Revoir son père ? Laura ne sait pas si, comme sa sœur, elle en a envie. La jeune fille n’arrive pas à oublier qu’il les a abandonnées, elles et leur mère, il y a déjà douze ans. Mais la naissance du poulain de Melody et les problèmes de John, le nouveau palefrenier, ne lui laissent pas vraiment le temps de réfléchir à tout ça ! Pourtant, la jeune fille va devoir prendre un décision : son père vient à Heartland… - Chapitre 1 - Spoiler: Laura se souciait peu du vent frais qui ébouriffait ses cheveux. Toutes son attention était concentrée sur la jolie jument noire qui galopait dans le manège. - Continue ! lança-t-elle, en voyant Gipsy ralentir. Laura surveillait le cheval du coin de l’œil. Quand elle le vit pointer les oreilles, baisser la tête et ouvrir la bouche, elle poussa un soupir de soulagement. Enfin le signal espéré ! Laura lâcha la longe et tourna délibérément le dos à Gipsy. Après quelques minutes d’hésitation, celle-ci s’approcha… La jeune fille resta immobile. Lorsqu’elle sentit le souffle chaud de la jument effleurer son cou, elle comprit que c’était gagné ! Gipsy acceptait de faire équipe avec elle. Etablir ce lien de confiance était l’une des premières techniques que lui avait apprises sa mère. A Heartland, Marion Flemming avait fondé un refuge pour les chevaux et poneys maltraités ou abandonnés par leurs anciens maîtres. Son but était de les soigner mais aussi de leur redonner confiance. Après l’accident qui avait couté la vie à sa mère, cinq mois plus tôt, Laura pris la relève. Il lui restait maintenant à savoir jusqu’où Gipsy se montrerait coopérative. Elle se retourna, traversa le manège et… Gipsy la suivit. - Pas mal, hein ? lanca-t-elle à Ted, qui les regardait, appuyé contre la barrière. Ted avait à peine quinze ans quand il avait commencé à travailler ici comme palefrenier. Deux ans plus tard, il abandonnait ses études pour se consacrer entièrement à Heartland. Il rejeta ses cheveux noirs en arrière et vint la rejoindre. - Ouais, elle a fait des progrès ! Gipsy n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était en arrivant ici, il y a deux mois. Laura inclina la tête. Gipsy avait cinq ans et appartenait à une certaine Pamela Muray. Quand celle-ci la leur avait confiée, la jument était irritable et dotée de la sale habitude de ruer. Après avoir été traité avec des herbes aromatiques et des huiles essentielles, elle s’était progressivement détendue. - Tu crois qu’elle est prête à retourner chez Pamela ? demanda Laura en voyant Gipsy renifler amicalement le blouson de Ted. Une lueur indécise traversa le regard du garçon. - Pas vraiment. A la première occasion, je crains qu’elle ne se débarrasse encore de son cavalier. - Je le pense aussi, dit Laura en souriant. Désormais, elle ne prenait aucune décision sans l’avis de Ted. Il y a peu de temps, à la suite d’un conflit, il avait été à deux doigts de quitter Heartland. Que serait-elle devenue sans lui ? Ted l’aidait à soigner les chevaux pendant que Grand-père veillait sur la propriété. Quand à Lou, sa sœur ainnée, elle s’occupait de l’intendance et de la comptabilité. - Si tu veux, j’appellerai Pamela pour lui dire de nous laisser Gipsy encore un peu, continua-t-il en ouvrant la barrière. Ils venaient de conduire la jument dans son box quand ils aperçurent la haute silhouette de John Stillman, le nouveau palefrenier, qui poussait une brouette de fumier. - Gipsy s’est bien comportée ? lança-t-il. - Heureusement, oui ! répondit Laura. - Très bien. J’ai récuré les six stalles de l’écurie. Et il ne m’en reste plus que huit à nettoyer sur les douze de la grange. - Attends, je vais te filer un coup de main, proposa Ted. - Moi aussi, renchérit Laura, un peu coupable de lui avoir laissé faire le sale boulot. A cet instant, la porte de la maison s’ouvrit, et Lou sortit sur le seuil : - Le petit déjeuner est prêt ! - Allons-y, on se mettra au travail après, déclara Laura en songeant aux œufs, bacon et petits pains chauds que son grand père préparait tous les samedis matin, en hiver. Ted se dirigea vers la cuisine, mais John resta planté devant sa brouette. - Tu viens ? lança-t-elle. - Non, je peux m’en passer, répondit John. Laura écarquilla les yeux : - Quoi ? Tu vas louper le super petit déjeuner de Grand-père ? - Je préfère terminer… et puis je n’ai pas tellement faim, ajouta-t-il en haussant les épaules. Il s’éloigna avec sa brouette qu’il alla vider sur le tas de fumier. - Qu’est-ce qui lui prend ? balbutia Laura en rejoignant Ted. - Je n’en sais rien, et il n’a vraiment pas envie de discuter… - Il travail dur en ce moment. - On ne va pas s’en plaindre, non ? rétorqua froidement Ted. - Possible, mais maintenant, il en fait trop, s’obstina Laura. - L’essentiel est que ce soit fait ! gromela Ted. Laura hocha la tête. Il est vrai que lorsque John était arrivé le mois précédent, il n’avait pas montré un enthousiasme délirant pour les thérapies utilisées à Heartland et encore moins pour le travail qu’on lui demandait de fournir. Sa tante, Lisa Stillman, riche propriétaire d’une écurie, l’avait envoyé ici. Elle espérait qu’après un stage son neveu pourrait appliquer les mêmes méthodes sur leurs chevaux arabes. Les deux garçons ne s’étaient jamais très bien entendus. C’était à cause de John que Ted avait faillit quitter Heartland. Désormais, ils s’étaient réconciliés, mais il leur faudrait du temps avant d’être amis. Laura et Ted se dirigèrent vers la maison. Ils enlevèrent leurs bottes sur le seuil de la cuisine. Une bonne odeur de café les accueillit. En les voyant, le visage de Jack Bartell, le gran-père de Lou et de Laura, s’éclaira d’un large sourire : - Faim ? - Ca, oui ! s’écria Laura avec enthousiasme. - Je peux vous aider, Jack ? proposa Ted. - Oui, en t’asseyant. Lou versa le jus d’orange dans les verres. Il faisait si chaud dans la cuisine que ses mèches rebelles, un peu humides, frisaient sur son front. - Où est John ? demanda-t-elle. Dans la cour, il veut finir son travail, répondit sa sœur. Une lueur d’inquiétude traversa les yeux bleus de Jack Bartlett. - Lou, appelle-le voyons. - Inutile ! Il vient de refuser de venir, il n’a pas faim, intervint Laura qui savait combien John était têtu. Une demi-heure plus tard, le repas était avalé. Soudain, le téléphone sonna. - Je réponds, dit Lou en se levant… Allô, ici Heartland. Laura vit sa sœur froncer les sourcils. - Oui, je vois, monsieur Phillips, et vous ne connaissez personne qui puisse vous aider ?... Bien, donnez-moi votre numéro, je vous rappelle dans un instant. - C’est qui ? demanda Laura lorsque Lou eut raccroché. - Un certain Mathieu Phillips. Il a perdu sa femme récemment, et il voudrait nous amener une jument sur le point de mettre bas. Il vient de Wilson’s Peak. - Wilson’s Peak ? C’est un trou perdu ! lança Jack Bartlett. - C’est la raison pour laquelle il demande de l’aide. Il dit qu’il ne saura pas comment s’y prendre avec la jument. - Tu es d’accord, Ted ? demanda Laura. - Bien sûr. Jack Bartlett fronça les sourcils. - Je croyais que toutes les stalles étaient occupées ? - Heu… Le propriétaire de Charlie doit venir le chercher en fin de matinée. Malgré la liste d’attente, cette jument semble être prioritaire, déclara Ted. Laura se tourna vers sa sœur. - Elle est grosse de combien de mois ? - Dix. - La mise bas est donc prévue dans quatre semaines, repris Ted. Le trajet ne sera pas confortable pour la jument. - Je pense que Mathieu Phillips n’a pas le chois, dit Lou. Laura bondit de sa chaise : - Tu veux bien le rappeler et lui demander comment s’appelle la jument et son âge ? Lou obtint rapidement les informations. - Voilà. Elle s’appelle Melody et elle a sept ans. Mathieu Phillips compte nous l’amener dans l’après-midi. Il s’engage à payer les frais de vétérinaire, ainsi que ceux de son entretien, jusqu’à ce qu’il les reprenne, elle et son poulain. Laura et Ted enfilèrent leurs bottes et sortirent. - J’ai hâte de la voir ! jubila Laura. Un poulain, tu te rends compte ? Ca va être super ! Sa mère avait déjà soigné des juments et leurs poulains, mais aucuns d’eux n’était né à Heartland. - N’oublie pas que notre travail consistera surtout à les renvoyer chez eux le plus tôt possible, souligna Ted qui savait très bien à quoi pensait Laura. - Rassure-toi, je ne veux pas les garder ! lança-t-elle, ravie à l’idée de voir gambader le poulain dans les paddocks. - Tu es sûre que tu ne vas pas en tomber amoureuse ? ricana Ted. - Et toi ! - Moi ? jamis ! Laura dissimula un sourire. Ted se réjouissait au moins autant qu’elle, elle en était certaine. Ils aperçurent John qui sortait de l’écurie. Laura s’avança vers lui, en brandissant un beignet enveloppé dans une serviette. - C’est pour toi ! dit-elle. - Merci, très gentille. Quand Laura l’eut mis au courant, son visage s’éclaira : - Génial ! je vais nettoyer et désinfecter la stalle de Charlie, fixer le seau d’eau sur le mur afin qu’elle ne s’y cogne pas, et préparer un kit de premier soins pour le jour où elle mettra bas. Iode, coton, pommade… - Comment tu sais tout ça ? demanda Laura surprise. John haussa ses larges épaules : - J’ai déjà vi des poulains naître dans les écuries de ma tante. Les écuries de Lisa Stillman étaient somptueuses, avec son armée de palefreniers, ses vans blancs marqués au sigle de l’écurie. John vivait là-bas depuis le divorce de ses parents quand il avait douze ans. Sa mère l’avait anvoyé chez Lisa croyant bien faire. Mais John était convaincu que sa mère s’était débarrassée de lui. Il n’était pas prêt à le lui pardonner. - Je vais m’y mettre tout de suite, déclara-t-il lorsqu’ils entrèrent dans le box de Charlie. - Pendant ce temps, je vais le panser, dit Laura en flattant l’encolure de l’étalon. Il allait lui manquer. Après avoir sorti Charlie dans la cour, elle commença à l’étriller. - Tu as toujours l’intention de présenter Rainbow au concours, dans deux semaines ? cria-t-elle à John. - Ca, oui ! John adorait son cheval. Il l’avait fait travailler dur, et il rêvait qu’un jour Rainbow décroche le grand pris dans un concours d’obstacles. - Tu pourras venir m’encourager ? Tu n’as pas classe l’après-midi, et je peux t’amener avec moi dans le camion. - J’aimerai bien ! Puis, se souvenant que Soraya, sa meilleure amie, aimait beaucoup John, elle ajouta : - Soraya peut venir aussi ? - Evidemment ! - Et ta mère, tu es sûr qu’elle ne viendra pas ? - Je n’ai aucune nouvelle d’elle depuis qu’elle à trouvé un nouveau prétexte pour se décommander, gronda John. Elle a toujours été trop occupée pour venir me voir. - Même au début, quand tu es arrivé chez ta tante ? - Au début, non. Puis elle a espacé ses visites. Je te l’ai déjà dit : elle se fiche complètement de moi ! - Mais non, John ! - Qu’est-ce que tu en sais ? Tu ne comprends rien ! aboya-t-il, tout à coup. Laura se raidit. Comment osait-il dire ça à elle ? Son père les avait abandonnées, douze ans plus tôt, après le terrible accident qui avait brisé sa carrière de cavalier. Réduit à vivre en chaise roulante, il avait quitté l’Angleterre où ils habitaient alors. Personne n’avait jamais plus entendu parler de lui, jusqu’au jour où, en triant avec Lou les affaires de leur mère, elle avait retrouvé une lettre dans laquelle il lui demandait de reprendre leur vie commune. Trop trad. Marion Flemming était morte. Elles ne sauraient jamais pourquoi leur mère n’avait pas répondu. John s’avança vers elle, tête basse : - Laura… Excuse-moi. Mais je craque toujours quand je pense à maman. Aussitôt, la colère de Laura s’envola. Ils partageaient tous les deux le même chagrin. - Laisse tomber, dit-elle doucement. Dis-moi, tu n’as pas envie de monter à l’heure du déjeuner ? - Très bonne idée, approuva John. - Chapitre 2 - Spoiler: Quand ils rentrèrent de promenade, John avait retrouvé sa bonne humeur. - Tiens donc ! Scott est déjà là ! s’écria Laura en apercevant la vieille Jeep du vétérinaire garée dans la cour. Elle conduisit Sundance dans le paddock et chercha Scott des yeux. Elle ne le vit pas, il devait discuter avec Lou dans la cuisine. C’est là qu’elle les trouva. - Salut, Laura ! Lou m’a téléphoné et j’ai pensé que ce serait une bonne chose d’ausculter la jument quand elle arriverait, dit Scott en se retournant. Puis, avec un clin d’œil à l’intention de Lou, il ajouta en riant : - J’ai trouvé une bonne excuse pour venir à Heartland ! Lou rougit et s’approcha de la fenêtre pour se donner contenance. Laura faillit éclater de rire. Ce n’était un secret pour personne : sa sœur et Scott éprouvaient une attirance réciproque. - Voilà Melody ! dit Lou. Je vais chercher Grand-père. Laura jeta un coup d’œil au-dehors, et sortit aussitôt en voyant une vielle remorque en bois s’arrêter dans la cour. Un homme d’une soixantaine d’années, grand et fort, descendit du camion. - Bonjour, je suis Laura Fleming. - Et moi, Mathieu Phillips, répondit-il. Il semblait complètement perdu, comme si une partie de lui se trouvait ailleurs. Lou, son grand-père et Scott ne tardèrent pas à les rejoindre. - Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans vous, continua Mathieu Phillips en leur serrant la main. Tout va de mal en pis… Vous êtes marié, monsieur Bartlett ? ajouta-t-il en se tournant vers Jack Bartlett. Laura vit le visage de son grand-père se crisper : - J’ai perdu ma femme il y a vingt ans. - Oh… désolé… Il y eu un silence. Puis Lou se racla la gorge : - Je crois que nous devrions sortir Melody. - Oui… Sandy, ma femme, l’aimait beaucoup et j’ai l’impression de la trahir en vous demandant de l’aide, balbutia Mathieu Phillips, d’une voix enrouée. - Au contraire ! Vous avez pris la bonne décision, et votre femme vous aurait dit la même chose. Nous allons prendre soin de Melody, le rassura gentiment Lou. - Comment a-t-elle supporté le voyage ? s’informa Scott en déverrouillant l’arrière de la remorque. - Elle a fait quelques ruades, Melody a toujours été nerveuse, mais elle l’est encore plus depuis qu’elle attend son poulain. - C’est tout à fait normal, dit Scott. On y va ! ajouta-t-il en abaissant la rampe. - Je peux vous donner un coup de main ? demanda Ted qui venait de les rejoindre avec John. Mathieu phillips parut hésiter. - Je ne sais pas… Je devrais peut-être le faire moi-même… J’ignore comment elle va réagir avec des étrangers. L’homme montra dans la remorque. Il y eut un bref hennissement et un bruit des sabots raclant le plancher. Il n’en fallut pas davantage pour affoler Mathieu Phillips. - Du calme, melody ! lança-t-il, angoissé. Laura jeta un coup d’œil à l’intérieur. Oreille pointées, une grande jument baie roulait des yeux terrifiés. - Tout doux, dit-elle en s’approchant. - Faites-la descendre lentement, monsieur Phillips, dit Scott. Il n’avait pas terminé sa phrase que Melody plongeait en avant. Surpris, Mathieu Phillips laissa échapper la longe. - Attention ! cria Laura. La jument bondit de la remorque, et Scott et Ted n’eurent que le temps de s’écarter. Melody dérapa sur la rampe. Surprise et apeurée, elle hennit à nouveau. Laura essaya de saisir la longe, mais elle ne fut pas assez rapide. La jument trotta vers John. - Arrête-la ! lança Scott. John se précipita, la jument se cabra, et il bascula en arrière. Cette fois, complètement affolée, Melody fonça droit devant elle. Ted tenta de lui barrer le chemin, mais la jument galopa en direction du paddock. Elle banda ses muscles pour franchir la barrière, mais alourdie par le poulain, elle s’écrasa sur la barra qui céda sous son poids. Un morceau de bois s’enfonça dans son flanc, et elle s’écroula sur le sol. Le cœur battant à tout rompre, Laura accourut et s’agenouilla dans l’herbe. - Vite ! cria-t-elle. Le bruit des pas affola plus encore la jument qui essaya de se redresser. Laura la retint par la longe. - Oh ! Mon dieu ! gémit Mathieu Phillips. Scott le retint par le bras. - Reculez-vous monsieur. Si nous sommes trop nombreux, elle va paniquer encore plus. Il ouvrit sa sacoche et pris une seringue. - Tiens-la fermement, Laura, je vais lui administrer un sédatif, mais il me faudrait un peu d’eau bouillie. - J’y vais ! lança John. - C’est grave ? demanda Lou, au bord des larmes. - … Sais pas encore… Ted, tu peux filer un coup de main à Laura ? Après la piqure, le sédatif agit rapidement, mais quand la jument se releva, ses genoux se dérobèrent et elle retomba. Scott en profita pour examiner la blessure. Le sang ruisselait sur le ventre de Melody, et Laura eut très peur pour le poulain. Vivait-il encore ? Elle aurait voulu que Scott les rassure, mais, visiblement, il ne songeait qu’à Melody, car sans elle le prématuré ne survivrait pas. Scott vérifia l’état des jambes de la jument et dit, soulagé : - Elle a de la chance ! Rien de cassé. John revint avec de l’au chaude. - John, tiens-la avec Ted. Laura, surveille son pouls. S’il faiblit, tu m’avertis immédiatement. Scott se lava les mains, anesthésia la jument, enleva avec précaution le morceau de bois et aseptisa la plaie. Quand il l’eut recousue, il poussa un soupir : - Ca va aller. Je vais la mettre sous antibiotiques et la vacciner contre le tétanos. Elle se relèvera quand elle se sentira d’attaque. Jack Bartlett, Lou et Mathieu Phillips s’approchèrent de la barrière. - Elle est sauvée ? bredouilla Mathieu Phillips, blême d’angoisse. - Oui, je le crois, répondit Scott. Il faudra la surveiller de près tous les jours à venir, mais elle a échappé au pire. - … Et le poulain ? demanda enfin Laura. - Je vais être franc. Melody peut mettre bas à tout moment. Si le petit naît avant terme, il risque de ne pas s’en sortir. Il a souffert de la chute ? insista-t-elle. - Je suppose que le liquide amniotique a amorti le choc. Mais je ne veux pas la traumatiser en l’examinant davantage. Surveille-la. Si tu vois qu’elle transpire ou s’agite dans son box, c’est que le travail a commencé. - Je peux détacher la longe ? demanda Laura en voyant la jument revenir à elle. - Non, reste juste auprès d’elle. Au bout d’un moment, Melody se remit sur ses jambes et hennit faiblement. - Doucement, ma fille, murmura Laura. Puis, suivant le conseil de sa mère : « laisse au cheval le choix de venir vers toi », elle s’éloigna d’un pas, sortit de sa poche une pastille de menthe, la mit dans sa paume et la lui tendit. Tout d’abord, Melody ne broncha pas. Puis, après quelques instants, elle s’approcha, renifla la main tendue vers elle, et non seulement accepta la pastille, mais fourra son nez dans la poche de Laura pour en quémander une autre. Laura caressa doucement le chanfrein soyeux. La jument la laissa faire. Aucun doute, Melody lui avait accordé sa confiance.
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Personnellement j'ai eu la chance d'avoir des chevaux dès mon enfance. Un cheval ne coute pas très chère. Ce qui coute le plus, c'est la pension, mais parfois il suffit d'un petit bout de terrain et de beaucoup de temps!!! Ma famille n'avait pas beaucoup de moyen, on a pas pu placer le cheval en pension. Il faut s'en occuper soi même tous les jours, et ça prend pas mal de temps. (mais c'était les meilleurs moments de ma vie!!)
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Un peu d'Ethologie...
Manoman a répondu à un(e) sujet de Kate-forum-heartland dans Films & Documentaires
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