nephtys1

les chevaux ressentent énormément quand on rentre avec de la peur dans le box Un cheval à toujours des craintes et il à besoin de savoir qu'il peut facilement fuir en cas de danger ; Le box c'est leur chez eux, leur espace, leur territoire 'sécurisé' Du coup, quand on ouvre le box, on vient violer leur espace (comme si un loup rentre dans le troupeau dans la nature) et dans ce cas de "danger" ils ont besoin de savoir qu'ils peuvent fuir, et, comme le box est petit, évidemment le cheval ne peut pas fuir : d'où le fait qu'il se retourne (refuse d'affronter le prédateur...) ou qu'il tape ou morde (se défende contre le prédateur) Ou qu'il ait peur de la porte (car l'ouverture de la porte = violation de territoire = danger) En plus, quand un cheval à tendance à être assez peureux, ou agressif, le cavalier qui rentre dans le box rentre avec peur Mais ils ressentent le climat de peur : du coup ils sont encore plus paniqués . Et si en plus on les attache, c'est pire pour eux car ils ne peuvent encore moins fuir ! Plus les gens se forceront à rentrer dans le box avec assurance, en parlant gentiment, avec des gestes doux, une friandise... plus la jument comprendra que les gens qui violent son territoire ne sont pas un danger : donc elle sera plus douce. Donc il faut vraiment se forcer à ne pas avoir peur, à ne pas montrer notre peur !! Et ne pas hésiter à rentrer souvent la voir, pour qu'elle s'habitue à des présences, même juste pour une caresse ou une poignée de grains. pour le galop : tu peux tenir le pommeau comme propose ziippers, mais avec force, en te plaquant dans la selle en serrant l'intérieur de tes cuisses ; Et une fois plaquée, essaye de maintenir cette contraction des cuisses et de suivre, souplement, le mouvement du cheval avec ton bassin. Pour t'aider à ça, tu peux cambrer un peu le dos avec les pointes de pied à l'intérieur, fermer tes genoux sur les quartiers de la selle t'aidera à contracter l'intérieur de tes cuisses.

Je suis une grande partisane de l'éthologie mais dans ce cas je ne conseille pas le join up, qui est justement dans son but premier un exercice qui incite le cheval à venir face au cavalier, et qui, pratiqué par une main non expérimentée (je ne dis pas non expérimentée de l'équit' mais de l'exercice et des attitudes) peut provoquer une réaction de fuite et de défense chez le cheval. Je peux te conseiller en 1 : de l'habituer, en liberté, et principalement en main : à la présence d'abord de la gaule (grande cravache ou stick si tu préfères), de part et d'autre de ses flancs, au poitrail, sur la croupe, gentiment, jusqu'à ce qu'elle n'ait plus aucune animosité, aucune crainte : comme une caresse. Et ensuite de même avec la chambrière : tu dois pouvoir marcher en main en lui déposant délicatement la corde de la chambrière sur le dos, pouvoir la toucher du bout de la chambrière. Ca ne parait pas grand chose, avec un peu de patience et de calme c'est très très rapide à obtenir, mais c'est un ENORME boulot pour la jument, qui diminuera avec la chambrière ou la cravache une réaction de défense, mais qui la comprendra en temps que signal. Et ça lui sera utile toute sa vie dans sa vie de jument quand elle sera montée en stick, longée... en 2 : Une fois cela bien accepté, tu peux, gaule (stick) en main , a chaque fois tu la déplace en licol, accompagner gentiment la mise en avant d'un petit tapotement derrière le "passage de sangle" Ainsi elle associera cela à demande gentille et respectueuse de "mise en avant" et non de fuite. Beaucoup de chevaux tournent en longe ou en liberté grace à la chambrière, ou avance grace au coup de stick, car ils le comprennent comme une attaque ou une correction, et cherchent à s'en défendre (fuir, avancer...) Finalement, dans l'absolu, oui on a le bon resultat (le fait d'avancer au coup de stick, de fuir au claquement de la chambrière...) mais pas du tout de façon éthologique ! On veut que le cheval comprenne cette aide comme une demande au sens propre, un peu comme les ordres vocaux, l'assiette... Et dans ta vie de cavalière, associer les aides à des demandes pour obtenir quelque chose, est une démarche éthologique et très importante (exemple : le cheval peut s'arrêter car quand on tire sur son mors, la sensation désagréable et le fait de déséquilibrer son balancier d'encolure l'arrête ; donc oui il s'arrête, mais nous on cherche à ce qu'il comprenne la main comme une demande, respectueuse) En 3 : Chaque fois que tu vas travailler à la longe, ton placement à un rôle primordial pour le cheval ; L'idéal est de longer en manège ou en carrière en prenant toute la surface de l'installation ( et ne surtout pas apprendre à un jeune cheval à être longé sur un cercle fixe comme on le voit si souvent : ils se lassent très vite de l'exercice, n'apprennent pas à évoluer au naturel en rectitude épaules/hanches - car tjr en cercle - , et ne savent que passer devant le cavalier (pour tourner autours) Donc l'idée est de placer ta jument droite, le long du pare botte du manège, et toi tenant la longe au caveçon de la main intérieure, la chambrière en "canne à pêche" de la main éxtérieure, en piste intérieure par rapport à la jument, et de 3/4 un peu derrière son épaule. (milieu de cheval quoi) Et, au pas, en sollicitant par légers tapotements du bout de ta chambrière (comme tu l'auras appris avec le stick, en main, avant) la mise en avant, et tu avances en même temps. Et ainsi tu fais tout un tour de manège, au pas Si elle n'avance pas, tu peux te placer un peu plus en arrière (côté arrière main) par rapport à son corps, pour l'inciter à la mise en avant le long du pare botte Fais très attention à ton attitude, car c'est en étant trop devant par rapport à elle (côté épaule) que tu vas rompre son idée qu'elle à toute la place de se mouvoir en avant (le long du pare botte) en réduisant son champs de vision ; et là donc elle cherchera à se retourner et cabrer. Du coup, avant d'aborder le coin du manège, pour ne pas la dépasser (puisque tu marche en piste intérieure par rapport à la jument) , tu dois marcher un peu "sur place" pour ne pas réduire son espace devant elle ; toujours être en retrait. L'abord du coin est le début de l'apprentissage du cercle Vu que tu marche un peu "sur place" en faisant pivoter ton corps, pour toujours laisser l'espace devant le cheval, avec la renne intérieure d'ouverture (longe) qui aide l'incurvation, tu peux aborder ainsi (toujours au pas) ensuite, des petits cercles dans les coins. Attention avec le caveçon, une action de main forte sur le caveçon peut provoquer une sensation très très désagréable pour le cheval (à cause de la pièce en métal à l'intérieur) ; il faut vraiment faire de très légères vibrations. Après ces trois choses, qui sont vraiment des "piliers" de débourrage éthologique et d'une équitation juste et légère, tu me tiendras au courant, Voici mon mail si tu veux : nephtys92@gmail.com

Hello ! Alors si tu aimes les ibériques mais que tu veux faire du saut, je te conseille vraiment de t'orienter vers le lusitanien, Ils sont très typés andalou, moins massifs, plus fins et plus longs que les espagnols avec une réelle conformation pour le saut. Dans le studbook du cheval de sport canadien, il y'a beaucoup de sang lusitanien. je te conseille de regarder sur youtube, tu pourras voir beaucoup de purs sang lusitanien faire leurs preuves. Par contre ce sont des chevaux dans le sang, qui nécessitent (comme tous les chevaux de sang) de la rigueur dans le travail, de l'autorité et beaucoup de finesse.

Oui c'est sur, bon en ce moment elle la laisse "vivre" au pré, tranquille, car elle est pleine, elle va avoir son poulain normalement à la fin mai début juin... C'est dans longtemps mais on a hâte, c'est dingue! On a fait un pari avec ma soeur, j'ai parié qu'il serait gris (naissance bai mais qu'il deviendra gris) et elle à parié qu'il restera bai ( comme le papa ) ... J'ai des chances de gagner puisque le gène de couleur gris est très souvent dominant... Mais bon, on verra ... Si c'est encore un gris les gens vont croire qu'on fait exprès !

je vois sur les photos de ta signature qu'il à l'air d'avoir beaucoup de blanc .. Je compatis L'idéal c'est l'hiver : les couvertures ; et l'été : la douche!!!!

Voilà, c'est un peu pourri mais bon : ici le cercle à main droite : Tu notes ce que j'ai dit plus haut : la renne gauche fermée au garrot (pour empêcher au cercle de s'écarter) la flèche c'est la demande du postérieur intérieur + impulsion à la jambe droite La main droite tend dans l'exagération vers le point centre du cercle. (jamais de main au garrot, ouverte le plus possible pour que le bout du nez soit le plus ouvert possible . Petit à petit cette aide s'affinera pour devenir plus discrète quand le cheval aura compris) Partir en épaule en dedans : Maintenant on sort de ce cercle en ouvrant la main gauche, qui était fermée, mais discontinu (on ouvre, on ferme) pour garder le postérieur intérieur droit (la flèche) qui se traverse (en gros : on ouvre pour laisser "sortir" l'antérieur du cercle ; on ferme pour que le postérieur pousse / on ouvre / on ferme. etc) La main d'ouverture ne bouge (surtout!) pas!!!! la jambe droite continue à demander le postérieur intérieur C'est juste un travail de la renne gauche qui écarte, qui ferme, qui écarte, qui ferme... Compris :-P ?

Tiens, je peux te donner un exercice si tu veux faire facilement du dressage appliqué à cheval (en licol) : 1/ Habitue ton cheval à se déplacer correctement d'un côté ou d'un autre grâce à une renne d'ouverture + une renne d'appui extérieure . 2 / Commence par une cession de "mâchoire" : Tu mets sur un cercle (au pas) et tu fais une grande renne d'ouverture (mais ton cercle doit être "tenu" grâce à la renne d'appui extérieure et à ta jambe intérieure ; la grande renne d'ouverture, légère et souple, soit JUSTE servir à mettre le bout du nez à l'intérieur. (donc sans mors, c'est tout à fait possible) Ce bout du nez très à l'intérieur, provoque ainsi à ton cheval un certain déséquilibre (puisque la main étant ouverte tu ne soutiens plus l'épaule intérieure) Il va ainsi d'abord tenter de s'équilibrer avec son antérieur extérieur, en écartant son cercle . Il faut bien fermer l'épaule extérieure (si tu es à main droite tu plaque ta renne gauche de licol au garrot pour l'empêcher d'écarter le cercle) On veut que le cheval s'équilibre en passant sous lui son postérieur intérieur (le droit si tu es à main droite) Donc, en tapotant gentiment avec ta jambe droite légèrement reculée, (ou un stick) tu incite ce postérieur à passer sous ton cheval. Ainsi, je récapitule, à main droite tes aides sont : - Grande renne d'ouverture à droite (que tu ne dois surtout pas ramener, il faut provoquer le déséquilibre de l'épaule pour aider le cheval à placer son engagement de postérieur) - Renne fermée à l'éxtérieur (gauche) pour pas que le cheval sorte du cercle avec son antérieur - jambe ou stick à droite pour aider au cheval à faire comprendre que ce qu'on cherche c'est le postérieur intérieur. Si tes aides sont correctes pour lui indiquer de la meilleure façon possible le "chemin" à suivre, quand il va le passer dessous lui (son postérieur intérieur) tu vas le sentir immédiatement car avec la tension de dos sa tête va s’alléger et se placer (automatiquement car ça se passe dans la colonne vertébrale) Et en filet c'est exactement pareil ; (mais on a pas d'action de bouche véritable, juste des actions de main = écartée, fermée... etc) Comme ça, bien placée en licol, en cercle, en continuant de mobiliser ton postérieur intérieur et de fermer la renne extérieure, tu es rapidement prête pour l'épaule en dedans. 3/ épaule en dedans main droite : Tu as donc compris que si tu débloquais ta renne extérieure du garrot, (gauche) comme tu exerce une force diagonale (en demandant le postérieur intérieur par la jambe droite), toujours avec la renne intérieure (droite) très ouverte Ton cheval écarte son cercle. Si tu veux sortir de ce cercle en épaule en dedans, tu à juste à débloquer/bloquer/débloquer/bloquer ta main du garrot (la main extérieure, la gauche) pour que le cheval sorte du cercle, sans lacher l'engagement du postérieur intérieur, ni la renne d'ouverture AInsi ton cheval se traverse du postérieur intérieur (postérieurs sur une piste) et décale son épaule du cercle (autre piste) toujours incurvé comme s'il était sur le cercle (renne d'ouverture constante) C'est donc une épaule en dedans.... en licol !!! Quand t'arrive bien ça on pourra passer aux appuyers. Je fais essayer de faire un schéma pour qu'on voit mieux le truc!

bien sur que non ;-) La base du dressage, c'est de faire assimiler à un cheval des codes (vocaux, jambes, main...etc) et main ne veut pas forcément dire bouche!! Voici l'incroyable Catherine Henriquet en démo au haras de la Cense : Pour répondre à la question posée dans le sujet : quand je monte juste "comme ça" en licol pour une balade rapide, je laisse la longe attachée à l'anneau et je la tiens d'une main : j'écarte pour un côté (genre si je tiens de la main droite j'écarte à droite pour aller à droite) et je fais une renne d'appui avec la longe pour aller à gauche . Et j'inverse de main pour que ma jument sache faire des deux côtés. Sinon pour travailler, les rennes légère en corde , de rando, c'est bien (mais cher!)

moi j'aime tous les chevaux :-P Après je dis pas que j'aime pas le gris (mes chevaux sont gris et pour moi c'est les plus beaux du monde!!!!) c'est juste pas pratique, L'hiver ça va y'a les couvertures mais genre sinon, les miens vont au paddock la journée, ils se roulent, desfois j'ai genre 2/3h pour m'occuper des deux (pansage, monter ou longer) Et tu perd 45min sur chaque cheval à le rendre à peu près... "moins jaune" ... Lol. En plus, ma jument Barou (la première sur les photos) elle est très très chatouilleuse, elle déteste être brossée (avec les brosses douces ça va encore mais c'est pas ça qui fait partir la crasse!) du coup c'est vraiment TRES fatiguant parfois... !!!!! La jument de ma soeur (Unellie) c'est une crade professionnelle aussi :

Le père de la jument c'est Clinton (holstein) qui a le gène dominant ; le père du poulain est BWP également, c'est Orlando par Heartbreaker. Il est bai!

bah en fait, pour la couleur, c'est le pur hasard, on a eu Unellie d'abord ( la jument de ma soeur ) on a pas choisi la couleur ; elle était foncée à l'époque ; mais j'aimais pas trop le gris surtout quand ça s'éclaircit. Puis Barou ensuite, du coup j'ai dit bon bah une grise.. Pareil elle était très foncée au début alors j'aimais bien mais je me disais une fois plus clair ça sera pas pratique.. Et bon bah je trouve (forcement) que ma jument c'est la plus belle des juments du monde (vu que c'est ma jument) mais c'est vraiment pas pratique, surtout depuis qu'elle est claire, elle est toujours toute jaune, alors je disais tous les jours à mon patron le proprio des écuries "Jamais je reprend un gris, jamais, jamais!!!" Et quand Opcao est arrivé (on est arrivés vers 21h avec le van du coup le patron et sa femme sont venus le voir) et il me fait "mais!!! y'a un gros problème!!!! il est gris!!!" lol

sinon je présente aussi Unellie C, la jument de ma soeur, BWP, c'est à la base une jument de saut mais elle est pleine en ce moment avec ma soeur : Toujours avec ma soeur à Saumur : avec moi : avec moi il y'a TREES longtemps : Avec Hosiris (le cheval des propriétaires du pré ou elle est, qui ne peut plus être monté car il a eu une fracture, mais je le trouve magnifique) Avec bébé (à venir pour juin 2012!!!)

il a de beaux jarrets

j'adore sa bouille. Tu as d'autres photos ?

très joli

oui j'ai l'intention d'en faire, mais je me donne un an de travail assez rigoureux et ensuite je le mettrai directement sur des B4 et des B2 (pro 2)

merci :-)

maintenant Opcao, mon nouveau cheval pur race lusitanienne, on est allés le chercher dans les Cévennes à la mi novembre mon copain et moi, ça nous à fait 6h30 de route à l'aller et 7h de route le lendemain, avec le van derrière etc, c'était rock'n'roll.... L'écurie ou il était, c'était dément, immenses bâtiments de pierre, avec box aux barreaux plaqués or, lustres dans le manège, limousine....! Il a des supers papiers, son père a été champion du studbook en 1996. dans son ancienne écurie : arrivé à la maison : avec Baroudstar : en balade avec une amie sur Barou : Il a énormément de caractère (castré et commencé à être travaillé à 7 ans) Je le travaille pour en faire un bon cheval de dressage.

Ouiii et c'est un amour, elle est très douce, très timide, susceptible aussi, elle adore l'eau, c'est assez incroyable :-P

Bon suite à mon sujet de présentation je vais vous présenter mes dadas d'amour D'abord l'amour de ma vie, Baroudstar, (alias Barou, ou Baroubaroubaroubaroubaroubaroubaroubarou.) C'est une petite jument pur sang qui aura 11 ans le 15 février, que j'ai récupérée en janvier 2007 et que j'ai dressé avec beaucoup beaucoup de patience, a la base je voulais faire du saut avec elle, mais une grave maladie l'a terrassée, (un problème du foie qui lui a provoqué de déficience immunitaire grave) l'a rendue très fragile physiquement et émotionnellement ; C'est là ou je me suis rendue compte de la relativité de la compétition etc ; et je l'ai mise au dressage, et je fais beaucoup de randonnée avec elle (pas l'hiver !) ça m'arrive de faire encore un petit peu de sauts (tous petits obstacles) pour m'amuser. Photos : en 2007 avant la maladie : après la maladie, à l'écurie de proprios : Barou en vacances : été 2009 dans la drôme : été 2010 en ardèche : Barou maintenant : (après tout ce grand blabla j'ai fermé la page sans faire exprès, -_- et je viens de découvrir l'option "rouvrir l'onglet fermé" ouf!) et voilà vous avez vu une tonne cinq de photos :-)

C'est clair !!!

Non, tout le monde ne le sait pas. Il y a quelques mois, j'ai eu un 4 ans au débourrage, la proprio m'a dit qu'elle était allée voir une grande écurie pour faire débourrer le cheval, et qu'il y'avait un jeune attaché dans un box, qui n'avait plus de poil sous le licol etc ; elle a appris qu'il était attaché au box depuis quelques jours, pour qu'il "s'habitue à l'attache fixe" ... Alors oui, ça peut paraître évident, mais y'en à qui ont vraiment rien compris... Quand j’emmène des randos sans voiture suiveuse, je tend une grande longe entre deux arbres, assez haute, et ça fait un point d'attache, pratique et rapide. J'ai pris l'exemple des Voies du Sel car en 2006 ils ont tiré un feu d'artifice (très intelligent..!) il y avait environ 400 chevaux, une dizaine à paniqué ce qui à fait paniquer tous les autres ; les chevaux se sont enfuis sur la route, 2 d'entre eux ont percuté une voiture avec 4 jeunes à l'intérieur qui sont tous morts... Un cheval calme qui rassure les autres, ça va bien, comme tu dis bien, dans le cas d'un ou deux jeunes chevaux à rassurer. Quand c'est la foule c'est autre chose, comme pour les humains. Surtout à l'attache parce que les chevaux sont avant tous des prédateurs ; et ils paniquent quand ils ne peuvent pas fuir le danger....

Un exemple du genre d'attache dont je parle (ici à Prénovel pour les voies du sel en 2009)

Une fracture de la nuque c'est comme le coup du lapin pour les enfants ça peut arriver très très vite si le cheval tire d'un coup sec, sans forcément que ce soit provoqué par une grosse grosse frayeur. Après, j'ai expliqué plus tard dans mon message que je préfère un cheval bien attaché qu'un qui se sauve, d'où l’intérêt que ce soit l'un des premiers exercices avec le jeune cheval ; le rapport a la longe au point fixe (attache) ou en main. C'est primordial pour toute sa vie de cheval donc à ne pas prendre à la légère car un cheval aura sans doute à être attaché ou au pansage, à la tonte, dans le camion, en rando, en stalle... Et tous les chevaux peuvent apprendre à rester fixes et calmes à l'attache, même s'ils l'apprennent tard. Il suffit de beaucoup de patience. En randonnée, quand on doit attacher les chevaux courts (pour pas qu'ils mettent le pied dans la longe pendant qu'on dort etc...) et à des points fixes (souvent, lors de grandes manifs ils peuvent être plus d'une centaine attachés à un câble de fer (comme ceux des téléphériques) tiré entre deux tracteurs ; C'est donc primordial d'avoir un cheval calme qui respecte une attache fixe, primo pour qu'il ne se barre pas dans la nature deuzio parce que si un cheval panique dans le cas des attaches ou ils sont nombreux, C'est 100 chevaux ou plus qui paniquent.

Alors, Pour la question sécurité, si ton cheval est solidement attaché et qu'il tire au renard, il risque de se fracturer la nuque ou le garrot. Ce qui est bien plus grave qu'un cheval qui se sauve... D'où le noeud qui se détache facilement ; mais le but de cette attache est cependant de rester à côté du cheval (pour pouvoir, justement, le défaire, ou rattraper son cheval s'il se sauve tout seul) On peut également attacher la longe fixe à une boucle de fil à foin sur l'anneau ou la barre d'attache, ou alors mettre la boucle de fil à foin entre le licol et la longe ; ainsi si le cheval tire d'un coup sec, la ficelle craque. Cependant : ces systèmes là sont sécurisants (évitent justement les fractures ou blessures, ou panique...) MAIS : ne règlent pas le problème de fond. Il faut se rappeler qu'un cheval, animal à fonctionnement binaire (un peu comme nous) en cas de panique, n'envisage que deux situations, et choisit toujours la plus simple : (par exemple : rester prédateur au danger / chercher la fuite) Le problème c'est que si un cheval à peur en étant attaché, il tire : donc il se retrouve pendu au bout de sa longe (prédateur au danger) ce qui provoque encore plus de panique. Du coup : fuite du danger : il tire d'avantage. Seulement s'il tire plus, et que la longe casse (ou que quelqu'un le libère) ; il comprend que ce moyen de fuite est efficace ; Donc il y reviendra tout le temps, c'est pour cela que les chevaux qui ont tendance à tirer au renard continueront toujours de le faire, car ils ont l'habitude que la ficelle casse, ou que la longe se défasse ! Alors imaginez en rando, vous êtes gentiment sous la tente et vos chevaux attachés dehors aux arbres, ils entendent un bruit, bonne chance pour aller les rattraper... L'idée c'est d'apprendre très tôt au poulain, car il s'en souviendra toute sa vie, que la solution de fuite à une panique n'est pas de tirer, mais de revenir en avant. (la longe vient se détendre et le cheval n'a plus l'impression d'être pendu) On se met à deux, un qui tient la longe dans l'anneau (non attachée). Le cheval qui n'aime pas être attaché va donc reculer ; Et se retrouver pendu à la longe ; Et là il panique. Une autre personne est derrière et doit immédiatement renvoyer le cheval en avant. Il faut répéter l'opération plusieurs fois par jour, jusqu'à ce que le cheval assimile bien, et qu'il comprenne que c'est lorsqu'il recule et qu'il fuit l'attache que la situation de panique (tire au renard) intervient. Après, quelque soit le cheval à l'attache, quand on repère une panique, il faut automatiquement renvoyer le cheval en avant. Les chevaux qui comprennent vite ça n'auront plus trop le réflexe de reculer en cas de peur : cet apprentissage de l'attache (ou rééducation) est très très utile pour faire monter un cheval dans un van.