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vincent-noel

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Tout ce qui a été posté par vincent-noel

  1. Un peu vague comme question!!! Informations sur quoi précisemment ? Y'a un très bon livre paru chez Belin (découverte nature) entièrement consacré à cette espèce: [url]http://www.amazon.fr/Le-Lézard-ocellé-Marc-Cheylan/dp/2701139929/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1337761511&sr=8-1[/url] sur internet il y a une foule de données, suffit de taper Timon lepidus sur google... Pour l'élevage, je peux pas t'aider, cette une espèce menacée et totalement protégée en France et en Espagne, il y a des conditions très strictes pour l'élevage, déjà faut être titulaire du certificat de capacité.
  2. Malheureusement il y aura aussi plus de pub, comme partout! Aucune revue ne peut se financer sans pub ou alors elle affiche un prix prohibitif...
  3. Salut à tous! Pour infos, Reptil'mag va changer de formule et de format : passage en A4 (il était légèrement plus petit avant) et en 64 pages (contre 48 aujourd'hui)... Donc plus d'articles !
  4. vincent-noel

    Tupinambis Rufescens

    Voici la liste des espèces sous CITES: http://www.cites.org/eng/app/appendices.php
  5. vincent-noel

    Question comportement

    Si c'est un mâle... ben c'est parce que c'est le printemps!!!!
  6. vincent-noel

    Vend Iguane noir

    Vend mâle adulte Ctenosaura quinquecarinata (45-50 cm) Acheté en 2009. 60€, possibilités échange (lézards), prix cassé pour éleveur du club. Non soumis à CDC ni CITES
  7. Tu vas la relachee la tarente?
  8. Ca existait aussi en France au début du XXème si-ècle (la dite "belle époque") où des petites tortues étaient vendues comme bijoux vivant, un anneau en métal fixé à la carapace... Tout ça est surtout motivé par l'appat du gain, gagner du pognon par n'importe quel moyen en créant des "tendances" nouvelles et des modes... L'animal comme produit de grande consommation... Voilà le résultat!
  9. vincent-noel

    lampe chauffante

    Oui il coupe l'appareil branche, c le principe d'un thermostat.' sur les marques aucune idee, j'utilise des biotherm et une minuterie, la nuit tout est eteint vu que ma piece est chauffee...
  10. vincent-noel

    lampe chauffante

    N'empeche que c risque pour les bestioles.
  11. vincent-noel

    lampe chauffante

    23 la nuit ok, mais dans ta piece il fait 10c? Chez moin il fait parfois -15 l'hiver et ma piece reste a 22c. Comme je l'ai deja ecrit, si avec 10c dans la piece ton chauffage claque, adieu les phelsu. Ce sont des lezards sensibles, avec une piece chauffee a 22c la nuit tu prends moins de risques et tu n'as pas besoin de chauffer la nuit ce qwui en plus assechera moins l'atmosphere du terra car comme tu le sais puisque tu as une documentation tres fournie sur les phelsuma, ces geckos sont sensibles a l'humidite...
  12. Je te l'ai deja donne pluis haut: minerall de repashy
  13. Trop fortement dosé, les produits exo terra en général sont très moyens voire mauvais ! Pas cher certes, mais aprs faut savoir ce qu'on veut: la qualité ça se paie...
  14. vincent-noel

    lampe chauffante

    Il fait 10°c à l'intérieur de chez toi??? Et 23°C dans un terra pour des geckos léopards c'est un peu frais! Les marques... peu importe les marques... pour des ampoules IR elles se valent toutes, pour les thermostats aussi.. moi ce qui l'inquiètes ce sont tes pratiques d'élevage en général et tes connaisances en terrario... As-tu déjà consulté un bouquin de terrario?
  15. vincent-noel

    lampe chauffante

    Il te faut d'abord un thermostat à double commandes: une température jour et une la nuit car autant il est hors de question de descendre à 10°C, autant il ets hors de question de maintenir une température de 30°C la nuit. Il faut une baisse à 22-24°C. Si l'ampoule sert autant le jour que la nuit, il faut une ampoule infra-rouge pour que la lumière ne dérange pas les lézards la nuit. La puissance c'est dur à dire, 60W irait bien mais le problème c'est qu'en été ce sera trop, il faudra changer pour une 40W car il faut quand même que la lampe reste allumée en journée pour que les lézards thermorégulent (le mieux c'est le double chauffage: un sur thermostat et un petit spot genre halogène 20 ou 35W allumé 12 heures par jour et qui fournit le point chaud). Mais quand même 10°C c'est très bas! Il est où ce terra? Est-ce qu'il ne vaudrait pa smieux chauffer la pièce car en cas de casse de la lampe pendant la nuit, ciao les bêbêtes!
  16. Fluocompacte reptisun sur douille exoterra oui ça marche comme n'importe quelle douille, du moment où y'a un reflecteur, mais attention: pas de verre entre l'amoule et les animaux, car le verre stoppe les UV, ensuite, il faut que les phelsu puissent s'approcher à au moins 10-15 cm de l'amoule car au-delà la quantité d'UV décroit rapidement (et à partir de 20-30 cm y'a plus rien)
  17. un systeme pour tubes fluo classique!
  18. Les reptiglo tu oublies, y'a pas un gramme d'UV qui en sort... Utilises des Reptisun 5.0 et de préférence les tubes, plus performants que les fluocompactes. Un éclairage UV de bonne qualité est vital pour les phelsuma, ils sont très sensibles au manque de Calcium et les UVB sont la manière la plus naturelle de synthétiser la vitamine D3 selon les besoins de l'animal. Lis l'article dont j'ai mis le lien plus haut, l'essentiel y est expliqué et il faut connaitre les mécanismes du cycle du calcium quand on se lance dans l'élevage des lézards ou des tortues. Pour la poudre non, il faudra encore ajouter du calcium une fois par semaine et de temps en temps (comme je l'ai dit plus haut) de la vitamine D3 en concentratins faibles car les tubes fluos s'usent avec le temps et ne sont pas infaillibles... De plus, les femelles en période de ponte ont des beoins plus élevés en calcium. Mais toujours avec parcimonie! Si tu veux une source d'UV vraiment performante et qui te dispense totalement d'ajouts de vitamine D3, opte pour les ampoules HQI type Raptor 35W mais il faudra aussi un assez grand terrarium (ex: 60x40x80) car elles sont puissantes et chauffent pas mal (mais les couleurs et la santé des lézards sont alors au top!!!). En revanche, elles sont chères...
  19. Mieux vaut une bonne source d'UV qu'une mauvaise poudre vitaminée! La vitamine D3 s'accumule, les siurdoses sont aussi dangereuses que le scarnces et les concentratins de certains produits vendus en animalerie sont bie trop élevée pour des lézards de quelques grammes. Utilose des néons qui ont fait leurs preuves comme les reptisun ou les arcadia, nourris bien tes grillons et de temps en temps (une fois par mois), ne petite quantité tu peux ajouter un complexe minéraux + vitamine D3, moi j'utilise le Miner-All D3, la concetration en UI n'est pas trop élevée, mais à ajouter avec parcimonie (il est impossible de doser exactement pour des lézards si petits) http://s3.archive-host.com/membres/up/753664049/tiliqua/introduction_au_cycle_du_calcium.pdf
  20. Les insectes doivent être plus petits que la tête du lézard...
  21. Tiliqua gigas – Le scinque à langue bleue d’Indonésie Vincent NOËL – http://tiliqua.wifeo.com (site consacré aux lézards, à tous les lézards pas seulement aux Tiliqua !) Version PDF : http://www.archive-host.com/count-1301099-fiche_elevage_Tiliqua_gigas.pdf Famille des scincidés. Sous-famille des Lygozominés. Genre Tiliqua Gray, 1825 Décrit par Schneider en 1801 sous Scincus gigas . Tiliqua gigas est réparti en 3 sous-espèces : Tiliqua gigas gigas (Schneider, 1801) Tiliqua gigas evanescens Shea, 2000 Tiliqua gigas keyensis/[i] (Oudemans, 1894) I: Description. Les scinques du genre Tiliqua sont des lézards de forte corpulence, possédant de petites pattes aux doigts très courts (5 doigts). La queue est généralement courte mais épaisse sauf chez T. gigas où elle est plus longue. La tête triangulaire et massive. Ils possèdent une grande langue bleue qui entièrement déployée peut occuper une surface aussi grande que la tête. [i]Tiliqua gigas et Tiliqua scincoides sont les deux espèces plus répandues en captivité. Il y a parfois confusion entre ces deux espèces ainsi qu'avec Tiliqua sp. Irian Jaya, une espèce non décrite est souvent nommée Tiliqua scincoides ssp, Irian Jaya, or certains herpétologues la considèrent – malgré une certaine ressemblance avec T. scincoides – comme une sous-espèce de T. gigas. Quoiqu'il en soit, ces trois espèces et leurs sous-espèces sont très souvent mal identifiées, parfois vendues sous le nom de T. scincoides et croisées entre elles. Le nombre d'hybrides est malheureusement important et passent totalement inaperçus car ces croisements ne sont pas volontaires mais dus à l'ignorance des différents taxons de ce groupe de scinques à langue bleue. Il est important de se méfier des étiquettes et de vérifier l'identité réelle des spécimens qu'on acquière et évidemment de ne pas hybrider les espèces et sous-espèces entre elles. Voir l'article consacré aux confusions: [url] http://tiliqua.wifeo.com/confusion.php [/url]. T. gigas se démarque de T. scincoides par une queue plus longue (qui représente 80-95% de la longueur museau cloaque), le dos est couvert de bandes transversales (plus fines que chez T. scincoides), une seule ligne sombre le long de la nuque et des pattes avants maculées de noir comme les pattes arrières. L’arrière de la langue de T. gigas est rose alors que chez T. scincoides elle est entièrement bleue. Cette espèce mesure entre 50 et 60 cm de longueur totale. La coloration générale est gris à jaune sable, voire brun chez T. g. keyensis. Le dos vire parfois au jaune surtout chez T. g. gigas. La distinction des sous-espèces n’est pas toujours évidente car il y a une forte variabilité entre individus et entre populations. T. g. gigas : Les bandes dorsales sont noires et assez rapprochées, les flancs sont abondamment marqués de noir, des marques noires sont aussi présentes sur le ventre, ainsi que fréquemment, des taches noires sur la gorge. Les bandes de la queue sont diffuses. T. g . evanescens : Les bandes dorsales brunes à noires sont souvent plus espacées, les flancs et le ventre est peu marqué de noir voire immaculé. Les pattes antérieures et postérieures sont marquées de noir mais ils ont rarement les pattes entièrement noires comme ça arrive souvent chez T. g. gigas. T. g. keyensis est très atypique, si les jeunes ressemblent à T. g. evanescens , leur coloration évolue beaucoup avec l’age. La coloration de fond est généralement plus sombre notamment la tête, elle peut aller vers le vert olive ou le brun, les bandes s’atténuent être deviennent peu visibles, de même que les marques sur les pattes qui sont souvent brunes et non noires. Sa robe est parfois mouchetée, les motifs très désordonnés, un peu comme une peinture de type camouflage. Selon Shea (200) on peut distinguer T. g. gigas de T. g. evanescens (à conditions qu’il ne s’agisse pas d’hybrides) en comptant les écailles allongées situées derrière les yeux (écailles temporales). Chez T. g. gigas on dénombre 3 ou 4 écailles alors que chez T. g. evaescens et T. g. keyensis on en dénombre 5. Ce critère n’est pas 100% infaillible mais est une bonne indication. Sur la photo ci-dessous, les écailles à compter sont en rose, ici, 5 écailles. II : Répartition et biotope : La répartition de T. gigas est morcelée. Les différentes sous-espèces ne sont pas en contact, séparée par la mer ou par des hautes montagnes qui traversent la Nouvelle-guinée d’est en ouest. T. gigas evanescens vit au sud-est au sud-ouest de la Nouvelle-Guinée, principalement en Papouasie-Nouvelle-Guinée et jusqu’à Merauke dans la province indonésienne de Papua (Irian Jaya). On la rencontre aussi sur quelques îles à l’est de la Papouasie. Tiliqua gigas keyensis ne vit que sur les îles Key et Aru, à l’ouest de la Nouvelle-Guinée, dans la maer d’Arafura. Tiliqua gigas gigas vit sur quelques zones littorales du nord de la Nouvelle-Guinée ainsi que sur la péninsule de Sorong et de Vogelkop à l’est. On rencontre aussi cette sous-espèce sur de nombreuses îles des Molluques : Seram, Halmahera, Biak, Seleo, Karkar, Ambon, Misool… On trouve de nombreuses variétés géographiques, le spécimens de certaines îles comme Seram ou Halmahera étant plus sombres. Certaines sources mentionnent sa présence sur les îles de Java ou Sumatra ce qui est faux. T. gigas vit sous un climat tropical humide, les zones de la Nouvelle-Guinée extrêmement humide et couvertes de forêt très denses et vit plutôt dans les zones de plaine ou près du littoral où le climat est légèrement plus sec. On le rencontre aux abords des forêts tropicale,s dans les savanes humides ou arborées (notamment celles du sud de la Papouasie qui ressemblent beaucoup au bush du nord de l’Australie) ainsi que dans les zones cultivées, les palmeraies… Son mode de vie est très peu connu mais ce ne sont en aucun cas des lézards de milieu sec. III : Elevage en captivité. 2 : Aménagement du terrarium : Beaucoup d’éleveurs expérimentés conseillent de séparer les animaux et donc de les loger dans des terrariums individuels. Cependant, des expériences de vie harmonieuse en couple sont régulièrement signalées, notamment par Gassner (2000). Il semble que T. gigas soit plus sociable que T. scincoides mais en la matière les scinques à langue bleue restent très imprévisibles et il faut agir avec beaucoup de prudence et ne pas choisir la vie en couple pour des raisons de place en ne prévoyant aucune solution de replis (séparation des spécimens). Constituer un couple stable est difficile et précaire car même après des années de cohabitation sans heurs, l’un des deux peut décider sans raison de chasser l’autre. Par sécurité donc on les loge séparément. La taille minimale au sol pour un spécimen est de 100x60 cm, si on veut tenter l’expérience de vie en couple il faut au moins un terrarium de 150x60 cm avec de nombreuses cachettes et si possible deux points chauds séparés. La hauteur a peu d’importance car ils montent peu, 40 cm suffisent. Le sol est constitué d’une couche de 5-6 cm de substrat meuble type éclats de hêtre, éclats de coco ou copeaux dépoussiérés. Les SLB adorent creuser le substrat, il ne faut pas les en priver ! Vous pouvez aussi utilise des écorces pour reptiles, mais jamais ni tourbe ni sable ! Ce ne sont pas des lézards de milieux secs comme certains de leurs cousins australiens ! On placera une cachette peu haute mais vaste (J’utilise des bacs de litière pour chats percés sur un côté et renversés ou des demi-tubes de liège). Enfin, une grosse souche pour se frotter lors de la mue et des fausses plantes complèteront le décor. Le bac d’eau est nécessaire, il sera assez lourd pour ne pas être renversé. Pour ma part j’utilise des plats à gratin émaillés ou en verre. 3 : Chauffage et éclairage : Un tube à 5% d’UVB est disposé dans le terrarium. Le chauffage aérien est recommandé, car avec des plaques ou câbles chauffants, les lézards ont tendance à rester tout le temps enfouis pour capter la chaleur du sol. Une ampoule de 40 à 60W fera l’affaire. Elle éclairera un point chaud où sera placé une pierre plate ou une plaque de liège où le lézard va se réchauffer. Seule la moitié du terrarium est chauffée. Au point chaud on atteindra 35 °C. Ailleurs, une température de 27-30°C suffit. La nuit on éteint les chauffages pour que la température chute jusqu’à 22°C. De grandes aérations sont nécessaires, celles des terrariums en verre standard sont souvent insuffisantes. Deux fois par semaine, surtout en période de mue, on pulvérise le terrarium, ce qui plait aux scinques mais permet également de maintenir un taux d’humidité autour de 60-70% (même si les scinques à langue bleue sont peu sensibles au taux d’humidité tant qu’il ne va pas dans les extrêmes). Cette pluie provoque parfois la quête de nourriture, grands prédateurs d’escargots dans la nature ils savent bien que ces gastéropodes sortent après la pluie ! 4 : Alimentation : Les goûts varient énormément d’un animal à l’autre, de même que l’appétit. Ils sont omnivores, 50 à 70% de leur alimentation peut se composer de végétaux, T. gigas semble souvent moins végétarien que T. scincoides, toutefois une part importante de végétaux reste nécessaire. De manière générale, on nourrit T. gigas deux à trois fois par semaine. Comme tous les omnivores, ils ont tendance à se jeter sur les proies animales. Repus, ils laissent les végétaux de côté, c’est pour cela qu’il faut les rationner en proies. Ils s’adaptent facilement aux proies mortes ; grillons tués par congélation, souriceaux morts, criquets morts… Mais apprécient bien plus les proies vivantes ! Ils apprécient les aliments coupés très fins voire mixés. Aliments carnés à proposer : Escargots en boite ou vivants (briser la coquille pour les gros escargots et attention aux pesticides), souriceaux, criquets, vers de farine ou Z. morio, larves ou adultes de cétoines, grillons, blattes (très rapides, à « calmer » en les laissant au frigo), hannetons, vers à soie, « hornworms » et de temps en temps : Viande hachée, nourriture pour chats ou chiens, cœur de bœuf, foie de bœuf, œufs durs ou crus. Végétaux « verts » à hacher et à mélanger aux repas : Frisée, scarole, persil, endives, plantain, chicorée rouge, pissenlit, laiteron, fanes de carottes ou de navet, luzerne, galinsoga, trèfle, mâche (occasionnellement), feuilles de Sedum, Crassula ou Kalanchoe (à bien laver à cause des lustrant ou engrais foliaires qu’utilisent les horticulteurs), granulés pour Pogona ou Iguane. Fruits et légumes : Fruits rouges, figues, kaki, papaye, kiwis, mangue, oranges, clémentines, carottes râpées. Occasionnellement germes de soja, choux vert râpé, pomme râpée, raisin... Les fruits sont à donner avec parcimonie (1/4 d'une ration max) car ils peuvent donner des diarrhées. On les mélange aux feuillages pour que les lézards acceptent ces derniers. La variété est source de succès dans tous les cas. A chaque repas : 4 de ces ingrédients au moins seront proposés. Une fois par semaine on ajoute du carbonate de calcium ou de la poudre d’os de seiche. Les vitamines sont inutiles si l’alimentation est variée et les UVB présents. IV: Reproduction. 1: Distinction des sexes : Le sexe des scincidés est difficile à déterminer car il n’y a aucun signe extérieur évident (pas de pores fémoraux par exemple). Chez les scinques à langue bleue c’est encore plus délicat car les critères morphologiques utilisés chez d’autres espèces comme la taille de la tête par rapport au corps, sont beaucoup moins efficaces hormis chez certains sujets âgés. L'extériorisation des hémipénis est une bonne méthode, mais délicate et surtout opérationnelle chez les juvéniles (la forte musculature des adultes rend l’opération très difficile et moins fiable). Le sondage a tantôt montré une certaine efficacité (Brauer, 1980) tantôt son inefficacité (Hitz & Ziegler in Hitz & al. 2000). Des techniques, qui ne peuvent être pratiquées que par un vétérinaire ou un laboratoire, se sont montrées efficaces comme l’endoscopie cloacale, les analyses sanguines (recherche d’hormones mâles ou femelles). La radiographie est en revanche inutile. L’une des techniques les plus abordable et les plus fiable reste la mise en couple. A partir de sujets matures (18-24 mois) hébergés séparément on tente des mises en couple si possible à la période de reproduction. De manière systématique, immédiate et quelque soit la période, deux mâles mis ensemble se battront férocement, il faudra les séparer de suite car ils s’infligent de cruelles blessures (n’oubliez pas vos gants car la fureur leur fait perdre tout discernement !). Deux femelles peuvent s'ignorer, se poursuivre, s’intimider voire se battre mais de manière moins violente. Un couple peut s'accoupler, et même si cela clos définitivement la question de l’identification du sexe, ce n’est pas systématique et en cas d’ignorance de la part des deux spécimens il faut retenter l'expérience avec une seule certitude : ce ne sont pas deux mâles. Évidemment, si l’un des deux met bas trois mois plus tard, vous connaissez la réponse ! 2: Préparation à la reproduction : Il s’agit d’une espèce tropicale qu ne doit pas hiberner, toutefois, une période de légère baisse de température et de lumi,nosité semble bénéfique même si certains éleveurs ont obtenu des reproduction simplement en mettant les deux partenaires ensemble. Gassner préconise une période de repos à « température ambiante (20-22°C) et sans éclairage. Les lézards ne mangent alors pas. D’autres ont eu du succès avec une baisse à 245°C (28°C au point chaud) et seulement 6 heures d’éclairage sur un mois. Au retour des conditions normales, il faut abondamment nourrir les animaux avant de les mettre ensemble. 3: Reproduction. Les mâles scinques à langue bleue ne sont pas de grands romantiques et quand il s’agit de s’accoupler, ils font plutôt dans la brutalité. La femelle porte souvent les marques de morsure au niveau de la nuque ou du dos. Il faut toujours surveiller du coin de l'œil les mises en couple – non pas pour se le rincer – mais pour éviter les bagarres. Une femelle non réceptive aux avances du mâle et exaspérée par son insistance peut se montrer très agressive et s’attaquer très violemment à lui… Certains mâles se sont retrouvés un bout de queue ou de patte en moins ! Griffith conseille de placer la femelle chez le mâle, mais j'ai personnellement obtenu des résultats positifs quelque soit l'ordre d'introduction. Les scinques du genre Tiliqua sont vivipares. Il y a échanges – bien que limités – entre le corps maternel et les embryons. La gestation dure 3 à 4 mois. La femelle gravide, dans les premiers temps et avant que cela ne se voit, est très active : son appétit grandit et elle s’expose beaucoup au soleil (c’est le moment idéal pour changer les tubes UV). Puis l’embonpoint vient et dans les derniers temps, elle se montre peu active, alourdie par les 5 à 15 jeunes qui sont dans son ventre. Immédiatement après la parturition, les jeunes, aidés par la femelle, dévorent leur sac vitellin, ce sera leur premier repas pendant plusieurs jours. Ils sont très maigres à la naissance et une fois ce repas ingéré, ils deviennent vite bien dodus! Les relations entre la mère et ses nouveaux-nés sont très pacifiques, néanmoins, ils sont plus tendus entre eux notamment en ce qui concerne la concurrence alimentaire, il vaut donc mieux les maintenir séparément. Les jeunes sont principalement insectivores, mais il faut les habituer très vite aux végétaux. Je les nourris tous les jours, en alternant petits insectes (grillons, vers de farine, criquets, escargots coupés en morceaux) et végétaux mélangés à des fruits. Ils sont sensibles au manque de calcium et de vitamine D3, les UV sont donc importants. Bibliographie : Hitz, Hauschild, Henle, Shea & Werning 2000. Blue-tongued skinks; Constributions to Tiliqua and Cyclodomorphus. MSP Verlag. Shea G. 1992. The Systematics and Reproduction of Bluetongue Lizards of the Genus Tiliqua (Squamata: Scincidae). PhD Thesis. Univeristy of Sydney. Walls J. G. 1996, Blue-tongued skinks. TFH publications. Wilson J. 2001. Blue tongue beauties. Reptiles magazine 9(11) http://www.bluetongueskinks.net http://seikereptiles.com Ce document est libre de droits si diffusé en l'état. Pour en savoir plus : « Les scinques à langue bleue : Tiliqua scincoides, T. gigas et T. sp. Irian Jaya. Vie dans la nature et élevage en captivité » Livre électronique de Vincent NOËL (48 pages format A4), vendu (5€) sur www.lulu.com (mot clé : tiliqua) ou sur http://tiliqua.wifeo.com
  22. Purquoi veux-tu acheter du sauvage? On trouve des phelsuma Nés en captivité (NC) très facilement...
  23. La redaction cherche toujours des auteurs d'articles sur les serpents, avis aux amateurs!
  24. Difficile d'éviter la chaleur humaine avec une manifestation qui attire autant de monde surtout qu'on chauffait déjà depuis la veille pour les raisons que Bruno a évoqué... Dans certaines bourses allemandes c'est pire!
  25. L'ampoule céramique pour le point chaud des pogos je ne suis pas très paryisan, ce sont des héliophiles, ils aiment la lumière vive et un spot classique qui éclaire et chauffe correspond plus à ce qu'ils cherchent dans la nature. Quant à la lampe éconénergie exoterra, elle ne diffusent qusaimet rien en UV, mieux vaut opter pour les reptisun ou de stubes, là encore, si tu veux que ton pogo soit vraiment à l'aise et que ses couleurs soient au top il faut un éclairage puissant.
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