luciole1
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Le picage chez les oiseaux
luciole1 a répondu à un(e) sujet de Fidjy dans Discussions sur le comportement des perroquets:
Au fil des ans, j’ai reçu au refuge du centre aviaire ou rencontré en consultation, des centaines de perroquets tous plus amochés les uns que les autres. Tous avaient des symptômes de névrose avancée, quand ce n’était carrément pas de la psychose. Comme je l’ai souvent dit les perroquets ont beaucoup de difficulté à supporter la captivité. Dans plusieurs cas, ils en sont tout simplement incapables. Trop souvent, ce sont les humains, par ignorance ou indifférence, qui propulsent leur perroquet dans cet enfer qu’est la maladie mentale. Pour vous aider à y voir plus clair, voici quelques définitions et applications, chez le perroquet de compagnie, de troubles du comportement dû aux mauvais traitements ou à l’ignorance des humains. Pour vous aider à y voir plus clair, voici quelques définitions et applications, chez le perroquet de compagnie, de troubles du comportement dû aux mauvais traitements ou à l’ignorance des humains. Névrose : Affection caractérisée par des troubles affectifs et émotionnels (angoisse, phobies, obsessions, asthénie) dont le sujet est conscient mais ne peut se débarrasser et qui n’altèrent pas l’intégrité de ses fonctions mentales. (Petit Robert). Application chez le perroquet : Crier, mordre, chercher constamment à attirer l’attention, tourner dans sa cage; l’oiseau qui n’aime pas les hommes ou les femmes, humeur instable, imprévisible, peur incontrôlables des objets ou des couleurs. Presque tous les perroquets que j’ai rencontrés en consultation manifestent un ou plusieurs de ces symptômes à divers niveaux, bien entendu. Il n’est vraiment pas à notre honneur, nous humains, de constater que ces genres de problèmes se développent à notre contact. Psychose : Maladie mentale affectant de manière essentielle le comportement et dont le malade ne reconnaît pas le caractère morbide (à la différence des névroses). Démence, manies, mélancolie, délire, folie, paranoïa.(Petit Robert). Application chez le perroquet : Picage, automutilation, rituel obsessif/compulsif, balancement; frapper sa tête ou son bec contre les barreaux de sa cage, manies et tics, indifférence à l’environnement. La psychose est une névrose qui a dégénéré. Pour qu’un perroquet en arrive à ce stade d’autodestruction, il faut en premier lieu que son humain n’ait pas remarqué le problème qui s’installait où l’ait complètement ignoré. Ce genre d’état n’arrive pas du jour au lendemain. Il se fabrique, petit à petit au fil du temps, puis trop c’est trop et arrive l’élément déclencheur qui fera basculer le tout. Il est évident que pour les perroquets, le manque de liberté est l’aspect le plus affligeant de leur vie avec les humains. Si on rajoute à cela, l’incompréhension de l’environnement et des codes de société en plus de la répression de leurs comportements naturels, il faut que ces oiseaux soient psychologiquement forts pour supporter leur condition. Les humains ont tendance à banaliser les besoins des animaux. Dans son livre Quand les éléphants pleurent, Jeffrey Moussaieff Masson explique : « Si les humains se disent distincts des animaux, ou semblable à eux quand cela les arrange ou les amuse, c’est dans le but de maintenir leur domination. On peut penser qu’ils trouvent leur compte à traiter les animaux comme ils le font; à les blesser, les enfermer, exploiter leur travail, se nourrir de leur chair, les regarder et même en posséder certains comme signe de leur statut social. Aucun être humain libre de son choix ne voudrait être traité de la sorte ». On observe malheureusement des cas de névrose avancée ou chronique chez des oiseaux de plus en plus jeunes. Il n’est plus rare de voir un jeune perroquet faire du picage à l’âge de quatre ou cinq mois, ce qui, à mon avis, est le reflet d’un gros malaise. Le manque de socialisation du jeune oiseau, la recherche constante de son identité, l’incompréhension du milieu dans lequel il évolue et le manque d’encadrement de la part d’humains inexpérimentés, ne peuvent que donner les résultats que l’on connaît. Le jeune perroquet doit avoir des modèles et du support pour évoluer positivement. À la naissance, le jeune perroquet possède déjà quelques comportements innés, mais pour lui, il y a surtout des comportements qui doivent êtres assimilés par le processus d’apprentissage. Ce sont des comportements acquis. Malheureusement, l’humain qui ne prend pas le temps d’enseigner ces comportements au jeune oiseau, obligera ce dernier à se débrouiller par lui-même et ce faisant, il développera très certainement des comportements «dysfonctionnels » qui ne cadreront pas avec le mode de vie en captivité. Ou encore, il développera une telle insécurité, qu’il aura l’impression de passer sa vie dans un film d’Alfred Hitchcock. Les perroquets sont des animaux qui développent beaucoup de problèmes de comportement dans un contexte de captivité. La ligne noire de la névrose est facilement franchie pour ces animaux. Malheureusement, une grande partie des perroquets vivant en captivité se retrouve plus souvent qu’autrement du côté sombre que du côté clair. Pour leur plus grand malheur, leur qualité principale, l’intelligence, se retourne trop souvent contre eux. Si ces oiseaux étaient stupides, ils souffriraient bien moins. États fréquemment rencontrés chez les perroquets : L’hyper dépendance affective et relationnelle : Le perroquet a besoin d’un groupe social ou d’un compagnon pour bien fonctionner. Il ne sait pas de façon inné, ou si peu, comment s’occuper tout seul. Il a besoin d’être interactif et relationnel avec un compagnon. Certaines espèces comme l’éclectus ou le caïque sont plus indépendantes et autonomes.Par contre, la famille des cacatoès, elle, se vérifie comme la plus dépendante. Mais règle générale, un perroquet sans compagnon est un demi être, Il n’est pas complet. De cet état de dépendance chronique et ce besoin de relations sociales non assouvies découle beaucoup d’autres problèmes. Le picage : Le cauchemar des vétérinaires, des behavioristes et de tous ceux qui se sentent désarmés devant la mutilation que s’inflige leur perroquet. Le picage est un symptôme, pas une maladie. Le picage est le nom donné pour toutes formes de mutilations par le bec, appliqué aux plumes incluant le mâchouillage et l’extraction. Cette pathologie touche de façon plus sévère les cacatoès et les gris d’Afrique. On peut diagnostiquer le picage quand l’oiseau endommage ses plumes, sa peau ou nuit au développement normal de ses plumes. Ce désordre peut-être comparé à la trichotillomanie chez l’humain. La présence de plumes normales aux endroits difficilement accessibles (tête et cou) vient confirmer le diagnostique et sert à exclure plusieurs pathologies d’ordre physiologique. Ce désordre n’est pas observé dans la nature, un plumage impeccable étant un préalable pour la survie. Autant le picage est facile à diagnostiquer, autant il est difficile à traiter. Différentes théories retiennent l’attention ici, c’est-à-dire , pourquoi un perroquet s’inflige lui-même ce genre de mutilations : Petite enfance : Mauvais nourrissage, sevrage trop rapide ou trop jeune, mauvais socialisation ou absence totale de celle-ci, manque de contacts physiques ou de chaleur, éclairage trop violent, etc. Manque de liberté et d’autonomie. Ennui, solitude, absence de compagnon (oiseau ou humain). Manque de stimulation. Incapacité à comprendre ou s’adapter à son environnement. Non-intégration ou acceptation du groupe social (famille). Sexualité exacerbée. Mauvaise alimentation. Manque de sommeil. Manque d’humidité. Sur-toilettage ou manque de finesse dans la technique. Taille une plume de vol radicale ou mal faite. La liste se continue à l’infinie....... Il n’y a pas de remède miracle au picage. Chaque cas est unique et il y a autant de raisons de faire du picage, qu’il y a d’oiseaux qui en font. Autre problème relié au picage : Il y a des oiseaux qui font du picage et d’autres qui sont des piqueurs. Le piqueur peut ou non faire du picage, mais il adore piquer son compagnon ou d’autres oiseaux de son groupe social. Il commence généralement par toiletter un congénère puis, frénétiquement se met à lui arracher les plumes. Le piqueur qui n’a pas de compagnon oiseau s’en prendra à son compagnon humain en lui arrachant les sourcils, cheveux, ou tout autres poils qu’il trouvera à sa disposition. Le cacatoès de goffin et la perruche moine sont les spécialistes de ce genre de comportement. Le rituel obsessif/ compulsif : Tous les perroquets peuvent développer des manies, mais le cacatoès excelle dans ce domaine. Souvent l’oiseau qui fait du picage développera un ou plusieurs rituels obsessif/compulsif. Qu’est-ce que le ROC ? C’est la manie qu’ont certains oiseaux de répéter systématiquement une série de gestes ou mouvements dans un ordre précis et répétitif. Il peut être comparé à la stéréotypie chez l’humain. Le perroquet qui agit de la sorte semble excessivement nerveux et fébrile, n’est jamais dominant à l’intérieur d’un groupe de perroquet, souffre d’insécurité et dans l’ensemble, ne s’affirme pas et semble avoir une très faible estime de lui-même. Souvent, un oiseau mal ou sur stimulé par un éducateur incompétent qui exige de son perroquet beaucoup de performances (faire des tours ou parler), ou si l’attention de l’humain est conditionnelle à des performances, développera ces genres de manies. Ces rituels sont souvent accompagnés de picage. Par contre, dans certains cas, un oiseau laissé à lui même, seul dans une cage sans jouets ni distraction, peut développer ce genre d’habitudes pour tuer le temps et se tenir occupé. Souvent cette anomalie sera encouragée par l’humain croyant que le perroquet vient d’inventer un nouveau jeu. Sans le savoir, il renforce le comportement. Il est primordial que cet état de chose s’achève. Les futures générations de perroquets nés en captivité en sont tributaires. Le dénie des besoins fondamentaux des perroquets ou le non-respect de ces derniers ainsi que l’état dans lequel ils sont maintenus captifs contribuent à faire encore et toujours de l’humain, le plus grand prédateur de tous les animaux. Accepter, ne pas essayer de changer ce que la nature a créé. Voilà ce qui fait la différence entre cohabitation saine et agréable et la détention. Écrit par Johanne Vaillancourt -
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PETIT JEU : Expressions sur les oiseaux
luciole1 a répondu à un(e) sujet de luciole1 dans Perroquet café:
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Sondage: Quel est d’après vous le(s) meilleur(s) jouet(s)
luciole1 a répondu à un(e) sujet de luciole1 dans Discussions sur les perroquets:
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luciole1 a répondu à un(e) sujet de luciole1 dans Discussions sur les perroquets:
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La communication : Le dressage des oiseaux par l'homme !
luciole1 a répondu à un(e) sujet de Fidjy dans Discussions sur le comportement des perroquets:
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Mue ou picage.
luciole1 a répondu à un(e) sujet de Fredo_christelle dans Discussions sur le comportement des perroquets:
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La génétique est la science de l’hérédité qui étudie la transmission des caractères anatomiques, cytologiques et fonctionnels des parents à leurs rejetons. En termes plus communs on peut dire que c’est la science qui étudie la transmission des gènes (mutants ou non) chez les êtres vivants. Les premières lois de génétique ont été dégagées par Mendel en 1865. Une mutation est une modification brusque et toujours héréditaire apparaissant chez tous les êtres vivants. Il existe des tas de mutations et variétés composites (combinaisons de mutations) chez de nombreuses espèces de Psittacidés dont entre autres; les Agapornis (Inséparables); roseicollis (rosegorge alias facepêche), fischeri (Fischer`s), personatus (masqué), Neophema (Euphèmes); elegans (Perruche élégante), pulchella (Perruche turquoisine), splendida (Perruche splendide), Platycercus (Platycerques alias Rosella; eximius (omnicolore), elegans (Pennant), palliceps, Perruche calopsitte, Perruche ondulée, Psittacula k. manillensis (Perruche à collier-indienne), Neopsephotus bourkii (Perruche de Bourkes), Psephotus haematonotus (Perruche à croupion-rouge), Forpus coelestis (Touïs célèste), Bolborynchus lineola (Perruche de Catherine)… Une mutation étant toujours transmise héréditairement et génétiquement; on ne peut donc pas “créer” une mutation ou un gène mutant mais on peut par contre isoler le gène mutant suite à son apparition soudaine (en élevage ou dans la nature) en la reproduisant selon son propre mode de transmission. Tous les mutants sont soit hétérozygote (simple-facteur = sf = 1 gène mutant) sinon homozygote (double-facteur = df = 2 gènes mutants) et tous les gènes mutants sont transmissibles génétiquement selon l’un des trois grands modes de transmission connus : Récessif-chromosomique, Récessif-autosomique et Dominant-autosomique. Cliquez sur : Génétique Appliquée aux Oiseaux pour télécharger plus d'informations (format PDF) Bonne lecture !
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Mue ou picage.
luciole1 a répondu à un(e) sujet de Fredo_christelle dans Discussions sur le comportement des perroquets:
Je suis d'accord avec vous. Pour ma part, j'habitue mes perroquets à d'autres personnes de confiance. Ils passent quelques jours avec des amis dès que je ne peux m'en occuper convenablement et tout le monde est content. Il est très important de ne pas prendre un perroquet sur un coup de tête, car il faut lui accorder du temps. L'idéal étant de travailler chez soi, par exemple. Le perroquet est très grégaire. Ce n'est pas un solitaire. -
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Bonjour voila ma petite famille a plume
luciole1 a répondu à un(e) sujet de Fredo_christelle dans Galerie photos:
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Bonjour voila ma petite famille a plume
luciole1 a répondu à un(e) sujet de Fredo_christelle dans Galerie photos:
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Bonjour voila ma petite famille a plume
luciole1 a répondu à un(e) sujet de Fredo_christelle dans Galerie photos:
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Au secours mon oiseau saigne !
luciole1 a répondu à un(e) sujet de Fidjy dans Discussions sur la santé des perroquets:
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Mue ou picage.
luciole1 a répondu à un(e) sujet de Fredo_christelle dans Discussions sur le comportement des perroquets:
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Mue ou picage.
luciole1 a répondu à un(e) sujet de Fredo_christelle dans Discussions sur le comportement des perroquets:
L'oiseau a une substance sur ses plumes qui le protège de l'eau du froid, etc. Si l'on caresse trop souvent son oiseau, il va se "laver" constamment et il peut y avoir des conséquences de picage ou de plumage terne. Domi a raison, il est déconseillé de trop caresser un oiseau. Son plumage n'est pas adapté à cela. -
Tinkerbell - amour d'un perroquet gris de vol dans Taiwan
luciole1 a répondu à un(e) sujet de shanlung dans Discussions sur les perroquets:
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Mue ou picage.
luciole1 a répondu à un(e) sujet de Fredo_christelle dans Discussions sur le comportement des perroquets:
Je suis d'accord avec Gaétane à 100%. À ce jour, il n'y a pas de produit pour soigner le picage. Et un grand merci à Domi pour ses exemples bien parlant. Par contre, concernant votre phrase : "On remarque aussi que ce sont les oiseaux les plus dociles qui se piquent. Ceux qui sont actifs le font beaucoup moins voire pas du tout " Je ne sais pas si c'est prouvé car les inséparables et éclectus au tempérament très actifs font également beaucoup de picage en captivité. Mais sans doute, vouliez-vous parler des EAM par rapport aux EPP ?