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kti

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Tout ce qui a été posté par kti

  1. Hello à tous ! J'ai ouvert un topic sur le sujet Il est dans perroquet café Et s'intitule « La Nuit de la Honte par Kti» C'est un roman. Signé de moi. A +
  2. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Victoire allaite, pouponne, chaque jour sollicitée par Rachel et la vieille dont l’engouement brutal paraît suspect. Elles prétextent l’absence du père et veulent se rattraper, peut-être… Victoire se laisse envahir avec indulgence, car la rancune est inutile et le revirement louable. Pourtant, madame grand-mère se gêne de moins en moins. Vic ne choisit ni la journée ni l’heure et doit s’organiser pour lui donner satisfaction. Elle n’est pas vraiment dupe. Lorsqu’avec son Nico elle est invitée à Passy, chez la mémé, les deux femmes ne se préoccupent que de l’enfant. «Leur» fils, «leur» tout petit, n’a-t-il pas faim ?… Pourquoi le mettre sur le ventre ?… N’a-t-il pas faim ?… N’avez-vous pas de courses à faire, ma belle ?… N’a-t-il pas faim ?… Pourquoi crache-t-il ainsi ?… N’avez-vous pas envie de prendre l’air, ma belle ?… Nous pouvons vous le garder vous savez… Allez, allez, ma belle… (Va-t’en !…) Victoire se sent toujours de trop lorsqu’elle se retrouve entre les deux sangsues. Un malaise indéfinissable, qu’elle se reproche d’éprouver. Elle se persuade que ces gens sont gentils et qu’elle délire, que c’est bien elle et lui qu’ils aiment et pas uniquement lui. Pourtant l’intuition est énorme, envahissante, l’intuition gâche tout. Vic écrit à Philippe, chaque jour, et attend ses appels. Elle se languit de lui. Il a beaucoup changé depuis la naissance du petit. De nouveau affectueux et gai, comme au temps de sa cour, avant l’«accident», et Vic se félicite d’avoir tenu. Et Vic répond aux appels Lévy du matin, même s’ils la réveillent, et Vic se rend aux rendez-vous Lévy, même s’ils l’obligent, se prête au jeu de la vraie belle-fille juive, puisque Phil est heureux, rassuré, de nouveau affectueux et gai. Elle n’a plus le temps de voir ses propres parents, elle a changé de famille, mais ne se plaint de rien, puisqu’elle construit la sienne. Ils profitent d’une permission pour la circoncision. Agé d’un mois, Nico vient d’atteindre ses trois kilos, condition nécessaire et suffisante. La cérémonie, à Passy, ébranle fameusement Vic. Côté Lévy, quarante personnes et côté Vic, le strict minimum : ses parents, ses frères et leurs épouses. Elle aurait préféré attendre dans la chambre mais on lui colle d’office la tétine sucrée. Bébé hurle de faim, d’effroi, Philippe, coiffé d’une Kippa et les épaules couvertes d’un linge blanc (?) écarte les genoux, tandis que Vic, à la limite de la syncope, ne lâche pas les yeux de son fils, lit la douleur intense, tandis que le rabbin commente : «Voyez-vous, j’insinue le scalpel et soulève la muqueuse… Ca y est !… J’incise… Regardez comme c’est beau, il saigne à peine, regardez comme la lame décolle le prépuce, regardez donc, Madame !…» Et Vic manque de tomber, murmure : «Ne t’inquiète pas bébé, c’est fini, c’est fini…» et ne lâche pas les yeux de Nico, tend la sucette, que le pauvre aspire goulûment entre deux cris de terreur. Elle jure qu’elle a vu les yeux se noircir, le front se durcir, les larmes jaillir. Elle jure que ça fait mal et quoiqu’on dise. Elle se jure de ne jamais recommencer. Pourtant, c’est avec joie qu’elle écoute la prière. Zina, au premier rang, n’a pas perdu une seconde du spectacle et Vic a vu briller ses larmes. Bouleversées toutes les deux, Nico est baptisé. Nico a été présenté à Dieu, dans le sang peut-être, mais présenté, et Vic est soulagée. C’est ce jour-là que le lait s'est tari.
  3. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Ca ne fait qu'empirer après Vous êtes d'attaque ???
  4. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    A bientôt pour la suite De relire tout ça...... Merci à vous, mais moi, ça me rend malade !
  5. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Bonjour Samuel ! Bonsoir Rachel ! Nico braille à tous va, dans le couffin en plastique transparent de la maternité. C’est l’heure de la tétée, Vic sent la montée de lait lui tirailler les seins. Elle tache sa chemise de nuit, le fade liquide sort de lui-même, dégorge sur les coussinets du soutien-gorge, dégouline le long du buste et s’accumule entre les plis du ventre, ce ventre si tendu la veille et si flasque aujourd’hui, ce ventre désaffecté dont elle était si fière avant, lisse et musclé, plat et doré. La maison du bébé s’est effondrée et les ruines, comme des regrets, rebondissent sur le corps de la jeune maman qui n’a pas dormi de la nuit. «Bonsoir Samuel, Bonjour Rachel !» Victoire rencontre ses beaux-parents. Ils sont arrivés les mains pleines, les chocolats Léonidas, le cake maison confectionné avec amour, et une première brassière, pour le petit, des fois que Vic n’y aurait pas pensé… Mais Vic a tout prévu, depuis neuf mois qu’elle prépare la naissance : l’allaitement et les rototos, le hochet et les chaussons bleus. Elle serait plus méchante, elle les enverrait bouler, ces gens qui n’ont jusque-là jamais fait l’effort de la connaître. Mais elle pense au bébé, et ce petit convoi l’émeut : — Philippe nous a dit que vous étiez d’accord pour la circoncision… Samuel est grand-père et Rachel grand-mère pour la première fois, elle n’a pas le droit d’intervenir, de séparer les vieux du nouveau-né, de refuser l’émotion de ce premier contact. Samuel sautille, il ne peut s’empêcher d’attraper la crevette rouge qui braille et braille. Il gagatise : «Alors, mon tout petit, on ne fait pas risette à son grand-père ?» Vic ne veut pas que l’on touche à son tout petit. Il est neuf comme la vie qui commence et elle craint les microbes. De mauvaise grâce, elle assiste au spectacle de son fils qui passe en hurlant de bras en bras. La mémé est venue aussi, avec foule recommandations, et revendique aussi son sourire. Dieu qu’il faut donc d’abnégation pour accepter une telle épreuve ! Ces gens, ces inconnus, parce qu’ils ont élevé Philippe, ont la permission de jouer avec ce qu’elle a de plus cher, la permission de postillonner de joie au visage de celui dont hier encore, ils ne voulaient entendre parler !… — Allo ? C’est Philippe. Je viens d’annoncer la nouvelle… — Alors ? s’interrompt Vic entre deux mailles et le cœur battant. — Alors c’est la cata ! Ma mère me fait la chiasse et je te parle pas du savon de mon père… — Il fallait t’expliquer avant… On n’attend pas huit mois et demi de grossesse pour annoncer à ses parents qu’on fréquente une fille et qu’elle va accoucher… — Je sais, je sais… — Enfin, c’est dit ; on va être tranquille maintenant. — Tu parles ! C’est la panique à la maison… — Ne t’en fais pas, tout va rentrer dans l’ordre, tu vas voir. Et Vic raccroche, laisse exploser ses larmes : la naissance de son premier fils baigne dans le caca. «Ne t’inquiète pas mon Ange, maman est là, et maman sera toujours là», rassure-t-elle en caressant son ventre.
  6. kti

    Titeuf s'est envolé

    Mais non, mais non... Ca y est ! tout le monde est au courant et Titeuf reste dans le secteur ! Tu vas le récupérer (grâce au harnais qui l'handicape : il ne peut aller trop loin) Tu vas voir, je suis sûre que tu vas le récupérer !!!! Courage Katy !
  7. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Jean-Pierre Foucault. Que vient donc faire Jean-Pierre Foucault dans cette histoire ? Victoire l’aurait-elle rencontré ? La douleur insensée lui revient aux entrailles. La douleur d’une femme sur le point d’accoucher et qui regarde «Sacrée Soirée» à la télé. Elle lâche son tricot, note l’heure, compte ses mailles, la vague douloureuse l’immerge de nouveau. Vic souffre toutes les vingt minutes et paradoxalement, chaque nouvel assaut l’emplit d’une joie électrique. Cette fois elle en est sûre, la naissance du petit est imminente. — Allo ? Bonsoir Samuel, c’est Vic. Pardonnez-moi de vous déranger mais pourriez-vous me passer Philippe ? — Ne quittez pas. — Allo Philippe ! Ca y est !… Ca y est !… Crie-t-elle toute excitée. — Quoi «Ca y est» ? répond Philippe avec morgue. — Ca y est !… C’est pour ce soir !… Le petit !… — Arrête, arrête … — Mais si ! J’te jure, j’ai noté l’heure et les contractions sont très régulières… — Arrête, j’te dis… Je suis en pleines révisions et tu m’as déjà fait le coup hier… — Mais cette fois-ci c’est bon, c’est sûr… Je… Et la vague lui coupe la parole, Vic retient sa respiration, serre les dents, jusqu’où va-t-elle monter ? Vic attend le reflux : — Tu vois, douze minutes depuis la dernière, c’est pas des blagues et ça fait drôlement mal… — Tu veux que je vienne alors ? demande Philippe avec la voix du type qui préfèrerait le négatif. — Il FAUT que tu viennes !… — T’es sûre ?… Vraiment, vraiment, vraiment sûre ? insiste Philippe… Parce que tu comprends, je n’ai plus qu’une semaine pour plancher mon concours… — Si je te le dis : C’EST POUR CE SOIR ! — Bon, j’arrive, conclut-il à contre-cœur. La naissance d’un enfant, on ne le répètera jamais assez, est le plus beau moment de la vie d’une femme. Atrocement douloureux, si douloureux qu’on imagine ne jamais y survivre. Les contractions, insupportables, s’intensifient, se multiplient, tandis que la future maman, soudée à la table gynécologique par les bandes élastiques du monitoring, ne peut pas même remuer, se replier, tenter de vaincre ces déchirements ou de les atténuer en changeant de position. Philippe est à côté de Victoire, dans la minuscule salle de travail. Il saute en tous sens, profite des rares instants où elle ne souffre pas pour lui réciter ses questions d’internat. Il est venu avec ses fiches, de petits bristols à carreaux sur lesquels il a résumé l’essentiel. Vic doit garder le sourire, Philippe ne vit pas sa douleur et la charrie lorsqu’elle se plaint. Vic n’a pas envie de se plaindre, du reste. Elle est tellement heureuse de souffrir pour son fils ! Elle sait depuis quatre mois qu’il s’agit d’un garçon et le prénom est déjà choisi. Victoire l’aurait appelé Olivier, Philippe n’entendait que David, ils s’étaient finalement mis d’accord pour Nicolas. Nicolas, Samuel, Charles Lévy. Lévy comme son papa. Depuis sept heures qu’elle souffre, Nicolas Samuel Charles se décide enfin à sortir. L’accoucheur installe alors la future mère, jambes ouvertes sur les étriers. Vic s’étonne de sentir le crâne de son enfant l’écarteler et résiste, parce qu’on le lui demande, à la formidable envie de pousser qui l’assaille. Elle ne veut pas que Philippe assiste à l’expulsion. La salle est trop petite pour qu’il reste derrière la table, la sage-femme et l’accoucheur l’entourent et Victoire est pudique. Elle a entendu dire que certains hommes, après, ne pouvaient plus toucher leur femme, elle craint de manquer d’efficacité si elle sait son amant en face. Philippe insiste, Vic ne cède pas. Philippe s’énerve, Vic argumente : — Mon chéri, laisse-moi travailler, laisse-moi te faire un beau bébé. Tu sais qu’on avait décidé, depuis le début, que tu ne resterais pas. — Et alors ! tonitrue le père, on a le droit de changer d’avis !!! Qu’est-ce-que tu es rigide ma pauvre fille !!! Et il sort furibond remonter dans la chambre. Lorsque Victoire lui téléphone, une dizaine de minutes plus tard, pour lui faire partager sa joie, lui annoncer que leur premier garçon est parfait, avec de grands yeux noirs et tous ses doigts, Philippe ne répond pas car il s’est endormi. Nicolas a sept jours lorsque son père passe le concours. Philippe n’est venu qu’une fois à la maternité et c’est sa mère Rachel qui s’est chargée du retour jusqu’à la maison. Nicolas a quinze jours lorsque son père part pour l’armée.
  8. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    — Dis donc ! Qu’est ce que tu as grossi !!! Et où tu as trouvé cette robe ?… On dirait l’un de ces trucs immondes spéciaux pour femmes enceintes !… — Je suis enceinte, mon amour… Vic s’est considérablement arrondie ces derniers temps. Elle entame son cinquième mois et n’a pas vu Philippe depuis trois semaines. Il ne se déplace plus jusqu’à Paris, et elle n’a pu venir avant, bloquée par trois gardes successives. Victoire déchante un peu. Blois est ensoleillé et nonchalant mais le futur papa l’accueille machoires serrées. C’est vrai, elle est en cloque, et elle n’est pas peu fière. Depuis le temps qu’elle se souhaitait ainsi ! Elle s’étonne de l’abondance de ses cheveux, domestiqués pour l’occasion par des peignes colorés que Phil arrache d’un geste brusque («Qu’est ce qu'il te prend de jouer les stars !») Elle bombe le ventre, exagère la cambrure, se plaît en femme enceinte, et adore cette toute nouvelle robe, tissu indien, coloris fauves. Le bébé bouge depuis peu, elle se concentre sur les coups de pieds la nuit. Incrédule, elle multiplie les échographies, pour la suivre de plus près, cette petite bestiole qui vit en elle. — Bébé se porte bien. Tu veux voir les photos ? — Mouais… On a tout le temps… Assise à l’avant de la voiture, Victoire découvre les remparts de Blois, les vitrines de Blois. Elle se promet de s’y promener au plus vite, propose une balade à Phil. Mais lui n’a pas envie, il connaît le quartier par cœur et son travail l’attend. Plus tard, plus tard, lorsqu’il faudra se nourrir. Il se gare dans une résidence, à quelques kilomètres du centre. S’est trouvé un studio confortable en rez-de-jardin, sur les berges de la Loire. D’emblée, Vic est conquise. Elle ne sait pas encore que ces berges-là puent, que les insectes s’y complaisent, que le cumulus de la salle de bain se charge toutes les heures dans un boucan d’enfer et qu’elle n’aura JAMAIS de pain frais le matin. L’unique pièce, spacieuse, est occupée d’un lit deux places, d’une télé couleur en face, de quelques gros coussins à même le sol, et d’une immense table d’architecte jonchée de feuilles blanches, stylos, marqueurs, brouillons, revues scientifiques. Les polycopiés de conférences d’internat, soigneusement empilés dans des cartons numérotés et légendés, mangent cinquante pour cent de la moquette. Vic est venue avec ses pelotes, jubile, Pingouin crèche également à Blois, elle pourra y courir sitôt en manque de laine. Pour l’heure, elle aimerait surtout que Philippe s’occupe d’elle. Seule à paris, Victoire a constaté l’incontestable : le désir de la femme enceinte persiste. Malgré la nausée permanente, le gros ventre et l’exaspération des seins, le désir ne s’atténue pas. Pire, il décuple. Et Vic qui n’a pas été caressée depuis des semaines n’a qu’une envie : baiser. Alors elle se gondole sur le grand lit deux places, et envoie des œillades et des sous-entendus. Passe même sous la table d’architecte. Mais Phil reste inflexible. Froid comme le pôle, à peine ne lui envoie-t-il pas le coup de pied vengeur qui la dénichera de là. Lors des repas, il est odieux. Elle n’a pas le droit de se resservir («Tu as vu comme t’es grosse ?»). Privée de dessert, comme à dix ans. Privée de cigarette («Tu veux l’enfumer, inconsciente !»). Privée de baise, privée de pain, privée d’amour. Par bonheur, Phil n’est pas seul à Blois. L’ami commun François s’est installé dans un studio en centre ville et lui est charmant avec Vic, et rêve d’un enfant et répète à Philippe : «Tu réalises la chance que t’as ?» Et Phil devant François retrouve des manières humaines. Et Victoire chaque fois retombe dans le panneau. Au point de revenir, et revenir encore. De plus en plus grosse, de plus en plus handicapée, elle reviendra, pour se faire insulter à Blois. Et tricotera, des heures durant, tandis que le promis travaille dehors, ou derrière sa table, ce qui est pire puisque Vic n’a pas le droit de parler, ni de bouger, ni même de tirer la chasse d’eau. Et l’attendra les valises pleines de bouffe, sur ce quai de gare la nuit tombée, parce qu’il a «oublié» de passer la chercher. Et l’attendra, dans multiples troquets, parce qu’il n’est pas venu, comme convenu, la rejoindre comme prévu, devant le magasin prévu. Ce jour-là, elle shoutera dans l’égouttoir et les casseroles et les tapis de bains achetés pour lui, pour qu’il soit mieux dans son nouveau décor. Ce soir-là, elle pleurera devant son Vittel menthe, parce qu’elle a essayé le numéro tous les quarts d’heure, au Pénalty. Cette nuit-là, elle le laissera l’étrangler, sans se défendre. Parce qu’elle porte leur enfant et qu’il ne veut pas de cet enfant, parce que c’est sa faute à elle et qu’elle s’est accordé le droit de mourir. Mourir des mains du père parce qu’il ne veut pas de cette famille, et que cette famille est sa seule raison de vivre. Et même si le lendemain Victoire avale difficilement, souffre à chaque bouchée, elle sait qu’elle reviendra.
  9. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Victoire est enceinte de deux mois et demi. Elle a été nommée interne du premier coup, à Paris, et a choisi la spécialité qu’elle briguait. Sa grossesse se poursuit tranquille, elle gagne correctement sa vie à l’hôpital le matin et tricote l’après-midi dans son deux pièces. Philippe ne vit pas avec elle. Lors du premier essai, il n’a décroché que la province et partira le mois prochain. En attendant, il n’a pas jugé utile de chambouler le train-train de son existence. Il habite chez ses parents et passe baiser Victoire lorsque sa queue le lui ordonne. Il a très mal vécu l’annonce de cette grossesse. Il a quitté Victoire, l’a menacée de la faire avorter, est allé jusqu’à prendre rendez-vous chez le gynécologue. Mais elle a tenu bon. A la question : «C’est lui ou moi ?», elle a simplement répondu : «C’est lui» et Philippe est revenu. A présent, Vic aimerait que le géniteur s’investisse davantage. C’est son côté bourgeois. Entre autre, depuis deux ans qu’elle le fréquente, elle aimerait, si ce n’est trop demander, être présentée à ses parents. Philippe résiste, il doit bosser pour le second tour et ne veut pas d’ennui, il juge sans doute qu’elle n’est pas la belle-fille idéale, il est coincé et il lui fait payer. Donc il résiste, jusqu’à ce jour d’avril où il propose un rendez-vous chez lui, genre guet-apens : «Quand ma mère rentrera, je lui dirai tout.» Vic marche, arrive à l’heure fixée, découvre le pavillon charmant et le jardinet propret, voit déjà son bambin courir avec ses frères se cacher sous les arbres en poussant des cris de guerre. Philippe a choisi la robe qu’elle devait porter : «Surtout, n’en fais pas trop… Surtout, ne l’ouvre pas…» OK, OK, Vic est plutôt rebelle mais sait se bien tenir en les grandes occasions. Ce samedi en est une. Elle guète, les mains moites, l’arrivée de ses futurs beaux-parents. A 18 heures, mère et grand-mère débarquent. Philippe tord nerveusement ses doigts, Vic s’est assise du bout des fesses sur le canapé du salon télé. Smack, smack, Bonjour mon fils, tu as bien travaillé ?… Pas une phrase ne lui est adressée, pire, pas le moindre regard ne se pose sur elle. A cet instant, Vic envie le génie d’Aladin et cherche désespérément des yeux la lampe dans laquelle elle pourrait disparaître. Lorsque tous trois changent de pièce, pour la cuisine, croit-elle, elle se demande encore ce qu’ils fichent là, sa graine qui pousse et elle. Elle aurait bien crier, crier à ces deux femmes qu’elle portait leur progéniture, elle aurait bien couru jusqu’à la porte, une fois l’esclandre commis, mais Philippe lui a fait promettre la sagesse, aussi attend-elle dix minutes, les fesses pincées sur ce canapé recouvert d’un plaid, dans cette pièce au papier fleuri suranné, attend-elle qu’on la sonne. Et personne ne la sonne. Elle se risque donc jusqu’à la cuisine. Les femmes papotent devant le grand benêt. Sur la table reposent semoule, citrouille et Harissa. Le couscous du lendemain se prépare. La vieille dit à la moins vieille : —J’espère que Sophie viendra. As-tu pensé à inviter Sophie ? (Sophie est la fiancée du frère aîné de Philippe. Pas vraiment sexy mais bien sous tous rapports. Juive en tous cas.) — J’y ai pensé mais je ne sais pas. J’ai appelé Simon, il va confirmer ce soir. — Ce serait bien, répète la vieille, que Sophie puisse venir… Le grand benêt n’ouvre pas la bouche. Victoire croit mourir de la honte, mais la honte ne tue pas. Il se retire avec sa mère, une histoire d’ourlet de pantalon, si Vic a bien compris. Mais comprend-elle ? Seule à son triste sort, la vieille semble perplexe, tourne et retourne devant la cuisinière. Victoire se lance : — Peut-être puis-je vous aider ? — Je ne sais pas comment s’allume cette machine. — Ne bougez pas, je vais le faire. Et Vic, enfin, se trouve une contenance, tourne la manette, le voyant rouge s’éclaire, la vieille ne dit même pas merci. Philippe pousse la politesse jusqu’à ramener Victoire chez elle. Victoire et son enfant puisque malgré l’épreuve, l’enfant n’est toujours pas tombé. Dans la voiture, sur le trajet, il ne desserre pas les dents. Dans la voiture, le lendemain, parce qu’elle demande : «Alors ? Comment m’ont-elles trouvée ?…», il répondra : «Sans-gène».
  10. AH ! Ca se bouscule au portillon, ma grande !!! BRAVO ! Et j'en connais un qui va être content !!! Lol Fidjy fonce Tu seras pas déçu !
  11. kti

    Titeuf s'est envolé

    Oulah Katy !!!!! LA MAMAN A SON TITEUF !!!! On va t'appeler maintenant comme ça dans ton quartier !!! C'est Bon courage pour la suite, nous pensons à toi.
  12. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Tu veux la suite ?
  13. PS. Je ne suis pas trop «hors sujet», car l'un de mes héros est un petit oiseau, du nom de Coco
  14. Hello à tous ! J'ai ouvert un topic sur le sujet Il est dans perroquet café Et s'intitule « La Nuit de la Honte par Kti» C'est un roman, mais aujourd'hui, je n'ai posté que l'introduction. Tous les jours, si vous le souhaitez, j'ajouterai des pages. (Il date de 1992, signé de moi)
  15. Je vais vous raconter l'histoire..... Jour après jour Et vous allez comprendre C'est un bouquin qui s'intitule «La nuit de la Honte», signé de moi. Aujourd'hui, les premières pages. Ce soir de réveillon 91, Victoire tremble de peur dans l’ascenseur. Peu habitué à veiller si tard, Nico est fatigué. Il envoie un violent coup de pied à son petit frère David : — Non, c’est moi pour monter ! David Hurle et Victoire en oublie un instant l’essentiel : — Calmez-vous les enfants, on arrive. Elle est trop lasse pour expliquer à ses deux rejetons, une fois de plus, que le petit appuie sur le bouton zéro lorsqu’ils descendent et que le grand se charge du deux pour monter. Elle a hâte de rentrer, d’enlever sa tenue de fête, d’enfiler leurs pyjamas aux enfants. Elle a hâte de s’enfermer dans sa chambre. En ce jour de décembre, le dernier de l’an 91, elle a commis «La Faute». On ne défie pas la Mafia… A 23 heures, les enfants sont au lit. Victoire respire un peu. Elle a décidé, pour une fois, de les garder contre elle toute la nuit. Le père lui interdit d’ordinaire cette marque d’affection qu’il juge incestueuse mais Victoire n’est plus à ce détail près, elle a besoin de leur force pour assumer le lendemain, elle a besoin de leur odeur pour fêter, à sa façon, cette année qui commence, loin des flonflons et du champagne, juste eux contre elle, juste l’amour de ses deux fils, juste le réconfort de leur existence… Panique : à 23 heures 03, la clef tourne dans la serrure de la porte d’entrée. Les enfants bondissent hors du lit, sensé matrimonial il y a trois semaines encore, les enfants, insouciants, accueillent leur père avec des cris de sioux. Philippe franchit le seuil les bras lourds de paquets. Victoire sait qu’il n’y a rien pour elle. Elle suit son mari des yeux, elle le regarde se décharger devant le magnifique sapin qu’elle a décoré pour Noël. Sous les banderoles et d’un geste nerveux, Philippe, sans même lui avoir dit bonsoir, s’attaque au bolduc qui entoure les paquets. Les enfants hurlent de joie : — Chic ! Un déguisement de cow-boy ! Super ! Une voiture téléguidée !… Vic assiste, impuissante, au délirant bonheur de ses gosses. Le Père Noël est passé chez mamy, le Père Noël passera chez maman… Victoire le sait, rigole, prend des photos. Elle a saisi au vol le regard lourd de son époux. Elle va payer, Victoire le sait. Philippe a recouché ses deux fils dans leurs lits et fermé la porte de leur chambre. Victoire revient de chez ses parents où elle a grignoté sans boire. S’est avalé un Lexomil entre deux petits fours puis a demandé à son père de la reconduire sans attendre le douzième coup de minuit. Elle voulait rentrer avant Phil mais puisqu’il était là : — Philippe, il faudrait que nous parlions, calmement… Préfères-tu attendre demain ou discutons-nous maintenant ? Très posément, Philippe répond : — Je suis à ta disposition, «mon amour». Vic s’installe donc dans le fauteuil tandis que lui s’assied en face, sur le canapé. Bon, commence-t-elle avec courage : tu n’es pas sans savoir que j’accepte la séparation, et que j’en ai parlé avec ta mère au téléphone ce midi. — Oui, se contente de répondre Philippe. — Bon (et chaque nouvelle phrase est un effort). Tu sais peut-être aussi que j’ai proposé deux solutions : tu te trouves un appartement et me laisses celui-ci pour les enfants, ou je pars, moi, dans quelque chose de plus petit, avec les enfants… — Oui. — J’aimerais connaître ton choix et ce qu’en dit ta mère. — Mon choix est clair : je cherche l’appartement depuis un mois, je ne l’ai pas encore trouvé, et j’ai pris contact avec un avocat. L’idéal serait un divorce à l’amiable. — Qu’entends-tu par là ? — Nous nous mettons d’accord sur tout, nous n’avons plus qu’à signer, pour 6000 fcs, le divorce est réglé en trois semaines. — D’accord sur tout ?… Alors, commençons par les enfants. — On se les partage. — C’est-à-dire ? — La garde conjointe, moitié chez toi, moitié chez moi. — Donc nous ne pouvons pas divorcer à l’amiable. — Pourquoi ? — Parce que moi, je veux la garde de mes enfants. Ils seront domiciliés chez moi, je te les laisserai un week-end sur deux et tous les mercredi, plus la moitié des vacances. — Donc tu comptes m’empêcher de revoir mes enfants ? (le ton devient grinçant). — Je n’ai pas dit ça. Je veux le système classique : l’autorité parentale conjointe et la garde à la mère. Ils ont deux et quatre ans, à cet âge-là, ils ont plus besoin de leur mère que de leur père. Et ils sont trop petits pour naviguer d’une maison à l’autre. Lorsqu’ils atteindront dix, douze ans, on pourra changer de méthode… — Donc, je répète, tu veux m’empêcher de voir mes enfants ? (le ton monte dangereusement). Vic joue les fatalistes, son mari commence à l’effrayer mais elle ne doit pas le lui laisser percevoir, elle ne doit pas surenchérir : — Si tu veux comprendre les choses comme ça, comprends-les comme ça… — OK, OK. Mais je te préviens (il menace des yeux) : chaque week-end que je les aurai, chaque vacances que je les aurai, tous les jours, je leur répèterai : «Si vous ne voyez pas plus souvent papa, c’est à cause de maman». Et tu verras comme ils seront tordus au bout du compte… — Effectivement, si tu dis ça… — C’est donc ce que tu souhaites : que tes enfants soient tordus… Tu te fiches complètement de leur équilibre. — Je suis loin de m’en fiche, mais l’idée du bourrage de crâne n’est pas de moi… Si tu le prends comme ça, que veux-tu que j’y fasse ? — Accepte la garde conjointe. — Il n’en est pas question dans l’immédiat. — Bon. (et ses yeux sont des poignards, et ses masséters sont serrés, comme un Berger Allemand prêt à bondir). La peur s’emballe d’un coup, le feu patiemment attisé prend enfin, Vic maîtrise de justesse ses tremblements tandis que Philippe continue : — OK, OK… Tu vas faire des enfants dégénérés, je te répète que tous les jours, je leur dirai ces mots… Elle l’interrompt, se lève du fauteuil : — Je crois qu’il vaudrait mieux aller se coucher, tu es en train de perdre ton sang-froid et je suis fatiguée… Surtout, il a ses yeux de fou, comme le jour où il a manqué de la tuer, où il a serré si fort ses doigts autour de son cou qu’elle a senti le sang lui battre aux tempes ; comme le jour où, devant Nico bébé, il s’est emparé d’elle et l’a violemment projetée sur le lit. Elle se dirige vers sa chambre, lentement, et pourtant elle a hâte d’y être pour s’enfermer à clef. Elle entend : — C’est ça, va te coucher conasse ! Elle ne doit pas répondre à l’insulte, elle ne doit pas relever l’affront, elle s’est faite aux injures, depuis cinq ans qu’elle les subit, depuis cinq ans qu’elle a conçu Nico… Et pourtant elle répond, plutôt que de courir s’enfermer, elle perd trois secondes à répondre au dément, l’orgueil sans doute, l’orgueil qui va la perdre : — Oh tu sais, articule-t-elle avec lassitude, conasse, poufiasse, flemmasse, trou-du-cul merdeux… j’ai l’habitude… Son flegme quoique artificiel encourage Philippe à la suivre. Dans le couloir, il continue : — C’est ça que tu souhaites, avoue-le, c’est tordre tes enfants, n’est-ce-pas ? Tu n’en as rien à foutre, dans le fond… Ce que tu veux, c’est te les approprier, les avoir pour toi toute seule, de toutes façons, c’est pour TOI et uniquement pour TOI que tu les as faits !!! La voix de Philippe explose à présent. Vic est derrière la porte de sa chambre, au lieu-dit «sécurité» mais lorsqu’elle tente de la fermer, Philippe la bloque avec son pied. La minute est insupportable mais Victoire la supporte : — Allons nous coucher Philippe, retourne sagement dans ton salon, nous en reparlerons, j’ai sommeil. Mais lui insiste, le pied coincé : — Tu n’as pas honte ? Tu veux les garder sans même voir leur intérêt !… C’est bien ce que je disais : tu es une EGOISTE qui a fait des enfants pour elle !!! Vic s’étonne de son self-contrôle : sois calme ma fille, sois calme, vire-le, il est devenu complètement dingue… Elle crois trouver la solution, elle connaît son esprit de contradiction, si elle lui donne raison, il va abandonner : — D’accord : tu as raison sur tout, je suis une mère indigne, j’ai fait les enfants pour moi, je me fiche pas mal de les détraquer… Elle abonde dans son sens pour qu’il la laisse, pour qu’il débloque son pied de la porte et qu’elle puisse la fermer à clef. Elle échoue. Dès cette phrase finie, une seconde, elle voit les yeux de fou exorbités, elle sent deux mains puissantes lui étreindre les épaules, elle ne touche plus terre, vol plané, elle atterrit sur la moquette. Le blanc. Un écran blanc occupe l’espace, une douleur aiguë lui transfixe la nuque, elle ne peut plus bouger, elle sent le bois du meuble contre lequel elle a cogné, elle entend, comme dans un rêve de l’au-delà : «Victoire !… Qu’est-ce-qu’il y a ?… Relève-toi ! Parle-moi !…» Elle ne peut pas se relever, elle ne peut pas parler. Explosée comme un verre jeté par terre de rage… Le blanc de son cerveau se colorie soudain : une multitude de scènes défile à toute allure, sans queue ni tête, des bribes de vie qui lui semblent vécues, d’autres qui ne lui disent rien, elle gît sur la moquette, anéantie. Elle se souvient qu’au moment de la mort, la vie défile. Elle pense qu’il lui a rompu le cou et qu’elle est en train de mourir, tout simplement. Mourir un premier de l’an, des mains d’un assassin… Le cinéma des images continue, comme si elle était par instant très consciente, à d’autres victime d’hallucinations. Elle se souvient de son oiseau Coco, au cou cassé d’avoir voulu volé contre la fenêtre, tombé en perpendiculaire et qui n’a plus volé, de ce médecin martyre dont elle a lu l’histoire ce matin au bureau : violée, violentée, puis salement égorgée par un toxicomane en mal de drogue. Elle voit du sang sur la moquette, elle ne sait d’où il sort.
  16. Merci à vous tous !!! Coui-Coui, Carlla, la maman de Mulder .... Oui Fidjy, je sais que je suis hors sujet. Hier, au commissariat, j'étais également hors sujet.... Dans un état second ! Je portais plainte contre mon propre fils ! Hier, j'étais à l'Ouest !!! Déboussolée. Jamais j'aurais pensé..... Je sentais que ça tournait pas rond depuis son retour (l'arrivée de Pépita). Jamais j'aurais pensé qu'il passerait à la violence physique. Gratuite, à midi, je lui proposais de la pizza, en chantonnant !!! «J'étais TROP gaie» selon lui..... Son père me faisait ça aussi quand j'allais très très bien. «J'étais trop jolie !» —Pourquoi mets-tu des minijupes !!! Tu veux qu'on la voit ta culotte ??? J'vais te décalquer la gueule et tu crâneras plus sur ta p'tite chaise roulante !!! J'en parle ici car je me sens en danger. Car le père a mis ses menaces à execution, une nuit de nouvel an. Je croyais qu'il ....... m'aimait Et je me suis retrouvée au sol, défigurée, avec trauma cranien et déboitement des vertèbres cervicales = minerve et soins pendant un an ! Plus le contrecoup psy qui n'est pas encore réparé. Les flics sont bien gentils, ils m'ont écouté hier... Mais sortis de vous, j'ai pas grand monde sur lequel m'appuyer. Simon est dans sa chambre, je ne lui ai pas adressé la parole depuis hier. L'appart est grand. Avec les gens violents, la parole ne sert à rien. Plus t'es calme, plus ils ruent ! Et s'il m'arrive un truc moche, Fidjy..... Tu pourras pas t'en venter, de me l'avoir coupé, la parole
  17. kti

    Mon Calypso

    Salut Carlla !!! Je ne saurais te répondre car je suis la première étonnée : Calypso n'a jamais crotté sur moi !!! Jamais ! A ces moments-là, il se dégage de moi (ou de l'être humain sur lequel il est). J'ai bien vu son manège : il est sur mon épaule devant l'ordi et décide de descendre sur le bureau. Bon, je pense, il veut jouer... Pas du tout, il descend pour crotter puis revient !!! Idem avec mes invités : sur mon père, il reste blotti contre son cou, puis se dégage, se pose sur la table basse du salon, crotte, et revient sur l'épaule de mon père. Il a déjà un peu fienté sur Simon, en revanche, mais très rarement. Aucune de mes fringues n'ont de crottes dessus ! Pépita m'a chié dessus au début, oui, elle m'a un peu souillée, mais là, non, c'est fini ! Remarque, je prends très peu Pépita sur moi, faut que je demande à Marie.... Marie me dit qu'elle crotte, oui, parfois, sur elle. OK C'est Calypso qui est unique alors !
  18. kti

    BBrosalbins à reserver

    Je te souhaite des réponses positives. Pour l'heure, je n'ai pas l'espace de recevoir tes oiseaux Mais qui sait ? Quand j'aurai ma bicoque dans le midi (l'an prochain)
  19. Pardon Coui Coui je t'avais pas lue avant de poster mais ça ne change rien
  20. Vous voulez qu'on en parle ? Vous savez ce que c'est de vivre sous la coupe d'un homme qui frappe ? Vous voulez que je vous raconte les giffles, les claques et les sévices ??? Vous savez la terreur de rentrer chez soi ? Vous savez le regard noir qui dit : «Toi, tu vas y passer» ??? Vous savez qu'on n'ose plus rien rien faire même pas ouvrir une fenêtre ? Vous le savez VOUS les filles ??? Je n'ai plus jamais plus me remarier. JE ME SUIS CONSACRÉE À MES ENFANTS. JE NE PEUX PLUS FAIRE L'AMOUR DANS UN LIEU FERMÉ OK Vous suivez le périple angoissant ? Oui ? Non ? Et ça recommence avec mes fils ??? Je suis allée portée plainte à la police ce jour, car Simon est très bizarre depuis son retour des vacances de la toussaint chez son père. La bouilloire ??? Je la mérite en pleine tronche car les goy ........ ben on les bute !!!
  21. Là j'suis vénère les filles ! J'en veux plus de Simon sous mon toît. J'ai déjà viré Mat en mars 2005 (Pour violences extrêmes) Non, non, c'est très complexe. Ils me font payer toute la haine que leur père ressent pour moi. Moi, là, j'arrête. Je ne peux plus supporter celà. Ca va, j'ai bien encaissé le départ de Mat, dépression and co Je vais pas m'y remettre pour Sim !!! Attends, j'ai perdu tous mes cheveux.... et mon boulot Qu'ils vivent leur vie !!! Yop ! Y'a un moment où tu te dis : C'est moi ou eux Et ben j'ai choisi MOI ! Et ce n'est pas gagné.
  22. Non non Coui-Coui J'ai eu des gosses normaux et j'ai élevé une gamine normale ! C'est pas ça qu'ils veulent dire, et Mat et Sim Ce qu'ils veulent dire, c'est que je suis au chomage depuis le 6 février et que leur père paie MON CHOMDU Or ça les bloque car le père doit leur dire : «Ta mère est une minable qui vit au frais de l'état, donc de moi» Putain !!!! Je rêve, ce mec, c'est moi qui l'ai boosté !!! C'est MOI QUI LUI AI PAYÉ SES ÉTUDES DE RADIOLOGUE !!!! BDM RESPECT !!!
  23. kti

    Mon Calypso

    lol Carlla ! Moi je sais pas chez toi mais mes deux animaux ne chient pas sur l'être humain !!! Mes animaux sont très géniaux ! En revanche, les êtres humains qui m'entourent....... Chient sur MOI J'annonce la bonne annonce : je déménage pour m'installer dans le midi !!! Hihi Enfin débarrassée de ces grands dépendeurs d'andouilles ! Je chercher une petite maison dans l'arrière pays de Nice. 140 à 180 000 euros merci
  24. Je ne souhaite à personne d'épouser un homme qui frappe Pour avoir de lui des gosses qui frappent ! Là j'suis transie de peur
  25. Mon oiseau m'inquiète quand il vole Mais mon fils me rend dingue quand il pète les plombs !
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