Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Emiie

Membres
  • Compteur de contenus

    363
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Emiie

  1. Tout d'abord je te souhaite un joyeux anniversaire 29ans plus qu'un an et une bulle + un bébé . J'éspere que tout va bien vu qu'on te voit moin beaucoup moins gros bisou. Bon anniversaire du FORUM.
  2. Bonjour titus voila le lien une belle photo t'attends http://www.objectif-suede.com/show_image-628.html
  3. Le changement d'eau A l'inverse de la nature où la vie est un perpétuel renouvellement, un aquarium fonctionne en circuit fermé. Il présente rapidement une pollution résultant de déchets organiques directs et indirects des poissons: excréments, nourriture en excès, décomposition de végétaux, etc. Ces déchets sont transformés selon le "cycle de l'azote": ammoniaque (NH3), nitrites (NO2-), nitrates (NO3-). L'ammoniaque et les nitrites, composés chimiques très toxiques, sont normalement rapidement transformés en nitrates par le filtre biologique d l'aquarium. Leur accumulation entraîne une pollution de l'eau du bac et une chute brutale de PH qui peut s'avérer mortelle pour la plupart des poissons. A moins d'être équipé d'un dénitrateur, la solution la plus simple à retenir pour tous les aquariophiles, quelle que soit leur expérience, est le changement d'eau. Réalisez des changements d'eau fréquents et mesurés (par exemple 10% du volume de l'aquarium chaque semaine), plutôt que des changements d'eau épisodiques et conséquents. Attention: vos poissons supporteront difficilement les brusques variations des paramètres de l'eau: température, PH, etc... Un renouvellement d'eau régulier renforcera l'immunité des poissons en les maintenant dans un environnement sain. Conseil utile: utilisez un conditionneur d'eau pour "précipiter" rapidement le chlore et certains métaux lourds nocifs tels le cuivre et le plomb. Comment procéder au changement d'eau ? Munissez vous d'un simple tuyau terminé par une crépine (pour éviter de siphonner des poissons trop aventureux !), ou d'une cloche de siphonnage Maintenez le tuyau dans l'aquarium (côté crépine) et amorcez à la bouche ou en utilisant la poire de siphonnage Laissez l'eau usagée remplir le récipient prévu à cet effet (placé sous le niveau d'eau de l'aquarium) Si l'état de saleté le justifie, remuez la surface du gravier afin d'enlever les divers déchets Vérifiez la compatibilité entre l'eau neuve et celle de l'aquarium (l'utilisation d'eau chaude peut s'avérer nécessaire) Remplissez Attention, à aucun moment l'eau ne devra être en contact avec un récipient ou accessoire ayant contenu un détergent ou tout autre produit domestique. Votre aquarium vous révélera rapidement les effets bénéfiques de changements d'eau réguliers par un bon état de santé général des poissons, voire par la reproduction de certains de vos hôtes.
  4. Les intoxications chez les oiseaux Les symptômes En cas d'intoxication, les symptômes sont assez nombreux. Il est important de toujours bien surveiller votre oiseau. En effet, comme il ne peut pas s'exprimer, c'est par l'observation de ses symptômes que vous pourrez déceler une intoxication au plus tôt, ce qui peut lui sauver la vie. Les symptômes généralement constatés sont : un abattement important un plumage ébouriffé des tremblements et des convulsions une perte de l'appétit une paralysie, ou raideur des pattes et des ailes des régurgitations ou des vomissements des diarrhées des difficultés respiratoires il peut même tomber dans le coma Si votre oiseau présente un ou plusieurs symptômes, appelez votre vétérinaire IMMEDIATEMENT. Les intoxications par les plantes Tout d'abord, lorsque vous choisissez des perchoirs en bois ou des plantes à mettre dans vos volières, assurez vous qu'il s'agit bien d'espèces végétales non toxiques, comme par exemple le saule, le noisetier, les arbres fruitiers non traités ou le bambou. Lors de sorties à l'extérieur de sa cage, ne laissez pas votre oiseaux manger vos plantes d'intérieurs. La plupart sont en effet toxiques. Les aliments dangereux pour les oiseaux Certains aliments que nous mangeons couramment sont déconseillés voire mortels pour nos oiseaux : L'ingestion d'avocat est ainsi mortelle pour les oiseaux. La dose mortelle dépend de l'espèce, mais le décès survient généralement rapidement suite à une insuffisance respiratoire. Le chocolat et le café sont eux-aussi toxiques pour les oiseaux. En effet la caféine et la théobromine sont des excitants puissants. Vu le faible poids d'un oiseau, la dose toxique est très rapidement atteinte. L'alcool, les aliments salés ou sucrés sont à proscrire eux-aussi. Là encore la dose dangereuse est vite atteinte. Dans le doute, mieux vaut éviter le persil et la rhubarbe (principalement les feuilles). En effet certaines sources classent ces aliments parmi les aliments toxiques. Les intoxications causées par des gaz et des produits chimiques Les oiseaux sont particulièrement sensibles au niveau respiratoire. Il est très déconseillé de placer leur cage dans une cuisine, en effet les fumées de cuisson sont rapidement toxiques. C'est le cas notamment des gaz produits par des ustensiles trop chauffés comportant du Téflon (poêles anti-adhésives, grille-pain, sèche-cheveux, etc.). Sous l'action d'une chaleur excessive, le téflon produit un gaz inodore, incolore, sans danger pour l'homme mais mortel pour les oiseaux : le Tétra-fluoroéthylène. Les produits de nettoyage peuvent aussi être dangereux, car ils sont souvent concentrés et leurs vapeurs irritantes pour l'homme peuvent rapidement devenir dangereuses pour les oiseaux. Conclusion Si vous observez ne serait-ce qu'un seul symptôme, consultez au plus tôt votre vétérinaire. Si vous avez en votre possession le toxique absorbé, prenez-le avec vous et montrez-le à votre vétérinaire. Si ce n'est pas le cas, notez précisément le début des symptômes et leur évolution. Et rappelez-vous que c'est de la rapidité d'intervention que dépend souvent la survie de votre oiseau. Source Wanimo
  5. Le picage de l'oiseau Le picage est «une habitude vicieuse» de l'oiseau qui arrache ses plumes ou celles de ses congénères. Lorsque l'oiseau s'arrache lui-même ses plumes, on parle d'auto-picage. Lorsque l'oiseau arrache les plumes de ses congénères, le terme utilisé est celui d'allopicage. Attention pendant la période de mue, les oiseaux s'arrachent souvent leurs plumes pour faciliter la pousse des nouvelles plumes: ceci n'est pas du picage. Les symptômes Les plumes sont arrachées et l'oiseau suce la hampe de la plume. Dans certains cas, l'oiseau mâche les plumes sans les arracher et elles restent ainsi jusqu'à la mue suivante. Le picage est redouté par les propriétaires d'oiseaux (surtout de perroquet). En effet, une fois que l'oiseau a pris l'habitude de s'arracher les plumes, cela peut devenir «une manie» et il peut continuer durant plusieurs années. Les causes Ce syndrome est dû à plusieurs facteurs. L'ennui joue un rôle important. Le stress est un facteur de picage. Il peut avoir des origines diverses telles que: l'introduction d'un nouvel oiseau dans la cage le surpeuplement ou le mélange de nombreuses espèces dans la même volière la frustration sexuelle (absence d'individus du sexe opposé) la frustration sociale (oiseau isolé) des peurs ou des dérangements fréquents D'autres facteurs favorisent l'apparition du picage: l'absence de bain les parasites externes les carences alimentaires (protéines, vitamines, oligo-éléments) le manque d'hygiène les démangeaisons les maladies les déséquilibres hormonaux Généralement, un des facteurs déclenche le picage qui devient ensuite une obsession. Le picage est donc un trouble psychique souvent aggravé par une mauvaise hygiène ou une mauvaise alimentation. Le traitement Le picage est fréquent chez les Psittacidés, en particulier chez le Gris du Gabon et le Cacatoès. Le traitement est très difficile et pas toujours couronné de succès. Il faut avant tout essayer de trouver la ou les causes qui ont entraîné l'apparition du picage. Voici des conseils pour modifier les conditions de vie de votre oiseau et essayer ainsi de stopper le picage: Donner une alimentation équilibrée et de bonne qualité : Pour cela ,vous devez rajouter des vitamines, des minéraux et certains acides aminés à la ration (compléments nutritionnels spéciaux pour les oiseaux) . Proposer à votre oiseau des branches ou des brindilles avec leur écorce : Il va essayer de les décortiquer et ne s'occupera plus de ses plumes. Des carottes crues, des trognons de choux peuvent aussi être utiles. Prendre des mesures hygiéniques : En effet, la cage doit être propre, saine, placée au grand air et suffisamment spacieuse. Il faut également traiter les oiseaux contre les parasites externes. Pour les Psittacidés, il est important d'effectuer un toilettage : Pour cela vaporisez de l'eau tiède grâce à un brumisateur sur le plumage ou faites prendre à l'oiseau une douche légère, ceci une à deux fois par jour si possible. Le rythme jour-nuit (rythme nycthéméral) doit être respecté. Dès que la nuit tombe, l'oiseau est placé au calme et à l'obscurité. Vous pouvez par exemple recouvrir la cage d'un tissu opaque . L'ennui étant un des facteurs importants du picage : Il est conseillé de passer chaque jour du temps avec son oiseau ou de donner un compagnon de cage à votre oiseau. A défaut, il faut placer un miroir dans la cage. Ainsi, l'oiseau aura l'impression d'avoir un compagnon. Le stress étant aussi une origine du picage, installez dans la cage un abri ou un nid dans lequel l'oiseau pourra se cacher en cas de peur ou de dérangements. Conclusion Si le picage continue malgré toutes ses mesures, un traitement médical est possible et même nécessaire dans les cas graves. Votre vétérinaire saura vous conseiller et vous aider pour combattre cette maladie qui peut devenir un véritable cauchemar. Chez les Psittacidés, des troubles psychiques sont souvent associés au picage et le traitement médical est indispensable. Quelques cas particuliers Chez les canaris, l'oiseau dominant peut arracher les plumes des autres oiseaux de la volière. Dans ce cas, il faut l'isoler. Les parents, généralement la femelle, peuvent déplumer leurs petits au nid. Cela peut aller jusqu'à la mort de l'oisillon. Il faut alors enlever le ou les responsables. Si besoin, il faut faire adopter l'oisillon par un autre couple. Source Wanimo
  6. La mue physiologique La mue est le changement de plumage de l'oiseau. Les plumes Les plumes sont des productions cornées particulières aux oiseaux. Elles ont plusieurs rôles : elles permettent l'isolation thermique du corps de l'oiseau. elles assurent l'aérodynamisme en augmentant la surface corporelle (ailes–queue). elles permettent aux oiseaux d'une même espèce de se reconnaître. elles sont présentes chez les mâles lors des parades nuptiales (rôle attractif). Ces plumes ont une durée de vie limitée. Elles s'usent et doivent être remplacées pour conserver leurs différents rôles. Elles représentent environ 10 % du poids de l'oiseau et leur nombre varie en fonction de l'espèce. Par exemple, un canari possède 1 500 plumes, une tourterelle 2 500 plumes. Après quelques mois ou quelques années, la plume se détache et tombe. Elle est remplacée par une nouvelle plume qui se développait déjà à partir du même follicule plumeux. Cette période de mue est importante et éprouvante pour l'oiseau. Si les oiseaux sont en bonne santé et que leur alimentation est bien adaptée à leurs besoins, la mue se déroule normalement. Si l'oiseau est malade ou souffre de carences, la mue pourra être longue, partielle ou encore retardée. Les plumages successifs chez l'oisillon Le plumage natal (néoptile): premier plumage constitué de duvet présent sur le corps de façon plus ou moins développé chez les oisillons suivant les espèces. Le plumage pré-juvénile: lors de la mue post-natale, le duvet est remplacé par les plumes juvéniles. Le plumage juvénile: il correspond à l'apparition des premières vraies plumes de contours. Chez les nidicoles (espèces dont les petits naissent sans plumes et qui restent au nid jusqu'à ce qu'ils soient capables de voler et de se nourrir, ex. le perroquet), les plumes apparaissent rapidement avant le départ du nid. Chez les nidifuges (espèces dont les petits naissent avec un duvet et qui suivent leurs parents dés leur naissance, ex. les canards), cette mue juvénile est plus progressive et plus tardive. Les principaux plumages successifs de l'adulte Le plumage post-juvénile Le plumage prénuptial: il précède la période de nidification. Le plumage nuptial: lors des parades. Le plumage post nuptial après la période de nidification. Le plumage du 2ème hiver. Le plumage de la 2ème mue prénuptiale etc. La période de la mue La mue est souvent associée à la période de reproduction de l'espèce. Elle dure plusieurs semaines et se situe à des périodes variables au cours de l'année suivant les espèces. Chez les passereaux, la mue a lieu après la fin de période de reproduction, à la fin de l'été. Elle dure un mois à un mois et demi. Le chant est souvent interrompu pendant cette période. Chez le canari, elle se déroule le plus souvent en juillet et en août. 'est également le cas chez les perroquets. Chez certains psittacidés, la mue est plus discrète. Elle se déroule toute l'année avec des pics saisonniers (printemps et été pour les perruches ondulées par exemple) Les modalités de la mue Selon les espèces, la mue peut être massive: c'est le cas chez les canaris et de nombreux passereaux exotiques. La mue se déroule de façon différente suivant le type de plumes concernées. Pour les plumes de couverture, elle n'est pas simultanée ainsi l'oiseau ne se retrouve jamais nu. Pour les plumes servant au vol, la mue s'effectue dans un ordre défini, de façon synthétique et progressive pour ne pas gêner le vol. Chez les canards, cette mue est simultanée. Pendant quelques semaines, les oiseaux se cachent car ils ne peuvent pas voler. On parle alors d'éclipse. Le déterminisme de la mue est complexe. De nombreux facteurs jouent un rôle dans son déclenchement: la photopériode (c'est-à-dire l'alternance jour-nuit), les sécrétions hormonales, la période de reproduction et les conditions de vie. Chez les oiseaux en captivité, cet équilibre complexe entre les différents facteurs est souvent modifié et des mues anormales apparaissent. Les hormones sexuelles influencent la couleur, la forme et la disposition des plumes en croissance. D'autres facteurs favorisent aussi la mue. Il s'agit de la température, l'humidité, la luminosité, l'alimentation, la ponte ou encore le sexe de l'oiseau. Il faut savoir que la mue est une période critique pour l'oiseau. Ces os sont fragilisés et plus sujets aux fractures, car les réserves de calcium des os sont utilisées pour la fabrication des nouvelles plumes. Les besoins en protéines de bonne qualité sont élevés chez l'oiseau pendant la période de mue. En effet, les plumes sont constituées de kératine, protéine constituée principalement d'acides aminés soufrés. Il faut donc donner plus de protéines et de sels minéraux aux oiseaux pendant cette période. Ainsi, la qualité des plumes qui repoussent dépend de la richesse en acides aminés soufrés de la ration. Souvent l'oiseau est fatigué durant cette période : il ne chante plus et est plus sensible aux infections. Conclusion L'aspect du plumage reflète l'état de santé de l'oiseau. La mue étant une période éprouvante pour l'oiseau, il faut particulièrement surveiller son alimentation et ses conditions de vie pendant cette période. Votre vétérinaire peut vous proposer des compléments alimentaires spéciaux pour cette période de mue. Source Wanimo
  7. Les rongeurs et la canicule A partir du mois de juin, avec le réchauffement actuel de la planète, l'été devient de plus en plus caniculaire et il est difficile de supporter des températures aussi extrêmes pour nos petits compagnons. 1. Que faire pour les aider à supporter la canicule ? Pour aider votre rongeur à mieux supporter la chaleur, il existe quelques petites astuces mais malheureusement pas de solutions-miracle. Il faut essayer de mettre la cage dans la pièce la plus fraîche de la maison (salle de bain par exemple ou bien dans le garage ou encore dans la cave), Le ventilateur est déconseillécar il fait trop de courants d'air et cela pourrait donner un coup de froid à votre rongeur. Certains rongeurs, comme les rats, apprécient de pouvoir se baigner de temps en temps quand il fait trop chaud. Un petit récipient rempli d'eau à température ambiante fera l'affaire et lui permettra de se rafraîchir. Enfin, il faut savoir que si votre animal est un peu enrobé, la surcharge pondérale rend les rongeurs encore plus sensibles à la chaleur, la couche de graisse sous-cutanée leur permet moins facilement de se refroidir. Dans ce cas, nous conseillons donc d'envisager de faire maigrir votre compagnon pour l'aider à mieux supporter la chaleur. 2. Quand s'inquiéter ? Il ne faut pas non plus tout mettre sur le compte de la canicule. Si votre rongeur : halète vraiment sans arrêts, semble avoir des difficultés pour respirer, perd beaucoup d'appétit, est complètement léthargique. Dans de tels cas, nous vous conseillons de consulter rapidement votre vétérinaire car votre animal pourrait souffrir d'un autre problème que de la chaleur uniquement. Par ailleurs, si l'été dernier, il vous semble votre rongeur supportait mieux le climat, il faut potentiellement envisager un problème et il vaut mieux prendre ses précautions et consulter votre vétérinaire traitant. Source Wanimo
  8. Les maladies respiratoires chez les rongeurs La myxomatose La myxomatose peut se présenter sous forme respiratoire. On observe dans ce cas-là un écoulement nasal purulent. La contamination est aérienne (pour plus d'informations, se reporter à notre fiche santé "La myxomatose"). La pasteurellose C'est une maladie aiguë ou chronique. L'infection est favorisée par exemple par des brusques variations de température ou une mauvaise ventilation. On observe parfois, en plus des problèmes respiratoires, des abcès cutanés, une méningite, une infection rénale, mammaire ou utérine. La bordetellose Fréquente chez les cobayes, cette maladie peut aussi atteindre les rats. Elle peut être très grave car mortelle surtout chez des animaux jeunes -lors du sevrage- ou âgés. Cette infection est à l'origine d'une broncho-pneumonie. On peut aussi observer des otites purulentes, des avortements ou des mortalités néo-natales. Le coryza Le coryza se présente par une atteinte des voies respiratoires supérieures. Il est dû au stress, à des courants d'air, des variations de température… On observe alors un écoulement nasal d'abord clair puis purulent, une respiration difficile, des éternuements et un larmoiement. L'infection peut s'étendre à l'appareil respiratoire inférieur - bronches et poumons - et parfois entraîner le décès de l'animal. Un traitement antibiotique est souvent nécessaire. Source Wanimo
  9. Les affections de la peau chez les rongeurs Un rongeur en bonne santé doit avoir une peau saine et un beau pelage. Il n'est pas normal que votre rongeur présente des problèmes de peau ou des lésions diverses. Si c'est le cas, cela peut avoir plusieurs origines et dans tous les cas, il faut mettre en place un traitement adéquat. Les principales causes de problèmes de peau sont généralement de plusieurs ordres : Les parasites de la peau De nombreuses affections cutanées chez les rongeurs sont dues à la présence d'acariens. Trixacarus caviae agent de gale souvent présent sur le cobaye sans signes visibles. Ces parasites se multiplient parfois à la suite d'un stress de l'animal. Le cobaye se gratte alors beaucoup et présente des zones rouges et sans poils. Squames ou pellicules apparaissent ensuite ainsi que du pus. Les cobayes traités avec un acaricide adéquat guérissent bien. Cette gale peut infester les autres espèces de rongeurs. D'autres sortes de gales atteignent parfois les rongeurs: Sarcoptes scabiei responsables, chez le cobaye et le hamster, de croûtes sur le nez et les lèvres puis sur tout le corps, Notoedres muris croûtes autour des yeux et sur le museau chez le rat et la souris, Notoedres cati croûtes sur le corps chez le lapin, Psoroptes cuniculi, responsables chez le lapin d'une gale d'oreille fréquente et contagieuse. Les démodécies peuvent atteindre les hamsters et les cobayes. Ils présentent alors des zones dépilées rouges et croûteuses surtout sur le tronc. En revanche, ils ne se grattent pas. Les puces quelquefois à l'origine de dermatite chez les rongeurs. Le lapin peut abriter des puces de type Spilopsillus cuniculi mais aussi temporairement les puces du chien et du chat. Le cobaye peut héberger, quant, à lui Rholapsylla clavicola. Il arrive que ces parasites provoquent un grattage intense chez les rongeurs, voire une allergie aux piqûres de puces. La transmission des puces à l'Homme et aux autres animaux est possible. Les poux infestent aussi quelquefois les petits rongeurs. Des zones sans poils et croûteuses apparaissent alors sur le tronc et autour des oreilles. Les poux provoquent également un grattage intense. Les mycoses cutanées Les teignes sont les champignons les plus fréquemment rencontrés, notamment chez les lapins et les cobayes. Parmi les espèces les plus courantes : Trichophyton mentagrophytes transmissible à partir des autres rongeurs et lapins, des carnivores, du cheval ou de l'Homme, Microsporum canis transmis par les carnivores, Microsporum persicolor transmis par les carnivores et les rongeurs sauvages. Les lésions apparaissent sur le front, autour des yeux, sur les oreilles puis sur le bas du dos. Elles se présentent sous la forme de zones circulaires dépilées, rouges et croûteuses, parfois purulentes. Le traitement par anti-mycosiques s'effectue par applications locales et administration par voie orale. Il faut traiter tous les animaux qui sont en contact, adopter des mesures d'hygiène et de désinfection du milieu de vie. Soyez très prudents car les teignes peuvent se transmettre à l'Homme. ATTENTION, les teignes sont très contagieuses. D'autres formes mycoses plus rares, de type candidose, peuvent être observées chez le cobaye et le hamster. Des croûtes suintantes apparaissent alors autour de l'anus, des lèvres, des yeux, ainsi que sur les pattes. La muqueuse buccale peut aussi être atteinte. Les dermatoses bactériennes Ce sont des infections cutannées généralement localisées qui se surinfectent. Elles sont fréquentes et sont souvent dues à un problème d'environnement qui n'est pas adapté à l'animal : un traumatisme (plaies, coupures, brûlures), allergie ou parasites, mauvaises conditions d'entretien (fuite d'eau de l'abreuvoir, litière humide ou irritante, fond de cage grillagé). Les rongeurs peuvent alors présenter différentes formes d'infections cutanées : des dermatites: la peau apparaît rouge voire infectée au niveau des plaies. Le traitement consiste à laver et désinfecter la plaie après avoir coupé les poils de la zone atteinte. Un traitement antibiotique peut aussi être mis en place, des abcès : ils se trouvent souvent au niveau de la tête, du cou, des flancs et de la région périgénitale. On peut aussi les trouver entre les doigts de pieds chez les lapins et les cobayes âgés et lourds, élevés dans des conditions d'hygiène insuffisantes-atmosphère humide, sol inadapté- ou dont les ongles s'usent anormalement. ATTENTION : chez le cobaye, ces abcès peuvent être le signe d'une carence en vitamine C. des pododermatites ou "maux de pattes" (infection entre les doigts et sur les pattes) : elles sont fréquentes chez les gros lapins élevés sur un sol inadéquat (grillage non adapté, paille trop dure…) et dont l'hygiène n'est pas parfaite. Les maladies générales responsables de troubles cutanés chez le lapin La myxomatose demeure très fréquente en France. On peut observer chez le lapin : une forme nodulaire : myxomes (grosseurs non suppurées en général) au niveau des paupières, du nez, des oreilles et des organes génitaux. Cette forme atteint surtout les lapins nains. une forme avec des boutons rouges puis des croûtes souvent observée chez les lapins angoras suite à un arrachage des poils permettant au virus de pénétrer dans la circulation générale. Il n'existe pas de traitement. Une prévention efficace peut être réalisée grâce à une vaccination correctement effectuée. Pour plus de détails concernant la Myxomatose chez le lapin, consultez notre Fiche santé. La pasteurellose peut être à l'origine d'abcès. Une ouverture et une vidange de l'abcès associées à un traitement antibiotique par voie générale sont nécessaires pour obtenir une guérison totale. Conclusion Il est important d'être vigilant quant à la santé de la peau et du pelage de votre rongeur car le poil est un très bon révélateur de l'état de santé général de votre petit compagnon. Et, dans tous les cas, il ne faut jamais laisser "traîner" une petite lésions ou infection car cela peut rapidement s'étendre et elle sera ensuite beaucoup plus difficile et longue à soigner. Source Wanimo
  10. Les affections de la bouche chez les rongeurs Les mal occlusions dentaires Le mauvais positionnement des dents fait partie des problèmes les plus fréquents chez ces animaux. Leurs dents poussent en permanence et, lorsqu'elles ne se font plus face, elles ne s'usent plus et poussent alors anormalement. Ce problème peut avoir plusieurs origines : alimentaire par manque d'aliments durs à ronger : il faut alors ajouter du foin et des morceaux de bois durs dans la cage ; un déséquilibre en minéraux comme le calcium et le phosphore est parfois aussi rencontré chez les animaux qui trient les graines et ne mangent que des pois ou maïs par exemple sur une longue période, congénitale (malformation de naissance), traumatique (déplacements des dents lors de bagarres ou à la suite d'un coup). Ce problème peut également se situer à différents niveaux de la mâchoire : Les incisives (le problème est souvent héréditaire) : Les incisives supérieures du lapin qui ne s'usent plus reviennent vers l'intérieur de la cavité buccale et risquent de rentrer dans le palais. Les incisives inférieures, en revanche, poussent vers l'avant et risquent de blesser la lèvre supérieure. Chez les autres rongeurs, les incisives inférieures poussent vers le haut en direction du palais. Ce problème empêche les animaux de prendre les aliments avec les dents -et donc de s'alimenter normalement- et cela peut entraîner des lésions de la cavité buccale. Pour éviter ces inconvénients faites couper ou meuler par un vétérinaire les incisives de votre rongeur en cas de problème d'affrontement de celles-ci tous les trois mois environ. Les molaires et les prémolaires : Chez les lapins, les chinchillas et les cobayes, les mal occlusions peuvent aussi atteindre les molaires ou prémolaires. Vos compagnons présenteront alors une perte d'appétit ainsi qu'une salivation très importante. Il en résultera également une perte de poils. Chez le lapin, lorsque ce problème d'affrontement des dents a lieu, elles poussent anormalement et possèdent à leur surface des petits pics pouvant blesser la langue et l'intérieur des joues ou former des abcès de la face ou de la cavité buccale. Chez le cobaye, le problème devient rapidement grave. La mâchoire : Chez le lapin, on observe assez fréquemment la présence d'abcès dentaires qui commencent au niveau des os des mâchoires puis s'étendent aux racines des dents. Leur origine n'est pas réellement connue: génétique, végétaux irritants la muqueuse buccale… Il est alors nécessaire, comme pour les autres animaux, d'extraire la dent et éventuellement compléter avec un traitement antibiotique. Les récidives sont fréquentes et l'issue est parfois fatale car le traitement est difficile. La prévention Afin de prévenir ces problèmes, surveillez régulièrement la bouche de votre rongeur. En cas de doute, consultez immédiatement un vétérinaire. Source Wanimo
  11. La toxémie de gestation La toxémie de gestation est fréquente chez le cobaye. Elle apparaît chez la femelle lors des deux dernières semaines de la gestation ou dans la première semaine qui suit la mise-bas. Cette affection est due à une diminution de la glycémie (taux de glucose dans le sang) à la fin de la gestation. Pour compenser ce déficit en sucre, les graisses sont consommées. Ceci entraîne la formation par l'organisme de substances toxiques appelés corps cétoniques. La cétose peut aussi s'observer sur n'importe quel cobaye gras qui perd de l'appétit. En effet, ce problème survient à la suite d'un jeune prolongé et son apparition est favorisée par un âge avancé et par l'obésité. Les premiers symptômes sont de l'anorexie, un refus de boire et une immobilité. Des difficultés respiratoires sont fréquemment présentes. On constate ensuite un abandon de la portée, l'arrêt de la lactation, des déséquilibres locomoteurs puis des contractions musculaires et des convulsions. La mort survient en 2 à 5 jours. Le traitement est illusoire. Pour prévenir la toxémie : il est nécessaire d'éviter l'obésité consécutive à une alimentation distribuée à volonté. C'est le seul moyen de prévention. Pour accéder à notre choix d'aliments équilibrés et spécialement conçus pour les cobayes. il faut également éviter la mise à la reproduction des femelles obèses et âgées. Source Wanimo
  12. La myxomatose Extrêmement contagieuse cette maladie présente également un danger pour les lapins de compagnie. On la trouve sous des formes différentes. Le virus de la Myxomatose (poxvirus) pénètre dans l'organisme par la piqûre d'un insecte (moustique, puce), mais aussi parfois à travers la peau par une plaie ou à la suite d'un arrachage des poils. Les différentes formes de la maladie La forme aiguë classique : Les premiers symptômes apparaissent après une dizaine de jours d'incubation. Ce sont d'abord des oedèmes : les paupières, les oreilles, le nez sont enflés, ainsi que la région génitale. Ces oedèmes s'épaississent ensuite, et il apparaît de petites "boules" sous-cutanées, appelés des myxomes qui envahissent progressivement l'ensemble du corps. Ces nodules grossissent de plus en plus. Le lapin cesse de s'alimenter et la mort est fréquente. La forme respiratoire : Forme très grave, mais que l'on rencontre heureusement de moins en moins chez les Lapins de compagnie. Les symptômes sont un écoulement important au niveau du nez, des paupières enflées et parfois une inflammation de la région génitale. On ne retrouve pas en général les myxomes sous-cutanés de la forme classique. La forme respiratoire est généralement mortelle. La forme cutanée : C'est une forme que l'on retrouve surtout chez les Lapins de type angora :le virus pénètre par la peau (après l'épilation pour les Lapins d'élevage ou après une bagarre). Tout le corps est alors atteint avec formation de croûtes. Le Traitement Il n'existe malheureusement aucun traitement efficace contre la myxomatose. La seule façon d'éviter la maladie est la prévention, grâce à la vaccination. ll existe plusieurs vaccins selon le risque de contagion. La première injection se fait à l'âge de 28 jours, avec rappel généralement 6 à 8 semaines plus tard. Un rappel annuel est effectué pour les lapins de compagnie, et semestriel pour les lapins d'élevage. Source Wanimo
  13. La carence en vitamine C chez le Cobaye ou Cochon d'Inde Les Cobayes ne synthétisent pas la vitamine C alors que leur besoin quotidien est de 20 mg/kg chez l'adulte et de 60 mg/kg chez les jeunes en croissance, les adultes en convalescence et les femelles en gestation ou en lactation. Les conséquences d'une carence en vitamine C Lors de carence en vitamine C, les symptômes apparaissent rapidement et les animaux présentent : des plaies cutanées, un poil terne, une mauvaise cicatrisation, une baisse de l'état général, une perte de tonus voire un état de prostration, une perte de poids, un retard de croissance, des problèmes de locomotion (à cause d'atteintes musculaires, articulaires de type polyarthrites, podales de type pododermatite), une déglutition difficile à cause de gingivites, de mal occlusion, de saignements gingivaux, une baisse d'appétit, des problèmes de dentition. Les mesures à prendre Il est impératif de satisfaire les besoins en vitamine C de votre Cobaye. Pour cela il existe plusieurs solutions : Lui donner régulièrement, 2 jours par semaine, un complément de vitamine C à diluer dans son eau de boisson. . En période de croissance, de convalescence, de gestation ou de lactation, ou encore en cas de baisse d'appétit, il est recommandé de tripler la dose. Les fruits et légumes frais peuvent constituer un apport en vitamine C mais nous vous recommandons d'éviter cette solution. En effet, ces aliments sont généralement source de troubles digestifs et donc de diarrhées souvent graves, qui sont la première cause de mortalité chez les petits rongeurs. Source Wanimo
  14. La calcinose chez le cobaye La calcinose est une calcification des tissus mous, c'est-à-dire des organes tels que le myocarde, les intestins, les reins, le foie ... Cette maladie est le plus souvent observée chez les cobayes mâles âgés. L'origine de ce problème de calcification n'est pas bien définie. Il s'agirait d'un trouble nutritionnel dû à un excès de vitamine A, une carence en magnésium, un excès en vitamine D, ou un déséquilibre du rapport calcium/phosphore. Les animaux atteints présentent divers symptômes : un amaigrissement important, une faiblesse des muscles des pattes antérieures, des difficultés de déplacement du fait d'une déformation des membres, une croissance anormale des dents, une malabsorption gastro-intestinale qui se traduit par des diarrhées, fréquemment, des calculs vésicaux sont aussi présents Source Wanimo
  15. La péritonite infectieuse féline (PIF) C'est une maladie virale qui atteint surtout les jeunes chats (moins de 2 ans) vivant en collectivité. Différents organes peuvent être atteints: thorax, abdomen, cerveau, yeux… La péritonite infectieuse féline (PIF) est une maladie très grave. C'est l'une des premières causes de mortalité chez les jeunes chats. Quels sont les symptômes ? La PIF peut présenter deux formes principales : la forme humide avec formation d'épanchements liquidiens: les cavités naturelles de l'organisme du chat se remplissent d'un liquide produit par ses propres cellules du système de défense immunitaire. Ce liquide qui peut remplir l'abdomen, le thorax, ou les deux organes est une gêne dans leur fonctionnement : gène respiratoire si le liquide est présent dans le thorax, problèmes digestifs si le liquide se situe dans l'abdomen. la forme sèche qui peut atteindre n'importe quel organe (souvent plusieurs en même temps). Il y a alors défaillance des organes atteints. Pour le foie on notera par exemple une jaunisse, des troubles digestifs... Comment se transmet le virus ? La péritonite infectieuse féline se transmet par contact étroit entre chats. Les selles sont la première source d'infection. Une transmission "in utero" (de la mère au chaton) est possible mais pas encore prouvée. Le chat peut également être infecté par le milieu dans lequel il vit (sol,vêtements,etc...). Les chats les plus souvent atteints sont jeunes et vivent en groupe. La PIF ne se transmet que de félin à félin. Elle n'est pas transmissible à l'homme et aux autres animaux. Quelle est la prévention ? Il n'existe aucun vaccin disponible en France. Il existe un test de dépistage du passage d'un virus de la famille des Coronavirus (virus de la PIF et virus d'autres affections bénignes). Ce test ne peut pas faire la différence entre ces virus. Si votre chat est négatif, vous aurez l'assurance qu'il n'a jamais été en contact avec le virus de la PIF, ni aucun autre coronavirus. Mais s'il est positif, vous ne pourrez pas être sûr qu'il soit porteur de la PIF, ni qu'il ait été atteint par une affection bénigne due à un virus de cette famille. Quels sont les traitements disponibles ? L'utilisation à forte dose de corticoïdes est pratiquée. Le traitement n'est seulement que palliatif. La PIF est en effet mortelle chez 100% des chats malades. Il existe quelques espoirs de traitements futurs grâce à de nouveaux médicaments. Conclusion La PIF est une maladie toujours fatale mais fort heureusement assez rare. Nous vous recommandons vivement de prendre des précautions, c'est-à-dire faire un test de dépistage lors de l'achat d'un chat de race dans un élevage ou d'un chat provenant d'une collectivité (type SPA). Source Wanimo
  16. Le typhus du chat Le Typhus du Chat est aussi appelé la Panleucopénie féline. Elle est dûe à un virus de la famille des Parvovirus, dont l'équivalent chez les chiens provoque la Parvovirose canine. C'est une maladie assez rare aujourd'hui grâce à la vaccination. On peut toutefois la rencontrer chez des chats non vaccinés vivants en communauté (élevage, chatterie, animalerie, chats semi-sauvages). Quels sont les symptômes du Typhus du Chat ? La maladie touche généralement les chatons, ou les adultes provenant d'une chatterie. L'incubation est de 2 à 4 jours, puis on peut noter l'apparition de fièvre. Le chat est prostré et perd l'appétit. Des diarrhées et des vomissements déshydratent fortement l'animal. La maladie évolue vers la mort si un traitement n'est pas mis en place rapidement. Le diagnostic de certitude se fait par prise de sang (un des symptômes majeurs se traduit par une baisse importante des globules blancs dans le sang) puis recherche du virus dans les selles de l'animal. On observe parfois une forme particulière du Typhus, lorsque la chatte est infectée par le virus pendant la gestation: les chatons souffrent de lésions nerveuses invisibles à la naissance, mais qui apparaitront lorsqu'ils commencent à marcher. Les chatons n'ont alors aucun équilibre, et sont incapables de se déplacer. Il s'agit de l'ataxie cérébelleuse du chaton, maladie hélas incurable. Traitement et prévention Le traitement est malheureusement aléatoire et dépend fortement de l'état général de l'animal: il consiste en une réhydratation (perfusions), et à la prise de médicaments anti-vomitifs et anti-diarrhéiques et aussi d'antibiotiques. Une alimentation par sonde est souvent nécessaire, d'où hospitalisation fréquente des animaux atteints. Le meilleur moyen d'éviter la maladie est la vaccination. Elle se pratique en deux injections à deux puis à trois mois, avec rappel tous les un ou deux ans. Informations légales et réglementation Le Typhus est inscrit sur la liste des vices rédhibitoires pour le chat. Le délai de rédhibition est de 30 jours à condition que le vétérinaire ait rédigé un certificat de suspicion dans les 5 jours qui suivent l'achat. Cela signifie (dans le cas d'un chaton acheté en élevage ou en animalerie) que l'animal est censé être indemne de cette maladie, et que l'acheteur peut exiger un remboursement de l'animal si celui-ci déclare la maladie dans les 5 jours suivant l'achat. Comme il est impossible d'obtenir un diagnostic de certitude en 5 jours, il est nécessaire que le vétérinaire remplisse un certificat de suspicion (s'il pense que le chaton présente des symptômes du Typhus) dans ce délai. Le vétérinaire dispose ensuite de 30 jours pour confirmer (ou non) son diagnostic. En cas de réponse positive certifiée, l'acheteur est en droit d'exiger le remboursement de son animal. Source Wanimo
  17. Le F.I.V. du chat LE F.I.V. DU CHAT (OU SYNDROME D'IMMUNODEFICIENCE ACQUISE DU CHAT) Le syndrome d'immunodéficience acquise du chat est une maladie virale grave. Elle est due à un virus appelé F.I.V. (Feline Immunodeficiency Virus), qui appartient au groupe des rétrovirus. Cette maladie est responsable d'une immunodéficience qui rend le chat vulnérable aux infections. C'est l'équivalent du SIDA de l'homme, mais il n'y a aucun risque de transmission du chat à l'homme (les virus sont différents). Cette maladie n'est pas non plus transmissible aux autres espèces. Elle n'atteint que les chats. La fréquence d'infection est variable suivant les populations de chats. L'infection est rare chez les chats vivant en appartement et n'étant pas en contact avec d'autres chats, alors qu'elle est fréquente chez les chats errants (environ 15% des chats des rues sont porteurs du virus). Le mode de transmission du virus : Le principal moyen de transmission est la morsure lors de bagarres entre chats (car le virus est présent dans la salive), c'est pourquoi ce sont principalement des chats mâles entiers qui sont porteurs de ce virus. Il peut, parfois, se transmettre par contact entre chats lors de contacts fréquents et répétés (lors de léchage mutuel, lors de "nez à nez" ...) ou par voie sanguine. Il peut exister également une transmission par voie sexuelle ou lors de la gestation (de la mère aux chatons), mais aucune certitude n'est établie au sujet de la transmission foeto-maternelle. Le virus est très fragile dans le milieu extérieur : il y survit quelques dizaines de minutes maximum. La contamination des lieux (par des objets, par le sol) est presque impossible, surtout s'il y a une désinfection sérieuse après chaque chat. L'évolution de la maladie et les symptômes : La durée d'incubation est de 4 à 6 semaines. La maladie comporte plusieurs phases. 1ère phase de la maladie : On peut observer une fièvre modérée, une baisse du taux des globules blancs et une augmentation légère de la taille des ganglions lymphatiques. Cette phase dure deux mois environ et passe souvent inaperçue. 2ème phase de la maladie : Comme pour la leucose féline (FeLV) ou le SIDA de l'homme (HIV), le chat est séropositif et ne présente aucun symptôme, le virus « sommeille » dans son organisme. Il est par contre contagieux pour les autres chats. Cette phase présente une durée très variable, entre 5 et 10 ans environ. 3ème phase de la maladie : A la faveur d'un stress important, d'une maladie ou bien sans aucune raison, le chat devient malade. Le virus se « réveille ». Il se multiplie et détruit des globules blancs (cellules sanguines), nécessaires à la défense du chat contre les maladies. Il y a donc une diminution des défenses immunitaires ce qui rend le chat très sensible aux microbes, même ceux qui sont peu dangereux pour des chats non atteints par le FIV. Le chat est donc très souvent atteint par des maladies dites opportunistes : ce sont des maladies qui profitent de l'affaiblissement de l'animal pour se développer. Il peut également développer des maladies dites "classiques" du chat, il est alors atteint plus gravement qu'un chat négatif pour le FIV. Le chat peut donc présenter des maladies très variées qui peuvent toucher par exemple les voies respiratoires, la bouche, les intestins, les voies urinaires... Ainsi, on peut notamment observer : des symptômes généraux : fièvre, amaigrissement, augmentation de taille des ganglions lymphatiques. des infections buccales (gingivite, stomatite). des diarrhées chroniques qui ne guérissent pas malgré la mise en place de traitements. des infections des yeux (conjonctivites) ou de l'appareil respiratoire supérieur (rhinites, trachéites). des abcès cutanés récidivants. des troubles nerveux (encéphalite, convulsions) ou des troubles comportementaux. Enfin, lorsqu'un chat est atteint par le FIV, il développe souvent, surtout en phase terminale, des cancers du sang (comme des leucémies). La prévention et le dépistage de la maladie : Malheureusement, il n'existe aucun vaccin contre le F.I.V., contrairement au FeLV (leucose). La seule prévention possible est d'éviter tout contact entre chats sains et malades. Il est aussi recommandé de faire stériliser les chats (mâles ou femelles) qui sortent afin d'éviter les bagarres (et donc les morsures) et la transmission vénérienne du virus. Il est donc important de dépister cette maladie surtout chez les animaux à risque (chats mâles, chats errants) et les nouveaux arrivants. Cela est notamment indispensable dans les élevages ou les chatteries lorsque les animaux ne sont pas placés dans des cages individuelles. Le dépistage peut être réalisé par votre vétérinaire : c'est un simple test qui nécessite deux gouttes de sang de votre chat et dont le résultat est disponible en dix minutes. Le traitement de la maladie : Il n'existe aucun traitement pour détruire le virus FIV. La seule possibilité pour améliorer la vie du chat est de traiter les maladies opportunistes au fur et à mesure qu'elles atteignent le chat. Mais, les récidives sont souvent très fréquentes. Et une fois que le virus est « réveillé », le pronostic est malheureusement sombre pour le chat à court ou moyen terme. Conclusion : L'infection par le F.I.V. est une maladie grave. Il est fortement conseillé de faire pratiquer, par votre vétérinaire, un test de dépistage à votre chat, si celui-ci est issu de chats errants et a été trouvé dans la rue, s'il a été en contact avec des chats infectés ou s'il présente des problèmes de santé récurrents (abcès, diarrhée, gingivites…). Source Wanimo
  18. Le coryza du chat Le coryza du chat est une maladie complexe, car elle n'est pas dûe à un seul microbe, mais à l'association de plusieurs virus et de bactéries. Trois virus sont impliqués dans le coryza et provoquent chacun des symptômes différents : Un virus de la famille des "Herpes virus" provoquant une infection du nez et des voies respiratoires. Les symptômes sont : toux, éternuements, importants écoulements au niveau des yeux et du nez, conjonctivite et faiblesse de l'état général (perte d'appétit et fièvre).C'est le virus le plus dangereux. Il peut être mortel chez des animaux affaiblis si l'on ne met pas en place un traitement rapide. Un Calicivirus provoquant lui aussi de la fièvre et de l'abattement, des écoulements oculo-nasaux et surtout des ulcères dans la bouche (plaques rouges très nettes sur la langue ou les gencives). Ces plaies dans la bouche sont douloureuses et provoquent salivation importante et perte d'appétit. Un Réovirus bénin qui provoque quelques larmoiements. A ces atteintes virales il faut ajouter les bactéries qui très souvent se surajoutent et provoquent des complications chez les chats déjà affaiblis: pus dans les yeux et le nez. Les principaux symptômes Cette maladie touche en priorité les animaux vivant en communauté (chatterie, refuge, «famille nombreuse», chats semi-sauvages), les chatons et les adultes non vaccinés. Après une incubation courte (2 à 5 jours), les signes respiratoires (toux, éternuements), les écoulements des yeux et du nez, la perte d'appétit et parfois les tâches rouges dans la bouche apparaissent, de manière plus ou moins importante selon les animaux. Si plusieurs chats présentent les mêmes symptômes au même moment, il est fort probable qu'il s'agit du Coryza qui est une maladie très contagieuse. La contagion s'effectue, (comme pour la grippe chez l'homme), sans contact direct, par les éternuements ou quand les chats se soufflent dessus. La maladie non traitée peut évoluer vers une guérison naturelle chez certains animaux résistants. Mais attention elle peut quelquefois se compliquer d'une nécrose des os du nez, avec infection généralisée, et finir par la mort de l'animal si celui-ci est déjà affaibli et refuse de s'alimenter. Un chat guéri du Coryza peut rester porteur de longues années, et être à nouveau contagieux à la suite d'évènements tels qu'un stress, une mise-bas ou une autre maladie. Le traitement et la prévention Le traitement du Coryza se fait à base d'antibiotiques (en comprimés, en gouttes ou en injections si nécessaire). Une aérosolothérapie peut également donner de bons résultats… si le chat se montre coopératif, car il s'agit de lui faire des sortes d'inhalations plusieurs fois par jour pendant 15 minutes ! Pour les cas graves, une hospitalisation est parfois indispensable, afin de réhydrater le chat et de lui administrer une alimentation liquide par sonde. La meilleure manière de combattre le coryza félin est la vaccination. Le vaccin contre le coryza est actif à la fois contre les Calicivirus, et contre la rhinotrachéite, et l'on y associe de plus en plus souvent un vaccin contre les Chlamydias, bactéries à l'origine de complications. La vaccination se fait en deux injections à un mois d'intervalle, avec un rappel tous les ans. Source wanimo
  19. La leucose féline L'agent de cette maladie, virus FeLV, (ou virus leucémogène félin) est la cause d'un affaiblissement des défenses de l'organisme contre les autres microbes. Il peut également entraîner une leucémie ou un lymphome (formes de cancers du sang). Ce virus a une action proche de celle du SIDA chez l'homme. Il n'est pas transmissible à l'homme ni aux autres animaux. Quels sont les symptômes ? Après la contamination du chat, il existe une période silencieuse pendant laquelle les virus se multiplient dans l'organisme. Cette phase peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années avant que la maladie ne se développe. Pendant cette phase, l'animal est dit séropositif pour le FeLV, mais ne présente aucun symptôme de la maladie. En revanche, étant porteur du virus, il est contagieux. On estime généralement qu'en France 5 à 10% des chats sont séropositifs pour le virus de la leucose (FeLV). La maladie ressemblant au SIDA, on observe une immunodéficience rendant l'animal très sensible à toutes les infections. On observe aussi souvent une anémie, due au virus et aux infections opportunistes. Une infection opportuniste est une maladie qui se développe lorsqu'un animal est affaibli et que son système immunitaire le défend moins bien. Chez un chat sain, ces mêmes infections opportunistes n'entraînent la plupart du temps aucune maladie (ou une forme très bénigne). Le FeLV peut également être responsable de cancers, particulièrement de lymphomes (cancer des ganglions), de leucémies (cancers de la moelle osseuse et du sang) et de cancers du rein. Cette maladie touche souvent les chats adultes, âgés de plus de trois ans voire plus de cinq ans. Comment se transmet la leucose ? Elle se transmet de chat à chat par un simple contact. Contrairement au SIDA qui ne se transmet que par voie sexuelle et sanguine, le virus de la leucose se transmet par toutes les voies : sang, larmes, salive, urines… Il existe une transmission in utero (de la mère aux chatons). Le virus est peu résistant dans le milieu extérieur. Les risques de contamination sont quasiment nuls pour un chat sain passant après un chat contaminé dans une pièce (chez le vétérinaire par exemple). Une désinfection du matériel suffit. La leucose ne se transmet pas à l'homme, ni aux autres animaux. Les maladies opportunistes Le chat FeLV séropositif et immunodéprimé (c'est-à-dire ayant déclaré la maladie) peut être atteint par le typhus et le coryza si ses vaccins ne sont pas à jour. Il est important de continuer à vacciner un chat séropositif. Il pourra également être atteint par des infections variées, le plus souvent respiratoires, mais pouvant aussi concerner la peau, les yeux, les oreilles, l'appareil urinaire, le sang (parasites et bactéries des cellules sanguines). Comment prévenir la leucose ? Il existe un vaccin contre la leucose. Il est efficace à 80/90%. Nous vous conseillons donc vivement la vaccination compte tenu des forts risques de contagion. Avant la vaccination, faites effectuer un test de dépistage de la leucose pour vérifier que votre chat n'est pas déjà séropositif. Comment traiter la leucose ? Il n'existe pas de traitement anti-viral comme chez l'homme. Les interférons sont un espoir dans le traitement de la leucose mais ils sont malheureusement très difficiles à se procurer pour un vétérinaire. Le seul traitement envisageable concerne les maladies opportunistes afin d'assurer un confort de vie à son animal. Conclusion La leucose est une maladie grave. Il est fortement conseillé de vacciner votre chat et de pratiquer un test de dépistage avant la vaccination. Source Wanimo
  20. C'est une maladie infectieuse due à une bactérie qui peut entraîner des troubles oculaires et/ou des troubles respiratoires. Tous les chats peuvent être atteints. Quels sont les symptômes ? On observe généralement une conjonctivite (inflammation de l'œil), avec écoulement de larmes et paupières rouges (voire gonflées) avec des clignements. On peut aussi avoir des troubles de l'appareil respiratoire supérieur: le nez, les sinus, le pharynx, le larynx, la trachée et les bronches. Les atteintes respiratoires se manifestent alors par : Une toux sèche, forte et quinteuse des éternuements. Quel est le mode de transmission ? La chlamydiose se transmet le plus souvent par un contact entre un chat malade et un chat sain, par exemple quand ils vivent en collectivité ou lorsqu'ils sortent se promener. Maladies associées La chlamydiose est souvent associée avec d'autres microbes (virus et bactéries). Les chats atteints de coryza sont particulièrement sensibles à la chlamydiose. Quelle est la prévention ? Il existe un vaccin contre la bactérie responsable de cette maladie. Ce vaccin est souvent effectué en association avec ceux contre le typhus et le coryza. Demandez à votre vétérinaire en fonction du mode de vie de votre chat si la «valence» chlamydiose lui est utile. Comment traiter la chlamydiose ? Le traitement se fait à base d'antibiotiques, de collyres et d'antinflammatoires. Il est très efficace mais peut s'avérer plus ou moins long. Certains chats récupèrent rapidement, surtout si le traitement est effectué très tôt. Conclusion Un chat dont la chlamydiose (lors d'une atteinte respiratoire) est mal traitée peut souffrir de complications pouvant être graves. La vaccination est fortement conseillée. Consultez rapidement votre vétérinaire en cas de conjonctivite. La chlamydiose peut atteindre l'homme (chlamydiose respiratoire), mais les risques de transmission sont faibles: chat malade et homme avec un système immunitaire affaibli. L'animal qui risque le plus de transmettre une chlamydiose respiratoire à l'homme est le perroquet, qui peut également la transmettre au chat.
  21. Les vers du chien Les vers ronds Les ascaris Les ascaris sont des vers blancs qui peuvent mesurer jusqu'à 20 centimètres. Ils ressemblent beaucoup à des spaghettis ! Les chiots en sont presque systématiquement infestés. Ils se contaminent soit directement dans le ventre de leur mère, soit en la tétant après la naissance. Ces vers se nourrissent au détriment du chiot, et peuvent être responsables de diarrhées, d'alternance de vomissements et de constipation, d'amaigrissement, de ballonnement abdominal, de retards de croissance, et même parfois d'obstruction intestinale et perforation. Les ascaris sont des parasites pouvant se transmettre à l'homme. Ils constituent un danger pour les enfants qui peuvent se contaminer dans les bacs à sable ou en jouant avec des chiens non vermifugés ou mal vermifugés. La vermifugation doit donc être systématique pour tous les chiots, tous les mois (jusqu'à l'âge de 6 mois), et deux fois par an pour les adultes,même sans observation de symptômes. Les ankylostomes Ce sont de petits vers que l'on observe très rarement dans les selles. Ils sont particulièrement agressifs pour la paroi de l'intestin. Lorsqu'ils sont très nombreux la quantité de sang qu'ils pompent est suffisante pour entraîner une anémie voire le décès du chien. Ils parasitent principalement les chiots d'élevage, ou les adultes qui vivent en groupes: pensions, meutes... Les trichures Les trichures sont des parasites du gros intestin (ou côlon) du chien. Ils mesurent 2 à 4 cm, et ont une forme enroulée à leur extrémité, dite en "crosse d'évêque". Se nourrissant en pompant du sang à travers la paroi de l'intestin du chien, ils peuvent entraîner une anémie ou des diarrhées par colites (ou inflammation du côlon) hémorragiques, qui sont très douloureuses. Les oeufs de trichures peuvent persister jusqu'à 5 ans dans le sol. Ils peuvent infester les chiens à tout âge, principalement ceux qui vivent en collectivité: meute, chenils, refuges… Les trichures sont résistants à beaucoup de vermifuges classiques. En cas de doute sur l'efficacité de celui que vous utilisez, demandez conseil à votre vétérinaire. Les vers plats Il s'agit principalement du ténia (Dipylidium caninum) ou "ver solitaire". Il peut mesurer jusqu'à 80 cm. Ses segments - ou anneaux – qui renferment des oeufs sont éliminés dans les selles : ils ressemblent à des grains de riz. Le ténia entraîne souvent des démangeaisons de l'anus que le chien essaye de soulager en se traînant le derrière sur le sol: c'est le « signe du traîneau ». Le traîneau peut également être lié à un problème de glandes anales. Le chien se contamine souvent en ingérant des puces porteuses de larves de ténia. Pour débarrasser votre chien du ténia il est donc nécessaire de le traiter en même temps contre les puces. Pourquoi vermifuger mon chien ? Tous ces parasites peuvent entraîner des troubles plus ou moins graves sur la santé de nos compagnons. Il convient de traiter préventivement, et systématiquement car on ne voit que très rarement les vers dans les selles, même s'ils sont présents dans l'intestin. Vrai/Faux: On a coutume de dire qu'un chien qui mange de l'herbe "se purge". Faux, le fait de manger de l'herbe ne pas pourra tuer les parasites intestinaux. Seul un vermifuge de bonne qualité peut le faire. Quand vermifuger mon chien ? Il est préférable de vermifuger sytématiquement : Pour les chiots: une fois par mois jusqu'à l'âge de 6 mois. Pour les chiens adultes: au moins deux fois par an, de préférence au printemps et à l'automne. Plus souvent pour les chiens qui vont dans les collectivités (pensions, chenils, expositions, chasse…) Quel vermifuge utiliser ? Il existe 2 types de vermifuges : 1/ Les vermifuges prescrits par votre vétérinaire et qui, comme tout médicament, ne sont pas en vente libre. Ils contiennent une molécule qui tue les vers, les larves et les oeufs. 2/ Les autres produits souvent à base de plantes ou d'ail, ect... qui sont naturels mais à renouveler plus fréquemment. Découvrez le vermifuge à base d'extrait naturels végétaux proposé par Wanimo. Suivant l'âge, le poids de votre animal, et vos habitudes, vous pouvez utiliser différentes présentations : comprimés (certains se dissolvent tous seuls dans l'eau), pâte contenue dans une seringue, liquide à mélanger à la nourriture. Pour trouver un produit adapté à votre chien, demandez conseil chez un vétérinaire. Source Wanimo
  22. La piroplasmose La piroplasmose est l'une des maladies les plus fréquentes chez le chien, qui tue encore de nombreux chiens chaque année en France. La piroplasmose est une maladie qui détruit les globules rouges, elle est due à un parasite du sang, transmis par une morsure de tique. Le traitement est efficace à condition d'être mis en place à temps, mais les complications peuvent être graves. Quels sont les symptômes que l'on peut observer ? Le chien est abattu, il refuse de se nourrir, vomit et présente une forte fièvre (souvent 40°C). Ses urines prennent une coloration anormale : orange, rouge, ou marron foncé. Mais même s'il manque seulement d'appétit dans les 4 à 8 jours qui suivent une sortie à la campagnere et paraît mou, n'hésitez pas à consulter votre vétérinaire car les symptômes ne sont pas toujours faciles à déceler. En effet, c'est une urgence et le traitement doit être mis en place le plus rapidement possible. Seul un vétérinaire peut faire un diagnostic de certitude : il prélève une goutte de sang et détecte la présence des parasites dans les globules rouges en examinant au microscope un étalement du sang. Comment se transmet la piroplasmose ? Seules les tiques peuvent transmettre cette maladie. Afin de pouvoir aspirer le sang du chien, la tique injecte une salive anticoagulante qui contient les parasites de la piroplasmose. Une fois dans le sang ceux-ci pénètrent dans les globules rouges, s'y multiplient, et les font éclater. Il en résulte une anémie (manque de globules rouges), et une intoxication du foie et des reins par les déchets issus des globules rouges détruits. Les chiens attrapent généralement les tiques dans les haies, les buissons, les broussailles ou l'herbe (voir notre Fiche Santé "Les tiques"). Même si les chiens de chasse et ceux qui vivent à l'extérieur sont les plus exposés, tous les chiens peuvent un jour ou l'autre contracter la maladie, d'où l'importance de faire vacciner votre chien. Un chien atteint de piroplasmose n'est contagieux, ni pour les autres chiens, ni pour d'autres animaux, ni pour l'homme. Quel est le traitement de la piroplasmose ? Le traitement est très efficace à condition d'être mis en place suffisamment rapidement. Il convient donc de bien surveiller l'apparition des symptômes décrits ci-dessus, et de se rendre rapidement chez un vétérinaire au moindre doute. Suivant le stade d'évolution de la maladie, le vétérinaire mettra en place un traitement sous forme : d'injections qui permettent de détruire le parasite, de perfusions, destinées à réhydrater l'animal et à lutter contre les complications hépatiques et rénales, des transfusions pour compenser le manque de globules rouges. Info Utile : le produit utilisé contre la piroplasmose peut être douloureux lors de l'injection, voire provoquer un ou deux vomissements. Ne vous inquiétez pas, c'est un effet normal qui ne dure pas. Comment prévenir la piroplasmose ? Les anti-parasitaires C'est la méthode la plus sûre pour constituer une réelle prévention contre la piroplasmose, le produit doit détruire la tique avant qu'elle n'ait le temps de piquer. Il faut donc qu'elle s'intoxique au contact du poil, en quelques minutes. Les produits qui répondent à ces critères sont : Certains colliers, mais les colliers mixtes anti-tiques et anti-puces ne sont généralement pas très efficaces contre les tiques. Les pulvérisateurs : ils permettent de déposer un film protecteur sur l'ensemble du corps. Les pipettes agissent comme les pulvérisateurs, mais la répartition du produit sur l'ensemble du corps se fait toute seule en 24h. Attention toutes les pipettes anti-parasitaires ne sont pas efficaces contre les tiques. Ils doivent être systématiquement et régulièrement appliqués pendant les périodes à risque : c'est-à-dire au printemps de mars à juin, et à l'automne, de septembre à décembre. Et cela même sur les animaux vaccinés. La vaccination Il existe un vaccin qui protège contre la piroplasmose, mais il n'est pas efficace à 100%. De plus, il est très onéreux. Il est surtout intéressant pour les chiens jeunes et actifs qui n'ont encore jamais contracté la piroplasmose. Parlez-en à votre vétérinaire lors de votre prochaine consultation. Conclusion La piroplasmose est une maladie commune en France, elle peut être grave et parfois mortelle. Même si le traitement est très efficace lorsqu'il est mis en oeuvre suffisamment rapidement, la maladie peut entraîner des séquelles au niveau rénal et hépatique. Il est donc fortement conseillé de "prévenir plutôt que guérir". L'utilisation d'anti-parasitaires externes doit être systématique de mars à juin et de septembre à décembre. Pour une solution adaptée à votre chien et à son mode de vie, vous pouvez consulter la Boutique Wanimo dans laquelle sont proposés les meilleurs anti-parasitaires actuels, accompagnés d'informations assez précises sur leurs indications Source Wanimo
  23. Leishmaniose Le chien est très sensible à une infection à leishmanies, mais l'être humain peut lui aussi être contaminé, en supposant toutefois qu'il souffre d'une déficience du système immunitaire. De plus, la maladie est plus facile à soigner chez l'être humain que chez le chien et les chances de guérison sont relativement bonnes. Par contre, la leishmaniose provoque chez le chien des symptômes graves et durables. Lorsqu'une mouche des sables ou phlébotome infecté pique le chien, une quantité innombrable de leishmanies (Leishmania infantum) sont déposées dans la peau de l'animal et absorbées par des cellules immunitaires non spécifiques spéciales (macrophages). Les leishmanies se multiplient dans les macrophages et par la migration de ceux-ci, elles envahissent le corps du chien et attaquent les organes internes. Les premiers symptômes de la maladie apparaissent au plus tôt trois mois après l'infection, mais ils peuvent aussi se manifester seulement 18 mois ou plus après l'infection. Souvent, on ne perçoit alors plus le lien de causalité direct avec un voyage à l'étranger. Les premiers symptômes les plus fréquents sont la chute des poils, notamment autour des yeux et du museau. A un stade plus avancé de la maladie, le chien maigrit, bien qu'il conserve son appétit. Des lésions cutanées se développent sur les parties du corps qui sont souvent en contact avec le sol lorsque le chien s'assied ou se couche. Les parties les plus touchées sont la tête et les pattes. A des stades plus avancés, les griffes sont souvent longues et cassantes. Traitement Le chien malade est traité avec des préparations à base d'antimoine, qui doivent être injectées quotidiennement pendant plusieurs semaines. L'allopurinol par voie orale peut être donné comme traitement alternatif ou complémentaire. De manière générale, une rechute ne peut pas être exclue même avec un traitement. Source google
  24. Bonjour pour les nouveaux membres merci d'allez vous présenter avant de participer. Concours du 10.06.2008 au 21.06.2008 (déposez votre photo). Le concour et sur le théme de votre choix la plus amusante, attendrissante ect... 1photo par participant. Merci de poster vos photo au dimension photo blog. "héberger une image".
×
×
  • Créer...