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Ouai enfin c'était juste pour rigoler hein ... C'est évident qu'une étude comme ça ne veut pas dire grand chose, puis en plus nous n'avons pas l'étude sous les yeux mais un article qui reprend uniquement une interprétation de la conclusion de cette étude... Bref, pour la journée sans viande il faut penser aussi à faire journée sans yaourt 0% aux fruits ... je me suis rendue compte qu'il y avait de la gélatine de porc dedans (comme dans bien d'autres produits) LISONS les étiquettes, c'est très instructif Du coup je ne mange plus que des yaourts natures avec une pointe de confiture si je veux vraiment des fruits...
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L'élevage est aussi une menace pour l’environnement
Aude18 a répondu à un(e) sujet de Aude18 dans Pastoralisme
Chacun a ses convictions et l’on peut penser que c’est un « meurtre » de tuer un animal, puisque de toutes manières, pour moi l’être humain est un animal. Pour ma part, je ne mange plus de viande depuis l’âge de 14 ans, justement à cause de l’élevage intensif et du non respect de la souffrance (physique, psychique, stress…) de l’animal. Je ne veux pas forcément que tout le monde devienne végétarien, mais je pense qu’il faut être modéré (comme dans tout) Sur l’île d’Okinawa (dite l’ile des centenaires) on s’est aperçu que les gens vivaient vieux, en bonne santé grâce en grande partie à leur alimentation. Les principes de leur alimentation sont : Du poisson trois fois par semaine.Sinon très peu de viande ou d’autres produits d’origine animale (voire pas du tout). 7 fruits et légumes par jours Une grande variété dans l’alimentation Et toujours sortir de table en ayant encore un peu faim. Nous mangeons beaucoup trop et mal, et lorsqu’on brise l’équilibre, ça s’en ressent sur la nature. Ugatza tu as raison de comparer notre attitude vis à vis des animaux avec notre passé colonialiste. En effet, comme pour les zoo, rappelons nous qu’il y a quelques années au jardin d’acclimatation à Paris, ce n’étaient pas des animaux que l’ont montrait au public, mais bien des gens venus d’autres continents que l’on considérait comme des êtres inférieurs sans âme et donc qui méritaient moins de respect qu’un être humain (cela à l’air ridicule aujourd’hui d’avoir pu penser ça). On a pu penser ça car ces gens avaient une autre façon de vivre, de s’alimenter, de s’habiller, de communiquer… et on ne les comprenait pas finalement… comme on ne comprend pas les animaux actuellement. C’est pour cela qu’on se permet de mal les traiter. -
L’élevage de bovins produit-il davantage de gaz à effet de serre que les véhicules automobiles ? Aussi étonnant que cela puisse paraître, la réponse est "oui". Selon un nouveau rapport publié par la FAO, le secteur de l’élevage émet des gaz à effet de serre qui, mesurés en équivalent CO2 (18 pour cent), sont plus élevés que ceux produits par les transports. Il est aussi une source principale de dégradation des terres et des eaux. D’après Henning Steinfeld, Chef de la Sous-Division de l'information et des politiques en matière d'élevage de la FAO et un des auteurs du rapport, “l’élevage est un des premiers responsables des problèmes d’environnement mondiaux aujourd’hui et il faudrait y remédier rapidement”. Avec l’amélioration des revenus et la prospérité, les habitants de la planète consomment chaque année de plus en plus de viande et de produits laitiers. D’après les estimations, la production mondiale de viande devrait plus que doubler, passant de 229 millions de tonnes en 1999/2001 à 465 millions de tonnes en 2050, tandis que celle de lait devrait grimper de 580 à 1 043 millions de tonnes. Un lourd tribut Le secteur mondial de l’élevage croît plus vite que tout autre sous-secteur agricole. Il fait vivre quelque 1,3 milliard de personnes et assure 40 pour cent environ de la production agricole mondiale. Pour de nombreux agriculteurs pauvres des pays en développement, l’élevage représente aussi une source d’énergie renouvelable pour la traction animale et une source essentielle d’engrais organiques pour leurs cultures. Cependant, cette croissance rapide fait payer à l’environnement un prix élevé, selon le rapport de la FAO Livestock’s Long Shadow – Environmental Issues and Options. “Les coûts environnementaux par unité de production animale doivent être réduits de moitié, ne serait-ce que pour éviter d’aggraver le niveau des dégâts”, avertit le rapport. Lorsqu’on inclut les émissions d’utilisation des terres et de changements d’utilisation des terres, le secteur de l’élevage représente 9 pour cent du CO2 dérivant des activités humaines, mais il produit une bien plus grande part de gaz à effet de serre encore plus nocifs. Il est responsable de 65 pour cent des émissions d'hémioxyde d'azote (imputables essentiellement au fumier), qui a un potentiel de réchauffement global (PRG) 296 fois plus élevé que le CO2. Pluies acides et occupation du sol Le secteur représente en outre respectivement 37 pour cent de tout le méthane dû aux activités humaines (agissant sur le réchauffement 23 fois plus que le CO2) qui est en grande partie produit par le système digestif des ruminants, et 64 pour cent de l’ammoniac, qui contribue sensiblement aux pluies acides. L’élevage utilise désormais 30 pour cent de toute la surface émergée de la terre, principalement des pâturages permanents mais aussi 33 pour cent des terres arables utilisées pour la production fourragère, indique le rapport. Les forêts sont malheureusement défrichées pour créer de nouveaux pâturages, en particulier en Amérique latine où quelque 70 pour cent des anciennes forêts d’Amazonie ont été converties en pâturages. Terres et eaux Parallèlement, les troupeaux sont à l’origine d’une détérioration des terres à grande échelle, 20 pour cent environ des pâturages étant considérés comme dégradés par le surpâturage, la compaction et l’érosion. Ce chiffre est encore plus important sur les terres arides où des politiques et une gestion de l’élevage inadéquates contribuent à l’avancée de la désertification. Le secteur de l’élevage compte parmi les secteurs les plus nuisibles pour les ressources en eau déjà appauvries, contribuant, entre autres, à la pollution de l’eau, à l’eutrophisation et à la dégénération des récifs coralliens. Les principaux agents polluants sont les déchets animaux, les antibiotiques et les hormones, les produits chimiques des tanneries, les engrais et les pesticides pulvérisés sur les cultures fourragères. Le surpâturage diffus perturbe le cycle de l’eau, réduisant la reconstitution des eaux souterraines et superficielles. La production de fourrage nécessite le prélèvement de grands volumes d’eau. Les animaux d’élevage seraient la principale source continentale de contamination par le phosphore et l’azote de la mer de Chine du Sud, contribuant à la perte de biodiversité des écosystèmes marins. Les animaux de boucherie et les animaux laitiers représentent désormais environ 20 pour cent de toute la biomasse animale terrestre. Remèdes Le rapport, qui a été réalisé avec le concours de l’Initiative multi-institutions Elevage, Environnement et Développement (LEAD), propose expressément de prendre en considération ces coûts environnementaux et suggère un certain nombre de moyens pour remédier à la situation, notamment: Dégradation des terres : contrôler l’accès et éliminer les obstacles à la mobilité sur les pâturages communaux. Utiliser des méthodes de conservation des sols et de sylvopastoralisme, et l’exclusion contrôlée de l’élevage des zones sensibles; instituer des mécanismes de rémunération des services environnementaux dans les utilisations des terres basées sur l’élevage pour aider à réduire et à inverser la dégradation des terres. Atmosphère et climat : accroître l’efficience de la production animale et de l’agriculture fourragère. Améliorer l’alimentation des animaux pour réduire la fermentation entérique et partant, les émissions de méthane, et mettre en place des usines de biogaz pour recycler le fumier. Eau : améliorer l’efficacité des systèmes d’irrigation. Instaurer une tarification de l’eau au coût de revient total et des taxes pour décourager la concentration de grandes unités d’élevage à proximité des villes. Ces questions, entre autres, sont au coeur des débats entre la FAO et ses partenaires qui se réunissent cette semaine à Bangkok pour tracer la voie de la production animale. Les discussions porteront également sur les risques importants de santé publique liés à l’accroissement rapide de l’élevage car, de plus en plus, les maladies animales touchent également l’homme. L’accroissement du secteur peut aussi aboutir à l’exclusion des petits exploitants des marchés de la mondialisation Source : http://www.notre-planete.info/
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(Hum aller courage, on recommence) Donc Loulou, si tu m’as croisée, je suis une blonde bouclée et j’étais soit déguisée en animatrice soit en soigneuse. Concernant le parc je suis tout à fait d’accord avec toi. La captivité parfois m’attriste et d’autres fois m’est insoutenable, mais c’est une position qui m’est porpre et que beaucoup ne partagent pas. Pour ma part les scénovisions se suffisent à elles-mêmes. Elles ont un rôle très pédagogique pour les non initiés mais n’apprennent rien à ceux qui connaissent déjà la problématique. Cependant ça ne m’a pas empêché de me les regarder trois fois tellement je les trouve bien faites. Il est fort possible que l’équipe (moi y compris) ait lancé une bêtise… pas mal de saisonniers et stagiaires sont arrivés récemment et sont formés sur le tas. Nous avons régulièrement des formations, la dernière en date était faite par le Parc du Mercantour (Benoit Lequette en personne s’il vous plait !) sur la faune et la flore. C’était dense et très enrichissant (et ça évitera les troupeaux de 6000 têtes). Le parc réfléchit à d’autres supports pédagogiques pour mieux expliquer la biologie du loup ou l’enjeu de son retour par rapport au pastoralisme. L’équipe des soigneurs est vraiment très impliquée et le parc est à fond dans le développement durable. Nous avons tous eu le petit livret de Nicolas Hulot (défi pour la terre). La semaine dernière l’association Mountain Riders est venue pour organiser un ramassage des ordures de la rivière (avec le personnel d’alpha, les pécheurs, les promeneurs, les restaurateurs…) le tas d’ordures, impressionnant, a été déposé à l’entrée du parc alpha pur sensibiliser le public. Ce parc situé dans un cadre magnifique réunit et attire un ensemble de personnes extrêmement intéressantes.