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sebastos

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Tout ce qui a été posté par sebastos

  1. Oui c'est assez mouvementé ici, vous auriez pu me prévenir. Mais au fait quel rapport avec l'écologie ???
  2. Bonjour et merci pour le coup de main mais c'est malheureusement trop tard. Hier la situation était hallucinante : d'un côté je tenais d’une main la caméra pour filmer les preuves de l'épandage de pesticides sur les champs de patates en bordure de rivière juste devant chez moi, de l’autre, portable en main je tentais de trouver une solution pour récupérer le pic aux mains des voisins paysans. J’ai dû me résoudre à acheter l’oiseau mais il n’aura survécu qu’une heure… mort de stress et de déshydratation peut-être ou du fait justement de l’épandage massif de pesticides depuis des semaines. J’ai déposé une plainte (il y a 2 mois) auprès des autorités environnementales mais c’est laborieux. Pour te donner une idée pourtant de l’énormité de l’affaire, ces cultures sont en pleine zone de réserve forestière (donc interdites aux cultures) et sur les rives d’une rivière qui approvisionne Bogotá en eau (la loi protège une frange de 30 m minimum le long des rivières). Même ainsi il n’y a pas eu moyen pour l’instant de stopper le processus (épandages presque toutes les semaines). Et encore, j’ai le privilège d’être en contact direct avec la chef du bureau de protection de l’environnement. En tout cas, plus un papillon, les colibris à longue queue ont disparu et il y a des insectes agonisants un peu partout. Vive l’agriculture ! à part ça, ça peut aller...
  3. Bonjour à tous de ColomBie. Des voisins paysans ont trouvé ce matin un très jeune pic (de ceux qui nichent dans les trous d'arbre : ventre jaune flancs bruns et le dos rouge ) Les gamines jouaient avec dans une petite cage. Je leur ai acheté (en leur faisant la morale) pour parer au plus pressé. Si je le remets en liberté près de son nid présumé ils le rattraperont. Je ne sais pas comment (fréquence, horaires, quantité) ni avec quoi le nourrir. Je peux trouver des vers de bois, des lombrics, qqs insectes. Dois-je lui donner à boire, comment ? Vite ! J'essaye de me renseigner ici en colombie mais c'est si lent qu'il sera mort avant...
  4. Bonjour à tous de Colomie. Des voisins paysans ont trouvé ce matin un jeune pic (de ceux qui nichent dans les trous d'arbre : ventre jaune flancs bruns et le dos rouge ) Les gamines jouaient avec dans une petite cage. Je leur ai acheté (en leur faisant la morale) pour parer au plus pressé. Si je le remets en liberté près de son nid présumé ils le rattraperont. Je ne sais pas comment (fréquence, horaires, quantité) ni avec quoi le nourrir. Je peux trouver des vers de bois, des lombrics, qqs insectes. Dois-je lui donner à boire, comment ? Vite ! J'esaye de me renseigner ici en colombie mais c'est si lent qu0il sera mort avant...
  5. sebastos

    Ornithoquizz

    Merci à toi. Chacun peut faire beaucoup, même sur un petit terrain. Sinon, dans le choix des actes de tous les jours il y a aussi beaucoup à faire...
  6. sebastos

    Ornithoquizz

    Salut, je n'ai pas recréé un microclimat mais un écosystème. L'histoire du microclimat c'était pour vous induire en erreur. J'ai retrouvé 2 messages postés sur d'autres forum à ce propos. Je les reposte ici au cas où vous n'auriez rien d'autre à faire... 1er message : J’ai longtemps vécu à 15 km de xxx (xxx) en Amérique Latine dans un chalet perché à 3000 m d’altitude dans une zone montagneuse, rurale et conservant encore nombre de parcelles naturelles vierges. (Pour tordre le cou aux clichés, la température moyenne en journée y est de 12 degrés C et les paysages font plus penser aux Alpes qu’ xxx !) Lorsque j’ai acheté mon terrain, les paysans du coin y mettaient depuis des lustres leurs moutons. Il y avait encore un petit bois contre la rivière mais surtout des espaces ouverts style prairie. J’ai divisé mon terrain en 2 parties séparées: une petite zone (clôturée) de gazon autour de la maison, et tout le reste du terrain laissé au bon vouloir de mère Nature. Je suis jardinier contemplatif et je peux passer des heures à observer dans le plus grand détail un recoin de nature. Sur mon terrain je connais donc presque exactement l’emplacement de chaque plante, plantule, arbre etc. Les moutons des voisins ayant été boutés hors de mon petit domaine, mon (regrété) Patou (Brenn pour les intimes) n’avait que rarement la permission de s’aventurer dans la zone « sauvage » du terrain, il restait garder la maison. Cependant, ses quelques rondes quotidiennes permises ont eu vite raison des chats et autres chiens errants qui s’y aventuraient. Le panorama de la faune et de la flore à mon arrivée était plutôt triste : quelques colibris, quelques lézards… Or, au bout d’une année ou deux j’observais l’arrivée de différents petits mammifères. Plus tard, je remarquais la présence fréquente de petits excréments contenant des quantités de graines. Entre temps nombre d’arbustes (dans les zones ouvertes) réduits à un moignon à l’agonie sous les dents des moutons avaient maintenant un superbe feuillage, produisaient des fleurs et des fruits. Enfin, au bout de 4 ans de nouvelles espèces d’oiseaux sont apparues, jamais observées auparavant. Et pour la première fois l’apparition de myriades de plantules d’arbres natifs de la région ! Je sais que dans 30 ans, si rien ne vient enrailler ce processus, mon terrain aura l’allure d’une zone naturelle intacte. Que s’est-il donc passé, grosso modo ? Ici, mon Patou et moi avons joué le rôle des grands prédateurs (disparus malheureusement). Nous avons limité la présence des herbivores (moutons) et des « nuisibles » (chiens, chats errants en trop grand nombre). Du coup des petits mammifères et oiseaux fructivores, disperseurs de graines ou polinisateurs ont amorcé leur retour. Et parallèlement la végétation a commencé à se régénérer (sans l’impact des moutons) et grâce aux pollinisateurs et disperseurs de graines le cycle de reproduction végétal s’est remis en marche. --------------- 2e message plus récent : Tout ceci est déprimant. Le réchauffement climatique est en train de bouleverser les schémas migrateurs de certaines espèces tout comme les courants marins. La perte d'habitat pure et simple ou par fragmentation est aussi un problème primordial, même pour les oiseaux : un végétal donné nécessaire à tel type d'oiseau peut être freiné dans sa reproduction voire disparaître en un lieu si l'animal fructivore (par ex.) qui l'aide habituellement dans cette tâche reproductive voit son habitat réduit à un îlot isolé du fait de cette fragmentation. Bref, tout est imbriqué et s'il est vrai que les oiseaux contribuent en grande partie à la propagation des graines, leur pouvoir régénérant n'est pas illimité et dépend d'interactions avec d'autres animaux "cloués" à des poches d'environnement de plus en plus réduites. J'ai longtemps vécu dans les Andes à qqs 3000 m d'altitude. J'ai moi aussi essayé d'aménager mon terrain de manière à obtenir un habitat favorable à la faune locale. La première étape a consisté à clôturer pour éviter l'intrusion de chiens errants et de moutons. Mon terrain était en partie pelé jusqu'à l'os du fait de ces derniers. La deuxième a consisté à abattre les pins méxicains et les eucapyptus (essences étrangères qui envahissent inexorablement la flore andine et sont responsables de la disparition d'un grand nombre d'espèces par effet domino, notamment de batraciens) La troisième étape a consisté à prélever des plantules d'espèces natives différentes dans les fossés des chemins environnants (condamnées à la binette à chaque nettoyage). Puis, à les replanter sur mon terrain aux endroits les plus propices à leur croissance (humidité, lumière, exposition, nature du sol, pente etc.) La dernière étape a consisté à ne rien faire si ce n'est de contempler la croissance de tout ce petit monde végétal. En 4 ou 5 années j'ai pu observer les résultats suivants : - croissance de mes plantules en jeunes arbres ou arbustes (premières fleurs et premiers fruits) Ça pousse vite sous les tropiques, même à 3000 m ! - renaissance des arbustes déjà présents qui avaient été réduits à des moignons par les moutons. (fleurs et fruits) - oiseaux : très nette augmentation des espèces déjà présentes (colibris communs etc.). Apparitions exponentielles de nouvelles espèces dont certaines rares dans la région. - Apparition de différentes espèces de petits mammifères. - Rétention d'eau par le sol couvert de végétation et croissance végétale démultipliée. - Apparition de milliers de plantules d'espèces végétales différentes. Ces résultats encourageants sont à replacer dans leur contexte : vaste zone rurale (altiplano 2800-3800 m proche d’une mégapole) alternant parcelles exploitées (pommes de terre), parcelles de pâturage partiellement ou très déboisées (bovins, ovins), zones vierges boisées, résidences éparses avec terrains plus ou moins préservés.
  7. sebastos

    Ornithoquizz

    C'était intentionnel, pour vous faire marcher un petit peu... Bon, toi tu es un pro et tu as tout de suite vu que c'était des exotiques. Sincèrement désolé de la disparition de Paul Géroudet.
  8. sebastos

    Ornithoquizz

    Je déclare Animalelectro grand vainqueur ! Allez, j'arrête de vous faire souffrir ! J'ai vécu plus d'une dizaine d'années en Amérique du sud. Les emplumés proposés sont de là-bas. Le premier, assez rare dans ma zone d'habitation (3000m d'altitude) a été attiré comme bon nombre d'espèces par le mini écosystème que j'ai réussi à recréer sur mon terrain. Il a eu deux oisillons qu'il nourrissait sous mes fenêtres. Le deuxième est l'une des nombreuses espèces de colibri que l'on peut observer là-bas. Sans être expert et en tenant compte de la difficulté d'observation j'ai pu en identifier au moins 4 différentes. Je poste un autre colibri qui s'est heurté à mes fenêtres et que j'ai recueilli en attendant qu'il reprenne ses esprits. qqs minutes plus tard : Le couple :
  9. sebastos

    Ornithoquizz

    Ouais, ce serait bien le deuxième mais je ne vois pas autant de duvet sur le ventre... et le bec est plus droit et plus long, le corps plus effilé. Ces colibris sont de Thaïlande ?
  10. sebastos

    Ornithoquizz

    J'ai encore deux autres photos mais pas très lisibles. Je suis sûr en tout cas que ce n'est pas le Moro sphynx que je connais très bien (on dîne ensemble une fois par semaine ! ouarf ! ). C'est un oiseau du type oiseau-mouche qui s'en prend aux digitales comme on peut le voir sur la photo.
  11. sebastos

    Ornithoquizz

    Eh ben faut pas être cardiaque ! Ça ne va pas de s’exclamer comme ça, j'ai fait un bond de 30 cm sur ma chaise ! Oui, j’ai ça dans mon jardin, il faut dire qu’on a un microclimat très particulier. Une autre photo mais moins bonne : J’habite ici :
  12. sebastos

    Ornithoquizz

    Bon, vous ne pouvez pas m'éclairer sur mes volatiles ? J'ai un autre visiteur depuis 2 ans en été dans mon jardin, on dirait un oiseau mouche, ça bourdonne et c'est plus rapide que l'éclair. Jamais vu avant. Il reste qqs jours puis disparaît jusqu'à l'année suivante. C'est la meilleure photo que j'ai pu prendre :
  13. sebastos

    Ornithoquizz

    Aucune idée qunat au nom du volatile, c'est pour cela que je m'en remets aux spécialistes. je ne peux pas révéler l'endroit exact, on viendrait leur faire des misères...
  14. sebastos

    Ornithoquizz

    Si tu veux mon avis c’est un Pic à Houppette Verte qui ne s’est pas épilé les pattes…
  15. sebastos

    Chiens de protection

    C'est ce que me dit ma femme en ma faisant du coude...
  16. sebastos

    Chiens de protection

    Salut Tite drine ! J’espérais bien avoir des réactions sur cette phrase. Cela n’aura sans doute pas échappé à tout le monde, il s’agit de provocation, mais pas gratuite, destinée à faire réfléchir sur le « tout sécuritaire ». Dans l’absolu, je le maintiens : un accident avec des loups est de l’ordre du possible même si la probabilité est si faible que l’on est tenté de dire : c’est impossible. Pourtant, c’est possible, toi-même tu en donnes des exemples concrets. Passons… Doit-on pour autant renoncer à avoir des loups dans notre pays ? Je ne cherche pas à te convaincre, je sens que l’on est sur la même longueur d’onde, je cherche juste à justifier et expliquer cette petite phrase provocatrice. Ne soyons pas avars de comparaisons, même grossières : la voiture… ce fleuron de notre civilisation. Avoir une voiture et l’utiliser c’est s’exposer à la possibilité (voire la probabilité) d’avoir un jour ou l’autre un accident potentiellement grave. Renonce-t-on pour autant à l’automobile ? Certainement pas, bien au contraire parce qu’elle participe à notre confort, même si elle tue par milliers, peut-être par millions chaque année dans le monde. Je n’insiste pas. Tu l’auras compris : la vie, qu’elle vaille la peine d’être vécue ou non, comporte des risques, plus ou moins vicieux, guettant dans chaque repli de sa matière et tout au long de sa durée, l’occasion de se manifester, de l’infarctus jusqu’à la chute bête en passant par la fièvre jaune, l’exécution sommaire et la griffure de chat. Je tiens à aller plus loin, au risque de choquer franchement notre petite communauté, et là je ne te demande plus de me suivre. L’homme tient à la vie, sa propre vie, celle des siens, ce qui est naturel. Ce que je comprends moins c’est l’acharnement que l’être humain met à défendre sa propre espèce (certes il est aussi son principal éradicateur) sachant que sa prolifération au niveau planétaire entraînera sa propre perte, c’est aujourd’hui une certitude. Les enfants : ce qu’il y a de plus beau, l’avenir de la planète… certes, le triste avenir (déjà en marche) de désolation de notre petite planète. Il ne faut pas leur jeter la pierre, on ne décide pas de venir au monde, encore moins dans ce monde désolant au bord de la rupture. Les adultes et leur soif de procréer, de se reproduire, de se multiplier, de laisser une empreinte de leur passage éclair sur notre caillou, par contre… Mon épouse est médecin, elle dépiste « à temps » des cancers de la peau. En faisant cela elle sauve des êtres humains et quelque part, elle (et l’ensemble du corps médical) condamne l’humanité, qui craquera sous son propre poids. Finalement l’homme est une très grand égoïste : nous nous affligeons du malheur d’autrui parce que nous pressentons que nous pouvons subir le même sort. Pourtant il faudra bien pour chacun d’entre nous quitter un jour notre enveloppe charnelle pour partir vers les éthers (si cela peut nous consoler) ou nourrir la Terre que nous avons foulée. Mais l’humanité s’accroche à sa survie qui sera sa propre perte, sans jamais vouloir assumer les risques qu’elle comporte, exception faite (peut-être) des risques inhérents à sa petite existence matérialiste, auto, tabac, cholestérol… mais qu’un Patou fasse peur à des enfants et pince le mollet flasque d’un Monsieur et celui-ci saura faire valoir ses droits infrangibles au tout-sécuritaire.
  17. sebastos

    Ornithoquizz

    Et tu crois qu'il serait capable de migrer jusqu'en Europe ? ça fait une peu loin sans escale non ? Si c'est pas d'ici c'est peut-être d'Afrique ou même d'Asie ?
  18. sebastos

    Ornithoquizz

    Tu crois ? Il y en avait toute une bande et très farouches, apparemment bien adaptés (certains cherchaient des insectes sous les feuilles, j'ai une photo mais en contre-jour) En plus ils sont plutôt tristounets pour des oiseaux exotiques non ? je n'ai jamais vu ce type d'oiseaux dans des volières.
  19. sebastos

    Chiens de protection

    « Un jour un patou blessera gravement un randonneur » : C’est fort probable. As-tu une idée du nombre de personnes tuées par les abeilles chaque année ?... du nombre d’accidents graves avec nos doux compagnons bergers allemands ? Plus il y aura de Patous en estive et plus les probabilités seront grandes. Que des loups blessent ou tuent un enfant est aussi du domaine du possible. Canis, ne soyons pas naïfs, si tu lis les descriptions du Patou ou de n'importe quelle autre race de "gros blanc" tu trouveras le même type de propos élogieux sur le caractère de l'animal. Il ne faut pas confondre le caractère général d'une race avec le caractère fluctuant d'un individu à l'autre. Le "problème" du Patou est en fait le problème des chiens en général : des milliers d'accidents chaque année, du rottweiler au berger allemand en passant par le caniche. Mettre des chiens de protection en estive (quelle que soit leur race) c'est d'emblée exposer les randonneurs à un risque si minime soit-il. Au delà des infos optimistes données par le standard de chaque race, au risque de me répéter, des études de grande ampleur ont été réalisées qui placent le Montagne des Pyrénées au tout premier plan comme chien de protection. Je reposte ici un message précédent : "J'ai trouvé mention d'une étude réalisée aux EU, je ne sais pas s'il s'agit de la même exprimée de manière simplifiée car celle dont je parle est bp + détaillée. Voici le lien : http://www.agr.gov.sk.ca/docs/livestock/sheep/production_and_marketing_information/Guardiandogs03.pdf Voir en page 3. Le Patou (great Pyrenees) est l'un des mieux notés sur tous les critères excepté l'errance : sur 9 races connues : Le Patou se classe : efficacité : 2e meilleure agressivité sur prédateur : 3e meilleure agressivité sur chien : la plus faible blessure sur humain : 2e plus faible blessure sur brebis : la plus faible reste avec le troupeau : 5e meilleur Donc à part ses problèmes d'errance, le Patou se place systématiquement dans les 3 premiers d'après cette étude. Et en moyenne il doit terminer 1e ou 2e. à noter que 30% des éleveurs de moutons aux EU utilisent des chiens de protection, en très gde majorité des Patou." (Le lien ne fonctionne pas en ce moment pour cause de maintenance.) Je tiens à répondre sur plusieurs points (en essayant si possible de masquer mon irritation) : 1) le berger Maremme-Abruzzes est un très proche cousin du Patou mais en petit format. Son caractère est sans aucun doute très similaire (je vérifierai quand le lien fonctionnera). De par sa taille réduite je doute qu'il soit aussi efficace que des Patous contre un ours ou une meute de loups. 2) Nous avons la chance de posséder en France une race superbe et de premier choix pour la protection de troupeau (Patou = No 1 aux EU et les américains ne s'embarrassent que de considérations d'ordre pratiques : efficacité et moindres risques de poursuites sont leurs critères) Pourquoi vouloir remplacer notre Patou par d’autres races qui présenteront les mêmes inconvénients (sinon pire) à savoir que ce ne sont QUE des chiens et pas des robots programmables. On constate la disparition progressive du Berger des Pyrénées au profit des Borders. Dans ce cas il est évident que le caractère du border est meilleur mais il n’en reste pas moins que le Berger des Pyr est une race exceptionnelle qui ne mérite pas de disparaître du fait de considérations pratiques. Si l’on suit cette logique de préservation exclusive de l’ « utile » à l’homme, le sauvage va déchanter et on ne parlera bientôt plus de l’ours ni du loup. Pour ce qui est du Patou, le problème ne se pose même pas puisqu’il est LA race la plus à même de remplir ce rôle de protection en présentant un minimum possible de contraintes. Il faut savoir ce que l’on veut : des loups et des ours ou rien du tout. - dans le deuxième cas, que les randonneurs se réjouissent : pas de loups ni d’ours = plus de Patous non plus. Ils pourront donc se balader sans se préoccuper avec leurs mioches braillards dans une montagne symboliquement plate. - dans le premier cas, ou on fait une croix sur les éleveurs (et je doute qu’ils soient d’accord avec ça) ou on leur donne les moyens de cohabiter avec des prédateurs qui se feront sinon une joie de taper dans les stocks ovins. Avoir des bergers en permanence en estive n’est pas toujours possible et ne réduira pas de toute façon l’éventualité d’un incident entre chien et promeneur. Le Patou reste la meilleure solution contre les prédateurs mais aussi et surtout contre les chiens errants. Encore une fois, un travail est absolument nécessaire en amont sur la sélection des lignées les plus aptes mais aussi en aval pour le placement et l’imprégnation sur troupeau. Un autre travail tout aussi important d’information et de conscientisation doit être effectué auprès du public candidat aux joies de la montagne, non seulement sur l’attitude à observer en cas de rencontre avec un troupeau gardé mais plus généralement vis-à-vis des dangers que comporte la montagne. J’entends bien vos inquiétudes s’agissant du chantage de certains éleveurs sur le désagrément que peut causer la présence de Patous aux cynophobes. Il est justement regrettable de faire leur jeu et de remettre en question le rôle indispensable du Patou pour le pastoralisme et pour la préservation des prédateurs. http://www.kora.unibe.ch/en/proj/cdpnews/publications/Landry2004Chientourisme.pdf
  20. sebastos

    Ornithoquizz

    Bonjour tout le monde. Avis aux spécialistes ! En faisant du rangement dans mon PC je suis retombé sur cette photo que j'ai prise cet été dans les environs de Pau. On était arrêtés sur une aire de repos au milieu d'un bois et cet oiseau boulottait un quignon de pain dur non loin d'une poubelle. J'ignore de quelle espèce il s'agit. C'est un peu plus gros qu'un bouvreuil. Il a du jaune sur la gorge et une bande orange sur le dessus de la tête qui est noire et le dos brun-noir. Il y en avait 4 ou 5 autres dans un arbre au dessus mais ils n'ont jamais voulu descendre. J'ai pris la photo à 5 mètres environ caché derrière la voiture et il a fallu être patient car très farouche. Quelqu'un le connaît ?
  21. sebastos

    Chiens de protection

    Bonjour à tous ! Ce que je peux dire en voyant cette photo c'est qu'il s'agit d'un jeune : on retrouve le duvet sur le haut du crâne et les oreilles caractéristique du Patou subadulte. Je n'avais jamais vu de photos du dogue du Tibet avant ou je n’avais pas fait attention. Je n'ai pas l'impression qu'il soit aussi grand que le Patou, loin de là (mais comme c'est un jeune). En tout cas sa couleur le rend plus "impressionnant" en apparence à l'instar du mâtin des Pyrénées espagnol qui est pourtant à peu de chose près (plus trapus, beaucoup de marron, plus haut d'après son standard mais sûrement pas dans la réalité) une réplique de notre Patou national.
  22. sebastos

    Anti-ours: le travail de sape

    Égyptologue en herbe, je suis passionné par les énigmes... laissez-moi une semaine et je décrypte ce message. :study:
  23. sebastos

    FOURRURE = TORTURE

    et ben voilà, je comprends maintenant à quoi Ugatza passe son temps et pourquoi il ne poste plus guère pour l'ours sur les autres forums !
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