Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

meganite1111

Membres
  • Compteur de contenus

    156
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par meganite1111

  1. D´hier à aujourd´hui En 1987, dans le Montana (USA), une petite chatte frisottée comme un mouton naquit dans une portée de chats de gouttière. Adoptée par une éleveuse de Persans, cette chatte nommée Miss DePesto of No Face fut mariée à un persan noir, PhotoFinish of Deekay, et mit bas six chatons dont trois étaient frisés, démontrant ainsi que, contrairement au Devon Rex ou au Cornish Rex, le gène frisé de Pest, issu d’une mutation naturelle, était dominant. L’éleveuse Jeri Newman baptisa cette nouvelle race « Selkirk » (le mot « rex » désignant tout chat frisé) – certains disent par affection pour son beau-père qui se nommait ainsi, d’autres parce que les Monts Selkirk se trouvaient à proximité du lieu de naissance de la chatte fondatrice de la race. Son look Massif et bien musclé, le Selkirk est un chat de taille moyenne à grande, tout en rondeur et en douceur. La variété Rex «poil court» présente des bouclettes assez denses en particulier sur le cou, la gorge et le ventre, tandis que la variété Rex «poil long» offre en vagues soyeuses une fourrure mi-longue et bouclée. Il existe aussi une variété Straight (non frisé). Du fait de la rareté de la race, les mariages avec des British (shorthair ou longhair) sont autorisés. Mais le Selkirk Rex n’est pas pour autant un «British frisé» : la race a ses spécificités et les éleveurs travaillent au développement du pool génétique pour renforcer le caractère exceptionnel du Selkirk, tant sur le plan esthétique que comportemental. Toutes les couleurs et tous les motifs sont acceptés chez le Selkirk, soit une combinaison infinie, tant en shorthair qu’en longhair. La couleur des yeux ronds et expressifs doit être en harmonie avec la couleur de la robe : or à cuivre pour la plupart des couleurs, vert émeraude pour les silver, bleu profond pour les colourpoint… Sa compagnie Le Selkirk adore le contact avec les humains. Il restera à ronronner dans vos bras aussi longtemps que vous le souhaiterez. Mais aussi câlin et affectueux qu’il soit, c’est un vrai chat ! Très curieux et joueur, il s’intéresse à toutes les activités de la famille. Il vit en parfaite harmonie avec les enfants et les chiens. Un coup de peigne mensuel pour les poils courts, ou hebdomadaire pour les poils longs, sera largement suffisant pour les chats de compagnie.
  2. D´hier à aujourd´hui L’histoire des Scottish et des Highland commence dans les années 60. Deux éleveurs de British Shorthair, Mary et William Ross remarquent dans une ferme écossaise une chatte aux oreilles pliées vers l’avant appelée Suzie. En 1963, les Ross font l’acquisition de Snook une femelle blanche, fille de Suzie. Avec elle débute le programme d’élevage des Scottish Fold qui consista à marier les descendants de Susie avec des British Shorthair. Les British étant régulièrement croisés avec des Persans, certains chatons, appelés Highland, naquirent avec le poil long. En 1971, le GCCF, grand club félin anglais, soupçonnant à tort que les oreilles pliées pouvaient engendrer des problèmes d’audition, décida de ne plus reconnaître les Fold. Heureusement, des Fold avaient eu le temps de partir pour l’Europe continentale et les Etats-Unis où ils connurent un franc succès. Son look Le Scottish et le Highland Fold sont des chats tout en rondeur. La tête est large avec des contours arrondis quel que soit l’angle sous lequel on la regarde. Le nez est court et large avec une bonne incurvation. Les yeux sont grands et ronds. Larges à la base et plutôt petites, les oreilles, pliées vers l’avant, respectent l’arrondi de la tête. L’encolure est courte, le corps puissant et large. Les pattes sont fortes. Epaisse à la base, la queue est moyennement longue. Flexible, elle ne doit présenter aucune soudure des vertèbres quand elle est manipulée. Chez le Scottish Fold, la fourrure est courte, dense et double avec un sous-poil épais. Chez le Highland Fold, elle est mi-longue et soyeuse avec un sous-poil épais. Une collerette et des culottes bien fournies sont appréciées. Toutes les couleurs sont acceptées. Sa compagnie Le Scottish et le Highland Fold sont des chats robustes et sans problème particulier, à condition de vérifier qu’ils correspondent à certains critères d’élevage. En effet, pour éviter tout problème lié au gène fold (oreilles pliées), il est interdit de marier deux chats à oreilles pliées. En France, l’un des parents d’un Scottish Fold ou Highland Fold doit donc obligatoirement être un British Shorthair ou Longhair ou un Scottish à oreilles droites appelé Scottish Straight. Côté entretien, la fourrure du Highland Fold, moins longue que celle du Persan, demande également moins de toilettage.
  3. D´hier à aujourd´hui Recréer le physique du félin sauvage sur un chat domestique : ce rêve, de nombreux éleveurs ont entrepris de le réaliser. Avec des fortunes diverses. Si le Bengal s’est imposé, d’autres races sont actuellement en cours de sélection. C’est le cas du Savannah. Il figure actuellement dans la catégorie des « Nouvelles races » (NR). Le Savannah est issu de croisements entre diverses races de chats domestiques à robes tachetées et de serval. Ce dernier est un félin sauvage de 15 kilos environ qui vit dans savane africaine, parfois utilisé comme auxiliaire de chasse par les paysans. Son look L’intérêt du Savannah c’est sa grandeur, sa hauteur, son élégance. La tête est petite par rapport au corps. Les yeux sont or à vert, en forme d’amande. Les oreilles sont grandes et placées haut sur la tête, avec une extrémité arrondie. De format semi-foreign, le corps est caractérisé par une cage thoracique très profonde et une croupe légèrement surélevée. La queue mesure environ les trois quarts de la longueur d’une queue normale. Quelle que soit la couleur, tous les Savannahs présentent le même motif spotted tabby. Sa compagnie Grâce au caractère exceptionnellement familier du serval, le Savannah est très doux dès les premières générations. Comme tous les autres chats, il dort sur les genoux et mange des croquettes. Il s’adapte bien à la vie en intérieur, même si son énergie est débordante ! Attention, les Savannahs qui ont des ancêtres sauvages dans leurs quatre dernières générations sont considérés par la loi comme des animaux sauvages et doivent répondre aux exigences de la CITES en la matière.
  4. D´hier à aujourd´hui C’est une ravissante légende qui a donné son nom au Sacré de Birmanie, appelé aussi Birman. Un moine vivait jadis dans un temple Kmer bâti en l’honneur de Tsun-Kyan-Kse, déesse d’or aux yeux saphir. Il priait en compagnie de Sinh, un chat blanc aux yeux jaunes quand, une nuit, des pillards l’assassinèrent. Sinh sauta sur la chevelure de son maître et supplia la déesse de lui rendre la vie. C’était impossible mais un miracle eut lieu : la fourrure de Sinh prit la couleur de l’or, ses yeux devinrent bleus, tandis que ses pattes se coloraient de brun. Seuls ses pieds restèrent immaculés en signe de pureté. Le lendemain, tous les chats du temple avaient des yeux saphir, une fourrure dorée et des pieds de neige. La réalité est moins poétique puisque c’est un mariage entre un Persan et un Siamois ganté de blanc qui est à l’origine du Birman chez des éleveurs français. Dès 1926, on a pu admirer dans les expositions félines Manou de Madalpour, une magnifique femelle seal point mais il fallut attendre 1957 pour voir les premiers Birmans blue point. Progressivement, d’autres couleurs ont été introduites dont le chocolat, le lilas, le red, le crème, le tortie, le tabby et le silver. Son look Le Sacré de Birmanie est un chat d’allure imposante. La tête est un peu plus longue que large, la face est assez arrondie, avec des joues pleines. Le profil débute avec un crâne légèrement arrondi et se poursuit par un nez pas trop court et busqué appelé romain. Les yeux, grands, presque ronds, sont du bleu le plus intense possible. Le corps, plutôt long, est massif et bien musclé avec une ossature robuste. La queue est bien fournie. Mi-longue, la fourrure est très soyeuse. Le Sacré de Birmanie est un chat colourpoint, c’est-à-dire que le masque, les oreilles, les quatre pattes et la queue sont de couleur plus foncée que le reste du corps. Aux pattes avant, il porte des gants blancs qui, idéalement, se terminent en ligne droite à la jointure des pieds. Aux pattes arrière, ces gants, appelés éperons, remontent en pointe de la moitié aux trois-quarts du talon. Sa compagnie Calme et posé, le Birman n’est pas nonchalant pour autant. Assez volontaire, il sait parfaitement se faire comprendre quand il en ressent le besoin. Parfaitement adapté à la vie en appartement, il vous demandera sans doute de partager ses jeux et adorera se coucher près de vous. Malgré son poil mi-long, il n’est pas très exigeant en ce qui concerne le toilettage et s’accommode d’un bon brossage une fois par semaine.
  5. D´hier à aujourd´hui Les origines du Russe sont incertaines. Il serait originaire du port d’Arkhangelsk situé sur les rives de la mer Blanche en Russie occidentale. Avant d’être importé en Angleterre au milieu du XIXe siècle, il aurait été élevé et même piégé pour sa fourrure si efficace contre le froid. Un Russe participe à la première exposition féline au Chrystal Palace de Londres en 1871 sous le nom de « l’Archange bleu » ou « Blue foreign ». Il reconnu en 1912 et le nom de « Bleu Russe » est officialisé en 1939. Dans les années 1970, des éleveurs russes immigrés en Australie croisèrent un Russe bleu avec un Sibérien blanc pour obtenir un Russe blanc. Ils obtinrent également des Russes noirs car le blanc masque toutes les autres couleurs. Aujourd’hui, certaines fédérations, dont le LOOF, reconnaissent les trois couleurs : bleu, blanc, et noir. Il existe également une variété de Russe à poil mi long appelée Nebelung. Son look Le Russe est un chat élégant et musclé. Sa tête est cunéiforme, vue de face, avec des contours formés de sept faces planes. Sa bouche aux coins légèrement relevés lui donne un air souriant. Ses yeux ovales sont d’une belle couleur émeraude. Aussi hautes que larges, les oreilles sont placées à égale distance des côtés et du sommet de la tête. A cause de la densité de la fourrure, l’encolure et le corps, longs et élégants, peuvent paraître plus imposants qu’ils ne le sont en réalité. Les pattes sont hautes et fines, les pieds petits et ronds. La queue est de longueur moyenne. Courte, fine et douce, la robe est double et dense. Chez le bleu, la robe est d’un gris uniforme et lumineux. L’extrémité des poils de garde présente une coloration argentée qui donne à la fourrure un aspect brillant, comme saupoudré d’argent. Le blanc a une robe immaculée avec des reflets argentés. Le noir a une robe de jais du bout du poil jusqu’à la racine. Sa compagnie Le Russe est un chat qui se mérite. Chez lui, l’attachement à son maître est souvent plus développé que chez les autres races de chat à tel point que sa réserve envers les étrangers le fait parfois passer pour un timide. Il a besoin d’un peu de temps avant de se sentir en sécurité et de dévoiler toute sa personnalité et aime vivre dans un environnement calme et serein. Actif sans être turbulent, il est un bon compagnon de jeux avec ceux dont il est familier.
  6. D´hier à aujourd´hui L’origine du Ragdoll est bien connue. La race a été créée par Ann Baker en Californie dans les années 60. Cette éleveuse de Persans avait recueilli Joséphine, chatte à poil long à demi-sauvage, qui avait été renversée par une voiture. Elle affirma que le comportement de Joséphine, autrefois très agressive, avait été modifié par l’accident, qu’elle avait été génétiquement modifiée à la clinique où elle avait été soignée et même qu’elle avait rencontré des extra-terrestres ! Puis elle baptisa la nouvelle race « Ragdoll », littéralement « poupée de chiffon » en anglais. Effarés par ces délires, les éleveurs qui avaient suivi Ann dans son programme d’élevage décidèrent de se séparer d’elle et de faire reconnaître le Ragdoll en le présentant dans des expositions félines classiques comme un chat, certes très doux, malgré son gabarit imposant mais tout à fait normal. Son look Le Ragdoll est un chat au gabarit imposant. Sa tête forme un triangle équilatéral aux contours arrondis. De profil, le crâne est plat, le front arrondi et prolongé par un léger creux au niveau du nez dit en « toboggan ». Grands et ovales, les yeux, légèrement obliques sont du bleu le plus intense possible. Long, le corps est rectangulaire avec beaucoup de substance. La fourrure, mi-longue, est composée d’une importante couverture de poils de garde et de très peu de sous-poil. Une collerette est souhaitée. Le Radgdoll est colourpoint, c’est-à-dire que le museau, les oreilles, les pattes et la queue sont plus foncés que le reste du corps, mais il existe aussi en mitted (ou ganté) et bicolore, avec son V blanc inversé caractéristique sur la face. Sa compagnie Comme la plupart des très grands chats, le Ragdoll est une force tranquille, un bon géant qui sait contrôler sa puissance et adapter son comportement à celui des différents membres de la maison. D’un naturel équilibré, il fait un excellent chat de famille même s’il n’a rien d’une poupée ! Il est parfait également pour ceux qui souhaitent un chat à poil long mais qui ne peuvent consacrer beaucoup de temps au toilettage. Dans la plupart des cas, un brossage hebdomadaire suffit à garder toute sa beauté à la fourrure du Ragdoll.
  7. D´hier à aujourd´hui Le Pixie Bob est une race de chat relativement récente qui doit tout à sa créatrice, Carol Ann Brewer. Cette femme visionnaire avait recueilli un gros chat à la robe tachetée et à la queue courte dans une ferme de l’Etat de Washington, sur la côte nord-ouest des Etats-Unis. Bien que domestique, ce chat avait des airs de lynx qui troublèrent Carol. Elle se mit alors à sillonner la région pour trouver d’autres chats avec la même apparence. Elle en découvrit deux autres, Keba et Maggie et de leur union naquit une petite femelle que Carol nomma Pixie (elfe en anglais). Le projet de Carol de créer une race de chat entièrement domestique à la queue courte et aux expressions de lynx enthousiasma d’autres éleveurs américains qui collaborèrent avec Carol. Dix ans plus tard, en 1998, la race Pixie Bob fut officiellement reconnue par la TICA, une importante fédération féline américaine. Son look Le Pixie Bob est un grand chat qui atteint sa pleine maturité vers 2-3 ans. De face, la tête a la forme d’une poire inversée avec des sourcils broussailleux et un museau charnu recouvert d’une fourrure touffue. Les yeux sont triangulaires avec des paupières un peu lourdes. Les oreilles sont de taille moyenne, larges à la base avec un bout arrondi. Des lynx tips (plumets) sont appréciés. L’encolure est forte et musclée. Le corps, long et puissant, est très musclé avec une poitrine large, des flancs profonds et des épaules proéminentes qui donnent au Pixie Bob une démarche chaloupée caractéristique. Courte, la queue va de de 5 cm, au minimum, jusqu’à la longueur du jarret au maximum. Il existe deux variétés de Pixie Bob. L’une à poil court où la fourrure est douce, laineuse et résiliente au toucher. L’autre, à poil long où la fourrure est plus près du corps. Il n’y a qu’une seule couleur autorisée, le brown spotted tabby, robe qui se rapproche de celle du lynx. Sa compagnie Le Pixie Bob est une force de la nature. Même si l’on sait aujourd’hui grâce à l’ADN qu’il n’a jamais eu de lynx dans ses ancêtres, le Pixie Bob garde une grande énergie dans ses déplacements et tient parfois du bulldozer ! Heureusement, sa force n’a d’égale que sa gentillesse et il ne sait même pas qu’il a des griffes au bout des pattes. Véritable chat chien, il peut même facilement marcher en laisse si on l’habitue quand il est chaton. Il demande peu d’entretien.
  8. D´hier à aujourd´hui Arrivée récemment dans le concert des nations félinotechniques, la Russie se devait d’avoir ses races félines. L’histoire du Peterbald commence en 1994 à St Petersbourg sous l’impulsion d’Olga S. Mironova avec l’union d’un mâle Donskoy, race de chats nus découverte et sélectionnée à Rostov sur le Don à la fin des années 1980, et d’une chatte Orientale. L’idée d’Olga était de combiner la grâce et l’élégance de l’Oriental avec la peau de pêche du Donskoy. La fourrure ultra courte du Peterbald était en effet un moyen de mettre en valeur la morphologie et le type Oriental. Pas de poil superflu qui masque l’élégance d’une encolure ou épaissit une queue ! Petit à petit, les mariages avec les Donskoy furent donc interdits pour ne plus autoriser que ceux avec des Siamois et des Orientaux. Un premier standard fut rédigé en 1996 par la Russian Selectional Feline Federation. Le Peterbald, nommé d’après Pierre le Grand, tsar fondateur de St Petersbourg, est aujourd’hui accepté par les plus grandes fédérations félines internationales. Son look Le Peterbald est un chat d’une grande élégance, svelte et musclé. La tête est triangulaire vue de face. Les oreilles, grandes et larges à la base, prolongent le triangle formé par la tête. La ligne de profil est droite depuis le sommet du crâne jusqu’au bout du nez. Les yeux sont en amande et placés de biais. L’encolure est longue et déliée, le corps tubulaire et ferme. Les pattes sont longues et hautes, avec une ossature fine mais dense. La queue, longue et fine, ressemble à un fouet et contribue à prolonger l’impression de longueur. Il existe trois variétés de Peterbalds. Les nus, dont la peau est glabre et élastique avec un toucher qui évoque un peu le caoutchouc. Les velours, dont la peau est recouverte d’un duvet très court, parfois à peine visible, qui évoque la peau de chamois. Les brush, dont le poil est court, bouclé et dur. Sa compagnie Combinant le caractère extraverti du Donskoy et le tempérament possessif du Siamois et de l’Oriental, le Peterbald, c’est de la dynamite ! Si vous voulez un chat calme et tranquille, passez votre chemin car, lui, ne vous laissera jamais en paix : bavard, collant, hyper actif… Mais ce qui est une gêne pour les uns est un plaisir pour les autres et ceux qui aiment le Peterbald trouveront fades toutes les autres races de chats, le Siamois et l’Oriental exceptés, et pour cause ! Comme leur ancêtre Donskoy, certains Peterbalds nus peuvent transpirer beaucoup. Il faut donc les baigner une fois par semaine, ce qui est une pure formalité car ils adorent être caressés sous l’eau tiède !
  9. D´hier à aujourd´hui Au XVIIIe siècle, les dames de la bonne société parisienne aimaient faire salon avec, sur leurs genoux, des chats à la fourrure de soie, si différents des Raminagrobis des rues. Appelés « Angora » en raison de leur provenance moyen-orientale, ils gagnèrent l’Angleterre où ils prirent le nom de « Chats des Français » et trônèrent dans les premières expositions félines à côté des British Shorthair, gros chats ronds à poil court. L’esprit d’éleveur des Anglo-Saxons imagina très vite un mariage entre les deux races pour allier la fourrure de l’un aux rondeurs de l’autre. De cette union naquit le Persan dont le premier standard fut publié en 1889 par Harisson Weir, le père de la félinotechnie moderne. La renommée du Persan gagna rapidement les Etats-Unis où le type actuel, plus fort et plus rond, a été sélectionné. Aujourd’hui, le Persan est la race féline la plus présente dans le monde. Son look Le Persan est un chat court et massif avec une ossature forte et une musculature puissante. Sa tête est ronde avec une expression douce. Le crâne est large et en forme de dôme, les oreilles petites et bien espacées. Les yeux sont ronds, grands, bien ouverts, très expressifs. De profil, le front, le nez et le menton sont alignés sur un même plan. Le nez est court et large, avec un stop profond et des narines bien ouvertes pour une respiration normale. L’encolure est épaisse, la poitrine bien ouverte, les pattes fortes et courtes. La fourrure, la plus opulente de celles de tous les chats de race, est longue sur tout le corps avec une collerette qui descend entre la poitrine. Le sous-poil est abondant et la queue, assez courte, est bien fournie. Sa compagnie Le Persan est un chat doté d’un comportement calme et réservé. Peu bavard, sa voix est de celles qui n’importunent jamais. Ce n’est pas un grand grimpeur, il préfère déambuler calmement d’une pièce à l’autre, suivant ses maîtres à pas comptés. Chat précieux par excellence, il convient mieux aux intérieurs douillets qu’aux jardins aventureux. Du point de vue du toilettage sa fourrure doit être entretenue quotidiennement, sous peine de former des nœuds disgracieux et inconfortables. Comme chez tous les animaux à face plate, il faut nettoyer régulièrement le contour des yeux avec une lotion adaptée.
  10. D´hier à aujourd´hui L’Oriental est une des fortes personnalités de la gent féline. Longtemps dans l’ombre de son frère le Siamois dont il n’est, ni plus ni moins, que la version entièrement colorée, il a été importé comme bien d’autres chats en Grande-Bretagne à la fin du XIXe siècle. A cette époque, les diplomates anglais et les voyageurs au long cours rapportaient dans leurs bagages des chats exotiques dont la bourgeoisie raffolait. Mais très vite, la robe contrastée et les yeux saphir du Siamois reléguèrent l’Oriental aux oubliettes. Jusque dans les années 1950 où une éleveuse britannique imagina un Siamois à la robe entièrement chocolat qu’elle baptisa Havana. Un peu plus tard, Pat Turner, sans doute la mère de l’Oriental moderne, entreprit de créer un Siamois blanc. Or le blanc a la particularité de cacher les autres robes et ainsi naquirent des Orientaux dans toutes les couleurs ! Son look L’Oriental est un chat d’une grande élégance, svelte et musclé. La tête est triangulaire vue de face. Les oreilles, grandes et larges à la base prolongent le triangle formé par la tête. La ligne de profil est droite depuis le sommet du crâne jusqu’au bout du nez. Les yeux sont en amande et placés de biais pour donner une expression orientale. L’encolure est longue et déliée, le corps tubulaire et ferme. Les pattes sont longues et hautes, avec une ossature fine mais dense La queue, longue et fine, ressemble à un fouet et contribue à prolonger l’impression de longueur. Toutes les couleurs sont reconnues sauf le colourpoint (couleur du Siamois), le mink (couleur du Tonkinois), et le sépia (couleur du Burmèse). Les yeux sont verts, sauf chez les Orientaux blancs et les Orientaux bicolores qui peuvent aussi avoir les yeux bleus ou impairs. Sa compagnie Les appellations Oriental et Siamois distinguant selon leur couleur des chats d’une même race, il n’est pas étonnant que leur tempérament soit strictement identique : hyper actif, hyper câlin, hyper bavard. Non, la voix de l’Oriental, comme celle du Siamois, n’est pas une légende ! Dans ces conditions, on adore ou on déteste et les personnes qui ont eu un jour un Oriental pour compagnon leur reste fidèle toute leur vie.
  11. D´hier à aujourd´hui L’histoire se passe en 1964, dans le Michigan. Voulant produire des Siamois « aby point », une éleveuse américaine (Virginia Daly) décide de croiser une Siamoise avec un Abyssin. Dès la deuxième génération elle obtient le siamois tiqueté de ses rêves. Mais Virginia le voit à peine, tant son regard est captivé par un autre chaton de la portée : bien plus beau, avec ses mouchetures dorées sur un fond de robe ivoire ! Parce qu’il ressemble à un ocelot (grand chat sauvage américain), sa fille le surnomme "Ocicat". Par la suite, de nouveaux croisements seront menés entre Siamois et Abyssin. Puis l’American Shorthair sera introduit dans le programme d’élevage. L’Ocicat est reconnu officiellement en 1984. S’il s’est implanté aux Etats-Unis et dans le Nord de l’Europe, il n’a pas vraiment réussi à percer en France. Pour le moment. Son look En forme de triangle adouci, la tête présente des pommettes marquées. Les yeux sont grands et placés légèrement de biais. Toutes les couleurs, sauf le bleu, sont acceptées, sans relation avec celle de la robe. Les oreilles sont moyennes. L’encolure est arquée. De format semi-foreign, le corps est assez long, avec de la substance et de la profondeur mais aucune lourdeur. La musculature est puissante et déliée. Fine, soyeuse et près du corps, la fourrure est assez longue pour porter en alternance plusieurs bandes de couleurs claires et foncées appelées « ticking ». L’Ocicat se présente uniquement en spotted tabby : des taches rondes parsèment son corps des épaules à la queue. Le cou est orné de plusieurs colliers ouverts. Le ventre est tacheté, la queue annelée, avec l’extrémité foncée. Sa compagnie Ses origines (siamoises et abyssines) se sont mélangées harmonieusement pour faire de lui un chat au tempérament unique. A la fois vif et tendre, l’Ocicat est un compagnon toujours présent mais jamais envahissant. En dehors de ses périodes de repos, il passe le plus clair de son temps à jouer ou à se faire câliner. Très sociable, il s’entend bien avec ses congénères. Avec ses proches, c’est un véritable « chat-chien ». Son naturel obéissant lui permet de répondre à certains ordres.
  12. D´hier à aujourd´hui Les premiers chats scandinaves ont sans doute été rapportés du Moyen-Orient par les Vikings. Rapidement, ces animaux furent adoptés par la mythologie nordique et l’on raconte que la déesse Freya, pour tirer son char, possédait un attelage de puissants chats à poil long. L’élevage du Norvégien débute à la fin des années 1930 avec la rédaction d’un premier standard, puis retourne dans l’oubli jusqu’en 1960. A cette époque, quelques éleveurs norvégiens estimèrent que cette race traditionnelle était mise en danger par la prolifération de chats errants à poil court. En 1963 des passionnés fondent la « Norvegian National Association of Pedigree Cats » et partent sillonner la campagne pour dénicher des chats à demi sauvages qui, selon des critères très stricts, serviront de base à la race norvégienne. Celle-ci est finalement reconnue en 1976 sous le nom de « Skogkatt », littéralement « Chat des forêts ». Son look Le Norvégien est un grand chat à poil mi-long et à la stature imposante. La tête est triangulaire de face avec un profil droit. Les yeux sont grands, légèrement en amande. De taille moyenne à grande, les oreilles sont dans le prolongement du triangle de la tête. Des plumets sont appréciés. Le corps est long et massif avec une ossature robuste et une poitrine large. La queue est aussi longue que le corps. La texture de la robe est une caractéristique importante de la race. Double, elle est constituée d’un sous-poil laineux et épais recouvert d’une fourrure à l’aspect imperméable et lustré. Une belle collerette en forme de cœur part de l’arrière des oreilles et se prolonge sur la gorge. Le Norvégien offre une variété de robes très large allant du tout noir au tout blanc, en uni, tabby (tigré), silver (argenté), bleu, roux, tortie (écaille de tortue), toutes ces couleurs avec ou sans blanc. Sa compagnie Comme beaucoup de grands chats, le Norvégien est d’un naturel placide et doux. Energique quand il joue, il sait maîtriser sa force et adapter son comportement selon les situations. Malgré ses origines et sa taille, il est parfaitement adapté à la vie en appartement pourvu que ses maîtres lui accordent de l’attention. Question toilettage, il lui faut un brossage régulier, une fois par semaine en général, cette fréquence augmentant en période de mue pour éliminer le poil mort et ainsi éviter les nœuds.
  13. D´hier à aujourd´hui Comme tant d’autres « nouveautés » félines, le Munchkin nous vient des Etats-Unis. Il n’est pas le fruit d’une création, mais d’une mutation génétique apparue spontanément chez le chat de gouttière. En 1983, dans l’Etat de Louisiane, Sandra Hochenedel découvre - sous un camion ! - une chatte noire avec de curieuses mini-pattes. Amusée et séduite, elle l’adopte. Baptisée Blackberry, la chatte donne naissance à plusieurs portées. Comme elle, la moitié de ses chatons présentent de toutes petites pattes. L’un d’eux, appelé Toulouse, est conservé comme reproducteur et transmet à son tour ses pattes de basset. La race est exposée pour la première fois en 1991 à New York. La France découvre le Munchkin deux ans plus tard, grâce à Aline et Philippe Noël qui importent Bobby, un mâle noir et blanc. Bien que rare, le Munchkin suscite toujours l’intérêt du public. Son look Si la race a d’abord été sélectionnée à partir de chats sans pedigree, elle a ensuite été enrichie par l’apport de diverses races. Il est toutefois important que le type du Munchkin reste modéré, proche de celui de l’European Shorthair. La tête est en forme de triangle adouci. Le nez est le plus souvent droit. Les yeux, en forme de noix, sont placés en biais. Moyennes, les oreilles sont larges à la base et assez espacées l’une de l’autre. De type semi-foreign, le corps est de taille moyenne à grande et s’inscrit dans un rectangle. Courtes et solides, les pattes doivent être le plus droites possible, avec une ossature moyenne et une bonne musculature. La queue est de longueur moyenne et va en s’effilant vers un bout arrondi. Il existe deux variétés de Munchkin : l’une à poil court, l’autre à poil long. Toutes les couleurs de robes sont admises. Sa compagnie En plus d’être amusant à regarder, le Munchkin est un compagnon attachant. Ses pattes raccourcies ne le gênent nullement et sa santé est robuste. Actif et joueur, il cavale partout et grimpe à loisir sur son arbre à chat. S’il saute un peu moins haut que les autres, il compense ce déficit par sa rapidité et une capacité étonnante à se faufiler dans tous les coins ! Très sociable (avec les chiens comme avec les autres chats), il se montre d’une grande tendresse envers ses maîtres.
  14. D´hier à aujourd´hui Le Mau Egyptien est sans nul doute l’une des races de chats les plus anciennes puisque l’on remarque déjà sa robe tachetée sur les peintures murales qui ornent les tombes des pharaons du Nouvel Empire, il y a 2500 ans. Il faut pourtant attendre les années 1950 pour que Nathalia Troubetskoï, une princesse russe en exil, redécouvre cette race plurimillénaire dans le palais de l’ambassadeur d’Egypte en Italie. Fascinée, elle convainc l’ambassadeur de lui céder son mâle, Geppa. Puis, elle importe d’Egypte une femelle qu’elle appelle Baba. Lorsque la princesse Troubetskoï émigre aux Etats-Unis, elle continue l’élevage des Maus en faisant venir des chats d’Egypte. La race est définitivement acceptée en 1977 par la Cat Fanciers’ Association, la plus grosse fédération américaine, avant de connaître progressivement un développement mondial. Son look Le Mau égyptien est un chat de taille moyenne, à la fois puissant et élégant. Vue de face, la tête forme un triangle adouci, sans aucune face plane. De profil, le front est légèrement arrondi. Une légère déclivité concave au niveau des yeux est prolongée par un nez droit. Les yeux, de la couleur typique dite « vert groseille à maquereau », sont bien ouverts avec une implantation légèrement en oblique. Les oreilles, de taille moyenne, sont assez espacées l’une de l’autre. L’encolure, arquée est bien attachée sur un corps harmonieux, très musclé, surtout chez les mâles. Une poche ventrale, appelée « gousset », est demandée entre les postérieurs. La queue est de longueur moyenne. Le Mau Egyptien est la seule race de chat domestique naturellement tachetée : taches de taille et de forme variables, disposées de manière aléatoire sur tout le corps et formant sur le ventre deux rangées de « boutons de gilet ». Quatre couleurs sont acceptées : le silver, (marques noires sur fond argenté); le bronze (marques brun foncé à noir sur fond bronze); le black smoke (marques « fantômes » noires sur fond anthracite avec base argentée) et enfin le noir où les marques « fantômes», noires sur un fond noir, sont parfois visibles sous certains éclairages. Sa compagnie Au quotidien, le Mau Egyptien est un chat facile à vivre. Race « naturelle » qui a traversée les siècles pour parvenir jusqu’à nous pratiquement identique à celle que connaissaient les anciens Egyptiens, il a conservé une santé solide et n’a pas les fragilités de certaines races félines plus sophistiquées. Son entretien est des plus faciles et se résume à un coup de brosse douce par semaine.
  15. D´hier à aujourd´hui Il y a de cela deux ou trois siècles, une mutation naturelle s’est produite sur l’île de Man (située entre l’Angleterre et l’Irlande). Cette mutation génétique a révélé au monde un chat hors normes : le Manx, qui se caractérise par son absence de queue. Dès 1883, le Manx figurait dans les expositions américaines ainsi qu’au tout début du XXe siècle à Londres. Le roi Edouard VIII possédait plusieurs Manx dans les années 1920-1930 et la race était très à la mode en Angleterre. Il n’en va plus de même aujourd’hui. Alors qu’il remporte toujours un grand succès aux Etats-Unis, le Manx a dû essuyer de violentes attaques en Europe, certains de ses détracteurs voulant même le faire interdire ! Déjà réputé difficile, l’élevage s’en est ressenti. Mais il semble à nouveau en phase de développement. Son look Le Manx est un chat d’apparence robuste. La tête est ronde avec des pommettes saillantes. Le museau est légèrement allongé, le menton fort. Le dos, assez court, forme un arrondi depuis les épaules jusqu’à la croupe. Les flancs sont creusés. Les pattes arrière sont plus hautes que la normale, les cuisses sont fortes et musclées. La fourrure peut être de toute couleur, le sous-poil est double et ressemble à celui du lapin. En version à poils mi-longs, le Manx prend le nom de « Cymric ». Il existe quatre types de Manx : - le rumpy (le plus recherché) a une croupe très arrondie avec un léger creux à l’endroit de la naissance présumée de la queue ; - le rumpy-riser possède de une à trois vertèbres sacrales ; - le stumpy possède en plus une ou plusieurs vertèbres caudales ; - le longy a une queue presque entière. En exposition, seuls concourent les rumpys et les rumpy-risers. Sa compagnie Le Manx est un chat très équilibré. Son tempérament calme ne l’empêche pas d’aimer jouer (à tout âge) ni d’être un redoutable chasseur. Très affectueux, il a besoin de la présence physique de son maître : le genre à marcher à ses côtés en miaulant, ou à attendre son retour derrière la porte. Entre eux, les Manx respectent la parité : le mâle se montre aussi attentionné envers ses chatons que la femelle, n’hésitant pas à aller se coucher avec eux pour les surveiller !
  16. D´hier à aujourd´hui L’origine du Maine Coon rejoint le sillage des premiers bateaux des colons européens accostant sur les côtes américaines avec, dans leurs cales, des chats voyageurs dont certains à poil long. Une partie des petits félins échappés à terre et livrés à eux-mêmes devront leur survie à leur faculté d’adaptation au climat hivernal du Maine. Ils développèrent une fourrure quasi imperméable, une musculature puissante et une solide mâchoire de chasseur. Dans les années 1860, les fermiers du Maine commencent à présenter leurs plus beaux sujets au cours des comices agricoles. Peu après, le Maine Coon fait sensation lors des premières expositions félines aux USA. Le succès est pourtant de courte durée quand arrivent d’Angleterre les Persans, qui paraissent bien plus exotiques. Ce n’est qu’en 1950 que des éleveurs recommencent à s’intéresser à lui en fondant le premier club de race. Le Maine Coon est reconnu en 1976 par la Cat Fancier Association (CFA), le plus grand club félin américain et son succès ne s’est jamais démenti depuis. Son look Considéré comme le plus imposant des chats domestiques, le Maine Coon est un chat à poil mi-long, au corps rectangulaire et à la musculature puissante. Les mâles sont notablement plus grands que les femelles. La tête est de taille moyenne avec un fort museau carré, bien détaché des pommettes, et de grandes oreilles portées haut sur la tête. Des plumets « à la lynx » sont recherchés. Les yeux sont presque ronds quand le chat est attentif. Les pattes sont fortes et de hauteur moyenne ce qui renforce l’aspect rectangulaire du corps. La queue est longue et bien fournie. La fourrure, plus courte sur les épaules, s’allonge graduellement sur les côtés. Au début de l’élevage américain, seuls les chats brown tabby avaient le droit de porter le nom de Maine Coon, les autres chats n’ayant droit qu’à l’appellation de Maine Shag (shag signifiant « touffu »). Aujourd’hui, de nombreuses robes sont acceptées. Sa compagnie Le Maine Coon est un chat de compagnie parfait qui s’entend très bien avec les enfants. Malgré son gabarit imposant, il est parfaitement adapté à la vie en appartement à condition d’y avoir été habitué dès son jeune âge. Sa fourrure rustique demande un minimum d’entretien, un brossage hebdomadaire est suffisant dans la plupart des cas.
  17. D´hier à aujourd´hui Moins célèbres que les Rex Cornish et Devon, d’autres « frisés » méritent d’être connus. En particulier le German Rex et le Laperm, tous deux issus d'une mutation génétique spontanée. Le Laperm, vient des Etats-Unis. « Curly », la première femelle, a été découverte dans l’Oregon en 1982. Homologuée depuis 1996, la race porte le nom de « Laperm » en référence à la permanente, le traitement qui fait friser les cheveux des élégantes ! Rarissime même dans son pays d’origine, le Laperm existe à poil court ou mi-long. Son look Le Laperm est de taille moyenne et de type « semi-foreign». La tête est triangulaire aux contours arrondis. L’intérieur des oreilles est bien fourni et bouclé, avec des plumets souhaités. Les deux longueurs de poils sont admises. Court : la texture est douce et soyeuse, ondulée sur le dos et le ventre, avec un sous-poil modéré. Mi-long : la texture est bouclée, de densité fine, avec un sous-poil lourd. Une collerette est acceptée chez les adultes. Toutes les couleurs sont admises. Sa compagnie Le Laperm est un vrai fripon ! Curieux, il aime être au courant de tout ce qu’il se passe dans la maison. Il recherche volontiers la compagnie humaine, aimant se faire prendre dans les bras ou se percher sur les épaules de son maître. Son poil bouclé ne réclame aucun entretien particulier.
  18. D´hier à aujourd´hui Le Kurilian Bobtail est un nouveau venu sur la scène féline. D’origine russe, il a d’abord été promu par l’ancienne Fédération Féline Soviétique avant d’obtenir son homologation officielle en Europe en 2003. Bien avant pourtant, cette race féline naturelle avait attiré l’attention des militaires et des vulcanologues qui se rendaient en mission sur les îles Kouriles (un archipel situé entre la péninsule du Kamchatka en Russie et le nord de l’île d’Hokkaido au Japon). Selon les spécialistes en génétique, sa queue courte, en forme de pompon, serait apparue de manière spontanée avant de se répéter de génération en génération. La reproduction de ces chats en vase clos ayant bien entendu favorisé le renforcement de cette particularité. Bien que jeune, le Kurilian Bobtail se développe en Russie ainsi que dans toute l’Europe. Ses éleveurs se battent désormais pour l’imposer aux Etats-Unis. Son look Ce chat se caractérise par une courte queue en forme de pompon et un corps robuste. A poil court ou à poil long, il se rencontre dans une très large gamme de couleurs. La tête est en forme de trapèze, large au niveau des pommettes hautes et saillantes. Le nez est large et droit, le museau fort. Presque ronds, les yeux sont grands et implantés légèrement de biais. De format semi-cobby, le corps est compact et puissant. Des omoplates à la croupe, la ligne de dos est arquée. De longueur moyenne, les pattes sont fortement musclées. La queue doit être longue de 3 à 8 cm (pas plus), fourrure non comprise, et composée de plusieurs coudes ou nœuds irréguliers. Dans sa variété à poil court, la fourrure est courte et près du corps. En poil long, la fourrure est mi-longue, fine et soyeuse, avec collerette et ventre bien fournis et d’épaisses culottes aux cuisses. Sa compagnie Resté proche de ses racines, le Kurilian Bobtail est une force de la nature. Malgré un look impressionnant (surtout le mâle, qui peut dépasser les 7 kilos !), il sait se montrer doux et ronronnant. Mais pour canaliser son énergie, il est conseillé d’épointer ses griffes et de le faire vivre dans un maximum d’espace. A noter : sa grande affinité avec l’eau. Contrairement à la plupart des chats, il adore se baigner et n’hésite pas à rejoindre son maître en plongeant dans la baignoire !
  19. D´hier à aujourd´hui Porte-bonheur autant que garde-grenier, les chats thaïlandais étaient tellement aimés et respectés à la cour du Siam qu’au XIIIe siècle un précieux manuscrit leur fut consacré : « Le livre du chat ». Parmi toutes les races représentées, dont les ancêtres de nos Siamois, Tonkinois et autres Burmeses, on remarque un chat bleu nommé Si-Sawat. Sa robe grise, couleur de nuages gorgés de pluie, et ses yeux, verts comme des jeunes pousses de riz, étaient symboles de récoltes abondantes et de richesse. A la fin du XIXe siècle, le roi Rama V ordonna une copie du « Livre des chats ». Il découvrit ce magnifique chat bleu et lui donna le nom de la province du Korat. A l’extérieur de la Thaïlande, les Korats sont d’abord apparu en Amérique au cours des années 1950, en Europe en 1972 et en France en 1979. Son look Le Korat est un chat de taille moyenne, très musclé et puissant, qui n’atteint sa pleine maturité que vers l’âge de 3 ans. Sa tête, caractéristique, a la forme d’un cœur. Les yeux, surdimensionnés par rapport à la tête, sont arrondis quand ils sont ouverts, mais gardent une inclinaison orientale quand ils sont mi-clos. Les oreilles sont grandes et placées haut sur la tête. L’encolure est forte et musclée. Le corps est tout en lignes courbes avec une poitrine bien ouverte et des hanches arrondies. La queue est de longueur moyenne. Assez courte, la fourrure est bien couchée sur le corps, lustrée et satinée. De couleur bleue, elle est illuminée par des reflets dus aux extrémités argentées de chaque poil. Les reflets sont plus intenses là ou le poil est plus court. Les yeux sont d’un vert très lumineux, sauf chez les jeunes chats qui peuvent avoir les yeux ambre jusqu’à 2 ans. Sa compagnie Le Korat est un chat qui vit dans la proximité de l’homme depuis des siècles. Il lui est très attaché et son caractère fusionnel est sans doute à l’origine de son sobriquet de « chat-chien ». D’avantage chat d’appartement qu’aventureux, il est casanier, n’aime ni la foule ni l’agitation et est parfois délicat à manipuler en exposition. Vif et joueur, son intelligence est exceptionnelle et il comprend très vite ce que l’on attend de lui. Complice, il demande un maître attentionné. Il perd peu de poils et sa fourrure, courte et lustrée, ne demande quasiment pas d’entretien.
  20. D´hier à aujourd´hui La présence des chats au Japon est fort ancienne et l’on pense que les premiers félins domestiques arrivèrent de Chine dès le VIe siècle. A la fin du Xe siècle, l’empereur Idi-Jo importa des chats de Corée pour préserver des souris ses précieux manuscrits. Les représentations de chats à queue courte sont nombreuses dans toute l’Asie, mais les Japonais les apprécient plus que tout autre et l’art nippon témoigne, au cours des siècles, de la persistance d’élégants chats à la queue en forme de chrysanthème. La seconde guerre mondiale donne l’occasion aux Américains de découvrir les Bobtails Japonais. En 1968, Elizabeth Freret importe les trois premiers Bobtails Japonais, bientôt suivis par d’autres sujets, sans pedigree, mais avec la même petite queue enroulée. La race est reconnue en 1976 par la Cat Fanciers Association, la plus importante fédération féline américaine. Son look Le Bobtail japonais est un chat de taille moyenne, élégant et athlétique. La tête, vue de face, forme un triangle équilatéral, avec des courbes douces et des pommettes saillantes. Le nez est assez long et bien défini par deux lignes parallèles. De profil, le front est légèrement arrondi descendant sur une déclivité courbe concave au niveau du nez. Les yeux sont grands et ovales. Les oreilles sont grandes et placées haut sur la tête. Le corps est long et mince, avec un dos droit et des lignes nettes. Les pattes sont hautes et fines avec des postérieurs bien angulés. La queue est naturellement enroulée sur elle-même de manière à former un pompon – les Japonais évoquent un chrysanthème, fleur porte-bonheur. Elle est portée assez haut. Il existe deux variétés de Bobtail Japonais : à poil court où la fourrure, assez près du corps, est fine et soyeuse et à poil long où la fourrure, sans sous-poil, tombe naturellement. Toutes les couleurs traditionnelles sont acceptées sauf le chocolat, le lilac, le cinnamon et le fawn. Les robes les plus appréciées sont le bicolore et le tricolore, appelée « Mi-Ké ». Les yeux bleus ou impairs sont fréquents chez les chats bicolores et les blancs. Sa compagnie Difficile de mettre un Bobtail japonais de mauvaise humeur. Joyeux, volontiers espiègle, c’est un des représentants les plus attachants de la gent féline. Comme les autres chats orientaux, il est plutôt extraverti, sa curiosité sans cesse en éveil. Si la présence de son maître et de tous les autres habitants de la maison est indispensable à son bonheur, il n’est pas aussi exigeant et miaulant qu’un Siamois. Athlétique, il apprécie les grandes cavalcades auxquelles ses longues pattes arrière donnent une détente très énergique.
  21. D´hier à aujourd´hui Compliquée, l’histoire du Havana Brown ! Originaire du Siam (l’actuelle Thaïlande), il a d’abord été sélectionné en Grande-Bretagne avant d’éclore aux Etats-Unis. Raison pour laquelle il est aujourd’hui considéré comme un chat américain. Dans les premiers groupes de Siamois arrivés au XIXe siècle en Europe, on trouvait déjà des chats d’un brun uniforme. Les éleveurs anglais les ont « recréés » dans les années 1950 (en mariant un Siamois seal point porteur du gène chocolat avec un chat noir à poil court). Mais leur « Havana », terme qui désignait alors l’Oriental de couleur chocolat, s’est ensuite dissous dans la famille des Orientaux. Heureusement, le Havana Brown s’est imposé aux Etats-Unis, en gardant ses caractéristiques propres et son type intermédiaire. La race a été reconnue là-bas en 1964. Malgré ce riche passé et son indéniable beauté, le Havana Brown reste extrêmement rare. Y compris dans son pays d’origine. Son look Plus longue que large, la tête est bien proportionnée par rapport au corps. De profil, le front, plat, est prolongé par une forte cassure fronto-nasale. Caractéristique de la race, le museau semble être une pièce rapportée tant il est carré. Ovales, les yeux sont grands mais pas globuleux. La seule couleur autorisée est le vert dans toutes les nuances. Grandes et arrondies à leur extrémité, les oreilles sont bien espacées l’une de l’autre et légèrement dirigées vers l’avant. De format semi-foreign, le corps rectangulaire est bien musclé. Longues pour la taille du chat, les pattes sont élégantes mais avec une ossature robuste. La fourrure est courte, douce et soyeuse. Le Havana existe en deux variétés : brun acajou ou, plus rare, lilas. La couleur doit être la plus profonde possible, sans poils blancs ni marques tabby. Sa compagnie A la maison, le Havana Brown apprécie le calme et le confort : un vrai pantouflard ! Ce qui ne l’empêche pas d’être actif. Et bavard : sa voix ressemble à celle du Siamois, en un peu plus atténuée. Très intelligent, le Havana Brown observe tout et aime participer aux situations. Même la nuit, il n’entend pas dormir seul et se faufile sous les couvertures ! Véritable « pot-de-colle », il a tendance à se montrer un peu exclusif avec son maître.
  22. D´hier à aujourd´hui Moins célèbres que les Rex Cornish et Devon, d’autres « frisés » méritent d’être connus. En particulier le German Rex et le Laperm, tous deux issus d'une mutation génétique spontanée. Le German Rex est apparu en Allemagne en 1946 : une chatte trouvée dans les jardins d’un hôpital fut recueillie et baptisée Lämmchen (« petit agneau » en allemand). Remariée à un de ses fils, elle donna naissance à des chatons dont la fourrure ressemblait à celle du Rex Cornish, mais en plus dense et plus serrée. Reconnue en 1982, la race reste confidentielle. Son look Le German Rex possède une morphologie proche de celle de l’European Shorthair. De forme arrondie, la tête est plus longue que large. Le corps est fort et musclé. Courte, pelucheuse et veloutée, la fourrure ondule en formant des vagues assez proches de celles du Cornish, mais possède, contrairement à ce dernier, des poils de garde. Toutes les couleurs traditionnelles sont admises sauf le chocolat, lilas, cinnamon et fawn. Sa compagnie Le German Rex est un compagnon sympathique. Sociable avec les autres chats, il s’adapte bien à la vie en appartement. Sa fourrure crantée est très agréable à caresser.
  23. D´hier à aujourd´hui La création de l’Exotic Shorthair est le fruit du hasard. Dans les années 1950, aux Etats-Unis, existait une race de chat à poil court ressemblant fort à notre Européen et appelée Domestic Shorthair. Cette race au type modéré avait de plus en plus de mal à tenir sa place en exposition face à d’autres races au type plus affirmé comme le British Shorthair. Des éleveurs décidèrent de croiser leurs chats avec des Persans pour leur apporter de la rondeur. La plupart de ces hybrides furent remariés avec des chats à poil court et donnèrent naissance à une nouvelle race, l’American Shorthair. Mais on se demanda que faire des chats les plus typés. On eut alors l’idée de sélectionner parmi eux, ceux qui se rapprochaient le plus du type Persan. Grâce à une sélection attentive, on arriva petit à petit à une nouvelle race : l’Exotic Shorthair. La race fut définitivement reconnue en 1967. Son look L’Exotic Shorthair est un chat massif avec une ossature forte et une musculature puissante. Sa tête est ronde avec une expression douce. Le crâne est large et en forme de dôme, les oreilles petites et bien espacées. Les yeux sont ronds, grands, bien ouverts, très expressifs. De profil, le front, le nez et le menton sont alignés sur un même plan. Le nez est court et large, avec un stop profond et des narines bien ouvertes pour une respiration normale. L’encolure est épaisse, la poitrine large, les pattes solides et courtes. La queue est plutôt courte et large de la base à l’extrémité. Légèrement plus longue que celle des autres chats à poil court, la fourrure est dense, pelucheuse et douce au toucher. Toutes les couleurs sont reconnues. Sa compagnie Contre toute attente, et même si l’Exotic Shorthair a un caractère doux et posé, les éleveurs témoignent souvent que dans une même portée issue de parents, l’un Exotic et l’autre Persan, les petits Exotics sont plus précoces, plus vifs et plus joueurs que les petits Persans. L’Exotic reste cependant un chat calme et facile à vivre particulièrement bien adapté à la vie en appartement. Du point de vue du toilettage, un brossage hebdomadaire suffit sauf en période de mue. Comme chez tous les animaux à face plate, il convient de nettoyer régulièrement le contour des yeux avec une lotion adaptée.
  24. D´hier à aujourd´hui L’européen, un chat de race? Oui bien sûr, à part entière ! Rebaptisé « European Shorthair » en 2007, c’est le descendant direct du chat commun domestique. Ce dernier, probablement venu d’Egypte, partageait déjà la vie des Grecs et des Romains de l’Antiquité. Ce sont Jules César et ses légions qui l’ont introduit en Gaule. Il s’est ensuite développé naturellement c’est-à-dire, au départ, sans avoir été soumis à des règles d’élevage. Jusqu’à ce que la félinophilie s’en empare, sélectionne les meilleurs sujets, et reconnaisse finalement la race en 1983. Mais certains le jugent trop commun et l’amalgament avec le chat de gouttière. Du coup, la race peine à s’affirmer. Son look Surtout, l’European Shorthair ne doit ressembler à aucune autre race. Plus longue que large, la tête est assez ronde avec des joues bien développées. Le nez est droit, le museau fort, le menton ferme. De taille moyenne à grande, les yeux sont arrondis et placés légèrement de biais. Leur couleur, qui va de l’orange au jaune et au vert, doit être la plus lumineuse et la plus uniforme possible. Les oreilles sont moyennes et assez espacées l’une de l’autre. De type semi-foreign, le corps est de taille moyenne à grande et s’inscrit dans un rectangle. L’ossature est forte, la musculature puissante. Les mâles sont plus grands que les femelles. Epaisse à la base, la queue va en s’effilant vers un bout arrondi. Courte, dense et lustrée, la fourrure est couchée sur le corps, sans sous poil excessif. Toutes les couleurs de robes sont reconnues, sauf les patrons sépia, mink et colour point ainsi que les couleur chocolat, lilas, cinnamon et fawn. Sa compagnie L’European Shorthair s’adapte à tous les environnements. Sociable, il peut cohabiter avec d’autres chats ou même avec des chiens (à condition que ceux-ci le respectent). Actif, c’est un animal qui reste joueur tout au long de sa vie. S’il dispose d’un jardin, il adore batifoler à l’extérieur. Attention, c’est un chasseur redoutable ! Bref, l’European Shorthair est un chat sympa et équilibré.
  25. D´hier à aujourd´hui L’histoire du Donskoy commence en 1988 dans les rues de Rostov. Un jour qu’elle rentrait chez elle, Irina Kovaloyva recueillit une petite chatte bleu-crème dans un piteux état et qui présentait de nombreuses plaques dépilées. Elle fut nommée Varya. Après avoir vainement tenté de guérir cette alopécie chaque jour plus importante, Elena se résolut à penser qu’il s’agissait d’une particularité génétique quand sa petite chatte, devenue grande, lui ramena une portée entière de chatons nus à la maison. Elle décida alors de présenter Varya à une grande éleveuse russe, Irina Nemikina. Après divers croisements, et comme on obtenait des chatons nus dans chaque portée, on comprit que cette mutation, dominante, n’avait rien à voir avec celle responsable de la nudité du Sphynx, qui est récessive. Une nouvelle race fut alors créée : le Donskoy. Le Donskoy est aujourd’hui internationalement reconnu. Son look Le Donskoy est un chat de taille moyenne bien musclé mais élégant. La tête, de face, est cunéiforme avec des pommettes hautes et saillantes et des rides sur le front. Le profil est presque droit. Les yeux sont en amande. Les oreilles placées haut et verticales sur la tête sont grandes avec l’extrémité arrondie. Le corps est solide, bien construit. La poitrine est bien ouverte et l’abdomen arrondi. La croupe est large. Longues et musclées, les pattes sont bien proportionnées par rapport au corps. Les pieds sont ovales avec des doigts bien dessinés. Il existe trois variétés de Donskoy. Les nus dont la peau est glabre et élastique avec un toucher qui évoque un peu le caoutchouc. Les velours où la peau est recouverte d’un duvet très court, parfois à peine visible, qui évoque la peau de chamois. Les brush où le poil est court, bouclé et dur. Toutes les couleurs de robe et d’yeux sont admises. Sa compagnie Le caractère du Donskoy étonne autant que son physique. Toujours curieux de tout, c’est une race au tempérament très extraverti qui explore tout et partout, sans cesse à la découverte de son environnement. Il est extrêmement proche de l’homme et ne supporte pas la solitude. Même s’il est issu d’une mutation différente, le Donskoy partage avec le Sphynx la caractéristique de beaucoup transpirer. Il faut donc baigner une fois par semaine les chats nus, ce qui est une pure formalité car ils adorent être caressés sous l’eau tiède !
×
×
  • Créer...