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meganite1111

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  1. D´hier à aujourd´hui Le Devon Rex, chat frisé aux allures de lutin, est né dans une ferme du Devonshire. C’est là qu’en 1960, Beryl Cox recueillit un chaton au poil ondulé qu’elle appela Kirlee. Un peu plus tard, Beryl découvrit par hasard un article dans le Daily Mirror qui expliquait comment des éleveurs de Cornouaille sélectionnaient des chats à poil cranté appelés Cornish Rex, du nom de la région où l’on avait trouvé Kallibunker, le premier chat à poil frisé. Elle décida de les contacter et leur céda Kirlee pour la somme de 25£. On croisa Kirlee avec les chats de Cornouailles mais aucun des chatons nés de ces unions n’avait le poil frisé car Kirlee était porteur d’une mutation différente de celle responsable du crantage du Cornish Rex. Du coup, les éleveurs décidèrent de séparer les deux lignées et de donner officiellement naissance à une nouvelle race, le Devon Rex. Son look Le Devon Rex est un chat de taille moyenne à la fourrure bouclée et à l’expression unique. Avec ses pommettes hautes, ses yeux ovales et ses très grandes oreilles, il a un air de gremlin très particulier. Le museau, court de face, est très marqué. De profil, le crâne plat est prolongé par un front bombé suivi d’une cassure importante au niveau du nez. L’encolure est fine, le corps gracieux mais ferme et musclé avec une poitrine bien ouverte. Les pattes sont hautes. La queue est longue et recouverte d’une fourrure courte et bouclée. Fine et douce, la fourrure est courte avec une frisure dense et désordonnée. Des zones dénudées ou recouvertes d’un fin duvet sont normales chez les chatons mais considérées comme une faute chez les adultes. Les moustaches sont courtes et frisées. Toutes les couleurs de robe sont acceptées. Sa compagnie Sans être hyper actif, le Devon Rex est un chat vif et espiègle qui réclame toute l’attention de ses maîtres. Pour compenser sa petite voix ténue et peu dérangeante, il a recourt à un tas de stratagèmes pour attirer l’attention. Facile à vivre, il s’entend bien avec tous les membres de la famille. Avec sa fourrure courte et frisée, le Devon Rex ne demande pas beaucoup d’entretien.
  2. D´hier à aujourd´hui L’histoire du Cornish Rex commence le 21 juillet 1950 avec la naissance, dans une portée de petits chats de gouttière, d’un curieux chaton au pelage d’astrakan, aux grandes oreilles et à la queue de rat. Mrs Ennismore, la propriétaire de la chatte, conserva ce bébé inhabituel qu’elle nomma Kallibunker. Quand il eut quelques mois, elle le conduisit chez son vétérinaire pour le faire castrer. Heureusement, ce dernier lui suggéra de le faire reproduire pour voir si ses descendants hériteraient de son pelage. Kallinbunker fut donc remarié avec sa mère qui donna naissance à deux chatons au poil frisé et qui furent exportés aux Etats-Unis après avoir eu les honneurs du magazine Life. Dans le même temps, en Grande-Bretagne, d’autres éleveurs s’intéressèrent aux Cornish, mais le nombre très restreint de chats disponibles les obligea à les marier avec d’autres races félines, dont le Siamois et le Burmese. Son look Le Cornish Rex est le plus raffiné de tous les chats. Avec son dos arqué, sa musculature sèche et son ossature fine, il a des allures de lévrier. De profil, la tête est formée de deux lignes incurvées : la première va du sommet du crâne à la naissance du nez, la seconde de la naissance du nez jusqu’au bout du nez. Les yeux sont ovales, très ouverts. Les oreilles sont grandes, placées haut sur la tête et coniques. L’encolure est longue et arquée. Le corps est long, très musclé avec une voussure au niveau du dos et un arrière train arrondi. Les pattes sont hautes et fines, les pieds petits et ovales. La queue est longue et fine comme un fouet. Courte et très douce au toucher, la fourrure est crantée, formant des vagues successives comme de l’astrakan. Les moustaches, bien que souvent courtes, doivent être présentes. Toutes les couleurs de robe et d’yeux sont acceptées. Sa compagnie Le Cornish Rex est un chat très actif, agile, intelligent. Hyper attaché à ses maîtres, il les suit pas à pas comme le ferait un chien. Malgré son apparence parfois gracile et sa fourrure près du corps qui le rend plus chaud au toucher que les autres chats, le Cornish est une race très solide qui tient plus de l’athlète que de la poupée de porcelaine. Son toilettage est réduit à la plus simple expression, au plus faut-il lui nettoyer l’intérieur des oreilles avec une lotion douce une fois par semaine.
  3. D´hier à aujourd´hui Recréer le physique du félin sauvage sur un chat domestique : ce rêve, de nombreux éleveurs ont entrepris de le réaliser. Avec des fortunes diverses. Si le Bengal s’est imposé, d’autres races sont actuellement en cours de sélection. C’est le cas du Chausie. Il figure actuellement dans la catégorie des « Nouvelles races » (NR). Le Chausie est un hybride de chats domestiques, d’Abyssin notamment, et de Felis chaus, un félin sauvage (pesant entre 10 et 20 kilos) dont l’aire de répartition s’étend de l’Egypte jusqu’à l’Asie du Sud-Est. Les premières hybridations eurent lieu dans les années 1970-1980 aux Etats-Unis. Son look Le Chausie est un chat au gabarit imposant. La tête est triangulaire et anguleuse, les oreilles ont des « lynx tips » (plumets). Son corps est long et substantiel, les postérieurs particulièrement puissants. La queue est plus courte que celle des autres chats. La fourrure, à la fois soyeuse et élastique, possède un « ticking ». Trois couleurs sont reconnues : noir, brown ticked tabby et silver tipped. Cette dernière n’existe que chez le Chausie. Sa compagnie Le Chausie se montre affectueux et joueur. Mais son gabarit et sa puissance le destinent davantage à vivre dans de grandes maisons que coincé dans de petits studios ! Attention, les Chausies qui ont des ancêtres sauvages dans leurs quatre dernières générations sont considérés par la loi comme des animaux sauvages et doivent répondre aux exigences de la CITES en la matière.
  4. D´hier à aujourd´hui Le Chartreux est une race très ancienne à l’histoire mouvementée. Contrairement à la légende, le Chartreux n’a jamais été élevé par les moines du même nom. Les premiers chats bleus ont sans doute été rapportés de Syrie en Occident par les Croisés au Moyen Age. Le terme « Chartreux » apparaît au XVIIIe siècle pour désigner la fourrure de chats bleu-gris, appréciée des pelletiers ! Au début du XXe siècle, quand on commence à s’intéresser au Chartreux comme race à part entière, il a pratiquement disparu. Deux sœurs, Christine et Suzanne Léger entreprennent alors une reconstitution à partir des rares colonies existantes, notamment celle de Belle-Île. L’offre ne suffisant pas à répondre à la demande, il naquit une grande confusion entre le Chartreux et le British Shorthair bleu, autre race de chat bleu à poil court et aux yeux or. Devant ce danger, quelques éleveurs passionnés ont recherché des lignées vierges de British. Ils ont petit à petit rétabli la race qui n’est plus menacée aujourd’hui. Son look Le Chartreux est un chat robuste à la fourrure épaisse et légèrement laineuse. Vu de face, sa tête forme un trapèze, large à la base et étroit au sommet,. Les contours sont arrondis, surtout chez les mâles. Le profil est très légèrement concave avec un front haut et plat et un nez droit. Les oreilles, placées haut sur la tête, sont étroites à la base et légèrement arrondies. Les yeux, de couleur jaune à orange, sont grands et expressifs avec l’extrémité supérieure légèrement relevée vers le haut. Forte, épaisse et courte, l’encolure est musclée. Le corps est robuste avec des épaules larges et une poitrine profonde. Dense, la fourrure est moyennement courte. Grâce à son sous-poil serré, elle est pratiquement imperméable. La seule couleur acceptée est le bleu dans toutes ses nuances, du gris-bleu clair au gris-bleu soutenu. Sa compagnie Malgré l’aspect un tant soit peu nounours donné par sa fourrure douce et laineuse, le Chartreux n’a rien d’une peluche. C’est un chat vif, robuste et agile qui a dû combattre pour survivre et il a des restes de ce tempérament volontaire. On dit aussi de lui qu’il est particulièrement intelligent. C’est peut-être cette intelligence qui lui a permis de s’adapter très vite à la vie moderne en appartement et de devenir un parfait chat de compagnie apprécié de toute la famille.
  5. Lieu : Parc des Expositions (Avenue Henri Farman) club organisateur : Assocation régionale des Chats de France Centre et Pays de Loire (ARCFCPL)
  6. Lieu : Salle polyvalente club organisateur : SINGAPURAS PARTNER'S (SP)
  7. Lieu : salle polyvalente - espace W club organisateur : Cercle Félin de l'Est (CFE)
  8. Lieu : salle du Marché gare club organisateur : Cat Club d'Occitanie (CCOc)
  9. Lieu : Parc des Expositions Chartrexpo club organisateur : Association Féline des Pays de Loire (AFPL) spéciale sibérien le samedi spéciale bengal le dimanche
  10. Lieu : Parc des Expositions et des Congrès, Hall A Thème Les Tropiques club organisateur : Association Féline Réunionnaise (AF Réunion) spéciale noir le dimanche
  11. Lieu : espace Aragon club organisateur : Cat Club de Paris et des Provinces Françaises (CCPPF)
  12. Lieu : Bocapole (boulevard de Thouars) club organisateur : Club Félin de l'Ouest (CFO) spéciale chatons 3-6 mois toutes races le samedi spéciale chatons 6-10 mois toutes races le dimanche
  13. Lieu : Parc des Expositions Thème La Country club organisateur : Union Féline Indépendante Champagne Ardennes (UFICA) spéciale chatons 3-6 mois le samedi spéciale chartreux le samedi spéciale persans colourpoint le samedi spéciale chatons 6-10 mois le dimanche spéciale norvégiens le dimanche
  14. Lieu : Salle des Fêtes club organisateur : Cat Club Lyon Dauphiné Savoie (CCLDS)
  15. Lieu : La Roselière club organisateur : Douceur Féline
  16. Lieu : Hippodrome, salle des paris club organisateur : Association feline nord picardie
  17. Lieu : Arena (salle polyvalente, 121 rue Jules Guesde) club organisateur : Shadow and Light (Shadow & Light)
  18. Lieu : salle polyvalente, complexe sportif Albert Ricquier club organisateur : Club du Chat 3000 (CC 3000)
  19. D´hier à aujourd´hui Race de chat « naturelle », le Ceylan est issu… de l’île de Ceylan, rebaptisée depuis « Sri-Lanka ». C’est en 1984 que l’Europe le découvre grâce à Paolo Pellegatta, un vétérinaire italien qui en ramène plusieurs à Milan avec l’aval du directeur du zoo de Colombo. Et en 1993 qu’elle est reconnue officiellement. Son élevage s’est fort peu répandu depuis : on ne recense que quelques sujets en Italie et en France. Son look Le Ceylan est un chat de taille moyenne mais bien musclé. Les pattes arrière sont légèrement plus hautes que les pattes avant. La tête présente des pommettes saillantes et un nez assez court. Les oreilles sont portées haut sur le crâne. Les yeux lumineux, de jaune à vert, arborent une expression "rêveuse". La fourrure est courte, fine et soyeuse, avec peu de sous-poil. Quelle que soit la couleur de la robe, celle-ci présente la caractéristique du "ticking", c'est-à-dire une alternance de bandes claires et foncées sur chaque poil. Contrairement à l’Abyssin, le Ceylan possède (en plus du ticking) des marques tabby : aux pattes, à la queue, autour du cou et au front. Sa compagnie D’un entretien facile grâce à son poil court, le Ceylan est joueur et de bonne compagnie. Affectueux et loyal envers ses maîtres, il reste néanmoins assez indépendant.
  20. D´hier à aujourd´hui Au début des années 1980, la baronne Miranda von Kirchberg fut témoin d’une mésalliance : son Persan chinchilla profita d’un moment d’inattention pour aller subrepticement saillir une jolie femelle Burmese anglais. Deux mois plus tard, naquirent quatre petites femelles qui avaient la morphologie de leur mère et la couleur argentée de leur père. La baronne comprit rapidement l’intérêt de cette union involontaire. En 1982, elle mit au point un programme d’élevage, avec la participation d’autres éleveurs et de généticiens, dans le but de fixer la couleur silver chez le Burmese, pour cette nouvelle variété appelée « Burmilla ». Mais l’histoire ne s’arrêta pas là. En voulant créer des Burmeses argentés, les éleveurs anglais donnèrent le jour à des Burmeses d’autres couleurs : entièrement noir, chocolat, bleu, tabby…. En raison du Persan d’origine, certains d’entre eux avaient même le poil long. Les Anglais décidèrent d’appeler Asians les sujets à poil court et Tiffanies ceux à poil long. Son look Burmilla, Asian et Tiffany sont des chats de taille moyenne au physique athlétique et harmonieux. Vue de face, la tête forme un triangle avec des pommettes hautes et un museau arrondi. De profil, le front est légèrement arrondi. Il y a une cassure nette au niveau du nez qui est droit. Les oreilles sont placées dans le prolongement du triangle. Les yeux sont grands avec une ligne supérieure oblique et une ligne inférieure arrondie. L’encolure, de taille moyenne, est bien musclée. Le corps est assez élégant avec certaines rondeurs notamment au niveau de la poitrine qui est large et forte. Les pattes sont plutôt fines, les pieds ovales. La queue est de longueur moyenne. Courte, la fourrure est douce et brillante comme de la soie, bien couchée sur le corps. Elle est mi-longue et soyeuse chez le Tiffany. Le Burmilla est de couleur silver ou golden shaded. Toutes les couleurs solides, tabby et silver, en catégorie traditionnelle, et sépia, sont acceptées chez les Asians et les Tiffanies Sa compagnie En raison de leurs origines, les Burmillas, Asians et Tiffanies ont le même caractère que leur cousin Burmese anglais : raffiné et aimant. Chats d’humeur égale, ils font des compagnons agréables toujours présents sans être envahissants. Faciles et sains, on passera avec eux plus de temps en câlins qu’en toilettage ! Leur fourrure ne demande guère plus d’entretien qu’un petit coup de peau de chamois, avec tout juste un brossage hebdomadaire chez les poils longs.
  21. D´hier à aujourd´hui Comme les Siamois, les ancêtres du Burmese ont été ramenés du sud-est asiatique en Occident par les Européens et les Américains en poste dans ces contrées lointaines entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle. Le premier Burmese connu s’appelait Wong Mau. C’était une petite chatte aux yeux or et à la couleur tout en dégradés de marron ramenée en 1930 à Los Angeles par le Major Thomson, médecin en poste à Bangkok. Avec l’aide d’amis éleveurs et sur les conseils d’un généticien, il réalisa des croisements avec d’autres chats venus de Thaïlande dont des Siamois qui, à l’époque, n’avaient pas le type élégant d’aujourd’hui. Vers la fin des années 50, des Burmeses furent importés en Grande-Bretagne où l’on continua à les marier avec des Siamois pendant une période assez longue. C’est à ce moment que le Burmese anglais se différencia de son frère américain par un type plus élégant et une abondance de couleurs inconnues Outre-Atlantique. Son look Le Burmese anglais est un chat de taille moyenne au physique athlétique et harmonieux. Vue de face, la tête forme un triangle avec des pommettes hautes et un museau arrondi. De profil, le front est légèrement arrondi. Il y a une cassure nette au niveau du nez qui est droit. Les oreilles sont placées dans le prolongement du triangle. Les yeux sont grands avec une ligne supérieure oblique et une ligne inférieure arrondie. L’encolure, de taille moyenne, est bien musclée. Le corps est assez élégant avec cependant certaines rondeurs notamment au niveau de la poitrine qui est large et forte. Les pattes sont plutôt fines, les pieds ovales. La queue est de longueur moyenne. Courte, la fourrure est douce et brillante comme de la soie, bien couchée sur le corps. La palette de couleur est large : seal (noir), bleu, chocolat, lilas, red, crème, tortie etc. toujours avec le patron sépia, c'est-à-dire avec un contraste modéré entre le corps, qui plus clair, et les extrémités. Les yeux sont idéalement jaune doré à or. Sa compagnie La couleur du Burmese anglais, tout en camaïeu, ainsi que son physique doux et harmonieux préfigurent aisément son caractère : raffiné et aimant. Bien que d’un naturel enjoué en raison de ses origines orientales, ce chat est d’humeur assez égale et fait un compagnon agréable toujours présent sans être envahissant. Le physique équilibré du Burmese anglais fait de lui un chat facile et sain avec lequel on passera plus de temps en câlins qu’en toilettage ou en soins ! Sa fourrure ne demande guerre plus d’entretien qu’un petit coup de peau de chamois, histoire de mettre sa texture lustrée en valeur.
  22. D´hier à aujourd´hui Quand en 1871 à Londres, une chatte British Shorthair bleu tabby remporte la toute première exposition féline, ce n’est pas tant le travail des éleveurs qui est récompensé que l’œuvre de Dame Nature : elle avait façonné un chat parfaitement adapté au rude climat des Iles britanniques grâce à sa fourrure laineuse et quasi imperméable. La première Guerre Mondiale faillit sonner le glas de cette race magnifique. La famine qui frappait les hommes toucha aussi leurs chats qui furent presque tous décimés et il fallut introduire des chats sans pedigree pour reconstituer la race. Cet ajout eut pour effet d’affiner les British. Les éleveurs eurent recours au Persan pour « arrondir » leurs chats, ce qui introduisit du même coup le gène « poil long ». Longtemps, ces British à poil long furent cachés mais ils sont aujourd’hui reconnus sous le nom de British Longhair. Son look Le British est un chat de taille moyenne à grande, construit tout en rondeur. Sa grosse tête ronde est éclairée par deux grands yeux, ronds eux aussi et très expressifs. Les oreilles sont plutôt petites et bien espacées. L’encolure est trapue et courte. Le corps, semi-cobby, est puissant et musclé avec des épaules et des hanches larges et rondes. Les pattes sont solides et fermes, la queue plutôt courte et arrondie à l’extrémité. Chez le British Shorthair, la fourrure est courte, dense et dressée, avec un sous-poil important. Parfois les poils s’entrouvrent comme les brins d’un tapis de laine. Chez le British Longhair, la fourrure mi-longue a la texture du mohair. Elle est plus fournie sur la collerette et l’arrière des pattes. L’introduction de Persan chez le British a favorisé l’émergence du bleu alors très populaire. Aujourd’hui, toutes les couleurs sont reconnues. Sa compagnie Le caractère du British joue largement dans le succès qu’il rencontre aujourd’hui. Calme et posé, toujours présent sans être envahissant, il offre une alternative apaisante à ceux qui sont stressés par la vie moderne et qui peuvent se ressourcer à son contact. Sa petite voix contraste avec son physique de gros nounours. Il demande un toilettage modéré sauf en période de mue où sa fourrure double nécessite de vigoureux brossages.
  23. D´hier à aujourd´hui La chatte à l’origine de tous les Burmeses s’appelle Wong-Mau. Elle a été ramenée en 1930 à San Francisco par le Major Thomson, alors médecin en poste à Bangkok. Sur les conseils d’un généticien, il fit des croisements avec d’autres chats venus de Thaïlande, dont des Siamois, pour fixer sa robe aux délicats dégradés de brun. Vers la fin des années 50, les éleveurs américains arrêtèrent complètement ces mariages et n’acceptèrent plus qu’une seule couleur, le seal sépia (appelé aussi sable ou zibeline). Dans les années 1970, l’emploi de quelques chats d’exception renforça le type du Burmese américain : tête arrondie, front bombé, yeux ronds et corps ultra court. Le Bombay est le petit frère du Burmese américain. Cette race a été créée par Nikki Horner, une éleveuse américaine qui rêvait d’un chat domestique au look de panthère noire. Après divers essais, elle eut l’idée de croiser des Burmeses avec des American Shorthairs noirs. De 1966 à 1972, c’est au total 27 portées et plus d’une centaine de chatons qui furent nécessaires avant que Nikki reconnaisse avoir atteint son but. Le Bombay était né. Son look Le Burmese américain et le Bombay sont des chats très puissants et athlétiques avec un poids surprenant pour leur taille. La tête est ronde, avec un front arrondi et un stop marqué et, surtout, de grands yeux ronds d’une belle couleur dorée. L’encolure est plutôt courte. Le corps est compact avec une cage thoracique bien ouverte. Les épaules et les hanches sont arrondies. La queue est de taille moyenne. La fourrure, caractéristique, est très courte, près du corps et satinée. Si le Bombay est noir de jais, le Burmese américain a un patron de robe typique appelée sépia, où la couleur est plus claire sur le corps pour s’intensifier aux extrémité sans que le contraste soit toutefois très marqué. Quatre couleurs sont acceptées : le seal sépia (zibeline), le chocolat sépia, le blue sépia et le lilac sépia. Sa compagnie Le Burmese américain et le Bombay sont des chats faciles à vivre. Plutôt calmes et posés, ils peuvent avoir des moments de grande activité quand ils jouent avec leur maître ou partent dans une partie de chasse imaginaire. Leur fourrure ultra courte est sans entretien particulier, les caresses suffisant à lustrer leur poil. Contrairement aux autres chats noirs, la couleur du Bombay ne souffre pas de l’exposition prolongée au soleil qui lui donne des reflets roux. Tant mieux, car il adore les bains de soleil !
  24. D´hier à aujourd´hui L’histoire du Bengal débute en 1963, en Arizona, lorsque Jean Mills, une jeune généticienne passionnée de chats obtint une petite femelle hybride nommée Kin-Kin à partir d’un mariage entre un chat léopard (Prionailurus bengalensis) et un chat domestique. Quelques années plus tard, l’Université de Davis propose à Jean huit chattes nées de ce même croisement. Ces huit chattes, mariées principalement avec des Maus Egyptiens, des Abyssins et des Burmeses fondèrent la race Bengal. Après avoir beaucoup travaillé sur les robes sauvages, les éleveurs s’attachent maintenant à obtenir un type physique le plus proche possible du chat léopard. Le premier Bengal fut importé en France en 1989. Son look Le Bengal est un chat très athlétique, L’expression de la tête doit s’éloigner le plus possible de celle du chat domestique. Le corps est long avec une musculature puissante et une ossature robuste. La queue, épaisse à la base, s’affine à peine jusqu’à une extrémité arrondie. La fourrure est épaisse, couchée sur le corps, exceptionnellement douce et soyeuse au toucher. Une des principales caractéristiques du Bengal est sa robe. Deux types de motifs sont acceptés avec toujours un contraste extrême. Dans le premier, appelé spotted, les taches sont soit des points, soit des rosettes disposées de manière aléatoire sur le corps. Les rosettes sont des taches plus ou moins rondes, ouvertes ou fermées, avec un contour foncé et l’intérieur fauve. Dans le second motif, appelé marble, les rosettes sont allongées jusqu’à produire des motifs semblables à ceux de la panthère longibande. Sa compagnie Le Bengal ayant des origines sauvages, les éleveurs ont porté une attention particulière à sélectionner pour l’élevage les chatons les plus doux et les plus proches de l’homme. Aujourd’hui, les hybridations ne sont plus nécessaires et la race est bien établie. Bien qu’actif, le Bengal n’a plus de sauvage que sa robe et son physique d’athlète. Doté d’une intelligence exceptionnelle, c’est un chat curieux, confiant et amical, mélange de force, d’agilité, d’équilibre et de grâce. Fait unique, sa gentillesse et sa faculté à vivre aux côtés de l’homme sont toujours inscrites dans son standard.
  25. D´hier à aujourd´hui Contrairement à son nom, le Balinais n’est pas originaire du Sud-Est asiatique mais est une création des éleveurs de chats américains. Il naissait en effet assez régulièrement des chatons à poil long dans les portées de Siamois et un Siamois à poil long avait même été enregistré en 1928 par un club américain. Mais craignant des accusations de mésalliances, les éleveurs plaçaient bien vite ces bébés, ou pire, les sacrifiaient ! Pourtant, dans les années 50, Marion Dorsey, en Californie, et Helen Smith, à New York, commencèrent à s’intéresser à ces vilains petits canards qu’elles trouvaient charmants. C’est Helen Smith qui eu l’honneur baptiser la nouvelle variété : trouvant le terme « Siamois à poil long » impropre à rendre toute l’élégance de ces chats, elle leur choisit le nom de Balinais évoquant la grâce des danseuses de l’île de Bali. Le Mandarin, quant à lui, n’est ni plus ni moins qu’un Oriental à poil long, c’est-à-dire un Balinais entièrement coloré aux yeux verts. Son look Le Balinais et le Mandarin sont des chats d’une grande élégance, qui combinent la sveltesse du Siamois et de l’Oriental avec le raffinement d’une fourrure de soie. La tête est triangulaire vue de face. Les oreilles, grandes et larges à la base, prolongent le triangle formé par la tête. La ligne de profil est droite depuis le sommet du crâne jusqu’au bout du nez. Les yeux sont en amande et placés de biais pour donner un regard oriental. L’encolure est longue et déliée, le corps tubulaire et ferme. Les pattes sont longues et hautes, avec une ossature fine mais dense. La queue est bien fournie et portée avec légèreté comme un plume d’autruche. Mi-longue et fine, la fourrure est soyeuse et couchée sur le corps. Il n’y a ni sous poil, ni collerette. Chez le Balinais, toutes les couleurs colourpoint, c’est-à-dire avec les extrémités plus foncées que le corps, sont acceptées. Les yeux sont du bleu le plus intense possible. Chez le Mandarin, toutes les couleurs traditionnelles sont acceptées et les yeux sont verts. Sa compagnie Le Balinais et le Mandarin sont des chats actifs, câlins et bavards sans pour autant avoir le tempérament volcanique, voire excessif du Siamois et de l’Oriental, leurs cousins à poil court. On ignore pourquoi, mais dans une même portée, les chatons à poil long auront un caractère plus posé que ceux à poil court. Malgré leur fourrure mi-longue, le Balinais et le Mandarin ne demandent quasiment pas de toilettage.
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