Tous les amoureux de volatiles rêvent d’avoir une volière composée d’espèces différentes et d’oiseaux ayant différents plumages. Cependant, le problème majeur est d’amener toutes ces espèces à avoir une vie commune. Il y a des spécimens qui ne tolèrent pas les colocataires alors que d’autres sont plus ouverts à une cohabitation.
Les calopsittes font partie de cette dernière catégorie. Toutefois, ce n’est pas avec toutes sortes de volatiles qu’ils peuvent partager leurs territoires. Pour en savoir plus sur les espèces susceptibles de cohabiter avec les calopsittes, lisez cet article. Quels oiseaux choisir pour que l’entente soit parfaite ? Comment faire en sorte que tout se passe au mieux ?
Calopsitte et Calopsitte
Les calopsittes, ces oiseaux avec le bec crochu, sont habituellement calmes et indulgents. Faire cohabiter votre oiseau avec un ou plusieurs congénères garantit une bonne entente dans la cage. Il en découle des avantages comme le fait que l’animal ne risque plus de développer des troubles comportementaux. De même, vous pouvez avoir des oisillons lorsque vos deux volatiles sont de sexe opposé.
Cependant, ce n’est pas parce que deux spécimens appartiennent au même genre qu’il faut hâter les présentations. En effet, prenez le temps de familiariser les futurs colocataires en amont à toute existante commune. Comme association, faire cohabiter des mâles dans une volière est déconseillé. Et pour cause, vous assisterez à des bagarres et à des cris peu mélodieux.
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Calopsitte et caille du Japon
L’une des règles pour faire cohabiter deux animaux est qu’ils soient de gabarits proches. Toutefois, il y a des exceptions comme dans ce cas. La caille est un petit oiseau qui passe le clair de son temps au sol de la volière contrairement aux calopsittes qui sont en hauteur. Les deux colocataires ne risquent donc pas de se quereller pour une conquête territoriale.
Les cailles sont insensibles aussi bien au bruit qu’à l’agitation des autres oiseaux en hauteur. Elles préfèrent cavaler dans leur petit monde. Par ailleurs, cette vie commune entre calopsittes et cailles permet de ne pas gaspiller la nourriture. En fait, les cailles se nourrissent en partie des graines tombées au sol.
Calopsittes et perruches ondulées
Il s’agit d’une association audacieuse. Toutefois, ces deux espèces peuvent parfaitement vivre en harmonie si les oiseaux sont gardés dans la maison. La seconde condition est que la volière abrite assez d’espace. Cela évite les disputes et permet à chaque spécimen de se retirer en période de conflit et de revenir quand la balle est à terre.
Dans leur milieu naturel, les calopsittes (cockatiels) et perruches ondulées partagent le même habitat. Ce sont donc de vieux amis proches. Notons cependant que lors de la reproduction, ces deux oiseaux devront être séparés. Il arrive parfois que des oisillons de cockatiels soient tués par des perruches.
Calopsittes et canaris
En prenant chaque espèce avec son caractère ou son tempérament habituel, faire vivre les calopsittes et les canaris ensemble ne pose pas de problème. Ce sont deux volatiles qui ne s’entendent pas forcément bien. Toutefois, vous pouvez être convaincu qu’il n’y aura pas de bagarre ou presque. En effet, l’un (canari) est peureux alors que le second (cockatiel) est calme et réputé gentil.
Étant de plus petite taille, il est conseillé de commencer votre élevage par les canaris. Ensuite viendront les calopsittes. Dans le cas contraire, vos canaris se sentiront très intimidés par la grande corpulence de leurs voisins.
Calopsittes et perruches turquoise
Le principal caractère qui définit les perruches turquoise est la méfiance. Elles vivent bien avec les oiseaux aux becs droits. Toutefois, ces perruches (les mâles surtout) se montrent agressives lorsque le colocataire est un bec crochu. L’exception est quand même de mise lorsqu’il est question de spécimens dociles comme les cockatiels.
Les perruches turquoise sont vivaces, c’est-à-dire qu’elles affectionnent les nids en hauteur. Elles auront un penchant naturel à déloger tout occupant du nid le plus haut. Pour ce faire, il est conseillé que la disposition des nids soit à la même hauteur et dans des coins distincts.
Calopsittes et Catherines
Les toui catherines sont une espèce facilement reconnaissable par leur petite taille. Ils sont assez curieux, comiques et très communicatifs. À cet effet, ils pourront vous faire savoir par des petits cris stridents si quelque chose ne va pas (faim, conflit, bruits, etc.). Mettre des catherines et des calopsittes dans une même volière est sans danger. Cela ne veut pas dire qu’ils cohabitent comme de vieux amis.
La plupart du temps, il s’installe une relation dans laquelle, l’un domine et l’autre se soumet. Ceci fait que chacun connaît sa position et la respecte. Les rares cas de bagarre surviennent en reproduction suite à la curiosité des catherines qui cavalent un peu partout.
Calopsittes et mandarins
Comme les calopsittes, les mandarins sont aussi d’Australie. En plus, ce sont deux espèces qui cohabitent à l’état naturel. Une vie commune dans une volière ne pose donc pas de problème. Il y a néanmoins un hic en termes d’espace indispensable à respecter. Chacun doit avoir son cadre de vie sans perturber son voisin pendant les repas et pour nicher.
Quelques règles pour favoriser la proximité entre espèces dans une volière
Lorsqu’il est question de cohabitation entre oiseaux, il y a des principes empiriques à respecter pour garantir de meilleures chances de survie et d’entente.
Faire cohabiter des animaux de taille similaire
Ne pas faire vivre des oiseaux présentant une très grande différence de gabarit. D’abord, les petits se sentent intimidés par les grands. Ceci est encore plus prononcé quand les espèces de grande conformation sont agressives. Certaines exceptions à cette règle ont été précédemment mentionnées. Mais gardez à l’esprit qu’en cas de bagarre, vous risquez d’avoir des blessés graves ou des morts.
Veiller au confort de chaque espèce ou couple d’espèces
L’une des règles de base dans la cohabitation est que chaque sujet ait un minimum d’espace de vie. Lorsqu’ils sont surpeuplés, les oiseaux craintifs deviennent renfermés alors que ceux aux forts tempéraments deviennent plus agressifs. Privilégiez les cages ou les volières qui offrent assez d’espace pour un confort optimal.
Quel que soit le nombre de couples présent, assurez-vous qu’il y a toujours plus de nids pour éviter les querelles. Toujours dans ce contexte, pensez à installer plusieurs mangeoires pour l’alimentation.
Ne pas précipiter la vie commune
Avant de rejoindre les précédents locataires, chaque nouveau sujet doit faire une période en quarantaine. Pendant cette période, vous devez vérifier si le nouvel arrivant n’a pas de difficultés pour respirer ou s’il souffre de diarrhée. Si une seconde cage est prévue pour la quarantaine, l’idéal serait de la mettre non loin de la volière. Cette proximité permet de repérer tôt les rivalités à travers les comportements de chacun.
Ne pas introduire une nouvelle espèce pendant la reproduction
Comme beaucoup d’animaux, les oiseaux sont plutôt agressifs au cours de la reproduction. En effet, un mâle introduit en période d’accouplement peut être source de conflit pour gagner la seule femelle. Il y a aussi le fait que les parents ayant des œufs ou des petits à protéger deviennent combatifs quand des visiteurs indésirables approchent leurs nids.