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faucon chasse

setter ou pointer ?

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c'est vrai, la bécasse même si elle nous en a fait voir de toutes les couleurs, lorsqu'elle est morte, on la prend dans sa main puis on lui lisse les plumes et on la met délicatement dans sa poche.
c'est un gibier que l'on respecte.
c'est aussi un met de choix, dans une brochette d'une quarantaine de grive qui tourne devant la cheminé on rajoute 2 bécasses afin que chaque convive puisse en goutter un morceau, une bonne salade sauvage avec bien d'ail, du chateauneuf du pape et le tour est joué.

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un Mahatma a dit:

"Demander souvent, se contenter de peu et récompenser beaucoup"
study

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Guinness le pointer commence à apprendre du breton: plus de dix minutes d'arrêt dans les blés en herbe ce midi, sans compter la remonté d'émanation.
Bon, il a persisté sur place chaude après l'envol des alouettes, mais on ne peut pas être parfait du premier coup.

Du coup, je suis arrivé en retard au travail deux fois aujourd'hui: ce matin j'ai dû attendre aussi le retour des chiens partis de nuit sur l'exploitation. Guinness est revenu au sifflet à 8 heures (2 heures dehors) et Utah le sourdingue à 10 heures 08.
Le problème est qu'on n'a pas les étendues espagnoles et que je crains le pire. Demain, je mets un émetteur au pointer.

Dommage que nous n'ayons rien d'autre que des alouettes: celles-ci vont détourner l'attention du chien quand les choses sérieuses commenceront.

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mm pas vraiment , les irlandais s'entrainent bien souvent sur bécassines
cela les avantage en affinant leur perception
pour les allouettes, c'est encore plus fin , et toute arrêt cassé est "puni" d'un envol et d'une perte d'émanation.lorsqu'il tombera sur une rouge ou une mordorée il réagira d'autant mieux qu'il aura apris la prudence sur allouettes.

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J'espère. Je serais un tantinet énervé s'il devait priviléger les alouettes aux perdreaux.

Le risque n'est-il pas en revanche qu'il devienne hypersensible et arrêteur de places chaudes... ou couleur sans être coureur... toujours par excès de prudence. C'est un peu sa tendance quand il s'attend à trouver des oiselles.

L'autre jour, il a coulé sur 50 mètres, et revenu en arrière sur 2 mètres, puis a repris sa trajectoire initiale pour finalement tomber sur quelques alouettes. Sans doute a-t-il confirmé sur une place chaude.

Je ne suis pas sûr qu'un chien hypersensible soit à encourager sur alouettes.

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que du contraire !
ton chien s'annonce plutôt bien!
hypersensible et place chaude? non, ton chien se déclanchera parfaitement le jour ou tu lui présenteras le gibier qu'il aura arrété.
les alouettes il n'aura sans doute jamais l'occasion de les sentir de près par contre il aura vite assimilé qu'un arrêt sur perdreau se traduit par une prise et que l'oiseau pris est celui qu'il a marqué. dès lors les alouettes se ront vite oubliées. laisse le faire "ses games" sur ces charmants oiseaux
il y apprend à justement distinguer une place chaude d'alouette d'une présence réelle( fait le test remet le sur la voie d'une place chaude et il est probable qu'il ne la marquera pas)
dis toi ,qu'un"sentiment" d'allouette est bien moins tenu que celui d'une perdrix , à plus forte raison celui d'une cie de perdrix!
il sera à mon avis bien plus sur qu'un chien habitué depuis tt jeune sur cailles ou escap de faisan ou perdrix.

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nebli a écrit:
faire "ses games"


Bravo pour le jeu de mot cynégétique.

Lorsque je trouvais encore des perdreaux dans les élevages en début de mois, il a eu l'occasion de faire un bel arrêt sur une escape déjà tirée que j'avais posée en bout de champ, arrêt brutal comme seuls les bretons et sans doute quelques pointers sont capables de le faire (Voirons, prépare tes armes, nous allons en avoir besoin).

Concernant les alouettes, je reste persuadé qu'il ne me faut pas intervenir pour ne pas l'encourager, sous peine de vevoir modifier son affixe comme suit: Guinness du vol des alouettes...

Amicalement,

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Tirer un perdreau d'escape... bel exploit ! surtout en camargue avec de bonnes densités de bécassines.

Je préfère un chien qui arrête les merles, grives et alouettes, que de servir de l'escape ( même mort ... Very Happy ).

L'escape ne sert à rien avec de jeunes chiens, au contraire cela ne peut souvent qu'encourager les éventuels défauts, avec un gibier sorti d'une caisse qui n'y comprend rien, ne cherche souvent qu'a pièter devant le chien et n'encourage pas la quête et la recherche.

Comme pour les oiseaux, il vaut mieux un pigeon bien volant qui disparaitra dès l'envol, qu'un perdreau stressé qui se trainera de remise en remise jusqu'à se qu'il se fasse bouffer dans le pire des cas.

Le seul intérêt d'un escape peut être la sagesse à l'envol ( pour ceux qui veulent faire des concours ) et dans ce cas une caisse d'envol avec un pigeon fait très bien l'affaire.

Généralement, nous passons à cet exercice avec des chiens de 2 ans, déjà confirmés sur gibier sauvage, pour valider la sagesse et qui méritent d'être présentés à des concours.

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etienne a écrit:
Tirer un perdreau d'escape... bel exploit ! surtout en camargue avec de bonnes densités de bécassines.


La Camargue est le seul endroit au monde où les bécassines ne peuvent être arrêtées car elles partent au loin.

Ce n'est pas une question de pression de chasse selon les fieldeurs sur bécassines qui estiment la pression de chasse bien autant importante dans les marais de Carentan où pourtant elles tiennent.

Je cherche effectivement de vrais pigeons voyageurs pour le chien (pour la sagesse à l'envol mais aussi pour un arrêt et un coulé assisté sur un gibier qui ne viendra pas perturber à la chasse) et pour le faucon souhaité pour la prochaine saison.
Si tu en as 2-3 couples, ça m'intéresse.

Amicalement,

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Au sujet des alouettes je suis moins confiant que vous tous! Les chiens encouragés un tantinet sur les alouettes vont continuer à le faire et cela aux instants les plus cruciaux....et plus il y aura de spectateurs plus les chances qu'ils le fassent sera importantes! Je tiens à préciser que le king pointer n'est pas exempt de ce genre de plaisanterie même ceux qui sont très bien "mis" sur le grouse!

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"La Camargue est le seul endroit au monde où les bécassines ne peuvent être arrêtées car elles partent au loin."

Mouais.... Il faut faire attention aux légendes locales... Sur mon secteur, les lagopèdes avaient la même réputation, ce qui donnait aux Nemrod locaux l'avantage de les tirer à 200 m à la carabine ... ou au cul levé dans les couvés... bel exploit ....

Les terrains granitiques et l'altitude ne permettaient soi-disant pas aux chiens de prendre les effluves, les lagos ne tenaient soit-disant pas l'arrêt et partaient soit-disant au moindre tintement de sonnette , ect... De belles sornettes !

Depuis 10 ans nous les chassons à l'arrêt, sans difficulté, les chiens doivent être prudents et entreprenant, c'est tout. Depuis cette année sur ce même secteur, les comptages sont effectués avec des chiens spécialisés sur lagopèdes, ce qui nous aurait fait passé pour des fous, il y a encore moins de 5 ans !

Attention aux légendes rurales qui n'ont rien à envier aux urbaines Very Happy ! l'intérêt d'un gibier sauvage est justement sa difficulté, de parvenir à bloquer des gibiers réputés imblocables, tout le challenge de la chasse réside dans ce but : parvenir à connaitre son territoire et adapter les chiens au gibier.

Pour ce qui est des alouettes, je ne suis pas non plus ( une fois n'est pas coutume ! ) d'accord avec Voiron. TOUS mes chiens sans exeption se sont passionnés pour les grives, merles et autres alouettes.

Je peux vous garantir qu'après une ou deux saisons de chasse, sauf un coup de nez au passage, plus aucun n'y prête la moindre attention.

Nos territoires sont pourtant très pauvres en oiseau, il n'est pas rare qu'en une journée de chasse, les chiens n'aient qu'une grive à sentir, pourtant ils ne s'y intéressent pas. Pourquoi ? parce qu'ils ont été travaillés sur des gibiers plus nobles : gelinotte, lagopède, tétras, bécasse. Un chien servi après un bon arrêt sur 2 ou 3 bécasses, se moque éperdument des grives ou des alouettes.

Je dois également avouer que si nos chiens sont assez spectaculaires en montagne, ils sont assez médiocres, sur d'autres territoires. Un bon chien = un gibier et un territoire.

Pour le reste, il faut savoir si l'on veut chasser, faire du concours ou épater la galerie ("plus il y aura de spectateurs plus les chances qu'ils le fassent sera importantes" ). Qu'est ce que cela peut bien faire qu'un cabot fasse un arrêt occasionnel sur une alouette ou une place chaude, à partir du moment ou il donne parfaite satisfaction en action de chasse sur son gibier de prédilection ! Very Happy
Un moment de honte est vite passé quand on rentre avec la bécasse, la grouse ou le lago que personne n'a pu lever Very Happy !

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etienne a écrit:

Attention aux légendes rurales qui n'ont rien à envier aux urbaines Very Happy !

Pour le reste, il faut savoir si l'on veut chasser, faire du concours ou épater la galerie


1- Je suis allé voir moi-même. J'ai fini par tirer les bécassines à la passée pour ne pas revenir bredouille.
Etant finalement d'un naturel optimiste, je vais bien sûr tenter les bécassines en Camargue l'an prochain. La rapidité du pointer fera peut-être la différence. Un petit tiercelet de pèlerin mis sur l'aile en arrivant sur la platière pourrait aider à la manoeuvre, même si l'action se termine par une escape de pigeon.

2- Il serait dommage de ne comparer les performances et le dressage de son chien, donc de ne pas le présenter en field de temps en temps. Le field est le prolongement de la chasse et , dans mon cas, pourrait même offrir autre chose que des galinettes cendrées.

Amicalement,

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Tirer les bécassines à la passée .... j'espère que tu n'en feras pas autant avec les bécasses...

Cela est indigne d'un chasseur au chien d'arrêt.
J'abandonne, et je crie : criminel !!

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Etre original en Camargue, c'est bien malheureusement espérer chasser au chien d'arrêt...

Triste région pour la chasse. Nous payons ainsi nos cigales et nos températures clémentes.

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Et les battues à la bécasses très prisées par nos chers amis porteurs de fusils ici en ireland! J'aime encore mieux voir un pointer figé dans arrêt digne de Rodin....sur une alouette...ou un blue hare! Cool alors que le fauconnier ...et le faucon superbement centré attends une grouse Laughing

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Halala!

Beaucoup de verbillage pour en oublier l'essentiel!

Ce sont les chiens qui sortent tous les jours aux champs qui sont les meilleurs. Ils ont plus d'occasion qu'au chenil et parviennent à faire un tri intelligent dans les émanations.

Mon petit bonheur est de laisser gambader les jeunes pointers comme je le fais avec les jeunes faucons. Donnons leurs du poumon, du plaisir et laissons la passion se développer. On corrigera plus tard.

A quoi sert un chien qui n'est jamais sorti? Qui traine dans les bottes de son maître par peur de l'espace ou manque d'endurance?

Laissez les jouer et découvrir que ce n'est pas en courant qu'il attrapera, que son maître est plus sélectif que sa passion!

"Demandez souvent, contentez vous de peu et récompensez beaucoup" a dit mon maître.

Dans la portée du chien de FtheS, il y en a plusieurs qui sont encore en contact avec moi. Tous ceux que j'ai vu sont très performants (pour 10 mois!).

La chienne que j'avais gardée était souhaitée pour le "derby des jeunes pointers", une autre est sage à l'arrêt et quête sur 600-700 mètres de chaque côté, un mâle "va tout seul et n'a pas de limite.....même un passionné de setter remarque la différence Very Happy

Ne soyons pas trop pressé avec les chiots mais laissons les se développer au rythme d'un jeune chien. Dans leur tête (surtout chez les mâles), à 10 mois ce sont encore des enfants.

Le seul conseil à donner: sortez les le plus possible et ils trouveront toujours de l'expérience au coin d'une platière, au détour d'un rocher ou dans le fossé innondé . Il apprendront à pousser leur nez avec leur pattes et non à suivre leurs yeux!

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LE POINTER ANGLAIS


Standard FCI N°1 /07.09.98
Groupe 7 - Section 2.1
Chien d'Arrêt




LE POINTER, CHASSER EN RÊVANT

Dresseur professionnel et infatigable chasseur, Max CARLI est toujours accompagné du pointer, jusque dans les contrées les plus lointaines et hostiles. Depuis trente ans il observe avec finesse ce grand chien d'arrêt, dont il nous dépeint ici les étonnantes ressources, les subtilités du dressage et les joies que procurent sa quête et son arrêt. Le pointer qui nous est conté fera de nous des petits princes ..


COURTOISIE A CHIENS DE CHASSE

Un jour dans la taïga sibérienne, à mille miles de toute civilisation, une petite voix me demanda : " S'il te plaît dessine-moi un pointer ".
Comme je ne sais pas dessiner, j'ai préféré offrir à ce Petit Prince un portrait écrit de ce chien, tel que je l'observe depuis qu'il m'accompagne dans ma vie de chasseur.
" Sache que si physiquement le pointer est majestueux et puissant, c'est que tu as affaire à un sportif de haut niveau ! S'il tient la tête haute tendue vers l'horizon, c'est pour mieux recevoir les effluves dans ses narines bien ouvertes. Si son poitrail est large, c'est pour abriter des poumons et un cœur d'athlète. Si ses pattes sont si musclées, c'est qu'elles sont faites pour la course. Si elles sont bien plantées sur le sol, c'est pour parcourir tous les terrains, qu'ils soient de mousse ou d'éboulis. Le pointer court partout, loin et vite. Il est comme ça, il est fait pour ça, il est né pour ça. Il n'est ni le fruit du hasard ni celui d'une erreur, mais le résultat de recherches, de sélections draconniennes. Des hommes ont éprouvé le besoin d'avoir un chien rapide et, à force de travail, ils ont créé le pointer d'aujourd'hui.


IL PRÉFÈRE LA QUÊTE EN SOLITAIRE

Je me garderais bien de te décrire une exception, qu'il t'arrivera peut-être de rencontrer, qui court seulement pour l'exploit, la gloire, grisé par sa vitesse. Il s'agit d'un excité qui file en portant préjudice à la race entière. Le néophyte, s'il croise une seule fois son chemin, en parlera encore et encore. Il aura vu le diable et, par un regrettable amalgame, ne saura plus séparer le bon du mauvais. Ce pointer-là pourra se faire arrêter par l'oiseau, il ne l'aura pas cherché, c'est le gibier qui lui sera tombé dessus ! Un tel énergumène mérite sa mauvaise réputation. Parmi les chiens, comme parmi les hommes, le meilleur côtoie le pire. Le pointer a cette particularité d'avoir, le cas échéant, des défauts à la hauteur de ses qualités grandioses. Mais parlons plutôt du bon sujet, celui qui correspond à sa race, à son standard, et qui est issu d'un élevage sérieux et réputé. Faire naître des pointers n'est pas une simple affaire commerciale, mais une recherche renouvelée à chaque portée. Car avant de mélanger les sangs il faut savoir ce que l'on veut obtenir à l'arrivée.


LA VITESSE N'EST PAS TOUT

Pour avoir un bon pointer de chasse, il faut savoir mettre l'accent sur ses qualités de découvreur de gibier, indissociables de l'intelligence et du nez. On ne peut jouer à la roulette russe avec des portées futures, la réputation de la race en découle. On trouve d'ailleurs les bons sujets toujours aux mêmes adresses, là où précisément les éleveurs n'agissent pas à l'aveugle et ne misent pas tout sur la vitesse, trop conscient du risque de faire naître le spécimen qui court toujours une fois lâché... seulement rattrapé par sa mauvaise réputation. Sache que la vitesse est de toute façon dans les gênes du pointer. L'important est qu'elle s'accompagne d'un nez puissant, d'une intelligence vive et d'une passion au diapason de ses pattes. Toutes ses qualités s'imbriquent les unes dans les autres, chacune servant l'autre ... jusqu'à l'arrêt final qui, comme il se doit, sera de marbre. Statufié, aucun poil ne bouge. Seul un semblant de frisson parcourt le chien. Un arrêt en pleine course. Il ne tergiverse pas.


A LA CHASSE

Le pointer nous aide à pénétrer des territoires hostiles, rebutants par leur immensité, éprouvants par l'altitude, là où l'oxygène manque à la végétation comme aux hommes. C'est dans ces conditions extrêmes que l'on réalise pleinement ce qu'est le pointer. Avec facilité il poursuit son chemin de lacet en lacet, efficace, rapide, battant le terrain dans sa totalité sans perdre le contact avec son maître. Car tu découvriras que ce chien aime faire plaisir, aime faire équipe, et cela davantage avec l'homme qu'avec ses congénères. Sur le terrain il chasse seul. Épargne-lui donc les sorties en groupe, il est trop impétueux pour respecter les copains, et sa rapidité le pousse à toujours vouloir être en tête, devenant alors très dur à tenir. Mais grâce à lui et avec lui, tu peux accéder à des chasses qui te semblaient inaccessibles, comme cette immense taïga que j'affectionne tant. Car je te parle là d'un chien qui court pour chasser .


LE TEMPS SUSPENDU

Son nez n'a pas fini de recevoir l'effluve que son cerveau réagit au quart de tour en donnant un brusque coup de frein aux pattes d'acier. Action somptueuse qui ne supporte pas l'erreur, la médiocrité. A cela s'ajoute la durée. Cet arrêt pris il va le tenir, tétanisé. Ils sont deux face à face, fascinés et subjugués. L'oiseau doit fuir, le pointer doit tenir et moi, je dois arriver ; et j'aurai le temps car mon pointer sait tenir la pause comme le modèle d'un peintre. Arrêté il est, arrêté il reste, jusqu'à l'envol jusqu'au tir jusqu'au rapport. Sur un oiseau désailé qui fuit à pattes, il arrive malheureusement que notre pointer rechigne à mettre le nez par terre, dédaignant la fonction de pisteur pourtant parfois très utile. A vouloir garder la tête haute envers et contre tout il peut perdre en efficacité. Mais hormis ce défaut, il te donnera toujours l'impression d'être infatigable. Car vois-tu, en plus de sa condition physique, il a l'intelligence pour régler son allure et a vite fait d'analyser le biotope dans lequel il se trouve. Il saura adapter sa vitesse à l'altitude et au sol, rétrograder si besoin est pour être à même de tenir longtemps le même galop. Son intelligence le sert, ses pattes le portent et sa passion le pousse, le tire, l'attire toujours plus loin ; elle est la locomotive et le carburant de ses muscles, l'entraînant d'une effluve à l'autre, l'encourageant à chercher là où le gibier est excessivement rare. Le pointer est un découvreur. Créé dans ce but il sait aller là où d'autres races n'auraient peut-être pas cherché. Ce n'est pas l'homme qui l'envoie sur le gibier c'est lui qui le quête. Il fut un temps où les Anglais chassaient avec un pointer pour la recherche et un retriever pour le rapport. Imagine le tandem, le summum ! Si aujourd'hui le pointer rapporte parfaitement il ne faut pas oublier qu'il fut longtemps dispensé de cette fonction, ne gagnant ses galons que sur son action de chercheur et de trouveur. Il a su si bien évoluer qu'il se suffit aujourd'hui à lui-même, démarrant et bouclant une action de chasse ; il donne là encore la preuve de son intelligence. Puisque notre pointer peut le plus, tu ne dois pas hésiter à lui demander le moins, ne pas le cantonner dans les grands espaces. Tous les territoires sont à sa portée et, bien qu'il donne toute sa mesure dans l'immensité, il reste spectaculaire sur les plus petits terrains, car il y garde son allure.


UN STYLE INALTÉRABLE

Un bel athlète se meut toujours de façon altière, où qu'il soit. De ce fait le pointer peut être un compagnon tout à fait à sa place à la bécassine, sa passion lui réchauffant les pattes même si le mistral y met du sien pour le décourager à coups de rafales glacées. Un vent contre une passion - je te laisse deviner qui des deux l'emporte ! A l'affût dans les marais, difficile en revanche de lui demander l'immobilité. Il n'est pas le meilleur au garde-à-vous sur un agachon. En la matière, c'est le retriever qui mérite la première place ; chacun son truc. Si les poils courts du pointer immobile laissent passer l'hiver givré, ils ne sont en rien un handicap vis-à-vis des ronces. Face aux épineux, la passion se pose en armure, occulte la douleur d'une épine qui se voudrait décourageante. Si un oiseau est tombé ou a trouvé refuge dans une pelote d'épingles, eh bien le pointer ira sans la moindre hésitation. Ce n'est pas l'armure qui fait le chevalier, c'est le courage. Je ne prétends pas que le pointer rechignant n'existe pas, mais dans ce domaine, chacun connaît des chiens poltrons qui, bien que munis de poils repoil et sous poil, refusent l'aventure piquante. Cela ne saurait suffire à coller l'étiquette "peureuse" sur une race entière ; l'exception ne fait pas la règle. Le pointer est un chien de confiance. Il est le compagnon de tout chasseur, de tout âge. Jeune comme toi, il t'ouvre tous les territoires, un peu plus vieux comme moi - ou beaucoup plus que moi -, il t'économise. Tu peux t'appuyer sur lui, lui faire confiance. Dans la montagne il suffira de le suivre des yeux, c'est moins fatiguant que de crapahuter des heures durant ; à toi de le rejoindre lors d'un arrêt. Dans le bois il en sera de même. Cloche au cou il se fera entendre jusque dans son silence -"Bécasse droit devant ! " Voilà ce que j'attends de la chasse avec un pointer, qu'elle soit sportive, efficace et confortable, une communion totale, une osmose parfaite entre le chien et le chasseur.


UN PUR-SANG MAL COMPRIS DES CHASSEURS

Ce chien d'exception est pourtant mal perçu de bien des chasseurs, qui se sentent stressés et dépassés par un animal pourtant fait pour les servir vite et bien. Ce mélange de crainte et d'incompréhension entache sa réputation. Il faut résolument effacer des mémoires les pointers "fous" que nos pères ont connus. Ils étaient le balbutiement, le brouillon du chef-d'œuvre d'aujourd'hui. Nous vient-il à l'idée de comparer la voiture de Cugnot avec nos bolides de l'an 2000?


SON INTELLIGENCE COMME ALLIÉE

Restons dans la métaphore automobile ... Une telle machine exige un bon mécanicien et un bon conducteur. Plus que tout autre, le pointer a besoin d'être dressé. Un bon sujet ne peut passer à côté d'une éducation à sa mesure. Et, pour qui en possède les compétences, la tâche est finalement facile, car son intelligence lui permet de bien assimiler et de garder parfaitement en mémoire ce qu'on lui aura inculqué. Appliqué, il a plaisir à satisfaire son maître. Il supporte très bien les leçons, même les plus contraignantes, comme le sont pour lui celles relatives au rapport. Mais dis-toi bien que les races les mieux disposées sur ce point particulier du dressage n'atteindront jamais, à nombre de leçons égal, le même niveau de savoir. Le dressage permet au pointer d'aller au bout de ses capacités. Et comme celles-ci sont grandes, le résultat est exceptionnel. Que l'on soit ou non un inconditionnel du pointer, on reconnaît d'emblée le sujet qui aura reçu un dressage de qualité. L'éducation façonne et révèle ce chien. Il arrive à l'âge adulte, autour d'un an, avec son bagage bourré de dons. Il te donne tout cela en bloc, en vrac ; à toi de te débrouiller ! Le dressage canalise ces capacités, les verrouille pour qu'elles tiennent la route, le coup, et le temps. Si une seule pièce de son génie reste "chancelante", un jour ou l'autre elle entraînera le reste dans sa chute. Plus on tombe de haut, plus il y a de dégâts. Le pointer peut paraître difficile à dresser car il ne pardonne pas à celui qui se trompe, qui ne sait pas le prendre.


L'OBÉISSANCE COMME CLEF DE VOÛTE

Tu l'as compris, à travail mal fait résultat médiocre. Le pointer ne se "bricole" pas. C'est un pur joyau qui demande un artisan à sa mesure. Pour toutes les races le dressage doit commencer par l'obéissance. Avec lui, ce principe de bon sens est plus que jamais primordial. Il est impensable que le pointer ne revienne pas si on l'appelle. Le doute ne doit même pas effleurer l'esprit de son conducteur, qui doit être sûr de son appel s'il ordonne le retour. Mais tout en le voulant très obéissant, on doit respecter son grain de fantaisie - tout génie est un peu artiste. Il ne faut pas constamment être sur son dos, vouloir le faire rentrer dans un moule. Il a besoin d'initiative ; cela sous-entend un grand respect mutuel entre le maître et le chien. Ceux qui le critiquent sont bien souvent ceux-là mêmes qui n'ont pas compris ce point. A toujours être sur son dos, le pointer finit par ne plus s'occuper de son maître et vit sa vie loin de lui, se moquant de ses appels intempestifs. Celui qui n'obtient rien de bon du pointer doit toujours se remettre en question, et non rejeter systématiquement la faute sur le chien. Le maître croit avoir tout essayé... il a souvent omis d'essayer de comprendre son compagnon. Il faut tout saisir chez lui, ne rien laisser dans l'ombre. Le maître ne doit pas hésiter à se faire expliquer son pointer par le dresseur, encore et encore. Il faut savoir insister jusqu'au déclic, jusqu'à l'osmose. Ceux qui abandonnent en route sont simplement passés à côté d'un compagnon qui ne demandait qu'à se révéler à eux.



Voilà bonhomme tout ce que je peux te dire sur le Pointer !

Sans rien dire le Petit Prince prit ma lettre, la lut. Il sembla la comprendre. Il sourit simplement, et partit.

Max CARLI

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Citation :
"Il ne faut pas constamment être sur son dos, vouloir le faire rentrer dans un moule( assis ! couché ! debout ! coule ! down ! ) A toujours être sur son dos, le pointer finit par ne plus s'occuper de son maître et vit sa vie loin de lui, se moquant de ses appels intempestifs"


A méditer pour les apprentis dompteurs qui s'inquiètent du rappel ! Il vaut mieux ne rien faire que risquer d'en faire trop.

Tout le monde ne maitrise pas l'art du dressage comme Max Carli, qui rappelons le, travaille ses chiens en montagne sur des gibiers sauvages comme tétras et lagos et qui apprécie et utilise aussi des Setters.

Il sait donc de quoi il parle ! Very Happy

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SI, des différences dans l'"efficacités" entres les races de chiens de chasse existent il en est de même en ce qui concerne ...les maîtres! Ce qui fait une grande différence sur le terrain! Je ne connais pas ce monsieur Fly qui chasse en montagne mais je crois savoir que le setter de certain savoyard n'a rien à lui envier. Comme quoi....il faut être très prudent sur la connaissance et le dressage des chiens.
Amicalement

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[quote="etienne"]
Citation :
"Il ne faut pas constamment être sur son dos, vouloir le faire rentrer dans un moule

A méditer pour les apprentis dompteurs qui s'inquiètent du rappel !


Il est dit aussi que l'éducation est primordiale. Je dis ça comme ça.

Amicalement,

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C'est bien tout le problème de n'apprendre à chasser et à mener les chiens que dans les livres.

Citation :
Un bon sujet ne peut passer à côté d'une éducation à sa mesure. Et, pour qui en possède les compétences, la tâche est finalement facile.


Citation :
L'éducation façonne et révèle ce chien. Il arrive à l'âge adulte, autour d'un an, avec son bagage bourré de dons


Si tu ne retiens que le sens "éducation" de ce texte alors.... Arrête de lire Very Happy !

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Attention, l'un parle de chienne, l'autre parle de chien.

les deux étant de la même origine, il est bon de souligner que l'âge mental n'est mpas le même selon le sexe.

Une chienne se posera après ses chaleurs et quelques mois tandis que le mâle sera plus "jeune" jusqu'à plus d'un an et demi.....hormones quand tu nous tiens!

La différence est souvent dans cette année d'adolescence turbulente. Embarassed

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etienne a écrit:


Citation :
L'éducation façonne et révèle ce chien. Il arrive à l'âge adulte, autour d'un an, avec son bagage, bourré de dons




J'ai ressouligné l'essentiel, car je crois que tu n'as pas lu la fin...

A ces jeunes. Pleins d'enthousiame. Des rêves pleins la tête. Persuadés que la pelle à neige donne les bases qu'ils ont négligées si longtemps.

Il faut bien des partisans des pointers fous des années 70, après tout.

La tendance depuis, c'est d'avoir un chien plein d'initiative qui réponde à son maître.

Même sans gibier, c'est un chien formidable. Son envergure permet d'envisager le meilleur. Et quel plaisir supplémentaire de le siffler quand il disparaît derrière une haie de cyprès et de le retrouver à l'endroit prévu. Quel plaisir aussi, même si c'est encore loin d'être parfait, d'avoir un chien à 300 mètre qui fait attention au coup de sifflet pour partir dans la direction donnée. La base, quoi.

Peut-être les femelles sont-elles moins ardentes que les mâles.

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Mais la pelle à neige soulage tellement quand on veut faire avancer un chien qui se traine dans les bottines du montagnard grincheux! Very Happy

Je suis certain qu'avec sa nouvelle orientation pointer, il changera de technique parce que plus besoin!

Lire entre les lignes d'un savoyard expérimenté n'est pas simple. En plus, dans ses montagnes, la modestie a tué sa générosité de conseils dont nous avons tous besoin (quand je dis nous, je pense à vous blackeye )

Laissez lui l'espace pour écrire des phrases courtes et tirez en la quitescence alors vous pratiquerez la chasse transcendentale.

"Ils ont des oreilles et ils n'écoutent pas" a dit ......

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1er patron du pointer sur l'arrêt du breton, aidé toutefois par un coup de sifflet "pas bouger" pour interrompre sa course au moment opportun. Le pointer avait vu l'arrêt du breton venait de traverser le champ pour le rejoindre. Deux chiens à l'arrêt à 20 mètres l'un en face de l'autre, c'est pas grand chose mais c'est jouli.

Bien sûr, ce fût une alouette qui s'envola.

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Fly the snipe a écrit:
aidé toutefois par un coup de sifflet "pas bouger" pour interrompre sa course au moment opportun.


Oui, donc un down... ça c'est du sens de l'initiative ! No coment..

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Et je viens de changer de télécommande: le bouton vert envoie une décharge à la croupe du chien pour le faire courir tandis que le bouton rouge lui électrise la truffe pour le faire s'arrêter.
tongue

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Contrairement à ce que tu laisses entendre à longueur de post et qui semble être ton seul et unique argument, je ne possède pas de collier électrique et n'en utilise jamais.

Par contre, je chasse avec des anglais de grande quête depuis quelques années, d'autres gibier que des alouettes. Very Happy
Cette pour cette raison que je me permettais humblement de donner mon avis...bien que j'ai le sentiment qu'avec l'experience d'un seul chiot, tu ne tarderas pas à nous apprendre comment mener des anglais. Very Happy

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Espèce de grincheux, va! Ah bon, ça existe les pelles à neige électriques? bom

Je rappelle le propos pour ceux qui prendraient le train en route: "L'éducation comme base du dressage". Je soutiens pompeusement et sans avoir l'expérience des anglais Mr.Red qu'elle est inculquée dès que le chiot est réceptif à son environnement. Etienne, qui n'a pas l'expérience des continentaux Wink soutient qu'elle risque de brider les capacités futures du chien.

Amicalement,

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hum si je peux faire partager ma faible expérience tant en continentaux qu'en anglais
il y a un ch'tite différence tt de même c'est qu'un anglais est par nature beaucoup plus autonome, je veux dire que lorsqu'il se trouve à 4 ou 500m appeler , siffler, gesticuler , ne servent pas à grand chose il doit se "gérer" tout seul , prendre ses propres décisions, couler , reculer rester ferme ...pas de chasseur pour lui sifler à l'oreille avance ou reste sur place.
un continental reste toujours à portée de voix ou du moins beaucoup plus sous contrôle, il est plus "chien de berger" à l'écoute du "boss"combien de fois n'ais je pas vu un braque jeter un regard par dessus l'épaule pour connaitre ma réaction et c'est fort amusant mais très éloigné de l'esprit d'un anglais.
en une phrase :un anglais est seul maître à bord jusqu'au moment de servir l'oiseau, un continental peut être orienté, ou redirigé à la voix ou au geste pendant celle ci , il est programmé pour.
j'ai connu un étonnant amateur de pointer qui dirigeait ces chiens comme des continentaux , mieux même il arrivait à courir aussi vite qu'eux et à leur coté dirigeant chacun de leur lacets, bin.....remarquable performance humaine, mais au niveau chiens un désastre malgré d'excellentes aptitdes de départ.

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Merci Nebli.

Fly the snipe a écrit:
Je soutiens pompeusement sans avoir l'expérience des anglais


Enfin une parole censée, dans un amas de baratin théorique de béotien. Fais déjà ton premier chien avant de nous expliquer comment fonctionne un anglais...

Si tu souhaites voir des épagneuls qui travaillent correctement, tu peux venir me visiter. Contrairement à ce que tu sembles penser, et bien que je préfère les anglais, nous travaillons également des continentaux, notamment des épagneuls, bretons et français. Very Happy

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nebli a écrit:

un continental reste toujours à portée de voix ou du moins beaucoup plus sous contrôle, il est plus "chien de berger" à l'écoute du "boss"combien de fois n'ais je pas vu un braque jeter un regard par dessus l'épaule pour connaitre ma réaction et c'est fort amusant mais très éloigné de l'esprit d'un anglais.


?
Nous ne connaissons pas les mêmes.

Toujours cette vision limitée du continental (en tout cas du Breton, je ne connais pas les autres), certainement à cause de l'utilisation trop souvent minimaliste qu'en font la plupart des chasseurs.

Quand tu me décris un chien entreprenant, qui analyse, ce n'est pas propre d'un anglais mais un chien expérimenté, dans le sens où il connaît son territoire et son gibier.

Pour Etienne: la pratique je la connais un peu. Je n'ai fait que ça toute l'année (pas de période de fermetures) deux fois par semaine au moins pendant une bonne demi douzaine d'années. Enfin, la vraie pratique. Mr.Red
Après, je comprends que ce ne soit pas la joie en France. J'en subis les affres depuis déjà quelques mois. Pauvres chasseurs français.

Amicalement,

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Tu parles de vision limitée des continentaux à Nebli ! Very Happy
Ta prétention n'a donc aucune limite Very Happy

C'est curieux, je n'ai pas du tout la même version que toi de la camargue, des chiens d'arrêt continentaux ou anglais, ni des territoires de chasse Français...

Un de mes amis, président du club des bécassiers m'invite d'ailleurs en camargue, dès la saison prochaine.
Il me confirme que les bécassines s'arrêtent très bien et sont un gibier des plus intéressant.

Pour ce qui est des territoires, je pense que tous sont ont leur charme, pour peu que l'on parvienne à s'y adapter sans les juger avant même de les connaitre, même après 6 ans passés à tirer dans le tas en Guyane.

Il est vrai que le retour doit être difficile, même avec les densités pourtant très riches de la camargue !

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Viens en Camargue, chef, rien ne vaut l'expérience. Pour mémoire, le chien roi en Camargue est historiquement le retreaver.
Amicalement,

NB: tirer les bécassines dans le tas supposerait qu'il y en eût des tas. Il y a en moyenne 1-4 bécassines par sortie en Guyane contre 45-50 vues en Camargue.

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Quel bonheur que de vous lire....enfin un vrai débat entre passionnés!

L'un parle de chasse en Camargue, l'autre en montagne et l'autre en plaine. Et ils ne sont pas d'accord! Etonnés?

Entre les plaines de Pologne et les plaines d'Espagne, je choisirais deux chiens différents (pour l'avoir déjà fait) compte tenu du gibier, de la température, des tics, des cultures....et on parle de plaine dans les deuxx cas.

Elors que dire entre l'ambition du nouveau camarguais et du vieux montagnard?

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La photo que je t'ai envoyée, et qui fait baver, c'est bien le parc naturel de la Camargue... Il est très vaste et il intégre le Vaccarès et tous les étangs inférieurs.

Et je précise qu'en qualité de personnage désormais civilisé, je ne chasse pas dans les réserves naturelles. Parfaitement.

Nébli. Je n'ai pas observé la même chose que toi avec mes bretons qui ont connu des territoires aussi vastes que vierges, sans aucune promiscuité humaine, du gibier à coup sûr mais très peu représenté. Dans ce contexte idéal, mes bretons successifs n'ont eu d'autre choix que de chasser loin et de prendre toutes les initiatives nécessaires. Des chiens qui chassent à la botte n'auraient rien trouvé et j'aurais effectivement dû les amener aux platières et gambader en tout sens. Je me contentait de marcher au centre de la savane. Ce qui n'empêche pas que je n'ai pas encore vu de breton lointain depuis 8 mois que je "chasse" en France (sans émettre de jugement négatif sur des chiens qui font leur travail dans le contexte qu'ils connaissent). Evidemment, tu as bien compris que je parle de l'expérience du chien et non de celle du conducteur.

Il ne s'agit pas bien sûr de réfréner l'autonomie du chien, car elle va de pair avec l'intelligence de la chasse.

Quel différence avec le pointer? Sans doute ce dernier chasse-t-il plus loin que le plus expérimenté des bretons (il est taillé pour). Je pensais que le breton était plus précoce. J'en suis moins sûr depuis que j'ai vu Guinness arrêter parfaitement ses alouettes. Imaginons que ce fussent des bécassines et il aurait presque été à égalité de tableau avec Utah au même âge (11 mois) (sous réserve que le pointer ne chasse pas encore principalement à vue, mais les blés montent).

L'idée est de donner de bonnes habitudes qui deviendront naturelles parce que précoces, qui seront les fondements du dressage. La maîtrise du chien à 600 mètres? Idem qu'à 30 mètres, car le comportement est acquis. Supposition? Réalité pour le moment. Guinness interrompt sa course folle après une "action" pour regarder ce que je fais. Un coup de bras et un pas à droite, il va dans la direction indiquée. Je reste consciencieusement sur le chemin pour ne pas piétiner les blés. Si le chien part en direction des poules, un coup de sifflet le ramène. Simply confortable. Ce qui ne l'empêche pas de bouffer du terrain, le moins qu'on puisse demander à un pointer.

Amicalement,

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Fly the snipe a écrit:
Espèce de grincheux, va! Ah bon, ça existe les pelles à neige électriques? bom

Je rappelle le propos pour ceux qui prendraient le train en route: "L'éducation comme base du dressage". Je soutiens pompeusement et sans avoir l'expérience des anglais Mr.Red qu'elle est inculquée dès que le chiot est réceptif à son environnement. Etienne, qui n'a pas l'expérience des continentaux Wink soutient qu'elle risque de brider les capacités futures du chien.

Amicalement,


Si cette discussion est normale, les deux auront sans doute un peu raison... Mr.Red

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Citation :
je comprends que ce ne soit pas la joie en France. J'en subis les affres depuis déjà quelques mois. Pauvres chasseurs français.


Fly the snipe a écrit:
Il y a en moyenne 1-4 bécassines par sortie en Guyane contre 45-50 vues en Camargue.


Pas mal pour un territoire ou il n'y a que des alouettes....finalement ces pauvres Français ne sont peut-être pas si mal lottis ! Very Happy

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j'avoue n'avoir aucune expérience ds les savanes Embarassed
qui sait un jour .... peut être.
mais revenons de ce coté de la mare
un breton ( ou un braque) sont plus précoces et attentifs que les anglais
ils sont aussi moins rapides, un simple coup d'oeil à la morphologie montre cette évidence, ce qui implique un nez plus développé , en effet à la vitesse de travail du pointer ou du setter sa capacité à détecter quelque molécules à 40km/H et s'arrêter net exigent cette faculté ou alors on tombe ds le lévrier merveilleux chasseur(à vue) mais dont l'odorat n'a aucune utilité aux vitesses de chasse de cet animal.
pour revenir d'ailleurs à l'endroit de création des anglais,
il s'agit de moors, les moors c'est de la bruyère plus ou moins haute ds mon cas mi-cuisse, en dessous terrain spongieux et la force du vent ,importante ah le relief était très important.
lorsque le chien court ces oreilles se trouvent ds la végétation et l'écoute qu'il peut avoir est, comment dire.... symbolique?
les excellents pointermen(et fauconnier) que j'ai eu le plaisir de rencontrer et suivre ne méttaient un chien sous oiseau qu'à l'âge de 3 ans( presque l'âge de la retraite pour un continental! Mr. Green
et j'ai vu en effet la différence entre un chien expérimenté et ....les autres
j'ai vu couramment des arrêts de 30 minutes, ( ça arrive aussi avec des continentaux) mais làbas les minutes servent à rejoindre le chien, mettre l'oiseau sur l'aile, le voir atteindre son plafond et servir.
un arrêt ça peut être une tache blanche et noire( blue belton) ou blanche orange(lemmon)( sorry les pointermen! Mr.Red ) làbas sur un versant au loin ( qu'il s'agit de ne pas confondre avec les moutons, ça arrive ss jumelles! nous avons vu des arrêts de black face(mouton local) d'enthologie! Laughing
mais de toute façon je connais qq'un pour te convaincre définitivement:
ton pointer , je pense que tu verras par toi même que ces deux superbes races( pointers et bretons ne chassent pas ds le même régistre)
et que le dressage doit s'adapter au chien et non celui ci au dressage.
nos points de repaire sont aussi différents que ceux d'un affaitage d'une harris et d'un pèlerin, personne ne niera les qualités remarquables de ces deux oiseaux, des sommets ds leur catégorie mais vouloir les affaiter de la même façon est incongru.
j'espère en tt cas que ds deux ans j'aurai le plaisir de t'inviter à voler sur ton pointer et mon setter( si une lice de rêve et un étalon superbe arrivent à me concocter ce véritable petit chef d'oeuvre....)
quant à chasser ds les savanes j'ai ma petite idée ....... Wink

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Les bécassines guyanaises tiennent parfaitement l'arrêt du chien. Seules les sourdes le font en Camargue (je n'en ai pas vu cette année), pas les bécassines des marais.

Un continental usé à 4 ans. C'est le cas d'Utah, mais il a des km au compteur, le brave...

Savanes, mangroves, moors, haute montagne... autant d'endroits préservés des hommes. Ce n'est pas le quotidien pour la plupart d'entre nous.

La Guyane pour les bécassines, c'est surtout en mars, mais c'est une période trop chargée pour moi professionnellement (dommage car il y a le carnaval à cette époque).
Le coût du voyage est disproportionné (1000 euros par chien pour commencer), mais je compte y aller en décembre 2008, en espérant que la saison des pluies aura été précoce. Dans ce cas, il y a des bécassines en savane et en rizières et des sarcelles en mangrove. Quelques pointers dans les rizières, ça doit aller bien, car le tour d'une seule parcelle prend bien une heure à un homme, et il y en a des parcelles... Si tu te joins à nous (nous sommes déjà deux) pour décembre: please MP.

Amicalement,

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Un continental usé à 4 ans ?
Désolé une fois de plus de te contredire, mais il faut un peu plus que des sorties de chasse pour réussir à "user" un chien.

Contrairement à ce que l'on pense, un travail régulier ne les fatigue pas. Ce qui tue un chien, ce sont les périodes d'inaction, suivies de sorties longues et épuisantes.
Si les chiens sont nourris convenablement, avec un régime qui correspond à leurs besoins en fonction de leurs dépenses ( donc assez "sec" toute l'année ), et progressivement musclés avec des sorties adaptées, ils deviennent increvables.

J'ai eu une setter que j'ai fait travailler pendant 3 ans quasiment tout les jours, puis pendant 4 ans environ 3 jours / semaine, sur des territoires pourtant très usant. Ce chien est arrivé à l'age de 14 ans en pleine santé à tel point que la majorité des gens ne lui donnait que 7 ou 8 ans . Elle m'arrêtait les lago à 2800 m d'altitude 2 jours avant sa mort.
C'est son mental qui la menait autant que son physique.

Evidement, cela dépend aussi de la santé du chien mais dans la majorité des cas, bien avant d'être usé physiquement, un chien est usé dans sa tête, c'est avant tout l'envie qui le mène.

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Dysplasie à la base. Chasse en milieu "hostile" pour ne rien arranger. En mangrove ou en vasière, le chien s'enfonce énormément et il doit tirer sur les pattes pour se dégager. Chasser 7 heures dans ces circonstances, parfois à raison de deux séances sur un week-end n'a rien arrangé. Mais c'est vrai qu'il ne serait pas dans cet état sans une sérieuse base de dysplasie. Au point où il en est, il ne suffit plus de lui couper les têtes des fémurs mais lui faire poser une double prothèse à la hanche.
Le véto a été impressionné aussi par l'état de ses cornées, ulcérées maintes fois certainement à cause des herbes razoir ou des pailles de riz.

Quand je ne le mettais pas au retour sur la planche de surf coupée qui me servait d'appui, il prenait de l'avance pour se coucher dans un coin de végétation de marais et il ne se levait que lorsqu'il risquait de nous laisser prendre trop d'avance, après que nous l'ayions passé. Un zombi mort de fatigue, collé de vase et arqué dans son effort pour se dégager.

Ce chien a beaucoup fait, jusqu'à de la chasse sous-marine: les sarcelles désailées plongent... Et il a su passer d'une chasse à l'autre sans faillir, parfois d'une minute à l'autre. Un ordre après un affût au pigeon, et le voilà au milieu de la savane à chercher notre bécassine préférée.

Nous avons vécu le meilleur. Jamais de sortie pâlichonne et quasi jamais de bredouille.

L'expérience a remplacé la naissance.

Amicalement,

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Comme quoi il y a des bons chiens dans toutes les races!

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comme quoi aussi avec ce fabuleux chien qu'est l'épagneul breton, la complicité n'est pas un vain mot ce que vous n'aurez jamais avec vos pointers .....+ distant Sad Je rapproche cette complicité (breton)avec celle que l'on a avec l'autour... le pointer avec le faucon. profileleft
amicalement

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Oui effectivement, si le cabot est dysplasique, le faire travailler pendant 7 heures dans ces conditions se rapproche plus d'un supplice que d'un exploit.

Je ne vois pas vraiment de complicité la dedans.

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Voirons, tu pourrais faire un poste "autour ou faucon".....dans le même esprit Very Happy

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et aussi sur la (les) différence qu'il y a entre le haut-vol et le bas-vol Laughing
messieurs les Belges tirez les premiers bounce

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