Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
volgan

gerfaut

Messages recommandés

Pensez-vous que le gerfaut est un oiseaux approprié pour le vol à vue du faisan ? Et si oui , plutot tiercelet ou forme ?
Bien que pour ma part je penserai tiercelet mais ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le gerfaut est en effet capable de capturer un faisan en vol de poing mais à mon avis, utiliser un gerfaut pour le vol à vue du faisan (comme cela se faisait il y a 30 ou 40 ans) est une aberration. C’est en fait un vol d’autour mais plus long! Le gerfaut est un oiseau de haut-vol et non de bas-vol!

Dans la nature l’offre de nourriture est rare et la dépense d’énergie telle que la chasse se doit avant tout d’être efficace. Ce sont des oiseaux qui s’adaptent et prennent tout ce qui bouge (du lièvre arctique à l’oie). Voler du poing un gibier au passage (oie ou héron) est un spectacle magnifique, mais un gerfaut peut parfaitement voler d’amont. Il sera plus difficile à mettre mais une fois qu’il aura compris, il sera souvent supérieur à beaucoup d’autres espèces de faucons (surtout dans des conditions climatiques difficiles – vent et froid).

Il monte beaucoup plus vite, peut monter très haut et a beaucoup plus de masse (et de vitesse) quand il descend! La seule chose qu'il lui faut, c'est de l'espace et des terrains étendus souvent difficiles à trouver sous nos cieux. Les dangers sont à multiplier par dix par rapport à un faucon pèlerin ou un autre oiseau de haut-vol parce que le gerfaut va dix fois plus loin. J’ai utilisé des pigeons pour entraîner des gerfauts ; certains se sont fait prendre après 30 à 40 km de poursuite !

Les gerfauts sont considérés, souvent à raison, comme les oiseaux les plus difficiles à voler et peu ont été volés correctement en Europe. Les fauconniers Américains ont beaucoup d’expérience avec les gerfauts et ont parfaitement compris comment les voler. Le gerfaut est un oiseau à maturation très lente- il faut souvent 3 à 4 fois plus de temps pour obtenir des résultats avec un gerfaut qu’avec une autre espèce de faucon ; il est souvent mauvais chaperonnier, sensible à l'apergilose et souffre de la chaleur, mais un bon gerfaut reste l'oiseau roi!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
OK Gerfaut ! je prends note de ton avis , et je suis d'accord avec toi sur le fait que l'autour est l'oiseaux idéal pour ce genre de vol , mais ce n'est qu'une question de curiosité , et non une abération , car comme tu le dis , cela se pratiquai il y a 30 ou 40 ans . J'ajouterai même plus . Ceci dit , le gerfaut est un faucon mais à l'état sauvage il ne semble pas se comporter réellement en oiseaux de haut vol , et tu le confirme en précisent qu'il est assez difficile de lui apprendre à monter . Enfin , ta réponse est très enrichissante pour tout ceux qui comme moi ne demandent qu'à découvrir et apprendre ce qui concerne le haut vol .
Donc merci à toi pour ces informations averties .
volgan

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Je pense que l'erreur avec les faucons est de vouloir copier le modèle via sieur Pèlerin; alors que le mode de chasse du lanier et du gerfaut à l'état sauvage est assez différent. Si on veut un oiseau qui vole comme un pélerin, on prendra effectivement un pèlerin (reste à choisir la sous-espèce selon le gibier que l'on veut voler; question: Le Taïta peut-il être considéré comme une sous-espèce de pèlerin?)
Voler le faisan au cul-levé au gerfaut ou sacre, pourquoi pas! Je ne pense pas que ce soit si différent que de voler l'Houbara!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité

Vouloir faire du bas vol avec des oiseaux de haut vol, c'est comme avoir un chien anglais et le faire quêter à 10 m. Afin de ne vexer personne, pour ceux qui ont des continentaux, c'est tenter de les faire quêter et arrêter comme des anglais ! Very Happy

C'est à dire niveller dans les deux cas, tenter de niveller par le bas, tenter de contrarier ce en quoi ils exellent !

Quoi de plus beau qu'un broussailleur qui travaille bien ! un courant qui mène un lièvre pendant des heures, la quête et la vitesse d'un anglais !

C'est leur spécificité naturelle qui fait leur charme.

Il en est de même pour les oiseaux ! Pourquoi se priver du spectacle fabuleux du haut vol lorsque l'on a fait le choix d'un faucon !

Si la réponse est l'efficacité et la facilité alors achetez-vous un fusil ! Very Happy

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Etienne veut se battre je crois: T'vas voir ta gueule à la récré.
S'il te plaît, donne-nous les principales caractéristiques, qualités et défauts, des chiens brittaniques (sur le thème approprié des chiens).
Une quête à 10 mètres, pfffff!
Amicalement quand même,

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité

J'avais bien précisé que je ne voulais heurter personne !

Mais puisque l'on y est..... et que les sentiments d'infériorité de certains se déchainent rien qu'à l'évocation de la quête de leur cabots ! Laughing

A niveau égal, ne rêvons pas un épagneul n'aura jamais ni la quête ni la vitesse d'un anglais. Qu'y-a-t-il de mal à l'affirmer ? C'est une réalité !

De même un anglais ne broussaillera jamais comme un épagneul ! Il n'y rien de vexant ni de péjoratif à le faire remarquer !

Il est aussi criminel d'utiliser un faucon en bas vol comme un autour que de réduire la quête naturelle d'un chien !
S'entêter à faire voler un faucon au ras du sol, c'est surtout perdre l'immense chance de le laisser exprimer tout son talent, son atout majeur : sa vitesse, de ne pas profiter du spectacle des attaques, des ressources et des piqués fabuleux.

Ces comportements assassins devraient être interdits par la loi, inscrits dans la constitution au titre de crime cynégétique pour gâchage de talent potentiel !

Et je pèse mes mots ! Very Happy

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Je rejoins Etienne (sans ses excès de langage Shocked !) pour dire qu'il serait dommage d'utiliser un gerfaut comme un oiseau de bas-vol. Le gerfaut est capable de choses tellement époustouflantes que le réduire à une poursuite de quelques centaines de mètres à ras du sol serait plus que dommage.

C'est vrai que dans le temps on volait le gerfaut du poing. J'ai vu voler des gerfauts du poing sur perdrix rouges (Felix Rodriguez de la Fuente volait un couple de gerfauts nés à Cornell). Ils étaient capables de capturer une perdrix après une poursuite de 500 à 800 mètres. J'ai aussi vu voler des gerfauts à vue sur faisan en Hongrie - ils faisaient prise quand le faisan commençait à planer et à descendre vers une remise. Un faisan (même de plaine) vole rarement plus de quelques centaines de mètres (700-800).

Un gerfaut est capable de poursuivre et de prendre des canards à la passée en partant du poing !

Le vol de la houbara est tout à fait différent, la houbara au contraire du faisan, soit se jette au sol pour faire face à son adversaire soit prend de la hauteur et peut disparaître hors de vue. Le vol ressemble beaucoup plus à celui d’un canard. Certains vols se passent à très grande hauteur et peuvent emmener les fauconniers sur des dizaines de kilomètres.

Les vols sur héron et oies aussi peuvent se passer très haut et loin (c’est d’ailleurs la raison pour laquelle on appelait ce vol « le haut vol »). A ce type de vol un gerfaut est supérieur à n’importe quel autre oiseau. J’ai assisté à quelques vols sur hérons avec gerfaut il y a un mois, tous à grande hauteur. Deux se sont terminés par la prise du héron. Le héron sait que sa seule chance est de prendre de la hauteur et, malgré son air pataud, il peut monter rapidement mais moins vite évidemment que le faucon. S’il a l’avantage de la hauteur, et que le faucon est mis sur l'aile alors que le héron est au passage, il peut battre un faucon. Voici une photo du vol https://servimg.com/image_preview.php?i=2&u=11036812 Vous remarquerez que le faucon essaie de dominer le héron - la qualité n'est pas excellente mais c'est du vécu!

En montée pure, un gerfaut met environ la moitié du temps d’un hybride et le tiers d’un pèlerin. A titre expérimental, nous avons chronomètré différents oiseaux (une dizaine) lors de montées au cerf-volant, dans des conditions identiques de vent (assez fort) etc. avec un cerf-volant placé à 500 mètres. Les pèlerins mettaient de 8 à 9 minutes, les tiercelets d’hybrides de 6 à 7 minutes, les formes d’hybrides de 5 à 6 minutes et les gerfauts 3 minutes !!! La montée est très différente : les pèlerins montent en cerclant (par degrés et carrières selon les termes consacrés) tandis que le gerfaut part en ligne droite (parfois sur des kilomètres) pour revenir d'une traite à 500 mètres. Les derniers mètres sont les plus impressionnants ; parfois le gerfaut donne l'impression de monter à la verticale le long de la corde!

Pour ceux que cela intéresse, je joins ci-dessous une photo d'un tiercelet de gerfaut (en livrée "silver") juvénile en pleine attaque sur un sharptail (au terme de son piqué). Cette photo a été prise hier et le faucon a lié le sharptail mais il a réussi à se dégager. A noter les deux émétteurs (dont un sur un harnais)! https://servimg.com/image_preview.php?i=1&u=11036812

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Merci pour ces magnifiques descriptions Gerfaut! De quoi me faire faire de beau rêve cette nuit!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Merci gerfaut pour tes réponses très intéressantes , et surtout pesées je les trouvent très formatrices , et c'est ce que je recherche .
Merci aussi à toi etienne pour tes réponses très aiguisées , mais comme tu le dit , si le but est d'avoir des résultats autant prendre un fusil . Le problème pour moi est que je suis un très mauvais coup de fusil , alors il faut bien palier !
Par contre , je profite que la loi que tu souhaites qui pourrait faire de moi un assassin cynégétique n'est pas encore en place .
Et pour ce qui est des chiens , désolé , mais mon chien est un drahthaar , donc continental de père et grand père trialer ,et oui , et il m'arrive de chasser avec des amis qui possèdent des anglais de très bonnes origines , et je peu te dire que mon chien n'a absolument rien à leurs envier .Et tous celà sans aucun complexe d'infériorité .
Bon ! soyons sérieux , à part ce qui concerne le chien et le fait que je sois un mauvais coup de fusil , le reste n'était que pure provocation car je constate que tu t'enflame très vite lorsque tu imagines que la beauté du vol puisse passer en arrière plan par rapport à l'éfficacité .
Et en celà je te rejoint , sinon je ne chasserai pas au vol , qui plus est sur faisan avec une harris , mais qui m'a fait le plus grand plaisir le jours ou elle a volé au dessus du chien quand il a marquer l'arrêt pour au final ne pas prendre , mais quel plaisir de voir cette complicité entre mes deux compagnons .
Alors comprend une chose , mes questions ne trouvent leurs sources que dans la curiosité .
Amicalement
volgan

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Il faut une plaine avec une vue tout à fait dégagée (5 à 10 km de vue) pour voler un gerfaut. A titre indicatif, un gerfaut demande environ 10 à 20 fois le territoire d'un bon pèlerin soit 5.000 à10.000ha bien dégagés. Il y en a très peu qui sont volés en Europe à cause de ce problème - aux USA les espaces sont immenses et tout à fait adaptés ; les fauconniers peuvent voler sur des territoires publics sur des centianes de milliers d'ha et ils sautent dans leur 4x4 pour suivre leurs oiseaux.
Même lors sa mise sur l'aile pour un simple petit vol, le gerfaut part la plupart du temps en ligne droite sur un à deux kilomètres avant de revenir vers le fauconnier.Les premiers vols ne posent pas de problèmes, le gerfaut ne commence à s'exprimer qu'après quelques mois quand il commence à faire prise. Une fois mis, un gerfaut peut poursuivre ses proies sur 20 à 50km (j'en ai retrouvé sur leur pigeon à 50km du point de départ).

Un conseil: il vaut mieux ne pas être trop stressé pour voler ce type d'oiseau. J'ai déjà volé dans des endroits fermés avec des bosquets, mais je conseille de prendre des calmants avant le vol ou alors ... il y a la philatélie!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Nous suivons à la minute un pèlerin équipé de GPS et force est de constater que les 40-50km des gerfauts captifs sont assez limités par rapport aux pèlerins sauvages.

En effet, en une journée un pèlerin a volé près de 1000 km et a fait un petit changement d'altitude de plus de 3500 mètres.

C'est un petit régal de suivre ses déplacements et une leçon de modestie pour tous les fauconniers qui pensent avoir un oiseau "au top".

Je ne sais pas si la prise du soir correspondait à l'oiseau chassé le matin ou s'il avait pris le change mais tout de même, des distances pareilles....: respect! salut

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
En effet, en une journée un pèlerin a volé près de 1000 km et a fait un petit changement d'altitude de plus de 3500 mètres.
il sagit d'une journée "record", quelle est la "moyenne" de cet oiseau ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Voler un gerfaut aux Etats-Unis dans les déserts glacés par l'hiver (Utah, Wyoming). My goodness!
Voler un gerfaut aux Etats-Unis dans les déserts brûlés par le soleil en été (Arizona). What the fuck ?!? . Un vrai cow-boy dégainera un sacre, un prairie ou un pèlerin après que son gerfaut a atteint un plafond de six pieds... sous terre.

Amicalement,

Le recordman du monde de pathologies sur un oiseau.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
On a pas encore fait la moyenne mais il fait régulièrement plus de 300 km "en ballade" alors que l'autre jour c'était en ligne droite.

Mais c'est un joli sujet à traiter....

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La fauconnerie est toujours une leçon de modestie! Il n'est pas possible de comparer un oiseau sauvage et un oiseau captif surtout un sauvage en migration. Les calidus partent d'Afrique du Sud et rentrent en Sibérie en une quinzaine de jours (10.000km)!
Ceci dit, je connais le cas d'oiseaux de fauconnerie qui, montés à l'essor et perdus, ont fait près de 800km en un jour. J'en ai perdu un qui a fait 300km en deux heures de temps!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

On est dans la petite moyenne: lors de son introduction, un de mes oiseaux a fait 164km en une petite heure. Nous étions 4 dans la voiture et nous avons découvert des régions insoupçonnées de Belgique et d'Allemagne. C'était le seul avantage de la promenade.... cet oiseau est devenu exceptionnel, inutile de dire que ce type de performance n'arrive qu'aux meilleurs oiseaux! pale

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Si je résume:
Un pèlerin a volé près de 1000 km en ligne droite en une journée. Si la période de jour est de 10 heures, la vitesse moyenne est de 100 km/h ce jour là!
En moyenne, mais ce n'est pas en ligne droite, il parcourt 300 km par jour à 30 km/h.
Les Calidus parcourent 10000 km en 15 jours. Avec des journées de 10 heures, la vitesse moyenne est de 67 km/h.
Ne perdons pas de vue que pour maintenir une telle moyenne, pour compenser d'inévitables ralentissements, il faut qu'ils volent parfois beaucoup plus vite .
Un oiseau vole à 50 km/h avec un vent de 100 km/h dans le dos et le tour est joué. Pas de quoi titiller les frelons.
Amicalement,

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est juste mais si en plus tu ajoutes la pente de descente et la vitesse du vent et la rotation terrestre , il n'y a que l'age du capitaine qui ne rentre pas en compte blackeye

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité

les 1000km c'est plus une habitude semble t'il qu'un cas exceptionnel
il ye en a juste un deuxième qui vient de faire pareil , les deux sont des tiercelets ,
les altitudes de vol jouent aussi bien sur , hier une forme se promenait à plus de 1000m (1070 exactement)au dessus du niveau du sol à 73km à l'heure, en altitude les courants peuvent effectivement donner un solide coup de main, par contre un des deux tiercelets comme l'indique sokol,
lui est monté du niveau de la mer à plus de 3500m d'altitude sur une distance pas tt à fait 1000km , en fait 962 .
il y a qq années une forme avait été chronomètrée à 100km/h de moyenne de cuba au mexique sur une distance de plus de 1000km
le plafond était aussi de plus de 1000m
autre exemple des capacités de vol des pèlerins, cet oiseau qui au milieu de l'atlantique attérrit sur un bateau reste deux jours puis repart lorsque le bateau se trouvait encore à 3000km des cotes sud américaines.
des pèlerins ont été vus chassant et se nourrissant en vol( pétrels) à plus de 100km des cotes.

la migration semble se dérouler de la façon suivante :une ou deux étapes de plusieurs centaines de km puis un arrêt de un ou deux jours et reprise de la migration.
un pèlerin migrateur accompli en un an, une distance supérieure à celle que nos oiseaux sédentaires,pèlerins, gerfauts ou laniers
accompliront en une vie entière.
pas mal non?
salut

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Assez impressionnant tout cela...pour nous pauvres bipedes! Mais Nebli explique moi comment as tu ces vitesses de deplacements, altitudes, et distances??
amicalement

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Grâce au GPS sur oiseau, nous sommes capables de les suivre au mètre près.

Le système est encore expérimenntal mais nous attendons la production de masse pour nos oiseaux de fauconnerie.

La télémétrie est en pleine révolution, il y a eu un poste à ce sujet.....

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
comme le dit claude c'est le gps qui permet de calculer tt ça .
malheureusement , pour le moment cela ne fonctionne bien que sur les formes, les tiercelets sont équipés de balises classiques qui donnent l'info d'un point à un autre
un des tiercelets d'ailleurs se ballade à plus de 4000 m d'altitude mais hélas sa vitesse ne peut être calculée.
par contre une des formes se trouvait hier en pleine mer à plus de 600m d'altitude, à 603 à +/- 1m et à une vitesse de 67km/h et à plus de 80km des cotes, le vent de dos est de 15km/h voilà l'info pour le moment
ah cet oiseau a dépassé les 3474km depuis son départ le 2 avril traversé des déserts ,monté à plus de 2000m l'étape de hier dépassera ( car ler dernier relevé donnait encore une vitesse de 47km/h à 27m d'altitude )les 860km
dont une centaine au dessus de la mer .
un autre tiercelet a lui effectué sa première étape:955 en pleine mer , la distance la plus éloignée des cotes est de 500km
hors d'atteinte des meilleurs pigeons voyageurs .
ça c'est un exemple de ce que les pèlerins ont ds le ventre ....on a encore du chemin pour atteindre l'excellence d'un faucon sauvage...normal. et c'est tant mieux que de voir que nous sommes loin d'avoir exploiter tout le potentiel de ces oiseaux, chaque fois que nous trouverons notre oiseau pas assez performant je pense que la réponse est que c'est le fauconnier qui ne l'est clairement pas.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité

juste une dernière donnée pour ce tiercelet, il a fait 60.1 km entre 2025H et 2055H je vous laisse le plaisir de calculer la vitesse, Basketball
la zone est montagneuse et aride et passe de 923m à 353m
lequel de nos oiseaux, gerfauts compris, se baladent à 120km h sur 60km et cela sans que ce soit un vol de chasse? l'étape totale du jour( lendemain des 955km de mer,) fut de près de 300km.
combien de nos oiseaux peuvent se mesurer à ça?
je pense avec peu de chances de me tromper aucun.
Cool

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les pèlerins pèlerinent, les fauconniers travailent...

Sans conteste la qualité du faucon dépend-elle de ce que le fauconnier est capable d'offrir. Hélas, à moins d'être fauconnier salarié d'un roi du pétrole, il restera difficile de proposer plusieurs heures de vol par jour à son faucon. Sans compter que le fauconnier rampe sur terre et qu'il n'a pas les moyens de s'affranchir des limites de propriétés ni des frontières.

Resterait une solution pour profiter des performances des oiseaux sauvages: leur capture en début de saison pour un maintien ponctuel en captivité. Mais alors, bye bye le confort des oiseaux nés en captivité.

Amicalement,

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
Je ne suis pas complètement d'accord avec ce rapprochement entre les capacités réelles des sauvages et des oiseaux "captifs"...

Je m'explique.

Il n'est pas question de comparer le physique d'un naturel avec un oiseau de fauconnerie, mais plutôt de savoir quel est le but recherché.

Cet année, j'ai laissé énormément voler mon faucon, en moyenne entre 2 et 3 heures de vol chaque jour, plafonds entre 500 et 1500 avec une bonne amplitude ( environ entre 3 et 10 / 15 km entre moi et l'oiseau) et entre 3 et 5 attaques à chaque sortie.

Résultat des courses :
Un faucon en forme : sorti d'élevage à 750g, cet oiseau vole plein poids en fin de saison entre 830 et 870, il a appris à utiliser les courants, connait son territoire et revient seul à la fauconnerie sur des distances assez éloignée ( + de 30 km à vol d'oiseau en moins de d'un /4 d'heure )

Certes cet oiseau est en forme, maitrise son territoire, ses techniques d'attaques sont de plus en plus élaborées, mais il devient aussi de plus en plus malin, voir un peu fourbe !.. La plupart du temps on ne l'aperçoit qu'au dernier moment ( ou plutôt on l'entend ) juste avant le buffetage...

Mais finalement est-ce vraiment le but recherché ?!
Recherche-t-on un marathonien ou plutôt un springter véloce ??? En action de chasse sur des territoires variés, plutôt un springter bien mécanisé !

Ne vaut-il pas mieux avoir un oiseau qui monte immédiatement cercler à 3 ou 400 mètres, parfaitement centré avec un service dans les 10 / 15 mn sur l'arrêt du chien. La plupart du temps, c'est tout ce qu'on lui demande !

Lorsque l'oiseau est parfaitement centré avec un bon plafond, quelle est la différence avec un sauvage, sauf peut-être une ou deux minutes de plus pour atteindre son plafond ?....Seule l'attaque compte...

Il n'empêche qu'un bon physique influe aussi sur le mental, c'est pour cela que j'ai poursuivi cet exercice toute cette saison.

Mais pour la saison prochaine, après une ou deux semaines de remise en forme, je vais tenter de repartir sur une mécanisation plus systématique avec des vols ne dépassant pas les 15 mn et une seule attaque par plafond, comptant qu'il lui reste de la saison passée une sorte de "fond" de masse musculaire et une certaine expérience.

Je reste en effet persuadé, que physiologiquement et biologiquement, les jeunes faucons ont fondamentalement besoin dès qu'ils sont allongés, de plusieurs heures de vol quotidien, qu'ils sont programmés pour dévellopper une masse musculaire à ce moment, qu'il leur est impossible d'acquérir sur un affaitage traditionnel ou lorsqu'ils sont sorti de volière, plusieurs mois ou plusieurs semaines après qu'ils sont allongés.

Théorie fumeuse ... mais j'y crois !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Pas du tout fumeuse, cette théorie.
Chasse avant tout ou plaisir du vol, telle est aussi la question. Encore que d'après ce que tu dis, tu ne profites pas du vol autrement que mentalement si l'oiseau disparaît.
Intéressant aussi de voir que tu ne souhaites pas favoriser un tel comportement du faucon la saison prochaine. Faut-il comprendre que tu mets à l'envol sans savoir si le faucon n'est pas déjà rentré à la fauconnerie?

Amicalement,

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
tout le monde parle de plafond énorme 400 metres et plus mais comment cela se passe t'il pour le vol sur perdrix rouge sauvage. Le temps que le faucons l'atteigne, elle s'est déjà remisée. Peut t'on admettre que pour avoir la chance de faire une prise sur un biotope pas complétement découvert, il faille avoir un plafond de 60 à 100 métre?
voir son faucon avec des jumelles est superbes mais sur territoire découvert.
On se heurte à deux philosophies
-1) le plaisir du vol
ou
2) l'éfficacité (quoique le mot n'est pas forcément le bon, je dirai plutôt une plus grande chance de réussite)

qu'en pensez vous?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

je pense que ce type de réponse mérite une explication sur le terrain et pas sur papier, que les réponses sont limpides quand on a vu voler quelques oiseaux et que l'on connait son terrain.... I don't want that

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
il existe encore qq nuances entre sauvage et affaité et qui elles ont une grande importance ds la chasse, "le finish" les derniers mètres, la capacité à dominer son gibier, de plus la vitesse de piqué est très souvent supérieure( expérience en écosse et en espagne ou j'ai vu des sauvages laisser sur place leurs homologues.
je pense que la façon de voler de ton oiseau est remarquable et plutôt que la "modifier, je tâcherais de la canaliser, 1000m de plaffond et un petit coq en dessous mmm ça fait rêver!

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
Pour répondre à Fly the snipe,

Souvent on ne voit pas l'oiseau, mais lui nous localise parfaitement et attaque systématiquement jusqu'à la prise. Si pas de prise, il nous rejoint à la fauconnerie à la nuit.
Généralement, il ne faut pas compter le récupérer au leurre. Avant la nuit, seul le vif l'intéresse.

Je n'envisage la première saison que comme une année de musculation et d'apprentissage, pas comme une finalité pour la chasse. ( reste à savoir ce que l'oiseau en retiendra pour la saison suivante ... )

Le but de tout ça, avoir un oiseau en muscle avec de très bons plafonds et des techniques d'attaques proche des naturels. ( j'ai bien dit proche )

Une anecdote : plusieurs pigeons volent en groupe en reviennent vers nous. Nous voyons le faucon à 6/700 m de plafond qui simule une attaque avec des coups d'ailes rapide et semi piqué vertical, complètement à l'opposé, nous pensons qu'il attaque des corneilles sur un autre massif et le voyons disparaitre sur une ligne de crête à environ 7/8 km....Les pigeons tranquilisés remontent et se dirigent vers le pigeonnier. A moins de 50 m du pigeonnier, nous entendons le piqué du faucon qui buffète un des pigeons juste au dessus de nous.
Il est clair qu'il s'agit d'une tactique de diversion, que l'oiseau à acquise grâce à ses nombreuses heures de vol, tactique que je n'ai jamais observé sur des affaitages plus traditionnels. Les autres oiseaux auraient directement attaqué les pigeons, qui proches du pigeonnier étaient imprenables....

Le problème : le voler sur d'autres territoires, l'autre problème lorsque l'on centre l'oiseau, il a tendance à utiliser les courants et cercle en descendant à chaque tour, jusqu'à 200 m de plafond. Dès qu'il arrive à 200 m, il reprend une carrière pour revenir se placer à un bon plafond en attendant d'être servi, mais il cercle rarement activement en conservant un bon plafond au dessus de nous plus de 5 mn.

D'ou le changement de méthode pour l'année prochaine : le but étant qu'il monte directement et cercle à 400/500 m sans ce decentrer pendant au moins 15 mn / 20 mn. En espérant qu'il n'ai pas trop "appris" cette saison ....et accepte ce "bridage"

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Fly the snipe a écrit:
Les pèlerins pèlerinent, les fauconniers travailent...

Sans conteste la qualité du faucon dépend-elle de ce que le fauconnier est capable d'offrir. Hélas, à moins d'être fauconnier salarié d'un roi du pétrole, il restera difficile de proposer plusieurs heures de vol par jour à son faucon. Resterait une solution pour profiter des performances des oiseaux sauvages: leur capture en début de saison pour un maintien ponctuel en captivité. Mais alors, bye bye le confort des oiseaux nés en captivité.

Il ne faut pas nécessairement être salarié d'un roi du pétrole pour faire du haut vol et voler plusieurs heures par jour! Le haut-vol a toujours été et sera toujours exigeant - c'est un choix de vie. Beaucoup y consacrent leurs vacances qu'ils prennent à coups de demie journée en automne. Je crois qu'il en est de même pour la chasse au chien d'arrêt. Un oiseau ne doit pas nécessairement voler plusieurs heures tous les jours, il faut seulement essayer de lui offrir une occasion de vol à chaque sortie. Un vol tous les jours est le mieux ; 5 jours par semaine suffisent. Si vous pouvez offrir cela à votre oiseau, il sera forcément bon et hautain s'il vole dans un biotope adapté.

L'emprunt à la nature était la pratique habituelle il n'y a pas si longtemps encore. Le passager était piégé au début de saison et relâché en fin de saison (quand il n'était pas perdu au cours de la saison). Certains fauconniers (à l'étranger) le font encore!
On a parlé dans un autre post du débat passagers versus oiseaux nés en captivité : comme je l'ai déjà dit, c'est le jour et la nuit. Un passager, comme son nom l'indique, est un oiseau qui est pris au passage, c'est à dire durant sa migration. Il a déjà volé plusieurs milliers de kilomètres et a fait des centaines de prises rien à voir avec le pauvre oiseau né en captivité. Les passagers empruntés à la nature peuvent rivaliser avec leurs congénères sauvages. J'en ai fait plusieurs fois l'expérience. Que dire alors d'un gerfaut passager- j'en ai vu partir du poing à la poursuite d'oies qui passaient en migration à grande hauteur.
Pour ma part, je suis prêt à abandonner le 'confort des oiseaux nés en captivité' pour la brillance d'un passager.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Entièrement d'accord avec toi gerfaut, plutot que d'autoriser des désairages d'autours ou d'épervier je pense qu'il serait plus judicieux d'autoriser la capture (ou la récupération dans des faisandries par ex) de passagers. D'une part on préserve ainsi la quiétude des sites de repro, on obtient des oiseaux chassant (passés par le crible de la selection naturelle), on rends service à un éleveur de gibier ou à un colombophile....qu'en penssez-vous ?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Il n'est bien sûr pas nécessaire d'être le fauconnier salarié d'un roi du pétrole pour pratiquer le haut vol. C'est simplement plus facile au commun des travailleuses! travailleurs! de voler quotidiennement un faucon pendant une demi-heure plutôt que 3 heures (sur l'aile).
Il est toujours possible de consacrer sa vie à la fauconnerie, mais peu parviennent à vivre de cette pratique ou de ses activités annexes et il faut bien assurer un minimum de revenus pour la famille. Je dis ça, j'en sais rien; mais Papa, qui n'avais pas de fortune à me léguer, m'a toujours dit, coup de pied au derrière à l'appui, que je pratiquerai ma passion avec l'esprit d'autant plus dégagé que mon métier serait capable de m'assurer une aisance financière suffisante. Il était comme ça, Papa. Wink

L'autorisation de capture n'est pas pour demain en France. Interdire in extremis mais interdire pour toujours: voilà un mal bien français (européen?). D'où la nécessité d'être présent sur les scènes nationales européennes et internationales pour contrer les extrêmes.

Comment procéder en France avec des oiseaux qui parcourent des kilomètres en ligne droite... surtout depuis la remise en cause de la Loi Verdeille? Les propriétaires à l'esprit rabougris peuvent se lâcher sans complexe sur le fauconnier maigrichon qui traverse leur parcelle.
Bien sûr que les oiseaux sauvages sont plus rapides, plus performants et expérimentés, plus lointains... mais sont-ils encore adaptés à nos territoires fractionnés? Il y a bien l'Espagne, la Hongrie, l'Ecosse... mais guère plus d'un mois par an pour les plus chanceux.

L'avenir est aux oiseaux rapides et maniables dans la plupart des régions françaises. Et comme les pèlerins sauvages restent inaccessibles...

Hélas pour les gerfauts sauvages... Mais j'accepte sans hésiter une invitation ponctuelle pour une semaine de démonstration en Alaska, cher Gerfaut!

Une question de Sokol: comment le 1/4 pèlerin 3/4 gerfaut se comportent-ils en vol et à la chasse?

Amicalement,

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Philippe a écrit:
Entièrement d'accord avec toi gerfaut, plutot que d'autoriser des désairages d'autours ou d'épervier je pense qu'il serait plus judicieux d'autoriser la capture (ou la récupération dans des faisandries par ex) de passagers. D'une part on préserve ainsi la quiétude des sites de repro, on obtient des oiseaux chassant (passés par le crible de la selection naturelle), on rends service à un éleveur de gibier ou à un colombophile....qu'en penssez-vous ?


Sans doute serait-ce même plus rentable en nombre d'oiseaux. La proportion d'immatures doit par ailleurs être importante.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Une question de Sokol: comment le 1/4 pèlerin 3/4 gerfaut se comportent-ils en vol et à la chasse?



Je n'en sais encore rien mais vu la demande je devrais avoir des réponses dans l'année. On parle de "super" ger/pel mais avec un peu trop du caractère du gerfaut.

Encore quelques fois dormir et on en reparle. I don't want that

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Fly the snipe a écrit:

L'autorisation de capture n'est pas pour demain en France. Interdire in extremis mais interdire pour toujours: voilà un mal bien français (européen?).
Comment procéder en France avec des oiseaux qui parcourent des kilomètres en ligne droite...

Hélas pour les gerfauts sauvages... Mais j'accepte sans hésiter une invitation ponctuelle pour une semaine de démonstration en Alaska, cher Gerfaut!

Une question de Sokol: comment le 1/4 pèlerin 3/4 gerfaut se comportent-ils en vol et à la chasse?

Amicalement,


Les 1/4 pèlerin - 3/4 gerfaut se comportent plus comme des gerfauts. Ce sont des oiseaux plus puissants que les hybrides normaux. J'en ai vu voler plusieurs - en fait ce sont des 'mini' gerfauts (tiercelets volant souvent vers 900gr). Une autre combinaison intéressante est le 3/4 pèlerin - 1/4 gerfaut meilleure à mon avis que l'hybride 50/50 - plus pèlerin et plus styliste.

Quand un oiseau poursuit en ligne droite, on ne peut pas vraiment parler de chasse sur autrui. Les proies capables de voler des kilomètres sont surtout des pigeons et parfois de canards ou outardes. Il n'y a donc pas vraiment chasse sur autrui mais plutôt droit de suite. Ceci dit il vaut mieux arriver vite à la prise pour éviter un coup de bâton ou fusil!

Il n'est pas sûr que les pèlerins sauvages restent toujours inaccessibles. Les Etats Unis ont délisté le pèlerin et peuvent à nouveau les prélever dans la nature. Rien ne dit que l'Europe ne le fasse pas un jour. Les populations sauvages sont reconstituées partout - la directive Européenne permet des dérogations pour de petites quantités et de façon judicieuse. C'est la raison pour laquelle les fauconniers Français peuvent désairer des autours et éperviers. Les Irlandais ont quelques licences pour pèlerin et émerillon chaque année. Ceci dit, il est vrai que les éleveurs commerciaux (surtout Anglais) ne poussent pas trop à la charrette - ils ont un peu peur d'une concurrence qui n'en est pas vraiment une.

En ce qui concerne les autours pris dans les faisanderies - il ne faut pas qu'ils y restent trop longtemps, sinon ils sont inutilisables car trop traumatisés.

D'accord pour arranger un vol de gerfaut passager aux USA mais pas en Alaska (il n'est possible d'y voler que jusqu'à fin septembre) - trop froid et pas de routes. Il faut aller dans les Etats du centre-ouest en hiver.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je rejoins l'idée du 3/4 pèl/gerfaut pour nous mais ce n'est pas pour moi Sad

Je suis impatient de voir le 3/4 ger/pel mais si le caractère est plus capricieux qu'un 50/50, je risque de proposer autre chose Crying or Very sad


Je suis étonné de lire que des pigeons se laissent poursuivre durant des kilomètres par un faucon (entre 40 et 50?) ce n'est pas un comportement de pigeon normal dans nos contrées. ils ont tendance à se mettre à couvert (à l'armée ces mots sont suivis d'un juron) dans les premiers arbres, une grange ou toute autre chose si la pression est vraiment trop forte ou il peut abandonner rapidement et se retrouver de l'autre côté de la gorge du faucon dans les minutes qui suivent.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un tiercelet de ger/pèl 75% à 900 gr, n'est ce pas un peu faible compte tenu du poids de vol d'un 50/50?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Les poids de vol des 3/4 que j'ai vus variaient de 900 à 1000gr - cela dépend du gerfaut (mère). C'est un excellent poids de vol qui permet de prendre presque tout l'éventail de gibiers disponibles.

Il a des tiercelets de gerfaut purs qui volent à 950gr. La moyenne pour un pur (toutes colorations confondues) est de 1050-1080gr.
Le noir (à la mode) est un des plus petits - de même pour le norvégien.
Les plus grands sont dans l'ordre (décroissant) les blancs du Groenland, les Sibériens et les Islandais.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le kilo semble plus normal que dans le post précédent ou l'on parlait de 900 gr.

J'ai volé des 50/50 ger/pel qui volaient à plus de 850gr (et des beaucoup plus petits aussi), je ne comprenais pas les 900 gr pour un 3/4.

Je n'ai jamais vu de gerfaut qui volaient à 950gr. Mais s'ils sont d'origine allemande je comprends pourquoi Very Happy

La différence entre le poids de vol d'un gerfaut et d'un pèlerin est assez spectaculaire: le pèlerin "trop haut" va faire des idioties tandis que le gerfaut nécessite d'être volé assez haut en poids pour donner du spectacle. Beaucoup de débutants font l'erreur avec les gerfauts ce qui explique des poids de vol parfois très (trop) bas;

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
sokol a écrit:
Le kilo semble plus normal que dans le post précédent ou l'on parlait de 900 gr.

J'ai volé des 50/50 ger/pel qui volaient à plus de 850gr (et des beaucoup plus petits aussi), je ne comprenais pas les 900 gr pour un 3/4.

Je n'ai jamais vu de gerfaut qui volaient à 950gr. Mais s'ils sont d'origine allemande je comprends pourquoi Very Happy

La différence entre le poids de vol d'un gerfaut et d'un pèlerin est assez spectaculaire: le pèlerin "trop haut" va faire des idioties tandis que le gerfaut nécessite d'être volé assez haut en poids pour donner du spectacle. Beaucoup de débutants font l'erreur avec les gerfauts ce qui explique des poids de vol parfois très (trop) bas;

J'ai vu aux USA deux tiercelets de gerfaut gris Canadiens (de provenances différentes) volant à 950gr ; mais j'ai volé un tiercelet (de la même origine) -Yukon River à 1150gr! Cette année, Bob Berry volait un tiercelet de noir à 950gr en compagnie d'un blanc de 1050gr. J'ai vu plusieurs Norvégiens en poids plein à 950-980gr et aussi des ... 'Allemands' (ou du moins nés en Allemagne) poids plein à 950gr mais je me permets de douter de leur pureté.

J'ai volé plusieurs tiercelets : le plus petit volait à 1000-1020gr, plusieurs à 1070-1080gr, 1100gr et 1150gr et le plus gros -un blanc- à 1250gr.

Pour les 3/4, d'après les Américains 900gr ne semble pas anormal comme poids ; notre ami de Lantin en a (avait?) un des USA de 900gr.

Il y a parfois de très gros hybrides normaux (50/50). J'ai reproduit deux tiercelets de 50/50 qui volaient respectivement à 950gr et un de 980gr (mis sur perdreau avec beaucoup de succès dans la Marne et très hautain malgré son poids). Le même couple a reproduit deux formes 50/50 de 1600 et 1650gr!
Toutes les exceptions sont dans la nature.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Les gerfauts allemands ne sont purs que sur papier (du moins pour beaucoup d'entre eux!).

Un tiercelet de gerfaut/sacre (gris), le frère d'une de mes formes vole à 930gr.....et les gris sont les plus petits.

1150-1250 gr me semble beaucoup plus normal pour un gerfaut bien élevé, je suis rassuré.

Quant au 3/4 de Lantin, je ne l'ai jamais vu sur l'aile et je ne sais pas s'il a seulement été affaîté....je l'ignore vraiment. je me souviens l'avoir confondu avec un 50/50....mais bon, l'erreur est humaine! Sad

Nous connaissons aussi des couples dans lesquels la taille du gerfaut écrase la taille du pèlerin, malheureusement, le caractère est différent et les gros oiseaux semblent avoir besoin de plus de temps pour murir que les normaux. Notre choix va donc toujours vers le modèle 800-850gr qui est déjà plus que suffisant pour notre gibier. Mes hybrides favoris étant des tiercelets de 650gr et de 730gr. mais maintenant que les oies sont plus nombreuses, il est probable que je monte un peu le critère. Cool

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...