volgan 0 Posté(e) le 20 mai 2007 Mon tiercelet est en mue, donc plein poids. Il est jardiné tous les jours, porté et fait quelques jumps afin de le garder en condition, c'est à dire pas totalement inactif. Par contre, l'autre jours un lapin est passé à côté de sa perche, et il n'a même pas cherché à l'attaquer. Ceci dit il n'a encore jamais tué. Avez-vous une explication à ce comportement, est-ce dû au fait qu'il n'a encore jamais tué, ou parcqu'il n'a pas faim? Pacque ma forme elle dans les mêmes conditions aurrai bien attaqué ce lapin si elle n'avait pas été à la longe. par contre, elle a déjà tué. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
voirons 0 Posté(e) le 20 mai 2007 jamais tué...pas faim ...les deux en sont surement la raison! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
volgan 0 Posté(e) le 20 mai 2007 Et oui! bien vue, aucun lapin de garenne n'aurrait commis une telle erreur, seulement là c'était le lapin nain de mes enfants, donc au niveau instinct, pas terrible. Ceci dit, heureusement que mon tiercelet ne l'a pas empiété, sinon je ne te dis pas la tête des petits. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
cocorentin 0 Posté(e) le 20 mai 2007 je suis entierement d'accore avec voirons Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Kes 0 Posté(e) le 20 mai 2007 volgan a écrit:Mon tiercelet est en mue, donc plein poids. Il est jardiné tous les jours, porté et fait quelques jumps afin de le garder en condition, c'est à dire pas totalement inactif.Par contre, l'autre jours un lapin est passé à côté de sa perche, et il n'a même pas cherché à l'attaquer. Ceci dit il n'a encore jamais tué. Avez-vous une explication à ce comportement, est-ce dû au fait qu'il n'a encore jamais tué, ou parcqu'il n'a pas faim? Pacque ma forme elle dans les mêmes conditions aurrai bien attaqué ce lapin si elle n'avait pas été à la longe. par contre, elle a déjà tué. Psychologiquement, tiercelets et formes de Harris sont très différents: Les formes deviennent souvent agressives avec l'âge, les tiercelets restent doux comme des agneaux. Je pense que le fait de n'avoir jamais goûté du lapin et d'être gras peut y jouer. Quel est le comportement de ton tiercelet en mue (Flippé, normal, agressif?) et quel est son âge? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
keriana 0 Posté(e) le 21 mai 2007 Tu sais, un rapace qui mue est comme un enfant qui fait ses dents, c'est une période de malêtre presque de convalescence (il y en a qui font même de la fièvre et d'autres qui supporte ca très bien). Dans la nature, l'oiseau mue quand la nourriture abonde et qu'il y a un effort minimum à fournir pour chasser. Nous, on leur facilite la vie en leurs servant une bonne ration quotidienne sans faire le moindre effort et ils le savent. Si il vit mal la mue, il ne fera pas le moindre effort pour se nourrir, pourquoi ? ca tombe tout seul! S'il vit bien sa mue, il aura plus la gnac et se jettera sur tout ce qui bouge, plus pour jouer que par faim d'ailleurs. Moi, je les mets en mue, non pas quand ils perdent les première plumes, mais quand je vois que l'effort pèse et qu'ils n'ont plus "envie" et les remets au travail quand je vois qu'ils jouent beaucoup, qu'ils attrapent des objets ou des insectes et qu'ils sautillent toute la journée à l'affût de quelque chose qui les occupent. Même si la mue n'est pas finie, c'est signe que le mauvais moment est passé et qu'on peut se remettre au travail. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 21 mai 2007 La mue une période de convalescence ?... Mouais... surtout pour le fauconnier ! Dans la nature, la mue dure environ 6 à 8 mois, et les proies n'abondent pas durant toute cette période. De plus il y a aussi les jeunes à nourrir, le printemps est donc au contraire une période de suractivité pour les oiseaux sauvages. Certains oiseaux qui restent en condition et volent toute l'année muent parfaitement à la perche, ils n'ont pas non plus les dents qui poussent . Ce qui ramolit surtout les oiseaux pendant la mue , c'est l'inactivité, agravée par les fantasmes du fauconnier, qui s'ennuie en pensant à la saison future et entreprend la psychothérapie de son oiseau. Pour le lapin nain de Volgan, ne pas oublier non plus une des règles de base de la prédation : c'est la fuite qui déclenche l'attaque... avec un oiseau inactif et bien nourri, tous les critères sont réunis pour qu'il ne se passe rien.... et la mue n'a rien à voir la dedans. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Helijeff 0 Posté(e) le 21 mai 2007 keriana a dit: "... et les remets au travail quand je vois qu'ils jouent beaucoup, qu'ils attrapent des objets ... . Même si la mue n'est pas finie, ..." Si j'ai bien compris tu sors tes oiseaux avant même que toutes les plumes soient allongées. Ca n'engendre pas de problème pour les plumes qui n'ont pas fini leur croissance ? Si tu les remets aux travail, tu va les rabaisser et les plumes risquent de pousser moins vite non? Tu augmentes aussi le risque de casser tes plumes car elles sont encore fragiles? Ma buse est en mue depuis un peu plus de 2 mois, elle n'a pas encore perdu toutes ses rectrices et ses rémiges. Le problème est qu'elle devient de plus en plus joueuse et commence déjà à abimer ses rectrices à peine allongées. Je pensais que c'était mieux pour l'oiseau de terminer sa mue en volière, mais dans mon cas il serait peut-être préférable de la sortir plus tôt? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
keriana 0 Posté(e) le 22 mai 2007 Ben oui, selon mon "maître d'apprentissage" que je connais depuis pas mal d'années déjà, les oiseaux sont presque malades quand ils muent. Bon, ce Monsieur, a 30 ans de métier, fait voler de l'aigle de Verreaux à l'aigle royal en passant par l'aigle bleu du Chili et j'en passe, et des meilleurs, gerfauts, sacres, laniers, hibrides, pelerins, autours, éperviers, crécerelles, vautours, hiboux sibériens, chouettes lapones, etc..., 25 ans d'élevage, 15 ans d'effarouchement, démontrations en publique et fauconnier attitré des aéroports de Barcelone et Madrid. Bon, j'aurais pu trouver mieux, mais, on fait avec ce que l'on a sous la main . Quand au danger pour les nouvelles plumes, il est effectivement réel et je vous rejoint totalement sur ce point. Il est sûr que pour commencer à voler avant la fin de la mue il faut s'assurer que les ailes et le balai soient quand même bien équilibrés et que casiement toutes les plumes soient présentent (entre anciennes et nouvelles). C'est certain que si la mue est forte et que l'oiseau n'a que trois ou quatre plumes naissantes qui se courent après, elles ne tiendront pas la pression de l'aire (les forces ne seront pas réparties) et là, il faut éviter de voler. Personnellement, si la mue tarde et les conditions du plumage principal le permettent, je préfère les faire voler que les laisser s'exciter sur leur perche ou dans leur volière et mettre, cette fois, vraiement en danger leur nouvelles plumes. Si l'oiseau est tranquille, c'est sûr, c'est mieux de le laisser finir sa mue. Et juste un parentèse, les rapaces ne muent en général pas avant la fin de l'élevage de leur petits. Le principal, c'est d'observer son oiseau et de décider ce qui est le mieux pour lui, ils sont tous différents et parfois il faut jouer la carte du "pas conventionel" si on pense que c'est juste. Voilà, c'était juste pour partager mon point de vue, ca sert à ca un forum, non? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 22 mai 2007 Mon maître d'apprentissage du haut des ses 70 ans de pratique avec des oiseaux équivalents prétend le contraire.... . Au début de sa vocation il prétendait même que les rapaces ne pouvaient pas se reproduire à l’état captif… depuis il a changé d’avis ! L’expérience, c’est bien, mais chercher à comprendre, c’est pas mal non plus ! Les rapaces ne muent pas comme des canards, les plumes tombent une à une, selon un ordre précis, qui leur permet justement d'éviter les déséquilibres de rester en parfaite condition et de continuer à chasser dans la nature. C'est la "mue forcée" qui engendre les désordres que vous décrivez, avec des oiseaux dont les plumes tombent en abondance avant que les autres ne repoussent. Les problèmes de croissance des plumes sont plus liés à des abaissements sauvages en pleine mue qu’à la mue elle même. Un oiseau qui vole en haute condition n’a aucun problème et effectue une bonne mue, simplement plus longue, comme dans la nature. Les oiseaux commencent généralement la mue pendant l'élevage et durant toute l'émancipation des jeunes, l'observations de l'alentour des aires vous permettrait d'ailleurs de le constater... A l’état naturel les mues durent plus de 6 mois, on imagine mal un oiseau souffreteux, alité sous une couette, devant survivre à la dure loi de la nature en poursuivant des proies sauvages avec deux plumes au balai durant toute cette période. Le "conventionnel" est de faire muer tranquillement les oiseaux, cela est très bien, tant pour les oiseaux que pour les fauconniers, c'est également la méthode que j'emploie. De là à dire qu'ils sont malades et convalescents pendant cette période, c'est faire preuve d’un anthropomorphisme totalement injustifié. Là ou je vous rejoins, c’est que cela dépend des individus, et que le mieux est d'observer "rationnellement" son oiseau mais comme vous le soulignez : « Voilà, c'était juste pour partager mon point de vue, ça sert à ca un forum, non? » Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
keriana 0 Posté(e) le 22 mai 2007 Très bien, je vous ai amené à dire ce que je voulais entendre. Je suis désolée de vous avoir agacé volontairement, mais j'ai remarqué que ca délie les doigts! En réalité, je ne permetterais pas de vous prendre de haut, je ne me le permettrait avec personne d'ailleurs, c'est pas le genre...D'ailleurs, j'ai presque un peu honte . Mais bon, c'était pour la bonne cause. En fait, je vous rejoint totalement sur toute la ligne. Alors, j'en viens à mon affaire. Pourquoi les gens, au lieu de créer un dialogue et essayer de comprendre (ce qui est, en fait, mon cheval de bataille), mettent les oeillères et campe sur leur position, sans vouloir écouter l'autre qui a appris autre chose ? Pourquoi ne pas avancer et discuter tranquillement sur un thème. La mue a toujours été pour moi un vrai casse-tête. Dans notre cas, Etienne, pourquoi votre maître d'apprentissage aurait tors, alors que sa conviction est des plus logique et parfaitement sensée et pourquoi le mien, comme la majorité des fauconniers, aurait tors aussi. Je suppose que le premier à avoir arrêté son oiseau pour la mue ne l'a pas fait pour la qualité des plumes, ca n'a pas de sens, puisque, comme nous l'avons bien souligné, si l'oiseau mue à son rythme, il n'y a aucune raison que les plumes s'abîmes, donc, cette personne à dû noter un changement de comportement, ou une baisse de forme (maladie est un peu exagéré). Alors moi, à l'origine, et malgré les dires de mon maître d'apprentissage, je ne voulais pas arrêter mes oiseaux pour la mue et pour certains, ca marche très bien, mais pour d'autres, à mon grand désaroit, il n'y a rien à faire. Pas de réponse, pas de punch, pas envie quoi.... Alors, j'aurais pu "mettre les oeillère" et dire ce qu'on m'a appris est la seule vérité, mais non, pourquoi j'aurais tors, si ce que je pense est logique. Et j'ai cherché, dans ma reflexion, dans les livres, dans les diverses expérience et j'en suis arrivée à penser que nous provoquons ces symptôme exagérés de mue parce que nos oiseaux ne travaillent pas assez. A l'image de l'homme, sans faire d'anthropomorphisme , ils mangent bien, ne font pas assez d'exercice(sachant que pour maintenir en forme un autour il faudrait partir à l'aube en chasse et revenir le soir tous les jours) et il s'instaure un espèce de faiblesse, ils ne supportent plus rien. Comme si on nous demandait de vivre dans une maison pas chauffée à l'heure actuelle, ou allez au village à pied à 20 km.... Alors, en faite, n'avons nous pas tous raison et ne suffirait-il pas de leurs fournir un entraînement adéquat pour éviter les "malaises".... Le débat est ouvert, mais je l'aurais envoyé d'entrée comme ca, tout le monde me serait rentré dedant!! Sans rancune.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 23 mai 2007 Arrêter son oiseau durant la mue a d'excellentes raisons: 1. la chasse est fermée 2. il perd les deux centrales sur lesquelles on fixe souvent l'emetteur 3. les plumes en tuyaux sont extrêmement fragiles et, une fois cassées, difficile à réparer (en caqs de prise ou de transport...) 4. les hormones travaillent et ce n'est pas une maladie 5. cette période permet aussi de les reproduire 6. le temps se réchauffe et la gestion du poids est moins simple 7. pour bien muer il doit être en sur-poids (sans exagérer) Il y en a certainement d'autres.... 1.On est en pleine période de sports d'hiver, 2.la pelouse doit être tondue, 3.les exercices fiscaux se cloturent et les bilans arrivent, 4 l'époque des communions et des mariages 5. les chiennes metttent bas....(rien à voir avec le point n°4) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 23 mai 2007 Je n'ai jamais dit que vous aviez tort ou raison...j'arrête d'ailleurs moi aussi mes oiseaux en période de mue ! Avoir des idées divergentes n'empêche d'ailleurs pas le dialogue, ce débat le prouve. Je dis simplement que la mue est avant tout une période de convalescence pour le fauconnier, qu'un l'oiseau est parfaitement capable de s'adapter dans d'autres conditions que celle d'un confinement en chambre de mue. Bien entendu, le passage en chambre de mue permet d'accélérer le processus dans de bonnes conditions, mais c'est surtout un confort pour le fauconnier. C'est bien le fauconnier qui a du mal à s'adapter, comme le confirment tous les points soulevés par Sokol ! La ou je ne suis pas d'accord avec vous, c'est lorsque vous prétendez que les oiseaux sont en état de faiblesse à cette période. Cet état de faiblesse est plus lié au confinement et à l'inactivité que nous leur faisons subir qu'à un réel état physiologique, puisque ce passage n'a pas d'incidence sur leur condition physique à l'état naturel, c'est à cette même période que la dépense d'energie est la plus importante avec l'élevage des jeunes. De plus, contrairement à ce que vous affirmez, tous les oiseaux muent pendant la période de reproduction, il n'attendent pas l'émancipation des jeunes, preuve supplémentaire que la mue n'entraine physiquement aucun amoindrissement de leurs capacités à l'état naturel. La chute des plumes est programmée pour que les oiseaux puissent continuer à chasser sans être handicapés. Conclusion : la mue arrange bien le fauconnier quand la chasse est fermée ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 23 mai 2007 En résumé: pour les oiseaux, la période de mue est la période la plus active de l'année. Ils ne peuvent donc pas être diminués physiquement! Les formes pondent et poussent des plumes à raison de 1cm/jour. Les tiercelets muent et doivent chasser beaucoup plus pour nourrir toute la nichée. ENsuite, les formes donnent un coup de main au père nourricier. Tout un programme! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 23 mai 2007 Attention Sokol.... je sens une pointe d'anthropomorphisme dans ce point de vue machiste ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 23 mai 2007 Allons, j'aurais dit "et s'ils ne chassent pas bien, ils risquent une saisie sur salaire pour non-paiement de pension alimentaire". En d'autres mots: se faire plumer! Les tiercelets ne savent pas à quoi ils échappent en portant une bague uniquement reconnue par l'Institut ou la CITES. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
keriana 0 Posté(e) le 23 mai 2007 En fait, pardonnez-moi de m'être mal exprimée au début de mon post. Je ne parlait pas pour moi, mais dans les forums en général, et ici, en Espagne, ils sont bien plus incisifs, croyez-moi. Parfois, je remarque que, au lieu de donner des réponses, certains thèmes provoque le choc des cultures et des débutants ou tout simplement des gens comme moi qui remettent toujours tout en question, se retrouve avec trois pages de posts et pas de réponses ou plutôt trois pages de gens qui ont raison (pas au sens péjoratif, souvent c'est le cas) et ne savent plus du tout ce qu'ils doivent penser. Et quoi que l'on pense, on est en désaccors avec la moitier ? N'y a-t'il pas de terrain d'entente ? Alors en fait, je pensais que ce serait super intéressant d'arriver à ce que tout le monde donne son avis, ce qu'il a appris et quels avantage il y voit, mais sans prendre parti, juste comme a fait à merveille Sokol en se moquant un peu de moi, mais c'est pas grave , comme l'a fait Etienne (mais alors, pourquoi les mettez-vous en mue ? juste pour avoir votre motivation) et comme je l'ai fais, moi même, en expliquant ce que l'on m'a appris et mon opinion sur le sujet. Tout ca pour arriver, à la fin, à une explication rationnelle en accors avec tout le monde. Une espèce de complilation d'expériences et de motivations, toutes valables au yeux de tous. Voilà, juste pour voir, si on arrive à tirer parti de cette merveille de communication qu'est internet. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 23 mai 2007 Je ne crois pas qu'il y ait de choc des cultures, je rebondis simplement sur des affirmations qui me paraissent totalement fausses : -« Dans la nature, l'oiseau mue quand la nourriture abonde et qu'il y a un effort minimum à fournir pour chasser » - « un rapace qui mue est comme un enfant qui fait ses dents, c'est une période de mal être presque de convalescence » - « les rapaces ne muent en général pas avant la fin de l'élevage de leur petits » - « si la mue est forte et que l'oiseau n'a que trois ou quatre plumes naissantes qui se courent après, elles ne tiendront pas la pression de l'air » Je ne pense pas que vous remettiez tout en question, puisque ces remarques font partie des légendes de la fauconnerie, qui ne s’appuient sur aucun argument biologique ou naturaliste rationnel. Pourquoi mes oiseaux sont en mue ? Pour pouvoir vivre et respirer un peu pendant quelques mois ! c’est la seule explication rationnelle ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 23 mai 2007 Chaque année, vers la même époque j'ai un petit coup de blues, un ras-le-bol de voler. C'est vers mi décembre et ça dure une semaine. Même les chiens sont épuisés.....c'est dire! Ensuite, revient la passion des bottes, des chiens, du gibier, des amis, de la chasse quoi! Mais ça s'arrête avec le respect du gibier, vers fin janvier (sauf pour la corneille) je suis content de laisser souffler les plaines et leurs habitants qui doivent se mettre en forme pour garantir la saison prochaine avec sa descendance. La mue tombe bien! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
keriana 0 Posté(e) le 23 mai 2007 Sokol, je dois dire que je n'arrive pas très bien vous cerner, mais votre message est exactement ce que j'attendais, un avis, tout simplement, voilà, la mue tombe bien, pour faire une pause générale. Je dois dire que j'apprécie aussi ce "break". Maintenant, Etienne, vous rebondisser comme un balle magique !! Vous avez décidemment décidé que je vous agressais, et ce n'est pas le cas, du tout, du tout. Ici, la plupart pense qu'il y a baisse de forme lors de la mue, est-ce une excuse bon marché, une légende, un délire de certains, c'est possible, mais qu'est-ce que vous voulez que je vous dises ? Mes crécerelles qui reproduisent, n'ont pas encore lâché une seul plume et ne le feront pas jusqu'à mi juin comme chaque année. C'est peut-être une divergeance climatique, c'est probable, ou j'ai sans doute des bêtes bizarres, mais mes oiseaux qui ne reproduisent pas ont commencé mi-février. Chez-nous, il y a un microclimat très fort et c'est possible que cela fausse mon jugement, parce que les crécerelles sauvages, n'ont pas encore commencé la mue non-plus. Voilà pourquoi j'ai ces propos, c'est pas pour vous faire bondire, c'est pour essayer d'en parler et de trouver des informations différentes, des avis, des possible explications. Je pense que si c'est pour continuer à me prendre pour une imbécile parce que les coutumes différent entre nos pays, alors ca confirme qu'il n'y a qu'une seule vérité (la sienne), que tout dialogue ne sert à rien et que l'origine des habitudes n'intéresse personne. Alors, désolée de vous avoir fait perdre votre temps précieux. Bonne soirée à tous Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
gerfaut 0 Posté(e) le 24 mai 2007 keriana a écrit:Tu sais, un rapace qui mue est comme un enfant qui fait ses dents, c'est une période de malêtre presque de convalescence (il y en a qui font même de la fièvre et d'autres qui supporte ca très bien). Dans la nature, l'oiseau mue quand la nourriture abonde et qu'il y a un effort minimum à fournir pour chasser. Nous, on leur facilite la vie en leurs servant une bonne ration quotidienne sans faire le moindre effort et ils le savent. Si il vit mal la mue, il ne fera pas le moindre effort pour se nourrir, pourquoi ? ca tombe tout seul! S'il vit bien sa mue, il aura plus la gnac et se jettera sur tout ce qui bouge, plus pour jouer que par faim d'ailleurs. Moi, je les mets en mue, non pas quand ils perdent les première plumes, mais quand je vois que l'effort pèse et qu'ils n'ont plus "envie" et les remets au travail quand je vois qu'ils jouent beaucoup, qu'ils attrapent des objets ou des insectes et qu'ils sautillent toute la journée à l'affût de quelque chose qui les occupent. Même si la mue n'est pas finie, c'est signe que le mauvais moment est passé et qu'on peut se remettre au travail. Je ne suis pas du tout d'accord que la mue soit une période de mal-être ni une convalescence. La mue est une période naturelle qui correspond à un 'repos' dans la nature. Elle a une fonction importante de remplacement du plumage abîmé. Les faucons, même dans la nature ne volent pas beaucoup; ils le font uniquement pour chasser, pas souvent par plaisir. En volière, ils ont suffisament d'exercice si les perches sont judicieusement placées. Dans la nature, les proies ne sont pas nécessairement plus abondantes à ce moment là ; elles le sont seulement plus tard quand les jeunes sont nés. La mue coïncide toujours avec la reproduction - elle ne commence pas après la reproduction. Les formes muent plus vite que les tiercelets parce qu'elles font la majorité de l'incubation et sont moins actives pendant cette période. En fauconnerie, la mue correspond a la période où la chasse est fermée (sauf pour les corvidés). En dehors de l'interdiction légale, j'estime qu'il est normal de laisser une période de calme au gibier qui se reproduit. Les oiseaux de chasse ne sont pas pour autant 'mal dans leur peau' et ne vivent pas mal leur mue. Mes oiseaux se sentent bien et muent normalement. Ceci dit, comme pour beaucoup d'autres, j'estime que la saison de vol est suffisament longue (6 mois) pour accorder à mes oiseaux (et surtout au fauconnier) un temps de repos. Celui qui a envie d'arrêter n'est pas l'oiseau mais le fauconnier- il y a un temps pour tout et de toute manière il y a suffisament d'autres activités pour prendre le relais. Il m'est arrivé de voler toute l'année en changeant d'équipage de vol - certains oiseaux volant le grouse, d'autres les perdrix puis d'autres encore les corvidés. Croyez-moi, c'est trop long et la vie de couple s'en ressent!!! J'ai aussi fait l'expérience de continuer à voler des faucons pendant la mue. Je les volais sur pigeons en les laissant utiliser les thermiques; cela donnait de très jolis vols avec des faucons volés en haute condition mais aussi des vols très dangereux (instinct de migration). La mue a été normale quoique ralentie de deux mois par rapport aux faucons qui étaient en volière. Les problèmes que vous rencontrez sont peut-être dûs au micro-climat?, une volière inadaptée ou à une déficience dans la nourriture. Je n'ai jamais observé un tel comportement chez mes oiseaux et j'en ai mué beaucoup. Quand ils sortent de volière, ils sont assez vite en condition, c'est une question d'essimage et de méthode de remise en condition. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 24 mai 2007 Je ne vois pas en quoi je vous agresse en relevant certains de vos propos qui ne me paraissent pas reflèter la réalité biologique des oiseaux....?!? que ce soit en espagne ou en norvège, les oiseaux ont des comportements très proches. Vous nous expliquez que vos tenez ces propos pour en parler, avoir des avis différents ou des explications et lorsque l'on donne un point de vue diférent du votre, vous prenez cela comme une agression... Personne ne vous prend pour une imbécile, ni ne vous empêche de penser que certains oiseaux sont à l'article de la mort pendant la mue, mais acceptez au moins que l'on puisse avoir une idée divergente, qu'on exprime et défende "sa vérité". Ma vérité se base sur des arguments naturalistes généraux, la votre sur le cas particulier d'oiseaux détenus et mis en mue artificiellement, ce qui fausse singulièrement le débat, compte tenu des différences d'aménagement des volières, de nourrissage, de soins, d'un éleveur à un autre. Il semble donc difficile de se baser sur une expérience ou des cas particuliers, pour établir un principe qui consisterait à affirmer que les oiseaux sont en convalescence et mal-être pendant la mue. Les autres fauconniers qui sont intervenus semblent également me rejoindre sur ce point : la convalescence est utile au fauconnier exténué par une saison de chasse, pas forcément à l'oiseau. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 24 mai 2007 keriana a écrit:Sokol, je dois dire que je n'arrive pas très bien vous cerner, mais votre message est exactement ce que j'attendais, un avis, tout simplement, voilà, la mue tombe bien, pour faire une pause générale. Je dois dire que j'apprécie aussi ce "break". En un mot comme en mille: la mue arrange tout le monde: elle soulage les territoires et permet d'attaquer la période de reproduction avec les oiseaux qui la font et de fiche la paix au gibier. Physiquement, j'ai des limites avec mes activités professionnelles, les projets à lancer, les oiseaux à inséminer, les oeufs à suivre et tout le bazar que représente l' à-côté de la fauconnerie. Si on rajoute les chiens de grande quête à faire un peu courir....il reste une heure par jour pour faire la fête et dormir. J'espère avoir été plus clair, désolé pour l'aproximation précédente. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
volgan 0 Posté(e) le 24 mai 2007 Je trouve ce débat très interressent, ettrès formateur pour beaucoup, moi y compris. Etant l'instiguateur, je retient par rapport à ma question de base que le comportement de mon tiercelet est dû principalement au fait qu'il n'a pas faim, et que bien sûr le fait qu'il n'est jamais tué y est aussi pour beaucoup, plus peut-être également un petit travail hormonale. Ce que je peu dire, c'est que les raisons qui font que je mait mes oiseaux en mue, sont que cela me semble necessaire de le faire pour respecter ce sicle naturel, même si nous ne le faisons pas dans les conditions totalement naturelles, mais bon!! à partir du moment ou ils sont en captivité!! Ensuite, il est vrai que cette période permet un petit peu de repos au fauconnier, et surtout au gibier. Surtout que nous avons peu de petit gibier par chez nous, et que je fait tout ce que je peu afin qu'il se développe, donc il me semblerrai stupide d'aller voller pendant la période de reproduction, car mêm si il y a des corvidés, il y a toujours un risque de déranger le petit gibier. Je vous remerci toutes et tous pour ces échanges, et souhaite que cela continu. Et même le côté grognon et rentre dedans de certains n'est pas forcément négatif. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
keriana 0 Posté(e) le 24 mai 2007 Etienne, je crois qu'on commence à devenir marrant tout les deux, je crois que nous pensons les deux être agressés par l'autre et je pense que ce n'est pas le cas, alors, promis, je ne me sens plus agressée, je vais essayer de lire les choses avec un ton différent. En première partie, j'ai délibérément fais la "bécasse" en affirment que les rapaces ne muent pas pendant la reproduction. Je vous rassure tout de suite, on m'a enseigné la même chose que vous, donc que la forme mue massivement pendant la couvaison et le tiercelet mue quand la forme est prête à chasser avec lui. C'est aussi ce que j'ai pu constater dans la nature. Mais, en voyant mes crécerelles et ce couple de crécerelles sauvages, qui sont des exceptions, sans le moindre doute, j'ai repensé à un vieux livre qui affirmait que les rapaces ne muent pas......A l'époque, j'ai pris ca comme argent comptant jusqu'à ce que je comprenne que ce n'était pas ainsi. Mais, les crécerelles m'ont mis un tout petit doute, climat, race, lieu, est-ce qu'il peut y avoir une variante à cette règle absolue ? C'est bon, j'ai plus de petit doute.... Pour le fait d'arrêter ses oiseaux pour la mue ou non, ben, moi je suis venue avec mon bagage, ce qu'on m'a dit. Je ne suis pas forcément d'accord avec ca, ca ne m'a pas parut non plus logique. Mais les adeptes de cette version tiennent dur comme fer et vous n'avez pas l'impression que penser autre chose est juste. Après on a une autre partie qui vous regarde avec des yeux ronds si vous dites que vous voler pendant la mue, comme si la mue était un besoin presque "médical" pour la qualité des plumes et la santé de l'oiseau, ce qui reviendrait à dire que la nature est mal faite. Ils y mettent tellement de conviction que la personne en face, du haut des ses petites années d'expérience est obligée de baisser les yeux et admettre qu'elle fait peut-être un erreur. Et à la fin, cerise sur le gâteau vous avez celui qui se scandalise que l'on arrête son oiseau pour muer. En fait, les gens sont très sanguins ici, et il n'est pas question de remettre en question ce qu'ils disent, quite à y inclure des raisons tout à fait farfelues ou des convictions ancestrales qui ne sont pas prouvées. Depuis le temps, j'ai pu me faire mon idée et faire "ma petite cuisine" personnelle, en me confiant à mes yeux et ma manière de penser, mais dans ce panorama, ben, c'est pas facile d'être à l'aise, parce qu'on a toujours l'impression de ne pas être dans le juste. C'est peut-être pas facile à comprendre ou ressentir quand on est pas dans cette "ambience", mais, je vous assure, c'est pas facile à vivre. Alors, je suis franchement émerveillée par ce débat où les gens disent : c'est la fin de la chasse, ca fait une pause, c'est bien pour l'élevage, c'est bien aussi de ne pas arrêter si ca nous arrange, etc..., sans y ajouter des théories presque "médicales", tout simplement, naturellement. Quel soulagement pour moi! C'est ce que mon coeur me dit depuis longtemps, mais la réalité et les remarques véhémantes me disaient que j'avais tors. Je suis enfin en accord avec ce que je fais, je suis sûr d'être dans le juste et d'être en accord avec beaucoup de monde. Alors, Etienne, même si je vous ai fait bondir avec mes propos (sauf pour la mue en reproduction, la c'était bien de bondir!), à aucun moment j'ai cherché à imposer ma loi, bien au contraire, après avoir vu que j'étais dans une voie farfelue, malgré moi, j'ai juste voulu partager nos avis pour m'enrichir et même si j'en ai pris un peu pour mon grade (surtout mon formateur) ca a été avec plaisir parce que j'en suis sortie vraiement grandie et confortée dans mes réelles opinions qui sont les vôtre en général. Alors bravo à tout le monde pour le fair play et merci pour ce merveilleux échange de principe dans le calme, magnifique! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 24 mai 2007 A part ça, la mue de mon tiercelet se passe bien. Etonnant, non? Amicalement, Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
voirons 0 Posté(e) le 24 mai 2007 Ambience! J'ai hésité quelque peu avant d'essayer de mettre mon "grain de sel" dans cet échange redoutant y laisser quelques pennes dans les différents points de vue! Mais après tout, nous sommes en période de mue... Premier point: Mettre son oiseau en chambre de mue (nouer la longe) c'est ne pas chasser en période de reproduction du gibier! Ceci me parait faire partie d'un respect que tout fauconnier doit avoir( pour ne pas revenir sur une certaine éthique!) et respecter la législation!! Second point: dans le milieu naturel, les faucons et autours pour ne parler que de ces deux espèces chassent et mue à la fois sans problème! Parfois sur des autours j'ai pu remarquer quelques plumes non muées(de couleur claire) surtout des plumes de couvertures et rarement des pennes de la queue. Ces plumes étaient en parfait état. Donc, en liberté, pas de problème pour la mue. Où cela se complique, c'est en main de fauconnier!. La majorité des problèmes rencontrés au cours de la mue proviennent de mauvaises installations (luminosité etc...) de la nourriture trop ou pas assez riche. et pour 50% de l'anxiété du fauconnier. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
bernardf 0 Posté(e) le 25 mai 2007 en ce qui me concerne, vivant une premiére mue avec mon tiercelet, je dois reconnaitre avoir beaucoup apris en vous lisant tous !!! Car c'est une drôle période, le comportement change beaucoup, mais comme j'ai cru le comprendre, il n'y a aucune régle en la matière. Merci à toutes et à tous, de la parts de tous ceux qui vous ont lus !! Bonne mue. Bernard Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 25 mai 2007 Les problèmes de mues sont assez variés. La mue incomplète n'est pas signe de soucis ni en captivité ni sauvage. On les dit alors "entre-mué" , ne soyez pas honteux si vos oiseaux ont encore quelques plumes crème. Par contre, j'ai essayé pas mal de système pour avoir des mues rapides et complètes (c'est malgré tout plus beau!) et j'en reviens aux compléments vitaminés, une volière fermée, une excellente exposition pour qu'il y fasse assez chaud et surtout du calme. Ca marche depuis des années et tous mes oiseaux muent presque totalement la première année (il faut vraiment chercher les plumes juvniles). Je les sors dès que la dernière penne est tombée (fin août?) et au mois d'octobre, il est comme neuf, parfaitement sec et en pleine forme! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 25 mai 2007 C'est certainement possible de continuer à faire voler son oiseau pendant sa mue en utilisant la tolérance administrative qui donne aux fauconniers la possibilité de sortir plus longtemps que les chasseur à tir, par exemple en s'attaquant aux corneilles. De là à considérer que la situation de l'oiseau volé s'approche de celle d'un oiseau sauvage, non. Par la nature même des principes de la fauconnerie, l'oiseau de chasse est maintenu en poids et n'a aucune chance de connaître une période de "prospérité" alimentaire à la période pourtant la plus propice de l'année. Tout au plus son poids augmentera-t-il avec son état de musculation, si son fauconnier en tient compte. J'en ai vu qui ont tenté de ménager la chèvre et le choux en maintenant un oiseau au dessus du yarak pour éviter les barres d'affamures et une mue trop longue. Je me souviens en particulier d'un faucon lanier qui faisait sa vie à chaque vol, son fauconnier n'ayant pas d'autre choix que de courir derrière le tracking à la main. Tout est possible, tout dépend aussi de l'oiseau. Pour ma part, je préfère aussi tenter de limiter la durée de la mue en espérant un plumage parfaitemement résistant. Amicalement, Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 25 mai 2007 Je te rejoins quant aux intérêts maintes fois énoncés ci-avant de mettre l'oiseau en mue, par contre je ne te suis pas concernant le poids en période de chasse. Un oiseau bien mis peut voler en "prospérité" alimentaire tout au long de l'année, si l'on considère par principe et bien avant la période de mue, que l'oiseau peut et doit parvenir à voler plein poids en fin de saison. Le "yarak" doit être dans la tête pas dans l'estomac, c'est ce qui fait toute la différence entre complicité et conditionnement. Je parle là pour les faucons. Un exemple déjà abordé dans un précédent post avec un de mes oiseaux : sorti d'élevage à 750g, cet oiseau vole plein poids en fin de saison entre 830 et 870, actuellement en mue, son poids est aux alentours des 800 / 850 g. Si il s'agit d'une question de poids, il pourrait donc parfaitement continuer à voler pendant la mue. Je ne suis par ailleurs pas persuadé, qu'à l'état naturel la mue soit une période d'abondance, compte tenu de la dépense d'energie que nécessite l'élévage des jeunes. La véritable abondance correspond surtout aux dates d'émancipation des jeunes, lorsqu'ils commencent à chasser et doivent s'entrainer sur des proies aussi inexpérimentées qu'ils le sont eux-mêmes. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
bernardf 0 Posté(e) le 25 mai 2007 Merci Claude pour ces précisions, car même si les non initiés sont surpris par la teneur de tes messages, il en ressort une grande expérience, comme d'autre, mais trop peu à mon avis ! de plus cette année, je pense que la chaleur (+de 28°) aujourd'hui doit pertuber nos charmants compagnons, je me trompe ?? Bonne mue à tous. Bernard PS: Claude fait moi signe via MP quand tu es dispo, ces prochaines semaines. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
keriana 0 Posté(e) le 25 mai 2007 Moi, question poids, je rejoint Etienne sur toute la ligne (je crois que je vous aime bien !), je vole aussi mes oiseau plein poids. Seulement, le post de Bernardf m'a fait pensé qu'effectivement un "non initié" pouvait trouver les chiffres surprennants. Alors, si vous le permetter, j'aimerais explique en gros ce petit détail. Sans me faire "voler dans les plumes" ! Ah, je dis ca pour rire, mais je la trouvais tellement appropriée au thème que je n'ai pas pu m'en empêcher ! Alors, nous parlons bien d'un oiseau qui vole plein poids, c'est à dire, en gros, musculature à bloc et graisse à bloc. Lorsque l'on met cet oiseau à la mue, il va se passer la chose suivant, comme il est déjà bien gros, il ne va presque pas prendre de graisse ou pas du tout, donc il va grossir un petit peu ou garder son poids initial un certain temps. Par la suite, il va perdre progressivement du poids (pas beaucoup). Il ne lui arrive rien du tout et c'est parfaitement normal parce qu'il est en train de perdre du muscle (jusqu'à 10 % de masse musculaire). Ce qui explique parfaitement les chiffres d'Etienne. Lors de la "remise en route", en fin de mue, on va le remettre au travail. En supposant qu'il n'ai pas besoin d'être "serré" (nourriture) pour se remettre au travail, il perdra du poids quand même par logique, parce qu'il va devoir fournir beaucoup d'énergie pour voler et récupérer sa musculature (il va donc perdre plus de graisse qu'il ne prend de muscle). Quand sa musculature est à bloc, de nouveau, il n'a plus de graisse non plus (en règle générale). On dit qu'il est sec, en pleine forme et "prêt à faire feu". Progressivement, il va reprendre du poids pour être "plein poids". Voilà, j'ai essayé d'expliquer ca très basiquement, mais dans les grandes lignes c'est ca. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 25 mai 2007 etienne a écrit: Un oiseau bien mis peut voler en "prospérité" alimentaire tout au long de l'année, si l'on considère par principe et bien avant la période de mue, que l'oiseau peut et doit parvenir à voler plein poids en fin de saison. Ta (notre) manière de voler reste une exception. Tu peux laisser ton oiseau sur l'aile très longtemps et il a besoin de jus. Après un vol qui peut aller jusqu'à 3 heures, un faucon même très lourd est motivé. Ensuite, sur des vols plus courts, le conditionnement prend le relais. De nombreux fauconniers restent accrochés à leur balance (ce qui est très bien pour les débutants). J'en connais même qui ont fini par faire exclusivement de l'élevage tellement ils avaient peur de perdre leur oiseau. S'il y a un oiseau de bas vol que je volerais gras le plus tôt possible, c'est bien l'épervier. Parmi les oiseaux de haut vol, il semble que l'émérillon puisse être volé très facilement plein poids. Le pèlerin d'élevage est pour moi un oiseau si confortable que je finis par vérifier qu'il n'a pas maigri simplement en tâtant le bréchet (il y a de la marge). Je ne sais pas si les autres espèces de faucons nobles seraient maîtrisables s'il volaient haut en poids. Amicalement, Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 25 mai 2007 keriana a écrit: je rejoint Etienne sur toute la ligne (je crois que je vous aime bien !) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
gerfaut 0 Posté(e) le 26 mai 2007 Fly the snipe a écrit:[Je ne sais pas si les autres espèces de faucons nobles seraient maîtrisables s'il volaient haut en poids. Amicalement, Tous les faucons niais sans exception peuvent être volés en haute condition dès le milieu de la saison. Ils volent par habitude et la faim ne joue que peu. Il n'y a que les passagers dont il vaut mieux contrôler la condition pour éviter les prises de change. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Helijeff 0 Posté(e) le 26 mai 2007 Je rejoins totalement keriana sur l'évolution du poids en mue. Ma forme de harris ( juvénile ) a fini la saison de chasse aux alentours des 1020 - 1050 g. Une semaine ou deux après l'avoir mise en mue, elle est montée à 1180 g. Puis elle a reperdu du poids et elle est actuellement aux alentours des 1100 g. Cette évolution est propre aux parabuteo ou d'autres rapaces suivent-ils cette courbe de poids? Par contre, petite question : ma buse a tendance à abimer ses plumes de juve une fois tombées au sol. Simple jeux ou révélateur d'un manque physiologique ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 26 mai 2007 La perte de poids peut correspondre à la perte de muscle, comme il est plus lourd que la graisse : à volume égal....moins lourd! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
voirons 0 Posté(e) le 27 mai 2007 Par contre, petite question : ma buse a tendance à abimer ses plumes de juve une fois tombées au sol. Simple jeux ou révélateur d'un manque physiologique ? De l'ennui sûrement et c'est aussi un des problèmes rencontrés avec des oiseaux en mains de fauconniers. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites