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Arrêté Royal sous-produits animaux

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Le 20 juin un Arrêté Royal déterminant les conditions du commerce et de l’utilisation de sous-produits animaux non-transformés pour la nourriture d’animaux non-destinés à la production de denrées alimentaires a été publié.

Le règlement CE n°1774/2002 établissant les règles sanitaires applicables aux sous-produits animaux non destinés à la consommation humaine, prévoit que certains sous-produits d’origine animale (anciennement les déchets animaux) doivent en principe être transformés dans une entreprise agréée avant qu’ils puissent être utilisés dans l’alimentation animale.

Pour nourrir des animaux non-destinés à la production de denrées alimentaires les Etats membres peuvent accepter une exception à la transformation obligatoire. Sur proposition de l'IAF les rapaces ont été repris dans la liste des oiseaux pouvant bénéficier de dérogation.

Par le nouvel arrêté royal du 27 avril 2007 relatif à l’utilisation et la mise en circulation de certains sous-produits animaux destinés à nourrir des animaux non destinés à l’alimentation humaine, la Belgique prévoit cette exception.

Les détenteurs de rapaces peuvent se procurer ces sous-produits animaux auprès des abattoirs ou des commerces qui ont obtenu une autorisation.

Les procédures d’autorisation et d’enregistrement sont détaillées dans une circulaire publiée sur le site web du SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement.

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Pratiquement, il y a quoi comme changement?

On pouvait avant, on peut toujours?

Il y a pas mal de dérogations prévues....bonne nouvelle!

Encore un intérêt passionnant du législateur. Il n'ont vraiment que ça à faire: agréer des marchands de poussins morts..... albino

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sokol a écrit:
Pratiquement, il y a quoi comme changement?

Une circulaire précise les modalités pratiques de l'AR: en voici quelques extraits qui intéressent les fauconniers :

4. Détenteurs particuliers de reptiles et rapaces
Pour nourrir leurs reptiles et rapaces, les particuliers peuvent se procurer des sous-produits animaux non transformés de catégorie 3, tels que les poussins morts, dans un centre de collecte ou un centre de collecte du producteur. Ils ne doivent pas être enregistrés auprès de la DG Animaux, Végétaux et Alimentation mais doivent donner leur nom et adresse au centre de collecte ou au centre de collecte du producteur. Ces derniers ont besoin de ces informations pour compléter le document commercial qui accompagne les sous-produits et le registre.

6. Obligations des utilisateurs
Chaque utilisateur veille à ce que les sous-produits animaux non transformés soient accompagnés du document commercial. Il utilise les matières fournies exclusivement pour nourrir ses animaux pour lesquels cette utilisation est autorisée et précisée sur le document commercial d’accompagnement.

L’utilisateur professionnel doit justifier l’utilisation des sous-produits animaux non transformés dans un registre dans lequel il note la date de livraison et le numéro de référence du document commercial et, quotidiennement, la quantité utilisée de chaque livraison en kilo et la date d’utilisation. Il conserve ces documents commerciaux, classés chronologiquement, et le registre pendant minimum deux ans, à compter du 1er janvier qui suit l’année de réception des sous-produits animaux.

L’utilisateur particulier est tenu de justifier la possession des produits en question au moyen du document commercial de traçabilité. Il conserve donc le document commercial jusqu’à ce que le lot concerné soit intégralement consommé à ses animaux.

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Excellent pour la traçabilité même si, des "papiers" sont nécessaires! Est ce que d'autres pays d'Europe suivent cette voie?

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Voila une avancée de plus qui va nous simplifier la vie !

J'en profite pour faire une intervention concernant les posts de ces derniers jours et notamment ceux relatifs à l'ANFA dont je fais parti.
Encore une preuve que les associations IAF, ANFA travaillent pour le bien être des fauconniers en général et non pas seulement pour les seuls membres adhérents (qui cotisent ) ...
Un dicton d'actualité :
"il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais"

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Il est évident que cela ne va pas nous simplifier la vie et que c'est 'lourd' comme gestion quotidienne mais la transposition en droit national est le fait de fonctionnaires pas toujours au courant des réalités du terrain.
L’intervention de l’IAF et des associations nationales de fauconniers s’est limité à demander l’ajout des rapaces à la liste des exceptions possibles. En clair si les rapaces avaient été oubliés, il n'aurait plus été possible de les nourrir avec des poussins, cailles etc. et il eût fallu les nourrir avec des graines ou croquettes pour chien.

Comme il s'agit d'un Règlement Européen, il doit être transposé en droit national dans chacun des pays membres de l'UE. Certains pays l'ont déjà fait, c'est le cas de la Belgique, mais pas encore de la France à ma connaissance.

Goshawk a parfaitement raison de souligner que c'est le travail de fond de l'IAF et d'associations nationales comme l'ANFA en France et l'Association Nationale pour la Fauconnerie "Club Marie de Bourgogne" en Belgique qui permet aux fauconniers de pouvoir exercer leur déduit. Si la France et la Belgique bénéficient d'excellentes législations au point de vue fauconnerie, elles le doivent en grande partie au dévouement de leurs associations nationales. Je ne suis pas persuadé que la fauconnerie commerciale se fût autant démené pour les fauconniers!

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Un procès d'intention contre la fauconnerie commerciale?

Il semble que les parcs zoologiques et autres voleries aient eu énormément d'influence dans la balance. Mais ils sont aussi un côté scientifique et commercial, n'oublions pas! Et ils ont des lobbiistes des plus efficaces, à ce qu'on dit au Parlement Européen. Merci à eux....un peu!

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sokol a écrit:
Un procès d'intention contre la fauconnerie commerciale?

Il semble que les parcs zoologiques et autres voleries aient eu énormément d'influence dans la balance. Mais ils sont aussi un côté scientifique et commercial, n'oublions pas! Et ils ont des lobbiistes des plus efficaces, à ce qu'on dit au Parlement Européen. Merci à eux....un peu!

Pourquoi systématiquement méconnaître ou critiquer les mérites des associations nationales et de l'IAF? Au contraire de vos informations, les parcs et voleries ne sont pas intervenus dans ce dossier.
Dans l'absolu et surtout dans ce dossier où nos intérêts convergeaient, il n'y a aucun procès d'intention contre la fauconnerie commerciale.

sokol a écrit:

La fauconnerie commerciale ne devrait pas être sujet à discission. Elle a simplement sauvé la fauconnerie de chasse. .

Je suis loin de partager cette opinion, la Fauconnerie a survécu sans la fauconnerie commerciale et elle s’est toujours très bien portée sans elle. Pour preuve, il ne me semble pas que vous ayez commencé par le circuit de la fauconnerie commerciale ni fait vos classes dans une école de fauconnerie. Vous semblez avoir oublié vos débuts et qui vous a parrainé en fauconnerie. Vos parrains eux-mêmes n’ont-ils pas appris leur art en suivant un fauconnier plus expérimenté ? Est-ce un fauconnier commercial qui vous a montré les premières prises en haut-vol ?

Je ne suis absolument pas d'accord quand vous affirmez « qu’elle a sauvé la fauconnerie de chasse » - (entre parenthèses fauconnerie de chasse est un pléonasme). Je ne connais pas de ‘vrais’ Fauconniers issus des écoles, spectacles et autres entreprises commerciales, même si le contraire est vrai et si certains fauconniers ont cédé aux sirènes des écoles, spectacles et élevages. Le système d’apprentissage de maître à débutant me semble tout de même avoir fait ses preuves, vous en êtes l’exemple type.

Bien sûr les fauconniers actuels dépendent en majorité de l’élevage et tout a un prix mais il faut reconnaître que les dérives commerciales rendent beaucoup d’oiseaux inaccessibles à la plupart des fauconniers normaux (voir par exemple les posts sur les émerillons et gerfauts). L’unique but des commerciaux est de faire de l’argent, peu leur chaut à qui ils vendent des oiseaux, du moment que cela rapporte. Les éleveurs amateurs ont d’autres ambitions : produire quelques oiseaux de chasse de qualité, qui sont la plupart du temps donnés ou échangés à des amis et parfois cédés au prix coûtant. Il en est de même et depuis longtemps pour les chiens.

Personnellement, je me sens toujours mal à l’aise dans les manifestations commerciales et avec les ‘marchands du temple’. Nous sommes souvent bien loin des réalités de la vraie chasse à vol et nous ne défendons pas souvent les mêmes valeurs! Les marchands du temple ne me gênent pas sauf quand ils veulent absolument représenter les intérêts des fauconniers , la défense de ceux-ci s'arrête quand il y a conflit d'intérêt. Pour illustrer ceci, je donnerai un bref exemple : il y a quelques années la présidente du Hawk Board a été amenée à donner un avis à l'IATA (fédération internationale des transporteurs aériens) sur les caisses de transport pour rapaces. Comme elle importait régulièrement des aigles d'Afrique ou d'Amérique du Sud dans des caisses en bois, elle a conclu à l'abandon des 'sky kennel' (caisse de transport pour chats ou chiens) au profit des caisses géantes en bois. Les centaines de fauconniers qui se déplacent en avion pour se rendre à l'étranger auraient été pénalisés par cette mesure stupide! Il a fallu l'intervention de l'IAF pour remettre les pendules à l'heure.

Je crois par contre au contraire que la fauconnerie commerciale sera un jour le fossoyeur de la Fauconnerie à cause des dérives qu'elle entraîne et la multiplication des 'pseudo fauconniers'. Les 'vrais' fauconniers seront bouffés par les autres - regardez ce qui se passe en Angleterre. Entre 25.000 et 30.000 détenteurs d'oiseaux et pseudo fauconniers. 10% de ceux-ci font partie d'associations de fauconnerie et 3 à 5% avouent pratiquer la fauconnerie (et je crois qu'il faut encore réduire fortement le nombre pour arriver à la réalité de la vraie fauconnerie).
Ce n'est en tout cas pas ma vision de la fauconnerie!

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C'est un peu oublier les leçons de l'Histoire.

La fauconnerie était tombée dans l'oubli du grand public avant la tritement nommée "Grande guerre" et ce n'est que grâce à des démonstrations qu'elle s'est maintenue (entre les courses sur hippodromes...).

N'oublions pas non plus qu'au 19ème, les meilleurs fauconniers étaient des professionnels qui faisaient tourner le leurre pour des équipages des plus connus; j'oublie les trappeurs, les fabricants (marchands du temple qui fournissent encore nos chaperons et que nous aimons choisir en confiance, je pense que vous les alimentez de temps en temps aussi!)
Je n'accepterai la critique des fabricants que par celui qui fait TOUT son matériel lui même.

Les bonnes voleries ont eu au moins l'avantage de dédiaboliser les rapaces, à côtés, beaucoup ont ouvert un centre d'élevage. Des jeunes de qualité ont été achetés, n'en avez vous jamais été,

Quant à mon passé, il est utile de souligner que j'ai malheureusement du rapidemtn m'écarter de mes professeurs (dont un certain Morel) parce que si la technique était correcte, l'éthique était loin de mes habitudes et pouvait simplement être qualifié de braconnage.

La fauconnerie professionnelle a été pour beaucoup (et même pour un Président de l'IAF) un objectif souvent manqué. On oublie des démarches pour l'effarouchement d'aéroports civils ou militaires?

J'ai une petite entreprise qui fait vivre une douzaine de personnes uniquement de la fauconnerie. Notre réputation n'est, semble-t'il pas mauvaise et personne ne meurt de faim.

Je ne vois pas en quoi nous risquons de nuire à la fauconnerie. Nous sommes régulièrement (plus que les autres) contrôlés, payons des impôts et alimentons sainement l'économie belge. Nos oiseaux sont souvent mieux traités que ceux de "particuliers", en plus de nous divertir, ils sont aussi notre outil de travail.

Les relations publiques que nous faisons sont toujours appréciées sauf par quelques schtroumfs grognons à la solde des khmers verts. Very Happy

Je ne dénigre jamais le travail utile mais je n'ai pas votre perpétuelle habitude de tirer la couverture à moi et de dévaloiriser l'efficacité d'autrui. Pensons au remarquable travail de Charles Martin dans notre Région....Il est malheureusement remplacé par des jeux politiques qui ne grandissent pas ni la fonction ni ceux qui vont la prendre.

Si l'on assiste à une explosion de détenteurs incapables, constatons ensemble que la formation sérieuse n'a jamais été faite. J'en suis un exemple! Vous avez personnellement tout fait pour me dégoûter de la pratique au lieu de profiter de l'occasion pour "former et encourager" la génération suivante.

Vous avez vous même créer la situation qui est et que vous semblez regretter. N'oublions pas votre phrase dite à Charles Martin " Peu m'import si je serai le dernier fauconnier". Avec cette vision et cette politique, il me semble que nos points de vue soient difficiles à joindre.

Dommage et encore dommage parce que nous partageons la même passion, les mêmes oiseaux (je vous laisse les gerfauts) et habitons à quelques coups d'ailes. pale

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Je crois que ce n'est ni le lieu ni le moment de débattre d'une approche différente de notre déduit et je vous ferai la charité de ne pas relever les inexactitudes de certains de vos propos. Les réserves que j'émets vis à vis de la fauconnerie commerciale ne s'adressent pas à vous mais à nos voisins d'Outre Manche qui ont polué la fauconnerie moderne. La dérive en Flandre n'y est pas étrangère.

J'ai formé suffisament de jeunes (dont vos parrains) pour que l'on ne puisse pas me reprocher de ne pas avoir transmis notre déduit.

Voyons le côté positif de votre dernier paragraphe : nous partageons la même passion.

Je ne crois pas que nous puissions sièger ensemble dans une même association, nos idées sont trop différentes, mais nous pourrions sans doute voler ensemble et partager de bons vols et en définitive n'est-ce pas la pratique de notre art qui est le plus important?

PS: La phrase que vous me prêtez est une phrase qui a été prononcée devant témoins par Felix Rodriguez de la Fuente - je suis cependant très honoré qu'on me l'attribue - comme quoi - on se demande comment se font les légendes!

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J'accepte avec grand plaisir votre invitation. Elle sera le juste renvoi tardif de politesse de celles que je vous ai faites et que vous avez honorées.

Je viens de souligner à Charles sa sénilité naissante et sa mémoiré défaillante: il a beaucoup ri.

Merci de toute l'estime que vous me portez ainsi qu'à mes entreprises. Ca fait toujours plaisir.

Dommage pour les voisins du nord, ils ne méritent pas d'être ainsi rassemblé dans un amalgame:
Jemima est une base de la fauconnerie anglaise et elle a toute mon estime, si en plus elle en a bien vécu....c'est bien mieux pour elle et il y en a tellement d'autres à associer.

Je n'ai, malheureusement, pas encore l'âge de siéger et ce n'a jamais été mon ambition. Un peu trop indépendant dans l'esprit: un taquet fait trop jeune m'a donné des ailes et m'empêche l'immobilité du séant. Une analyse d'entrepreneur et d'un mahatma: "A cause de la force centrifuge de la terre: si on est condamné à rester sur place si on ne veut pas tomber!" blackeye



J'ose encore souligner que les associations flamandes sont plus nombreuses dans l'IAF que les wallonnes. Je vous invite donc à la prudence dans vos propos.

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A quoi reconnaît-on le braconnage en fauconnerie? Le braconnage n'est-elle pas la dernière frontière pour ressentir quelques sensations cynégétiques vraies dans la plupart des pays d'Europe?

Un fauconnier normal (?) qui n'a même pas peur de devoir acheter des sous produits animaux avec facture pour nourrir ses faucons et ses reptiles, et qui n'a pas l'intention de se lancer dans les félins (ouf).

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En Belgique, la chasse est un droit du propriétaire du sol. La révolution n'étant pas tout à fait passée par chez nous, les propriétaire fonciers ne sont pas vus aliéner de ce privilège.

La chasse se pratique donc avec accord du proprio, finances ou sourire en échange.

Chasser sur les terres d'autrui sans son accord est donc du braconnage.

Les misérables chasseurs qui investissent temps, énergie et argent voient ainsi le fruit de plusieurs années effacés par la passion spontanée et parasite de certains passants qui se qualifient parfois de "chasseurs" lors de dîners. On en est loin, nous sommes tous d'accord.

"Chasser, c'est gérer" pense le mahatma!

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sokol a écrit:
En Belgique, la chasse est un droit du propriétaire du sol. La révolution n'étant pas tout à fait passée par chez nous, les propriétaires fonciers ne sont pas vus aliéner de ce privilège.


En France métropolitaine aussi, en particulier depuis que la Loi Verdeille (qui assurait la continuité des territoires de chasse en deça d'une certaine superficie des parcelles individuelles) a été abolie. Voilà qui ne va pas toujours pour faciliter nos pratiques.

Gérer, c'est prévoir?

Je n'ai jamais su si l'écriture des règles doit pallier l'absence de jugeotte des hommes ou si ces derniers s'abstiennent de réfléchir depuis qu'on le fait pour eux.

Amicalement,

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