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Les menaces se précisent : vous remarquerez parmi les demandes de la Fondation Brigitte Bardot : l’interdiction progressive des animaux dans les cirques et autres spectacles itinérants et l’interdiction des chasses cruelles comme la vénerie et toute forme de piégeage. Il est temps d'affûter nos arguments!

Rencontres "Animal et Société" - La Fondation Brigitte Bardot intensifie son action !

Après l’entretien que lui a accordé, le 27 septembre dernier, le Président Nicolas Sarkozy, la Fondation Brigitte Bardot a poursuivi son action pour la mise en place de différents groupes de travail interministériels sur la condition animale.

4 février 2008
Lancement officiel des rencontres "Animal et Société"

Selon un communiqué de presse du Ministère de l'Agriculture datant du 4 février 2008, le Président de la République vient de demander au Ministre de l'Agriculture et de la Pêche de lancer un groupe de réflexion sur la question de la protection animale.
La Fondation Brigitte Bardot se félicite du lancement officiel de ces "Rencontres" qui fait suite aux engagements pris par le chef de l'Etat lors de leur entretien le 27 septembre 2007. La FBB qui est à l'initiative de ce grand projet a enfin été entendue ! Ci-dessous nos dernières interventions auprès du Président et de son gouvernement.

31 janvier 2008
Nouvelle intervention auprès du Président Nicolas Sarkozy.

« Après notre entretien si positif de septembre dernier, ma Fondation a intensifié son action pour la mise en œuvre de groupes de travail interministériels sur la condition animale. L’ébauche que nous vous avions présentée est aujourd’hui devenue, sous votre impulsion, un ambitieux projet placé sous l’égide du ministère de l’Agriculture qui pourra compter sur le soutien, notamment, du ministère de l’Ecologie comme me l’a assuré M. Jean-Louis Borloo.

Bien sûr, il ne faut surtout pas limiter le rôle de ces « assises » de la protection animale à une simple réflexion, elles doivent impérativement aboutir à des propositions concrètes qui redresseront, enfin, l’image de la France dans ce domaine.

Dans quelques jours, nous serons reçus à la Commission européenne pour confronter nos demandes au plan d’action « protection et bien-être des animaux », adopté il y a quelques mois par l’Union. Il serait bon en effet de construire un projet qui, à l’image de ce plan d’action communautaire, établisse des principes généraux et fixe un calendrier avec des objectifs sur 5 ans. Certains de ces objectifs pourraient être réalisés à très courte échéance comme la révision du régime juridique de l’animal, l’adoption d’un droit d’objection de conscience à l’expérimentation animale, l’étourdissement préalable des animaux lors d’un abattage rituel, la création d’une «écotaxe» permettant de financer des programmes de sauvegarde, etc.

Je suis intervenue auprès de tous vos ministres concernés par ces assises de la protection animale mais plutôt que vous adresser les copies des différents courriers, je vous propose dans le document joint un point sur nos revendications, par ministères. Nos demandes sont souvent appuyées par des propositions de loi qui doivent être prises en compte car elles sont l’aboutissement d’une première réflexion, d’un premier travail parlementaire. »

Nos demandes en bref (détail par Ministère ci-après) :

La « moralisation » du commerce des animaux de compagnie.
Une révision de la réglementation sur le transport des animaux de ferme.
Le respect de l’étourdissement préalable des animaux lors d’un abattage rituel.

La création d’une taxe sur les activités liées à l’exploitation des animaux pour financer des programmes de sauvegarde.
L’interdiction progressive des animaux dans les cirques et autres spectacles itinérants.

L’interdiction des chasses cruelles comme la vénerie et toute forme de piégeage.

La révision du régime juridique de l’animal

La stricte application de l’article 521-1 du Code pénal (sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux) sans exception pour les courses de taureaux et combats de coqs.

Le développement des méthodes substitutives à l’expérimentation animale (aide à la recherche, validation des méthodes déjà étudiées et enseignement de ces méthodes)

La reconnaissance d’un droit à l’objection de conscience à l'expérimentation animale.

30 janvier 2008
La Fondation Brigitte Bardot intervient auprès de tous les ministres susceptibles de participer aux Assises de la Protection Animale

Ministère de l'Agriculture et de la Pêche :
- La « moralisation » du commerce des animaux de compagnie. Face à la surpopulation canine et féline en France, les abandons et euthanasies qui en découlent, il est urgent d’encadrer strictement les réseaux de vente en interdisant, notamment, la vente par petites annonces, en animaleries, l’importation des chiots de moins de 3 mois, etc. ;

- Une révision de la réglementation sur le transport des animaux de ferme. Alors que le règlement CE n°1/2005 faisait l’impasse sur nos revendications visant à limiter la durée des transports et la densité des chargements, la prochaine révision du texte doit permettre d’intégrer ces critères essentiels de « bien-être » animal ;

- Le respect de l’étourdissement préalable des animaux lors d’un abattage rituel. Plus rien ne s’oppose, objectivement, à la généralisation de l’étourdissement préalable des animaux puisque le Président du Conseil Français du Culte Musulman a déclaré que « l’Islam n’est pas hostile à l’étourdissement à condition qu’il ne soit pas irréversible » et que l’Académie vétérinaire de France a précisé, dans son rapport de décembre 2006, que « l’étourdissement électrique des animaux de boucherie, et notamment des ovins, est réversible ».

D’autres réflexions doivent être menées, notamment sur les scandaleuses conditions de vie des millions d’animaux (poules pondeuses, poulets de chair, veaux, porcs, lapins, etc.) élevés en élevages intensifs dans des conditions effroyables qui ne répondent jamais à leurs besoins les plus élémentaires.

Ministère de l'Economie :
- La création d’une taxe sur les activités liées à l’exploitation des animaux pour financer des programmes de sauvegarde.

Il s’agit en fait d’appliquer le principe « d’écotaxe » ou de « pollueur-payeur » au domaine qui est le nôtre, la protection animale. Les secteurs d’activité qui pourraient être visés sont nombreux, voici trois exemples pour mieux appréhender le principe :

- Taxe sur l’exploitation des animaux sauvages (cirques, zoos, etc.) pour financer des centres d’accueil et de soins. Ma Fondation est, en effet, constamment sollicitée par les autorités pour procéder au retrait d’animaux sauvages maltraités. Ces saisies sont rendues difficiles, voire impossibles, par l’absence de structures d’accueil adaptées ;

- Taxe sur l’exploitation des chevaux (courses, PMU, clubs hippiques…) pour financer la création de « maisons de retraite » pour les chevaux réformés ou pour soutenir les structures existantes. La plus belle conquête de l’homme, qui rapporte des millions à son propriétaire, ne doit pas finir à l’abattoir, c’est une évidence, un principe éthique et de dignité humaine ;

- Taxe sur le commerce des animaux de compagnie (élevages, animaleries et autres réseaux de vente) pour, d’une part, aider les refuges qui croulent sous les abandons avec peu de moyens et, d’autre part, financer une campagne de stérilisation des animaux de compagnie. »

Ministère de l'Ecologie :
- L’interdiction progressive des animaux dans les cirques et autres spectacles itinérants,
- L’interdiction des chasses cruelles comme la vénerie et toute forme de piégeage.

Ministère de la Justice :
- La révision du régime juridique de l’animal

Il est en effet inacceptable que l’animal soit assimilé à un « bien meuble » dans le Code civil alors qu’il est considéré, à juste titre, comme « être sensible » dans le Code pénal, le Code rural et le droit européen.

- La stricte application de l’article 521-1 du Code pénal (sévices graves ou actes de cruauté envers les animaux) sans exception pour les courses de taureaux et combats de coqs.

Autre incohérence de notre législation : reconnaître, au niveau national, les courses de taureaux et combats de coqs comme autant de sévices graves sur les animaux sans les sanctionner lorsqu’une tradition peut être invoquée. Pourtant, la cruauté ne saurait se justifier par une « tradition », si elle est établie, elle doit être sanctionnée !

Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche :
- Le développement des méthodes substitutives à l’expérimentation animale (aide à la recherche, validation des méthodes déjà étudiées et enseignement de ces méthodes)

Il est urgent en effet de prendre des mesures nationales car la France, vous le savez, détient le triste record du nombre d’animaux sacrifiés (près de 2 500 000 chaque année !) en Europe. Ces chiffres en forte progression ne peuvent être justifiés puisqu’il existe désormais des méthodes expérimentales plus fiables et éthiquement recevables (biologie moléculaire, tests sur cellules humaines ou sur peau artificielle, simulation sur ordinateur, etc.).

- La reconnaissance d’un droit à l’objection de conscience.

La Fondation Brigitte Bardot remercie Lionnel Luca, député des Alpes-Maritimes, d'avoir déposé à l'Assemblée nationale, le 29 janvier, une proposition de loi pour un " droit d'objection de conscience à l'expérimentation animale ". Ce texte, rédigé avec le concours de la Fondation, prévoit notamment que " tout citoyen qui refuse, pour des raisons d'ordre éthique, le recours à l'animal doit pouvoir bénéficier d'un droit d'objection de conscience et pouvoir orienter sa formation ou ses recherches vers d'autres méthodes expérimentales ".

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Il faut effectivement rester vigilant quant à ces demandes.

Ceci étant dit, les visites et lamentations de BB auprès des chefs d'état ne sont pas une nouveauté.

Elle avait déjà été reçue par De Gaulle ( au grand damne de madame Very Happy), puis par tous les autres présidents successifs...
C'est donc un peu une tradition nationale que de recevoir BB au lendemain de son investiture, au même titre que d'avoir Arlette Laguiller au premier tour, et en général, comme pour Arlette on en entend plus parler jusqu'aux prochaines présidentielles.

BB est comme Arlette et le parti communiste . Tout le monde en rêve, mais personne n'en veut ! Une probable exeption culturelle Française ! Very Happy

BB s'essouffle désormais et n'a visiblement plus l'aura d'antan.

Soit cette fondation, s'éteindra définitivement à la disparition de l'idole de nos grand-parents, soit elle sera reprise ( et c'est le risque) par des dirigeants plus à même de mener une "real-politique" dans ce domaine, à miles lieux de la protection du "chien-chien à sa mémère" dans laquelle miss Bardot semble désormais être cantonnée, sans parler de ses positions politiques et humaines beaucoup plus éloignées du bien-être des personnes que de celui des bébés phoques.

En résumé, la crédibilité de BB ne semble plus être réellement fondée eût égard à ses frasques et débordements multiples, elle s'évapore comme neige au soleil dans le paysage médiatique Français.

La reprise de la chasse au bébé phoque en est un exemple flagrant.

BB en bikini sur la banquise attirait la sympathie des foules, avec sa canne et ses discours xénophobes récurents, elle n'attire désormais plus qu'une sourde méfiance, poliment limitée en nostalgie du passé flamboyant de la starlette, de la part des politiques et du public.

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Il est tout à fait exact que BB n'a plus beaucoup de crédit, mais il est à craindre que suite au 'Grenelle de l'environnement', certains ministres ne se sentent pousser des ailes et décident de légiférer en matière de bien-être animal (tauromachie, chasse à courre, conditions de détention etc...) C'est dans l'air du temps et tous les pays Européens y travaillent suite à une proposition de la Commission Européenne.

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Il faut rester vigilant et seul un lobbing puissant, comme celui du monde de la chasse en France devrait nous permettre de conserver nos acquis.

Il est en effet à craindre que ce "grenelle" de l'environnement accouche d'une souris...

Il sera plus simple de donner le change en s'attaquant à des chasses traditionnelles ou autres activités marginales que de régler les réels problèmes environnementaux, liées à des pollutions directes et connues dans les domaines de l'industrie, de l'agriculture, de l'automobile, ou de l'energie.
Les lobbings financiers et les profits en jeux dans ces secteurs sont sans commune mesure avec ceux qui nous occupent.

Si il ne s'agit que d'une éco-taxe afin de pouvoir utiliser son 4X4 pour aller chasser, ce ne sera qu'un moindre mal ! Very Happy

On peut aussi penser que les terribles problèmes environnementaux qui nous accablent, vont enfin recentrer le débat.

Quand la maison prend feu ( Chirac conférence de Rio ) , on ne pense plus à l'oiseau qui vient s'y poser ( moi ) ...

Des chefs de file comme Hulot, ne sont pas particulièrement opposés à des chasses écologiquement responsables, comme la chasse au vol ( au contraire ! ), cette crise peut aussi nous faire rentrer dans une "real politique" écologique, ou le bien-être animal sera placé au second plan en raison des préocupations urgentes dont dépend l'avenir de la planète.

En résumé, soit les politiques choisiront d'adopter des plans audacieux en terme d'écologie, soit ils sacrifieront sur cet hotel les boucs emissaires que sont la vénerie, la tauromachie et certaines chasses traditionnelles. ( Il faut malgré tout noter qu'une majorité de nos députés sont chasseurs - une lueur d'espoir dans l'obscurantisme écologique actuel Very Happy )

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J'ai eu l'occasion de faire une présentation professionnelle de la fauconnerie devant un "connaisseur" anonyme parmi tant d'autres.

Les questions ont voler et l'impression d'être un escap moi-même m'a effleuré. Very Happy

En fin de débat, le plus "contre" des débuts a pris la parole et a annoncer être le vice-président de la fondation BB et avoir changé d'avis sur la fauconnerie. Il s'est formellement engagé à remonter l'information vers la très charmante présidente et m'a même demandé si je pouvais faire le déplacement pour lui expliquer la discipline.

L'occasion ne s'est pas encore présentée mais qui sait....un jour peut-être! Very Happy

Moralité: "présentez le BB comme il faut et il passera bien!" a dit le Mahatma!

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Encore une fois....la dernière c'est promis, je ne suis pas en "symbiose" avec tout votre argumentation.
Il est certain qu'il faut être vigilant et exposer une argumentation responsable, appuyée par des scientifiques, biologiste etc.. pour contrer certaines affirmations fausses voir intégristes. Mais je crois aussi, qu'il faut être un peu responsable, en n'attaquant pas systématiquement tout ce que dénonce certaines associations de défense des animaux car parfois ils ont raison.
Oui, l'être humain ne se grandit pas quand il massacre des bébé phoques!
pour ne parler QUE de cela!
Les mentalité change et évolue vers une meilleur compréhension de ce qui nous entoure. Rester figé sur des pratiques et des traditions obsolètes n'est pas sa place dans ce futur qui est devant nous!
La fauconnerie est un sport à part et doit le rester.
Amicalement

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Brazvo Voirons, nous sommes tous d'accord pour souligner l'utilité du forum et y faire un débat. C'est avec l'avis de chacun que l'on se forge le sien. Trop de personnes n'osent dire leur sésaccord ou incompréhension.

Par contre, je suis clairement contre les gens contre! blackeye

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Nul ne prétend que la cause animale ne mérite pas d'être défendue, encore moins les fauconniers qui ont lutté pour la préservation des espèces.

Mais la question ne se pose pas réellement en ces termes.

Doit-on parler d'écologie ou de protection animale ??
Selon moi, ces deux combats louables n'ont rien à voir.
Ce qu'il faut craindre est justement le mélange des genres et leurs dérives.

Que l'on interdise la vente des fourrures de chien - très bien, mais cela n'a rien à voir avec de l'écologie ou la préservation des espèces. ( il en est de même pour les phoques qui ne sont plus en voie d'extinction, ce qui ne justifie pas un massacre )

Pour reprendre les termes de voiron, oui l'être humain ne se grandit pas en massacrant des phoques, par contre les scientifiques et les biologistes s'accordent aujourd'hui à dire que les populations de phoques supporteraient un prélèvement.

Sous pretexte de respect de l'animal, on dérive vite vers d'autres sujets qui n'ont aucune justifications écologiques, biologiques ou scientifiques. Là est le danger.

Au risque de choquer, je ne vois pas en quoi prélever des espèces comme le phoque pour sa fourrure - à partir du moment ou les effectifs de population ne sont pas en danger et ou cela se fait dans des conditions admissible - serait plus cruel que d'abbatre des visons, de chasser le renard, d'élever des pigeons ou des cailles pour les faire tuer par nos oiseaux....

N'est-il pas cruel de faire tuer un pigeon en filière par un jeune oiseau ?...Nous savons tous que ces actes ne sont justifiés que par notre passion, la perpétuation d'une tradition millénaire et que nous ne faisons que reproduire ce qui passe à l'état naturel.

Mais quel "ami des bêtes" pourrait comprendre nos motivations et ne serait pas choqué par ce spectacle ? A ses yeux nos arguments qu'il considérerait à juste titre comme une exploitation de l'animal pour notre seul plaisir, ne justifieraient pas un tel crime.

Les population de pigeons ne sont pas en danger, est c'est en définitive bien là notre seul argument, un argument écologique et biologique, qui n'est pas à mettre en rapport avec la cause animale.

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