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Fly the snipe

La nouvelle saison (2008)

Messages recommandés

Hello,

Nous sommes à 15 jours du 1er juillet et il est temps d'abaisser les oiseaux pour qu'ils soient introduisibles pour cette échéance (pour faire voler avant le 15 août et le réveil des fusils).

Quelles perspectives de votre côté?

Dans l'attente de nouvelles de mes éleveurs préférés, je me suis personnellement rabattu ce week-end sur un tiercelet de pèlerin de 640 gammes plein poids que je vais tenter de metre sur canard. Les bécassines ont encore du répit.

Amicalement,

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I don't want that

Ah ben bon!

Personne ne vole sur le forum?

Allons, du coeur, de la passion, de la jeunesse, des rêves! Alors sautez sur les premiers oiseaux qu'on vous propose, cacher à Madame le budget que vous avez prévu pour le gazoil et le reste (lui cacher ça de plus ou ça de moins...), et en avant!

J'en suis à un tiercelet et je n'ai pas dit mon dernier mot. On n'est pas des sauvages tout de même.

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Faudra que l'on compare, pour le plaisir!

Je volerai une forme de Black shaheen et un tiercelet de calidus.

Mais la saison risque aussi d'être amusante: j'ai quelques poussins de forme de gerfaut/pèlerin à mettre sur l'aile.

Je compte bien m'en garder une pour le concours du mois d'octobre (si j'ai le temps de m'y rendre!) ou au pire pour la voler "à la limite de tout ce qui vole". Vu les parents, la surprise devrait être agréable, si la génétique est optimalisée, je sais. Cool

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Je ne pratiquerai pas le haut vol cette année, ou du moins pas avec mes oiseaux - sauf peut-être un tiercelet G/P à l'automne, si le moral revient -

Je vais donc me contenter d'être le spectateur de l'affaitage du premier oiseau d'un de mes amis qui partage mes installations.

Il s'agit d'une magnifique forme de pélerin, que nous volons ensemble tous les jours depuis le 10 JUIN.

Mettre sur l'aile un oiseau à partir de la mi-JUILLET, c'est déjà 1 mois de perdu inutilement, les 1ère pontes devraient déjà avoir une bonne cinquantaine de pigeon au compteur à cette période et l'expérience qui correspond.

Un très jeune oiseau, mis sur l'aile dès qu'il est allongé a une capacité d'évolution dès les premiers jours, de même au niveau du poids, on peut les voler très haut, dès le départ sans les abaisser en profitant de leur inexpérience.

Cette forme de 1150 g plein poids a été mise sur l'aile à 1080g sans problème après un simple passage de 2 jours en filière, uniquement pour vérifier ses réactions et rassurer le fauconnier.

Il n'est pas toujours nécessaire d'abaisser un oiseau, surtout au démarrage, en profitant de son instinct de niais, on garde une réelle marge de manoeuvre, ce qui permet aussi de gagner en muscle plus rapidement.

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et bien moi je retourne à mes Amours de toujours
cette fois sous la forme (cas de le dire) d'une magnifique forme de pèlerin

début d'affaitage ds 3 jours eeh oui Bad)))) cheers
but : de la saison voler la grue cendrée de compagnie avec un splendide tiercelet )ou le cygne on va voir, ( si j'arrive à récupérer les cygnes du parc d'à coté)
je pense que pour les créancer 2 ou 3 suffirons.
bon ds le cas (très improbable) ou ils n'iraient pas à la grue ou au cygne
on se rabattra sur le faisan , le canard et la perdrix
mais ça uniquement ds le cas très hypothétique ou on manquerait de grues. Wink

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Ah l'escape ... on a beau dire !

On n'a pas tous la chance de participer à des concours internationaux " à la limite de tout ce qui vole " Very Happy

Il faut bien se contenter de nos maigres compétences, d'un seul oiseau très ordinaire et du gibier dont on dispose ! Very Happy

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Nous comparerons, nous comparerons... nos tiercelets.

Personnellement, cette année, j'abaisse 15 jours avant d'avoir la possibilité de lâcher des escapes (600 gr hier), ceci pour escaper dès le 1er juillet. Un comptable est parfois bêtement précis.
D'ailleurs, pour faire bien, et vraiment précis, il faudra que je valide le permis de chasser.

Bien bien. Nous avons un tiercelet et une forme de pèlerin, un Calidus mâle et une Black Shaheen, peut-être un G/P. Une belle brochette dont j'espère nous aurons des nouvelles régulièrement.

Amicalement,

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Les formes de g/p sont monstrueuses. Nourries par une petite forme de pèlerin, c'est l'histoire du coucou nouri par une bergeronette.

Je rêve d'essayer la méthode d'Etienne mais je ne peux par prendre le moindre risque quant aux cris. Perso, je déteste et les Emiratis me le feraient manger sans le plumer.

Je suis déjà lassé à l'idée de les affaîter pour ces concours. Mais bon, il faut bien vivre! Modestement mais vivre....

Cette année j'attaque les oies elles sont nombreuses en Belgique et ouvertes. J'en ai déjà pris une avec la forme de pèlerin d'un ami (perdue depuis). C'est la seule prise que j'ai faite en costume cravate! Si ça c'est pas plus chic que les Anglais, je ne sais pas quoi faire de plus. drunken

Dommage pour le goût! Thumb down

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Quant à moi, je rêve également d'essayer ta méthode, mais n'ayant qu'un seul oiseau à notre disposition, nous n'avons pas le luxe de le gacher.

C'est l'avantage d'en avoir 5 ou 6 à mettre sur l'aile chaque année, dont quelques imprégnés, on finit parfois par en avoir un bon sur le lot en deux ou trois ans, sans salir son costume cravatte.

Faut-il préciser que nos oiseaux sont tous muets comme des tombes, car jamais imprègnés ?

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Personnellement, j'en reste aussi à la méthode traditionnelle.

Nos faucons né en captivité, tout juste allongés, qui ne savent pas qu'ils ont été nourris par l'homme jusqu'alors, mais qui le connaîssent néanmoins, sont d'un confort très acceptable. Exemple, qui n'est pas une exception: après 3 jours, bien qu'il ne me voie que le soir, mon tiercelet (584 gr hier) va sur le leurre et mange au poing en extérieur, sans crainte à mon égard (je assis par terre à 30 cm) ou à celui des chiens qui tournent autour. Le tiercelet reste chaperonné dans la fauconnerie toute la nuit, à la perche sans être attaché. Il ne bouge pas d'un poil.

Comme pour les chiens, je préfère donner de bonnes habitudes immédiatement, d'autant qu'il est possible dans un comportement naturel de remonter l'oiseau assez rapidement quand il a compris la manoeuvre.

Après, faire voler un faucon haut en poids, c'est risquer qu'il se ballade ou qu'il prenne du temps avant de monter. Je tenterais l'affaire avec un faucon déjà conditionné et chassant, pas avec un niais en cours d'affaîtage.

Amicalement,

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Comme pour les chiens cela dépend aussi des territoires.

L'avantage de notre méthode, c'est qu'en un mois les oiseaux prennent une muscu, une expérience et une amplitude qu'ils ne pourraient pas acquérir en plusieurs mois de vols "traditionnels" sur nos territoires.

J'ai eu une forme de pélerin qui totalisait plus de 2 ou 300 attaques sur pigeons dès la mi-aout avec environ 150/200 h de vol et prenait des tétras adultes en septembre.

Tout cela en douceur en laissant l'oiseau voler haut et longtemps. Là ou je te rejoins, c'est qu'il faut savoir arrêter l'oiseau quand il est prêt, avant qu'il ne s'émancipe totalement, soit environ 2 mois après la mise sur l'aile. ( ce qui n'est pas toujours simple )

Après 2 mois, il faut arrêter l'oiseau, l'abaisser et reprendre un affaitage des plus traditionnel. La différence, c'est qu'à ce moment l'oiseau est en muscle, maitrise parfaitement vol et attaques et arrive très vite à voler plein poids.

Un taquet "amélioré" en sorte.

Il est clair que c'est une prise de risque, mais sur des territoires aussi boisés que les notres, je défie quiconque de faire un bon oiseau avec une méthode traditionnelle.

Par contre, faire voler un oiseau plein poids n'entraine pas les conséquences que tu décris, au contraire, ce sont souvent les oiseaux secs qui se posent et ne montent pas. Le but est que l'oiseau monte vite et attende d'être servi, un oiseau sec monte mal, cercle court et n'a généralement pas l'initiative nécessaire pour entreprendre et déjouer les astuces des gibiers sauvages en début de saison.

Avec par exemple des vents rabbatants, un oiseau sec tourne comme un couillon à ras du sol et ne prendra jamais l'initiative de passer l'effet de sol, ce qui est souvent le cas l'A.M en montagne.

Ce n'est pas parce qu'un oiseau est volé haut qu'il se balade, mais plus souvent parce qu'on lui a donné trop d'occasions, ou qu'on l'a servi au mauvais moment.

La question du poids est un faux débat. On rend plus agressif un oiseau musclé qui a perdu 50 g, qu'un niais mou comme une chique qui en a perdu 150.

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Etant entendu de mon côté que l'assêchement maxi est ponctuel et que la perte de poids s'arrête dès que l'oiseau réagit dans le bon sens, car il ne faut pas se tromper, un oiseau abaissé depuis seulement 3 jours gardera une distance même quand il est au poids optimal. La distance de la noblesse.
Amicalement,

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Le tout, c'est de définir la réaction dans le "bon sens" et ce que l'on souhaite obtenir de l'oiseau.

Quel est-elle ? deux tours et puis on rentre, et ainsi de suite jusqu'à ce que l'oiseau tienne sur l'aile 10 ou 15 mn.

Cela fonctionne c'est certain, mais je pense malgré tout que l'on ne respecte pas un cycle naturel, qui consiste à ce que les oiseaux apprennent beaucoup dès qu'ils sont allongés et se développent tant mentalement que physiquement dès l'envol.

Je reste persuadé que cette inactivité du départ reste physiologiquement en partie irrémédiable et fait la différence sur le long terme avec les oiseaux naturels.

Ensuite effectivement, il faut parvenir à gérer cette énergie et cette émancipation, ce qui n'est pas toujours simple. Par contre il est clair que les oiseaux menés de cette manière ont une autre envergure, quand cela fonctionne bien, la relation n'est plus du tout la même que celle qu'engendre un conditionnement traditionnel.

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etienne a écrit:

Faut-il préciser que nos oiseaux sont tous muets comme des tombes, car jamais imprègnés ?


pour l'avoir vu et entendu, il faut reconnaitre que tes oiseaux ne sont pas imprégnés, mais quand bien même ils le seraient cela ne les empêcheraient pas de très bien voler.

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Je suis certain, en étant c'est vrai un tantinet preneur de risques par nature, en particulier en éludant le contexte de surpopulation humaine et automobile alentour, que le tiercelet pourrait être introduit dès ce week-end. A 567 grammes (hier), il cherche le leurre et comme il ne me craint pas quand je le rejoints, il saute au poing.

C'est exagéré, j'en suis conscient, car je fais l'hypothèse qu'entre ce soir et demain soir il réagira parfaitement à l'accroissement de la distance en filière, mais celà signifie, même si j'ajoute une semaine encore en le remontant déjà, qu'il ne sera pas resté longtemps abaissé et privé d'exercice (1ère escape facile le lendemain ou surlendemain de l'introduction).

Si on est prêt à prendre le risque de perdre son oiseau, dans un cas comme dans l'autre...

Bon, je la pose:
Qu'est ce qui est le plus léger au monde, tellement léger qu'on parvient à le soulever par une simple pensée?
(Faites appel à la connaissance que vous avez des divers faucons et de l'aspect philosophique inhérant à la fauconnerie, mais pas seulement...)

Amicalement,

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Pour dire la force du conditionnement. ll a eu pleine gorge hier et a laissé 2 têtes et 4 pattes des 3 poussins offerts. Ce matin, je le jardine et le déchaperonne après avoir laissé une cuissette de poussin sur son bloc. Quand je suis parti au travail 1/2 heure après, il n'y avait pas touché. A midi, les chiens l'auront sûrement mangée. Il eût fallu que je lui donne au leurre ou avec le gant. C'est du reste ce que je ferai demain, le déchaperonnant au poing avant de le mettre au leurre.
Pleine gorge car il a tout compris et il peut être bien remonté sans crainte: même s'il décidait de se balader dans le jour de l'introduction, le leurre le fera revenir comme un coup de fusil. C'est en tout cas ce qui s'est passé avec mes deux pélerins précédants. A chaque fois je réduis un peu plus le temps entre le jour où je commence à abaisser et la première escape et je n'ai encore rien perdu.
Dernier détail: par prudence, je vais le peser voire le nourrir à midi, au cas où il aurait atteint le poids où un oiseau est difficile à remonter.
Mais c'est parti et bien parti.

Amicalement,

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sokol a écrit:
etienne a écrit:

Faut-il préciser que nos oiseaux sont tous muets comme des tombes, car jamais imprègnés ?


pour l'avoir vu et entendu, il faut reconnaitre que tes oiseaux ne sont pas imprégnés, mais quand bien même ils le seraient cela ne les empêcheraient pas de très bien voler.


Mon texte ne correspond plus à celui posté. J'y parlais d'un oiseau muet comme une trompe Very Happy Danger de la censure.... Evil or Very Mad

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Des nouvelles du front sudiste. Perdreaux disponibles depuis mardi. Introduction mercredi soir, le mardi soir étant réservé à des RV professionnels nocturnes. Il était prêt dimanche.
Pour une première fois, il a mieux volé que son prédécesseur pneumoniaque au plus fort de sa forme car il a fait sept (petits) tours.
Il faut vraiment que je valide le permis de chasser et que j'envoie les doc officiels du faucon...
Une opportunité s'ouvrirait sur corneille et palombe chez un agriculteur céréalier envailli (300ha, ça ne se boude pas). Mais il me faudrait une forme. A cette époque, c'est un peu tard pour trouver des oiseaux.
Amicalement,

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575 gr. Après 3 jours de mistral où le faucon a bien volé mais où il avait tendance à descendre pour revenir contre le vent, temps calme hier où nous avons eu 35 degrés de température tout de même. Du coup, il a pu entreprendre le perdreau. Une attaque esquivée avant que le perdreau n'atteigne la haie de cyprès pour s'y remiser.
Le tiercelet ne va pas très loin mais je le perds de vue derrière les haies, et mon petit coeur sensible est mis à rude épreuve quand j'imagine un braconnier caché là dans l'attente du pigeon bleu.
Vu aussi un épervier hier soir.
Amicalement,

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Hier. 577 gr. Pas de vent. Le faucon monte et passe largement au dessus d'un pilone THT. Il revient en perdant du plafond, fait un tour. Quand il est perpendiculaire au pré, je lance le perdreau (gros pouillard) qui est vite rattrapé et buffeté. Le faucon tombe sur sa proie au sol quand elle repart. Faucon à terre, perdreau qui prend de l'avance vers une haie de cyprès. Le faucon reprend 20-25 mètres derrière et rejoint sa proie qui entre dans la haie. Perdreau dénuqué.

Vivement les moissons des champs de blé dur. Je suis obligé de calculer l'action dans un mouchoir de poche pour éviter que les perdeaux se remisent dans les blés. Il me faudrait dès ce soir éloigner la boîte d'envol pour que le faucon ne prenne pas l'habitude de descendre sur moi. Ce ne sera pas possible.
Le faucon quitte la proie pour le leurre car il annonce un gorge au poing. En revanche, il n'est plus intéressé par la cuissette qui le garnit.
Amicalement,

NB: ça ne me dérangerais pas de lire vos expériences quotidiennes.

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A mon avis entrainer un jeune oiseau sur du perdreau est une erreur :

1. Trop facile
2. N'encourage pas l'oiseau à monter, jamais l'oiseau ne se retrouve "sous" le perdreau.
3. Pas de possibilité d'escaper un imprenable en cas de décentrage ou de plafond bas.
4. Problème des remises.
5. Dès que l'oiseau a compris ou était la boite d'escape, il descend pour être au plus près.

N'importe quel oiseau est capable de prendre un perdreau d'escape, c'est surtout en loupant qu'ils apprennent et sont obligés de dépasser leurs limites.

Je ne donne généralement pas de perdreau avant 150 ou 200 pigeons.
Un oiseau qui va au pigeon va sur tout, dès lors un perdreau ou un faisan devient beaucoup plus attractif. Par contre un oiseau mis exclusivement sur le perdreau devient très sélectif et refuse parfois ensuite le pigeon.

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OK dans les principes, toutefois:
Malgré les nombreuses promesses qui m'ont été faites par des fauconniers et des colombophiles, je n'ai hélas pas réussi à me procurer des pigeons voyageurs... Il paraît que la ville d'Avignon capture des pigeons et que certains fauconniers s'approvisionnent là-bas. Des pigeons de ville... glup!
D'autre part, je risque bien de créancer l'oiseau sur canard et bécassine (ça y est, je l'ai dit) et je ne suis pas convaincu qu'un plafond formidable soit nécessaire.
Enfin, je crains la poursuite sur 4 km qui nous fera traverser routes et propriétés. La chasse en Camargue fait 50 ha mais n'est large que de 800 mètres. C'est sans doute dommage d'interrompre l'évolution prometteuse de cet oiseau et de ne pas chercher le plafond maxi, mais c'est aussi plus prudent.
Amicalement,

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Si tu cherches la prudence, achète toi une harris !

Limiter le plafond d'un oiseau, c'est comme limiter la quête d'un chien ! Criminel !

On doit rechercher le maximum pour obtenir le minimum. Plus le plafond est haut, plus les possibilités sont offertes. Si ton oiseau vole "trop" haut, il aura, tu auras toutes les possibilités de descendre. Si tu es trop bas, tu es battu d'avance.

Pour perdre de la main un faucon, le plus sur est de le faire voler au ras des paquerettes. Un oiseau haut dans le ciel est toujours visible et toutes les possibilités sont offertes pour le récupérer.

Pour la bécassine, je pense que sans plafond c'est impossible, encore plus sur une bande de 800 m de large ! sans plafond il lui faudra déjà 1 km pour la rattraper, si il y arrive !

Mais je crois que nous ne serons jamais d'accord ! Very Happy
Cordialement -

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etienne a écrit:
Mais je crois que nous ne serons jamais d'accord ! Very Happy
Cordialement -


Mais si, mais si, nous sommes d'accord sur beaucoup de chose. Après, nous raisonnons sur des bases différentes. Pour ma part, je ne me sents toujours pas à l'aise dans mon territoire, tandis qu'entier (même si je n'irai pas vérifier), tu fais fi de cet aspect en défendant la quintescence du vol d'amont.

Hier soir, je n'avais pas vu un couple de ramiers posé à 100 mètres quand j'ai déchaperonné. Le tiercelet est parti derrière. J'avais fini de ranger mon bordel et commençais à boîter dans la direction prise pour le tracker quand il est revenu avec un plafond digne de celui d'un lapin de garenne. Excellent exercice pour le souffle (poursuite en force et peut-être attaque), un peu moins pour le plafond.

Pour ses prochains vols sur l'exploitation, il faudra que je trouve le moyen de le mettre sur l'aile dans un petit pré juste derrière le mas pour le faire monter hors de la vue des corneilles présents ces temps-ci. Le statut de piégeur doit permettre de les prendre avant l'ouverture générale.

Plein de fougue, tu vas me conseiller d'aller déjà voler en Camargue. Rabat-joie, je te répondrai que le responsable de la chasse, un ami, sympathique, d'accord sur le principe de chasser au vol, n'a pu s'empêcher (sans même s'en apercevoir) de me proposer de chasser à côté (donc sur les chasses parallèles) pour ne pas faire fuir les canards de sa chasse. Il faut certainement que je l'invite à un entrainement pour qu'il dédramatise, mais la peur (ou la haine) du rapace est tenace chez nos chers Tartarins.

Amicalement,

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Pour la Harris, c'est fait.
J'ai franchi le pas, passé le gué, passé le Rubicon, traversé le Styx... malgré un manque de motivation certain. Je l'offre à Manman pour qu'elle puisse me voir au moins les week-ends.
Embarassed

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Fly the snipe a écrit:

Hier soir, je n'avais pas vu un couple de ramiers posé à 100 mètres quand j'ai déchaperonné. Le tiercelet est parti derrière. J'avais fini de ranger mon bordel et commençais à boîter dans la direction prise pour le tracker quand il est revenu avec un plafond digne de celui d'un lapin de garenne. Excellent exercice pour le souffle (poursuite en force et peut-être attaque), un peu moins pour le plafond.


Arghh... Je t'avais dit que nous ne serions jamais d'accord !

Cet exercice sur pigeon me parait au contraire exellent :

-1. Il est parti et n'a pas fait prise : il faut que je surveille le fauconnier, avec lui, je prends.
-2. Sans plafond, il s'éreinte dans des poursuites inutiles : pas la peine de poursuivre à ras les paquerettes ça ne sert à rien.
-3. Les ramiers l'ont posés : il n'y retournera peut-être pas aussi vite la prochaine fois.
-4. Il est revenu vers toi après avoir loupé, preuve qu'il a bien compris ou était la soupe.
-5. Il s'est plus musclé et a plus appris en poursuivant 2 ramiers, qu'en prenant 20 escapes de perdreaux .

5 bonnes raisons de passer aux pigeons !

Ton oiseau tourne ou revient au ras des paquerettes, sert lui un imprenable, il va vite comprendre que sans plafond, il n'a aucune chance.
Si il revient avec un plafond sert lui un facile.

Si tu ne te sens pas à l'aise sur ton territoire, raison de plus de faire monter ton oiseau, car c'est la que tu le maitriseras et l'auras dans la main, pas quand il est caché par les haies ou le relief.

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quel est incidence sur le mental de l'oiseau si pas de prises sur plusieur leçons a répétition nourit au gant ou au leur?

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L'incidence dépend de ce que tu lui demandes.

Sur le principe, pour moi un retour au leurre ou au gant, pas nourri du tout !

Ou l'oiseau a fait un bon vol et on lui lache un prenable, ou il en a fait un mauvais et on lui lache un imprenable.
Dans ce cas, on le récupère comme on peut et il n'est pas nourri, ou du moins le minimum qui permet de le récupérer sur le terrain ( une patte de poussin suffit ) .

L'oiseau doit être nourri sur ce qu'il tue - le fruit d'un bon travail - pas sur ce qu'on lui donne.

Le tout est de savoir apprécier les capacités de l'oiseau et sa marge de progression, pour certains ils doivent être servis au moindre tour en élévation avant qu'ils ne se découragent, pour d'autres il faut attendre qu'ils montent.
C'est en définitive tout l'art du haut vol que de savoir choisir le bon moment pour récompenser l'oiseau....

Dans la pratique, c'est très compliqué, et c'est souvent après que l'on voit qu'on a laissé passer le bon moment !

C'est aussi tout l'intérêt de les voler haut - il peuvent sauter un repas quand on juge qu'ils n'ont pas fourni d'effort.

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etienne a écrit:
Arghh... Je t'avais dit que nous ne serions jamais d'accord !


Mais nous sommes d'accord! loin de moi l'idée que l'exercice était manqué, au contraire.
Je ne peux simplement pas le répéter à volonté.

Soit tu interprètes mal, soit je m'exprime mal. A mon avis, tu caricatures. Jte dis, tu caricatures. Le plafond d'hier n'en était pas un parce que l'oiseau a mis toutes ses forces dans la poursuite. Mais c'est exceptionnel. Sinon il monte déjà pas mal pour un oiseau sur l'aile depuis assez peu de temps.

Bon, c'est pas tout ça, mais c'est l'heure.

Amicalement,

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Les jours se suivent et ne se ressemblent pas.
575 gr. Je prépare 1 poussin de plus. La partie dure du rayonnement solaire est filtrée par un fin voile nuageux.
Je suis sur une bande de courgettes entre deux haies de cyprès quand j'entends les corneilles. Confiant (téméraire?) je déchaperonne en estimant que le tiercelet pourra partir en long au dessus des plantations, ce qu'il fait immédiatement avant de passer les cyprès et disparaître. Le tracking m'indique qu'il tourne alentour.
Une heure plus tard, je me suis avancé sur un chemin entre deux parcelles de blé (sur l'exploitation) pour me montrer. Toutes la gent ailée est desortie: crécerelles, corvidés, martinets, ramiers, guêpiers... Le tracking indique que le faucon est toujours sur l'aile...
Je me souviens des temps anciens et des conseils du maître: sois patient. Je fais se coucher le breton à mes pieds.
Un bon quart d'heure plus tard, sorti de nulle part, surgit un... tintement de sonnettes.
Il est haut. Mon champ de manoeuvre est très restreint entre les blés. Je lance un perdreau qui provoque un vrai piqué de 4-5 secondes chez le faucon qui n'a pourtant pas le temps de rejoindre sa proie qui se remise dans les lierres d'un peuplier, à 2 mètres de haut.
Le faucon est récupéré au leurre et se gorge de 4 poussins.
Je lâche le chien pour qu'il retrouve le perdreau, sans succès. Juste avant la nuit, c'est le pointer qui me le rapporte au cours de sa sortie du soir.
Le faucon est-il parti de proies en proies? Je n'ai vu que le tout début et la toute fin.
Ce matin en Provence, le tonnerre.
Amicalement,

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Vol du faucon riche d'expériences: se détourne de toi pour rien(si ce n'est quelques scéances d'effarouchement mais pas de prise), revient sur toi et est servi.

Une seule chose me "chablate"! Pourquoi se laisser gorger le tiercelet sur le leurre?? Acharner un leurre (1 cuisse, 1 poussin), pour qu'il ne s'en détourne pas, oui!! Mais je ne crois pas que ce dernier doit être un substitut de proie.
Pour l'oiseau, cela doit être clair :
ou, festin: pleine gorge chaude sur proie
ou, ration de survie : maigre pitence sur le leurre

J'aime à penser que comme le fauconnier médite sur la scéance passée afin de l'améliorer, l'oiseau fait de même.....

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antonin a écrit:
Pourquoi se laisser gorger le tiercelet sur le leurre?


Non point, mon bon ami, non point. Une cuisette au leurre et bientôt plus rien. Le leurre est la condition pour recevoir le gant lourdement chargé.

Décidément, je suis un incompris.

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glassbreizh a écrit:
Comme quoi le pointer, c'est quand même un autre nez !!
Laughing


Le perdreau était en l'air quand le breton l'a cherché. Le pointer est arrivé une demi heure plus tard et le perdreau était descendu. Voilà 5 perdreaux que j'escape. 1 perdu après avoir été remis à l'envol par le breton, 1 tué par le faucon, 1 pris mais pas tué, 1 retrouvé par le breton et 1 par le pointer.

Je précise, car certains pourraient penser que le pointer est supérieur au breton et ce genre d'erreur ne devrait plus être faite à notre époque. A ce propos, il semble que le breton ait été retempré avec du setter ces dernières années et ils ont acquis de la vitesse. Je le vois avec le breton que je viens de prendre.

Amicalement,

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Rien à dire sur le vol d'hier soir car décevant, l'oiseau ayant même pu se poser si les chiens ne l'en avaient pas dissuadé.
Il est monté un peu au début pour attaquer au dessus des haies où toute la chrétienté ailée s'est remisée.
D'autant plus décevant que le fond de l'air était frais et qu'il pesait 577 gr.

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Fly the snipe a écrit:
il semble que le breton ait été retempré avec du setter ces dernières années et ils ont acquis de la vitesse.


Et aussi du nez ! Very Happy
C'est bien gâcher du setter que de le tremper avec du breton ! Very Happy Pourquoi gonfler le moteur d'une vieille chignolle quand on peut avoir un bon véhicule ! Very Happy

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Décidement nous sommes 2 incompris!
Mais c'est tout l'intérêt d'un tel forum de pouvoir confronter ses méthodes , ses opinions, ou ses expériences.

Ne nourrir l'oiseau qu'au gant (après un bref passage sur le leurre) me semble être une bonne chose pour plein de raisons (charriage, prise lointaine...). C'est un conditionnement très intéressant, mais ne craints-tu pas une baisse de motivation de l'oiseau?

Comment l'oiseau fait-il la différence entre un vol avec prise et un vol décevant s'il reçoit la même quantité de nourriture au même endroit, le gant?
Dis-moi si je me trompe, tu ne joue que sur l'agressivité naturel du faucon avec un gant lourdement chargé après un vol sans prise?
Je ne laisse se gorger mon oiseau que quant il a fait prise (moi, c'est sur sa proie mais peu importe que ce soit sur le leurre, le gant, la proie, la voiture.......). Le rôle du fauconnier est a mon sens d'acerber au maximum cet instinct naturel et cette agressivité de l'oiseau en le récompensant ou le privant comme cela se produirait en nature.

A l'état sauvage, si le faucon manque sa proie, il jeûne!!! et si cela se reproduit plusieurs jours: tu connais la fin de l'histoire. Je pense qu'après plusieurs attaques infructueuses, la faim et la fin se faisant sentir, le faucon n'attaque surement pas de la même façon.
J'espère arriver un jour à ce que mon faucon attaque toutes ses proies de cette façon là:"question de vie ou de mort", même et surtout plein poids.

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Point, mon ami, point.
Je ne souhaitais pas m'apesantir sur le vol d'hier qui ne doit pas rester dans les annales.
Soit, je complète pour les ilotes.
Le faucon est resté un moment sur l'aile tout de même, mais sans ampleur puisqu'il est resté à peu près à vue (il y a toujours une haie à promixité pour le cacher à un moment où à un autre).
Après cette attaque infructueuse, il est venu se centrer à un plafond indigne de lui (en tout cas de celui de la veille). J'ai attendu qu'il monte, en vain. Pour le sanctionner (n'ayant pas préparé la boîte d'escape, à tort), j'ai envoyé le perdreau à contre direction. Le faucon a amorcé un demi tour et sa descente. Malheureusement, le perdreau a tourné vers une haie de cyprès (que j'avais laissée derrière moi pour laisser du champ devant) où il s'est engouffré, obligeant le faucon à ressourcer de justesse.
Les chiens se sont précipités vers l'action et le breton qui n'a pas de nez a retrouvé de perdreau que j'ai relancé pour finir le cycle.
Le faucon n'a eu aucun mal à conclure.

Je partage les progrès, pas les mauvais jours qui n'apportent rien au jeunes qui peut-être nous lisent. Devant la vindicte, je m'exécute et raconte l'ensemble. Notez au passage que je ne pourrai en aucun cas faire preuve d'autant de mémoire si vous m'interrogez sur quelqu'autre sujet.

Pour répondre à ton interrogation. Le faucon ne mange plus sur la proie ni au leurre, mais seulement au gant, ce qui me permet de ne pas craindre qu'il charrie ou s'échappe sans faim. La proie est systématique, prise ou non.

Hier, il n'a pas fait de miracles mais il a attaqué 2 fois et pris 1 fois. Dois-je me contenter du leurre ou lui accorder la prime de son effort, sachant que l'oiseau était redescendu à 575 gr la veille et que je souhaite le tester à 580 gr.

Dans la fauconnerie, c'est comme dans la vie, ce n'est jamais ni tout noir ni tout blanc. Pour ma part, en vieillissant, je m'humanise et laisse parler mon petit coeur sensible là où d'autres accumuleraient les sanctions.

C'est tout moi.

Voilà, cher ami, avez-vous l'info qui vous sied?

Il me manque maintenant des pigeons pour avancer. Et j'attends qu'ils moissonnent ces p...... de parcelles de blé qui me réduisent le champ de manoeuvre.

Pour les chiens: l'orgueil de certains chasseurs est salutaire pour la diversité de nos races de chiens. Si tous tendaient vers le même objectif d'obtenir le meilleur chien, il n'y aurait plus que les E. Bretons, n'est-ce pas. En effet, le club a atteint des sommets en instillant du sang étranger pour peaufiner son chef d'oeuvre. Un chien fin de nez, rapide, chasseur et, qualité trop souvent négligée, intelligent. Pour faire mieux, il faudrait lui demander de savoir nettoyer le fusil.

Oh! Suis-je seul à faire l'effort de partager l'expérence du moment sur le forum?

Amicalement,

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Attention ne crois pas que je m'acharne, au contraire ces discussions me passionnent et je ne prétends pas détenir la vérité.

Mais tes écrits, me confirment chaque jour dans mes certitudes et il faut reconnaitre ton mérite de nous faire partager ton carnet de vol. Ceux qui ne s'exposent pas ainsi, ne sont pas voués à une critique, qui se veut malgré tout constructive, malgré certains passages ironiques.

Tu n'arriveras pas à grand chose sans de très bons pigeons, surtout si ton territoire est végétalisé ou vallonné. ( je pourrais éventuellement t'en faire parvenir si nous avons un arrivage suffisant ). Tu ne verras jamais un bon pigeon se remiser au blé.

Si tu sers ton oiseau pour qu'il loupe afin de sanctionner un mauvais vol, pourquoi le récompenses-tu ensuite quand il n'a pas fait prise !!!!!???? en lui relançant le perdreau qu'il DEVAIT louper !!!!

Pour moi, cela est clair ou l'oiseau prend sur un bon vol, ou il rentre !
Je rejoins Antonin à 100 %
"si le faucon manque sa proie, il jeûne!!!

Quand il aura compris ça, tu n'auras même plus à regarder la balance, surtout à 5 grammes prêts ! j'avais donné comme conseil dans un ancien post : "brulez vos balances !" à ne pas prendre au pied de la lettre, mais s'en inspirer ! Very Happy

Il serait intéressant qu'Antonin, nous donne le résultat de ses vols journaliers, car même avec des méthodes très différentes, le résultat n'est pas toujours meilleur, mais sur le long terme cela finit par payer.

Toutes les méthodes ont leurs avantages et leurs inconvénients, mais je reste malgré tout persuadé, que lorsque l'oiseau finit par comprendre que de ses vols, son plafond, son amplitude dépend sa survie ( ou plutot de l'illusion que l'on parvient à lui en donner ), que c'est en lui faisant le moins de cadeaux possible qu'il parvient à exprimer sa nature et donne toute sa mesure sur le long terme.

Pour moi, et cela est une vision très personnelle et excessive, avec un jeune oiseau, le leurre, la balance, le poing, la boite d'escape sont des couillonnades, seul compte l'oiseau, les chiens, de très bons escapes et la télémétrie, le reste n'est que fioriture. ( même si il arrive aussi bien sur qu'on récupère au leurre, qu'on nourrisse au gant ect... ) Tout se passe avant, à l'élevage, pas sur le terrain de vol, je pense qu'Antonin pourra confirmer de part son expérience actuelle assez positive dans ce sens.

La boite d'escape, par exemple, quelle utilité avec un jeune oiseau ??? qu'il ce centre dessus ? Le seul but d'une boite et de faire ce centrer l'oiseau sur les chiens en arrêts. Quand ils ont du plafond et tiennent sur l'aile ils comprennent en 2 vols qu'ils doivent ce centrer sur les chiens eux mêmes en arrêt sur la boite et donc ensuite directement sur les chiens sans la boite.

Un escape jeté à la main fait aussi bien l'affaire, augmente les marges de manoeuvres ( tjs 2 ou 3 escapes disponibles dans la poche ) et évite de s'embarrasser de tout un bardas totalement inutile : boite / télécommande / préparation ect...

Mais qu'en pensent les autres ?

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Invité
Citation :
Cet antonin ! quel talent !


Ne serait-il pas votre élève cet antonin....?

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Je partage ton sentiment, cher administrateur. Ne t'inquiète pas, je ne prends pas mal les choses. Comme précisé, le vol est un loisir et je ne vais certainement pas me battre dans ce domaine.

Je suis allé en Camargue hier soir et j'y retourne absolument ce soir. Que s'est-il passé hier.

280 gr. Je passe sur la mise sur l'aile qui a provoqué l'entrée en lice d'un milan noir. Le faucon fuit loin, très loin (heureusement qu'il y a de l'espace en Camargue).

Quand il revient, il est assez haut. Il me dépasse pour rejoindre les arbres qui entourent le mas du client qui m'a invité, tourne un peu sur les hangars et se pose au sommet d'un grand arbre sur la digue du petit Rhône. Avec la chaleur qu'on a en journée, on ne devrait pas voler avant 20 heures. Or, il est 19h30.

Je m'éloigne vers un hangar isolé où quelques pigeons tendent le cou. Si le faucon (à 400-500 mètres) pouvait venir se centrer...

Le tiercelet décolle, suit le Rhône et contourne le hangar par l'arrière. La construction me cache le faucon mais je vois tous les petits oiseaux se remiser au sol.
Un pigeon contourne le hangar comme une fusée, suivi par le tiercelet qui n'insiste pas car sa proie est entrée dans un trou du mur. Le faucon se pose sur le toit.

Pendant une demi heure, il reste là et fini par se trouver entouré de 4-5 pigeons qui préfèrent savoir où il est. Evidemment, black-out de mon côté jusqu'à ce que le faucon vole à nouveau. Il se centre alors sur moi et fait 2-3 tours en montant. J'escape un perdreau à contre sens quand je sents qu'il va perdre du plafond mais il ne l'a pas vu. Quand il revient, je lance un 2d perdreau qu'il buffète. Le perdreau tombe mais redécolle quand le faucon lui tombe dessus. Le breton me rapporte le perdreau que je relance, mais la proie a abandonné. Il se remise et le faucon le tue.

Je pense que, même s'il est attiré par les pigeons alentours, le faucon n'est pas loin de comprendre que sans moi, point de salut. Sur ce point, ça roule.

Pour le reste, j'en suis arrivé au maxi possible sans pigeons d'escape. Si je ne lui en propose pas très vite, il va s'habituer à perdre du plafond en me rejoignant car il sait que les perdreaux cherchent à se remiser le plus rapidement possible; il sait que ses chances s'amenuisent s'il est trop haut.

C'est un faucon fiable qui a envie de voler. Je ne pense pas que le poids ait grande importance car, hormis le manque d'entrainement (les espaces sont plus vastes qu'à la maison et il y a de quoi voler) qui l'a fait se poser deux fois, il a bien compris le but de la manoeuvre.

Je vais chercher un tiercelet de buse de harris le WE prochain chez Franck dans le Jura. Si tu as une source possible de pigeons, je fais un détour.

Amicalement,

Vincent.

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Hier en camargue. 582gr. Des mouettes dans le champ de la veille. Le faucon part pour contourner le hangar et revient au dessus des mouettes qui s'envolent, mais n'attaque pas. Le faucon finit son tour et se pose sur le toit du hangar.
20 mn plus tard, il redécolle pour me rejoindre à 150 m. Je ne bouge pas car il est bas de plafond. Du coup il retourne sur son toit.
10 mn plus tard, idem, si ce n'est que je marche à l'opposé du hangar. Le faucon fait trois tours et je le serts. Belle attaque du perdreau qui est buffeté puis lié avant qu'il n'atteigne le sol.
Un faucon très sec au bréchet. Est-il trop bas, est-il trop haut... fait-il trop chaud... Deux jours qu'il se pose. C'est déjà une habitude.
Amicalement,

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pas mal le vol avec perdreaux d'escap ds la haie de cyprès...
le faucon a bien réagi ,poursuit , l'escap plonge ds la haie
tu le leurres et lui donne une demi ou trois quart de ration
là tu as l'oiseau qui attaque en position défavorable, le gibier se remise
excellent voilà une leçon excellente, tu le rappelles et là c'est selon tu lui donnes une gorge réduite. et tu rentres, le lendemain , rebelote et selon la réaction de l'oiseau centré avec plafond, un escap bien servi, descentré ou bas et rebelote un escap qui part ds une remise.
une leçon à la fois et l'oiseau va comprendre.
s'il prend grosse gorge sur gibier ( de préférence mais grosse gorge en ts cas) simple , méthodique et cela permet à l'oiseau de bien centrer son attention sur l'exercice et non sur des azards dénués de sens
comme je poursuis, je rate ,je reviens et hop je reçois un truc qui ne vole pas fastoche, je conclus, on joue d'abord , on se distrait puis on on reviens on prend un escap non volant ( superjeu sympa, mais pour ce qui est de se nourrir c'est tt à fait indépendant de l'exercice.il n'y a pas de lien de créé.pour ce qui concerne les pigeons je pense traverser la france prochainement on se fixera un rv et je t'en descend une vingtaine.

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il se pose , c'est la conséquence assez logique de ne pas savoir pourquoi il est là, il doit savoir que dès le décolage le but est de prendre
que c'est toi qui sert
qu'il doit monter pour prendre qu'en montant il réussit et que au ras du sol il rate.
ds les deux cas il est servi mais lui même peut tirer tt seul la bonne conclusion , qu'il n'a pas assez de vitesse.
pas assez de vitesse = manque de plafond
il est bien placé escap facile,mal placé escap imprenable.
simple à comprendre pour l'oiseau,

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Pour la remise dans la haie de cyprès, je suis pas aussi sûr que ce soit aussi favorable que tu le penses. En effet, l'oiseau perd du plafond pour avoir le temps de rejoindre le perdreau avant qu'il ne se remise. C'est en tout cas mon analyse la situation.

Si tu as 100 fois raison sur le raisonnement tenu par l'oiseau, je ne suis pas aussi pessimiste par rapport à la pose. Il sait bien qu'il ne se passe plus rien quand il est posé. Si tu remarques bien, il reste de moins en moins longtemps posé car il doit comprendre qu'il vaut mieux me tourner autour. Ce qui l'encourage aussi à se poser sur le toit, c'est que les pigeons y passent et repassent.

Que lui demander de plus avec les perdreaux? Il les prend à chaque fois. Du coup, il n'en fait pas plus que nécessaire. Le meilleur exercice est bien en Camargue car les possibilités de remise sont éloignées.

Je peux dissocier la gorge de la "mauvaise" performance en le nourrisant à la maison, quand il ne fait plus le lien avec le vol, mais il me faut lui offrir l'occasion de continuer à évoluer pour lui en demander plus.

Il va sans dire que tu seras logé si tu viens jusqu'en Provence. C'est une obligation car je prendrais mal un refus. Et puis je viens de faire venir 6 bouteilles du meilleur rhum antillais, que je ne boirai pas seul par principe.

Amicalement,

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exact, il n'a pas le temps de rejoindre le perdreau , c'est ça que l'oiseau
va comprendre, plus de plafond = plus de vitesse et donc plus de chance de prendre avt la remise.
l'oiseau va entamer un piqué, et immédiatement prendre de la vitesse
fin du piqué il est encore loin et s'il sentait qu'il approchait du perdreau à toute vitesse, là tt d'un coup c'est le contraire, il ralentit et la distance qui le sépare ne diminue plus aussi vite
qq fois comme ça et il aura vite compris que c'est la hauteur qui l'aidera
même s'il rate par un écart du gibier il se sera retrouver en tt cas à sa hauteur , bonne leçon en soi.
pour la gorge j'ai peut être mieux à te proposer....
retour maison et ... une p'tite série de jumps oh une centaine juste pour garder la forme et le moral. et dépenser un peu de sueur...
du coup tu vas améliorer sa condition et lui l'utilisera doublement , un pour se nourrir , deux.. pour éviter une scéance de jumps
je pense que moralement ça le motivera Mr. Green
par contre je suis d'avis de le laisser chaque fois manger un poussin ou équivalent sur le leurre le lien avec celui ci doit être à tout épreuve.
pour la provence je doute de pouvoir aller jusque là mais on peut se retrouver en chemin, on en discute dès que j'ai les dates.

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