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Fly the snipe

De l'art du Yarack

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Le tiercelet est sorti de volière à 635 gr. Il n'avait pas le bréchet aiguisé.

Il a été introduit une semaine après à 573 gr et est resté à ce poids plusieurs semaines, motivé sur escape de perdreaux.

Il y a un mois, dans un contexte de grande humidité associée au vent du sud, il a plafonné et même régressé. Il volait pourtant entre 910 et 920 gr. Je me suis posé la question: faut-il le remotiver en l'assèchant ou faut-il au contraire "prendre le risque" de lâcher la bride en le remontant en poids. Beaucoup aurait serré. J'ai fait le contraire car le vol de l'après-midi était en général meilleur que celui du matin (meileur plafond et meilleur centrage).

Aujourd'hui, il est à 650 gr sans être gras au bréchet. Quand le vent ne lui impose pas de tirer des bords (mistral à 120 km/h hier), il n'a aucun problème de centrage. Et il a repris son évolution.

Bien qu'il fasse beaucoup plus froid (près de zéro ce matin), il n'est pas encore au yarack à mon avis. Il serait juste au dessus s'il commençait à se ballader. Du coup, en ce qui me concerne, j'espère que dans les prochains jours un poids toujours supérieur encouragera une prise de plafond.

Rien n'est jamais acquis en la matière. Le poids optimal dépend de l'oiseau, de son âge (le poids de sortie de volière n'est pas le plein poids d'un oiseau plus âgé), de l'étape de son évolution en vol puis en chasse, de la température, de son état de santé... Cet optimum évolue.

Il faut affiner en permanence pour tirer le meilleur de son partenaire.

A une époque encore plus folle, je n'avais pas de balance (Eh si! ... Désolé). Je me fiais à la télémétrie, au comportement de l'oiseau et au bréchet. C'est justement ce dernier qui me laisse penser que le tiercelet n'est pas encore au yarack aujourd'hui, et qu'il a encore de la marge en poids.

Amicalement,

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Fly, j'ai un problème avec le poids de ton oiseau Shocked ?
Introduit à 573 gr ok puis je le retrouve à : 910/920 gr et aujourd'hui à 650 gr pale ...différence de 270 gr à 337 gr Ah! ces gars du midi Laughing
salutation amicale du ...nord!

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Effectivement, pour le poids, je pense qu'il y a une erreur de frappe.

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L'art du yarack....
Tout ça pour dire qu'un oiseau dont on ne connait pas le plafond est volé haut..

J'espère qu'Antonin interviendra :
forme de pélerin sortie à 1 120 g de volière, mise sur l'aile 4 jours après à 1080, vole actuellement à 1 200g et plus, 300 m de plafond en fin de saison, prend tout ce qui vole.

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610-620 gr évidemment. Quand on est si près de Marseille...

Hier soir: 660 gr. Toujours sec au bréchet. Des conditions météo parfaites pour une fois. Un territoire nouveau (avec plein de chasseurs autour et du coup un public inattendu). Et pourtant un oiseau centré (ouf) pour une dixaine de cercles avant l'escape. Plafond décevant en revanche (+- 60 mètres).

Bon. On va continuer à le monter. A 670 gr, il sera 100 gr plus lourd qu'à l'introduction.

Conséquence du froid? Confiance acquise de l'oiseau? Conditionnement mécanique et sans écarts? A ce train-là, on devrait y arriver, aux 920 gr Wink .

S'il pouvait maintenir son comportement en étant plein poids (même quand les températures remonteront), ce serait l'idéal pour sa musculature et son plafond.

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etienne a écrit:
L'art du yarack....
Tout ça pour dire qu'un oiseau dont on ne connait pas le plafond est volé haut...


Plafond atteint: 100-120 mètres. C'était il y a un mois avant que les conditions météo se dégradent.

Meuh non, c'est pas pour dire ça. C'est pour, une fois encore, parler de fauconnerie et de technique. Combien d'oiseaux restent au poing par crainte d'introduction (gestion du poids), combien d'oiseaux sont trop secs ou trop gras (pas manque d'expérience). Evidemment, les surdoués trouvent ça normal Mr.Red .
Sinon, on a rien à dire sur le forum, cher Administrateur de forum.

Des expériences? Si tu veux. Lors de la journée de l'équipage samedi (non reconduite dimanche pour cause de mistral record), tous les faucons ont proposé des vols se valant, immatures ou mués, revenus de Hongrie ou entrainés entre deux rangées de cyprès. Le mien était à 650 gr. Son frère à 575 gr. Plafonds idem entre tous. Aucun ne s'est balladé, attaques systématiques.

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Le poids d'un oiseau varie sans cesse.
Un des intérêts de voler plein poids est surtout de faire prendre du plafond, tout en maintenant l'équilibre poids / agressivité.

A mon avis, il faut toujours tenter de parvenir à ce que la prise de poids corresponde à une prise de plafond.
Si en augmentant le poids, le plafond n'augmente pas, il vaut mieux stabiliser le poids un certain temps, voir parfois le descendre un peu, pour permettre à l'oiseau de passer le cap du plafond déjà atteind, et franchir une nouvelle étape.

Je dois avouer que je n'ai jamais compris ce que "yarack" voulait dire, surtout en haut vol.

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Avec ma faible expérience, une chose me parait indéniable: le plafond est fonction du poids! A +1050g, ma forme de pélerin plafonnait à 100m les yeux rivés sur moi, (condition surement parfaite pour la chasse) mais en entrainement sur escape ou le seul objectif est le plafond, c'est différent.

Aprés un vol ou le plafond etait en progrès (aprés plusieus semaines décevantes), j'ai laissé se gorger l'oiseau sur sa proie(1 perdreau+ 2 filet de pigeons) afin d'encourager ce mécanisme et ce plusieurs fois; A 1200g les vols n'étaient plus les mêmes certes, le centrage était moindre mais le plafond s'est envolé.
Je garde en mémoire un vol ou les 2 premiers tours furent très decentrés, mais elle revient sur moi avec 100m de plafond, les autres tours, telle le compas cerle et monte tant et plus sans une fois demander à se faire servir. Quand je sert le buffetage est lethal.
Je crois qu'une fois que l'oiseau à compris qu'il devait monter pour être servi, le vol plein poids l'emancipe et l'affranchi.
je vous rejoints sur le fait qu'il faut sans cesse évoluer et faire évoluer le poids quand les progrès sont nuls. En 1 semaine ma forme est passée de 970g à 1200g (le plafond de 100 à 250m).

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Je me permet d'intervenir sur le fond...

A 1000 g avec un plafond de 100/150 m, il reste un levier dans la progression de l'oiseau.

Cet oiseau a été mis sur l'aile à 1080, des vols entre 1080 et 1030 pendant deux mois ( plaf moy 100/150 ), sans grosse évolution, si ce n'est une bonne expérience acquise sur les attaques.

Le poids a donc été rabaissé entre 950 et 1000 pendant 2 semaines pour les mêmes résultats ( pas de baisse de plafond tjs entre 100/150 )ce qui a aussi permis de redonner une bonne agressivité ( un seul escape, si pas pris / pas de nourrissage ) le plafond ne bouge pas, et on profite de la baisse pour encourager la vélocité : rien n'est perdu, on tire profit de tout.

Après stabilisation des vols, dès que le poids a été remonté à 1200, l'oiseau a pris immédiatement 200 m de plafond supplémentaire. ( ce qu'antonin prend pour du décentrage est une carrière.... forcément un jeune pélerin ne monte pas directement à 300m en cerclant avec un rayon de 30 m....)

Tout cela pour dire, que voler un oiseau plein poids est la résultante d'une vraie progression et ne doit pas être systématique, tant que l'on a pas obtenu le maximum.

Il y a certains oiseaux que l'on peut voler plein poids en 2/3 semaines, car ils ont tout compris, d'autres avec lesquels il faut jouer sur le poids, jusqu'à stabilisation des plafonds et des attaques.
Avec un pélerin d'1 kg 200, la progression est assez lente...

Citation :
Le mien était à 650 gr. Son frère à 575 gr.

Celui à 575 a 75 g de marge pour monter ! Mr.Red
Il faut que la prise de poids corresponde à la prise de plafond... c'est toute l'utilité de voler plein poids.

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Bon, le tiercelet est arrivé à un pallier hier midi: 670 gr. Il faisait moins froid et peu de vent. Il est parti de 12h30 à 15h45.

Bien sûr, j'avais des RV à 14 et 16 h qui sont passés à l'as. Et comme j'ai dû passer quelques roubines (vive l'eau glacée dans les bottes), je n'étais pas vraiment en état vestimentairement pour les suivants...

C'est fou comme on visite des coins insoupçonnés quand on suit un faucon. Des coins tout à fait adaptés au haut vol en l'espèce.

Il a fini par me rejoindre et le l'ai récupéré sur une escape de perdreau.

Si je n'avais pas eu des RV à suivre, je l'aurais remis sur l'aile au moment où les chiens ont arrêté une triplette de faisans (de lâcher à cet endroit).

Aujourd'hui, un vent fou. Un faucon à 630 gr, à nouveau fidèle. Qu'il prenne du muscle entre 630 et 650 gr et on poussera plus loin.

Quoi qu'il en soit je le remonterai pour ce WE.

Amicalement,

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etienne a écrit:
Il faut que la prise de poids corresponde à la prise de plafond... c'est toute l'utilité de voler plein poids.


Oui.

Dans mon cas, le faucon est capable de prendre un plafond (100-120 m, rarement plus) au début du vol et de redescendre un peu quand il se centre car il sait qu'il a rarement le temps d'atteindre le gibier ou l'escape avant sa remise.

Seconde contrainte, le vent, le vent et toujours le vent qui n'en finit pas et qui ne nous laisse pas le temps de bâtir sur plusieurs jours.
BP ne vole pas les jours de grand vent pour ne pas "abîmer" le plafond de son GP. Mais il a la chance de ne pas être sur le couloir du mistral. Ses jours sans vol sont donc peu nombreux.

Si je veux maintenir le tiercelet, je n'ai pas le choix. Aujourd'hui, il était à peine au dessus des peupliers et n'a fait que tirer des bords sans battre réellement des ailes. C'est sûr que l'attaque est jolie, car il fait la goutte d'eau plusieurs fois lors de ses reprises d'attaque (le pigeon a tourné).

Amicalement,

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Je ne connais pas le problème de mistral que tu soulèves, par contre nous entrainons également sur des secteurs encaissés ou les remises sont nombreuses.

A mon avis, il ne faut jamais attendre que l'oiseau commence à planer ou redescendre pour le servir, dans ce cas son poids haut ne lui sert d'ailleurs à rien.

Il vaut mieux le servir avec un plafond de 50 m quand il est actif, en phase ascendante même au bout de 2 minutes, qu'avec un plafond de 100 quand il plane et redescend.

Les faucons doivent être dans une phase active (donc monter ) pour être servis, sinon ils prennent l'habitude de planer ou de se balader en attendant la soupe, la prise de muscle et d'expérience est quasi nulle dans ces conditions. ( sauf cas de très grands plafonds )

Servir en phase inactive baisse bien entendu le plafond, qui plus est sur des secteurs ou le faucon a compris que les remises étaient proches, ce qui l'encourage encore à ne pas se fatiguer.

Pour ce qui est du problème des remises, nous avons pris le parti de faire systématiquement louper l'oiseau lorsque le plafond est insuffisant et de lui donner une possibilité de prise dans le cas contraire.

Il faut s'y tenir et ce n'est pas toujours facile, de façon à ce que l'oiseau intègre à force, que sans plafond il n'a aucune chance, et qu'avec du plafond, il en a une sur deux ou trois, qu'en définitive la prise est possible.

La solution alternative que nous utilisons aussi est de relever systématiquement et de faire prendre les oiseaux remisés ( donc à priori ayant subit une première attaque récompensant un bon plafond ).

Dans ce cas l'oiseau est servi avec un bon plafond, si le gibier a le temps de se remiser sur l'attaque, le faucon ce centre ensuite systématiquement sur les chiens en reprenant un bon plafond, il est très rare que les oiseaux arrêtés et relevés une seconde fois échappent à cette deuxième attaque, qui pour le coup récompense deux bons vols sur des phases actives.

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etienne a écrit:
A mon avis, il ne faut jamais attendre que l'oiseau commence à planer ou redescendre pour le servir...

Les faucons doivent être dans une phase active (donc monter )...

Pour ce qui est du problème des remises, nous avons pris le parti de faire systématiquement louper l'oiseau lorsque le plafond est insuffisant et de lui donner une possibilité de prise dans le cas contraire.

La solution alternative que nous utilisons aussi est de relever systématiquement ...


Idem dans la manière de procéder.

Au quotidien, je mets sur l'aile en sortant de la voiture et le faucon me rejoint après les haies, dans les champs. En l'absence de vent (ce qui est l'exception en cette saison), il monte d'emblée. Ce n'est que quand nous reprenons contact qu'il descend. C'est vrai que cette pratique de mettre sur l'aile immédiatement doit apporter plus d'inconvénients que d'avantages.

S'il descend il n'est pas servi. J'attends qu'il remonte ou qu'il s'écarte pour chercher fortune alentour. S'il ne monte pas: escape libérée au mauvais moment pour lui.

Les pigeons ne se remisent que lorsqu'ils ont été accrochés ou qu'ils se sentent inférieurs, donc en général quand le faucon a été à la hauteur. La remise entraine l'intervention des chiens.

Quand il y a du vent, tout est improvisé. Le faucon ne vole pas normalement. C'est du grand n'importe quoi.

De temps en temps, quand le tiercelet joue le jeu, je lui donne un pigeon plus facile, histoire qu'il ne se désespère pas.

Amicalement,

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Citation :
Ce n'est que quand nous reprenons contact qu'il descend


A mon avis, tu devrais servir avant ou attendre un peu pour mettre sur l'aile, de façon à ne servir qu'en phase ascendante et justement ne pas attendre qu'il remonte après une baisse.

Les yoyos marchent généralement la première année avec un niais, mais cela devient parfois ensuite un très mauvais défaut qu'on a du mal à maitriser.

Il vaut mieux y aller progressivement et démarrer par des vols très courts servis avant la redescente ou le planage.
Personnellement j'échelonne de la manière suivante : je mets l'oiseau sur l'aile et sers après 50 m à pied, puis 100, puis 200 ect...

Il faut aussi se mettre en condition de chasse, ou le problème majeur notamment en montagne sur tétras, est qu'une fois les chiens à l'arrêt, plus vite l'oiseau monte en phase active, plus il augmente ses chances de prises.
Il n'y a rien de pire que d'avoir ses chiens à l'arrêt d'un coq prêt à décoller et d'avoir un oiseau qui prend ses aises, se balade et plane, ( ou redescend au contact....) au risque de voir le gibier gicler au plus mauvais moment.

Je parle en connaissance de cause, car je laisse énormément voler mes oiseaux la première année ( beaucoup trop ), avec certains tout se passe bien ensuite, avec d'autres cela devient totalement ingérable l'année suivante.

Je prends donc désormais le parti de mettre sur l'aile les niais très tôt, mi-juin au plus tard, de les laisser énormément voler plein poids chaque jour ( 3 heures sur l'aile ne sont pas rares ) avec plusieurs occasions d'attaques, puis de les arrêter à la MI-AOUT pour les abaisser et repartir avec un affaitage traditionnel ou l'oiseau n'est servi que si il le mérite, sur des vols très courts et toujours dynamiques décrits en introduction. Je remonte ainsi le poids progressivement jusqu'en fin de saison.

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700 gr ce matin avant la pelote. Ouch! Bréchet encore saillant.
Quand on a un objectif à 910-920 gr Wink faut y aller sans hésiter, n'est-ce pas? Je pense que Manman a du nourrir hier soir à l'insue de mon plein gré, ne me voyant pas rentrer d'une beuverie entre chasseurs.

Quels auraient pu être mes RV cet après-midi? Embarassed

NB: si c'est pas une épouse bien conditionnée ça.

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Conditionnée....non! elle a pitié de ce pauvre pèlerin( je parle de l'oiseau) Laughing Maintenant Fly si tu veux le monter à 920gr tu devrais essayer les stéroides ou autres substances "gonflantes" rambo
amicalement

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Au sujet du vent ( en ireland c'est le quotidien) ce n'est pas la peine de sortir ton oiseau par vent fort (mistral) Ton oiseau va se faire embarquer ou passer dessous le vent pour se retrouver à 15/20m de "plafond" ou dans le meilleur des cas il va se poser...parfois au sol!
Le pèlerin ici chasse tous les jours vent fort ou tempête. Mais il n'a pas à "obéir" à un fauconnier. Il va donc choisir le versant abrité où le vent et moins fort pour chasser.

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Les oiseaux n'ont à mon avis aucun mal à gérer le vent, fut-il à 120 km/h. Sauf s'ils sont introduits de peu ou s'ils sont malades, ils ne se laissent pas embarquer. C'est "seulement" la qualité du vol qui en souffre.

Le tiercelet était ce jour à 665 gr. Quelques gouttes de pluie juste pour dire et très peu de vent. Le faucon est monté activement en restant centré. J'ai escapé un pigeon rapide qu'il a réussi à toucher après son piqué. Le pigeon s'est alors remisé dans une haie et le tiercelet est remonté de manière significative pour préparer une nouvelle attaque.

Un faucon fidèle alors qu'il était quasi au même poids qu'en début de semaine, le jour où il a volé 3 heures, sûr de lui dans ses initiatives, se centrant spontannément au dessus de la remise en reprenant de la hauteur. Une différence de taille/ jours précédants: le vent. Comme quoi les ingrédients sont bien là, prêts à être exploités quand les conditions météo s'améliorent.

Au bréchet: il a encore de la marge... en muscle.

Si le vent voulait bien nous épargner une quinzaine de jours, je pense que le tiercelet pourrait faire des progrès inégalés tant en plafond qu'en finish.
Malheureusement, selon mon épouse qui fait aussi miss météo à l'occasion, le mistral atteindrait 130 km/h ce WE.

Amicalement,

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Citation :
Les oiseaux n'ont à mon avis aucun mal à gérer le vent, fut-il à 120 km/h.


Tout à fait d'accord avec toi.
Nous n'avons presque jamais de vent ici, mais j'ai déjà mis sur l'aile avec des rabattants de plus de 80/100 km/h.

Les oiseaux avec des heures de vol n'ont aucun mal, ni à gérer le vent ni à se positionner, même ceux qui ne sont pas habitués à ces conditions. Le seul problème est surtout qu'ils utilisent le souffle du vent pour monter en ressources alternatives comme un pendule, sans jamais donner un coup d'aile.

Pour les niais qui ne maitrisent pas "l'effet de sol", ils tournent effectivement comme des couillons à 2 m du sol, forçant comme des brutes quand ils sont contre le vent, ne sachant pas utiliser l'energie accumulée lors du passage en vent contraire.

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Pourquoi "malheureusement" au sujet du mistral Fly???? Tu a l'opportunité de voler ton oiseau par un vent de 130 km/h....c'est super Laughing
Restons un peu "clair" les amis Si c'est pour avoir un vol "merdique" avec à la clé peut être un gros problème, laissez votre oiseau sagement à la maison. Mais il est vrais que je n'ai pas votre expérience sorry.
amicalement

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Citation :
Le seul problème est surtout qu'ils utilisent le souffle, sans jamais donner un coup d'aile


On est bien d'accord...mieux vaut éviter les oiseaux n'apprennent pas grand chose, à les voler chaque jour dans ces conditions, ils ne peuvent prendre que des défauts, sans compter les risques dans le cas d'une poursuite.

Ceci étant dit, les quelques fois ou j'ai fait voler dans ces conditions, il est assez surprenant et intéressant de voir la technique de ressource dans d'utilisation des courants. Je rebondissais simplement sur le fait que les oiseaux expérimentés sont tout à fait capables d'utiliser ces conditions, n'en semblent pas handicapés.

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Tout à fait etienne. Je parle bien sur d'un oiseau en affaîtage et non d'un vieux briscar pirat Reste qu'un jeune (même âge)observé en milieu naturel (côte atlantique irlandaise) LUI sait se comporter par vents très violents. A le voir, c'est à vous dégoûter de la fauconnerie SadSad
Aujourd'hui, impossible d'observer un seul pèlerin! Petite brise du nord, soleil et ciel bleu...! ils adorent ce temps!

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Alors il y a un choix à faire: soit faire voler chaque jour, soit faire voler après le mistral. Il arrive qu'il dure plus d'une semaine.

Ou alors déménager Wink

Amicalement,

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La motivation (et les performances) de l'oiseau change chaque jour avec les conditions climatiques.

Avant hier, un léger mistral: un oiseau moyennement motivé qui reste centré mais sans prendre la peine de monter au delà de 100-120 mètres, même au 4ème vol.

Hier, dans des remontées maritimes assez désagréables parce que la pluie poussée par le vent imprègne tout: un faucon qui cherche immédiatement et plusieurs fois à se baigner, mais qui ne le fait pas quand il se pose dans une flaque (car il est déjà complètement trempé), puis qui va se poser 1/2 heure sans s'intéresser au fauconnier. Il faut une escape de pigeon pour le décider à quitter sa rampe d'irrigation. Je suppose que la demi inondation des vergers y est pour quelque chose.

Ce jour, pas un souffle de vent (je crois que c'est unique) et pas une goutte d'eau: un tiercelet qui reprend les bonnes habitudes comme si de rien n'était pour buffeter après un vol académique et donc très court comme je les aime.

Le tout à poids constant chaque jour de 618-620 gr.

Quand les hormones s'en mêleront, suivre avec passion la météo du lendemain ne suffira plus.
La chasse à tir est fermée depuis dimanche. Voilà qui réentouvre certaines possibilités.

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Encore des réactions incompatibles entre elles, par un jour de remontées maritimes.

L'oiseau pense d'abord à se baigner, et il ne paraît pas bien passionné par l'action, prenant le temps de s'ébrouer régulièrement en vol plutôt que de se concentrer sur sa montée.

Pourtant, à l'escape d'un pigeon bien volant au moment où le faucon culmine ponctuellement à 2 mètres du sol (!), une poursuite sans fin s'engage. Pigeon et faucon décrivent une très large boucle (à bien plus d'un km en ligne droite, autour de 120-140 mètres de plafond) pour me repasser presque sur la tête et repartir dans la direction opposée et presque disparaître avant de tourner... et revenir encore.

Les distances mises bout à bout, la poursuite à dû durer 5-6 km.

Allez savoir si un faucon qui passe du rien au tout est trop haut ou trop bas. Qu'il soit sûr de lui, c'est certain. Qu'il soit perturbé par le temps, sûrement.

Je pense cependant qu'il est un peu trop bas.

Amicalement,

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Pour l'anecdote: le faucon était en train de revenir contre le mistral pour se centrer avec un assez bon plafond quand j'ai escapé un pigeon qui est parti avec le vent... sous le tiercelet. Le pigeon a été séché net pour tomber au milieu d'une oliveraie entre l'agriculteur et sa dame, lesquels n'étaient espacés l'un de l'autre que de 4-5 mètres.

Comme quoi il faut prendre une assurance même pour la chasse au vol. Outre l'agression physique, il faut tenir compte du choc psychologique.

Imaginons que l'un d'eux, exactement placé sur la trajectoire de la chute du pigeon, eût ouvert la bouche en cherchant en l'air l'origine du choc...
Twisted Evil

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Le tiercelet était en poids de vol tôt ce matin. Je l'ai donc nourri.

A midi, pas un souffle de vent, un ciel tapissé de nuages blancs, au fond. 15° de température.

Le faucon est monté à 60 mètres pour quelques tours puis a repris son ascension à force coups d'ailes jusqu'à un plafond suffisant pour le faire disparaître à qui n'a pas suivi l'essor.

Parce qu'il était exentré de 100-150 mètres, j'ai montré un pigeon, et il est revenu se positionner.

Le piqué a été magnifique.

Sacré vol. Ca faisait longtemps, depuis que nous avons dû subir une succession d'épisodes climatiques difficiles.

C'est beau de chasser la corneille hors saison.

Bernard est fier d'être le producteur de cet oiseau. Je suis fier d'être son fauconnier.

Amicalement,

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