sergio29 0 Posté(e) le 15 décembre 2008 poltron...le mot n'est peut-être pas le meilleur, mais opportuniste et malin ça oui ! pourquoi se fatiguer à prendre du plafond si l'on peut faire prise en rasant les paquerettes ? par exemple, un faucon hautain à qui l'on est obligé de servir à de nombreuses reprises des escapes qui ne volent pas terriblement risque de baisser de plafond...un faucon n'est jamais aussi bon que lorsqu'il est confronté à un gibier difficile...un sprinter de 100 m de niveau olympique n'aura pas de mal à terminer 1er en se la coulant douce lors d'une compétion de ligue...c'est kif-kif !!! bonne soirée Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nebli 0 Posté(e) le 16 décembre 2008 la seule façon pour un faucon de devenir poltron c'est qu'il recoive un mauvais coup lors d'une prise pour ce qui est de la facilité , l'oiseau s'adapte constamment au gibier qu'il trouve ce qui peut manquer c'est par une complaisance trop grande du fauconnier qu'il perde la motivation, autrement dit sa performance n'est pas liée à sa récompense. pourquoi donc ferait il un excès de zèle? ce serait même d'un point de vue naturel une abération que de dépenser bcq d'énergie là où un peu lui suffirait. c'est un des intérêts de voler un oiseau haut:pouvoir le faire rentrer un soir le ventre creux qu'il réalise que c'est la prise qui le récompense pleinement, comme il lui arriverait ds la nature. l'art du fauconnier consiste en cela ,faire que l'oiseau mette son énergie dans ce que nous voulons lui faire accomplir même si c'est objectivement parfois contre nature. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 16 décembre 2008 Oui, on ne fait pas monter un oiseau en le récompensant à chaque vol. Citation :c'est presque inespéré qu'il daigne monter encore. Le territoire joue, mais pas seulement. Nous entrainons en pleine forêt sur une parcelle découverte de 100 m * 200 .Quand je vois les photos de la camargue, il n'y a rien à envier à la champagne. Qu'appelles-tu un mouchoir de poche ? Si l'oiseau ne fait pas ce qu'on veut, il n'est pas ou mal servi. Si il n'a pas de plafond, il ne doit jamais prendre, si il prend à la remise, il n'est pas récompensé. Un oiseau baisse son plafond parce qu'on lui en laisse le choix. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 16 décembre 2008 Un mouchoir de poche est un champ enserré entre une route majeure, une ligne THT, des haies de cyprès et des exploitations entrant dans le communal de chasse. Soit le territoire auquel j'accède au quotidien. Hier encore, un coup de fusil a été tiré dans la zone survolée par le faucon (était-il visé?). La camargue est le symbole même de la propriété privée: tu entres si tu payes. Par conséquent, les territoires sont inaccessibles. Mais comme tu sembles bien connaître, mon cher Etienne, n'hésite surtout pas à me recommander auprès des propriétaires de vastes territoires adaptés et giboyeux. Pour ma part, je suis sur le point de décrocher un nouveau terrain de 100 ha. Bref. Quoi qu'il en soit, je n'ai pas à me justifier. Une fois encore, je suis le seul à retranscrire une pratique quotidienne. Je ne parle pas de "on" ou de "nous" et je me base sur la stricte description de la réalité. Et la prise en compte de cette réalité m'encourage à refuser des affirmations aussi lapidaires que définitives. Tu surchauffes, je le sais. C'est dans ta nature, je te connais. Amicalement, Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 16 décembre 2008 Je me referais simplement aux photographies que tu avais diffusé dans un post précédent et ou les terrains semblaient parfaitement adaptés au haut vol. La narration de tes carnets de vol, n'inclue pas que tu aies systématiquement raison. En ayant le mérite de retranscrire ta pratique quotidienne, tu retranscris aussi une certaine vision des choses, que chacun est libre de partager ou non. Tu t'exposes ainsi à une critique qui se veut constructive. Lorsque tu écris que ton tiercelet ne peut monter plus à cause du territoire, j'avoue que je ne partage pas du tout ton point de vue, encore moins ton fatalisme, même si je sais par expérience qu'il est extrémement compliqué de conserver des plafonds dans ces conditions. Nous entrainons chaque jour sur des territoires totalement fermés, et notre seul obsession reste justement que l'oiseau ne parvienne jamais à comprendre qu'il a plus de chance de succès en limitant son plafond ou en prenant à la remise. Accepter, c'est renoncer. C'est toute la philosophie du haut vol que de maitriser l'instinct du faucon sur des territoires qui ne s'y prêtent initialement pas, afin de conserver de bons plafonds. Sinon mieux vaut passer au bas vol. Si comme tu nous le racontes souvent, ton oiseau est régulièrement tiré, cela devrait être un argument supplémentaire pour le faire monter. A la lecture de tes carnets de vol journaliers, je pense avoir à peu près saisi ta manière d'entrainer - en dehors du mérite de travailler chaque jour ton oiseau et de nous le raconter - , je dois avouer que pour voler aussi sur des territoires qui ne sont pas adaptés au haut vol, je pense que certaines de tes méthodes ne conviennent pas. Citation :Oui, on ne fait pas monter un oiseau en le récompensant à chaque vol. Citation :Si l'oiseau ne fait pas ce qu'on veut, il n'est pas ou mal servi. Si il n'a pas de plafond, il ne doit jamais prendre, si il prend à la remise, il n'est pas récompensé. Un oiseau baisse son plafond parce qu'on lui en laisse le choix. Ne s'agit-il pas de conseils constructifs ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 16 décembre 2008 Citation :Nous entrainons en pleine forêt sur une parcelle découverte de 100 m * 200 Avec un plafond trés haut, ne prend pas t-on le risque justement que l'escape se remise plus vite que l'arrivé du faucon ? Ouel sorte de pigeon lachez-vous ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 16 décembre 2008 Cela arrive en effet souvent. Nous ne lachons en bons volants que des voyageurs entrainés et séléctionnés. Il faut donc systématiquement ne jamais laisser prendre à la remise ou subtiliser la proie si elle est prise ( ce qui entraine aussi d'autres inconvénients suivant les oiseaux : charriage / couverture etc..) Il faut d'avoir d'exellents pigeons : les meilleurs sont conservés pour décourager l'oiseau : on jète pour qu'il ne prenne jamais, soit quand il est décentré, soit dans le dos, bref au moment ou il lui est impossible de prendre. Les moins bons : ceux qui n'ont jamais eu affaire au faucon, mais qui sont malgré tout entrainés à monter systématiquement, sont lachés au meilleur moment pour le récompenser. Il n'est pas rare non plus, sur un très grand piqué, d'avoir à lacher plusieurs pigeons à la suite ou plusieurs pigeons ensemble pour privilégier l'effet de groupe qui les fait monter. C'est effectivement un véritable casse-tête au quotidien. Le plus difficile à maitriser est de savoir exactement quand lacher le pigeon, cela se joue souvent à la seconde prêt. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 16 décembre 2008 Lâcher le pigeons n'est pas aussi simple. Etienne a raison! C'est avec l'habitude que l'on sent le moment venu. "le bon escap est celui qui est bien manqué" a dit le Mahatma Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 16 décembre 2008 etienne a écrit: ... je ne partage pas du tout ton point de vue, encore moins ton fatalisme, ... Accepter, c'est renoncer. ... Citation :Oui, on ne fait pas monter un oiseau en le récompensant à chaque vol. Citation :Si l'oiseau ne fait pas ce qu'on veut, il n'est pas ou mal servi. Si il n'a pas de plafond, il ne doit jamais prendre, si il prend à la remise, il n'est pas récompensé. Quel fatalisme? Quelle renonciation? Quelles récompenses à chaque vol? Quelles prises sans plafond? Pures spéculations. C'est impressionnant: quand on dit que le pigeon était une bête de compétition, c'est douteux. Quand on dit que le pigeon s'est vautré 4 mètres plus loin, ça rassure: Ah! voilà, on l'avait dit. Qu'est-ce qu'on est bons! Je ne dis pas ça pour moi, car je me fous un peu. Je dis ça dans l'absolu. Ensuite, contrairement à une idée répandue, ce n'est pas plus facile de faire du bas vol, surtout quand on ne dispose pas des conditions nécessaires pour faire du haut vol: 1: Pour faire du bas vol il faut impérativement chasser, ce qui n'est pas évident quand on a peu de temps au quotidien, ou des territoires limités. 2: Pour bien faire du bas vol il faut consacrer au moins autant de temps à son oiseau chaque jour qu'à un faucon, parce que quand il est au poing il ne travaille pas. Au moins peut-on maintenir efficacement un faucon en condition en lui proposant des escapes peu onéreuses, sur une parcelle réduite entre une route, une ligne... En retranscrivant un quotidien avec un faucon donné dans un contexte donné, je m'attendais à lancer une dynamique pour partager et faire partager (à de possibles membres muets, s'il en reste), non à recevoir des leçons ou gérer des doutes inutiles. Par exemple: le faucon a peur de l'eau. Tiens j'ai eu le problème, j'ai fait comme ça. Ou alors: il commence à se motter. Alors là, j'ai fait comme ça sans succès, puis comme ça, c'est inattendu mais finalement ça a marché. Tiens, Pourquoi? C'est vrai que c'est difficile sur un forum. Mais enfin, il me semble que nous avons les moyens de le faire, au delà de grandes théories qu'on connaît désormais et qui ne feront plus les beaux jours de notre RV quotidien. C'est mon avis. Il vaut ce qu'il vaut. Je crois que mon bon coeur me perdra. Mais ils sont jeunes et fougueux. Peut-on leur en vouloir? Les vieux sont visionnaires. Amicalement, Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 16 décembre 2008 Mais du fait d'entrainer en pleine forêt, il ne doit pas être toujours facile de voir l' action du faucon. Quand vous dites : "Il n'est pas rare non plus, sur un très grand piqué, d'avoir à lacher plusieurs pigeons à la suite " Vous lachez d'autre pigeon pendant, ou avant le piqué de l'oiseau ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 16 décembre 2008 Personnellement, j'escape des pigeons capturés. En fonction de leur origine, il sont assez réguliers dans leur comportement. Au milieu on trouve des cracks qui foncent en ligne droite en montant, parfois après avoir esquivé l'attaque. On trouve aussi des jeunes ou des gros oiseaux, désavantagés. Le pigeon ne pense souvent pas à la remise dans un premier temps. Il faut qu'il ait chaud aux fesses pour se replier. Est-ce la surprise d'un nouvel environnement? Nao sei. L'inconvénient, c'est quand il n'a pas vu le faucon, car il prend son temps et peut se faire cueillir trop facilement. C'est en celà que des voyageurs entrainés sont sans doute très supérieurs, comme imprenables. Au delà de la remise, il y a le "risque" de poursuite sur de longues distances. Si le faucon ne prend pas, il revient et c'est parfait. S'il prend, c'est télémétrie et traversée du bocage. En soi, ce n'est pas affreux. Ca fait faire des rencontres. Les faucons ne passent pas les zones boisées en général. J'ai fait voler en Guyane, zone boisée par excellence (bien que non montagneuse) et n'ai jamais perdu un faucon. Ils survolent les lisières. Au mieux font-ils semblant de poursuivre une proie qui s'y engouffre. Bref, l'entrainement a lieu sur des terrains ouverts, ceints de forêt. Amicalement, Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 16 décembre 2008 Tous les faucons que j'ai eu ont volé au dessus des bois. Certainement après avoir compris qu'il s'y trouvait des ramiers et autres oiseaux! Plusieurs prises s'y sont faites, malgré moi. C'est souvent le fait d'hybrides. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 17 décembre 2008 Citation :Il n'est pas rare non plus, sur un très grand piqué, d'avoir à lacher plusieurs pigeons à la suite Cela m'est effectivement arrivé plusieurs fois sur des grands plafonds, ce n'est pas très accadémique, mais reste parfois la seule solution pour servir. Si l'oiseau enclanche son piqué à très grande hauteur sur un premier pigeon qui se remise ou s'éclipse, on en sert un autre, ainsi de suite afin que l'oiseau n'interrompe pas son piqué. J'ai servi ainsi jusqu'à 4 pigeon sur un même piqué très long ( à mon avis dans les 30 secondes, ce qui est très très long...) sur les 4, seul le dernier était encore prenable entre l'amorce du piqué et sa fin. Comme quoi, même en milieu fermé, il y a toujours des solutions pour encourager le plafond. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 17 décembre 2008 Des plafonds qui devaient donc s'approcher voir dépasser les 1000 mètres si nous reprenons la méthode de Nebli: Citation :2 secondes sur 100 m de piqué Mais l'oiseau ne peut-il pas rester " scotché " sur un pigeon et ne plus s'occuper des autres. Cet entrainement poussé à ce niveau peut-il s'adapter à tous les oiseaux de haut-vol ou seulement les meilleurs sujets sont capables de travailler et de progresser ainsi. Quel sujet intéressant... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 17 décembre 2008 1000 m je ne sais pas, mais en tout cas plus de 800, d'après nos repères. A ces hauteurs, il faut toujours avoir un assistant qui suive à la swarrow, même aux jumelles, on le perd de vue. Citation :Mais l'oiseau ne peut-il pas rester " scotché " sur un pigeon et ne plus s'occuper des autres. Si un pigeon vole bien et monte, il peut effectivement rester dessus. Par contre si ce pigeon s'éloigne trop et risque d'être pris sur des secteurs inaccessibles et boisés, il vaut mieux en relacher un. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 17 décembre 2008 Pour parfaire mes connaissances Etienne, qui est ce " swarrow" ? Un russe .... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 18 décembre 2008 Pardon swarovski, ( c'est une marque ) c'est l'appelation que l'on donne couramment en montagne pour une lunette - régulièrement utilisée au chamois. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 4 janvier 2009 Le vent nous épargne depuis au moins une semaine. Et les fêtes tombent bien en nous laissant du temps pour voler souvent 2x par jour. Je ne vais plus en camargue car il y a toujours énormément d'eau et l'oiseau y a pris de mauvaises habitudes. Entre les cyprès et les chasseurs, les plafonds varient de 100 et 140 mètres (référence pilônes). Le tiercelet prend les pigeons faciles, vole dans les plumes de plus difficiles sans les rétamer net. Pas de seconde chance alors car le pigeon s'engouffre dans les conifères. Le pigeon remisé, le tiercelet vient se recentrer et remonte pour une seconde escape. Il a un finish insuffisant. Son premier réflexe est de revenir vers moi, ce qui est une bonne chose en soi, mais du coup il me semble qu'il bâcle le buffetage. "T'as vu, j'ai touché, tu peux me récompenser". Croyant avoir fait son job en ayant fait voler quelques plumes du pigeon, il n'a pas intérêt à monter plus. Pourtant, je veille à escaper des pigeons faciles quand il est à un plafond intéressant, c'est à dire le plus souvent au second vol de la journée. Que feriez-vous? Il est stabilisé à 620 gr. Au dessus, il tente de faire les haies pour lui. Amicalement, Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 4 janvier 2009 Citation :Son premier réflexe est de revenir vers moi Au casse-croute. Citation :Croyant avoir fait son job en ayant fait voler quelques plumes du pigeon Qu'est ce qu'on rigole avec les pigeons. Citation :je veille à escaper des pigeons faciles quand il est à un plafond intéressant, c'est à dire le plus souvent au second vol de la journée De toute façon...je serais servi, et en plus un facile ! Tout cela prouve que ton oiseau ne chasse pas, mais s'amuse. Les solutions : 1. L'abaisser : brule ta balance. 2. Ne faire qu'un seul vol. 3. Ne servir QUE si l'oiseau le mérite et DES qu'il est prêt : ne le laisse pas se balader : chronomètre sa montée : pour 100 m 1/2 mn suffisent. 4 . Si pas de prise : pas de gorge, pas de leurre, pas de récompense. 5 . Ne jamais servir de facile : pas d'évolution dans la facilité : en six mois d'entrainement continu, si ton oiseau ne prend pas d'imprenables ou de difficiles, rentre le, il n'en prendra jamais. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 4 janvier 2009 Citation :Ne servir QUE si l'oiseau le mérite et DES qu'il est prêt Si j'ai bien tout suivi, toujours servir quand l'oiseau est en "phase montante"; mais quand vous dites, ne jamais servir du facile, cela ne veut pas dire qu'il faut servir un imprenable Quelle est pour vous la différence entre un difficile et un imprenable ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 4 janvier 2009 Difficile : un pigeon voyageur entrainé. Imprenable : un pigeon voyageur entrainé, qui a déjà échappé au faucon ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 4 janvier 2009 Mais pour les différencier dans le pigeonnier ils sont séparés ou c'est l'oeil du fauconnier ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 4 janvier 2009 Personnellement j'ai deux volières et des bagues de différentes couleurs. Même dans les imprenables il y en a des différents : ceux qui montent, ceux qui se remisent, ceux qui prennent la pente etc..ect.. Pour cet hiver, le problème est réglé : la fouine est passée. Je peux recommencer au printemps. ( cette année une quarantaine, et l'an passé environ 150 en une nuit ! ) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 5 janvier 2009 Et je suppose que vous piégez autour du pigeonnier.... Je prépare actuellement ma prochaine saison. La construction de pigeonnier à débuté.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 6 janvier 2009 Les pigeons faciles ne sont bien sûr servis que pour récompenser et encourager le faucon qui est monté (sinon, patience voire escape à contrepied ou leurre sec). Contrairement à l'une de tes propositions (je partage les autres même si je n'abaisserai pas plus), il me semble d'abord utile d'encourager le faucon à monter grâce à des pigeons faciles. Quand il aura une vitesse supérieure en fin de piqué, il n'aura plus le choix de pignoler en gratouillant le dos (ouh là làààà) des pigeons plus rapides: quand il aura buffeté 3 jours avec succès, qu'il aura pris pleine gorge, il sera sûrement très déçu s'il me prend pour bobonne le 4ème jour. Il monte toujours mieux dans un mistral encore faible (-60 km/h): entre 3 et 5 pilônes, même si le plafond est difficile à estimer à partir d'un certain point. Ce fût le cas à midi où il a séché un pigeon facile. Les vrais imprenables seront proposés à un plafond supérieur. Reste qu'il faudra trouver un terrain plus adapté à des vols d'une ampleur supérieure. Pour le moment, je fais tout un cinéma au moment de l'escape pour libérer le pigeon le plus tard possible, pour que le faucon ait déjà commencé à piquer. Je peux me tromper en choisissant la voie de la souplesse pour encourager le buffetage. Assécher un oiseau en poids doit être très ponctuel et en tout cas choisi en tout dernier ressort. Il risque de s'affaîblir, de merdouiller encore plus, de se poser... Quand on est tenté par cette sanction, c'est souvent justement là qu'il faut remonter l'oiseau. Je parle d'expérience avec le pèlerins en imaginant qu'il en est de même pour un sacre ou un lanier. Amicalement, Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 6 janvier 2009 Citation :Pour le moment, je fais tout un cinéma au moment de l'escape pour libérer le pigeon le plus tard possible, pour que le faucon ait déjà commencé à piquer J'avoue, là je ne pige plus .... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 9 janvier 2009 Rien de bien extraordinaire. Le faucon reconnait le geste (élan et mouvement du bras) et pique immédiatement. Il suffit de ne lâcher l'escape qu'au deuxième ou troisième mouvement de bras, quand le faucon a déjà pris assez de vitesse pour arriver avant la remise. Après deux jours de repos forcé pour cause de verglas et de neige sur les routes, le vol de ce midi a confirmé l'utilité du plafond pour la qualité du buffetage. Le tiercelet est parti de 120 et 160 mètres mais son buffetage a été suffisant pour étourdir le pigeon et lui casser une aile. Un premier piqué a avorté car le premier pigeon volait sous les fils électriques à l'arrivée du faucon. Je ne sais pas si l'oiseau serait encore capable d'entreprendre du gibier dans des conditions moins idéales. Toujours pas de mistral. Surtout, que personne ne bouge, que personne ne respire. Amicalement, Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 9 janvier 2009 Citation :Le faucon reconnait le geste (élan et mouvement du bras) et pique immédiatement.Il suffit de ne lâcher l'escape qu'au deuxième ou troisième mouvement de bras Ce n'est plus du haut vol, c'est PINDER ?!!? Citation :Les vrais imprenables seront proposés à un plafond supérieur. C'est exactement l'inverse qu'il faut faire. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 9 janvier 2009 [quote="etienne"]Citation : Ce n'est plus du haut vol, c'est PINDER ?!!? Un peu. A la fois un numéro de dressage et un numéro de . Les pigeons rapides mais prenables suffisent encore à sanctionner une contre-performance, question de bon moment pour escaper. Difficile d'anticiper à coup sûr le comportement du pigeon. En général les plus rapides sont les plus récemment capturés, moyennement gras et très nerveux dans le sac. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 9 janvier 2009 Tout ça, c'est vraiment n'importe quoi. Arrêtes ton délire, on est au mois de Janvier ! Un oiseau se fait de JUIN à AOUT, ensuite on chasse et on entretient la difficulté des prises. Tu devrais nouer la longe, avec le coup des bras levés pour faire piquer les faucons, tu as atteind un "plafond". Je me fais désormais du soucis pour ton équilibre mental. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
zig-zag111 0 Posté(e) le 9 janvier 2009 Par cette méthode n'êtes vous pas entrain de "créer" un reflex conditionné trop centré sur vous et votre attitude ; l'oiseau ne risque-t-il pas (à la longue) de ne plus "voir" les proies qui se trouveraient ailleurs qu'avc vous ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 10 janvier 2009 Si bien sur. En haut vol on tente plutôt généralement de développer l'initiative et l'émancipation. Cette méthode n'a aucune utilité pratique, on simule une attaque artificielle, plutôt que d'encourager les qualités naturelles de l'oiseau. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
gerfaut 0 Posté(e) le 10 janvier 2009 Il arrive que les faucons soient tellement conditionnés qu'ils commencent à piquer avant l'envol du gibier. Nous avons eu plusieurs faucons, en Ecosse, qui commençaient à piquer au moindre mouvement du chien. Certains chiens sont dressés à bourrer sur ordre et le faucon a tôt fait d'associer le mouvement du chien à l'arrêt avec le départ du gibier. Très souvent, surtout quand ils sont très haut, ils commencent à piquer avant l'envol du gibier, mais ceci n'a, bien sûr, pas beaucoup à voir avec le cirque Pinder de notre ami 'fly the snipe'! Ceci dit, il est parfaitement possible de conditionner un faucon à des réflexes 'pavloviens' par des signaux visuels (flash ou lampes stroboscopiques - nous l'avons vu en Angleterre) ou auditifs. Si on associe un signal à chaque départ de gibier, le faucon commencera son attaque dès la production du signal. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 10 janvier 2009 Tous nos faucons piquent au cri du fauconnier. Même s'il est très haut, le bruit montant, il l'entend parfaitement. Il faut simplement qu'il ai eu l'occasion de faire le rapprochement plusieurs fois sans erreur de notre part. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 10 janvier 2009 Citation :Il arrive que les faucons soient tellement conditionnés qu'ils commencent à piquer avant l'envol du gibier Mais ils piquent sur quoi sachant que logiquement, l'attaque est declenchée par la fuite du gibier... Considerez-vous ça comme un défaut et dans l'affimative, quelles sont les solutions... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 10 janvier 2009 C'est simplement une habitude et une confiance dans le service à venir. Ni bien ni mal! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 10 janvier 2009 On chasse quand c'est possible. Là on nous volons, il n'y a rien à chasser. Les chiens n'y ont jamais rien trouvé d'autre que les escapes manquées de la veille. L'instinct fait que le faucon attaque une proie qui s'enfuit ou simplement qu'il voit. Le conditionnement prend le relai. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
zig-zag111 0 Posté(e) le 10 janvier 2009 Citation :C'est simplement une habitude et une confiance dans le service à venir.d'accord mais est-ce que cela ne "bride" pas un petit peu l'esprit d'initiative et l'émancipation de l'oiseau qui "doit rester" attentif a ces stimuli ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 11 janvier 2009 Non, il suffit qu'il soit "trompé" quelques fois et il perdra son habitude! Par contre, il faut avoir des chiens qui sont vraiment aux ordres et qui ne fausse-arrêtent pas. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 11 janvier 2009 Le seul "stimulis" qui importe est l'attaque au démarrage de la proie, une des bases de la prédation : la fuite déclenche l'attaque. On peut considérer comme un défaut des attaques déclenchées sur les arrêts ou le coulé des chiens. ( en tout cas cela en est un sur tétras et lagos ) Si ces attaques naturelles et prématurées de l'oiseau au coulé ou à l'arrêt se soldent par une prise, cela va l'encourager, si au contraire cela se solde par un échec, l'oiseau va très vite comprendre. ( sans parler des places chaudes...) Pour ce qui me concerne, je tente de décourager ce type d'initiative. Dès les chiens à l'arrêts, les oiseaux comprennent et viennent se centrer sur les chiens, mais il faut absolument éviter qu'ils ne descendent, car dans le cas ou les gibiers ne décollent pas au coulé ou que les chiens marquent un nouvel arrêt après un coulé sur un gibier déplacé, on se retrouve avec un oiseau moins haut, qui risque d'entreprendre une carrière ou de se décentrer au plus mauvais moment. Je ne fais jamais couler mes chiens et quand ils font décoller - avant ou après l'arrêt - ils sont systématiquement sanctionnés. Je les laisse travailler jusqu'à ce qu'ils arrêtent au plus près, je les rejoins ( ce qui peut parfois prendre un certain temps ) et c'est toujours moi qui lève. Je dépasse les chiens en marchant, généralement les oiseaux sont bloqués à quelques mètres et décollent à mon arrivée. Si ils sont plus loin au premier arrêt, les chiens coulent derrière moi sans jamais me dépasser, quand ils marquent un nouvel arrêt, c'est que le gibier est prêt à décoller. C'est à ce moment que je lève le gibier en criant pour service du faucon. L'oiseau associe donc mes cris à la fuite du gibier.(une habitude et une confiance dans le service à venir) Dans tous les cas, on ne fait jamais descendre intentionnellement encore moins piquer son oiseau avant l'attaque. Ps : je pense que l'utilité du coulé des chiens en fauconnerie pourrait faire l'objet d'un prochain sujet. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 11 janvier 2009 Nous "tournons " le gibier. Nous le dépassons en faisont un arc de cercle et il se trouve entre le chien et nous. Il est ensuite levé à ordre par les chiens. le contrôle est plus facile (en théorie). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 12 janvier 2009 zig-zag a écrit:Par cette méthode n'êtes vous pas entrain de "créer" un reflex conditionné trop centré sur vous et votre attitude ; l'oiseau ne risque-t-il pas (à la longue) de ne plus "voir" les proies qui se trouveraient ailleurs qu'avec vous ? J'aimerais bien qu'il soit définitivement centré sur moi, et qu'il ne s'intéresse qu'à l'action à laquelle je participe. Le vol du jour montre, si on devait en douter, qu'il n'est pas possible de décréter de manière lapidaire l'immuabilité d'un conditionnement ou d'un comportement. Pour mémoire, le tiercelet a longtemps volé sans problème à 640-660 gr. Depuis au moins une semaine il est stable à 620 gr. Ce midi il était à 630 gr. Je n'ai vraiment pas reconnu ce saligaud qui, à peine sur l'aile, s'est mis à faire les haies de manière systématique dans l'espoir d'une pie ou d'autre chose, suffisamment loin et bas pour que je perde le signal de la télémétrie pendant plus d'une demi heure. Les cyprès culminent à 15 mètres et le faucon a fait l'épervier en passant de part et d'autre, volant rarement plus haut que la cîme. Le plus mauvais tireur aurait donc du mal à le manquer. Il est revenu une heure plus tard (précédé par le signal), à un plafond de 130-160 mètres, pour se centrer et patienter comme si de rien n'était. Que lui est-il passé par la tête? Au poing, a-t-il été motivé par les pies, les pinsons et les alouettes qui tournaient dans le coin? Possible. Personnellement, je pense qu'à 620 gr il a trop faim pour s'éloigner et qu'à 650 gr il vole par habitude sans chercher particulièrement à chasser. Entre les deux, il a assez faim pour vouloir chasser mais pas assez pour se concentrer sur moi exclusivement. Pour répondre à la question donc: pas de risque qu'il soit trop centré ou exempt d'initiative. Son plafond commence en revanche à stagner. Dès que je dispose de davantage de pigeons et d'un peu de temps (ce week-end), je vais le faire souffir un peu sur un territoire plus vaste et dégagé. S'il doit voler toutes les heures pour mériter sa gorge, il volera toutes les heures. S'il doit attaquer 3 escapes à chaque vol, il remontera se positionner aussi souvent. Amicalement, Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 14 janvier 2009 Oui continue ! 12 vols par jour et 36 escapes....rien de mieux pour que ce soit l'oiseau qui décide ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 20 janvier 2009 A partir de quel plafond le tintement des sonnettes disparaît-il dans des conditions climatiques neutres? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
gerfaut 0 Posté(e) le 21 janvier 2009 Fly the snipe a écrit:A partir de quel plafond le tintement des sonnettes disparaît-il dans des conditions climatiques neutres? Difficile de répondre à une telle question : cela dépend de la qualité des sonnettes et de l'ouïe du fauconnier (en plus, les femmes entendent mieux les aiguës que les hommes). Normallement, on doit pouvoir entendre de bonnes sonnettes à 300 mètres! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nebli 0 Posté(e) le 21 janvier 2009 chaque territoire a une portée de son "propre"( densité de l'air) de plus le son ne se perçoit pas de la même façon selon l'angle qu'il y a entre la source et "le récepteur"( de haut , latéral etc...) la différence peut être importante ok , alors disons qu'avec une marge d'erreur on peut les entendre entre 2 et 400 m ( espagne matin etc..) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 21 janvier 2009 Difficile de répondre à cette question... Chez nous, au dela de 100/150 m on n'entend déjà plus les sonnettes. Les sons se réverbèrent probablement sur les forêts et les reliefs, alors qu'en plaine, ou en haute montagne sur des secteurs nus, les sonnettes ont une portée nettement plus importante, les sons se réfléchissant sur le sol. L'altitude doit jouer aussi. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 21 janvier 2009 Je crois pouvoir répondre finalement: au delà de 300 mètres (quand le faucon disparaît dans un ciel sans nuages selon votre propre estimation), je n'entends plus la sonnette pakistani. Parfois, très ponctuellement, un tintement sorti de nulle part, dont l'origine et la direction reste incertaine, trahit la présence du faucon. Le piqué vertical montre après coup que le faucon était bien à l'aplomb et qu'il est inutile de tenir compte d'une éventuelle distance complémentaire pour cause de décentrage. Je dirais donc: 250-300 mètres pour la limite de localisation auditive. Avec des oreilles en mauvais état. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
gerfaut 0 Posté(e) le 21 janvier 2009 Je parlais plus haut de sonnettes de qualité et pas de pakistanaises qui ne valent pas grand chose. Essayez des sonnettes fabriquées par Ricardo Velarde et vous m'en direz des nouvelles! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 27 janvier 2009 Que penser d'un faucon qui ne veut pas descendre? Des bourrasques de mistral suffisantes pour déséquillibrer un homme: le faucon aurait dû plafonner à 50 mètres en tirant des bords et manquer les escapes, comme d'habitude par ce vent. En théorie. Le tiercelet a bien manqué ses pigeons successifs au début du vol, non parce qu'il était effectivement à 50 mètres mais parce qu'il n'a pas maîtrisé l'attaque dans le vent et qu'il est passé à 2 mètres des escapes, avant d'être scotché par des pigeons rapides à fuir et à monter. Je n'avais donc plus d'escape. J'ai sorti le leurre puis le leurre acharné. Résultat: aucun. Le faucon est resté plus de deux heures centré, un moment à 50 mètres, 10 minutes plus tard à limite de vue dans le ciel bleu (une virgule arrêtée à l'aplomb, surfant le vent sans effort pour rester sur place), dédaignant descendre et attendant très patiemment la prochaine escape, cherchant le plafond qui me ferait me décider. Sa seule attaque pendant tout ce temps a été sur des alouettes que j'ai levées en tournant en rond. Il a dû y croire car il a lancé les pattes en avant comme un bas vol. Du coup, en désespoir de cause, j'ai appelé Manman pour qu'elle m'apporte de nouvelles escapes sur le terrain, et j'ai bien récupéré l'oiseau. Il a perdu l'émetteur. Et comme par dessus le marché je ne me souviens pas avoir mis le contact (oui, bon, ça va)... je ne l'ai pas retrouvé. Moralité(s): - quand un oiseau a bien compris quelque chose, il peut être très patient; - faut pas oublier de mettre le contact de son émetteur, si possible avant le vol; - j'ai une épouse exceptionnelle sur laquelle je peux compter. Sans elle j'y serais encore. C'était un sacré vol tout de même, d'autant qu'il n'a jamais perdu contact. Amicalement, Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites