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Marine-perruche

EAM - Témoignages de perruches et perroquets EAM : les conséquences

Messages recommandés

Salut.

martin a écrit:
Bonjour,

J'ai déjà vu cette photo sur un autre forum. possible? EPP.

Possible. Comme d'autres, beaucoup de "mes" photos se retrouvent partout; non, là, cet oiseau a été élevé à la main …

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Invité

Ah non Raf, désolé, ce ne sont pas les photos que j'ai vues. L'homme qui nous présentait ses aras epp faisaient eux aussi du vol libre ... Shocked

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Les 3 premières photos montrent donc deux individus d'un même couple, l'un EAM, l'autre EPP: les 2 ont travaillé par renforcement positif pour pouvoir "sortir" en Vol Libre. La limite ? Sur ce couple, c'est la femelle qui conserve quelques années après le début du travail, certaines craintes de l'humain … et de "l'humanité"; alors que le mâle, qui a appris à les apprivoiser, pourrait vivre toute l'année dehors (sous nos latitudes, en France Métropolitaine).
[img][/img][img][/img][img][/img]
Un autre couple, tous deux EAM, vivant en Vol Libre à l'année et depuis quelques années déjà, avec en 3° photo leurs jeunes (en volière): ces jeunes sont eux "particuliers", puisqu'ils ont été successivement l'objet d'EPP, d'EAM, de co-parenting …

Difficile de discerner chez ces 6 individus des problématiques liées à leur mode d'élevage, non ?

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C'est toi Raf qui les a élevé à la main? Dans quelle but? Et de quelle façon (environnement, méthode etc) ?

Ils semblent parfaitement habilité à la vie sauvage, ils sont beaux d'ailleurs. Il n'y a évidemment pas de différence physique entre EAM et EPP et en photo, l'image est figé, donc aucune possibilité d'identifier un comportement et des différences possibles d'attitudes, réponses etc.

Citation :
Les 3 premières photos montrent donc deux individus d'un même couple,
l'un EAM, l'autre EPP

Qui est EAM, la femelle ou le mâle, et qui est EPP ?

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Bonjour Raf,

Connais-tu Chris Biro et ses travaux? Connais-tu ses articles? Chris Biro explique les différents problèmes des méthodes d'élevage, dont l'EAM. C'est un entraîneur de vol libre mondialement reconnu.

Les photos que tu postes ne prouvent rien. Un entraîneur professionnel et/ou un comportementaliste chevronné te rattrapent tous les deux un EAM en moins de temps qu'il ne faut pour le dire (et peut-être que toi aussi, je n'en sais rien): ils ont tout pour: l'environnement, les autres oiseaux, l'expérience, les compétences. pourtant l'oiseau demeure un oiseau qui n'a pas été élevé par ses parents, quoi qu'on en fasse et quoi qu'on en dise.

L'EAM reste et demeurera un oiseau avec une imprégantion hétéro-spécifique, ce qui ne veut pas dire qu'il ne pourra pas apprendre. Mis dans des conditions optimales, top, il vivra infiniment mieux que placé au beau milieu du salon, dans une misérable cage avec une vie misérable...exemptes d'apprentissages et de stimulations adéquates.

Tu prend le même oiseau EAM de quelques semaines, tu le mets dans les mains de Chris Biro ou dans les mains d'un particulier inexpérimenté: à l'arrivée, l'oiseau ne sera pas le même. On est d'accord je suppose?

Il est donc important de savoir de quoi on parle: il y a la méthode d'élevage PUIS le contexte de vie de l'oiseau. ce sont deux choses bien différentes. Marine veut parler, je crois, des trouibles générés par l'EAM.

A mon humble avis, pour savoir si troubles il y a, il faut l'avis d'un comportementaliste professionnel. Par exemple, un perroquet qui parle beaucoup est un perroquet anxieux. Qui le sait?

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Salut.

Marine a écrit:
C'est toi Raf qui les a élevé à la main? Dans quelle but? Et de quelle façon (environnement, méthode etc) ?

Ils semblent parfaitement habilité à la vie sauvage, ils sont beaux d'ailleurs. Il n'y a évidemment pas de différence physique entre EAM et EPP et en photo, l'image est figé, donc aucune possibilité d'identifier un comportement et des différences possibles d'attitudes, réponses etc.

Citation :
Les 3 premières photos montrent donc deux individus d'un même couple,
l'un EAM, l'autre EPP

Qui est EAM, la femelle ou le mâle, et qui est EPP ?
Non, aucun des 4 adultes n'a été élevé à la main par moi, 3 l'ont été par des éleveurs étrangers, dont je ne connais ni la méthode, ni l'environnement.
Dans le couple "mixte", le mâle est EAM, la femelle est EPP.
Effectivement, on ne voit pas de différence sur image figée. Mais on voit déjà que adultes, mâtures, ils n'ont pas de problème de piquage, ni d'interaction au sein de leur espèce, ni de reproduction … troubles qu'on impute bien souvent à l'EAM.
On voit aussi qu'ils sont donc aptes à recevoir un enseignement, un entraînement, et … vous le verrez sur d'autres photos, à partager leurs relations entre l'humain et l'oiseau.[img][/img]
Et cela en "captivité", car le Vol Libre implique un contrôle, ils ne sont pas rendus à la vie sauvage (mais cela ouvre effectivement des vraies perspectives de réintroduction d'espèces menacées, hors sujet ici), mais en "liberté surveillée".

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La pie bavarde a écrit:

Tu prend le même oiseau EAM de quelques semaines, tu le mets dans les mains de Chris Biro ou dans les mains d'un particulier inexpérimenté: à l'arrivée, l'oiseau ne sera pas le même. On est d'accord je suppose?

C'est ça qui me fait poser la question : est-ce plus la méthode d'élevage ou les conditions de vie (matérielles ou non) qui engendrent les problèmes? Les deux semblent avoir de l'importance mais à quel point?

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Salut.

La pie bavarde a écrit:
Bonjour Raf,

Connais-tu Chris Biro et ses travaux? Connais-tu ses articles? Chris Biro explique les différents problèmes des méthodes d'élevage, dont l'EAM. C'est un entraîneur de vol libre mondialement reconnu.
Bien sûr que je connais Chris Biro:
http://www.wingsatliberty.com/videos.html Je vous conseille d'ailleurs Revisiting Fisher Towers ou Flying Fisher Valley ou encore Macaws Cliff Dive in Moab
Merci de me l'introduire, c'est un des axes que je voulais présenter.
Chris Biro et sa compagne Susan Hilliard enseignent aussi le Vol Libre à leurs oiseaux, et témoignent de la "plus grande facilité" avec des EAM. Au passage, ils confirment par l'expérience, d'autres théories (notamment celles de Steve Hartman, Parrot university) comme celle que la plus grande fenêtre d'apprentissage (notamment cognitif) est autour des 100 jours pour un Grand Ara, c'est à dire l'âge de l'acquisition du vol.
Ceci implique au passage, qu'ils acquièrent des perroquets non sevrés … Ils sont, à leur manière, professionnels de l'EAM; ne pas présenter cela au grand public comme LA méthode (pour preuve, moi et d'autres entraînons au Vol Libre, des oiseaux sevrés, sans plus de difficultés).

La pie bavarde a écrit:
Les photos que tu postes ne
prouvent rien. Un entraîneur professionnel et/ou un comportementaliste
chevronné te rattrapent tous les deux un EAM en moins de temps qu'il ne
faut pour le dire (et peut-être que toi aussi, je n'en sais rien): ils
ont tout pour: l'environnement, les autres oiseaux, l'expérience, les
compétences. pourtant l'oiseau demeure un oiseau qui n'a pas été élevé
par ses parents, quoi qu'on en fasse et quoi qu'on en dise.

L'EAM
reste et demeurera un oiseau avec une imprégantion hétéro-spécifique,
ce qui ne veut pas dire qu'il ne pourra pas apprendre. Mis dans des
conditions optimales, top, il vivra infiniment mieux que placé au beau
milieu du salon, dans une misérable cage avec une vie
misérable...exemptes d'apprentissages et de stimulations adéquates.

Tu
prend le même oiseau EAM de quelques semaines, tu le mets dans les
mains de Chris Biro ou dans les mains d'un particulier inexpérimenté: à
l'arrivée, l'oiseau ne sera pas le même. On est d'accord je suppose?
Euh … on est d'accord oui et non:
Le même oiseau EAM entre les mains d'un entraîneur ou entre les mains d'un particulier inexpérimenté = 2 résultats différents => conclusion l'EAM n'y est pour rien.
L'EAM
reste et demeurera un oiseau avec une imprégnation hétéro-spécifique
: faux, question de méthode
ce qui ne veut pas dire qu'il ne pourra pas apprendre: preuve que c'est faux, puisqu'ils apprennent avec moi qui ne suis pas un entraîneur de vol libre mondialement reconnu.
Mis dans des
conditions optimales, top, il vivra infiniment mieux que placé au beau
milieu du salon, dans une misérable cage avec une vie
misérable
: oui tout à fait d'accord, mais n'est-ce pas celà qu'il faut marteler ?

La pie bavarde a écrit:
Il
est donc important de savoir de quoi on parle: il y a la méthode
d'élevage PUIS le contexte de vie de l'oiseau. ce sont deux choses bien
différentes.
Tout à fait, la méthode (si bien appliquée) n'y est pour rien (CQFD).

La pie bavarde a écrit:
Marine veut parler, je crois, des trouibles générés par
l'EAM.
Ceci, on l'a dit plus haut, et je demande d'ailleurs qu'on me "soumette" un trouble généré par l'EAM …

La pie bavarde a écrit:
A mon humble avis, pour savoir si troubles il y a, il
faut l'avis d'un comportementaliste professionnel. Par exemple, un
perroquet qui parle beaucoup est un perroquet anxieux. Qui le
sait?
Mon avis est aussi humble. J'ai pourtant des tas d'exemples qui semblent indiquer (prouvent ?) que de nombreux perroquets parlent (enfin répètent des mots humains et les placent parfois dans un contexte) sans montrer la moindre anxiété (notamment entre eux) …

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La pie bavarde a écrit:
RAF, ça m'intéresserait que tu me répondes Very Happy

J'fais au plus vite …

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Tikiki a écrit:
La pie bavarde a écrit:

Tu prend le même oiseau EAM de quelques semaines, tu le mets dans les mains de Chris Biro ou dans les mains d'un particulier inexpérimenté: à l'arrivée, l'oiseau ne sera pas le même. On est d'accord je suppose?

C'est ça qui me fait poser la question : est-ce plus la méthode d'élevage ou les conditions de vie (matérielles ou non) qui engendrent les problèmes? Les deux semblent avoir de l'importance mais à quel point?

Excellente question, et effectivement, tout le monde n'a pas la même réponse (la mienne est un peu au-dessus Very Happy). Après, la vérité …

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Décidément, passionnant tout ça! Very Happy

Vous avez tous des arguments qui se valent, mais c'est vrai qu'on n'avancera pas beaucoup avec des exemples isolés!

Je trouve ton raisonnement très sensé Marie! Very Happy

Le problème du perroquet EAM, outre l'aspect éthique de la pratique, c'est aussi l'image qu'il véhicule pour un propriétaire X en admettant qu'il se soit renseigné un minimum.
L'oiseau sympa qui n'a pas besoin d'être apprivoisé en théorie, car très imprégné et "élevé aux bisoux" comme l'a sorti un éleveur l'autre jour... Rolling Eyes

A ces perroquets là, on leur impose une vie différente des autres, une vie au sein d'une maison, dans une cage de taille ridicule (celles qui ne permettent pas à l'oiseau de voler, même si je suis consciente qu'une cage est toujours une cage), souvent sans congénère, parfois avec les ailes taillées, avec seuls des humains pour compagnons qui daignerons bien le sortir dès qu'ils seront disponibles... un oiseau que l'on prend pour un bébé humain en somme.
On le gâte de jouets, on l'éduque, on le câline, ou le bisouille, on lui accorde un maximum d'attention, on joue avec lui, on le stimule, lui apprend quelques bases "utiles" (selon notre point de vue), on le punit quand il fait une "bêtise" (toujours selon notre point de vue), on l'incite à parler (comme Marie l'a bien écrit, la parole n'étant pas un signe de bien être dans beaucoup de cas)... oui, un enfant quoi!

ça ne vous rappelle pas quelque chose quand même? Ce fameux anthropomorphisme!

Mais sincèrement, est-ce de tout cela qu'un perroquet a besoin pour être heureux?

Quoi qu'on en dise, moi je trouve que c'est une vie bien triste et que même si l'oiseau est bisouillé, câliné, chouchouté 24/24 il ne doit pas être très heureux!

Agir de la sorte avec un perroquet, ce serait ne pas le comprendre! Sa nature profonde, ses besoins véritables!

Les perroquets sont des animaux sauvages, et même EAM dès l'oeuf, même élevés depuis quelques générations, leurs comportements n'ont pas changé, pas beaucoup en tous cas, leurs besoins non plus!

Pour en revenir à l'EAM, le problème c'est qu'il dénature l'oiseau au point de renvoyer une image erronée de tout ce qu'il est! Ensuite le trouble généré par l'EAM n'aide pas non plus l'oiseau à se trouver, à se comporter normalement, à trouver un certain équilibre, surtout dans un environnement pareil! Shocked

Il est évident qu'un EPP auquel on impose une telle vie réagira différemment. Il aura déjà des bases comportementales, une enfance plus épanouissante, pas de traumatisme particulier probablement, des détails qui l'aideront à être plus équilibré malgré ce genre de contraintes infligées aux oiseaux de compagnie.

Les EAM ont tout à apprendre, ils apprennent tout aussi bien que les EPP, là n'est pas le problème! Mais dans un cadre aussi inhibant, contre nature, ils ne risquent pas d'y trouver leurs marques!
Il n'y alors rien d'étonnant à ce qu'ils réagissent différemment, exagérément peut-être à certaines situations (c'est ce que je veux dire quand je parle d'hyper-sensibilité), qu'ils empreintent une autre voie d'évolution et qu'ils développent des problèmes plus graves avec le temps!

A mes yeux c'est évident, et j'ai de trèèèèès nombreux exemples qui vont dans ce sens.
En fait, mieux que des exemples, une thèse a déjà été rédigée là dessus, une étude sur 130 gris du Gabon EAM (selon différentes méthodes), EPP et d'importation, ceci en corrélation avec l'environnement imposé. Oui oui je vais tâcher de vous retrouver ça!

L'EAM, c'est quelque chose, c'est déjà un handicap pour l'oiseau, qui aura comme qui dirait à "rattraper le temps perdus". Alors si en plus on a tendance à offrir à ces individus, un environnement totalement inadapté aux besoins véritables de l'espèce! Il est clair que l'on fonce droit dans le mur!

Tous mes EAM ont réussi à trouver un comportement à peu près normal dès lors qu'ils ont été mis le plus tôt possible en contact de congénères dans un espace libre, spacieux, riche en activités renouvelées, où aucun de leurs comportements, même "indésirables" (de notre point de vue) sont inhibés.

Ils ont eu des troubles avant cela, et il y a encore des séquelles pour beaucoup d'entre eux (en concordance avec d'autres paramètres importants) mais le résultat est là, les troubles disparaissent dans ce cadre, plus naturel, même si tout reste relatif en captivité...


Pour ce qui est de mon inséparable EAM qui communique normalement avec ses congénères, Raf, je tiens à préciser qu'à côté de ce constat positif, cet oiseau montre des préférences, une attirance prononcée pour... les calopsittes! Il est d'ailleurs en couple avec l'une d'elles. Est-ce un mal? Non, apparemment ils sont un couple harmonieux...
Cependant, inséparables et calopsittes sont 2 espèces qui communiquent totalement différemment, alors il y a des fois où la communication coince! Ce qui est une source de frustration pour cet inséparable je n'en doute pas un instant! Et ce qui est finalement pareil avec l'humain (encore pire même).
Avec le temps, il a tendance à se retrouver du côté de son espèce, mais il y a toujours ces quelques séquelles.
Je doute qu'il finisse par mettre complètement de côté les calopsittes un jour!

Comme l'ont dit les autres, on ne peut pas juger de l'état de santé mental d'un individu avec de simples photos... pour repérer des troubles du comportement il ne suffit pas non plus d'une journée d'observation!
Même si en quelques minutes on peut en récolter pas mal! Shocked
Le picage, le sur-lissage, la mutilation sont sans doute les seuls troubles visibles sur photo. Et encore, la majorité des cas sont liés à des problèmes d'ordre physiques!

La plupart des troubles du comportement sont d'autres problèmes moins perceptibles. Et souvent ne sont pas interprétés comme tels par leurs propriétaires... Rolling Eyes

Le plus important serait de connaître l'évolution d'EAM et d'EPP élevés dans des conditions environnementales identiques, avec un grand nombre d'individus d'une espèce donnée.

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Raf,

je connais bien Chris et sa compagne Susan pour avoir travaillé avec eux. J'ai traduit des articles de Chris ainsi que son dernier séminaire en France, pour le public.

Etais-tu au séminaire de Chris?

Pour l'anxiété chez le perroquet qui parle, j'aurais dû préciser ma pensée: je ne parlais pas de tous les perroquets dans toites les situations, mais par exemple un perroquet en présence d'étrangers qui parle beaucoup peut être un perroquet anxieux. Quant aux perroquets qui parlent entre eux, il s'agit d'un code de communication, comme tu le sais: ces oiseaux ont été pourvus de grandes capacités de reproduction de bruits divers, incluant la voix humaine, afin de pouvoir s'intégrer à leur groupe en reproduisant rapidement les bruits de leur groupe. Donc si le groupe parle, ils parlent.

Chris ne présente certainement pas l'EAM comme une panacée! Les périodes critiques d'apprentissage, il ne les présente pas en rapport avec une méthode d'élevage. Il explique qu'il travaille avec la nature et non contre elle. Il présente donc les apprentissages à l'âge auquel l'oiseau l'aurait fait naturellement afin d'avoir les meilleures chances que l'apprentissage soit acquis: Chris choisit d'apprendre le vol libre au perroquets à l'âge où ils auraient fait l'apprentissage du vol dans la nature, il ne fait pas le choix d'apprendre le vol libre à un perroquet de 5 ans...l'essentiel de son travail est de permettre l'apprentissage à l'âge où l'oiseau est programmé pour le faire. Rien ne sert d'apprendre à un oisillon à voler quand il n'a pas encore de plumes (trop tôt) ou...quand il est vieux, qu'il n'a pas développé la musculature pour le vol...(trop tard). c'est ça, l'essence du travail de Chris.

Ce n'est pas parce que je dis que la méthode d'élevage et l'environnement de vie sont deux choses différentes que je dis que la méthode d'élevage n'y est pour rien! Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit Rolling Eyes

A très vite

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Salut Margaux.

Pas grand chose à … redire sur ton intervention.
D'abord, puisque tu t'adresses à moi:
Margaux a écrit:

Pour ce qui est de mon inséparable EAM qui communique normalement avec ses congénères, Raf, je tiens à préciser qu'à côté de ce constat positif, cet oiseau montre des préférences, une attirance prononcée pour... les calopsittes! Il est d'ailleurs en couple avec l'une d'elles. Est-ce un mal? Non, apparemment ils sont un couple harmonieux...
Cependant, inséparables et calopsittes sont 2 espèces qui communiquent totalement différemment, alors il y a des fois où la communication coince! Ce qui est une source de frustration pour cet inséparable je n'en doute pas un instant! Et ce qui est finalement pareil avec l'humain (encore pire même).
Avec le temps, il a tendance à se retrouver du côté de son espèce, mais il y a toujours ces quelques séquelles.
Je doute qu'il finisse par mettre complètement de côté les calopsittes un jour!
J'observe la même chose entre un Hyacinthe et un Ararauna, et entre une Auropalliata et un Panamensis, tous imports, plus de 20 ans … choses qu'on ne voit jamais dans la nature. Ici, ce n'est pas l'EAM qui les a rapproché; la simple détention, mise en captivité, altère beaucoup de comportements …

Aussi, et plus globalement, à "inexpérience égale" de l'acquéreur, je pense qu'un "préalablement apprivoisé" (EAM, MAN ou même EPP), s'en tirera avec moins de difficultés qu'un "brut" (surtout EPP, qui plus est s'il est sub-adulte, qu'il vient de vivre plusieurs mois en volière et qu'on le "jette" en cage de salon … même MAN).
Donc, pour rester dans le sujet, un EAM bien sevré, donc moins dépendant (au sens entier) de son soigneur, révèlera (à un œil un minimum averti, certes) bien mieux sur-imprégnation ou défaut (dans le sens déficit, si on peut parler ainsi) d'apprivoisement.
Les raisons principales des problèmes/troubles comportementaux sont donc bien:
- le défaut d'information aux acquéreurs
- les conditions de vie inadaptées
- l'âge, le niveau d'apprentissage … et souvent le passé
- l'inadaptation totale et complète de certaines espèces (non-domestiques, évoluées à très évoluées, grégaires …) à une vie captive … d'intérieur.
- l'inadaptation totale et complète de toutes les espèces de psittacidés (hormis Strigops habroptila) à une vie sans congénère

Bien évidemment, celà m'intéresse aussi:
Margaux a écrit:
En fait, mieux que des exemples, une thèse a déjà
été rédigée là dessus, une étude sur 130 gris du Gabon EAM (selon
différentes méthodes), EPP et d'importation, ceci en corrélation avec
l'environnement imposé. Oui oui je vais tâcher de vous retrouver ça

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Voici un extrait d'un article de Chris que j'ai traduit (l'article fait 20 pages, ceci est la conclusion de l'article)

Dans de nombreuses autres espèces animales,
les progrès de la recherche scientifique ont finalement montré que des
conditions environnementales inadéquates lors des périodes critiques peuvent
provoquer de sérieux problèmes psychiques et sociaux. Si l’on applique ce
corpus de connaissances aux perroquets, nous pouvons légitimement affirmer que
des dommages peuvent être provoqués par des conditions environnementales
inadéquates lors de l’élevage de bébés perroquets en période critique. Il
s’agit par exemple du maintien en vie du bébé jusqu’à sa vente qui ne tient pas
compte des paramètres de développement de l’individu, ce qui a finalement des
coûts tant physiques pour l’oiseau que monétaires pour le propriétaire ou
l’éleveur.

Pendant les périodes critiques du développement
psychique et social, la gamme des stimuli environnementaux est souvent très
carencée dans les élevages. Il est ainsi déterminant de chercher à enrichir cet
environnement au maximum, particulièrement pour les oiseaux les plus jeunes. Il
est maintenant communément admis que cet enrichissement est une nécessité pour
la plupart des perroquets de compagnie vivant dans nos maisons, et il est temps
d’en reconnaître l’importance sur le plan psychique et social lors des moments
clés du développement des perroquets élevés en contexte domestique. Le simple
processus pourrait, en lui-même, aider beaucoup de ces perroquets à rester dans
leur maison plus longtemps. Soutenir l’entraînement au vol libre dès l’âge où
les plumes de vol poussent naturellement et encourager dans la continuité le
vol libre comme mode de vie est, parallèlement au processus naturel,
susceptible d’enrichir la vie de perroquets qui sauront en tirer un maximum de
bénéfices physiques, psychiques et sociaux.

Désolée pour les petites lettres, je n'arrive pas à faire mieux. Marine, ne te gêne pas pour faire mieux pour la police.

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Margaux a écrit:

Je me souviens que je me suis promis de la lire il y a quelques semaines suite à la lecture du résumé qui m'étais l'eau à la bouche. Étant une calamité en Anglais, je n'ai toujours pas mis le pied à l'étrier, et c'est fort dommage car ça regorge d'informations pertinentes !! Je m'le traduirai ! Sauf si quelqu'un est une PRO en Anglais, je ne vise personne LA PIE BAVARDE lol!

Je vous mets le résumé :
Citation :
L'objectif de l'étude était d'étudier en quoi le comportement de perroquets élevés à la main, ceux élevés en captivité par leurs parents et ceux capturés dans la nature diffère. Par ailleurs, les oiseaux élevés à la main étaient divisés en plusieurs catégories afin d'examiner l'influence des différentes méthodes d'élevage à la main sur leur comportement. Un questionnaire contenant 138 questions à choix multiples concernant la méthode d'élevage, l'origine, les soins, la détention, la santé, les éventuels anciens propriétaires, le comportement et les interactions sociales des perroquets était rempli chez les propriétaires de 105 perroquets gris du Gabon. Les perroquets étaient âgés au minimum de 3 ans et leur origine était connue ou facilement retraçable. 61 autres réponses ont été données en observant l'oiseau et son environnement. Leséleveurs ont ensuite été contactés pour leur poser 11 questions au sujet de la méthode d'élevage à la main appliquée.
Les résultats ont été analysés statistiquement à l'aide du test khi carré et du test de Fisher (NCSS 2000). Ils ont été basés sur les questions posées aux propriétaires. Plusieurs comportements (par ex. l'agressivité ou la sélectivité) ont été évalués au moyen d'un système prenant en compte de nombreux critères. Toutes les réponses subjectives ont été évaluées et ajustées en utilisant divers critères objectifs.

Les perroquets élevés à la main étaient plus agressifs et plus sélectifs envers les êtres humains que les oiseaux élevés par leurs parents. Les oiseaux élevés à la main qui se piquaient les plumes les rongeaient plutôt que de les arracher. Ceux qui ne montraient pas de picage avaient souvent un plumage excessivement ou alors insuffisamment soigné. En outre, ils étaient moins adroits et montraient un comportement infantile (mendiaient) plus fréquemment que les oiseaux n'ayant pas été élevés à la main.

� Les oisillons élevés à la main qui avaient été gardés moins de 5 semaines dans le nid montraient plus fréquemment des mouvements stéréotypés que ceux ayant été nourris plus longtemps par leurs parents.

� Les poussins qui avaient été nourris au moyen d'une sonde étaient plus agressifs, criaient plus et étaient dans un moins bon état de santé que ceux ayant été nourris avec une seringue, une pipette ou une cuillère.

� Les oiseaux ayant eu un contact minimal avec les hommes durant l'élevage à la main étaient plus aptes à parvenir à se comporter normalement sexuellement avec un congénère que les perroquets qui avaient été constamment en présence de l'homme durant l'élevage à la main.

� Les oisillons qui avaient été vendus avant d'être indépendants se lissaient excessivement ou insuffisamment leur plumage comparé à ceux ayant été sevrés chez l'éleveur.

� Les perroquets capturés dans la nature se piquaient les plumes plus fréquemment, étaient en moins bonne santé et avaient développé plus fréquemment une peur spécifique comparés aux oiseaux reproduits en captivité.

�� De nombreuses constatations concernant l'influence d'autres facteurs (tels que la détention ou les soins) sur le comportement des perroquets ont aussi été faites.

Cette étude montre clairement que la méthode d'élevage a une influence sur le comportement des perroquets gris du Gabon. Les perroquets élevés à la main sont tendanciellement plus problématiques que ceux élevés par leurs parents ou capturés à l'état sauvage. Néanmoins, certaines méthodes utilisées pour l'élevage à la main ont moins de conséquences sur le comportement de l'oiseau adulte, comme nourrir les oisillons au moyen d'une cuillère, les garder suffisamment longtemps avec leurs parents ou encore éviter un contact intensif avec les hommes durant l'élevage à la main, et devraient donc être plus fréquemment appliquées. L'imprégnation et les premières interactions sociales des perroquets gris sont cruciales pour le développement normal de leur comportement et ne devraient pas être sousestimées.
Les perroquets sont souvent élevés à la main systématiquement afin de satisfaire la demande de plus en plus élevée d'animaux de compagnie. Les (trop rares) perroquets élevés par leurs parents en captivité sont généralement utilisés comme animaux reproducteurs, malgré le fait qu'ils puissent devenir très apprivoisés et sont souvent moins problématiques que les oiseaux élevés à la main. L'importation de perroquets gris du Gabon capturés à l'état sauvage est toujours légale en Suisse, malgré le fait que suffisamment d'oiseaux peuvent être élevés en captivité au niveau national.
Les perroquets gris du Gabon, en tant qu'oiseaux sauvages très sensibles, sociaux et intelligents, montrent souvent des troubles de comportement en captivité. Leurs besoins sociaux et environnementaux sont très rarement pris en considération. Il devient essentiel de comprendre les besoins spécifiques et le comportement complexe de ces oiseaux, puisque l'intérêt pour les perroquets ainsi que leur importance sur le marché des animaux de compagnie ne cessent de croître.

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Chère Marine,

J'ai traduit des articles de nombreux auteurs pendant deux ans: Chris Biro, Barbara Heidenreich, Susan Friedman, et le grand, le très grand Steve Martin. J'en oublie sûrement (des auteurs) mais ceux-là sont les principaux. J'y ai consacré tout mon temps libre. (je ne fais jamais rien à moitié)

J'ai énormément appris de tout ce travail colossal de traduction. J'ai assuré la traduction des séminaires. Je ne regretterai jamais tout ce boulot. Mais pour le moment, plus de trad, un peu de répit (je travaille en libéral du lundi au samedi, je ne te fais pas de dessin). Very Happy

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La pie bavarde a écrit:
Etais-tu au séminaire de Chris?
Oui, et nous avons communiqué avant, et après …

La pie bavarde a écrit:
Ce n'est pas parce que je
dis que la méthode d'élevage et l'environnement de vie sont deux choses
différentes que je dis que la méthode d'élevage n'y est pour rien! Ne me
fais pas dire ce que je n'ai pas dit Rolling Eyes
Non, pas du tout, ça c'est moi qui le dit. Et j'ai bien compris que tu soutiens le contraire. Pas de problème.

La pie bavarde a écrit:
Pour
l'anxiété chez le perroquet qui parle, j'aurais dû préciser ma pensée:
je ne parlais pas de tous les perroquets dans toites les situations,
mais par exemple un perroquet en présence d'étrangers qui parle beaucoup
peut être un perroquet anxieux. Quant aux perroquets qui parlent entre
eux, il s'agit d'un code de communication, comme tu le sais: ces oiseaux
ont été pourvus de grandes capacités de reproduction de bruits divers,
incluant la voix humaine, afin de pouvoir s'intégrer à leur groupe en
reproduisant rapidement les bruits de leur groupe. Donc si le groupe
parle, ils parlent.
Effectivement, je sais tout cela, et c'est
pour ça que ta présentation précédente, reflétait un raccourci inexact et trompeur. On passe donc de "un perroquet qui parle beaucoup est un perroquet anxieux. Qui le sait?" à "un perroquet en présence d'étrangers qui parle beaucoup peut être un perroquet anxieux"

La pie bavarde a écrit:
Chris ne présente certainement pas l'EAM
comme une panacée! Les périodes critiques d'apprentissage, il ne les
présente pas en rapport avec une méthode d'élevage. Il explique qu'il
travaille avec la nature et non contre elle. Il présente donc les
apprentissages à l'âge auquel l'oiseau l'aurait fait naturellement afin
d'avoir les meilleures chances que l'apprentissage soit acquis: Chris
choisit d'apprendre le vol libre au perroquets à l'âge où ils auraient
fait l'apprentissage du vol dans la nature, il ne fait pas le choix
d'apprendre le vol libre à un perroquet de 5 ans...l'essentiel de son
travail est de permettre l'apprentissage à l'âge où l'oiseau est
programmé pour le faire. Rien ne sert d'apprendre à un oisillon à voler
quand il n'a pas encore de plumes (trop tôt) ou...quand il est vieux,
qu'il n'a pas développé la musculature pour le vol...(trop tard). c'est
ça, l'essence du travail de Chris.
Qui a dit qu'il le présentait comme une panacée ? Toujours est-il qu'il ne travaille qu'avec des EAM, notamment maintenant et par choix, et (d'apès lui) avec 100 % de réussite. Je "n'utilise" son cas que dans le cadre de ce sujet, sous-partie "témoignages de perroquets EAM sans problèmes".
Et, quand il dit qu'il travaille avec la nature, et non contre elle (au passage donc en Elevant A la Main), il n'est pas seul à le dire …

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Margaux a écrit:

Voici la thèse:
http://www.charlieandpeggy.com/thesis_greys.pdf

L'objectif de l'étude était d'étudier en quoi le comportement de perroquets élevés à la main, ceux élevés en captivité par leurs parents et ceux capturés dans la nature diffère. Par ailleurs, les oiseaux élevés à la main étaient divisés en plusieurs catégories afin d'examiner l'influence des différentes méthodes d'élevage à la main sur leur comportement. Un questionnaire contenant 138 questions à choix multiples concernant la méthode d'élevage, l'origine, les soins, la détention, la santé, les éventuels anciens propriétaires, le comportement et les interactions sociales des perroquets était rempli chez les propriétaires de 105 perroquets gris du Gabon. Les perroquets étaient âgés au minimum de 3 ans et leur origine était connue ou facilement retraçable. 61 autres réponses ont été données en observant l'oiseau et son environnement. Les éleveurs ont ensuite été contactés pour leur poser 11 questions au sujet de la méthode d'élevage à la main appliquée.

'ffectivement …
Je connais cette thèse, lue et analysée.
Le principal problème est que les stats sont basées sur les réponses d'une centaine de … "propriétaires" de Gris du Gabon, ceux que l'on qualifie plus haut de "pas toujours bien informés", et (pour ceux qui connaissent le Dr Susan Friedman) qu'on leur propose dans le questionnaire des "ETIQUETTES" !!! En clair, voulu ou pas (ce n'est pas le problème), le questionnaire oriente les réponses.

Qui a dit que seul un comportementaliste professionnel (je crois, à vérifier au-dessus) pouvait qualifier un trouble ?

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Raf a écrit:
J'observe la même chose entre un Hyacinthe et un Ararauna, et entre une Auropalliata et un Panamensis, tous imports, plus de 20 ans … choses qu'on ne voit jamais dans la nature. Ici, ce n'est pas l'EAM qui les a rapproché; la simple détention, mise en captivité, altère beaucoup de comportements …
]


Ce genre de rapprochement inter-espèce n'est pas du tout rare dans la nature. Et en l’occurrence, dans les exemples que tu donnes il s'agit d'espèces très proches avec des modes de communication très similaires. Des aras avec des aras, des amazones avec des amazones.
Une question, ton hyacinthe et ararauna ont-ils eu avant cela des congénères de leur espèce dans leur environnement captif? En ont-ils à l'heure actuelle?
Même question pour les amazones?

A l'état sauvage ces couples "insolites" existent, certes ils ne représentent pas une majorité, mais ils ne sont pas rares. Les inséparables sont un bon exemple. Si en captivité les éleveurs ont la fâcheuse tendance à faire de l'hybridation personatus X fischer, il faut savoir qu'à l'état sauvage ces croisements sont très fréquents!

Mais il est clair que le cadre influence énormément. Je repense au dernier ara de spix à l'état sauvage qui s'était apparié avec un ara d'illiger. La solitude et l'instinct grégaire l'ont inévitablement poussé à s'adapter et trouver un compromis. Mais cette femelle ara d'illiger, pourquoi a t-elle accepté cet individu? Il n'y a aucune incompatibilité dans leur morphologie générale et moyens de communication, ce qui justifie que ce genre de couples existent et ne soient pas rares.

Mais dans mon exemple, il s'agit bien d'espèces plus que différentes! Qualifiées même d'incompatibles! A l'opposé, qu'il s'agisse des origines, du comportement, de la communication, des habitudes. Et je parle d'un inséparable EAM qui a le choix permanent d'autres congénères dans un espace relativement grand.
Ce sont bien des séquelles de la méthode d'élevage employée.

En effet avec le temps cet inséparable se tourne de plus en plus vers ses congénères, mais il ne lâche pas l'affaire avec les calopsittes pour autant, probablement qu'il ne s'y désintéressera jamais.

En ce qui concerne la thèse, il est vrai que l'étude n'est pas sans faille, mais je doute que l'on puisse trouver des résultats opposés avec une autre méthode!

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Bonjour Raf,

Je pense que sur le fond, nous sommes certainement d'accord.

Ne perdons pas de vue que Chris a une pratique professionnelle et exceptionnelle. L'environnement dans lequel il permet à ses oiseaux de voler (Moab, Utah) est exceptionnel et unique au monde. Son professionnalisme lui permet de réaliser de très grandes choses et d'offrir à ses oiseaux une qualité de vie exceptionnelle. Qu'il fasse le choix de travailler avec des oiseaux EAM ne doit pourtant pas faire penser à tout ceux qui nous lisent que cela valide la méthode d'élevage EAM.

Chris ne prend pas ses oisillons chez n'importe qui, et il accorde une grande attention aux périodes de développement critique des oiseaux, il relate que lors de ces périodes critiques, si l'oisillon EAM est exposé à trop de stimulations, ou trop peu, cela génère un certain nombre de problèmes.

ce que je veux signifier ici, à tous ceux qui nous lisent, c'est que Chris Biro est un professionnel qui a tous les moyens nécessaires (en compétences comme en matière d'environnement) pour offrir à des oiseaux EAM la meilleure captivité possible. Tant mieux pour ces oiseaux.

Mais qu'en est-il pour la très grande majorité des oiseaux EAM qui se retrouvent dans un salon? Ont-ils les mêmes chances? Sûrement pas. Chris Biro travaille avec des oiseaux EAM, certes, mais ceci ne suffit certianement pas à valider au yeux du grand public l'EAM comme une méthode de "choix". Je persiste à penser que l'imprégantion hétéro-spécifique imposée à ces oiseaux leur est délétère.

Je persiste à dire et à penser qu'il faut certainement être un comportementaliste professionnel pour évaluer un oiseau. Plus on étudie, plus on apprend, et plus on sait que l'on sait bien peu de choses. Ceci m'incite à la plus grande prudence quand je ne suis pas dans mon champ professionnel.

Trop d'oiseaux ont des vies misérables parce qu'un homme a rêvé de le posséder. Les oiseaux sont victimes du commerce, et la méthode d'é&levage EAM est d'abord quelque chose qui rapporte: c'est tellement facile un osillon EAM, il vient sur vous tout de suite, ça se vend drôlement facilement!

Raf, je ne préjuge pas de ce que vous offrez à vos oiseaux, simplement j'ai conscience que les forums sont lus: beaucoup de lecteurs lisent et n'interviennent pas. De grâce, ne leur laissons pas croire plus longtmeps que d'acheter un oiseau EAM c'est bien, puisque Chris Biro le fait.

Chrios Biro, c'est l'exception, c'est le rêve à l'état pur. Sees oiseaux, je le redis, ont une vie excpetionnelle. cela est bien loin d'être à la portée de tous.

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voici mon témoignage, j'en aurais un autre plus tard...

Sydney, calopsitte EAM de 3 ans ½


J’ai adopté Sydney à l’âge de 4 mois chez un particulier, il a été nourri à la main avec ses frères et sœurs car les parents les piquaient. Il a été très cajolé et manipulé, à tel point que je pouvais en faire ce que je voulais (alors que les calopsittes ne sont pas réputées très manipulables), j’ai même réussi à lui mettre un harnais ! Il n’est pas resté seul très longtemps car j’ai recueilli un autre calo que l’on m’a donné quelques jours après, mais celui-ci était vieux et plutôt solitaire, il ne s’intéressait donc pas à lui. Sydney était très dépendant, il arrivait à s’occuper tout seul mais il recherchait constamment ma présence et m’appelait régulièrement. Deux mois après son arrivée j’ai décidé de lui prendre une copine, EPP (qui s’est finalement avérée être un mâle) qui avait son âge, et petit à petit il est devenu moins dépendant et s’est intéressé à son copain qui est devenu son compagnon de jeu, il s’est détaché un peu de moi (ce qui m’a soulagé tellement il était collant !), il a appris à apprécier la compagnie de ses congénères. Aujourd’hui il vit en volière avec trois autres calos et deux perruches, et il est assez indépendant. Néanmoins dès que je suis là il vient sur moi et cherche les gratouilles, c’est systématique. Bien qu’ayant une femelle à disposition, il ne s’y intéresse pas du tout ! Il n’a pas l’air de comprendre les comportements sexuels des autres oiseaux car son copain (que j’ai toujours) lui fait souvent sa parade mais il n’y prête même pas attention !
Du coup, il ne fait jamais de papouilles à ses congénères ce qui me désole un peu… il les recherche uniquement auprès d’un humain. Il me paraît évident qu’il préfère les humains à ses congénères, même s’il trouve du plaisir à être avec eux aussi. L’EAM qui a été dans son cas le nourrissage et une manipulation « intensive » a crée une imprégnation beaucoup trop forte à mon sens.

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Ulysse, calopsitte EAM de 13 mois

Ulysse a été EAM avec ses frères et soeurs pour sauvetage, puis a vécu plusieurs mois en grande volière communautaire remplie de congénères EPP. Je l'ai adopté en aout.

Il était très imprégné quand il est arrivé, un vrai pot de colle avec n'importe quel humain, connu ou inconnu. Par contre, il n'appréciait pas son copain de cage, Hélios. Alors on a décidé d'acheter deux femelles, Héra et Gaïa. Ulysse s'est mis en couple avec Héra, et il est devenu insupportable : il nous mordait, coursait Hélios... A ce moment là, j'ai tout simplement décidé de séparer les deux mâles et de laisser Ulysse vivre sa vie.
En janvier, alors que je construisais ma volière, Ulysse s'est cassé l'aile pendant une panique nocturne, puis est tombé malade. Il a passé 10 jours isolé, avec nous aux petits soins. Le fait qu'ils soit EAM a quand même été bien pratique pour le soigner. Ulysse s'est malheureusement beaucoup trop rapproché de nous à cette période, il n'avait plus aucune indépendance. Il a fait du surlissage, qui a heureusement cessé quand il a de nouveau pu voler. Une fois guéri, nous l'avons mis dans la volière avec les trois EPP. Problème : entre temps, Hélios et Héra avaient formé un couple. Il est resté célibataire un moment puisque Gaia ne l'intéressait absolument pas. Tout ce qu'il voulait, c'était recevoir des papouilles de ma mère ou moi. Un pot de colle, dans le sens le plus négatif possible. Nous avons acheté une nouvelle femelle EPP plus âgée, Nala, mais toujours pas de réaction de la part d'Ulysse.
Ca a continué comme ça jusqu'à début avril, date de l'arrivée de Popeye, EAM. Je ne sais pas ce que ça a changé, mais Ulysse a eu le déclic, il s'est mis en couple avec Nala. De nouveau, Ulysse mordait (et le saligaud, il a compris que la cloison nasale fait plus mal que les doigts!) et attaquait Hélios. J'ai décidé de ne pas laisser passer : interdiction de monter sur ma tête, qui lui servait de plateforme d'attaque, renvoi systématique au perchoir en cas d'agressivité, renforcement positif ultra exagéré dès qu'il faisait quelque chose de bien. Ca a été le bras de fer pendant une grosse semaine, puis il s'est calmé.
Nous en sommes là : Ulysse est enfin en couple ET en paix avec le reste de la colonie et avec moi. Il est plus indépendant, demande moins de caresses, est content de jouer avec moi mais aussi seul et avec sa copine. Il partage sa gamelle avec elle, pratique la toilette mutuelle, je l'ai vu plusieurs fois tenter de lui poser une patte sur le dos. Il reste caractériel, exclusif et peureux face à un environnement inconnu, mais on y travaille. J'espère qu'il va continuer sur cette voie, ça me parait encourageant.

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Bonsoir
Si je devais donner mon avis sur les calopsittes EAM et EPP.
Je dirais que je pense plus heureux l'EAM que je vois évoluer en couple, qui a sa façon, sait exprimer ses envies, sortir de sa cage, y rentrer quand il en a envie pour se reposer, jouer ou vivre sa vie de couple. Il a grand plaisir à exprimer sa joie en vous interpelant au travers de ses siflements ou alors montrer quand il n'est pas content. C'est pour moi que du bonheur! Alors que l'EPP subit dans sa volière un enfermement plutôt qu'une liberté.Il n'est pas acteur de sa vie. C'est en tout cas ce que je vis en les observant, et je ne le vis pas toujours très bien.

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Qu'est ce qui t'empêche d'apprivoiser et de donner de la liberté à tes EPP?

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Et bien, pour ma part. Je commence à peine un petit élevage et n'ai pas encore eu de jeunes. Et puis la france n'étant pas leur pays d'origine, je ne sais pas si ce serait judicieux pour eux de les lâcher dans la nature, livrés à eux même.....

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Je ne parlais pas de les lâcher dehors. Ce que je voulais dire, c'est que les EPP peuvent faire de merveilleux animaux de compagnie, qui, tout comme les EAM, partagent des choses avec nous, apprécient notre compagnie, sont autonomes pour sortir et rentrer dans leur cage, etc.
Le stéréotype qui veut que les EAM soient en cage de salon et les EPP en volière pour reproduire, est injustifié à mes yeux.

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Je suis de l'avis de Paprika!

Il faut vraiment comprendre que EAM ne veut pas forcément dire "apprivoisé", tout comme EPP ne veut pas forcément dire "sauvage"!

Apprivoiser des oiseaux n'est pas facile, mais ce n'est pas mission impossible non plus! Et un apprivoisement bien fait se fait sans stresser les animaux!

Au final, les oiseaux apprivoisés en tirent un bénéfice, ils n'ont pas peur de l'homme, donc ils ne sont pas stressés par sa présence, ils vivent mieux le quotidien. Ensuite la relation avec l'homme est un plus, au même titre que tout enrichissement du milieu! L'homme leur accorde plus de faveurs, une liberté dans la maison au minimum, des séances de jeu, de stimulation peut-être...

Mine de rien, ces oiseaux qui deviennent ses amis sont aussi mieux considérés!

Combien d'éleveurs ne soignent pas leurs oiseaux farouches quand ils tombent malades? Et sont capables de dépenser des sommes considérables pour sauver leurs compagnons apprivoisés?

Les oiseaux apprivoisés jouissent de plus d'attention, de présence, d'occupation, de sortie et d'affection.
Ils sont donc forcément plus à même de s'épanouir en captivité.

Comme ce qui a été dit précédemment dans les différentes réponses, les EAM ne sont pas les plus enviables au final, puisqu'ils véhiculent une image complètement dénaturée et erronée de ce qu'ils sont réellement!
On y voit des oiseaux affectueux, très dépendants, qui ne demandent qu'à être câlinés, gâtés de jouets, de perchoirs et de parcs de jeu!
Souvent isolé socialement puisque "ne s'entend pas très bien avec ses congénères"! A qui la faute? A quoi la faute?

Ce ne sont pas toutes ces choses là qui épanouissent un perroquet...

En comparaison, les EPP hyper farouches relégués dans des volières avec des congénères juste pour la repro sont bien mieux tombés!

Il ne tient qu'à nous de leur offrir une vie d'oiseau épanouissante en captivité, qu'ils soient EPP, EAM ou MAN.

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Je tiens à revenir sur ce que j'ai pu dire l'année dernière à propos de mes EAM. Pour rappel, j'ai une petite colonie de 8 calopsittes, 4 mâles et 4 femelles, dans une volière de 3m x 1,5m en intérieur.

Popeye, mâle calopsitte de bientôt 2 ans

Popeye a été EAM car il est issu d'un couple qui n'élève jamais ses petits (le sauvetage est donc tout relatif). Il a été élevé en compagnie de sa fratrie et de jeunes pyrrhuras. Après la vente de ceux-ci, il a passé plusieurs mois seul, dans une petite volière verticale crado, avec un unique perchoir et un vieux jouet, très peu de stimulations de la part de l'éleveur. J'ai hésité longuement avant de me déplacer chez cette personne, mais quand j'ai vu ses petits yeux pétillants qui me fixaient, il m'a été impossible de repartir sans lui.

Quand il est arrivé chez moi, Popeye était très craintif et totalement perdu : il avait peur des perchoirs, des jouets, des autres oiseaux et de nous. Il poussait de petits sifflements qui n'ont rien à voir avec les cris et chants naturels d'une calopsitte. En revanche, je suis restée optimiste car je voyais chez lui beaucoup de curiosité et d'enthousiasme malgré tous ces bouleversements. Pendant la quarantaine, j'ai passé beaucoup de temps avec lui. Il a mis quelques semaines à venir sur moi sans crainte, un peu plus longtemps à réclamer des gratouilles, d'abord avec mon visage, puis avec la main.

Depuis, Popeye est devenu le chouchou de la famille : c'est une boule d'énergie, la joie de vivre incarnée, joueur, dragueur, excellent chanteur (en ce moment, il nous ressort le refrain d'une souris verte). Il n'a jamais mordu, jamais crié. Il aime la nouveauté, il est très enthousiaste dès qu'un nouveau visage humain s'approche de la volière. Seule ombre au tableau, peut-être, une trop grande dépendance à l'homme, qui le pousse à abandonner ses activités quand il nous aperçoit, pour nous réclamer de l'attention. On essaie de ne pas être trop présents, finalement, pour ne pas le gêner dans ses interactions avec les autres.

Popeye s'entend très bien avec tous ses congénères, et quand il y a un conflit, c'est rare que ça vienne de lui. Quand on vient l'embêter, il sait s'affirmer sans agressivité, comme le ferait n'importe quel EPP. Je me suis longtemps inquiétée de son célibat : en effet monsieur paradait régulièrement devant les femelles, mais aucune ne semblait s'intéresser à lui. Dernièrement j'ai acquis une jeune femelle EPP qui s'intéresse beaucoup à lui, jusqu'à lui faire des propositions explicites. Je les ai vu cocher à plusieurs reprises cette semaine. J'espère que ça mènera vers la création d'un couple soudé et que mon pépère gagnera encore en indépendance.

Pour l'instant, je crois pouvoir dire que Popeye est un oiseau plutôt épanoui, sans gros problème, en tout cas un oiseau qui se comporte comme la plupart de mes EPP apprivoisés. Je ferai tout pour que ça dure : environnement le plus libre et riche possible, possibilité de reproduire...

Ulysse, mâle calopsitte de 2 ans

Avec mon pauvre Ulysse, par contre, c'est beaucoup plus compliqué. Je vous avais déjà parlé de lui et des "bons cotés" de l'EAM : le fait d'avoir pu le soigner facilement quand il s'est cassé l'aile, par exemple. Il a été très sage chez le vétérinaire, il a pris ses médicaments sans difficulté et avec peu de stress, il a pu rester avec nous dans le salon pendant toute sa convalescence, et ça lui plaisait bien. C'est un oiseau mignon, attachant, adorable. Mais c'est d'abord un oiseau frustré, seul, qui a du mal à trouver sa place auprès de ses congénères et de nous.

Ulysse est un oiseau curieux, joueur et gourmand, je me raccroche à ça. Il aime la nouveauté, il est souvent le premier a sauter sur un jouet ou un perchoir inconnu. Il explore, il court par terre, il joue avec les clochettes, il met les jouets destructibles en petits morceaux. Bref, un oiseau actif. Malgré le léger handicap laissé par son aile cassée en décembre 2011, il se bouge, il vole, il est très bien physiquement.

Ulysse s'est mis deux fois brièvement en couple, avec deux femelles différentes, avant que celles-ci choisissent de se tourner vers un autre mâle. Pendant ces périodes, il était souvent désagréable : morsures envers nous, énorme agressivité envers les autres mâles de la volière. Avec ses femelles, il était relativement câlin, plutôt enclin à recevoir qu'à donner, il arrachait quelques plumes parfois. Il n'a jamais été fichu de cocher, par contre il éprouvait une grande jalousie à la vue du nid que j'avais mis pour Hélios et Héra, jusqu'à hurler ou chercher par tous les moyens à rentrer dans leur espace.

Cet oiseau a clairement une sexualité problématique, puisqu'il a exprimé des comportements sexuels envers des objets inappropriés : la gamelle accrochée à la porte, ainsi que mes mains. Ulysse éprouve une fascination pour les ongles : s'il y a accès, il les grignote, fait un drôle de grincement de bec, se redresse les ailes écartées du corps, et commence à se frotter le popotin sur ma main. C'est systématique et je ne me l'explique pas, du coup je fais bien attention à ne plus lui présenter qu'un poing fermé, ça règle le problème. Par ailleurs, il agresse systématiquement tous les couples qui cochent.

En dehors des périodes de reproduction où il est pénible (mais ça, c'est le cas de tous mes mâles), Ulysse tolère bien ses congénères, il est même très sympathique avec les femelles. Mais au milieu des couples qui se forment, il reste quand même seul la plupart du temps. Il retente parfois sa chance avec Héra mais on ne le voit presque plus parader. Avec nous, c'est un gentil petit bonhomme qui veut de la présence, de l'affection. Il aime particulièrement ma mère. Il est moins collant qu'il a pu l'être à un moment. Ce n'est pas parce qu'il est plus indépendant, mais parce qu'il supporte mal de partager notre épaule avec un autre oiseau.

Mon petit coeur n'est pas épanoui. C'est difficile à vivre dans le sens où je ne vois pas quoi faire pour que ça s'arrange : ils ont de l'espace, des congénère des deux sexes, de quoi s'occuper. Étant donné l'espace limité, il est impossible de lui présenter de nouvelles femelles. Je suppose qu'il y a quelque chose d'inapproprié dans mon comportement, mais quoi ? A l'heure actuelle, je ne me crois pas capable de résoudre ses problèmes. Neutral

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complètement d'accord avec margaux et paprika. La relation de confiance entre nous et l'animal se crée par le respect que vous montrez à l'animal. S'il se sent en confiance, si vous ne le forcez pas à venir faire des câlins à un moment où il n'en a pas envie, vous pourrez créer des liens extraordinaires avec eux. Les oiseaux savent mieux que quiconque s'occuper de leurs petits, en dehors de cas très spéciaux genre un piaf tombé du nid, il vaut mieux laisser faire les vrais experts ! L'année dernière, il a fallu le faire avec une jeune mésange charbonnière retrouvée au milieu d'un parking . Très vite elle a su avaler ses vers de farine, et on a pu la relâcher. Mais pour mes oiseaux, je fais confiance aux pârents à qui je fournis tout ce qu'il faut. Et les petits habitués à ma présence très vite sont aussi câlins avec moi que leurs parents. Sans avoir cette relation "alimentaire".

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Bonjour,
depuis ce matin, je parcours en long, en large et en travers votre forum et j'apprécie beaucoup vos écrits, vos arguments qui même opposés se défendent bien. avoir autant de posts différents et bien argumentés, cela fait plaisir.

J'ai 5 eam a la maison (ne me tapez pas!). J'ai bien compris que vous étiez contre et je comprends tout a fait vos arguments. Je suis la pour apprendre et voila pourquoi depuis ce matin, je lis tout les posts sur les problèmes comportementaux que peuvent avoir les eam.

Dans mon cas, je ne dénote pas de problèmes particuliers pour mes inséparables. Je suis assez observateur de par ma passion première qui est le comportement des poissons inter et intraspécifique.
Ils sont 4. Deux en couple et deux "isolés". Ils ont l'habitude d'être en liberté dés que nous sommes présents et ils sont régulièrement en contact avec les inséparables en volière extérieure. D'ailleurs, ça communique pas mal entre le salon et le jardin Laughing
Ils sont jeunes. Moins de deux ans. peut être que les problèmes arriveront après? Je pense que le fait qu'ils soient en permanence en contact avec d'autres individus de leurs espèces limite ces risques de troubles. Je me trompe peut être.
Ils vivent leurs vies et viennent sur nous quand ils en ont envie.

Pour ma calopsitte en revanche, acquise il y a 4 ans, elle est vraiment imprégnée. Elle n'accepte pas la présence d'autres oiseaux, calopsittes ou non. N'importe qui peut la prendre et rester sur l'épaule mais peu de personnes peuvent la caresser, la toucher. Je suis la seule personne a pouvoir en faire "ce que je veux".

voila mon expérience sur les eam.

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Sam a écrit:
je pense que le fait qu'ils soient en permanence en contact avec d'autres individus de leurs espèces limite ces risques de troubles. Je me trompe peut être.


Je le pense aussi. Le problème avec les EAM quand ils sont imprégnés et ne sont pas rapidement remis avec des congénères, c'est qu'ils refusent la proximité des oiseaux, et demandent aux humains, auxquels ils s'identifient, ce que nous ne pouvons pas leur apporter.  Les problèmes de comportements agressifs et auto-destructeurs arrivent, les humains ne reconnaissent plus leur oiseau si câlin et ont des comportements de rejets alors que l'EAM a fait en sorte que les oiseaux agissent ainsi.


Les oiseaux s'identifient à nous, mais nous ne nous prenons pas pour des oiseaux, d'où le grand malheur pour les oiseaux dont on se débarrasse le plus souvent ou qui finissent isolés en cage.


Permettre à tes oiseaux de vivre avec d'autres oiseaux limite les conséquences de cette maltraitance, les oiseaux apprenant entre eux à agir et se comporter.

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