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Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde

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FESSENHEIM (France) - L'ancien Premier ministre, François Fillon est venu apporter son soutien jeudi aux opposants à la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), les encourageant sur place à continuer le combat contre cette décision absurde.

Le député UMP a visité les installations nucléaires, où il s'est entretenu avec la direction et des représentants des salariés, avant de rencontrer à Fessenheim des élus locaux, opposés à la fermeture d'une centrale qui représente un moteur pour l'économie locale.

Il faut continuer le combat contre la fermeture annoncée pour fin 2016 par François Hollande, il faut résister, les a encouragés François Fillon, en présence de journalistes. C'est une chose d'annoncer la fermeture et s'en est une autre d'appuyer sur le bouton et de prendre la décision finale, a-t-il estimé.

Cette fermeture est absurde parce qu'un pays dans une situation économique difficile avec un endettement massif ne peut pas fermer une unité de production d'énergie rentable et sûre, a-t-il argumenté, rappelant que Fessenheim avait obtenu récemment une autorisation de poursuivre l'exploitation pour les dix prochaines années.

L'ancien Premier ministre, faisant référence à l'affaire Leonarda, a dit voir dans le dossier Fessenheim une illustration d'une méthode de gouvernement.

De la même façon que l'on dit à une jeune fille kosovare qu'elle peut rentrer en France mais que ses parents peuvent rester chez eux, là on dit que le nucléaire c'est bien, mais qu'on va fermer une centrale, a-t-il ironisé, fustigeant un geste politique pour satisfaire les Verts.

Tous les pays européens sont en train de se précipiter sans beaucoup de réflexion sur la construction de capacités de production d'énergies renouvelables, a-t-il regretté, jugeant que l'Europe est en train de se préparer à une crise énergétique de première grandeur dans les dix ans qui viennent.

Avec ses deux réacteurs de 900 MW, Fessenheim est la seule des 19 centrales françaises (58 réacteurs au total) dont la fermeture a été annoncée par le président François Hollande. Celui-ci s'est engagé à réduire la part du nucléaire dans la production électrique française de 75% à 50% d'ici à 2025.

Fessenheim, dont le premier des deux réacteurs a été mis en service en 1977, emploie près de 800 agents EDF et quelque 250 prestataires permanents. Les élus locaux évaluent à plus de 2.000 le nombre d'emplois concernés, en comptant les emplois induits.

La fermeture est une décision irresponsable, sur le plan économique, social et environnemental, a martelé jeudi au côté de M. Fillon le député UMP Michel Sordi, qui avait été reçu mardi à Matignon, où il a plaidé la cause de la centrale avec quatre autres élus et un syndicaliste.


romandie 21/11/2013

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Lyon (AFP) - Le réacteur N.3 de la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme) était samedi à l'arrêt en raison d'une carte électronique défectueuse, a-t-on appris auprès de son exploitant EDF.

"Le réacteur s'est stoppé automatiquement à 04H00 ce matin après la détection d'une panne sur une carte électronique, qui est en voie d'être changée", a indiqué samedi après-midi à l'AFP un porte-parole d'EDF en confirmant une information de France Bleu Drôme-Ardèche. "Ca risque de prendre du temps mais il n'y a aucun impact pour répondre à la demande d'électricité", a-t-il ajouté.

Cet arrêt fait suite à une série d'incidents qui ont touché ces derniers mois le site nucléaire du Tricastin, qui compte au total quatre réacteurs.

Le 31 octobre, des traces de poudre d’oxyde d'uranium, "très faiblement radioactif", avait été relevées sur le site d'Areva, spécialisée dans la conversion, l'enrichissement et la fabrication d'assemblages de combustible nucléaire, après une "légère fuite" d'un tuyau sans "aucune contamination externe", selon le groupe.

Le 7 octobre, trois salariés de la centrale nucléaire du site avaient été touchés par des effluents liquides radioactifs lors de l'explosion d'une pompe hydraulique.

Le 16 septembre, l'ASN avait annoncé avoir demandé à EDF une surveillance renforcée des eaux souterraines de la centrale nucléaire et d'identifier la cause d'une "présence anormale" de tritium, de l'hydrogène faiblement radioactif.

Europe Ecologie-les Verts réclame la fermeture en urgence de la centrale nucléaire, que le parti juge "ancestrale" et "dangereuse".


Sciences et avenir 23/11/2013

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Brugg AG (awp/ats) - Toutes les centrales nucléaires suisses ont démontré que la radioactivité resterait confinée en cas de puissant séisme. Elles remplissent ainsi une requête formulée lors du test de résistance de l'Union européenne.

Trois barrières assurent que des substances radioactives ne s'échappent pas de la centrale: les éléments combustibles, le circuit primaire et l'enceinte de confinement, a indiqué mercredi l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) sur son site internet. Pour l'IFSN, les trois barrières sont maintenues dans toutes les centrales même après un puissant séisme. "Le confinement des substances radioactives est donc garanti".

La centrale de Leibstadt devra exécuter des mesures complémentaires jusqu'en 2014. Il s'agit d'améliorer la résistance sismique de la décompression filtrée de l'enceinte de confinement.

Après la catastrophe de Fukushima, l'IFSN avait exigé des centrales qu'elles démontrent que leurs installations résistent à des tremblements de terre comme il s'en produit tous les 10'000 ans. Les rapports remis montraient "que les centrales résistent également à un événement aussi rare".

L'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire a également demandé aux centrales de procéder à une analyse de la résistance sismique de l'enceinte de confinement. Cette enceinte "joue un rôle crucial pour la défense en profondeur".

Elle permet de retenir les substances radioactives et le moyen de refroidissement. Les cinq centrales se sont rééquipées avec des systèmes de décompression filtrée qui sont activés lorsque la pression est élevée dans l'enceinte de confinement et contribuent à réduire "de manière importante" la menace de rejets radioactifs en proportion dangereuse lors d'un accident grave.


----->Comment peut-on affirmer de manière aussi catégorique que les centrales résisteront à un séisme majeur s'il venait à survenir... ? On ne sait pas à l'avance les événements en cascade qui risquent de se produire... On peut, et encore, tout juste les supposer. Imaginons, par exemple, qu'un séisme produise une importante faille ou l'écroulement du sol sous l'une des centrales.... En outre, j'aimerai lire des informations sérieuses sur ce qu'il adviendrait en cas d'éruptions majeures du soleil... avec comme incidence une panne de tous les systèmes électriques et électroniques sur la terre... Ce que je dis là n'est pas une invention ! C'est même évoqué dans certains scénarios catastrophe ...


romandie 27/11/2013

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BRENNILIS (France) - La centrale nucléaire de Brennilis (Finistère), à l'arrêt depuis 1985, pourrait être complètement démantelée d'ici 2025, c'est en tout cas l'objectif d'EDF, a assuré mardi Jean-Christophe Couty, directeur du site lors d'une visite du chantier à la presse.

Nous sommes confiants pour être en 2025 sur un site sur lequel on aura réalisé l'ensemble du procédé de démantèlement, a indiqué à l'AFP M. Couty, précisant que l'étape de démantèlement partiel de la centrale, en cours, prendrait fin en 2016. On est complètement dans les temps et sur des chantiers qui se passent bien et en toute sécurité, s'est félicité M. Couty.


 france3iroise 26/6/2013

Fin juin l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) avait estimé que les travaux de démantèlement partiel de la centrale allaient durer encore cinq ans, sans se prononcer sur la durée d'un éventuel démantèlement total. Il y en a certainement pour encore cinq ans, avait déclaré Simon Huffeteau, chef de la division de l'ASN à Caen, dont dépend le site de Brennilis, lors d'une conférence de presse à Rennes.

Les combustibles irradiés de la doyenne des centrales françaises ont été évacués lors d'une première phase d'arrêt définitif de l'exploitation entre 1985 et 1992. Après une interruption de quatre ans, son démantèlement partiel a repris en juillet 2011.

Cette étape, réalisée par une équipe de 120 travailleurs, consiste notamment à vider l'intérieur du bâtiment abritant le réacteur, mais pas le bâtiment lui-même ni le bloc réacteur.

Ces deux derniers chantiers sont soumis à une décision de l'ASN. L'an dernier, celle-ci avait rejeté le dossier déposé en ce sens par EDF. Alors que l'électricien avait prévu d'entreposer les déchets de la centrale sur le site de Bugey (Ain), le permis de construire de l'installation avait été annulé par la justice, avant qu'un décret n'autorise EDF à reprendre son projet.

L'installation est aujourd'hui à 80% construite, a assuré M. Couty, à propos de ce site de stockage de déchets nucléaires, baptisé Iceda.

Outre la centrale de Brennilis, huit autres sont en cours de démantèlement en France par EDF, qui a provisionné pour l'ensemble de ces chantiers une enveloppe de deux milliards d'euros, a précisé M. Couty.

Prototype mis en service en 1967 et arrêté en 1985, la centrale de Brennilis est l'unique exemple industriel français de la filière nucléaire à eau lourde, ensuite abandonnée au profit des centrales à eau pressurisée.

 france3iroise 4/10/2013


romandie 3/12/2013

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LILLE - Un départ de feu a été rapidement maîtrisé mardi sous la toiture d'un bâtiment de la partie non-nucléaire de la centrale de Gravelines (Nord), sans conséquence pour les installations et l'environnement, a indiqué EDF dans un court communiqué.

Le départ de feu a été détecté vers 16H50 sous la toiture d'un bâtiment de l'unité de production n°3, dans la partie non nucléaire de l'installation, a expliqué EDF dans une brève publiée sur son site.

Les pompiers sont intervenus et le départ d'incendie a été maîtrisé à 18H02, a précisé le groupe énergétique.

L'unité de production n°3 est toujours restée en fonctionnement, l'événement n'a pas eu d'impact sur la sûreté des installations, ni sur l'environnement, a affirmé le groupe.

L'Autorité de sûreté nucléaire et les pouvoirs publics ont été informés de l'événement, est-il encore dit.

La centrale nucléaire de Gravelines est la plus importante de France, avec 6 réacteurs de 900 MW.

  Grand Lille TV 14/9/2012




romandie 3/12/2013

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PARIS - L'entourage du président français François Hollande et le ministre de l'Écologie et de l'Énergie Philippe Martin se sont inscrits en faux, mardi, contre des déclarations d'Anne Lauvergeon laissant supposer un report de la réduction à 50% de la part du nucléaire dans la production d'électricité d'ici 2025.

Les engagements du président formulés lors de la conférence environnementale seront bien évidemment respectés, a-t-on déclaré dans l'entourage de François Hollande, interrogé par l'AFP. Peu auparavant, l'ancienne présidente d'Areva avait déclaré sur France Inter que cet objectif n'était pas réaliste, ajoutant: je crois que la date a été plus ou moins renvoyée à plus tard.

Pour l'ancienne conseillère de François Mitterrand, aujourd'hui à la tête d'une commission baptisée Innovation 2030 et qui était encore au côté du chef de l'Etat lundi pour le lancement d'un concours mondial de l'innovation, cet objectif poserait un problème grave, supposant l'arrêt d'une vingtaine de réacteurs. Je ne pense pas que cela soit réaliste aujourd'hui sur le plan économique et pratique, a-t-elle dit.

Également interrogé par l'AFP, le ministre de l'Écologie et de l'Énergie a également démenti un report, qui est peut-être dans sa tête (celle de Lauvergeon, NDLR) mais pas dans la mienne, a-t-il dit.

Je suis le ministre qui a en charge le nouveau mix énergétique et mon objectif reste celui qui m'a été fixé par le chef de l'Etat, c'est-à-dire d'obtenir cette réduction à 50% de la part d'électricité produite par l'énergie nucléaire à l'horizon 2025, a-t-il insisté. Je ne sais pas ce qui lui permet de dire ça mais en tout cas moi je m'inscris en faux par rapport à cette déclaration et je maintiens l'objectif, a martelé Philippe Martin.

Quant au Conseil de politique nucléaire, organisme qui rassemble les principaux acteurs de la filière nucléaire et qui se réunira mercredi à l'Elysée autour de François Hollande, dans la foulée du Conseil des ministres, il portera exclusivement sur les exportations de la filière nucléaire française, indique-t-on de source proche du dossier, et pas du tout sur la question de la fermeture des centrales nucléaires.

Pour le député écologiste Denis Baupin, Anne Lauvergeon privilégie les industries du passé et ses propos reflètent une bien faible confiance en la capacité d'innovation des énergéticiens français et une faible connaissance des mutations énergétiques en oeuvre chez nos voisins. Il y voit une forme de mépris du travail de tous ceux qui ont élaboré des scénarios énergétiques qui montrent comment la France peut passer à 50% de nucléaire en 2025.

L'organisation écologiste Greenpeace a appelé pour sa part le président Hollande à confirmer son engagement. On attend une confirmation de la part de François Hollande et du Premier ministre Jean-Marc Ayrault de cette promesse, a déclaré mardi Sébastien Blavier, chargé de campagne nucléaire au sein de l'ONG.

Ouvrant le 20 septembre la deuxième conférence environnementale, François Hollande avait annoncé que la possibilité pour l'État de fermer des centrales nucléaires serait intégrée à la loi de transition énergétique prévue pour fin 2014. Il avait également confirmé la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Alsace) fin 2016.

La réduction de la part du nucléaire dans la production d'électricité, de 75% à 50% à l'horizon 2025 en garantissant la sûreté maximale des installations et en poursuivant la modernisation de notre industrie nucléaire, constituait le 41e des 60 Engagements pour la France du candidat Hollande.


romandie 3/12/2013

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JOHANNESBURG - L'Afrique du Sud a révisé à la baisse ses besoins en électricité et envisage de geler ses projets dans le nucléaire jusqu'en 2025 pour miser sur le gaz de schiste, l'éolien, le solaire et du courant importé de barrages étrangers, selon un nouveau plan gouvernemental.

Ce plan appelé Plan révisé de ressources intégrées pour l'électricité (IRP), consulté mercredi par l'AFP, fait l'objet d'une consultation publique et doit être promulgué définitivement le 7 février.

La décision en matière nucléaire peut être reportée, indique-t-il. L'Afrique du Sud, qui a connu une crise énergétique majeure en 2008, avait prévu de se doter entre 2023 et 2030 d'une flotte de six réacteurs d'une puissance totale de 9.600 MW, en plus de la centrale déjà existante.

Le nouveau plan souligne qu'il y a des options de rechange, comme l'hydroélectricité régionale, qui peuvent répondre aux besoins et permettre de continuer les explorations du potentiel en gaz de schiste avant de s'engager prématurément dans une technologie qui peut être redondante si les attentes en matière de demande d'électricité ne se matérialisent pas, spécialement au regard d'une production photovoltaïque étendue.

Le document mentionne notamment Inga III, un projet de barrage géant dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo.

Si, et seulement si la production nette dépasse 265 térawatts/heure (TWh, un milliard de KWh) en 2014 (ou 270 TWh en 2015) et s'il n'y a pas de perspectives d'un développement à grande échelle dans le gaz, alors l'approvisionnement nucléaire pourrait continuer, dit le texte.

Toutefois, s'il est clair qu'il n'y pas d'engagement pour un investissement nucléaire à moins de 6.500 dollars le KWh, alors cet approvisionnement devrait être abandonné car le coût additionnel suggérerait une technologie alternative.

Le document pourrait sonner le glas des ambitions de certains fabricants de centrales nucléaires, ou au contraire leur donner une précieuse indication sur les délais et les prix attendus par l'Afrique du Sud, alors que le ministre Ben Martins vient d'achever une tournée dans six pays dont la Russie et la France.

Les nouveaux scénarios mentionnés dans le plan vont de zéro à huit réacteurs branchés entre 2023 et 2035, et c'est notamment ce qu'a préféré lire le groupe nucléaire français Areva.

Areva se félicite que le ministère de l'Energie sud-africain rappelle son engagement en faveur du programme nucléaire sud-africain. L'IRP 2010 actualisé prévoit, dans le scénario jugé le plus probable, une capacité de production électronucléaire de 12.800 MW disponible à l'horizon 2035, a-t-il indiqué à l'AFP.

Le nouveau texte souligne néanmoins les incertitudes persistantes (...) autour des coûts d'investissement dans le nucléaire, faisant justice à ceux qui reprochaient au gouvernement d'être irréaliste et de ne pas pouvoir financer ces nouveaux réacteurs.

Il se fonde en outre sur des projections de croissance économique et de consommation électrique moins ambitieuses: 345 à 416 TWh en 2030 au lieu de 454 TWh.

Tout a été repassé en revue depuis 2010, date de rédaction du précédent plan: les options technologiques, leurs coûts, la demande attendue, la performance des centrales actuelles et la possibilité d'étendre leur durée de vie.

L'Afrique du Sud continue de tourner au maximum de ses capacités électriques. En novembre, la compagnie publique Eskom a irrité ses clients industriels en demandant qu'ils réduisent de 10% leur consommation pour éviter des délestages.

Le plan favorise les importations d'hydroélectricité en provenance du Mozambique et de Zambie, il table sur une extension de la durée de vie des centrales à charbon et il montre comment l'augmentation des prix peut être ralentie en reportant la décision sur le nucléaire, explique le Pr Anton Eberhard, expert et chercheur à l'université du Cap. Selon lui, la nouvelle combinaison énergétique se résume ainsi: vent + soleil + hydroélectricité importée + gaz et un peu de charbon au lieu du nucléaire.

Depuis 2008, les prix de l'électricité ont plus que triplé, une hausse impopulaire donnant lieu à des mois de débats acharnés et de pressions politiques contradictoires.

L'Afrique du Sud dispose d'une seule centrale nucléaire construite dans les années 1970 à Koeberg, tout près du Cap (sud-ouest), par des industriels français qui en assurent la maintenance.


Romandie 4/12/2013

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Cherbourg (AFP) - Des élus, des syndicalistes et des écologistes de la Manche, le département le plus nucléarisé de France, ont recensé les points faibles de la sûreté nucléaire, à la lumière de la catastrophe de Fukushima, dans un livre blanc paru jeudi, une première en France.

Le document regroupe 184 questions posées aux industriels comme à la Défense nationale et "comprend de nombreuses et importantes questions qui n'ont trouvé aucune réponse ou des réponses partielles, incomplètes ou pire encore contradictoires", écrivent les élus locaux PS, UMP, DVD ou EELV, dont plusieurs sont des anciens d'Areva ou EDF, dans une synthèse papier.


 
AFP 3/1/2012

Le livre blanc devait être mis en ligne dans la journée sur les sites cli-areva.fr ou cli-flamanville.fr ou cli-andra.fr.

Les élus, associations (Greenpeace, FNE) et syndicats, qui se réunissent régulièrement à l'occasion de commissions locales d'informations (CLI) sur trois sites nucléaires civils de la Manche, ont mené 18 auditions. Ils se sont aussi rendus au Japon pour entendre des élus victimes de la catastrophe de Fukushima, qui a "balayé (les) certitudes" des élus manchois.

"Le périmètre (d'évacuation) de 2 kms" autour d'un site, actuellement prévu en cas d'accident majeur, "est une ineptie", a ainsi relevé le conseiller général PS Pierre Bihet, lors d'une conférence de presse à Cherbourg.

 
Autorité de sûreté nucléaire (ASN) 14/8/2013

Mais la principale conclusion des élus, c'est qu'il "faut impérativement sortir de la logique économique. On ne peut pas laisser (le nucléaire civil) entre les mains de gens qui tirent les prix au détriment de la sécurité", écrivent-ils dans le livre blanc, alors qu'EDF et Areva ont été partiellement privatisés il y a plusieurs années et que le recours à la sous-traitance est croissant.

"Le travail de près de 2.000 sous-traitants est parfois contrôlé seulement par une petite dizaine de salariés EDF lors des arrêts" pour maintenance, a ainsi raconté aux CLIs le comité d'hygiène et de sécurité (CHSCT) d'EDF, pour qui "on peut parler d’une perte de compétence en déléguant systématiquement des gestes techniques à la sous-traitance".

"Le lundi 11 mars 2013, la Manche connaissait un épisode neigeux sans précédent. Le surlendemain, les militaires d’Angers (...) dégageaient l’accès à l’usine" Areva de Beaumont-Hague "et permettaient la relève du personnel (320 personnes) bloqué par les intempéries. Le dégagement de la route a été jugé par le gouvernement comme un enjeu de sûreté. Comment aurait-on organisé l’évacuation des populations en cas d’accident ?" écrivent les auteurs.

Sur ce site, qui concentre le plus de matière radioactive en Europe, les piscines où refroidissent, avant retraitement, les combustibles irradiés dans les centrales, n'ont pas de toit en béton comme cela est prévu pour les piscines des futurs réacteurs nucléaires EPR, relèvent les CLIs. Dans les piscines d'Areva La Hague refroidissent l'équivalent en rejets radioactifs potentiels de 100 réacteursOr les combustibles sont dans des bâtiment comparables à "des hangars", a résumé Michel Laurent, conseiller général DVD, président des CLIs et ex-salarié du site, en conférence de presse.

Tel qu'est configurée l'usine, "les bassins pourraient résister au crash accidentel d’un petit avion. Mais qu’en est-il pour les gros porteurs ?" ont demandé les CLIs. La réponse d'Areva n'est valable que pour trois des quatre piscines, selon le livre blanc.

L'armée de l'air est certes "susceptible (...) d’intercepter ou détruire l’intrus" éventuel. Et "depuis 2001, le gouvernement a installé un radar beaucoup plus performant, sur l’aéroport de Maupertus (à 30 km de l'usine Areva et 40 km de la centrale de Flamanville ndlr). Mais ces mesures sont-elles efficaces quand on sait qu’en 2001 un avion a percuté le Pentagone, site pourtant éminemment protégé ?", interroge le livre blanc.

Alors que Fukushima a rappelé combien l'alimentation en eau des piscines est un point central, Areva assure "disposer de réserves considérables" et qu'"en dernier recours, la mer représenterait une source inépuisable". Mais la CLI s'interroge sur la façon dont Areva "alimenterait les piscines à partir du niveau de la mer (plus de 150 m de dénivelé)".


Sciences et avenir 5/12/2013

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Le premier ministre Shinzo Abe a demandé à son gouvernement de mettre en place des commissions ministérielles pour aborder les questions de la stratégie nucléaire et des eaux usagées hautement radioactives.

M. Abe s'est entretenu avec ses ministres mardi au sujet de la nouvelle politique d'énergie du pays. Il espère que le gouvernement approuvera cette politique en janvier. Le premier ministre souhaite qu'un groupe composé de ministres compétents soit en charge de la politique nucléaire, nécessaire à la mise en place de mesures responsables pour la production de l'énergie.

M. Abe veut créer un autre groupe de travail en charge des eaux usagées radioactives, générées lors d'opérations dans des centrales nucléaires. (donc pas uniquement Fukushima)

Le secrétaire général du gouvernement, Yoshihide Suga, a déclaré à la presse à la suite d'une réunion du gouvernement que l'approvisionnement en énergie du Japon est devenu un problème majeur après l'accident nucléaire à Fukushima. M. Suga a ajouté qu'il est important que tous les membres du gouvernement soient impliqués et prennent une initiative.

Il a également indiqué que le gouvernement est particulièrement déterminé à faire tout pour traiter la question des eaux usagées radioactives.(Fukushima cette fois...)


NHK WORLD 10/12/2013

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VARSOVIE - La Pologne est décidée de poursuivre son programme de construction de deux centrales nucléaires, opérationnelles vers 2030, a déclaré vendredi le ministre polonais de l'Economie Janusz Piechocinski.

Nous voulons qu'à l'horizon de 2030 10% de l'énergie vienne du nucléaire, a déclaré M. Piechocinski à l'agence PAP. Aux côtés de la Grande-Bretagne, nous serons le plus important investisseur dans le nucléaire en Europe, a affirmé le ministre.

La Pologne, qui ne dispose actuellement d'aucune centrale nucléaire, envisage d'en construire deux de 3.000 mégawatts chacune, la première devant entrer en service en 2024.

Pourtant, le Premier ministre Donald Tusk avait estimé récemment que la Pologne s'appuierait principalement sur le charbon et le gaz de schiste pour assurer son indépendance énergétique et que le projet nucléaire pourrait être ajourné de plusieurs années.

Selon M. Piechocinski, les travaux sur un document cadre définissant la politique énergétique de la Pologne devraient aboutir dans les prochains mois.

Par ailleurs, le ministre a insisté sur la volonté du gouvernement de passer rapidement à l'exploitation industrielle du gaz de schiste, susceptible de démarrer en 2014.

Actuellement, 91% de l'électricité en Pologne est produite à partir de la houille et du lignite, dont les réserves pourraient couvrir les besoins du pays pendant 150 ans, selon les estimations. Selon M. Piechocinski, la part du charbon dans le mix énergétique de la Pologne ne devrait pas descendre à moins de 50% d'ici à 2050.

Soucieuse de garantir son indépendance énergétique, la Pologne compte sur le gaz de schiste dont les réserves sont évaluées à entre 800 et 2.000 milliards de m3. Le gouvernement compte investir 12,5 milliards d'euros d'ici à 2020 pour exploiter ces gisements.

Ce pays de 38 millions d'habitants, la première économie d'Europe centre-orientale, consomme actuellement 14 milliards de m3 de gaz par an, dont les deux tiers sont importés de Russie.


romandie 13/12/2013

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PARIS - EDF a reçu une mise en demeure de l'inspection du travail de mettre en conformité une machine centrale du chantier du réacteur nucléaire EPR à Flamanville (Manche), a-t-on appris auprès du groupe, confirmant une information du site Mediapart.

Un porte-parole d'EDF a confirmé auprès de l'AFP que le groupe avait reçu une telle mise en demeure la semaine dernière, mais a démenti toute interruption des travaux du chantier. Nous avons bien reçu cette demande de l'inspection du travail vendredi concernant ce rapport, mais le chantier n'est pas arrêté, a-t-il déclaré. Nous transmettrons les informations à l'inspection du travail en temps et en heure. Ca fait deux mois que nous discutons avec eux et que nous échangeons avec eux. Nous avons déjà produit un rapport provisoire, nous sommes en train de travailler sur ce rapport définitif, a-t-il assuré.

Mediapart a publié cette mise en demeure de l'inspection du Travail, transmise le 13 décembre, dans laquelle elle enjoint le groupe à mettre en conformité cette machine centrale du chantier, composée d'un pont polaire et de chariots et qui sert à l'installation des équipements. Le site affirme que cela va engendrer de nouveaux retards sur ce chantier.

Une telle mise en conformité devra notamment concerner l'ensemble des non-conformités identifiées par les inspecteurs du travail ou qui pourraient figurer dans le rapport de la vérification demandée par la décision du 7 novembre, précise l'inspection du travail dans ce document. L'inspection du travail avait demandé le 7 novembre dernier à EDF de faire réaliser une vérification de la conformité de la machine, ce que le groupe a établi mais dans un rapport provisoire.

Dans sa mise en demeure, l'inspection du travail relève que les différents équipements constituant cette unique machine (pont polaire Apco et chariots TLD Mammoet) n'ont pas été conçus pour être utilisés ensemble et que les chariots TLD Mammoet ne sont notamment pas intégrés dans le dispositif global prévu par Apco pour le pont polaire.

Elle précise qu'une visite de contrôle de la machine effectuée par l'inspection du travail le 25 octobre fait apparaître 15 non-conformités manifestes concernant le pont Apco, chacun des chariots TLD Mammoet, ainsi que l'ensemble de la machine qu'ils constituent qui ont été notifiées à EDF le 8 novembre.

Elle ajoute qu'EDF a transmis un rapport provisoire, daté du 25 novembre, de la vérification réalisée par la société Socotec, dans lequel cette dernière identifie 43 non conformités dont plusieurs concernent les organes de commande de la machine.

romandie 16/12/2013

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Lyon (AFP) - Le réseau Sortir du nucléaire (SDN) a annoncé jeudi avoir déposé une plainte contre EDF au sujet d'une fuite de tritium, substance radioactive et dangereuse, détectée en juillet à la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), mais signalée tardivement à l'ASN.

SDN "a déposé une plainte simple auprès du tribunal correctionnel de Valence. Nous espérons l'ouverture d'une enquête, si le parquet n'engage pas de poursuite, nous envisagerons de déposer plainte avec constitution de partie civile", a précisé jeudi à l'AFP Marie Frachisse, juriste au réseau Sortir du nucléaire. SDN a prévu jeudi, à 13h30, de matérialiser son dépôt de plainte par un rassemblement devant le TGI de Valence.


 Le réseau Sortir du nucléaire (SDN) a annoncé jeudi avoir déposé une plainte contre EDF au sujet d'une fuite de tritium, substance radioactive et dangereuse, détectée en juillet à la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), mais signalée tardivement à l'ASN. (c) Afp

 Dans un communiqué commun, ce réseau, auquel s'est joint SDN Drôme-Ardèche, a rappelé que "cette fuite s'ajoute à la liste interminable des incidents et pollutions survenus sur le gigantesque complexe atomique du Tricastin".

"Le 8 juillet 2013, EDF a détecté une fuite de tritium dans les eaux souterraines de la centrale du Tricastin. Cette fuite aurait dû appeler une réponse immédiate, pourtant, ce n’est que le 6 août, presque un mois après, qu’elle a été déclarée à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN)" a notamment déploré l'organisation anti-nucléaire.

Le réseau estime aussi que l’exploitant "a minimisé le problème: il lui a fallu plus de 5 mois pour déterminer qu’un joint défectueux serait potentiellement responsable de la pollution".

Dans une note publiée mi-septembre sur son site internet, l'Autorité de sûreté nucléaire avait demandé à EDF de procéder à une surveillance renforcée des eaux souterraines de la centrale et d'identifier la cause d'une "présence anormale" de tritium.

La Criirad (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité) avait alors estimé que cette fuite dans la nappe souterraine relevait d'un "dysfonctionnement grave".

De son côté, EDF avait assuré que la fuite s'était cantonnée à "l'enceinte géotechnique" située sous la centrale. Matérialisée par une paroi verticale en béton de 60 cm d'épaisseur et de 12 mètres de profondeur sous les réacteurs, cette "enceinte géotechnique" est censée emprisonner l'eau souterraine et l'empêcher de contaminer les nappes phréatiques environnantes.

Le tritium est de l’hydrogène radioactif, que les centrales nucléaires produisent en très grandes quantités et dont une partie est rejetée dans l’environnement (par voie liquide ou dans l’atmosphère), après contrôle.


Sciences et avenir 19/12/2013

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Un wagon de déchets nucléaires a déraillé lundi à Drancy, sans causer de fuite radioactive, un incident qualifié de "très rare" par Areva.

Vers 16H05, un wagon qui contenait des matières radioactives a déraillé, un essieu sortant du rail, sans se renverser, a relaté la préfecture de Seine-Saint-Denis. L'incident "n'a eu aucune conséquence sur la sécurité, l'ordre public ou l'environnement", a-t-elle assuré à l'AFP, soulignant que "tous les relevés de radioactivité effectués par les pompiers sont négatifs".

 Un wagon de déchets nucléaires a déraillé lundi à Drancy, sans causer de fuite radioactive, un incident qualifié de "très rare" par Areva et qui alimente les craintes autour de l'une des plus grandes gares de triage de France, à moins de 10 km à vol d'oiseau de Paris. (c) Afp


"35 pompiers se sont rendus sur place pour effectuer tous les examens radiologiques nécessaires", et "il n'y a pas de radioactivité" à l'extérieur, ont confirmé les pompiers de Paris. Un seul côté du wagon a déraillé, se décalant de 50 centimètres par rapport aux rails, ont-ils précisé.

Sur un cliché pris par la mairie de Drancy, on peut voir un wagon du géant français de l'atome Areva dont au moins une roue, sortie du rail, repose dans le ballast. Les matières radioactives, moins de 10 tonnes de déchets d'uranium, sont enfermées dans un container blanc qui, selon le groupe, pèse à lui seul "une centaine de tonnes" et empêche les fuites.

Parti de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), le combustible usagé devait rallier le terminal Areva de Valognes (Manche), avant d'être transporté jusqu'à sa destination, à une quarantaine de kilomètres de là, l'usine de retraitement de La Hague, selon Areva.

Selon Greenpeace, qui déplore "le manque total d’information des citoyens, des riverains (sur) ces transports qui sillonnent la France toute l’année", le container de 115 tonnes renfermait 6 tonnes de combustible.

 BFMTV 23/12/2013


En soirée, les opérations de remise sur les rails étaient en cours. Elles devraient prendre "quelques heures" durant lesquelles le wagon "est gardienné", selon un porte-parole d'Areva. Ce type d'incident est "très rare", alors qu'il roule environ 200 convois de déchets nucléaires de ce type en France chaque année, a-t-il ajouté. Le groupe a déclenché, comme la SNCF, "un plan d'urgence" et a ensuite "un devoir d'information" de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), a-t-il précisé.

 sRTeamOfficial2 24/12/2013


Du côté des riverains, cet incident a ravivé les craintes d'un accident grave dans la principale gare de triage en région parisienne, à quelques dizaines de mètres des habitations les plus proches dans une zone très dense.

Le 11 décembre, un wagon de transport d'acide chlorhydrique vide avait déjà déraillé, sans qu'aucune fuite ne fut constatée. "Qu'on n'attende pas qu'il y ait des morts pour que ces wagons dégagent!", a réagi auprès de l'AFP Jean-Christophe Lagarde, le maire UDI de la commune. Selon lui, [b]"30.000 personnes sont en danger de mort" en cas d'accident grave à Drancy.[/b]

Lundi, quand la sirène d'alarme de la gare a à nouveau retenti, "le standard de la mairie a été submergé de coups de téléphone de riverains paniqués", selon la municipalité. Le collectif des riverains, le Corigat, a exigé "l’arrêt du transit et du stationnement" de ces wagons, tandis qu'Europe Ecologie-Les Verts (EELV) réclamait l'interdiction de traverser les zones urbaines.

Dotée de 48 voies ferrées, la gare de triage longue de 3 kilomètres à cheval sur trois communes (Drancy, Le Blanc-Mesnil et Le Bourget), accueille chaque année près de 250.000 wagons de marchandises, dont 13.000 chargés de matières dangereuses. Un arrêté préfectoral d'avril 2013 interdit toute nouvelle construction dans un périmètre de 620 mètres autour, sans pour autant proposer de solutions pour les populations vivant dans le secteur.

En octobre, Matignon leur avait promis davantage d'informations sur le transit de wagons de matières dangereuses.

Sciences et avenir 24/12/2013

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Le wagon de déchets nucléaires qui a déraillé en Seine-Saint-Denis a été remis sur les rails durant la nuit et est prêt à reprendre son voyage vers l'usine de retraitement d'Areva à la Hague.

Le wagon, qui n'a connu aucune fuite radioactive selon les autorités, "a été remis sur les voies avant 06H00, et il va repartir", a précisé un porte-parole de la compagnie ferroviaire. Ni la préfecture ni la mairie n'étaient en mesure de confirmer dans l'immédiat.

Lundi vers 16H05, un essieu de ce wagon de déchets nucléaires était sorti d'un rail, sans qu'il ne se renverse. Selon la préfecture, cet incident "n'a eu aucune conséquence sur la sécurité, l'ordre public ou l'environnement".

Mardi, l'Autorité de sûreté nucléaire a annoncé à l'AFP avoir classé l'incident au niveau zéro de l'échelle INES des évènements nucléaires car "il n'y a pas d'enjeu radiologique". "On suit la situation, mais on n'est pas inquiet sur le plan de la sûreté".

Qualifié de "très rare" par Areva, l'incident alimente toutefois les craintes autour de l'une des plus grandes gares de triage de France, à moins de 10 km à vol d'oiseau de Paris.

"La mairie de Drancy va porter plainte début janvier contre l'Etat pour mise en danger de la vie d'autrui", a déclaré mardi le maire UDI, Jean Christophe Lagarde, qui ne veut pas qu'en cas de catastrophe "ministres et préfet disent +on ne savait pas+".

Selon Greenpeace, qui a déploré "le manque total d’information des citoyens", le container de 115 tonnes renfermait 6 tonnes de combustible. Parti de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine (Aube), le combustible usagé devait rallier le terminal Areva de Valognes (Manche), avant d'être transporté jusqu'à sa destination,l'usine de retraitement de La Hague.

Dotée de 48 voies ferrées, la gare de triage longue de 3 km, à cheval sur trois communes (Drancy, Le Blanc-Mesnil et Le Bourget), accueille chaque année près de 250.000 wagons de marchandise, dont 13.000 chargés de matières dangereuses.

Sciences et avenir 24/12/2013

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Le réseau réagit au déraillement d'un wagon transportant des matières radioactives en gare de Drancy, le 23 décembre.

Le réseau Sortir du nucléaire a réclamé vendredi «l’arrêt immédiat» de «tous les transports de matières radioactives» après le déraillement le 23 décembre d’un wagon de déchets nucléaires à la gare de triage de Drancy (Seine-Saint-Denis). Un défilé est prévu samedi matin entre la mairie du Blanc-Mesnil et la gare de Drancy à l’initiative notamment d’un collectif de riverains et de Greenpeace.

«Le triage de Drancy est loin d’être la seule zone traversée par des convois radioactifs : presque tous les départements français sont touchés», souligne Sortir du nucléaire dans un communiqué, chiffrant à «4 500» les «transports de matières radioactives qui sillonnent la France chaque année, par le train, par camion ou par bateau». Le réseau dénonce «l'opacité» autour de ces transports et les «risques inacceptables que ces convois font courir à la population».

Selon la préfecture, un essieu du wagon qui transportait du combustible usé entre la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine et l’usine Areva de La Hague était sorti du rail mais l’accident n’avait pas provoqué de fuite radioactive. L’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN) a toutefois indiqué cette semaine qu’un «point de contamination» avait été détecté lors d’un contrôle sur le wagon endommagé vide.

«La source de la contamination, qui était inaccessible au public dans la configuration de transport, a été retirée et fait l’objet d’analyses commanditées par Areva», souligne l’ASN sur son site internet, tout en confirmant que «cet incident n’a pas eu de conséquences sur les personnes et l’environnement». Areva a précisé vendredi mener «des analyses approfondies avec la SNCF, EDF (l’exploitant de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine) et l’ASN pour préciser l’origine» de ce point de contamination.


AFP/ Libération 10/1/2014

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LYON - Vingt-neuf militants de l'organisation écologiste Greenpeace doivent comparaître mardi devant le tribunal correctionnel de Valence pour s'être introduits en juillet sur le site de la centrale du Tricastin (Drôme) dans le but de dénoncer des failles dans la sécurité nucléaire. Le procès avait été renvoyé le 12 septembre dernier à la demande de Greenpeace et EDF.

Poursuivis pour violation de domicile et dégradations en réunion après leur interpellation et une plainte d'EDF, les prévenus, de nationalités française, russe, espagnole, roumaine, belge, suisse, allemande, etc., encourent cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.

L'un d'eux, qui avait bousculé un gendarme lors de l'opération, est également convoqué pour des violences sur personne dépositaire de l'autorité publique n'ayant entraîné aucune incapacité de travail. L'avocat des prévenus, Me Alexandre Faro, a annoncé à l'AFP qu'il verserait de nouvelles pièces au dossier pour l'audience de mardi.

Je vais évoquer un mail interne du directeur d'Areva-Tricastin qui avait souhaité, en cas d'intrusion d'opposants au nucléaire, +voir une photo d'un militant au sol, un chien sur lui+. Ce courrier avait été rédigé peu après l'intrusion des 29 militants dans la centrale exploitée par EDF. Le groupe Areva avait déploré publiquement ces propos écrits sur le coup de l'émotion face aux provocations répétées de Greenpeace.

Dans un communiqué vendredi, Europe Ecologie les Verts Rhône Alpes a de son côté appelé la population à venir soutenir ces militants devant le TGI de Valence à 13H00 mardi, avant l'audience, estimant que les prévenus sont des lanceurs d'alerte.

Aux premières heures du 15 juillet, les militants avaient pénétré dans l'enceinte nucléaire en escaladant des clôtures à l'aide de couvertures et en découpant des grillages à la cisaille - dégâts estimés à 9.000 euros - et bloqué certains portails par des cadenas pour retarder l'intervention des forces de l'ordre, selon un rapport d'enquête.

Une vingtaine de personnes s'étaient introduites en zone de protection renforcée et un plus petit groupe en zone protégée au niveau de la station de pompage. Certains avaient même réussi à grimper sur des structures métalliques proches des réacteurs, à l'aide de matériel d'escalade, pour y déployer des banderoles. Tricastin: accident nucléaire et François Hollande: président de la catastrophe?, pouvait-on y lire.

Dans la nuit, les militants avaient déjà diffusé le même message sur une façade des bâtiments de la centrale à l'aide d'un vidéo-projecteur, d'après une vidéo diffusée alors sur internet par Greenpeace, qui mimait aussi la formation d'une fissure.

L'organisation écologiste avait expliqué vouloir pointer du doigt toutes les failles de la sécurité dans la production d'énergie nucléaire, soulignant que ses militants étaient entrés sur le site le plus simplement du monde, vingt minutes leur ayant suffi pour atteindre le haut des structures.

Selon Greenpeace, Tricastin est la troisième centrale la plus âgée du parc français. Elle a dépassé les 30 ans, durée de vie prévue initialement et comme Fessenheim, elle est exposée aux risques d'inondation et de séisme.

Cette opération coup de poing avait suscité de nombreuses réactions: une opération de communication qui ne prouve strictement rien, avait dénoncé EDF. Une action médiatique qui ne représente pas de danger pour la sécurité des installations, avait assuré le ministère de l'Intérieur. Une action citoyenne alertant les Français sur un risque terroriste, saluait au contraire le sénateur EELV Jean-Vincent Placé. Et le gouvernement d'annoncer dans la foulée qu'il étudiait la mise en oeuvre de sanctions pénales plus lourdes contre ce type d'intrusion.

En mars, un militant avait été condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir survolé en paramoteur la centrale nucléaire du Bugey (Ain). En novembre 2012, la cour d'appel de Nîmes avait infligé quatre mois de prison avec sursis à deux militants de Greenpeace qui s'étaient introduits dans la centrale de Cruas (Ardèche).

 

Greenpeace France 18/7/2013 


 Malgré une fissure sur un système de sécurité, le directeur de la centrale nucléaire de Tricastin a fait procéder aux réparations sans arrêter le réacteur ni avertir EDF. Ina Sciences 2/7/2012



romandie 11/1/2014

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DRANCY - Plus de 200 personnes ont défilé samedi entre les communes de Blanc-Mesnil et Drancy (Seine-Saint-Denis) pour demander l'arrêt des transports de matières radioactives après le déraillement d'un wagon de déchets nucléaires, le 23 décembre à la gare de triage de Drancy.

Les convois, on n'en veut pas, Areva arrête ça, ont scandé les manifestants partis de l'Hôtel de Ville de Blanc-Mesnil à 10H00 et accompagnés d'une fanfare jusqu'à la gare de Drancy, a constaté une journaliste de l'AFP.

itele 11/1/2014


A l'appel du Corigat, collectif de riverains de la gare de triage de Drancy, du Bourget et du Blanc Mesnil, la manifestation réunissaient des élus des Verts, du PCF, du Front de gauche et du PS, ainsi que des membres de Greenpeace et du réseau Sortir du nucléaire.

Le mouvement commence à prendre, ça veut dire qu'il faut continuer, a déclaré à l'AFP Alain Ramos, président du Corigat. Depuis des années, nous, riverains, nous demandons l'arrêt des wagons transportant des matières dangereuses pour vivre en sécurité, a-t-il ajouté.

Le collectif a prévu d'organiser une manifestation par mois jusqu'en juin. Il a donné rendez-vous pour la prochaine dans la première quinzaine de février.

Le 23 décembre, un wagon transportant du combustible qui se dirigeait vers l'usine de retraitement d'Areva à la Hague (Manche) avait déraillé à la gare de Drancy, sans provoquer de fuite radioactive selon la préfecture.

L'Autorité de sûreté du nucléaire (ASN) avait toutefois indiqué qu'un point de contamination avait été détecté lors d'un contrôle sur le wagon endommagé vide.

romandie 11/1/2014

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VALENCE - Assistante de direction, étudiant, charpentier: jugés mardi à Valence pour leur intrusion en juillet dans la centrale du Tricastin, des militants de Greenpeace se sont posés en lanceurs d'alerte pour dénoncer les failles de sécurité dans les sites nucléaires.

Seuls neuf des 29 prévenus de nationalités française, russe, espagnole, roumaine ou belge, jugés pour violation de domicile et dégradation ou détérioration du bien d'autrui en réunion, étaient présents. Des délits passibles de cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.

Le procureur Gilbert Emery a requis à leur encontre six mois de prison avec sursis. Contre l'un d'eux, accusé d'avoir bousculé un gendarme lors de l'opération, il a réclamé un an d'emprisonnement avec sursis. Le jugement a été mis en délibéré au 6 mars prochain.

Quand on veut défendre une cause noble on s'entoure de précautions et l'on ne fait pas prendre de risques. Un jour on va faire entrer le loup dans la bergerie et on aura une catastrophe!, a lancé le procureur.

Activistes ou simples militants ? Opération montée par un chef ou initiative collective ? La présidente du tribunal correctionnel, Claudine Philippe, a longuement interrogé les 9 prévenus alignés à la barre, pour déterminer leurs degrés de responsabilité dans l'intrusion le 15 juillet dernier.

 Et à chaque fois le même discours: J'ai commis cette action pour dénoncer le risque que fait peser la centrale du Tricastin, à cause de sa vieillesse, lance Marine, 29 ans, maraîchère en CDD. Il y avait un consensus pour agir, Tricastin est en tête des centrales les plus dangereuses, assène Clément, étudiant en informatique, 22 ans. Le nucléaire n'est pas une énergie comme les autres, et le débat public n'a pas lieu, notre action visait à alerter les médias, dit Eva, 29 ans, assistante de direction. Plusieurs d'entre eux ont employé les mots lanceur d'alerte et cité Tchernobyl ou Fukushima.

A l'aube du 15 juillet, les militants avaient pénétré dans l'enceinte nucléaire en escaladant des clôtures et en cisaillant des grillages, cadenassant des portails pour retarder l'intervention des forces de l'ordre.

Certains avaient même réussi à grimper sur des structures métalliques proches des réacteurs, à l'aide de matériel d'escalade, pour déployer des banderoles. On pouvait y lire François Hollande: président de la catastrophe?.

Au moins deux d'entre eux, dont un spéléologue secouriste confirmé -- par ailleurs régulièrement appelé par des préfets pour participer à des encadrements de secourisme en spéléologie--, s'étaient encordés, obligeant des militaires du PGHM à les déloger.

Quelle légitimité avez-vous pour agir au nom du public? interroge un assesseur. Greenpeace a une légitimité puisqu'elle recense 150.000 adhérents en France et qu'elle produit des rapports reconnus par l'Autorité de Sûreté nucléaire (ASN), répond Eva.

Pour leur avocat, Me Alexandre Faro, quand on fait le choix du tout nucléaire il est difficile de trouver un espace pour la contestation. Est-ce qu'il est possible de discuter du nucléaire ailleurs qu'en s'enchaînant à une centrale? a-t-il aussi interrogé, demandant au tribunal de requalifier les faits en dégradation légère et de ne pas inscrire de condamnation sur le casier judiciaire du spéléologue, par ailleurs enseignant.

Et une seule condamnation pour violence d'un militant de Greenpeace c'est trop, car il y a un gros doute sur la manière dont les choses se sont réellement passées, a souligné Me Faro, citant les témoins n'ayant pas vu de violence du militant à l'encontre du gendarme.

A la barre, Christian, un retraité qui était attaché à 30 mètres du sol sur une passerelle de la centrale, a expliqué: En 1969-1970 j'ai participé aux essais nucléaires dans le Pacifique et ça m'a beaucoup marqué. Notre action visait à faire passer un message à la population et les médias ne bougent pas.

romandie 14/1/2014

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MOSCOU - La Hongrie et la Russie ont signé mardi un accord de coopération sur l'ajout de deux nouveaux réacteurs à la seule centrale nucléaire hongroise, lors d'une visite à Moscou du Premier ministre Viktor Orban.

L'accord a été signé à l'issue d'entretiens entre M. Orban et le président russe Vladimir Poutine. L'accord signé prévoit la construction de deux nouveaux réacteurs sur la centrale de Paks, a déclaré M. Poutine, cité par l'agence Interfax. La mise en service de ces nouveaux blocs permettra de doubler quasiment la capacité de la centrale, a-t-il précisé.

 

TNT NEWS 14/1/2014


L'accord prévoit par ailleurs l'octroi par Moscou à Budapest d'un crédit allant jusqu'à 10 milliards d'euros pour la construction de ces réacteurs, a indiqué le chef de l'Agence fédérale russe à l'énergie atomique, Sergueï Kirienko, cité par l'agence Ria-Novosti.

La centrale de Paks, située à 100 km au sud de Budapest, a été construite par les Soviétiques dans les années 1980Les quatre réacteurs en activité, à eau lourde, ont une capacité de près de 2.000 mégawatts par jour et fournissent 40% de l'électricité du pays.

Selon le site russe d'information gazeta.ru, les deux nouveaux réacteurs sont de 1.200 mégawatts chacun. Le prix d'un seul de ces réacteurs est de 4,5 à 5 milliards d'euros, selon la même source.

Le Parlement hongrois avait donné en 2009 son accord à la construction de nouveaux réacteurs.

Gazeta.ru relève qu'un appel d'offres avait été prévu, auquel comptaient participer le groupe français Areva et l'américain Westinghouse, puis reporté.

La source citée par gazeta.ru a estimé que cet appel d'offres n'allait probablement pas avoir lieu, ce qui contrevient aux règles de l'Union européenne.

Le choix de la Russie est cependant dicté par des raisons à la fois de continuité technologique et politique.

Orban et Poutine ne sont pas antagonistes en politique, bien que la Hongrie soit membre de l'Union européenne, souligne le site.

Orban a l'image d'un genre de Poutine hongrois, estime un expert cité par gazeta.ru.

La Hongrie, un ancien pays du bloc socialiste dominé par Moscou, est par ailleurs très dépendante pour son approvisionnement énergétique de la Russie, dont elle reçoit 80% de son pétrole et 75% de son gaz.


romandie 14/1/2014

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FLAMANVILLE (France) - La cuve de 425 tonnes du réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville (Manche) a été posée avec succès, une opération qui avait dû être repoussée en raison d'une mise en demeure de l'Autorité de sûreté nucléaire, a-t-on appris lundi auprès d'EDF.

La cuve, qui mesure près de 11 mètres de hauteur et 5,5 mètres de diamètre, a été positionnée dans le puits de cuve situé au centre du bâtiment réacteur, entre mercredi et vendredi soir et en présence de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), selon un communiqué d'EDF.

Salledepressefr 7/10/2013


L'ASN avait donné mardi son feu vert à l'opération, laquelle avait été suspendue mi-décembre en raison notamment de risques de chute et d'écrasement du personnel de manutention. Interrogée lundi matin par l'AFP, l'ASN n'a pas fait de commentaire sur le déroulé de l'opération.

Dans les prochains mois, (le groupe nucléaire) Areva et EDF procèderont à l'installation des autres composants de la chaudière nucléaire : les générateurs de vapeur et le pressuriseur, a ajouté EDF, maître d'oeuvre du chantier.

EDF 8/7/2013


La production des premiers kWh de l'EPR demeure prévue en 2016. Sa puissance de 1.650 MW permettra d'alimenter en électricité une région d'un million et demi de personnes, assure EDF.

Plus de 2.850 salariés sont mobilisés sur ce chantier démarré en 2007, selon le communiqué.

Après la mise en demeure, EDF avait assuré que le coût prévu de cet EPR, qui a déjà triplé par rapport au budget initial, demeurait de 8,5 milliards d'euros.

Romandie 27/1/2014

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LONDRES - Les niveaux élevés de radioactivité détectés sur le site nucléaire de Sellafield, dans le nord-ouest de l'Angleterre, ne sont pas attribuables au complexe mais à la présence dans l'atmosphère de radon, élément radioactif naturel, a indiqué vendredi l'exploitant.

La radioactivité détectée dans la nuit (de jeudi à vendredi) sur l'un de nos moniteurs en plein air n'est pas attribuable à un problème sur le site, a déclaré Sellafield Ltd dans un communiqué.

Nos moniteurs sont extrêmement sensibles et détectent toute anomalie. Dans la nuit, le système de détection a décelé des niveaux élevés de radioactivité. A la suite d'une enquête et d'analyses, nous pouvons désormais confirmer que ces niveaux correspondent à du radon qui se trouve naturellement dans l'atmosphère, a ajouté l'exploitant.


euronews (in English) 31/1/2014


Plus tôt dans la journée, Sellafield avait annoncé, par mesure de prudence et de précaution, que seul le personnel essentiel devait se rendre sur son lieu de travail. Le site a cependant continué à opérer normalement.

Nous avons toujours été persuadés que la situation ne posait pas de risque pour le public et le personnel car les niveaux détectés, même s'ils étaient supérieurs au niveau de radiation dans l'atmosphère, étaient toujours faibles, a encore assuré Sellafield Ltd rappelant que sa priorité numéro 1 était de gérer le site de façon sûre.

Les opérations habituelles menées le week-end à Sellafield auront bien lieu, et le personnel de jour reprendra son travail normalement lundi.

Sellafield, dont la réputation a été longtemps ternie par des dysfonctionnements, a été la première centrale nucléaire dans le monde à fournir de l'électricité au public, mais elle a cessé d'en produire en 2003. Le site abrite de multiples installations, dont certaines sont en cours de démantèlement. Il est désormais utilisé pour le stockage des déchets nucléaires et le retraitement du combustible usé.

En mars 2013, il avait été momentanément fermé par précaution en raison d'intempéries. Il est géré et exploité par un consortium auquel participe notamment le groupe français Areva.

Romandie 31/01/2014

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PARIS - L'énergéticien EDF a confirmé vendredi l'existence de corrosion sur des gaines de combustibles de centrales nucléaires en France, tout en assurant que cela ne posait pas de problème de sûreté, à la suite d'une information de presse.

Selon le site Mediapart, 25 des 58 réacteurs nucléaires d'EDF sont menacés par un phénomène d'usure des gaines de combustibles, victimes de corrosion. Il précise, sur base d'un document interne à l'entreprise, que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) envisage des mesures de restriction d'exploitation pour prévenir les risques de rupture de ces enveloppes métalliques, mais qu'EDF les jugerait trop contraignantes. Interrogé par l'AFP, EDF a confirmé l'existence du problème, sans préciser le nombre de réacteurs concernés.

Le dossier, (qui est) technique, est en cours d'instruction avec l'ASN, a indiqué un porte-parole. Cela se matérialise par des échanges réguliers et des discussions avec des experts de l'ASN, notamment sur ce point spécifique de corrosion.

On instruit actuellement un dossier qui concerne un certain nombre de réacteurs, 25 a priori, a déclaré de son côté Thomas Houdré, à la tête de la direction des centrales à l'ASN. On a prévu de prendre position dans les jours ou semaines qui viennent sur ce sujet, a-t-il ajouté.

Les échanges techniques réguliers que nous avons avec l'ASN concernent tous nos assemblages qui sont chargés dans les réacteurs. Le point de la corrosion est un point parmi d'autres, a précisé le porte-parole d'EDF.

Selon lui, il n'y a pas de problème de sûreté qui aurait été identifié, et pas non plus de problème en termes d'exploitation des centrales.

Selon le document publié en partie par Mediapart, l'ASN juge que le gainage en Zircaloy (un alliage de zirconium) présent dans 25 réacteurs est plus sensible à la corrosion que des gainages plus récents, et que ses épaisseurs de corrosion ne sont pas acceptables. En conséquence, elle envisage la mise en place de +restrictions d'exploitation sur le combustible+ afin d'en limiter l'irradiation, et ainsi réduire l'épaisseur de corrosion maximale du gainage, est-il écrit.

On s'est aperçu qu'il y avait un critère lié à l'épaisseur maximale de corrosion tolérée sur les gaines qui peut ne pas être respecté pour tous les assemblages, a indiqué Thomas Houdré à l'AFP.

La difficulté du dossier, a-t-il expliqué, est qu'on ne peut pas affirmer qu'en tant que tel le non respect du critère induit directement un problème de sûreté, mais on ne peut pas non plus garantir qu'il n'y a pas de problème. C'est tout l'objet du débat qui est actuellement en cours avec EDF, a-t-il ajouté.

EDF a indiqué qu'un programme de remplacement de gaines doit débuter en 2015, dans le cadre des procédures normales d'amélioration des centrales.

En attente du remplacement complet, l'ASN va probablement demander des mesures destinées à limiter l'impact du dépassement potentiel de l'épaisseur de corrosion, a déclaré Thomas Houdré.

Romandie 7/2/2014

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Flamanville (France) (AFP) - L'un des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche), à l'arrêt depuis samedi soir à la suite d'un problème de réseau, a redémarré, a indiqué lundi la direction de la centrale d'EDF.

Le réacteur 2 fonctionne à pleine puissance après avoir redémarré dimanche soir, a indiqué à l'AFP une employée du service communication de la centrale.

 L'un des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche), à l'arrêt depuis samedi soir à la suite d'un problème de réseau, a redémarré, a indiqué lundi la direction de la centrale d'EDF. (c) Afp

EDF devrait communiquer "dans la journée" sur le réacteur 1, a-t-elle répondu à la question de savoir si le redémarrage de ce réacteur était une question d'heures, de jours ou de semaines. EDF n'était pas en mesure de dire si l'incident était lié aux orages qui ont eu lieu dans la région samedi soir.

Samedi à 22H00 "à la suite d’un défaut sur le réseau de transport d’électricité, l’unité de production n°2 de la centrale de Flamanville s’est isolée du réseau électrique et a cessé de produire. L’ensemble des systèmes de protection a parfaitement fonctionné", avait expliqué dimanche EDF dans un communiqué. "Simultanément, un court-circuit s’est produit sur un des pôles du transformateur principal de l’unité n°1 entraînant un arrêt automatique du réacteur", avait poursuivi l'opérateur.

Selon EDF "les deux unités étaient à pleine puissance au moment de l’incident". "Aucun blessé n’est à déplorer. L’incident n’a pas eu de conséquence sur l’environnement", selon l'électricien.


Sciences et avenir 10/20/2014

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PARIS - L'Elysée envisage de fermer plusieurs centrales nucléaires françaises vieillissantes, outre celle de Fessenheim, et de les remplacer sur les mêmes sites par des réacteurs EPR de troisième génération, rapporte lundi le journal Le Monde.

Les centrales visées sont celles dont le prolongement au-delà de 40 ans coûterait trop cher à l'électricien EDF, sommé par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de les mettre aux normes décidées après la catastrophe de Fukushima, en mars 2011 au Japon. L'Elysée et Matignon, comme EDF et le groupe nucléaire Areva, n'ont pas commenté l'information.


 

Ina Sciences 2/7/2012


A Bercy et au ministère de l'Ecologie et de l'Energie, on rappelle que l'engagement du président François Hollande de réduire de 75% à 50% la part de l'énergie nucléaire dans la production électrique française à l'horizon 2025 sera tenu, ainsi que celui de plafonner à son niveau actuel la capacité française de production nucléaire.

Le président s'est engagé sur 50% de nucléaire en 2025, sur les manières de l'atteindre un débat existe, admet-on toutefois au ministère de l'Ecologie.

Le chef de l'Etat s'est également engagé à diviser par deux la consommation énergétique d'ici à 2050. Selon le Nouvel Observateur toutefois, cet objectif de 50% d'électricité d'origine nucléaire serait retardé à 2028 au plus tôt, comme l'avait déjà indiqué le journal Libération.

En échange de la fermeture d'une vingtaine de réacteurs, EDF obtiendrait le feu vert pour la construction de deux, voire trois EPR, comme l'EPR finlandais d'Areva, précise le magazine. Une source proche du dossier a confirmé à l'AFP qu'a priori ce ne sera pas le même nombre de fermetures que d'ouvertures de centrales.


 

Thomas Schwenke 15/6/2013


Le Nouvel Observateur ajoute que rien n'est encore formellement arbitré à l'Elysée, où les discussions impliquent les ministres Pierre Moscovici (économie), Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Philippe Martin (Ecologie et Energie).

Seule la fermeture des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) est pour l'heure prévue, fin 2016, sur les 58 réacteurs répartis dans 19 centrales nucléaires françaises.

Elle doit être compensée par la mise en service de l'EPR de Flamanville (Manche), dont le chantier a pris quatre ans de retard pour un coût de 8,5 milliards d'euros, triplé par rapport au budget initial.

Selon Le Monde, le PDG d'EDF Henri Proglio estime que la part du nucléaire diminuera mécaniquement en raison de la hausse de la consommation d'électricité liée aux nouvelles technologies et à un accroissement de la population de 6 millions d'habitants supplémentaires.

Romandie 10/2/2014

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Le gouvernement japonais souhaite procéder prudemment à l'élaboration d'une nouvelle politique énergétique pour le pays.

La commission du ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie a planché sur un projet qualifiant l'énergie nucléaire de source d'énergie importante.

Après la défaite des candidats antinucléaires aux dernières élections au poste de gouverneur de Tokyo, le gouvernement nippon prévoit de mettre en place un plan visant à reprendre l'utilisation de l'énergie de l'atome.

Le premier ministre japonais Shinzo Abe a déclaré devant la commission de la Chambre basse lundi que le gouvernement chercherait à utiliser au mieux les différentes énergies, n'excluant pas les possibilités d'utilisation d'énergies renouvelables et la remise en marche de réacteurs nucléaires.

Le gouvernement souhaite aplanir ses divergences d'opinions avec les partis au pouvoir afin d'obtenir l'approbation de sa nouvelle politique énergétique.

NHK WORLD 11/2/2014

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PARIS - Retards croissants et problèmes de qualité dans les opérations de maintenance de ses réacteurs nucléaires, l'électricien EDF est actuellement débordé par des travaux qu'il a pourtant lui-même décidés, s'est inquiété jeudi le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

L'enjeu posé par ces opérations de maintenance, réalisées à l'occasion du rechargement en combustible des réacteurs nucléaires, prend une acuité particulière aujourd'hui: en cinq ans, le volume des travaux réalisés pendant les arrêts de tranche a été plus que doublé!, a souligné Pierre-Chevet à l'Assemblée nationale, lors d'une audition devant la commission d'enquête sur la filière nucléaire.

On constate, et EDF aussi, qu'entre la prévision de planning initial d'EDF et celui effectivement réalisé, il y a un écart de plus de 50% en termes de délai, a ajouté le président de l'ASN, interrogé par les députés sur les opérations de maintenance et le recours à la sous-traitance dans le parc nucléaire français. Il y a donc un problème d'organisation des travaux qui met en cause la qualité de la réalisation, avec un risque potentiel pour la sûreté des installations, a-t-il résumé.

Plus de la moitié des quelque 700 événements significatifs pour la sûreté déclarés par EDF en 2013 sont liés à des problèmes dans la qualité de la maintenance, a insisté M. Chevet.

Selon l'ASN, seul un tiers des écarts de planning constatés est justifié par de bonnes raisons, un problème technique dont on s'aperçoit et qu'on répare. Le reste, ce sont des problèmes de mauvaise planification initiale ou de maintenance paralysée.

Pour l'instant (chez EDF), ils sont débordés par les travaux qu'ils ont eux-mêmes décidés. C'est un vrai sujet, qu'il faut traiter!, a lancé M. Chevet, rappelant que ces travaux allaient encore monter en puissance d'ici trois ou quatre ans.

Le sujet est d'autant plus préoccupant qu'il intervient dans un contexte de renouvellement massif des effectifs de l'opérateur, qui doit remplacer plus de 50% de son personnel dans les années à venir en raison des départs à la retraite.

Ca peut expliquer une partie des difficultés, mais ça veut aussi dire que la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences devient une question stratégique. C'est pourquoi nous avons des discussions très serrées avec EDF sur la question, a dit le président de l'Autorité.

C'est bien à EDF de proposer une organisation qui fasse que les compétences soient transmises, en quantité et en qualité, à la fois à ses sous-traitants et aux nouveaux salariés, de manière à ce que l'opérateur retrouve une pleine maîtrise d'ouvrage de ces travaux en arrêt de tranche, comme la loi l'y oblige, a conclu Pierre-Franck Chevet.

romandie 13/2/2014

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Les centrales nucléaires de Mühleberg (BE) et de Beznau (AG), les plus vieilles d'Europe, constituent un risque pour la sécurité à cause de l'âge de leurs installations, estiment jeudi Greenpeace et la Fondation suisse de l'énergie (SES). Ces organisations demandent dans une étude l'arrêt immédiat "des vieux réacteurs".

L'auteur de la recherche, Dieter Majer, ancien responsable en Allemagne de la surveillance des centrales, identifie plusieurs points faibles dans les installations atomiques suisses. Les circuits du système de refroidissement d'urgence des centrales de Mühleberg et de Beznau ne sont par exemple pas séparés de manière suffisamment sûre.

Le film donne un aperçu des différents systèmes de sécurité et de modernisation de Beznau. axpoenergiedialog 16/4/2012

L'installation bernoise n'est pas non plus assez résistante aux tremblements de terre, relève Dieter Majer. Il y a des indices clairs que des installations importantes de la centrale de Mühleberg, comme la salle de contrôle, présentent une sécurité lacunaire en cas de séisme.

L'étude, commandée par la SES et Greenpeace, contredit ainsi l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN). Cette dernière avait attesté en décembre à l'exploitant de la centrale de Mühleberg qu'elle avait réussi le test de résistance en cas de puissant séisme.

Les Forces motrices bernoises (BKW, ex-FMB) comptent débrancher la centrale en 2019 pour des raisons économiques. Mais à cause des "déficits de sécurité", il faut sans attendre débrancher la centrale raccordée au réseau en 1971, affirme Dieter Majer. Et agir de même pour les réacteurs de Beznau I et II, précise-t-il.

 

Visite de la centrale hydroélectrique de Mühleberg Suisse. 251Aloha 18/1/2014


Les centrales de Gösgen et de Leibstadt doivent être, elles, plus transparentes. L'expert allemand recommande la publication "de tous les documents concernant la sécurité", notamment les plans des systèmes et les manuels. De plus, les installations devraient être ouvertes à des experts indépendants. La population suisse pourrait ainsi se faire "une image réelle de la situation sécuritaire".


Romandie 13/2/2014

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PARIS - La construction de nouvelles centrales nucléaires sera inévitable en France, pour remplacer les infrastructures existantes, car l'atome conservera une part importante de la production électrique française, a indiqué jeudi le PDG d'EDF, Henri Proglio.

L'Etat français (...) a décidé que le nucléaire devait faire partie du mix énergétique pour encore longtemps, a déclaré M. Proglio à la presse, en marge de la présentation des résultats annuels du géant français de l'électricité.

Le gouvernement s'est engagé à réduire de 75% à 50% la part de l'énergie nucléaire dans la production électrique française à l'horizon 2025, et à plafonner au niveau actuel la capacité de production nucléaire.

Que dans ces conditions-là, la conclusion soit que, quelle que soit la durée de vie des centrales il faudra bien les remplacer, parce que pour pouvoir continuer à produire de l'énergie électronucléaire, il faut un outil de production, me paraît aller de soi, a ajouté M. Proglio.

Quant à la fermeture de plusieurs centrales vieillissantes pour les remplacer par des réacteurs EPR de troisième génération, un scénario étudié par l'Elysée selon des informations de presse, M. Proglio a dit n'avoir rien à dire sur les scenarii qui peuvent être envisagés ici ou là.

Nous échangeons bien entendu avec les pouvoirs publics. Mais en fin de parcours, c'est aux pouvoirs publics qu'il appartient de définir la politique énergétique du pays, et il appartient à EDF de gérer son patrimoine et son outil industriels. Cela se fait de manière naturelle et concertée, a-t-il commenté.

Le groupe est détenu à plus de 84% par l'Etat français, qui n'a pas l'intention de s'en désengager, comme l'a assuré jeudi le Premier ministre Jean-Marc Ayrault sur Europe 1.

A plus court terme, EDF souhaite allonger la durée de vie de ses centrales au-delà de 40 ans, et a prévu à cette fin un plan d'investissement de 55 milliards d'euros d'ici à 2025.

On a un programme très important de modernisation du parc existant qui ne peut se concrétiser que dans la perspective d'une durée de vie qui permet d'amortir cet investissement, a fait valoir M. Proglio.

C'est à l'entreprise que revient de déterminer son ambition en termes de durée de vie (des réacteurs, ndlr) et à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) de valider que cette durée de vie est compatible avec les normes de sûreté, a-t-il argué.

Quant à son éventuelle reconduction à la tête d'EDF, où son mandat s'achève en novembre, le PDG a souligné qu'il revenait aux actionnaires du groupe (à savoir l'Etat) d'en décider.

J'ai envie d'y être, mais ne spéculons pas, a-t-il dit. J'ai une mission, une responsabilité, je l'assume, et je prépare EDF à être une formidable entreprise dans l'avenir, a-t-il précisé, se disant passionné par cette tâche.

Romandie 13/2/2014

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L’Autorité de sûreté nucléaire pointe du doigt une corrosion anormale de gaines de combustibles sur 25 réacteurs d’EDF. Ces derniers pourraient être contraints de réduire leur production.

L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) s’inquiète d’une anomalie identifiée sur 25 des 58 réacteurs nucléaires françaises. Révélé par Mediapart et confirmé par l’ASN et EDF, le problème concerne une corrosion excessive sur les gaines de zircaloy- un alliage à base de zirconium- qui accueillent le combustible nucléaire dans les réacteurs.

 ©️ Getty


Depuis son arrivée à la tête du gendarme du nucléaire, il y a un peu plus d’un an, Pierre-Franck Chevet met en garde contre le risque d’un problème générique sur des réacteurs nucléaires français qui pourrait amener à stopper brutalement cinq à dix unités. La France a effectivement un parc nucléaire standardisé. Cela a été un atout pour sa construction et présente un avantage pour sa maintenance. Mais si une anomalie est découverte sur un réacteur, elle peut être retrouvée sur de nombreux autres.

Ce risque n’est plus hypothétique. EDF et le système électrique français pourraient bien en pâtir prochainement. La corrosion constatée pourrait amener l’ASN à imposer une "restriction d’exploitation", afin de limiter le temps d’exposition des gainages et donc l’évolution de la corrosion. 

De son côté, EDF affirme qu’un programme de remplacement est prévu à partir de 2015. Reste à savoir si l’ASN jugera acceptable d’attendre jusque-là.


Cette anomalie soulève aussi des questions quant au programme de prolongation de la durée de vie des réacteurs de 40 à 60 ans, voulue par EDF. Les réacteurs ont été conçus pour une durée de vie 40 ans. Au-delà, le vieillissement des matériaux pose des questions, en particulier pour les éléments non remplaçables comme la cuve, l’enceinte de béton ou le câblage électrique. L’ASN va se montrer très exigeante pour remplacer tout ce qui peut l’être afin de rapprocher la sûreté des réacteurs anciens au plus près des normes de l’EPR, le réacteur français de 3ème génération.

Usine nouvelle 10/2/2014

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LES PIEUX (France) - Les premiers essais à blanc - sans combustible - de l'EPR en construction à Flamanville (Manche) auront lieu au second semestre 2015, a annoncé mercredi EDF, tablant toujours sur une mise en service en 2016 du réacteur nucléaire à eau pressurisée en retard de quatre ans.

Les premiers essais d'ensemble sans combustible auront lieu au second semestre 2015, a indiqué le directeur du chantier Antoine Ménager lors d'une réunion de la commission locale d'information (CLI) qui réunit aux Pieux, près de Flamanville, représentants d'EDF et élus locaux.


EDF 21/1/2014



Les essais avec combustible, la première production d'électricité, la mise en service sont toujours prévus pour 2016, a ajouté l'ingénieur d'EDF, maître d'oeuvre du chantier.

L'année 2014 sera celle des premiers essais mais partiels, par secteur, a aussi indiqué M. Ménager.

Le gros de la construction, à partir de mi 2015, sera derrière nous. Donc il y aura une décroissance sensible des effectifs, a-t-il précisé en réponse à des journalistes.

Fin 2013, 2.850 personnes employées par des sous-traitants d'EDF et 725 agents d'EDF travaillaient sur le chantier. 2014 verra l'effectif des entreprises sous traitantes se stabiliser à 3.000, selon EDF.

Avec une mise en service prévue en 2016, le chantier de l'EPR de Flamanville accuse un retard de quatre ans et son coût prévisible a presque triplé à 8,5 milliards d'euros.

Il s'agit d'un des tout premiers EPR en construction dans le monde, avec celui d'Olkiluoto en Finlande et les deux de Taïshan en Chine qui sont les plus avancés.


BFMTV 16/7/2013



Selon le quotidien Le Monde, l'Elysée étudie la possibilité de remplacer plusieurs centrales vieillissantes par des EPR.

Et Areva, concepteur de l'EPR, a signé en octobre avec EDF un accord pour la construction de deux unités à Hinkley Point au Royaume-Uni. La Commission européenne est en train d'en vérifier la conformité en matière d'aides publiques.

Romandie 19/2/2014

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BORDEAUX - La centrale nucléaire du Blayais a rapporté un incident de niveau 1 (sur une échelle de 7) entraînant l'arrêt d'un réacteur vendredi après un court-circuit lors d'une maintenance sur tableau électrique, a indiqué mercredi la centrale, qui a enregistré en 2013 un seul incident du même niveau.

L'anomalie est survenue vendredi matin lors d'une opération de contrôle et de maintenance sur un tableau électrique en salle des machines, partie non nucléaire de l'installation, de l'unité 4, du site qui en compte quatre, a précisé le centrale dans un communiqué publié mardi.

Un court-circuit lors de cette maintenance a entraîné l'arrêt automatique du réacteur. La remise sous tension, de manière inappropriée, par un intervenant de ce tableau électrique déclenchant le système d'injection de sécurité d'un liquide à effet refroidissant dans le circuit, a précisé la centrale.

L'évènement n'a eu aucune conséquence sur la sureté des installations, a précisé la centrale, et a été déclaré à l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) au niveau 1 de l'échelle INES des événements nucléaires qui en compte 7. Le réacteur 4 demeurait mercredi à l'arrêt, le temps de contrôles appropriés en en cours.

Dans son bilan 2013 présenté fin janvier, la Centrale a indiqué avoir déclaré à l'ASN un seul événement de niveau 1 sur le plan de la sûreté, contre six en 2012, et 34 écarts classés au niveau 0, contre 47 en 2012. Elle en a déclaré deux à ce jour en 2014.

La centrale du Blayais a fait l'objet de 26 inspections de l'ASN en 2013, dont trois inopinées. Elle a aussi vu la visite (inspection) décennale du réacteur 2, après celle du 1 en 2012, et celles prévues du 3 en 2014, et du 4 en 2015. Elle a procédé au remplacement prévu des générateurs de vapeur des réacteurs 2 et 4. Le taux de disponibilité pour le réseau électrique a été de 75,76%, très légèrement inférieur à 2012.

Située à Braud-et-Saint-Louis à 65 km au nord de Bordeaux sur l'estuaire de la Gironde, le Blayais est l'une des plus anciennes centrales de France, avec ses réacteurs mis en service entre 1981 et 1984. Avec Fessenheim (Haut-Rhin), Tricastin (Drôme), Bugey (Ain) notamment, elle fait partie d'un groupe de sites dont les écologistes, Greenpeace en particulier, demande la fermeture en priorité.

En 2013, Blayais a produit près de 6% de la production nucléaire française d'EDF.

 

France Télévisions 2/10/2013



Romandie 19/2/2013

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NARBONNE - Le tribunal correctionnel de Narbonne (Aude) a reconnu jeudi une militante antinucléaire coupable d'avoir bloqué un transport de tétrafluorure d'uranium destiné au site nucléaire du Tricastin (Drôme), mais l'a dispensée de peine.

Terry Morantin a été jugée coupable d'infraction au code de la route pour avoir participé au barrage d'un camion chargé d'UF4 à sa sortie de l'usine Comurhex de Malvési, près de Narbonne, le 12 septembre 2013.


 

criirad 31/5/2012


Comurhex, filiale d'Areva, procède sur le site de Malvési à la conversion de minerai d'uranium naturel en tétrafluorure d'uranium, première étape de la transformation menant à terme à la production de combustible pour les centrales civiles. L'uranium continue à être transformé à l'usine Comurhex du Tricastin.

L'action du 12 septembre, destinée à alerter l'opinion sur la dangerosité de tels transports, était collective. Mais Terry Morantin était seule poursuivie pour entrave à la circulation en tant que propriétaire et conductrice du véhicule qui avait barré la route au camion de transport nucléaire.


 

Autorité de sûreté nucléaire (ASN) 13/8/2013


Vingt-deux autres activistes réclamaient d'être jugés avec elle, pour montrer qu'ils étaient solidaires et qu'il s'agissait bien d'une action de groupe. Cette demande avait conduit le juge à renvoyer une première audience le 7 janvier. La plupart d'entre eux étaient à nouveau présents jeudi au procès, ainsi que plusieurs dizaines de sympathisants de leur cause. Le juge a finalement décidé de rejeter leur demande de comparution volontaire.

Le procureur David Charmatz a requis que Terry Morantin soit reconnue coupable puisque l'infraction était selon lui constituée, mais qu'elle soit dispensée de peine. L'avocat de Terry Morantin, Me Jean-Jacques Gandini, a plaidé la relaxe en invoquant un état de nécessité, en l'occurrence celui de lancer l'alerte, qui permettait d'aller au-delà de la loi.


 

Jafnane 13/9/2013


Les manifestants appartenant au collectif Stop Uranium et à d'autres organisations antinucléaires entendaient alerter l'opinion sur le fait que, selon eux, plusieurs camions transportant du tétrafluorure d'uranium empruntaient quotidiennement les autoroutes A7 et A9 sans protection particulière et dans une totale opacité. Ils réclamaient la fermeture au plus vite de l'usine de Malvési.

Le réseau Sortir du nucléaire, qui revendique de fédérer 930 associations et 59.000 personnes, s'est réjoui dans un communiqué d'une absence de condamnation qui revient à reconnaître (la) légitimité de l'action du 12 septembre, même s'il déplore qu'en réduisant les faits à une simple infraction routière, le tribunal ait occulté (leur) caractère collectif et politique.

La direction du site objecte aux antinucléaires que l'activité de Malvési, ainsi que le transport d'uranium, sont soumis à des réglementations spécifiques et strictes et font l'objet d'une communication active et transparente en direction de l'opinion.

Terry Morantin risque à présent d'être sanctionnée par l'administration d'une perte de points sur son permis.

Romandie 20/2/2014

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LILLE - Un incident de niveau 1 (sur une échelle de 7) s'est produit le 7 février 2014 à la centrale nucléaire de Chooz (Ardennes), a rapporté vendredi EDF sur son site internet.

Un élément du système d'isolement de la ventilation générale de l'unité en déconstruction de Chooz A ne s'est pas fermé à la suite d'un ordre automatique intempestif, indique l'opérateur.

Dès la détection de cet écart, les travaux en cours ont été arrêtés pour trouver l'origine exacte de l'indisponibilité du système. Les investigations menées par les équipes ont mis évidence la défaillance d'un contacteur dans une armoire électrique, explique le communiqué.

L'incident a été d'abord déclaré à l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) le 11 février 2014, au niveau 0 de l'échelle INES, qui en compte 7. Après échanges avec l'ASN, la direction de la centrale a décidé de reclasser cet événement, le 20 février, au niveau 1 de l'échelle INES, précise EDF.

Le 17 février, le système d'isolement de la ventilation a été remis en fonctionnement, précise EDF, qui assure que cet événement n'a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, ni sur l'environnement.

Romandie 21/2/2014

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PARIS - Si EDF veut prolonger la durée de vie de ses réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans, il lui en coûtera quatre fois plus qu'officiellement annoncé, sauf à transiger avec les critères de sûreté en vigueur en France, estime un rapport commandé par Greenpeace.

Invoquant les risques pour l'avenir du parc nucléaire et la sécurité des Français, l'ONG écologiste a donc demandé mardi que la loi sur la transition énergétique qui doit être votée cette année fixe la limite d'âge des 40 ans comme durée de vie maximale des réacteurs français.



AFP 25/2/2014


De par leur conception, les centrales ont été dimensionnées pour 40 ans d'exploitation et l'autorisation de les prolonger au-delà de cette limite n'est pas acquise, a d'ailleurs insisté la semaine dernière le président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), Pierre-Franck Chevet, auditionné à l'Assemblée nationale.

Il y a bien des sujets de sûreté majeurs à regarder à cette échéance, notamment des phénomènes de vieillissement sur certains composants des centrales, qu'on doit regarder d'autant plus attentivement qu'ils ne sont pas nécessairement remplaçables, avait souligné M. Chevet.

Les demandes d'EDF seront en outre examinées au cas par cas et à l'aune des critères de sûreté plus stricts applicables à la troisième génération de réacteurs, tels l'EPR en cours de construction à Flamanville (Manche), comme le veut la doctrine française en la matière, a prévenu le président de l'Autorité indépendante.

Dans cette perspective, EDF, l'unique opérateur des 58 réacteurs électro-nucléaires de l'Hexagone (19 centrales au total), prévoit officiellement de consacrer 55 milliards d'euros à des travaux de maintenance d'ici à 2025. Cela représenterait environ un milliard d'euros par réacteur.

Seul hic, un tel coût suffirait à peine à maintenir la sûreté des installations à leur niveau actuel et resterait bien loin des exigences retenues par l'ASN pour les réacteurs de troisième génération, assure le rapport réalisé à la demande de Greenpeace par le cabinet WISE-Paris, spécialisé dans l'énergie et proche du mouvement antinucléaire.

D'après les scénarios établis par Yves Marignac, directeur de WISE-Paris, des critères de sûreté similaires à ceux de l'EPR représenteraient un côut moyen de 4,35 milliards d'euros par réacteur, soit quatre fois plus que celui annoncé par EDF.

Yves Marignac reconnaît que son étude est fondée sur une démarche prospective et incertaine qui ne constitue en aucun cas une prédiction. Et il insiste lui-même sur le fait que les chiffres qu'il fournit ne représentent qu'un ordre de grandeur, en raison du manque de données publiques disponibles et de la difficulté d'estimer le coût d'opérations encore inédites.

Le rapport a au moins le mérite d'exister et de poser des questions, en attendant les conclusions de la commission d'enquête de l'Assemblée sur le coût de la filière nucléaire et la durée d'exploitation des réacteurs.

Entendu par cette commission, le directeur général de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), appui technique de l'ASN, déplorait lui aussi l'absence de regard économique global des pouvoirs publics sur cette filière.

Cette expertise n'est faite nulle part et c'est probablement dommageable, avait jugé Jacques Repussard, pour qui on n'est pas dans une situation optimale pour notre pays et ça risque de peser à un moment donné sur la sûreté nucléaire.

Sachant que 80% du parc nucléaire français est entré en service entre 1977 et 1987, l'échéance des 40 ans est très proche et nécessite une action urgente et massive (...) faute de quoi, le risque est très grand d'aller vers des prolongations du fonctionnement par défaut, a jugé Yves Marignac en présentant son rapport.

Un avis qui fait écho à l'avertissement lancé par M. Repussard: il faut garder des marges de sécurité si l'on ne veut pas que notre pays se retrouve dans une situation où il faut choisir entre garder la lumière allumée et la sécurité.

Interrogé, EDF n'a pas souhaité faire de commentaires.


Romandie 25/2/2014

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PARIS - EDF pourrait engager durant l'été 2014 un projet de nouveau réacteur nucléaire dérivé de l'EPR susceptible d'entrer en lice pour le grand appel d'offres attendu en Arabie Saoudite, a annoncé jeudi un haut responsable du géant français de l'électricité.

EDF et Areva travaillent à l'optimisation de l'EPR, a confirmé Hervé Machenaud, directeur exécutif d'EDF en charge de la production et de l'ingénierie, lors d'une audition devant la commission parlementaire consacrée aux coûts du nucléaire.

Différentes options sont en cours d'étude, certaines relèvent de la seule optimisation (...) et ne remettent pas en cause le design du réacteur et par conséquent sa certification, a souligné le cadre dirigeant d'EDF.

D'autres sont plus profondes et permettront d'évoluer progressivement vers un nouveau design de réacteur objet d'un nouveau licensing et de nouvelles certifications, a expliqué M. Machenaud.

Un +basic design+ (conception de base, NDLR) de ce nouveau réacteur pourrait être engagé à l'été 2014. Il serait compatible par exemple avec les calendriers saoudiens, a-t-il dit, vantant un nouveau réacteur à la fois plus sûr, plus efficace et plus économique.

Nous confirmons travailler en étroite collaboration avec EDF pour l'optimisation progressive de l'EPR au fur et à mesure du retour d'expérience (des projets en cours), a déclaré Areva dans une réaction écrite transmise à l'AFP. C'est un travail de court et de long terme qui tirera pleinement profit de l'effet de série, a ajouté le groupe nucléaire.

EDF travaille également, toujours avec Areva ainsi qu'avec des partenaires chinois, à la conception d'un réacteur nucléaire de 1.000 mégawatts destiné à l'export, a rappelé M. Machenaud.

Le géant français de l'électricité cherche à élargir son offre de réacteurs, alors que le réacteur EPR développé par Areva peine à atteindre ses objectifs commerciaux et est souvent critiqué pour son prix élevé.

L'Arabie Saoudite s'annonce comme le prochain gros lot pour les constructeurs et exploitants de réacteurs nucléaires. Le royaume pétrolier du Golfe envisage de construire jusqu'à 16 réacteurs nucléaires dans les prochaines années, le lancement d'un appel d'offres est espéré par les industriels avant la fin 2014.

De son côté, Areva a estimé devant la commission qu'il y avait encore une vague d'innovations à développer pour les réacteurs de plus petite puissance, et collabore notamment avec EDF dans ce domaine.

On le fait en France de manière consortiale avec EDF, DCNS, le CEA. On le fait aussi avec des partenaires internationaux pour développer des briques technologiques, a déclaré le directeur général délégué du groupe, Philippe Knoche.

Aujourd'hui, le marché est très, très faible, donc il faut avoir une politique de l'offre qui amène des technologies, a-t-il ajouté.

romandie 27/2/2014

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Tokyo (AFP) - Des centaines de personnes ont manifesté samedi à Tokyo contre la décision de la justice d'abandonner les poursuites contre les responsables de la catastrophe de Fukushima, trois ans après le pire sinistre nucléaire depuis celui de Tchernobyl.

Officiellement aucun décès n'a été enregistré comme conséquence directe des émissions radioactives de la centrale consécutive à un séisme de magnitude 9 et à un tsunami en mars 2011 dans le nord-est du Japon.

Des centaines de personnes ont manifesté samedi à Tokyo contre la décision de la justice d'abandonner les poursuites contre les responsables de la catastrophe de Fukushima. (c) Afp


Pourtant des résidents de Fukushima se sont suicidés en raison des craintes de radiation, et d'autres sont morts lors des évacuations qui ont vu environ 160.000 personnes quitter, volontairement ou non, la vaste zone sinistrée.

Selon des statistiques officielles publiées la semaine dernière, 1.656 personnes sont mortes dans la préfecture de stress ou d'autres maladies liées à la catastrophe nucléaire.

Le tremblement de terre et le raz-de-marée avaient fait plus de 18.000 morts et entraîné la catastrophe nucléaire. "Il y a eu beaucoup de victimes, mais il n'y a pas de poursuites", a déclaré Ruiko Muto, 61 ans, organisateur de la manifestation de samedi.

Des dizaines de milliers de personnes sont toujours dans l'incapacité de rentrer chez elle et des scientifiques estiment que certaines zones devraient être définitivement abandonnées.

Quelque 15.000 personnes dont les fermes ou maisons ont été touchées par les radiations avaient lancé une action en justice en 2012 contre le gouvernement japonais et les responsables de la Tokyo Electric Power (TEPCO), opérateur de la centrale.

Mais en septembre, les juges ont décidé de ne prononcer aucune accusation pour négligence, expliquant que personne n'aurait pu prédire un séisme et un tsunami d'une telle violence et indiquant n'avoir trouvé aucune défaillance dans la réponse donnée immédiatement après la catastrophe.


Par ailleurs, quelque 1.800 personnes ont manifesté samedi dans la ville portuaire de Yaizu, à environ 170 km au sud-ouest de Tokyo, pour commémorer le 60e anniversaire de l'essai nucléaire américain de bombe à hydrogène sur l'atoll de Bikini.

Le test de 1954 avait provoqué des radiations pour les habitants des îles Marshall et entraîné la mort d'une quinzaine de pêcheurs japonais qui se trouvaient alors près de l'atoll.

Sciences & Avenir 2/mar/2014

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PRAGUE - Deux ministres tchèques, Martin Stropnicky (Défense) et Jiri Dienstbier (Législation et Droits de l'Homme), se sont prononcés lundi contre la participation d'entreprises russes à l'extension envisagée de la centrale nucléaire tchèque de Temelin, en raison de l'action de la Russie en Ukraine.

C'est assez difficile à imaginer, a déclaré M. Stropnicky devant la presse, réagissant à la question d'un journaliste portant sur l'éventuelle participation de firmes russes à la construction de deux réacteurs supplémentaires de Temelin.

La Russie ne fait plus partie du groupe d'Etats démocratiques et prévisibles, a estimé le ministre de la Défense, à Komarov (50 km au sud-ouest de Prague). Ce que (la Russie) fait est inadmissible, a insisté M. Stropnicky, selon qui Moscou a violé de manière flagrante le droit international.

De son côté, le ministre en charge de la législation et des droits de l'Homme, Jiri Dientsbier, a déclaré lundi au site www.aktualne.cz qu'un pays ayant recours à l'agression militaire dans sa politique extérieure, représente un risque sécuritaire aussi pour la République tchèque. Je n'arrive pas à imaginer que les Russes pourraient continuer à participer à l'appel d'offres sur l'extension de Temelin, a déclaré M. Dientsbier, avant d'ajouter qu'il s'agissait là de son opinion personnelle.


Pavel Hrabica 9/4/2013


Le consortium MIR 1200 formé par les russes Atomstroïexport et Gidropress avec le tchèque Skoda JS (contrôlé par le russe OMZ) est en lice pour ce contrat évalué à entre 8 et 12 milliards d'euros, avec l'américain Westinghouse (groupe Toshiba).

Le Réacteur AP1000 de Westinghouse Electric Company indique ™️ nouvelle direction pour l'industrie. Projets et technologie Westinghouse représente la technologie nucléaire dans le monde d'environ 50% du total des 440 centrales nucléaires existantes à travers le monde. MetrostavCZ 13/2/2014

De son côté, le groupe français Areva a été exclu de l'appel d'offres en octobre 2012, par le groupe d'électricité CEZ détenu à environ 70% par l'Etat tchèque.

Située dans le sud-ouest de la République tchèque, la centrale de Temelin est aujourd'hui dotée de deux réacteurs de conception russe VVER à eau pressurisée d'une puissance de 1.050 mégawatts chacun. Cette centrale a produit l'an dernier 15,065 milliards de kWh d'électricité, deuxième meilleur résultat depuis sa mise en service en décembre 2000.

Initialement attendu en automne 2013, le choix du vainqueur de l'appel d'offres a été reporté par CEZ d'au moins un an en juillet dernier, suite à d'importantes incertitudes qui pèsent sur le secteur énergétique en Europe.

Romandie 2/3/2013

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Une centaine de militants de Greenpeace ont pénétré mercredi sur le site de la centrale nucléaire de Beznau, à Döttingen (AG). Ils exigent l'arrêt immédiat de la centrale "la plus âgée encore en service sur la planète", a indiqué le mouvement écologiste. La police cherche le dialogue.

Cette opération à Beznau s'inscrit dans le cadre d'une action européenne. Environ 240 militants de l'organisation écologiste ont aussi pénétré sur les sites des centrales nucléaires du Bugey (France), d'Oskarhamns (Suède), de Tihange (Belgique), de Garoña (Espagne) et de Borssele (Pays-Bas), a indiqué Greenpeace, qui exige la mise à l'arrêt de ces réacteurs "vieillissants".


Salledepressefr 5/3/2014


A Beznau, les militants ont suspendu des banderoles à plusieurs endroits de la centrale avec le slogan "The End" (la fin). Par cette action, Greenpeace veut "éviter que, trois ans après la catastrophe de Fukushima, la Suisse ne soit touchée par un drame similaire".

La centrale de Beznau a "plusieurs défauts de sécurité inadmissibles susceptibles de mettre en danger la population suisse ainsi que nos voisins européens", selon Greenpeace. "Il faut mettre un terme à cette expérimentation nucléaire afin de protéger efficacement la population".

La police cantonale argovienne s'est rendue sur place et tente de dialoguer avec les activistes, a indiqué Roland Pfister, porte-parole. Elle a été informée vers 07h00 de l'action de Greenpeace.

"Nous avons de l'expérience avec les activistes", a souligné le porte-parole. Le but est d'agir calmement pour essayer de rétablir une situation normale. Les activistes se comportent correctement, a ajouté le porte-parole. Un contact a été établi avec Greenpeace et la direction de la centrale.

La police va procéder à des contrôles afin de vérifier l'identité des personnes présentes sur le site. Greenpeace a précisé dans son communiqué que les militants présents viennent de Suisse, d'Allemagne, d'Autriche, de France, du Liechtenstein, d'Italie, de Pologne, de Hongrie et de Slovénie.

Romandie 5/3/2014

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LYON - Quelque 29 militants de Greenpeace, qui s'étaient introduits en juillet 2013 sur le site du Tricastin (Drôme), ont été condamnés à trois mois de prison avec sursis jeudi à Valence au lendemain de l'interpellation de 18 autres activistes de l'ONG pour une action similaire, dans la centrale nucléaire de Gravelines (Nord).

Des peines de six mois à un an de prison avec sursis avaient été requises à l'encontre des 29 prévenus - de nationalités française, russe, espagnole, roumaine, belge, suisse, allemande, etc. -, qui étaient poursuivis pour violation de domicile et dégradations en réunion. Ces délits étaient passibles de cinq ans de prison et 75.000 euros d'amende.


Greenpeace France 18/7/2013


Dans son délibéré, le tribunal correctionnel de Valence, a en outre relaxé l'un d'eux, qui était aussi accusé d'avoir bousculé un gendarme lors de l'opération et contre qui le procureur Gilbert Emery avait réclamé un an d'emprisonnement avec sursis, lors du procès, le 14 janvier, a-t-on précisé de source judiciaire. Il est cependant concerné par la condamnation de trois mois avec sursis.

Seuls neuf d'entre eux étaient présents à l'audience, le 14 janvier dernier, devant le tribunal correctionnel de Valence. Le procès avait été renvoyé le 12 septembre 2013 à la demande de Greenpeace et d'EDF, qui avait porté plainte. Le jugement, mis en délibéré, est attendu jeudi après-midi.


Greenpeace France 16/1/2014


A l'aube du 15 juillet 2013, les militants avaient pénétré dans l'enceinte nucléaire en escaladant des clôtures et en cisaillant des grillages, cadenassant des portails pour retarder l'intervention des forces de l'ordre.

Une vingtaine d'entre eux s'étaient introduits en zone de protection renforcée et un plus petit groupe en zone protégée au niveau de la station de pompage. Certains avaient même réussi à se jucher sur des structures métalliques proches des réacteurs, à l'aide de matériel d'escalade, pour y déployer des banderoles.


Salledepressefr 5/3/2014


Greenpeace avait dit vouloir pointer du doigt toutes les failles de la sécurité dans la production d'énergie nucléaire.

Quand on fait le choix du tout nucléaire il est difficile de trouver un espace pour la contestation. Est-ce qu'il est possible de discuter du nucléaire ailleurs qu'en s'enchaînant à une centrale?, avait plaidé le conseil des prévenus, Me Alexandre Faro, demandant notamment au tribunal de requalifier les faits en dégradation légère.

Cette opération coup de poing avait suscité de nombreuses réactions: une opération de communication qui ne prouve strictement rien, avait dénoncé EDF. Une action médiatique qui ne représente pas de danger pour la sécurité des installations, avait assuré le ministère de l'Intérieur. Une action citoyenne alertant les Français sur un risque terroriste, saluait au contraire le sénateur EELV Jean-Vincent Placé.


Salledepressefr 5/3/2013


Mercredi vers 06H00, huit mois après l'intrusion au Tricastin, 18 autres militants de Greenpeace ont été interpellés après avoir franchi le premier grillage de la centrale nucléaire de Gravelines, dans le cadre d'une journée d'action en Europe pour dénoncer les risques liés au vieillissement des réacteurs nucléaires.

Les activistes - quatorze hommes et quatre femmes de nationalités française, allemande, danoise, canadienne et britannique - avaient l'intention de s'introduire dans la centrale pour déployer des banderoles sur le réacteur, selon le ministère de l'Intérieur.


Salledepressefr 5/3/2013


Ils ont été placés en garde à vue, à priori pour 48 heures, à la fois pour violation de domicile ou local industriel ou commercial, et pour pénétration dans un bâtiment intéressant la sécurité nationale, a indiqué le parquet de Dunkerque.

Ailleurs, une dizaine de militants ont bloqué symboliquement l'entrée principale de la centrale nucléaire du Bugey (Ain) pour réclamer l'arrêt de ses réacteurs d'ici à 2018, une action qui n'a pas entraîné de perturbation dans le fonctionnement du site.


Salledepressefr 5/3/2013


En Suisse, une centaine de militants de l'organisation ont pénétré dans la centrale nucléaire de Beznau, pour exiger la mise à l'arrêt immédiate de ce site jugé trop vétuste.

Au total, six pays européens (France, Suède, Belgique, Espagne, Pays-Bas et Suisse) ont fait l'objet d'actions simultanées de quelque 240 militants de Greenpeace.


Salledepressefr 5/3/2013


Romandie 6/3/2014

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Tokyo (AFP) - Des dizaines de milliers de personnes ont participé à une manifestation antinucléaire à Tokyo dimanche à l'approche du troisième anniversaire de la catastrophe de Fukushima, le pire sinistre nucléaire depuis celui de Tchernobyl.

Les manifestants se sont rassemblés dans le parc Hibiya au coeur de la capitale, à deux pas des ministères et autres bâtiments gouvernementaux, avant de marcher vers le parlement.

Ils ont fustigé l'industrie nucléaire et le Premier ministre Shinzo Abe qui plaide depuis son retour au pouvoir il y a un peu plus d'un an pour que soient relancées les centrales de l'archipel, arrêtées par précaution après l'accident de Fukushima. Il juge cette énergie indispensable à un archipel dépourvu de ressources naturelles.

"Il est important que nous continuions à nous faire entendre", expliquait un manifestant, Yasuro Kawai, 66 ans, venu de la préfecture de Chiba, à l'est de Tokyo.

"Il n'y a plus aujourd'hui d'électricité d'origine nucléaire au Japon. Si nous poursuivons cette politique du zéro nucléaire et si nous faisons des efforts pour promouvoir l'énergie renouvelable et investissons dans les technologies à faible consommation d'énergie, il est possible de vivre sans le nucléaire", a-t-il assuré.

Des musiciens ont joué en utilisant de l'électricité produite par de grands panneaux solaires installés dans le parc tandis que des dizaines de commerçants faisaient la promotion de produits manufacturés dans la région de la catastrophe.


By Wave Martyn 3/Mar/2014


Le Japon s'apprête à commémorer le séisme sous-marin d'intensité 9, le tsunami et l'accident nucléaire survenus le 11 mars 2011 à Fukushima dans le nord-est du Japon. La catastrophe a fait 15.884 morts et 2.636 disparus. D'après des chiffres officiels et de la police, 1.656 personnes sont décédées depuis de stress et de complications de santé.

L'accident a entraîné une situation inédite avec quatre réacteurs très endommagés et l'émission de grandes quantités d'éléments radioactifs dans l'air, les sols et les eaux de la région.

Il faudra entre 30 et 40 ans pour démanteler les quatre réacteurs les plus endommagés sur les six du site avec des technologies qu'il reste en partie à inventer.

S et A 9/Mar/2014

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Fessenheim (France) (AFP) - En famille, avec pancartes et fanfares, plusieurs milliers d'antinucléaires français, allemands et suisses ont manifesté dimanche sur le Rhin, à l'occasion du troisième anniversaire de la catastrophe de Fukushima, et réclamé la "fermeture immédiate" de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin).

"M. Hollande serez-vous le président de la catastrophe nucléaire?", "Nucléaire = démocratie bafouée", pouvait-on lire par exemple sur des pancartes de manifestants à Fessenheim, où se massaient des centaines de personnes sous le soleil, selon un photographe de l'AFP présent sur place.

By AFP 9/Mar/2014


Les forces de l'ordre ont comptabilisé près de 3.500 personnes sur les différents sites de rassemblement, mais les organisateurs ont avancé des estimations nettement supérieures, de 7.000 à près de 9.000 participants. A l'appel de diverses associations antinucléaires et environnementales des deux côtés de la frontière, les manifestants ont investi vers 14H00 huit ponts enjambant le Rhin, de Strasbourg jusqu'à la frontière suisse en passant par Fessenheim.

Des actions pacifiques et symboliques ont été menées sur les ponts, comme un "die in" (où les manifestants s'allongent par terre) sur le pont de l'Europe à Strasbourg, des chaînes humaines reliant les deux rives, des lâchers de ballons, des prises de parole et une minute de silence en mémoire des victimes de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon.


By Franck Dautel 9/Mar/2014


"Fukushima, les gens croient que c'est derrière eux, alors qu'en réalité ça ne fait que commencer: le plus grand nombre de victimes est à venir. On commence maintenant à voir apparaître de premières leucémies infantiles" au Japon, s'est indigné André Hatz, porte-parole de l'association Stop Fessenheim et membre du réseau Sortir du nucléaire, interrogé par l'AFP.

"Plusieurs milliers" de manifestants selon les organisateurs, environ 1.400 selon les gendarmes, ont ensuite convergé dans le calme à partir de 15H30 devant la centrale nucléaire de Fessenheim, la plus vieille de France encore en activité, pour réclamer sa "fermeture immédiate". Le rassemblement, sous l'oeil de nombreux CRS déployés dans l'enceinte de la centrale, s'est ensuite peu à peu disloqué à partir de 17H00.

By itele 9/Mar/2014


En service depuis 1977 et dotée de deux réacteurs d'une puissance de 900 mégawatts chacun, Fessenheim est la seule des 19 centrales françaises dont la fermeture a été annoncée par le président François Hollande. Elle doit fermer fin 2016.

Mais cette promesse ne satisfait pas les antinucléaires. "On est en train de nous mener en bateau, un accident peut arriver n'importe quand", a dénoncé M. Hatz, rappelant que la centrale alsacienne est construite sur une faille sismique et qu'elle est menacée d'inondation du fait de sa proximité avec le grand canal d'Alsace.

Parmi les manifestants à Fessenheim figurait le Japonais Naoto Matsumura, 54 ans, aux cheveux blancs et à la moustache fine, surnommé "le dernier homme de Fukushima", qui effectue actuellement un séjour en Europe pour avertir des risques nucléaires. "C'est ma première manifestation", a-t-il précisé à l'AFP, se disant "étonné" du nombre de manifestants et de médias présents. "Au Japon, il y a aussi des manifestations antinucléaires, mais pas assez", a-t-il regretté.

Jeudi, à Paris, il avait estimé que le prochain accident nucléaire arriverait "soit au Japon, soit en France". "Je pense qu'EDF pense également que les centrales nucléaires françaises bénéficient d'une technique de meilleure qualité. Tepco (la compagnie d'électricité japonaise responsable de Fukushima, ndlr), c'était pareil. Ils nous disaient qu'il n'y avait pas de danger, que c'était sûr..." avait-il déclaré.

"Il faut dire haut et fort qu'il faut arrêter le nucléaire, il faut se battre", avait ajouté celui qui vit en ermite avec des animaux abandonnés près de la ville japonaise désertée de Tomioka, située dans le périmètre interdit d'un rayon de 20 km autour de la centrale de Fukushima, dévastée depuis le tremblement de terre et le tsunami du 11 mars 2011.

Le réseau Sortir du nucléaire a prévu 50 jours d'actions antinucléaires en France du 8 mars au 26 avril, autre date anniversaire d'une catastrophe nucléaire, celle de Tchernobyl en Ukraine en 1986.

S & A 9/mar2014

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Tokyo (AFP) - Le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué lundi à Tokyo que l'organisme allait continuer d'améliorer ses normes à la lumière de l'accident de Fukushima, tout en prévenant qu'une centrale nucléaire ne pouvait jamais être sûre à 100%.

Lors d'une conférence de presse précédant une rencontre avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, Yukiya Amano a rappelé que les règles devaient évoluer.

"Ce qui est important pour la sûreté, c'est que le processus soit évolutif. Nous avons besoin d'améliorer la sûreté continuement, sans tomber dans l'autosatisfaction", a-t-il insisté. "Toutefois, une catastrophe naturelle peut arriver n'importe où dans le monde... la sécurité à 100% n'existe pas", a-t-il ajouté. Et le même de souligner que "ce que nous pouvons faire est de prévenir autant que faire se peut les accidents potentiels pour en atténuer les conséquences".

M. Amano a fait ces remarques au moment où, outre les six réacteurs condamnés de la centrale Fukushima Daiichi ravagée par le tsunami du 11 mars 2011, les 48 autres réacteurs du Japon sont arrêtés dans l'attente de la certification de la sûreté de ceux qui pourraient être relancés.

Quelque 17 unités sont actuellement passées en revue par l'Autorité japonaise de régulation nucléaire qui a instauré de nouvelles normes plus sévères prenant en compte le risque d'accident sévère. Tel n'était pas le cas avant la catastrophe de Fukushima qui a entraîné la fusion du coeur de trois des six réacteurs du complexe Fukushima Daiichi et obligé à évacuer un périmètre de plus de 20 kilomètres autour du site.

Si personne n'est mort des conséquences directes des radiations, plus de 1.650 personnes sont considérées comme étant décédées du fait de la dégradation de leurs conditions de vie durant ou après l'évacuation.

Une grande partie de l'opinion japonaise est désormais très réticente à l'égard de l'énergie nucléaire, 80% souhaitant que, même si des centrales sont réactivées, la proportion de l'énergie atomique soit limitée à un niveau inférieur à ce qu'elle était avant le désastre de Fukushima, soit moins d'un quart de l'électricité générée.

Contrairement à l'actuel chef du gouvernement japonais, le conservateur Shinzo Abe, certains éminents hommes politiques qui étaient plutôt favorables à l'énergie nucléaire avant, sont à présent farouchement contre. C'est notamment le cas de l'ex-Premier ministre Junichi Koizumi (2001 à 2006) pour qui l'accident de Fukushima a rendu inadmissible l'usage de l'atome, d'autant qu'il n'y a pas selon lui de solution pour les déchets hautement radioactifs.

M. Amano considère pour sa part qu'il est "techniquement possible de gérer une partie des problèmes liés au combustible nucléaire usé et aux déchets, mais que l'acceptation sociale et politique est difficile à obtenir".

Sciences et Avenir 17mar.2014

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Des militants de Greenpeace se sont introduits mardi matin dans l'enceinte de la centrale nucléaire française de Fessenheim, en Alsace, a-t-on appris auprès des pompiers, présents sur place. Ils réclament l'arrêt immédiat des deux réacteurs de 900 MW, qui sont en service depuis 1977.

BFMTV 18/3/2014


"Plus de 60 militants sont entrés. Leur message à Hollande et Merkel - Stop risking Europe", a écrit l'organisation écologiste sur son compte Twitter. Les autorités ont pour l'instant refusé de donner plus d'informations sur cette action.

La centrale électronucléaire située aux portes de Bâle est la plus ancienne actuellement en service en France voisine. Le président français François Hollande a promis durant sa campagne pour l'élection présidentielle qu'elle serait fermée d'ici la fin 2016.

Le 9 mars, à l'occasion du troisième anniversaire de la catastrophe de Fukushima, plusieurs milliers d'antinucléaires français, allemands et suisses avaient déjà manifesté pour réclamer la fermeture de Fessenheim.

Quatre jours plus tôt, des militants de Greenpeace avaient pénétré dans les sites de plusieurs centrales nucléaires européennes, dont celle de Beznau (AG) et celle du Bugey près de Genève, dans le cadre d'une action coordonnée. Ils réclamaient la fermeture des centrales.

Romandie 18/3/2014

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Des dizaines de militants de Greenpeace ont fait mardi une spectaculaire intrusion dans l'enceinte de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) afin de dénoncer le manque de sécurité de la plus vieille centrale nucléaire de France encore en activité et réclamer une transition énergétique plus ambitieuse.

Arrivés en camion, une soixantaine de militants de quatorze nationalités différentes, selon Greenpeace, ont pu escalader les barrières du site à l'aide d'échelles, peu avant six heures du matin. Ils ont ensuite réussi à déployer une banderole sur le dôme de protection d'un des deux réacteurs de la centrale, proclamant "Stop risking Europe" ("arrêtez de faire courir des risques à l'Europe").

EELV a félicité Greenpeace pour avoir pénétré dans le site de Fessenheim mardi 18 mars. ©️ SEBASTIEN BOZON / AFP  

En tout, 56 personnes ont participé à cette action de l'association écologiste, dont "une quarantaine a réussi à entrer en zone protégée", a indiqué à l'AFP le porte-parole du ministère de l'Intérieur. "Dix-neuf militants ont été interpellés immédiatement, puis quinze autres au fur et à mesure", a ajouté Pierre-Henry Brandet. Un porte-parole d'EDF, l'exploitant de la centrale, a également évoqué 34 interpellations. Peu avant 11 heures, les policiers étaient en train de maîtriser les derniers militants encore juchés sur le toit de la centrale, a constaté l'AFP. Selon l'exploitant EDF, les personnes ne sont pas entrées à l'intérieur des bâtiments.

badischezeitung 18/3/2014


Conformément aux procédures, l'Autorité de sûreté nucléaire a pour sa part mobilisé son centre national de crise à partir de 7 heures. Le site était bouclé par les gendarmes et survolé par un hélicoptère des forces de l'ordre. Côté allemand, de l'autre côté du Rhin, un hélicoptère de Greenpeace évoluait également non loin de la centrale. "Cinquante-six personnes sont d'ores et déjà sous le contrôle des gendarmes, dont trente-quatre ont été interpellées", et "ces événements n'ont aucune conséquence sur la sûreté des installations qui fonctionnent normalement", a déclaré un porte-parole d'EDF, l'exploitant de la centrale.

L'ONG appelle à mettre un coup d'arrêt à "la menace posée par les centrales nucléaires vieillissantes en Europe", selon le porte-parole, Cyrille Cormier. "Ce n'est pas la première fois que nous entrons dans une centrale. Mais au-delà de la sécurité du site (...), nous voulons alerter sur les risques que posent Fessenheim et toutes les centrales nucléaires en Europe", a-t-il précisé.

"Fessenheim est un symbole de ces centrales, elle a 37 ans. Nous voulons que l'exploitation des réacteurs n'aille pas au-delà de 40 ans et que cette limite soit inscrite en France dans la loi de transition énergétique et dans le droit européen", a-t-il expliqué. Greenpeace souhaite également que "la France et l'Allemagne militent en faveur d'un objectif d'énergies renouvelables ambitieux d'ici 2030", a ajouté Cyrille Cormier.

La centrale de Fessenheim est la doyenne des centrales françaises. En service depuis 1977 et dotée de 2 réacteurs d'une puissance de 900 mégawatts chacun, Fessenheim est la seule des 19 centrales françaises dont la fermeture a été annoncée par le président François Hollande, pour fin 2016. Le mouvement antinucléaire n'en est pas à sa première intrusion dans l'enceinte d'une centrale nucléaire. Les dernières en date avaient donné lieu à des condamnations à six mois de prison avec sursis, comme l'atterrissage en 2012 d'un parapente à moteur au Bugey (Ain), ou une intrusion de neuf militants à Nogent-sur-Seine (Aube) en 2011.

itele 18/3/2014


Dans un communiqué, Europe Écologie-Les Verts (EELV) a félicité Greenpeace pour son "coup d'éclat" à Fessenheim "qui met en lumière la fragilité de nos installations nucléaires", selon le parti, qui compte deux membres au gouvernement.

Le syndicat FNM-CGT a pour sa part affirmé que "la fermeture réclamée de la centrale de Fessenheim conduirait à importer de l'électricité de centrales au charbon outre-Rhin qui ont été pour partie responsables des pics de pollution que nous venons de vivre". Et les représentants syndicaux des salariés de la centrale de proposer à Greenpeace "une action plus courageuse : venir débattre publiquement et de manière contradictoire sur les conséquences du réchauffement climatique, de l'industrie, de l'emploi".

Le Point 18/3/2014

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PARIS - Le développement des énergies renouvelables entraîne pour le parc nucléaire français des variations de production plus fréquentes qu'auparavant, ce qui diminue la fiabilité des réacteurs, a affirmé mercredi un dirigeant du géant de l'électricité.

On a un impact aujourd'hui de l'arrivée des renouvelables, qui conduit effectivement à faire plus de variations de charge, plus de variations de puissance de nos réacteurs, a déclaré Dominique Minière, directeur délégué à la direction Production-Ingénierie d'EDF.

Quand il y a beaucoup de vent un week-end, qu'il fait beau et qu'il y a moins de consommation, on peut être amené à arrêter des réacteurs, a-t-il ajouté auprès de journalistes, à l'occasion de la convention annuelle de la Société français d'énergie nucléaire (SFEN).

On le constate depuis un an à peu près, a-t-il poursuivi, soulignant que sur un réacteur de 1.000 mégawatts, dans un temps relativement court, on peut passer de 1.000 à 200 mégawatts, à raison de 40 mégawatts par minute.

L'impact financier reste toutefois limité pour EDF, a dit le dirigeant. C'est de l'électricité qu'on ne vend pas, mais ce n'est pas encore dramatique aujourd'hui, car si la volatilité augmente énormément, sur un an, cela ne fait pas forcément de grosse baisse de production. Quand nos tranches sont disponibles, le coefficient d'utilisation du parc reste entre 90 et 95%. Il reste extrêmement élevé, a-t-il précisé.

Contrairement à celui d'autres pays, le parc nucléaire français est conçu pour assurer ces variations de charge, a assuré de son côté le directeur général délégué du groupe nucléaire Areva, Philippe Knoche. En revanche, les réacteurs voient leur fiabilité diminuée, le circuit dit secondaire (qui comporte notamment la turbine à vapeur) étant davantage sollicité.

On va solliciter plus un certain nombre de robinets qui sont amenés à plus se fermer, s'ouvrir, et un certain nombre de capteurs. Et quand vous sollicitez plus, vous avez un taux de défaillance un peu supérieur, a expliqué Dominique Minière. Cela réduit la fiabilité des tranches, de 2%.

Les énergies renouvelables sont mises en cause aussi dans la baisse de compétitivité des centrales électriques à gaz en Europe, pénalisées par une consommation électrique faible et une concurrence accrue du charbon.

Romandie.com 19/Mar/2014

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PARIS - EDF a la conviction profonde que la durée de vie de ses réacteurs nucléaires en France pourra être prolongée à 50 ans voire plus, a dit mercredi un dirigeant du géant de l'électricité.

On a la conviction profonde que nos réacteurs peuvent aller à 50, et même 60 ans, a déclaré Dominique Minière, directeur délégué à la direction Production-Ingénierie d'EDF.

Vu notre connaissance du dossier, on ne voit absolument pas ce qui pourrait conduire l'Autorité de sûreté à refuser la prolongation au-delà de 40 ans, limite initialement fixée lors de leur conception, a-t-il ajouté auprès de journalistes, à l'occasion de la convention annuelle de la Société français d'énergie nucléaire (SFEN).

M. Minière réagissait aux propos de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), qui avait rappelé un peu plus tôt que l'autorisation de fonctionnement des réacteurs nucléaires français au-delà de 40 ans n'était pas acquise, et qu'elle rendrait son avis final vers 2018 ou 2019.

L'unique opérateur des 19 centrales françaises prévoit de consacrer 55 milliards d'euros à des travaux de maintenance d'ici à 2025 pour prolonger leur durée de vie, dont 10 milliards pour des améliorations de sûreté consécutifs à la catastrophe de Fukushima.

Une option plus économique qu'un renouvellement du parc, pour lequel le calendrier est d'ailleurs trop serré dans l'hypothèse d'un refus de l'ASN, a insisté le dirigeant d'EDF. En termes d'Ebitda, c'est environ 200 millions d'euros par réacteur. Si vous prolongez, c'est assez vite rentabilisé.

Pour l'ASN, cette prolongation devra être évaluée à l'aune des critères de sûreté, plus stricts, applicables à la troisième génération de réacteurs, comme l'EPR en cours de construction à Flamanville (Manche).

Je peux comprendre qu'on nous dise : essayez de viser les objectifs des réacteurs de troisième génération. (...) Qu'on nous laisse à nous, industriels, les moyens de répondre aux objectifs, a insisté Dominique Minière.

Pour atteindre ces objectifs de sûreté, on n'est pas sûr qu'il faille faire exactement les mêmes choses dans les réacteurs existants que ce qui a été fait sur les réacteurs de troisième génération et encore moins sur l'EPR, a-t-il précisé, en disant entrer dans un phase de discussions plus détaillées avec l'ASN.

Quant à l'objectif gouvernemental de réduire de 75 à 50% la part du nucléaire dans la production électrique française, il faut se donner le temps pour le faire bien, a-t-il estimé.

Romandie 19/3/2014

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Le magazine allemand « Der Spiegel » fait état dans son édition du 19 mars 2014 de soi-disant failles de sécurité dans des réacteurs à eau pressurisée. Le phénomène décrit est connu de l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN). Les centrales nucléaires suisses sont bien équipées pour y faire face.

La revue se base sur les déclarations d’un ingénieur et décrit un scénario lors duquel le réacteur devient hors de contrôle suite à la rupture de tubes de chauffe dans le générateur de vapeur. En fonction de ce scénario, le réacteur pourrait exploser comme une bombe nucléaire.

Georg Schwarz est suppléant du directeur de l’IFSN et chef du domaine de surveillance « centrales nucléaires ». Il commente : «Ce scénario ne tient pas la routeLa possibilité qu’un réacteur à eau sous pression puisse instantanément devenir surcritique lors de situations accidentelles très rares est bien connue. Les centrales nucléaires en Suisse possèdent suffisamment de systèmes et de processus pour l’empêcher.

Dans les réacteurs à eau pressurisée, les barres de commande ne suffisent pas à elles-seules pour arrêter complètement la réaction en chaîne à chaque état. De l’acide borique est donc ajouté à l’eau du circuit primaire. Le bore absorbe les neutrons nécessaires au maintien de la réaction en chaîne.

En Suisse, des réacteurs à eau sous pression fonctionnent à Beznau et à Gösgen. Tous les trois réacteurs disposent à chaque fois de deux systèmes d’injection de bore. Le réacteur peut donc être conduit dans un état sous-critique en fonctionnement normal et lors d’une défaillance. Cela signifie que la réaction en chaîne sera alors interrompue.

Le point de départ du scénario décrit dans le magazine «Der Spiegel» est une rupture de tubes de chauffe dans le générateur de vapeur. Une défaillance avec rupture d’un ou de plusieurs tubes de chauffe dans le générateur de vapeur doit être maîtrisée par les centrales nucléaires suisses. Les directives de l’IFSN exigent que cette maîtrise soit démontrée aussi bien avec des analyses de sécurité probabilistes que déterministes. Par conséquent, les exploitants en ont fait la démonstration dans les réexamens périodiques de sécurité notamment.

L’IFSN ne voit donc aucune nécessité de requérir des clarifications supplémentaires pour l’instant. «Nous analyserons toutefois les résultats d’éventuelles vérifications réalisées par les autorités allemandes», conclut Georg Schwarz.

Instantanément surcritiquePour qu’un réacteur fonctionne, il doit être « critique ». Lors d’un tel état, le taux de production de neutrons libérés, nécessaires pour la réaction en chaîne, est exactement égal au taux de disparition des neutrons. La réaction en chaîne se maintient alors par elle-même.
Deux types de neutrons sont différenciés dans un réacteur de puissance. Les neutrons directement libérés après la réaction en chaîne sont appelés « neutrons rapides ». Ceux qui ne sont libérés des produits de fission que quelques secondes ou quelques minutes après sont appelés « neutrons retardés ». Ces derniers comptent pour environ 0,7 pour-cent de tous les neutrons libérés dans un réacteur de puissance. Ils sont essentiels pour la commande d’un réacteur.
Lorsqu’un réacteur devient « instantanément critique », le nombre de neutrons rapides, et par-là la puissance, augmentent de manière exponentielle (donc très rapidement). Le réacteur ne peut en revanche pas se transformer en « bombe atomique », comme l’article du magazine « Der Spiegel » le suggère. En Suisse, seuls des [url=http://www.asn.fr/lexique/mot/(lettre)/94811/(mot)/R%C3%A9acteurs %C3%A0 eau l%C3%A9g%C3%A8re]réacteurs à eau légère[/url] sont exploités. Ils sont conçus de manière à être intrinsèquement sûrs : lors de l’amplification de la réaction en chaîne, les températures augmentent dans le combustible et dans l’eau. Cela agit à son tour contre un accroissement de la puissance.

[size=13.333333015441895]Générateurs vapeur : La chaleur produite dans la cuve de pression du réacteur (circuit primaire) est transférée vers le circuit secondaire dans les générateurs de vapeur. L’eau du circuit secondaire s’évapore ensuite. La vapeur qui en résulte est alors conduite vers les turbines. L’eau dans le circuit primaire est sous une pression suffisamment élevée pour qu’elle ne s’évapore pas.[/size]


Réacteur à eau pressurisée : Un réacteur à eau pressurisée (REP) est exploité avec deux circuits séparés : les circuits primaire et secondaire. Alors que l’eau sous pression est chauffée par la chaleur des assemblages combustibles dans le circuit primaire ; le circuit secondaire sert en premier lieu à la production de vapeur. Celle-ci est ensuite acheminée dans les turbines.[/size]
Le circuit secondaire reste ainsi exempt de particules radioactives provenant du réacteur. Lors de travaux de maintenance, cette caractéristique peut être un avantage par rapport à un réacteur à eau bouillante (REB).
En Suisse, le REP est employé dans les centrales nucléaires de Beznau et de Gösgen.




IFSN - ENSI.CH 21/3/2014

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PARIS - Le ministère de l'Energie a dit mercredi faire l'hypothèse d'une hausse modérée de la consommation électrique française d'ici à 2025, ce qui rendrait inutiles une vingtaine de réacteurs nucléaires alors que la France veut réduire la part de l'atome dans la production de courant.

Quand on fait des exercices de réflexion pour éclairer ce que seront les futurs scénarios, on part sur des scénarios d'évolution de la demande électrique relativement modérée, en raison notamment d'une efficacité énergétique accrue, a expliqué Laurent Michel, directeur général de l'énergie et du climat au sein du ministère, entendu par la commission d'enquête parlementaire consacrée au nucléaire.

A cela s'ajoutent le développement des énergies renouvelables et l'objectif de réduire de 75 à 50% en 2025 la part de l'électricité nucléaire en France, qui feraient que seuls 36 à 43 gigawatts nucléaires resteraient nécessaires à cet horizon, contre 63 gigawatts installés aujourd'hui, selon lui.

Ce qui veut dire qu'à ce moment là, en-dehors de toute préoccupation de sûreté, mais en termes de non besoin, d'inutilité électrique, c'est une vingtaine de réacteurs, a ajouté M. Michel.

La prolongation des centrales nucléaires exploitées par EDF au-delà de 40 ans, limite initialement fixée lors de leur conception, n'est pas seulement une question de sûreté, sur laquelle l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) sera amenée à se prononcer, a abondé Pierre-Marie Abadie, directeur de l'énergie.

Il y a derrière cette question de la prolongation de toutes les centrales, non seulement une question de sûreté, mais aussi la problématique (de savoir si) on en aura besoin ou pas, a-t-il dit.

Si on prolonge le développement actuel des renouvelables (...), on voit qu'à l'horizon des années 2030, un certain nombre de centrales ne seront plus nécessaires directement, a-t-il précisé. La quantité de centrales qu'on prolonge sera au regard de l'acceptabilité par l'ASN, mais aussi au regard du besoin de robustesse et de marge de sécurité du système.

Pour éviter de se retrouver devant un mur d'investissement trop élevé pour le renouvellement même partiel du parc, un lissage des fermetures de réacteurs est nécessaire, selon M. Abadie.

Suivant combien on en mène à 40, à 50, à 60 (ans), on a plus ou moins de lissage. Par exemple, si on fait tout à 40, il y a un grand mur. Mais si on fait tout à 50, on a juste repoussé le mur de 10 ans. Si on en fait à 40, à 50, à 60, on se retrouve tout d'un coup à pouvoir lisser les investissements. Ca a un impact vraiment très visible sur le niveau des investissements et l'existence ou pas de murs d'investissements.

Romandie 26/3/2014

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BRUXELLES - Le groupe belge d'électricité Electrabel (GDF Suez) a annoncé mardi avoir été contraint d'arrêter une nouvelle fois deux réacteurs nucléaires dont la sécurité avait déjà été mise en cause en 2012.

Le réacteur numéro 3 de la centrale de Doel, située près d'Anvers (nord), et le réacteur numéro 2 de la centrale de Tihange, près de Liège (sud-est), avaient été stoppés pendant une année, de juin 2012 à juin 2013, après la découverte de milliers de microfissures dans leurs cuves.

Pour pouvoir les redémarrer, Electrabel s'était engagé auprès de l'autorité de sureté nucléaire (AFCN) à mener des tests pour évaluer le comportement des cuves.

Sur l'ensemble des tests réalisés, l'un d'entre eux portant sur la résistance mécanique d'un échantillon analogue à la composition des cuves concernées ne donne pas de résultats conformes aux attentes des experts, a expliqué le groupe dans un communiqué.

De nouveaux tests vont être reconduits. Par mesure de précaution, Electrabel a décidé d'anticiper les arrêts programmés des deux réacteurs dès aujourd'hui, dans l'attente des résultats complémentaires, a annoncé Electrabel.

Les résultats de ces tests devraient être connus à partir du 15 juin et feront l'objet d'échanges permanents avec les autorités de sureté nucléaire, a ajouté le groupe.

Les réacteurs en cause sont les plus modernes du parc et avec une capacité cumulée de 2.000 mégawatts (MW), ils fournissent un tiers de la capacité nucléaire belge.

Les problèmes de sécurité des deux réacteurs ont relancé le débat sur le nucléaire en Belgique.

Electrabel exploite sept réacteurs dans le royaume --quatre dans la centrale de Doel et trois à Tihange-- qui doivent être progressivement mis à l'arrêt définitif entre 2015 et 2025, au moment où ils auront 40 ans. Les problèmes rencontrés par les deux réacteurs les plus récents ont conduit le gouvernement à aménager le plan de sortie du nucléaire et a prolonger la durée de vie du plus vieux des réacteurs.


romandie 26/3/2014

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La Haye (AFP) - Une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement vont renforcer mardi à La Haye les mesures destinées à empêcher des groupes terroristes de s'emparer de matériaux nucléaires qui leur permettraient de construire l'arme atomique.

Après une première journée dominée par la crise ukrainienne et une réunion du G7 ayant isolé la Russie, le troisième Sommet sur la sécurité nucléaire (NSS) est entré mardi dans le vif du sujet.

 Le roi Willem-Alexander et la reine Maxima des Pays-Bas posent avec les chefs d'Etat et de gouvernement à l'occasion d'un sommet sur la sécurité nucléaire, à La Haye le 24 mars 2014 (c) Afp

"Notre objectif est d'éliminer les maillons faibles de la sécurité nucléaire", a affirmé le ministre néerlandais des Affaires étrangères Frans Timmermans.

Certains Etats veulent aller plus vite que les autres, à l'image des 35 qui se sont engagés à appliquer des standards internationaux plus stricts et à renforcer la coopération.

"La sécurité nucléaire relève de la responsabilité nationale" mais il est essentiel d'"apprendre des expériences des uns des autres" et d'"appliquer les lignes de conduite" de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), appelée à jouer un rôle de plus en plus central, a soutenu M. Timmermans.


D'Africa Independent Television 25/3/2014


Cette initiative a été lancée par les Etats-Unis, les Pays-Bas et la Corée du Sud, puis signée par 32 autres pays, dont la France, la Turquie, l'Ukraine et Israël.

Elle représente "l'avancée la plus importante du sommet", a commenté Miles Pomper, un expert au centre James Martin pour les Etudes sur la non-prolifération. Mais "il serait nécessaire que la totalité des pays qui participent au sommet signent également ce texte, surtout la Russie".

L'autre annonce importante du sommet a été l'engagement du Japon à renvoyer aux Etats-Unis plus de 300 kilos de plutonium et près de 200 kilos d'uranium hautement enrichi qui lui avaient été fournis à des fins de recherche pendant la Guerre froide.

Ces matériaux sont actuellement stockés dans des bâtiments à 140 kilomètres au nord-est de Tokyo, une cible facile pour des terroristes, selon les experts. "En cédant ces matériaux nucléaires, nous pouvons réduire le risque de terrorisme nucléaire", a déclaré le conseiller spécial du Japon sur le nucléaire, Yosuke Isozaki.

La lutte contre la menace terroriste nucléaire est au coeur de l'héritage politique que souhaite laisser le président américain Barack Obama, qui avait lancé le premier Sommet sur la sécurité nucléaire en 2010 et devrait accueillir la 4e édition en 2016 à Washington.

L'enjeu est de taille car "il y a presque 2.000 tonnes de matériel prêt à être utilisé dans une arme en circulation dans le monde", a rappelé le Premier ministre néerlandais Mark Rutte.

Dans le communiqué final, les dirigeants devaient reconnaître que "des progrès significatifs" ont été effectués aux cours des quatre dernières années dans la mise en sûreté des stocks d'uranium hautement enrichi et de plutonium.

Au delà, les débats ont également porté sur la difficulté à faire respecter les accords existants dans le nucléaire, comme l'illustre la crise ukrainienne.

Après son indépendance en 1991, l'Ukraine avait accepté, en signant le Mémorandum de Budapest en 1994, de se débarrasser de son arsenal nucléaire en échange de la garantie que son intégrité territoriale ne serait pas violée.

"Dans le cas de l'Ukraine, l'assurance de la sécurité (territoriale, ndlr) était une condition essentielle à son accession au traité sur la non-prolifération nucléaire", a déclaré lundi le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon. Mais ces assurances ont été "sérieusement minées par les événements récents", a-t-il ajouté, en faisant allusion au rattachement de la Crimée à la Russie.

"Les implications sont profondes, aussi bien pour la sécurité régionale que pour l'intégrité du régime de non-prolifération nucléaire", a souligné Ban Ki-moon.

Ce n'est pas du nucléaire civil dont il est question mais le sujet m'a semblé important pour le signaler ici. S'il est jugé inopportun, ne pas hésiter à le supprimer.

Retrouvez cet article sur S et A 25mar2014

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