mustang91 0 Posté(e) le 2 avril 2014 Le démantèlement des centrales nucléaires suisses, dont Mühleberg, la première à disparaÎtre, dès 2019, fera l'objet d'une étroite surveillance de la part des autorités. L'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire a, à ce titre, mis en vigueur mardi la directive sur la désaffectation d'installations nucléaires.Ces directives avaient été mises en consultation l'été dernier. Elles sont désormais définitives et servent de marche à suivre contraignante pour les exploitants des cinq sites de production d'énergie atomique suisse, a indiqué David Suchet, porte-parole de l'IFSN confirmant une information du site web du "Temps".Ces directives expliquent de manière détaillée ce que les exploitants doivent faire dès le moment où la date de la fermeture d'une installation aura été communiquée par écrit à l'IFSN. C'est le cas pour Mühleberg dont l'annonce officielle de l'arrêt, en 2019, a été communiquée par l'exploitant BKW en novembre 2013.Par rapport à l'avant-projet, les directives sont plus souples pour le stockage temporaire des assemblages combustibles une fois la centrale arrêtée. L'idée, nouvelle, est de commencer la déconstruction par le traitement des gros composants radioactifs et finir par les enveloppes extérieures.Avant, à l'étranger, c'était le contraire. Les travaux de démantèlement s'effectuaient de l'extérieur vers l'intérieur, du moins contaminé vers le plus contaminé. Dans une logique de sécurité, on cherche désormais à libérer le site d'abord des éléments les plus contaminés, a souligné M.Suchet.Mais rien n'est fait sans que toutes les exigences de sécurité soient respectées et avec l'accord de l'IFSN, a encore déclaré le porte-parole. L'IFSN va suivre toute la procédure au plus près. Pour chaque phase, les exploitants devront fournir de nombreuses informations sur l'état des lieux au début et à la fin de chaque étape, les travaux prévus ou les moyens engagés en machines ou en personnel.Romandie 1/4/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 10 avril 2014 PRAGUE - Le géant tchèque de l'énergie CEZ a arrêté jeudi l'appel d'offres pour la construction de deux nouveaux réacteurs dans la centrale nucléaire de Temelin (sud-ouest) suite à une situation incertaine sur le marché de l'énergie, sans pour autant renoncer au nucléaire à l'avenir.CEZ a annulé l'appel d'offres pour la construction de deux nouvelles tranches à Temelin. Cette décision a été annoncée à tous les candidats, a déclaré le groupe dans un communiqué, justifiant cette démarche par l'évolution turbulente du secteur énergétique en Europe. Radio Free Europe/Radio Liberty 29/3/2013Cette décision intervient au lendemain de l'annonce par le gouvernement tchèque de son refus de garantir les prix de l'électricité produite par les futurs réacteurs.Depuis le lancement de l'appel d'offres en 2009, le secteur énergétique en Europe a suivi une évolution turbulente, souligne CEZ (Ceske Energeticke Zavody).Initialement, le projet était économiquement pleinement rentable compte tenu du prix de marché de l'énergie électrique et d'autres facteurs. Aujourd'hui, tous les investissements dans la production d'énergie dont la rentabilité dépend des ventes d'électricité sur le marché libre sont menacés, précise CEZ.Le marché de l'énergie a beaucoup changé, depuis l'accident de Fukushima, commente Tomas Sykora, analyste du groupe financier Patria Direct. Une baisse importante des prix de gros de l'électricité s'est produite ces trois dernières années, ajoute-t-il.D'autres incertitudes pèsent sur le secteur énergétique en Europe, telles que l'avenir du marché du carbone, de l'exploitation du gaz de schiste ou des énergies renouvelables.[...] Selon le responsable de CEZ, Daniel Benes, le groupe ne renonce toutefois pas définitivement à l'idée de construire de nouveaux réacteurs. Le danger que nous ne serons pas capables de couvrir d'ici 20 ans la consommation de l'énergie dans notre pays, est toujours d'actualité, a-t-il prévenu jeudi.A l'heure actuelle, la République tchèque exporte environ 20% de sa production d'électricité. Selon M. Sykora, l'éventuel lancement d'un nouvel appel d'offres n'est pas à attendre pendant le mandat de quatre ans du gouvernement de centre-gauche de Bohuslav Sobotka, installé début 2014.M. Sobotka avait annoncé mercredi que son cabinet refusait d'apporter à CEZ les garanties gouvernementales sur les prix de l'électricité qui serait produite dans les nouveaux réacteurs de Temelin.L'américain Westinghouse (groupe Toshiba) et le consortium MIR 1200 formé par les russes Atomstroïexport et Gidropress avec le tchèque Skoda JS (contrôlé par le russe OMZ), étaient en lice pour ce contrat, évalué entre 8 et 12 milliards d'euros. De son côté, le groupe français Areva a été éliminé en 2012, pour n'avoir pas satifait aux exigences légales de l'appel d'offres, selon CEZ. Miroslav conservés 20/8/2012Initialement attendu en automne 2013, le choix du vainqueur de l'appel d'offres avait été reporté par CEZ d'au moins un an en juillet dernier. La mise en service des nouvelles tranches était envisagée à l'horizon 2025.La centrale de Temelin dont la construction avait commencé sous l'ancien régime communiste disparu en 1989, est aujourd'hui dotée de deux réacteurs de conception russe VVER à eau pressurisée d'une puissance de 1.050 mégawatts chacun.Cette centrale a produit l'an dernier 15,065 milliards de kWh d'électricité, deuxième meilleur résultat depuis sa mise en service en décembre 2000.Temelin est situé à environ 60 km de la frontière de l'Autriche. Ce pays, dénucléarisé depuis 1978, voit d'un mauvais oeil cette centrale, mettant en question notamment son niveau de sécurité. Prague assure de son côté que Temelin répond aux critères de sûreté de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).Les deux centrales nucléaires tchèques, Temelin et Dukovany (sud-est), couvrent actuellement un tiers de la production d'électricité du pays. Cette part devait monter à environ 50% après la construction de deux tranches supplémentaires à Temelin.Romandie 10/4/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 avril 2014 Le gouvernement japonais a adopté une nouvelle politique énergétique. Cette stratégie revient sur la décision de mise en sommeil progressive des centrales nucléaires prise par le précédent gouvernement après la catastrophe de Fukushima en 2011.La décision risque d'être impopulaire. Le premier ministre Shinzo Abe a passé des mois à convaincre les sceptiques de sa formation, le Parti libéral-démocrate (PLD), ainsi que de son partenaire de coalition, le Nouveau Komeito, qui est contre l'énergie nucléaire.Ce plan pourrait toutefois venir trop tard pour sauver un secteur moribond dont les pertes sont estimées à 35 milliards d'euros. Selon une récente analyse de Reuters, deux tiers des 48 réacteurs nucléaires japonais à l'arrêt pourraient devoir rester fermés en raison du coût élevé de leur mise aux normes en matière de sécurité.Dans le nouveau plan annoncé vendredi, le nucléaire est défini comme "une source importante d'énergie de base", mais il n'y pas d'objectif chiffré sur ce qu'elle pourrait représenter. Le gouvernement considère aussi le charbon et l'hydro-électricité comme des sources énergétiques basiques.Le Japon est parallèlement prêt à faire tout son possible pour développer les énergies renouvelables, a déclaré le ministre de l'Industrie Toshimitsu Motegi à l'issue du conseil des ministres. Un groupe de travail a été constitué au niveau ministériel dans ce but.Dans son nouveau plan, le Japon dit vouloir aller au-delà des objectifs fixés par le passé en matière d'énergies renouvelables. Il mentionne dans une note de bas de page que, dans le plan précédent, ces énergies devaient contribuer à hauteur de 13,5%, soit 141,4 milliards de kilowatts à l'horizon 2020.Romandie 11/4/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 11 avril 2014 NEW YORK - Le groupe nucléaire américain Westinghouse, filiale du japonais Toshiba, a annoncé vendredi qu'il avait prolongé jusqu'en 2020 son contrat d'approvisionnement en combustible de centrales nucléaires ukrainiennes.Dans un communiqué, le groupe précise que ce contrat, qui avait été initialement signé en 2008, a été prolongé avec le groupe public Energoatom, qui gère les quatre centrales nucléaires ukrainiennes.Il prévoit qu'il fournisse des recharges de combustibles à des réacteurs ukrainiens, dont le nombre n'est pas précisé. Westinghouse avait fourni pour la première fois du combustible à l'Ukraine en 2010, plus précisément à deux réacteurs installés dans le sud du pays. Dans le cadre de cette prolongation, les combustibles seront produits par l'usine suédoise de Westinghouse à Vasteras. Les termes financiers du nouveau contrat n'ont pas été révélés mais un haut responsable du groupe américain avait indiqué l'an dernier que de tels contrats s'élèveraient à 100 millions de dollars sur cinq ans. Ce contrat intervient au moment où la Russie menace de couper le gaz à l'Ukraine, au risque de perturber les livraisons vers l'Union européenne comme en 2006 et 2009. Les Etats-Unis et l'Union européenne se sont engagés à aider Kiev, dont les caisses sont vides et qui accumule 2,2 milliards de dollars d'impayés, en renvoyant vers le territoire ukrainien du gaz importé de Russie vers l'Europe centrale pour un prix moindre, un procédé jugé d'ores et déjà illégal par le géant gazier russe Gazprom.Romandie 11/4/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BreeMeg 0 Posté(e) le 12 avril 2014 Paris (AFP) - Trente-cinq réacteurs nucléaires vont devoir être construits d'ici à 2050 si la France pérennise l'objectif présidentiel de 50% d'électricité nucléaire, a affirmé jeudi le patron du Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Bernard Bigot.Dans un entretien à l'Usine Nouvelle, le responsable de l'établissement public de recherche nucléaire juge qu'il faut anticiper la fin de vie des 58 réacteurs nucléaires existants en construisant environ un réacteur par an."On ne peut en effet pas estimer que la durée de vie des centrales actuellement en fonctionnement excèdera les 55 ou 60 ans. A l'horizon 2050-2055, toutes les centrales qui existent aujourd’hui auront été arrêtées", a-t-il fait valoir. "Il faut donc construire avant de fermer, d'autant plus qu'entre le lancement d’une centrale et sa connexion au réseau, huit à dix ans s’écoulent", selon M. Bigot.Le patron du CEA ne dit pas de quelle puissance seraient les réacteurs construits. Mais sur la base du réacteur EPR d'Areva, d'une puissance de 1.650 mégawatts, sa proposition signifie la construction de 57,7 gigawatts de capacités d'électricité nucléaire, soit pratiquement autant que le parc actuel (63,1 gigawatts)."Aujourd'hui, une planification raisonnable au rythme d’une centrale par an serait plus pertinente", contrairement au rythme de 3 ou 4 réacteurs par an lors de la construction du parc actuel (entre 1973 et 1990), selon M. Bigot. "L'enjeu, c’est d’avoir une politique énergétique non pas pour les cinq ans qui viennent mais pour les cinquante ans qui viennent", a-t-il plaidé.La question du nucléaire sera un des grands enjeux de la loi sur la transition énergétique, qui doit étendre à l’État le pouvoir de fermer un réacteur pour des motifs de politique énergétique.L'objectif de François Hollande de ramener de 75 à 50% la part de l'électricité d'origine nucléaire d'ici à 2025 a de nouveau été confirmé cette semaine, mais sa mise en oeuvre reste encore très floue.La seule fermeture annoncée est celle de la centrale de Fessenheim, la plus ancienne en service en France, qui compte deux réacteurs de 900 mégawatts chacun, et l'inconnue demeure sur l'origine des 50% d'électricité non nucléaire.Les autres objectifs gouvernementaux sont la baisse de 40% des émissions de CO2 et de 30% de la consommation d'hydrocarbures d'ici 2030, ainsi que la division par deux de la consommation d'énergie d'ici 2050.S & A 10/apr/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 16 avril 2014 Paris (AFP) - L'Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) a "besoin de pouvoirs de sanction supplémentaires", a affirmé mercredi son président, Pierre-Franck Chevet, au lendemain de la présentation au Parlement de son rapport annuel."Nous avons une arme réelle, la capacité, que nous avons en propre, d'arrêter à tout moment une installation nucléaire en cas de danger", a rappelé M. Chevet au cours d'une conférence de presse. AFP 16/4/2014L'ASN a également "une capacité de sanctions" pour des anomalies plus ordinaires, les "mises en demeure". En cas de non respect de ce rappel à l'ordre, un procès verbal peut être envoyé à la justice. "C'est un moyen d'action relativement banal, en tout cas quotidien", a relevé M. Chevet."Mais nous manquons très clairement de capacités de sanctions intermédiaires", a-t-il souligné, notamment pour des cas où les écarts ne sont pas graves au point de justifier un arrêt immédiat, mais "perdurent dans le temps"."Il faut qu'on ait une capacité de sanction adaptée à ce genre de situation", a estimé le président de l'ASN, préconisant la mise en place d'"astreintes journalières", des amendes versées par l'exploitant à l'Etat, tant que la situation anormale n'est pas corrigée."Ce genre de capacité doit être mise en place dans le cadre d'une loi", a poursuivi M. Chevet, estimant "qu'il pourrait y avoir une opportunité dans le cadre de la future loi sur la transition énergétique".M. Chevet avait estimé mardi devant l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst) que la situation de la sûreté nucléaire et de la radioprotection a été "globalement assez satisfaisante" en France en 2013. C'est "un jugement positif, mais nuancé", a-t-il précisé devant la presse.Sciences et avenir 16/4/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 17 avril 2014 Paris - Le projet de modification du régime juridique des centrales nucléaires, qui doit permettre des sanctions plus lourdes en cas d'intrusion, est très avancé, a déclaré jeudi le Secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale, Francis Delon.Ce travail est en cours. Il est très avancé, a déclaré M. Delon lors d'une audition conjointe avec le président de l'Autorité de Sûreté nucléaire, Pierre-Franck Chevet, devant la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur la filière nucléaire.J'espère qu'il va aboutir très prochainement et qu'il permettra d'avoir, lorsque quelqu'un veut pénétrer dans une centrale, une réponse pénale plus adaptée à la gravité de l'infraction commise, a-t-il poursuivi.Les personnes qui pénètrent aujourd'hui illégalement dans une centrale, comme dans le cas d'actions de militants anti-nucléaires, risquent des poursuites pénales pour violation de domicile. Avec des sanctions à la clé extrêmement faibles, a souligné M. Delon.L'ancien ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Philippe Martin, avait annoncé le 18 mars, à la suite de l'intrusion de militants de Greenpeace dans la centrale de Fessenheim, une évolution du statut juridique des centrales pour qu'elles deviennent zones nucléaires à accès réglementé.Même si ce n'est pas l'intention initiale des manifestants, ils pourraient, dans certains cas, mettre en danger la sûreté de l'installation, a justifié M. Delon.La cinquantaine de militants de Greenpeace mis en cause après leur intrusion dans la centrale de Fessenheim doivent être jugés devant le tribunal correctionnel de Colmar le 4 septembre pour violation de domicile et dégradations volontaires en réunion.Romandie 17/4/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 19 avril 2014 Un arrêt automatique du réacteur n°2 a été déclenché suite à la fermeture intempestive d'une soupape dans la partie non-nucléaire de la centrale, selon EDF. Une banderolle hostile au nucléaire est déployée par des militants Greenpeace sur un des réacteurs de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), le 18 mars 2014. (SEBASTIEN BOZON / AFP)La centrale nucléaire de Fessenheim est à l'arrêt depuis vendredi 18 avril au soir. Cet arrêt fait suite à des incidents rendant inopérationnels ses deux réacteurs, selon EDF et plusieurs organisations hostiles à cette centrale. Des équipes ont été mobilisées pour déterminer les causes précises de ce dysfonctionnement. Cet incident sur son réacteur n°2 intervient alors que le n°1 se trouve lui-même à l'arrêt depuis le 9 avril, en raison d'une fuite détectée dans sa tuyauterie d'alimentation en eau (également dans la partie non-nucléaire de la centrale).Vendredi, vers 22h40, "un arrêt automatique du réacteur n°2 a été déclenché suite à la fermeture intempestive d'une soupape qui règle l'arrivée de la vapeur sur le groupe turbo-alternateur dans la partie non-nucléaire de la centrale", a indiqué un porte-parole d'EDF Fessenheim. "Il n'y a aucune conséquence pour la sûreté des installations et pour l'environnement", assure EDF, pour qui cet arrêt automatique, semblable à celui d'un "disjoncteur", n'est en aucun cas lié à l'âge avancé de cette centrale, la plus ancienne en service du parc nucléaire français."Il est temps d'arrêter cet acharnement sur ces vieilles chaudières atomiques à bout de souffle et de plus en plus dangereuses", ont réagi les organisations anti-Fessenheim dans un communiqué, samedi. Elles demandent que cet "énième arrêt simultané des réacteurs soit enfin transformé en arrêt définitif".19/4/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 25 avril 2014 Lille - Quatre des six réacteurs de la centrale nucléaire de Gravelines (Nord) étaient à l'arrêt, dont deux en raison de problèmes techniques sans gravité, a-t-on appris vendredi auprès de la direction de la centrale, confirmant une information de 20 Minutes. Le réacteur numéro 3 est à l'arrêt depuis mercredi en raison d'une baisse de pression dans un circuit d'huile utilisé sur l'alternateur, et le numéro 6 depuis le 19 avril suite à la fermeture inappropriée d'une vanne (qui) a entraîné un échauffement d'une partie de l'alternateur, est-il expliqué sur le site internet d'EDF. Ces deux (incidents) techniques, fortuits, dans la partie non nucléaire des installations s'ajoutent à l'arrêt programmé des unités de production 1 et 4 de la centrale, l'un pour une visite décennale, l'autre pour un simple rechargement du combustible, a précisé une porte-parole de la direction de la centrale. Il n'y a aucune conséquence sur la sûreté des installations, aucun danger. On espère un redémarrage rapide sur le réseau, c'est une histoire d'heures, a-t-elle ajouté. La centrale nucléaire de Gravelines est la plus importante de France, avec 6 réacteurs de 900 MW. Romandie 25/4/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BreeMeg 0 Posté(e) le 26 avril 2014 Fessenheim (France) (AFP) - Les antinucléaires de Greenpeace ont mené samedi matin une nouvelle opération devant la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), clamant des slogans depuis un voilier remontant le canal à proximité, à l'occasion des 28 ans de la catastrophe de Tchernobyl, a constaté un photographe de l'AFP.L'ONG qui réclame la fermeture des centrales vieillissantes a lancé samedi, avec le bâteau-péniche Beluga II une "tournée" en trois étapes des centrales nucléaires, en France, en Suisse et en Allemagne, menée en parallèle à la campagne des élections européennes. FessenheimStop 26/4/2014Dans l'après-midi, à l'autre bout de la France, une cinquantaine de personnes se sont rassemblées dans le centre de Bordeaux autour des mêmes revendications.Le Beluga II, un bâteau-voilier de Greenpeace de 33 mètres de long est arrivé devant la centrale de Fessenheim à 10 heures avec trois banderoles antinucléaires déployées sur ses mâts, et une dizaine de militants visibles sur son pont.A Fessenheim, sur le Beluga II, l'une des banderoles appelait en anglais les responsables politiques à "cesser de mettre l'Europe en danger". "Centrales vieillissantes: fermez-les", clamait une autre hissée sur le côté, tandis qu'une troisième rappelait en allemand que la "Radioactivité ne connaît pas de frontière".Sur le canal du Rhin, la péniche barrée d'un arc-en-ciel, était contrainte d'effectuer des va-et-vient en raison d'un arrêté préfectoral lui interdisant de s'arrêter sur place. La péniche était accompagnée d'un zodiac, lui-même suivi par une vedette de la police. "Monsieur Hollande, une vraie transition énergétique maintenant", pouvait-on lire sur une pancarte. Les antinucléaires de Greenpeace ont mené samedi matin une nouvelle opération devant la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin), clamant des slogans depuis un voilier remontant le canal à proximité, à l'occasion des 28 ans de la catastrophe de Tchernobyl AFPUne trentaine d'antinucléaires allemands, membres d'un collectif anti-Fessenheim basé outre-Rhin à Müllheim, étaient arrivés sur les lieux en fin de matinée pour assister à l'opération. Le préfet avait pris un arrêté pour interdire l'accès des berges aux véhicules et aux piétons.Le Beluga II a quitté la zone de Fessenheim dans la journée. "Nous lançons cette opération devant Fessenheim pour relier les deux symboles de l'anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl (le 26 avril 1986) et des centrales vieillissantes à fermer", a souligné Yannick Rousselet.Après Fessenheim, le Beluga II est attendu devant les centrales de Beznau (Suisse) et Philippsburg (sud-ouest de l'Allemagne), "symboliques du vieillissement du nucléaire en Europe". Il fera aussi étape à Strasbourg (8-12 mai) et à Metz (3-4 juin) pour des journées portes-ouvertes sur le bateau.Le 18 mars, une cinquantaine de militants avaient réussi une spectaculaire intrusion sur le site de la centrale et déployé une banderole sur le dôme d'un des deux réacteurs.Fessenheim est la doyenne des centrales nucléaires françaises. En service depuis 1977 et dotée de 2 réacteurs d'une puissance de 900 mégawatts chacun, elle est la seule des 19 centrales françaises dont la fermeture a été annoncée par le président François Hollande, pour fin 2016.Dans la cité girondine, les manifestants réclamaient la fermeture de la centrale du Blayais, dans la région de Bordeaux, dont les réacteurs ont été mis en service entre 1981 et 1984.Réunis à l'appel de plusieurs organisations antinucléaires dont Greenpeace et "Tchernoblaye", les manifestants bordelais ont simulé avec une sirène une alerte nucléaire, distribuant aux passants de fausses "pastilles d'iode" censées prévenir des cancers de la thyroïde en cas de contamination radioactive.S et A 26/4/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 28 mai 2014 Tokyo - Le gouvernement japonais veut remplacer deux dirigeants de l'autorité de sûreté nucléaire en fin de mandat, un mouvement dénoncé par des anti-nucléaires comme une volonté de relancer à tout prix des réacteurs sur l'archipel. L'administration du Premier ministre de droite, Shinzo Abe, a fait part de cette intention à des membres du Parlement, a indiqué mercredi un membre de l'Autorité de régulation nucléaire (NRA). Les deux responsables font partie du comité directeur de cinq membres qui pilote la NRA.Il s'agit d'une tentative flagrante d'accélérer le redémarrage de centrales nucléaires, a déclaré à l'AFP Hajime Matsukubo, porte-parole de l'ONG anti-nucléaire Centre d'information nucléaire des citoyens. Aujourd'hui, la totalité du parc de 48 réacteurs nucléaires est à l'arrêt, par mesure de sécurité suite à l'accident de Fukushima en mars 2011. Créée dans la foulée de cette catastrophe, la NRA s'est montrée beaucoup plus intransigeante sur les normes de sécurité que ses prédécesseurs, contrecarrant ainsi les ardeurs du Premier ministre à relancer des réacteurs le plus vite possible. M. Abe aimerait un redémarrage rapide de certaines tranches pour alléger la facture des importations énergétiques (pétrole et gaz) qui plombent la balance commerciale du Japon. La NRA n'a pas le pouvoir d'autoriser le redémarrage de réacteurs, c'est une décision qui appartient conjointement au gouvernement et aux instances politiques locales mais, sans sa certification de sûreté, aucun ne peut être relancé.Un des dirigeants dont l'administration Abe souhaite le départ est Kunihiko Shimizu, un sismologue qui n'a jamais été très chaud pour redémarrer des unités, en raison de risques sismiques. Il a ainsi déclaré par le passé qu'au moins deux réacteurs se trouvaient sur des failles géologiques actives. Du coup, il s'est attiré les critiques de certains membres du Parti libéral-démocrate (PLD au pouvoir), traditionnellement en phase avec le puissant lobby de l'industrie nucléaire.Le mandat de M. Shimizu expire en novembre, tout comme celui de Kenzo Oshima, ancien secrétaire général adjoint de l'ONU, et le gouvernement n'a pas l'intention de renouveler leurs mandats, a indiqué un responsable de la NRA, comptant les remplacer par un expert nucléaire, Satoru Tanaka, et un géologue, Akira Ishiwatari.Pour M. Tanaka, le nucléaire doit impérativement faire partie du bouquet énergétique futur du Japon, M. Ishiwatari étant apparemment plus neutre à ce sujet. Le secrétaire général du gouvernement, Yoshihide Suga, a défendu mardi ces choix en estimant que les deux personnes étaient les meilleurs candidats pour assumer leurs responsabilités en toute indépendance.Romandie 28/5/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 28 mai 2014 A Taïwan, le mois dernier, le gouvernement du président Ma Ying-jeou a décidé d'arrêter la construction d'une nouvelle centrale nucléaire alors que les travaux étaient achevés à plus de 90 %. Naoki Makita, correspondant à Taipei de NHK, relate les circonstances et parle de l'impact du gel de la construction.Radio Japon : Pourquoi les travaux ont-ils été arrêtés si près du but ?Naoki Makita : A Taïwan, la construction d'une quatrième centrale nucléaire se poursuivait sur un chantier à environ 40 kilomètres du centre de Taipei. Mais les résidents s'inquiétaient de plus en plus de sa sûreté, depuis l'accident à la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi de la Compagnie d'électricité de Tokyo. La construction de la quatrième centrale avait pris plus de dix ans de retard, en raison entre autres d'une série de problèmes de construction et d'une confrontation politique entre le parti au pouvoir et les formations d'opposition. Le gouvernement Ma, qui promouvait la construction de la centrale, s'est dit prêt à résoudre la dispute qui durait depuis plusieurs années en organisant un référendum pour demander à la population son opinion sur la construction de la centrale.Néanmoins, fin avril, environ 30 mille citoyens ont participé à un défilé, réclamant l'arrêt immédiat de la construction de la centrale. Pour éviter que le mouvement de protestation antinucléaire ne se propage, le gouvernement Ma a décidé de geler la construction de la centrale.Radio Japon : Que va-t-il se passer ?Naoki Makita : Le gouvernement envisage de geler la construction pour le moment, et de décider de la reprise des travaux en se basant sur les résultats d'un référendum. On ne sait pas clairement quand ce référendum aura lieu. A Taïwan, le scrutin présidentiel se tiendra en 2016, et de nombreux membres du parti au pouvoir pensent que le référendum ne peut pas être organisé avant l'élection présidentielle.Radio Japon : Quel est l'impact de l'arrêt de la construction de la centrale ?Naoki Makita : Actuellement, six réacteurs nucléaires sont en opération dans trois centrales et ils fournissent près de 20 % de toute l'électricité consommée à Taïwan. Ces réacteurs nucléaires atteindront l'un après l'autre leur limite de fonctionnement de 40 ans, entre 2018 et 2025. Le gouvernement souligne que si les centrales actuelles étaient mises hors ligne comme prévu, le pays courrait le risque d'une pénurie de courant dès 2018. Une augmentation des factures d'électricité pourrait avoir un impact négatif sur l'économie taïwanaise.NHK WORLD 28/5/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 2 juin 2014 La découverte remonte à 2012, mais la population n'en a pas été informée: des déchets radioactifs, provenant probablement de l'industrie horlogère, ont été détectés à Bienne pendant les travaux de l'autoroute de contournement A5. Les ouvriers bénéficient en revanche de mesures de protection.La teneur la plus élevée vient de la terre remuée en début d'année: 300 microsieverts par heure y ont été mesurés. "C'est une valeur importante, qui franchit la limite", a souligné dimanche auprès de l'ats Sybille Estier, responsable de la division radioprotection à l'Office fédéral de la santé publique (OFSP), revenant sur un article du "Matin Dimanche" et de la "SonntagsZeitung".Après avoir constaté cette présence de radium, le canton de Berne, mandataire du chantier, a équipé les ouvriers de dosimètres. La radioactivité du sous-sol a également été mesurée.Les parties qui rayonnent sont depuis entreposées en sécurité, écartant tout danger pour les employés. Sybille Estier n'exclut pas en revanche qu'un risque ait existé auparavant.La population avoisinante a bénéficié de moins d'attention. Les autorités communales, cantonales et fédérales ne l'ont pas informée depuis un an et demi. Pourtant, de nombreux bâtiments résidentiels se trouvent sur les lieux autrefois occupés par la décharge où ces matériaux radioactifs gisaient. Aucune raison de s'inquiéter, affirme Mme Estier: le dépotoir avait été recouvert, éliminant tout risque.Les raisons de cette lacune dans l'information demeurent floues. L'OFSP dit avoir prié la Ville de Bienne d'avertir les habitants. Ce que nie la conseillère municipale compétente Barbara Schwickert (Verts). De son côté, le responsable du chantier, soit le canton de Berne, ne se sent pas responsable.romandie 1/6/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 5 juin 2014 Tout le pays serait concerné en cas de catastrophe de l'ampleur de Tchernobyl ou Fukushima dans une centrale nucléaire suisse. C'est la conclusion d'un rapport de l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN). Des mesures doivent donc être élaborées.Les trois nouveaux scénarios étudiés par un groupe d'experts vont plus loin que ceux examinés jusqu'à présent. En cas de météorologie défavorable, des mesures de protection d'urgence de la population devront aussi être prises dans la zone 3, c'est-à-dire dans des régions situées à plus de 20 km de la centrale endommagée.Parmi les mesures d'urgence possibles figure la prise de tablettes d'iode. Une évacuation de la population est aussi envisageable, écrit le groupe d'experts.Trois scénarios étaient jusqu'à présent envisagés (A1, A2 et A3). Le scénario A3, le cas le plus grave, ne tablait que sur des rejets radioactifs non filtrés pendant une à deux heures. Les nouveaux scénarios examinés par les experts prévoient désormais des rejets radioactifs pouvant durer jusqu'à 48 heures."Sur la base d'analyses probabilistes, il ressort que les trois scénarios actuels satisfont dans une large mesure aux risques liés aux installations nucléaires suisses", selon l'IFSN. "La prise en compte de scénarios avec des conséquences plus lourdes est raisonnable en vue de planifier des mesures de protection".Le concept de zones - il en existe trois - est actuellement en cours d'examen. Le rapport du groupe de travail fait actuellement l'objet d'une consultation.romandie 5/6/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 13 juin 2014 Des mesures pour contrôler la radioactivité dans un quartier d'habitations de la ville de Bienne n'ont révélé aucune valeur au-dessus de la normale. Cette zone de logements se trouve au-dessus d'une ancienne décharge où avaient été enterrés des résidus au radium.Chargé d'effectuer des pointages pour vérifier une éventuelle contamination, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) avait invité jeudi après-midi les médias à suivre le travail des experts. Des résidus au radium, substance utilisée dans l'horlogerie, avaient été découverts dans le périmètre des travaux de l'A5.Des mesures effectuées à cinq endroits permettent d'ores et déjà d'affirmer que ce quartier d'habitations n'est pas pollué à grande échelle et que tout risque de contamination est écarté, a expliqué Sybille Estier, responsable de la division radioprotection à l'OFSP. Ces résultats ne permettent cependant pas d'exclure totalement une pollution limitée à une petite surface.Les résultats des prélèvements des eaux souterraines de cette zone ne seront connus que plus tard. Le taux de radium 226 a été mesuré dans un parc en face du chantier de l'A5 où des résidus de peinture luminescente radioactive avaient été découverts en novembre 2012. L'OFSP a utilisé un spectromètre pour procéder à ces mesures.romandie 136/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 13 juin 2014 Bruxelles - Les deux réacteurs nucléaires mis à l'arrêt en Belgique par Electrabel (GDF Suez) ne redémarreront pas avant l'automne, en raison de la prolongation des tests de sécurité pratiqués sur les cuves, a annoncé jeudi le groupe belge d'électricité.Le réacteur numéro 3 de la centrale de Doel, près d'Anvers (nord), et le réacteur numéro 2 de la centrale de Tihange, près de Liège (est), sont à l'arrêt depuis le 25 mars, après avoir déjà été stoppés pendant un an, de juin 2012 à juin 2013, après la découverte de milliers de microfissures dans leurs cuves.Electrabel avait indiqué en mars que les résultats des test pratiqués pour évaluer le comportement des cuves seraient connus à partir de juin. Mais le programme est toujours en cours et aucune conclusion définitive ne (peut) à ce stade être établie, a indiqué jeudi Electrabel dans un communiqué.En raison de son importance, de sa complexité et du fait qu'il représente une première mondiale dans l'industrie nucléaire, ce programme d'essais mécaniques et d'expertises métallurgiques, réalisé avec l'aide d'experts nationaux et internationaux, s'étalera jusqu'à l'automne prochain, ajoute le groupe.A l'issue de ce programme, un dossier de justification sera introduit auprès de l'AFCN, l'autorité belge de sûreté nucléaire, à qui il reviendra de statuer sur le redémarrage des deux réacteurs, conclut le communiqué.Electrabel exploite au total sept réacteurs en Belgique, quatre à Doel et trois à Tihange, qui doivent être progressivement mis à l'arrêt entre 2015 et 2025, au moment où ils auront 40 ans. Les problèmes rencontrés par les deux réacteurs les plus récents ont conduit le gouvernement à aménager le plan de sortie du nucléaire et a prolonger la durée de vie du plus vieux des réacteurs.romandie 12/6/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 13 juin 2014 Les Pieux (France) - De nouvelles malfaçons sur le béton de l'EPR en construction à Flamanville (Manche) ont demandé plusieurs mois pour être corrigées, mais la mise en service du réacteur nucléaire est toujours prévue en 2016, a indiqué jeudi EDF.On a eu des défauts c'est vrai. Ca a pris un peu de temps à réparer, mais ni le calendrier du chantier ni son coût ne sont modifiés, a indiqué à l'AFP le directeur du chantier pour EDF, Antoine Ménager, en marge d'une commission locale d'information qui réunit EDF et élus locaux. Cette réparation, qui selon EDF a pris environ trois mois, s'est terminée début mai, a assuré M. Ménager. Il a ainsi confirmé partiellement des informations du Canard enchaîné évoquant quatre mois de réparation et des trous de 42 cm. EDF 23/5/2014Ce n'étaient pas des trous, c'étaient des fissures réparties sur trois zones de l'enceinte interne du bâtiment réacteur, a affirmé M. Ménager. Cette enceinte fait environ 50 mètres de diamètre et plus de 1,30 m d'épaisseur, selon EDF.Il existait des zones de béton qui étaient plus pauvres en gravier que ce qui est souhaité, a expliqué à l'AFP Guillaume Bouyt, chef de la division de Caen de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).Les trous, c'est faux. Il y avait du béton de mauvaise qualité qu'EDF a enlevé, en prenant des marges, pour faire une réinjection, a-t-il ajouté. Selon EDF, Bouygues, qui pilote le génie civil sur le chantier, n'a pas enfreint de règles.D'importantes malfaçons ont déjà été détectées à plusieurs reprises depuis le début du chantier en 2007. EDF en a constaté en 2008, en 2011 (à deux reprises), en 2012. Et en 2013, le dôme du réacteur a été endommagé par la chute d'un engrenage.Le chantier emploie 3.650 personnes dont 2.850 salariés d'entreprises sous-traitantes d'EDF, a indiqué M. Ménager. 19% de ces salariés sous-traitants sont employés par des entreprises étrangères, et il s'agit à plus de 80% de Portugais (soit environ 600 personnes), a-t-il détaillé lors de la réunion. Ce chantier accuse un retard de quatre ans et son coût a presque triplé à 8,5 milliards d'euros.Il s'agit d'un des tout premiers EPR en construction dans le monde, avec celui d'Olkiluoto en Finlande et les deux de Taïshan en Chine qui sont les plus avancés.Romandie 12/6/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 23 juin 2014 Blois - La production d'électricité à la centrale nucléaire de Saint-Laurent-Nouan (Loir-et-Cher) a été temporairement stoppée dimanche après-midi en raison de la défaillance d'une vanne, a annoncé lundi la direction de la centrale.Alors que la tranche N°1 faisait l'objet d'un arrêt programmé, le second réacteur a été mis au ralenti dimanche après-midi en raison d'une défaillance d'une des vannes alimentant la turbine à vapeur.L'incident a été détecté hors du secteur nucléaire à l'occasion d'un contrôle périodique, a précisé la direction de la centrale.La vanne ne fonctionnant pas conformément aux spécificités requises, il a été décidé de couper l'arrivée de la vapeur dans la turbine et de baisser la puissance du réacteur pour le mettre au ralenti.La durée de l'interruption de production d'électricité n'était pas connue lundi après-midi. Redaction Nr 13/12/2012romandie 23/6/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 26 juin 2014 Tokyo (AFP) - Quelques dizaines de militants antinucléaires ont vivement protesté jeudi à Tokyo devant la salle ou la compagnie d'électricité Tepco, gérante de la centrale accidentée de Fukushima, réunissait ses actionnaires, eux aussi en partie remontés.Munis de haut-parleurs, les manifestants se sont heurtés à l'entrée à des vigiles et personnels de Tokyo Electric Power (Tepco).Des membres de l'organisation Greenpeace étaient venus habillés de combinaisons et masques, bien décidés à faire entendre leur voix pour demander à Tepco d'en finir avec l'énergie atomique.Greenpeace a acheté quelques actions de Tepco (ainsi que de la compagnie de l'ouest Kansai Electric Power et du concepteur de réacteurs Hitachi) pour pouvoir participer à l'assemblée générale des actionnaires et émettre un avis sur les résolutions proposées.Katsutaka Idogawa, ex-maire de la ville de Futaba qui héberge en partie la centrale Fukushima Daiichi, a directement invectivé les pro-nucléaires, dirigeants de Tepco compris: "Et vous, pourquoi vous n'êtes pas exposés aux radiations? Pourquoi vous n'avez pas perdu vos terres?", a-t-il crié dans la salle.Futaba a été entièrement évacuée après le désastre du 11 mars 2011 dû à la fusion du coeur de trois des six réacteurs du site après le passage d'un gigantesque tsunami. Le niveau de radioactivité ambiant y reste extrêmement élevé et son accès est interdit sauf autorisation spéciale. A l'instar de plusieurs autres dans un rayon de 20 kilomètres, cette agglomération restera inhabitable pendant des années si ce n'est des décennies. M. Idodgawa, qui avait acheté l'an passé des actions de Tepco, est d'autant plus énervé que les ex-habitants n'ont selon lui touché de dommages et intérêts que tardivement et pas autant que voulu.Une actionnaire, qui réside non loin d'une autre centrale de Tepco, Kashiwazaki-Kariwa, près de Niigata (nord-ouest), a exigé de la compagnie l'abandon de l'énergie nucléaire. "Allez-vous répéter les mêmes erreurs à Niigata qu'à Fukushima ?", s'est-elle fâchée. Et la même d'appeler les autres petits porteurs à demander le démantèlement de Kashiwazaki-Kariwa, le plus grand complexe atomique du monde avec sept réacteurs."Nous avons pour mission de fournir de l'électricité de façon constante et au plus bas prix possible (...) et comme le reconnaît le gouvernement, l'énergie nucléaire est une importante ressource de base pour un pays dépourvu de richesses naturelles", a répliqué le patron de Tepco, Naomi Hirose, reprenant mot pour mot les propos des représentants de l'Etat, principal actionnaire de Tepco que les pouvoirs publics ne cessent de renflouer.Le gouvernement de droite de Shinzo Abe souhaite remettre en exploitation ceux des 48 réacteurs nucléaires du pays qui auront été jugés sûrs par l'autorité de régulation du secteur sur la base de normes rendues plus sévères après l'accident de Fukushima.Sciences et avenir 26/6/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 1 juillet 2014 Paris - La centrale nucléaire de Borssele aux Pays-Bas, alimentée par le combustible MOX (mélange d'oxydes d'uranium et plutonium) d'Areva, a débuté sa production d'électricité, a annoncé lundi le groupe nucléaire français.La centrale de Borssele est exploitée par l'électricien néerlandais EPZ, qui avait choisi Areva en 2008 pour diversifier ses approvisionnements en combustible et se fournir en MOX.Le MOX est un combustible qui permet d'assurer le retraitement nucléaire du plutonium issu des combustibles usés. Areva avait démarré en novembre 2013 sur son site de Melox (Gard) la production de MOX pour cette centrale néerlandaise.Areva va livrer huit assemblages MOX cette année, puis douze par an, soit 40% des assemblages de combustible chargés dans le réacteur nucléaire d'une capacité de 500 MW exploité par EPZ.L'arrivée du MOX aux Pays-Bas en fait le septième utilisant ou ayant utilisé ce combustible dans ses réacteurs nucléaires, après, entre autres, l'Allemagne, la Suisse, la France et le Japon, souligne Areva.romandie 30/6/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 5 juillet 2014 Un arrêt d'urgence du réacteur est survenu samedi matin, 5 juillet 2014 à 8h30 à la centrale nucléaire de Leibstadt. L'arrêt a été déclenché lors du réglage mensuel de la puissance du réacteur. Il n'y a eu aucune élévation de la radioactivité dans l'environnement.Centrale nucléaire de Leibstadt. Roland Zumbühl CC BY-SA 3.0L’arrêt d’urgence est survenu lors du réglage de la puissance. Le réacteur est arrêté et se trouve dans un état stable. Tous les objectifs de protection sont remplis.L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a provisoirement attribué l’événement au niveau 0 de l’échelle d’appréciation des événements INES. Un tel événement implique qu’il n’a, du point de vue de la sécurité technique, aucune ou une faible signification.Le système de surveillance MADUK n’a montré aucune élévation de la radioactivité. Indépendamment de l’événement, deux sondes de mesure MADUK sont tombées en panne avant l’arrêt du réacteur dans la nuit de vendredi à samedi. De fortes pluies orageuses en sont la raison. Les sondes restantes dans l'anneau de mesure couvrent la surveillance de l’environnement.IFSN 5/7/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 7 juillet 2014 Lors d’un contrôle à la centrale nucléaire de Leibstadt, il a été constaté le 24 juin 2014 que les supports de deux extincteurs à incendie ont été fixés au moyen de perçages dans l’enceinte de confinement primaire. L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) exige une solution définitive jusqu’au 18 juillet 2014. Aucune contamination n’est survenue dans l’environnement.« Un tel événement ne doit pas se produire », souligne Georg Schwarz, chef du domaine de surveillance « centrales nucléaires » de l’IFSN. L’erreur met en lumière une lacune significative dans le domaine organisationnel. Les perçages traversent la paroi et présentent un endommagement de l’enceinte de confinement. Les perçages ont pu être immédiatement obturés à l’aide d’une réparation provisoire. L’IFSN s’est assuré que l’enceinte de confinement primaire de la centrale nucléaire de Leibstadt maintienne sa fonction en cas de défaillance.Georg Schwarz déclare : « Nous avons accepté la réparation provisoire sous la condition qu’une solution définitive soit disponible jusqu’au 18 juillet 2014. La centrale nucléaire de Leibstadt doit sinon être arrêtée. » Aucune contamination de l’environnement n’est survenue en raison de l’événement.La centrale nucléaire de Leibstadt a démontré que : - l’intégrité de la structure de l’enceinte de confinement primaire est assurée en tenant compte des perçages, - les taux de fuite admissibles ne sont pas atteints en tenant compte de la réparation provisoire, - la réparation provisoire résiste aux défaillances, - les valeurs limites de dose ne sont pas atteintes lors d’hypothèses défavorables.La centrale nucléaire de Leibstadt a classé cet événement sur le niveau 1 de l’échelle d’appréciation internationale INES (les niveaux vont de 0 à 7). La cause sera analysée par l’IFSN dans le cadre du traitement des événements. Les causes et mesures d’amélioration seront alors clarifiées. L’IFSN publiera les résultats de son analyse au terme de ce processus.ENSI.ch 7/7/2014 (texte et photo) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 7 juillet 2014 Leibstadt AG (awp/ats) - Un arrêt d'urgence automatique du réacteur est survenu samedi à 08h29 à la centrale nucléaire de Leibstadt (AG). Il s'est produit lors du réglage mensuel de la puissance. Il n'y a eu aucune élévation de la radioactivité dans l'environnement. L'installation a été remise en route vers 17h30.L'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a classé l'incident au niveau 0 de l'échelle d'appréciation des événements INES. Tous les systèmes de sécurité ont parfaitement fonctionné, a indiqué la centrale dans un communiqué. L'installation a été relancée en fin de journée après le feu vert de l'IFSN.Le système de surveillance MADUK n'a montré aucune élévation de la radioactivité. Indépendamment de l'événement, deux sondes de mesure MADUK sont tombées en panne avant l'arrêt du réacteur dans la nuit de vendredi à samedi. De fortes pluies orageuses en sont la raison.Romandie 7/7/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 9 juillet 2014 L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a approuvé le redémarrage de la centrale nucléaire de Gösgen au terme de la révision 2014. Lors de son activité de surveillance, l’IFSN s’est assurée que les travaux dans la centrale ont été réalisés correctement et conformément à la loi.Après évaluation des rapports remis et sur la base des résultats positifs des inspections dans la centrale de Gösgen, l’IFSN confirme que l’installation est prête au redémarrage. L’autorité de surveillance approuve en conséquence son redémarrage. En plus du changement annuel des éléments combustibles, d’importants travaux de maintenance et de révision ont eu lieu, tout comme diverses modifications d’installation.Des experts de l‘Association suisse d’inspection technique (ASIT) ont vérifié les travaux liés aux conduites et conteneurs sous pression. La centrale nucléaire de Gösgen avait été arrêtée comme prévu le dimanche 8 juin 2014 pour sa révision annuelle.Des contrôles sont effectués après les travaux de révision lors du redémarrage. Une fuite a été constatée samedi dernier lors de ces contrôles sur une conduite de dérivation de vapeur vive (bypass de turbine). Cette fuite a été découverte dans la partie non nucléaire de l’installation dans le secteur des turbines. En vue de réaliser la réparation, la centrale nucléaire de Gösgen a dû réduire la puissance du réacteur de 30 à 5 pour cent. La partie défectueuse de la conduite a été remplacée.Après vérification de la réparation et de l’étanchéité de ce morceau de la conduite, la centrale a pu augmenter la puissance du réacteur après avoir reçu l’accord de l’IFSN.----->Chapeau pour la clarté des informations !IFSN 9/7/2014 (texte et photo) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 9 juillet 2014 Strasbourg - La fermeture promise de la centrale nucléaire de Fessenheim va faire de l'Alsace une région importatrice d'électricité, mais elle ne compromettra ni la qualité ni la sûreté du réseau, a affirmé mercredi le gestionnaire du réseau à haute tension RTE.Des travaux d'environ 50 millions d'euros seront requis, mais le réseau permettra d'acheminer l'électricité nécessaire sans aucun problème, a fait valoir Patrick Bortoli, directeur de RTE (Réseau de transport d'électricité) dans l' Est, lors d'une conférence de presse avec le préfet et le délégué interministériel chargé du dossier.RTE y présentait les résultats d'une étude sur les conséquences de cette fermeture, annoncée par le gouvernement pour fin 2016, à la fois sur la production d'électricité, et sur la régulation de la tension électrique dans l'Est.Avec ses deux réacteurs, la doyenne des centrales françaises représente 1,5% de la puissance installée en France et a couvert 130% de la consommation alsacienne en 2013. Sa fermeture ferait passer ce taux à 66%: la région deviendrait ainsi importatrice, a expliqué M. Bortoli. Mais si les flux d'électricité seraient nécessairement modifiés, l'Alsace ne manquera pas d'électricité, a-t-il ajouté. La région est en effet raccordée par trois axes à 400.000 volts à la Lorraine, grosse productrice, et bénéficie d'interconnexions avec l'Allemagne et la Suisse.La région n'a pas non plus à s'inquiéter du niveau de tension électrique sur le réseau, selon le directeur de RTE-Est: on ne voit aucune fragilité avant l'horizon 2025. Destinés à garantir le niveau de sûreté et de qualité dans la région, les travaux prévus par le gestionnaire du réseau seront compatibles avec l'échéance de fin 2016, a-t-il souligné.Le délégué interministériel à la fermeture de Fessenheim, Jean-Michel Malerba, a réaffirmé de son côté que le gouvernement souhaitait une mise en oeuvre rapide du démantèlement de la centrale, au plus tard à partir de 2019. Il y aura des dates butoirs, a-t-il précisé.Ce démantèlement aura des répercussions positives en matière d'emploi, ont fait valoir M. Malerba et le préfet de la région Alsace, Stéphane Bouillon.Selon une étude de l'INSEE publiée début juillet, la centrale fait travailler un peu plus de 1.900 personnes - dont 850 agents EDF, 510 emplois chez des sous-traitants, et 550 emplois induits par la consommation des familles de ces salariés directs et indirects. En prenant en compte les familles, les revenus de 5.000 personnes dépendent de la centrale.Romandie 9/7/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 juillet 2014 Les trous percés dans l'enceinte de confinement primaire du réacteur nucléaire de Leibstadt (AG) datent de 2008. Ils ont été faits peu après la dernière inspection par l'IFSN des lieux concernés, indique Andreas Pfeiffer, directeur de la centrale, dans une interview publiée par l'"Aargauer Zeitung".Les six trous d'environ six millimètres de diamètre ont été percés par des personnes ne travaillant pas pour la centrale pour y fixer deux extincteurs manuels. Cinq trous ont été bouchés par des vis, le sixième est resté ouvert. Il est toutefois couvert par le support fixant les extincteurs à la paroi.Tant Andreas Pfeiffer que l'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) sont conscients du danger que représentent les trous de perçage dans l'enceinte de confinement en acier, souligne le premier. En cas de sur-pression due à un incident, l'air radioactif serait toutefois filtré avant de s'échapper dans la nature, précide à l'ats le porte-parole de l'IFSN David Suchet.L'Inspection fédérale entend toutefois tirer les conséquences de la découverte des trous de perçage "inadmissibles" dans sa manière de contrôler les installations de Leibstadt. L'étanchéité de l'enceinte de confinement primaire est vérifiée tous les dix ans en accord avec les prescriptions internationales. L'enceinte en acier est entourée et surmontée d'une coupole de confinement en béton.Romandie 10/7/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 11 juillet 2014 Saint-Paul-lès-Durance (France) (AFP) - José Manuel Barroso, dont le mandat à la tête de la Commission européenne s'achève en octobre, a réaffirmé vendredi le soutien de l'Europe au projet international "ambitieux" de réacteur expérimental à fusion nucléaire Iter de Cadarache (sud de la France), à l'occasion d'une visite sur ce site Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, le 11 juillet 2014 à Saint-Paul-lès-Durance (c) Afp"C'est l'un des projets les plus ambitieux au monde, sinon le plus ambitieux en termes de coopération internationale", a indiqué le président de la Commission européenne, soulignant l'engagement de l'Europe qui finance environ 45% du budget d'Iter.Outre les pays de l'Union européenne, Iter Organization réunit le Japon, la Chine, l'Inde, la Corée du Sud, la Russie et les Etats-Unis autour de ce projet qui vise à démontrer la faisabilité de recourir à la fusion comme source d'énergie quasi illimitée.José Manuel Barroso a rappelé qu'il avait défendu en 2005 aux côtés du président français de l'époque, Jacques Chirac, le choix du site de Cadarache, qui était alors en concurrence avec trois autres sites, au Canada, au Japon et en Espagne.Mis à part l'UE, qui finance notamment la construction de bâtiments, la particularité de ce chantier titanesque est que les différents pays contribuent "en nature" en fournissant des pièces que le directeur général d'Iter Organization, le Japonais Osamu Motojima, appelle un "puzzle géant".M. Barroso a salué "un projet difficile, notamment sur le plan du management", puisqu'un demi-millier d'ingénieurs, de comptables, d'administrateurs ou de physiciens de 35 nationalités coopèrent sur le chantier.La mise au point de cette technologie, étalée sur 35 ans, se veut une solution de rechange à la fission de noyaux d'atomes lourds des centrales nucléaires actuelles, source de déchets.Depuis son lancement, le projet a vu son coût tripler. Il s'élèverait désormais à plus de 13 milliards d'euros. Le chantier de construction du réacteur a commencé en août 2010, mais l'obtention d'un premier plasma n'est pas attendue avant fin 2020.Vendredi, le président de la commission européenne a assisté au coulage du second plancher (un premier plancher reposant sur la roche porte les 493 plots antisismiques) sur lequel sera installé le complexe Tokamak, le cœur du réacteur.Sciences et avenir 11/7/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 24 juillet 2014 Washington - Les installations nucléaires américaines doivent mieux se préparer à faire face à d'éventuelles catastrophes naturelles comme des tremblements de terre, des tsunamis ou des inondations, révèle un rapport rendu public jeudi.Intitulé "Leçons de l'accident nucléaire de Fukushima pour améliorer la sécurité des centrales américaines", ce rapport avait été commandé dans la foulée de la catastrophe nippone de mars 2011.L'approche pour la réglementation et la sécurité des installations nucléaires aux Etats-Unis est clairement inadaptée pour empêcher des accidents où le coeur d'un réacteur fondrait, et pour en atténuer les conséquences, note le rapport.Même si un certain nombre de changements a déjà été effectué dans les centrales américaines à la suite de la catastrophe de Fukushima, les règles actuelles de sécurité sont basées sur la certitude que les installations nucléaires pourraient faire face à des problèmes d'équipements, des pannes, des coupures de courant ou d'autres dysfonctionnements.Mais l'histoire a montré que les plus gros accidents nucléaires, Fukushima Daiichi, Three Mile Island ou Tchernobyl, ont tous eu pour origine des événements imprévus, dit le rapport.Des catastrophes naturelles, des erreurs humaines ou des coupures de courant à grande échelle peuvent affecter de larges régions et plusieurs centrales nucléaires, prévient John Garrick, ingénieur dans le nucléaire et coauteur du rapport.Celui-ci n'a pas relevé d'erreurs de la part des autorités japonaises avant la catastrophe du 11 mars 2011, quand un tremblement de terre suivi d'un tsunami avaient coupé le courant de la centrale de Fukushima, causant de sévères dommages dans les coeurs de trois réacteurs.Le rapport appelle ainsi les régulateurs américains à se pencher activement sur les dernières données scientifiques relatives aux risques naturels et à revoir leur copie en fonction. De nouvelles preuves montrent que certains événements ne sont pas aussi rares qu'on le pensait, ajoute M. Garrick.Les centrales devraient ainsi être prêtes à faire face à une catastrophe naturelle endommageant leur structure et qui provoquerait une dispersion de matière radioactive au-delà du rayon d'urgence de 16 kilomètres qui les entoure, dit le rapport.Le texte met en lumière la nécessité d'examiner les plans d'urgence pour une alimentation électrique de secours, par exemple.Il recommande aussi un meilleur entraînement des personnels, qui pourraient avoir à gérer des catastrophes et demande au gouvernement d'introduire des concepts récents de risques dans la réglementation de sécurité des installations nucléaires.Le risque de catastrophe naturelle n'est pas plus important qu'avant, mais les experts aujourd'hui en comprennent mieux les conséquences éventuelles, conclut le rapport.Les Etats-Unis comptent cent réacteurs nucléaires, dont la sécurité est supervisée par la Commission de régulation nucléaire.Romandie 24/7/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 28 juillet 2014 Obrigheim (Allemagne) (AFP) - Les yeux rivés sur l'écran, la main sur un joystick, un opérateur actionne à distance une scie, qui sectionne méthodiquement des tiges métalliques. Contrairement aux apparences, il ne s'agit pas d'un jeu vidéo, il démantèle un réacteur nucléaire. Opération de démantèlement d'un réacteur nucléaire le 1er juillet 2014 à la centrale d'Obrigheim d'EnBW (c) AfpCe qui reste du réacteur de la centrale d'Obrigheim d'EnBW - sur ses 24 tonnes initiales, 16 ont déjà été mises en morceaux - est immergé, et bien à l'abri dans une pièce où personne ne reste jamais durant plus de dix minutes. "Chaque étape est effectuée à la main, à distance", explique Michael Hillmann, ingénieur sur le site.La centrale d'Obrigheim, nichée dans la vallée du Neckar (sud-ouest), a cessé de produire de l'électricité en mai 2005, après 37 ans de service, dans le cadre de la sortie de l'atome décidée au début de la décennie par le gouvernement de Gerhard Schröder et réaffirmée ensuite par Angela Merkel.Le démantèlement effectif a commencé en 2008, au terme d'une longue phase de préparation qui implique la planification et la validation par les autorités concernées de toutes les étapes, dans les moindres détails. Le sectionnement de chacune des petites tiges coupées ce jour-là est consigné un par un, tout comme l'ordre dans lequel il doit être effectué.En tout, ce sont 275.000 tonnes de matériel qui devaient être mises en pièces, dont moins de 1%, environ 2.000 tonnes, sont radioactives.Le tout devrait être bouclé entre 2020 et 2025, estime Manfred Möller, responsable des opérations sur le site. Les bureaux et entrepôts, pour beaucoup déjà vides, pourraient un jour intéresser d'autres utilisateurs, et peut-être même la coupole caractéristique qui abritait le réacteur.Le site n'emploie plus que 170 des 300 personnes qui y travaillaient - mais le tout s'est fait sans licenciements, précise M. Möller. S'y ajoutent quelque 150 salariés de sous-traitants.Avec Obrigheim, EnBW se fait la main. L'opérateur, qui a longtemps compté le français EDF parmi ses actionnaires, devra comme ses concurrents allemands arrêter progressivement toutes ses centrales nucléaires, et les démanteler.Deux de ses quatre autres réacteurs ont été stoppés sur ordre du gouvernement après Fukushima, les deux autres ont encore quelques années devant eux. Celui de Neckarwestheim II sera le dernier réacteur allemand à s'arrêter en 2022, parmi les neuf encore en activité sur le territoire.Les opérateurs financent le démantèlement de leurs centrales grâce à des provisions constituées au fil des ans. EnBW a ainsi mis de côté plus de 7 milliards d'euros, les quatre opérateurs allemands (EON, RWE, Vattenfall, EnBW) en tout quelque 30 milliards d'euros.EnBW estime en avoir jusqu'aux années 2040 d'ici à ce que tout soit terminé. Avec une énorme inconnue et un problème à résoudre : le pays ne s'est toujours pas doté d'un site définitif de stockage des déchets hautement radioactifs.Le processus de recherche d'un site adéquat, qui a déjà pris des années, a été remis à zéro par le gouvernement d'Angela Merkel. En attendant, les opérateurs stockent les déchets dans des sites provisoires."Nous devons avoir la possibilité de nous débarrasser des déchets, cela fait partie intégrante de la transition énergétique", plaide M. Möller à l'attention des pouvoirs publics. Ce sont les opérateurs qui financent la recherche d'un site, et plus ils dépensent à cette fin, plus les inquiétudes grandissent sur leur capacité à financer le démantèlement des réacteurs.L'expérience du chantier d'Obrigheim profitera à EnBW en interne, mais il pourrait aussi aider à développer "un nouveau champ d'activité", explique le porte-parole de la société Ulrich Schröder. Le démantèlement des centrales nucléaires a de beaux jours devant lui en Allemagne, et aussi à l'étranger. "Nous avons maintenant une vraie compétence en démantèlement, en gestion et recyclage des résidus", avance M. Schröder.EnBW s'est aussi assuré les services d'un sous-traitant : EWN, héritier d'un combinat de RDA, maintenant propriété de l'Etat allemand, et spécialiste ès démantèlement nucléaire. Egalement dans son carnet de commandes : l'élimination de 120 sous-marins nucléaires russes.Sciences et avenir 27/7/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 30 juillet 2014 Reims (AFP) - EDF a été condamné mercredi par le tribunal d'instance de Charleville-Mézières à 10.000 euros d'amende et 6.000 euros de dommages et intérêts pour des rejets d'acide sulfurique dans la Meuse depuis la centrale nucléaire de Chooz (Ardennes) fin 2011.L'exploitant a été reconnu coupable de quatre infractions : pollution de la Meuse, manquements au contrôle, défauts de maintenance et retard d'information avec une peine d'amende de 2.500 euros par infraction, a-t-on indiqué au greffe du tribunal d'instance. La centrale nucléaire de Chooz (Ardennes), en 2006 (c) AfpPar ailleurs, le tribunal a condamné EDF à verser 2.000 euros de dommages et intérêts à chacune des trois associations écologistes "Réseau sortir du nucléaire" (RSN), "France nature environnement" et "Nature et avenir" qui avaient assigné l'opérateur énergétique.Selon l'Agence de sureté nucléaire (ASN), une fuite du circuit de traitement anti-tartre à l’acide sulfurique des tours aéroréfrigérantes de la centrale de Chooz avait entrainé le déversement du produit corrosif dans la Meuse, située en bordure du site. Du 6 au 29 décembre 2011, entre 250 et 600 litres avaient été rejetés quotidiennement dans le fleuve, selon l'ASN."Compte tenu du débit de la Meuse durant cette période, ce rejet n’a pas eu de conséquence majeure sur la qualité de l’eau du fleuve", avait précisé l'agence dans son rapport d'incident.Saisi par les antinucléaires, le parquet de Charleville-Mézières avait classé sans suite leur plainte, classement confirmé par le procureur général de la Cour d'appel de Reims avant que les trois associations ne se constituent parties civiles et assignent EDF devant le tribunal d'instance.Sciences et avenir 30/7/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 1 août 2014 Un touriste allemand volant à bord d'un ULM a été intercepté, vendredi 1er août, par un Mirage 2000, puis contraint de se poser à Valence (Drôme), après avoir survolé deux sites nucléaires, selon la compagnie de gendarmerie des transports aériens (CGTA) de Lyon. Cet homme, qui a décollé d'Avignon (Vaucluse), a survolé les sites nucléaires de Marcoule (Gard) et du Tricastin (Drôme), ce qui est interdit. La centrale nucléaire du Tricastin (Drôme), en novembre 2011. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)Auditionné par les gendarmes de Valence et ceux de la Brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA) de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs (Isère), près de Grenoble, l'homme a expliqué qu'il avait survolé ces deux sites par erreur et a été remis en liberté. Il a précisé être descendu trop bas et avoir mal regardé les cartes de navigation.Une dizaine de cas de ce type sont répertoriés chaque année dans la région Rhône-Alpes-Auvergne, selon la CGTA de Lyon. La plupart des contrevenants ne font pas l'objet de poursuites de la part de la justice. Un médecin allemand, militant de Greenpeace, a cependant été condamné à six mois de prison avec sursis après le survol et l'atterrissage d'un parapente à moteur sur le site de la centrale nucléaire du Bugey (Ain), le 2 mai 2012.France tv info 1/8/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 11 août 2014 Londres (AFP) - La filiale d'EDF au Royaume-Uni, EDF Energy, a annoncé lundi qu'elle suspendait les opérations de quatre réacteurs nucléaires du nord de l'Angleterre pour au moins huit semaines, à cause d'un problème de chaudière détecté sur l'un d'entre eux. La centrale nucléaire Heysham 2 vue de la plage, le 24 septembre 2008, dans le nord-est de l'Angleterre (c) AfpL'inspection du réacteur 1 de la centrale Heysham 1 a montré "un défaut" dans une chaudière pendant des opérations de maintenance débutées au mois de juin, a expliqué la compagnie dans un communiqué. Cette tranche est depuis maintenue à l'arrêt, "tant que les examens se poursuivent pour déterminer la nature du défaut".La compagnie a décidé en outre de suspendre trois autres réacteurs. "Bien que les inspections de routine des autres chaudières n'aient pas indiqué jusqu'à présent de défauts similaires, EDF Energy a décidé, par mesure de précaution, d'arrêter le réacteurs 2 de Heysham 1 et les réacteurs 1 et 2 de la centrale de Hartlepool, du même type"."Tant que les résultats de ces inspections plus poussées ne sont pas connus, il n'est pas possible d'indiquer la date précise de remise en service de ces quatre réacteurs, mais d'après une estimation préliminaire ces examens devraient prendre environ huit semaines", a précisé EDF Energy. L'exploitation du réacteur 1 de Heysham 1 ne reprendra quoi qu'il arrive qu'à puissance réduite, tant que le système défectueux n'aura pas été complètement réparé.EDF Energy a souligné que les opérations sur ses six autres centrales nucléaires n'étaient pas affectées, car les unités qui s'y trouvent sont de conception différente.Les centrales Heysham 1, située près de Lancaster (nord-ouest de l'Angleterre), et de Hartlepool (nord-est) ont toutes deux commencé à fonctionner en 1983, et doivent être définitivement arrêtées en 2019. Elles disposent chacune d'une puissance cumulée de près de 1,2 gigawatt, fournie par deux réacteurs sur chaque site.Sciences et avenir 11/8/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 14 août 2014 Bruxelles - Un troisième réacteur nucléaire a été arrêté en Belgique à cause d'une fuite d'huile et ne sera pas disponible avant la fin de l'année, a annoncé jeudi le groupe belge Electrabel (GDF Suez) qui gère le parc de sept réacteurs du royaume. Le réacteur numéro 4 de la centrale nucléaire de Doel, près d'Anvers, a été arrêté le 5 août à la suite d'une fuite d'huile et les premiers résultats disponibles indiquent des dégâts importants au niveau de la turbine de haute pression. Sur la base de cette analyse partielle, il apparaît que l'unité Doel 4 ne sera certainement pas disponible avant le 31 décembre 2014, a expliqué le groupe dans un communiqué.Deux autres réacteurs, le numéro 3 de la centrale de Doel et le numéro 2 de la centrale de Tihange, près de Liège, sont arrêtés depuis le 25 mars. Ils avaient déjà été stoppés pendant un an, de juin 2012 à juin 2013, après la découverte de milliers de micro-fissures dans leurs cuves. Leur redémarrage n'est pas prévu avant l'automne.La Belgique a perdu à ce jour 3.000 mégawatts (MW) sur une capacité totale de 5.700 mégawatts de ses deux centrales et le gouvernement ne sait pas sur quelle capacité il pourra compter à l'entrée dans l'hiver. Le nucléaire fournit 55% de l'électricité consommée en Belgique.La Belgique a programmé une sortie progressive du nucléaire avec une mise à l'arrêt définitive de ses sept réacteurs entre 2015 et 2025, au moment où ils auront 40 ans. Ce plan a du être aménagé car les réacteurs les plus récents sont les premiers à montrer des signes de défaillance, obligeant à prolonger la durée de vie des plus vieux...Romandie 14/8/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 14 août 2014 Stockholm - Le gouvernement suédois de centre-droit a révélé jeudi le projet d'un réacteur nucléaire expérimental dit de génération IV, à un mois d'élections législatives qui pourraient porter les Verts au pouvoir.Les grandes lignes de ce projet ont été exposées dans le quotidien des affaires Dagens Industri par le ministre de l'Éducation et de la Recherche Jan Björklund, membre du Parti populaire (libéral). C'est un très grand investissement dans la recherche grâce auquel la Suède deviendrait l'un des pays en pointe dans le monde dans ce domaine, a-t-il déclaré au journal. Modélisation du comportement nominal d’un réacteur à neutrons rapides de IVe génération P.Stroppa/CEA Le réacteur, d'un coût initialement estimé à 1,5 milliard de couronnes (plus de 160 millions d'euros), serait bâti à la centrale d'Oskarshamn sur la côte est, où trois réacteurs sont en activité, dont le plus puissant du pays. La décision finale, après un avis du Conseil scientifique suédois attendu en octobre, incombera au gouvernement issu des élections du 14 septembre. À en croire les sondeurs, la coalition entre les sociaux-démocrates, les Verts et le Parti de gauche part favorite de ce scrutin.Les Verts ont indiqué qu'ils feraient tout pour que le projet soit abandonné. Le parti des Verts s'est formé parce qu'il nous faut bâtir une société sensible aux questions climatiques et un système énergétique qui repose sur des sources renouvelables en Suède. Nous ne participerons pas à un gouvernement qui renforcerait le nucléaire suédois, a déclaré à Dagens Industri leur porte-parole Gustav Fridolin. Interrogé par l'agence de presse TT, le porte-parole des sociaux-démocrates Håkan Gestrin a refusé tout commentaire.Le gouvernement au pouvoir depuis 2006 a fait voter en 2010 au Parlement une loi pour autoriser le remplacement des dix réacteurs nucléaires du pays, qui devraient commencer à fermer dans la deuxième moitié des années 2020.Les réacteurs nucléaires de quatrième génération sont pour l'instant au stade expérimental, avec six technologies différentes testées dans le monde.Romandie 14/8/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 16 août 2014 Ottawa - Le Canada va exporter des matériaux et la technologie nucléaires au Kazakhstan principalement pour la production d'énergie électrique à des fins d'utilisation civile, ont indiqué vendredi les ministères des Affaires étrangères et du Commerce.Suite à l'accord de coopération nucléaire signé fin 2013 entre les deux pays, les entreprises canadiennes vont exporter des articles nucléaires à des fins pacifiques, conformément à la politique de non-prolifération nucléaire du Canada, selon le communiqué.L'accord avec le Kazakhstan témoigne de notre détermination commune à accroître notre coopération dans le secteur nucléaire de manière sûre et sécuritaire tout en renforçant nos liens économiques, a indiqué Lynne Yelich, ministre canadienne déléguée aux Affaires étrangères.Le Kazakhstan est le premier partenaire commercial du Canada en Asie centrale. Les entreprises canadiennes y sont particulièrement présentes à travers des investissements dans les mines.L'accord doit aussi faciliter la création de co-entreprises comme celles en recherche et développement sur le nucléaire, a indiqué le gouvernement canadien.Avant le Kazakhstan, le Canada avait déjà des accords de coopération nucléaire avec la Chine, l'Inde et les Émirats Arabes Unis. Le ministre du Commerce Ed Fast a indiqué que le secteur nucléaire est jugé prioritaire dans notre plan d'action sur les marchés mondiaux en qui concerne la création d'emplois.Selon les chiffres donnés par le Canada le secteur nucléaire produit de l'électricité d'une valeur de plus de 5 milliards de dollars canadiens, génère des exportations d'uranium d'environ un milliard de dollars par an et emploie quelque 30.000 personnes.Romandie 15/8/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 22 août 2014 Bruxelles - Le groupe belge Electrabel, filiale du français GDF Suez, a démenti jeudi des informations parues dans la presse selon lesquelles ses deux réacteurs nucléaires à l'arrêt pour cause de microfissures pourraient redémarrer avec retard, voire pas du tout.Contrairement aux informations parues dans les médias dernièrement, les tests progressent bien et il est totalement prématuré d'en tirer des conclusions. Les premiers résultats partiels ne permettent en aucun cas d'anticiper un arrêt définitif, écrit Electrabel dans un communiqué.Deux des sept réacteurs nucléaires belges, tous exploités par Electrabel, sont arrêtés depuis le 25 mars. Le réacteur numéro 3 de la centrale de Doel, près d'Anvers, et le numéro 2 de la centrale de Tihange, près de Liège, avaient déjà été stoppés pendant un an, de juin 2012 à juin 2013, après la découverte de milliers de microfissures dans leurs cuves.Leur redémarrage n'est pas prévu avant l'automne, et la chaîne flamande VRT, reprise mercredi par les médias belges francophones, affirmait que ce redémarrage pourrait n'intervenir qu'au printemps, voire pas du tout, ce qui a entraîné une baisse de 2,26% du titre GDF Suez en Bourse mercredi.Electrabel confirme que les résultats des tests sur les unités de Doel 3 et Tihange 2 sont attendus pour l'automne 2014. Quant à la date du redémarrage, elle dépendra de l'autorité belge, l'Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN), à laquelle sera remis un rapport à l'issue des tests, précise le groupe.Un troisième réacteur nucléaire, le numéro 4 de la centrale de Doel, a été arrêté début août à cause d'une fuite d'huile et ne sera pas disponible avant la fin de l'année.La Belgique a perdu à ce jour 3.000 mégawatts (MW) sur une capacité totale de 5.700 mégawatts de ses deux centrales et le gouvernement ne sait pas sur quelles capacités il pourra compter à l'entrée dans l'hiver. Le nucléaire fournit 55% de l'électricité consommée en Belgique.Electrabel avait en outre annoncé ces jours derniers l'arrêt du réacteur numéro un de Tihange pour sa révision décennale. Le groupe précise jeudi que le planning de cette révision sera adapté pour contribuer à la sécurité d'approvisionnement pendant l'hiver. Elle se fera en deux phases, l'une du 30 août au 16 octobre, la seconde du 6 juin au 31 juillet 2015.Romandie 21/8/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 31 août 2014 Leur intrusion spectaculaire dans la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin) en mars avait relancé le débat sur la sécurité des installations nucléaires: le procès de 55 militants de Greenpeace, d'une vingtaine de nationalités, s'ouvre jeudi à Colmar.Seuls les deux Français de l'opération (parmi notamment 21 Allemands, sept Italiens, trois Autrichiens, trois Hongrois) se rendront à l'audience devant le tribunal correctionnel, qui pourra si besoin se prolonger jusqu'à vendredi, selon leur avocat, Me Alexandre Faro.Parmi les prévenus, six ressortissants de pays non membres de l'espace Schengen (quatre Turcs, un Australien, un Israélien) font encore l'objet d'une interdiction de séjour en France. Les autres étrangers ont décidé de ne pas faire le déplacement par solidarité avec eux. Greenpeace Une banderole sur le dôme de protection d'un des deux réacteursLe 18 mars, arrivés en camion au petit matin et armés d'échelles, les militants avaient réussi leur opération surprise. La plupart d'entre eux avaient été interpelés rapidement, mais certains s'étaient hissés jusqu'au sommet du dôme d'un réacteur, avant d'être délogés par les forces de l'ordre. L'équipe internationale avait visé Fessenheim pour le symbole, afin de dénoncer les problèmes de sûreté posés, selon Greenpeace, par le vieillissement des installations nucléaires en Europe.En service depuis 1977, l'installation haut-rhinoise est la doyenne des centrales françaises et se situe à la frontière avec l'Allemagne. Sa fermeture a été annoncée par François Hollande pour fin 2016, mais les antinucléaires l'auraient souhaitée plus rapide et craignent une volte-face.Si Greenpeace voulait mettre en avant le vieillissement des installations, l'opération médiatisée, saluée par Europe Écologie-Les Verts, avait surtout suscité des réactions autour de la vulnérabilité des centrales face à des intrusions. Le ministère de l'Écologie avait aussitôt annoncé des mesures, comme la création de "zones nucléaires à accès réglementé". Ce nouveau statut doit permettre une protection renforcée des centrales et un arsenal juridique plus dissuasif pour ceux qui tentent d'y pénétrer.Le préfet du Haut-Rhin avait reconnu à l'époque qu'il fallait "tirer des leçons" de l'événement, tout en limitant sa portée: s'ils avaient été confrontés à des terroristes, les gendarmes auraient ouvert le feu, avait-il souligné. EDF, de son côté, avait assuré que l'intrusion n'avait eu "aucune conséquence sur la sûreté des installations" ou sur le fonctionnement de la centrale. Me Alexandre Faro, qui défend les 55 prévenus, voit dans ces positions une "hypocrisie". "D'un côté, le directeur de la centrale dit sur le moment qu'il n'y a aucun risque pour le réacteur, que tout est sous contrôle, et six mois plus tard à l'audience, tout le monde va venir dire que ce sont des faits d'une extrême gravité, qu'on donne des idées aux terroristes".Le procès devra notamment éclairer les circonstances de l'intrusion. Les militants ont-ils utilisé leur camion pour "enfoncer un portail métallique de sécurité", comme l'avait alors expliqué le préfet? Ou se sont-ils contentés de forcer un cadenas comme eux l'affirment? Ils ont été mis en examen pour "violation de domicile" et "dégradations volontaires en réunion", et encourent en théorie jusqu'à cinq ans de prison. Jusqu'à présent, pour la dizaine d'intrusions sur des sites nucléaires en France, les condamnations n'ont jamais excédé six mois avec sursis, selon Me Faro.Une trentaine de militants de Greenpeace, qui s'étaient introduits en juillet 2013 sur le site du Tricastin (Drôme), ont par exemple été condamnés en mars à trois mois de prison avec sursis. "J'espère que le tribunal ne jugera les faits que pour ce qu'ils sont" et pas pour "faire un exemple", dit l'avocat des 55 militants, inquiet de la volonté de "criminalisation" par les autorités de ce type d'actions militantes. France3 Alsace 31/8/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 1 septembre 2014 PARIS - L'EPR est un réacteur nucléaire de 3e génération conçu pour offrir une puissance, un rendement et une sûreté améliorés, mais dont les deux premiers prototypes en construction ont collectionné les revers et qui peine à percer au niveau commercial.Lancé en 1992, ce modèle de réacteur a été co-développé par le français Areva et l'allemand Siemens, au sein de leur filiale commune Areva NP, dont Siemens s'est depuis retiré. EDF 23/5/2014Le premier chantier a été lancé à Olkiluoto en Finlande en 2005, avec Areva et Siemens eux-mêmes comme maîtres d'oeuvre. Les problèmes et dérapages de budget se sont depuis accumulés: le chantier, qui était censé finir en 2009, doit désormais s'achever mi-2016 pour une mise en service en 2018, d'après Areva. Areva a provisionné en tout 3,9 milliards d'euros en raison de ces retards, soit plus que le prix de vente du réacteur fixé à 3 milliards, et il est en litige avec son client, l'électricien finlandais TVO, pour le partage de cet énorme surcoût. Une décision arbitrale est attendue début 2015.Un deuxième EPR est en chantier à Flamanville, dans la Manche (nord-ouest de la France), depuis 2007. Ce chantier a également accumulé les déboires: sa mise en service est désormais prévue en 2016 (contre 2012 initialement), et son coût a presque triplé à 8,5 milliards d'euros. Un autre projet à Penly (Seine-Maritime) a été abandonné.Enfin, deux autres EPR sont également en construction dans le sud-est de la Chine, Taishan 1 et 2, sans connaître les mêmes problèmes. Pour Taishan 1, dont la construction a démarré fin 2009, une revue de sûreté en vue de l'autorisation de mise en service et les premiers essais d'ensemble de l'installation sont prévus en 2014, d'après EDF, un des maître d'oeuvre. Pour Taishan 2, la poursuite des montages électro-mécaniques est attendue cette année, ainsi que les premiers essais. Selon Areva, 95% des composants de Taishan 1 ainsi que son contrôle-commande opérationnel sont livrés.L'EPR compte pour principaux concurrents l'AP1000 de l'américain Westinghouse, filiale du japonais Toshiba, l'ABWR (un réacteur à eau bouillante) de l'américain General Electric et du japonais Hitachi, et l'APR1400 du coréen Kepco.L'EPR a été retenu par EDF pour son projet de construction de deux réacteurs à Hinkley Point, dans le sud-ouest anglais, après le feu vert donné en octobre 2013 par le gouvernement britannique. Leur mise en service est prévue en 2023.Avant ce projet britannique, Areva n'avait pas décroché de commandes d'EPR, présenté comme le fleuron de la filière nucléaire française, depuis 2007, et a notamment subi fin 2009 un échec cuisant face à Kepco lors d'un méga-appel d'offres aux Emirats Arabes Unis. Le groupe conteste par ailleurs son élimination dans un appel d'offres tchèque.Areva, qui espérait en vendre 10 nouveaux exemplaires d'ici à la fin 2016, a nuancé cet objectif en août, lors de la publication de ses résultats semestriels. Nous ne sommes pas à quelques années près pour l'atteinte de cet objectif de prises de commandes, a dit le patron du groupe, Luc Oursel.Romandie 1/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 4 septembre 2014 Londres - La filiale du français EDF au Royaume-Uni, EDF Energy, a annoncé jeudi que ses quatre réacteurs suspendus dans le nord de l'Angleterre après la découverte d'une fissure devraient redémarrer d'ici à la fin de l'année.Le 11 août, EDF Energy avait annoncé qu'un défaut avait été constaté sur un composant d'une chaudière du réacteur 1 de la centrale Heysham 1 pendant des opérations de maintenance. Elle avait décidé de suspendre les opérations de cette tranche, et de celles de trois autres réacteurs du même type (le réacteur 2 de Heysham 1 et les réacteurs 1 et 2 de la centrale de Hartlepool), à l'époque pour au moins huit semaines.Jeudi, la compagnie a précisé que le défaut incriminé consistait en une fissure sur un composant d'une chaudière du réacteur 1 de Heysham 1. Après avoir complété deux premières séries d'inspection, elle a souligné qu'aucun autre défaut n'avait été constaté sur les quatre réacteurs suspendus.Elle a ajouté que ses équipes devaient désormais poursuivre leur travail pour comprendre l'origine de la fissure et oeuvrer si nécessaire à quelques modifications techniques.En fonction des avancées du programme et d'éventuels changements, l'entreprise pense pouvoir redémarrer progressivement ces réacteurs entre la fin octobre et la fin décembre, a expliqué EDF Energy dans un communiqué.Un porte-parole a précisé à l'AFP que la compagnie n'avait pas encore déterminé le coût exact de cette suspension, mais le groupe EDF a déjà identifié des mesures pour minimiser l'impact financier de la baisse de la production nucléaire.Les centrales Heysham 1, située près de Lancaster (nord-ouest de l'Angleterre), et de Hartlepool (nord-est) disposent chacune d'une puissance cumulée de près de 1,2 gigawatt, fournie par deux réacteurs sur chaque site. Elles ont été mises en service en 1983 et doivent être arrêtées définitivement en 2019.Les opérations des six autres centrales nucléaires d'EDF Energie en Grande-Bretagne ne sont pas affectées car les unités qui s'y trouvent sont de conception différente.La suspension de ces tranches, plus que trentenaires, intervient au moment où le Royaume-Uni veut renouveler son parc nucléaire vieillissant, à l'inverse d'autres pays, comme l'Allemagne, qui ont décidé de renoncer à cette énergie après la catastrophe de Fukushima en mars 2011 au Japon.Le gouvernement britannique a ainsi annoncé en octobre dernier un accord avec EDF pour la construction de deux réacteurs EPR à Hinkley (sud-ouest), un projet de 16 milliards de livres (20 milliards d'euros) qui permettrait la fourniture de 3,2 gigawatts au réseau.Le constructeur français de réacteurs Areva et les groupes chinois CGN et CNNC sont associés au projet, avec une mise en service prévue en 2023.Romandie 4/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 4 septembre 2014 Colmar - Le tribunal correctionnel de Colmar a condamné jeudi 55 militants de Greenpeace à des peines de deux mois de prison avec sursis pour une spectaculaire intrusion en mars dans la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin).Le tribunal les a jugés coupables de violation de domicile, mais les a relaxés des faits de dégradations constatées sur les lieux. Le procureur de Colmar, Bernard Lebeau, avait auparavant requis des peines de trois à quatre mois de prison avec sursis.Ce débat (sur l'énergie nucléaire) me paraît complètement légitime, mais je ne peux, en tant que citoyen et en tant que procureur, cautionner les actions de Greenpeace, lorsqu'elles sont illégales, avait expliqué le procureur.Sur les 55 militants jugés jeudi pour violation de domicile et dégradations, seuls trois -deux Français et un Allemand- se sont présentés à la barre, pour revendiquer la légitimité de leur action. Arrivés à Fessenheim au petit matin du 18 mars à bord de camions, et munis d'échelles, les militants -d'une vingtaine de nationalités- avaient réussi leur opération surprise. La plupart avaient été interpellés rapidement, mais certains s'étaient hissés jusqu'au sommet du dôme d'un réacteur, où ils avaient déployé une banderole, avant d'en être délogés par les forces de l'ordre. itele 18/3/2014Romandie 4/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
birdy1972 0 Posté(e) le 5 septembre 2014 Colmar (AFP) - Des militants de Greenpeace, jugés jeudi à Colmar pour une spectaculaire intrusion en mars dans la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), ont revendiqué devant le tribunal la "légitimité" de leur action."Il y a des lois qui ne devraient pas exister, comme (celle qui interdit de) pénétrer dans une centrale pour alerter mes concitoyens. C'est un devoir de faire parfois ce que je fais. C'est légitime, même si c'est illégal", a déclaré à la barre du tribunal correctionnel l'un des militants, Eddy Varin, un fonctionnaire de 41 ans résidant à Rouen. Militants de Greenpeace dans des bateaux devant la centrale nucléaire de Fessenheim, le 18 mars 2014 (c) Afp"Nous n'avons pas fait cela de gaieté de cœur. Pour sensibiliser les gens, malheureusement il faut faire des choses médiatiquement importantes, de manière à faire pression sur les élus", a renchéri Jean-Michel Vourgère, 43 ans, un informaticien parisien.Au total, 55 militants de Greenpeace, d'une vingtaine de nationalités, ont été jugés pour "violation de domicile" et "dégradations", mais seuls trois d'entre eux se sont présentés au procès. Outre les deux militants français, un Allemand de 73 ans, Peter Wendt, s'est également présenté à la barre.Parmi les prévenus, six ressortissants de pays non membres de l'espace Schengen (quatre Turcs, un Australien, un Israélien) font encore l'objet d'une interdiction de séjour en France.Les autres étrangers (notamment une vingtaine d'Allemands, sept Italiens, trois Autrichiens, trois Hongrois) ont décidé de ne pas faire le déplacement par solidarité avec eux, a expliqué leur avocat, Me Alexandre Faro.Avant l'ouverture du procès, quelques militants antinucléaires ont manifesté devant le tribunal leur soutien aux prévenus, en brandissant une banderole proclamant "Militants de Greenpeace, vous êtes les héros de notre temps!".Les prévenus, de leur côté, ont posé pour les photographes à côté d'une banderole affirmant : "Nous désobéissons pour l'avenir".Sciences et avenir 4sept.2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 10 septembre 2014 CHERBOURG - Un train de déchets nucléaires hautement radioactifs retraités par Areva dans la Manche a quitté mercredi matin Valognes (Manche) pour la Suisse, a annoncé le groupe nucléaire dans un communiqué.Les trois - BIEN trois - wagons de déchets sont issus de combustibles qui ont servi à produire l'équivalent d'environ 13 ans de consommation électrique d'une ville comme Zurich, a précisé le groupe nucléaire.Deux wagons comprennent des déchets vitrifiés, qui concentrent la quasi totalité de la radioactivité et un troisième des déchets dit compactés, moins radioactifs car issus des gaines métalliques qui contenaient les pastilles d'uranium du combustible, selon Areva.Les déchets sont transportés dans une forteresse roulante, des emballages métalliques de 40 cm d'épaisseur, selon le groupe.Une fois ce convoi arrivé à destination, Areva aura retourné 83% des déchets vitrifiés suisses et 74% des déchets compactés. La loi oblige le groupe à renvoyer les déchets étrangers dans leur pays d'origine.En général, ces convois mettent un à deux jours à arriver à destination en Suisse, selon Areva. Il s'agit du 9e convoi de déchets vitrifiés à destination de la Suisse depuis en 2001, selon Areva qui a jusqu'à fin 2016 pour tout réexpédier en Suisse.Le retraitement consiste à séparer les différentes matières contenues dans les combustibles qui sortent des centrales nucléaires afin, selon Areva, de réduire le volume des déchets produits.Le groupe nucléaire affirme extraire 4% de déchets ultimes vitrifiés et 96% de matières recyclables, plutonium et uranium, avec lesquelles sont fabriquées de nouveaux combustibles. Mais, selon les écologistes, ces derniers marchent moins bien, sont plus polluants et peu utilisés.La Suisse a décidé de sortir du nucléaire après la catastrophe de Fukushima. Elle compte actuellement cinq réacteurs nucléaires qui doivent être mis peu à peu hors service d'ici à 2034.Romandie 10/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 13 septembre 2014 Leibstadt AG (awp/ats) - La centrale nucléaire de Leibstadt (AG) n'a toujours pas pu se débarrasser des légionelles qui infectent son eau de refroidissement. L'Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a autorisé la centrale à poursuivre le traitement de ses eaux avec du dioxyde de chlore.L'autorisation d'utiliser du dioxyde de chlore est prolongée jusqu'à la fin du mois de juillet 2015, a indiqué vendredi la direction de la centrale.La centrale lutte depuis 2011 contre les légionelles. Elle a d'abord utilisé de l'eau de javel. Les résultats n'étant pas satisfaisants, la centrale a été autorisée à utiliser du dioxyde de chlore. L'eau traitée et la substance chimique fortement diluée sont rejetées dans le Rhin, précise la direction de la centrale.Les légionelles sont des bactéries qui se développent dans l'eau à une température entre 30 et 40 degrés. Elles peuvent provoquer la légionellose, une forme de pneumonie potentiellement mortelle. En Suisse, 190 à 250 cas de légionellose sont recensés chaque année. 6 à 10% d'entre eux sont mortels.romandie 12/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 14 septembre 2014 Rennes - Un des deux réacteurs de la centrale nucléaire EDF de Flamanville (Manche), le réacteur n° 2, s'est arrêté automatiquement de façon inopiné dans la nuit de samedi à dimanche, a-t-on appris auprès de la direction de la centrale.Travaux de construction de la centrale nucléaire de Flamanville (Normandie, France) vers 1980. Roland Godefroy CC BY-SA 3.0Toutes les fonctions de sûreté sont assurées. Il n'y a aucun impact sur l'environnement, a-t-elle précisé dans un bref communiqué.Des équipes techniques procédaient dimanche à des analyses pour déterminer les causes de cet arrêt automatique du réacteur, qui a entraîné la déconnexion de l'unité de production du réseau électrique, et procéder aux opérations de redémarrage, a également indiqué EDF.Les deux réacteurs de la centrale, d'une capacité de production de 1.330 mégawatts chacun et mis en service en 1986 et 1987, avaient fait l'objet d'un arrêt pour maintenance durant l'été.La centrale de Flamanville fournit environ 4% de la production électrique française.Romandie 14/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 16 septembre 2014 Flamanville (France) - Le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Flamanville (Manche) alimente à nouveau le réseau électrique français depuis lundi soir, après un arrêt inopiné dans la nuit de samedi à dimanche, a indiqué mardi matin EDF.L'unité de production numéro deux a été redémarrée lundi à 9H00 avant d'être recouplée au réseau à 18h00, a indiqué le service de presse de la centrale qui n'avait pas souhaité communiquer lundi soir. Elle atteindra 100% de ses capacités de production mardi 16 (septembre) dans la soirée, a précisé EDF dans un communiqué.Le réacteur s'était arrêté inopinément dans la nuit de samedi à dimanche à 0h48. Les réacteurs s'arrêtent automatiquement lorsqu'est détecté un dysfonctionnement pouvant avoir des conséquences en termes de sûreté.Mais là c'est le dysfonctionnement d'un automatisme qui a généré un ordre de mise à l'arrêt du réacteur alors qu'aucun matériel ou paramètre de sûreté n'était défaillant, a assuré EDF dans son communiqué. Toutes les fonctions de sûreté ont toujours été assurées, a ajouté l'entreprise.Il s'agit du troisième arrêt inopiné d'un ou plusieurs réacteurs à la centrale de Flamanville depuis le début de l'année.- Début février, les deux réacteurs de la centrale s'étaient automatiquement arrêtés après un impact de foudre sur une ligne à très haute tension les reliant au réseau. Le réacteur 2 avait pu redémarrer le lendemain mais le réacteur 1 n'avait redémarré que le 5 avril après une réparation et un arrêt de maintenance, prévu au départ en avril, et finalement avancé de quelques semaines.- Et au début de l'été, le réacteur 1 a été à l'arrêt pendant 10 jours à la suite d'une panne.- Le réacteur 2 a par ailleurs été arrêté de façon volontaire pour les opérations habituelles de maintenance durant l'été.En janvier, lors de la présentation annuelle de ses résultats, la centrale avait souligné n'avoir enregistré aucun arrêt automatique de réacteur depuis plus de quatre années consécutives.La centrale de Flamanville a produit en 2013 environ 4,5% de l'énergie nucléaire française. Un troisième réacteur y est en construction, le fameux EPR...Romandie 16/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 18 septembre 2014 Helsinki - Les Verts finlandais ont annoncé jeudi leur départ du gouvernement à cause de l'accord donné par l'exécutif à un projet de centrale nucléaire que doit construire le russe Rosatom.Les Verts sont opposés à cette centrale nucléaire à Pyhäjoki, sur la côte ouest du pays, qui sera exploitée par le groupe de nucléaire finlandais Fennovoima, auquel le gouvernement a donné son autorisation."Mon état d'esprit est que j'en ai gros sur le coeur et que je suis déçu (...) je propose que nous quittions le gouvernement samedi", a affirmé à la presse à Helsinki le président du parti des Verts et ministre de l'Environnement, Ville Niinistö.Les Verts doivent encore entériner la décision par un vote qui semble une formalité, sachant la vigueur avec laquelle ils ont critiqué le projet non seulement parce qu'ils sont opposés au développement du nucléaire, mais aussi à cause de la présence de Rosatom, fournisseur de la centrale et actionnaire à 34% de Fennovoima.Le gouvernement a renvoyé le dossier devant le parlement, qui doit voter sur le projet pour une deuxième fois.Le projet a connu des péripéties, dans un pays qui croit à l'avenir du nucléaire.- En juillet 2013, Fennovoima avait choisi Rosatom pour construire la centrale, alors que cette société ne figurait pas sur la liste des fournisseurs potentiels en 2010.- En décembre, Fennovoima annonçait qu'une filiale de Rosatom, Rusatom Overseas, entrerait dans son capital, à hauteur de 34%, à la suite du désengagement en 2012 l'allemand EON, qui avait détenu la même part.Le gouvernement souhaite que le capital de Fennovoima soit entre les mains d'investisseurs finlandais ou européens à hauteur de 60% minimum.Du fait du départ des Verts, le gouvernement voit sa majorité s'affaiblir davantage, à désormais 102 sièges sur les 200 du Parlement.En mars, la Ligue de gauche, un autre parti minoritaire, avait déjà quitté le gouvernement pour protester contre des coupes budgétaires. Les partis restant au gouvernement sont le parti conservateur du Premier ministre Alexander Stubb, les sociaux-démocrates qui détiennent le ministère des Finances, le parti des suédophones et les chrétiens-démocrates.Romandie 18/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 18 septembre 2014 Caen - Le réacteur nucléaire EPR en construction à Flamanville (Manche) ne tournera pas à plein régime avant 2018 selon RTE, filiale d'EDF, ce qu'une association antinucléaire a considéré jeudi comme un nouveau retard pour ce réacteur dont la date de mise en service officielle demeure 2016.Dans son bilan prévisionnel paru le 10 septembre, RTE parle d'une mise en service fin 2016 de cet EPR mais, pour la première fois, évoque une disponibilité réduite les deux premières années d'exploitation. Interrogée par l'AFP, la direction du chantier de Flamanville (EDF) a refusé d'être plus précise que mise en service en 2016, expression qu'elle utilise depuis 2011 et l'annonce d'un retard de 4 ans. Elle a démenti tout nouveau retard.Mais pour Didier Anger, ancien eurodéputé Verts, président de l'association antinucléaire Crilan, basée à Flamanville, cela signifie que le démarrage réel, c'est 2018, soit la même année que l'EPR d'Olkiluoto en Finlande, a-t-il déclaré à l'AFP jeudi.Areva a annoncé début septembre que l'EPR finlandais entrerait en service en 2018, avec neuf ans de retard.L'EPR de Flamanville sera-t-il vraiment opérationnel pour le 10 avril 2017, date limite fixée par le décret de création du réacteur, ou sera-t-on obligé de l'arrêter tel Super Phénix, qui ne produisait bon an, mal an que 3 à 5% de ses capacités théoriques', s'interroge M. Anger dans un communiqué publié mercredi soir. Super Phénix dont la vie a été émaillée de nombreux incidents techniques, a été arrêté en 1997, après 20 ans de polémique.En juin 2013 déjà, le directeur du futur réacteur EPR, Didier Ohayon, avait évoqué une mise en service fin 2016. Lancé en 2007, le chantier de Flamanville affiche un retard de 4 ans si on considère qu'il démarrera en 2016. Son coût est estimé à 8,5 milliards d'euros, soit presque 3 fois plus que le budget annoncé en 2007.Quatre EPR sont en construction dans le monde: outre le Français et le Finlandais, deux réacteurs de ce type sont en chantier, plus avancés, à Taishan en Chine. Aucun ne fonctionne encore. EDF 23/5/2014Romandie 18/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 24 septembre 2014 Moscou - La Russie va fournir d'ici à 2023 jusqu'à huit réacteurs nucléaires, d'un coût évalué à 40 à 50 milliards de dollars, à l'Afrique du Sud dans le cadre d'un partenariat stratégique sur l'énergie nucléaire conclu entre les deux pays, a annoncé lundi l'Agence russe de l'énergie atomique Rosatom.La livraison de ces réacteurs permettra la mise en service de la première centrale nucléaire reposant sur la technologie russe en exploitation sur le continent africain et devrait aboutir à des commandes pouvant atteindre jusqu'à 10 milliards de dollars pour les entreprises locales, a indiqué Rosatom dans un communiqué.Un réacteur coûte environ cinq milliards de dollars. Compte tenu des différentes conditions, le coût de huit unités peut être évalué à entre 40 et 50 milliards de dollars, a déclaré le directeur de Rosatom, Sergueï Kirienko, à l'agence de presse russe Itar-Tass.Le document signé par la Russie et l'Afrique du Sud n'est toutefois pour l'instant qu'un accord intergouvernemental, qui a vocation à être transformé à terme en contrat ferme.L'accord, signé au cours d'une conférence à Vienne de l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique), prévoit également des partenariats entre les deux pays dans le domaine de l'énergie nucléaire, dont une aide pour la construction d'infrastructures en Afrique du Sud et la formation de spécialistes africains dans les universités russes.Je suis convaincue que le partenariat avec la Russie permettra à l'Afrique du Sud de réaliser son ambitieux programme de création d'ici à 2030 de nouvelles centrales nucléaires sur la base d'une technologie moderne et fiable, a déclaré la ministre sud-africaine de l'Énergie, Tina Joemat-Pettersson, citée dans le communiqué.Pays le plus industrialisé d'Afrique, l'Afrique du Sud, très dépendante des centrales au charbon et qui a connu une crise énergétique majeure en 2008, veut se doter d'une nouvelle série de réacteurs d'une puissance totale de 9.600 MW, en plus de sa centrale déjà existante.Les capacités électriques de ce pays sont en effet déjà proches de leur maximum, entraînant de fréquents délestages qui entravent l'activité économique.Les scénarios mentionnés par le gouvernement fin 2013 allaient de zéro à huit nouveaux réacteurs branchés entre 2023 et 2035, parallèlement au développement de l'approvisionnement en hydroélectricité à partir du futur grand barrage Inga III en République démocratique du Congo (RDC) et à l'exploitation du gaz de schiste.Le lancement d'un appel d'offres pour le nucléaire sud-africain se fait toutefois attendre depuis plusieurs années.L'accord avec la Russie pourrait sonner le glas des ambitions du groupe français Areva, déjà fournisseur de l'unique centrale sud-africaine de Koeberg, qui s'est positionné depuis 2008 pour obtenir le marché sud-africain, proposant de fournir à Pretoria ses réacteurs de nouvelle génération EPR.A l'époque, l'Afrique du Sud avait également sollicité le groupe américano-japonais Westinghouse pour qu'il lui fasse aussi une offre.La mise en service des réacteurs russes est prévue pour 2023.Romandie 23/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 24 septembre 2014 Si une catastrophe nucléaire de l'ampleur de Fukushima se produisait à Gösgen (SO), l'eau contaminée de l'Aar mettrait une heure pour atteindre Aarau, qui puise son eau potable dans la rivière. C'est l'un des constats d'une étude mandatée par l'Association trinationale de protection nucléaire (ATPN).De l'eau radioactive provenant de Leibstadt (AG) atteindrait Rheinfelden (AG) dans les mêmes délais et toucherait Bâle après 14 heures. L'étude conduite par l'Eco-Institut de Darmstadt (D) et présentée à Bâle porte sur les risques d'une catastrophe nucléaire pour l'approvisionnement en eau potable.Les points d'eau en amont des centrales ne seraient pas épargnés. Les lacs de Zurich, de Constance et des Quatre-Cantons pourraient être contaminés par de la pluie radioactive. L'eau potable ne pourrait plus y être puisée pendant des semaines, voire des mois.Selon l'ATPN, les plans d'urgence actuels ne prennent pas suffisamment en compte l'approvisionnement en eau potable. Le président de l'association Jürg Stöcklin appelle l'Inspectorat fédéral de la sécurité nucléaire (IFSN) à baser son nouveau scénario de référence sur une catastrophe de l'ampleur de Fukushima.Un groupe de travail a examiné des scénarios de référence similaires à Tchernobyl et Fukushima, a rappelé à l'ats David Suchet, porte-parole de l'IFSN. Il a conclu qu'il serait "raisonnable" de les prendre en compte pour planifier des mesures de protection. La balle est maintenant dans le camp de l'Etat-major fédéral.La seule solution pour une sécurité durable est de débrancher les centrales atomiques suisses, conclut l'ATPN. Les membres de l'ATPN sont 105 communes, dont 30 suisses, proches des centrales de Beznau (AG), Leibstadt (AG) et Fessenheim (F).Romandie 24/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 24 septembre 2014 Vienne - Le gouvernement autrichien attaquera devant la Cour européenne de justice un éventuel feu vert de la Commission européenne aux aides permettant la construction d'une centrale nucléaire de type EPR en Angleterre, a-t-on appris mercredi auprès du ministère de l'Environnement à Vienne.Un porte-parole du commissaire européen à la Concurrence Joaquin Almunia avait indiqué lundi que celui-ci s'apprêtait à proposer à la Commission de prendre en octobre une décision positive dans ce dossier porté par Londres et le géant français de l'électricité EDF.En pratique, M. Almunia est disposé à accepter qu'EDF bénéficie pendant 35 ans, pour l'électricité produite par la future installation, d'un prix garanti très supérieur aux cours actuels de l'électricité Outre-Manche, une disposition généralement réservée aux énergies renouvelables.Ce scandale doit être combattu par tous les moyens légaux, a déclaré le ministre Andrä Rupprechter (OVP, conservateur), selon des propos rapportés par la presse autrichienne et confirmés à l'AFP par son cabinet. Vienne envisage l'introduction d'un recours en annulation, a-t-il été précisé.L'Autriche, un pays qui s'affiche comme farouchement antinucléaire, redoute qu'une décision favorable de Bruxelles ne relance la filière nucléaire en Europe au détriment des énergies renouvelables. En particulier, la petite république alpine redoute que des prix garantis élevés de l'électricité ne donnent un nouveau souffle à un projet de construction de deux nouvelles tranches à la centrale tchèque de Temelin, à sa frontière.L'Autriche a rejeté par référendum en 1978 tout recours à l'énergie nucléaire, alors que sa première centrale allait entrer en service à Zwentendorf, près de Vienne. Le pays importe cependant une part de sa consommation d'électricité.Le projet britannique porte sur la construction par EDF allié aux chinois CGN et CNNC de deux réacteurs EPR du groupe français Areva à Hinkley Point, dans le sud-ouest de l'Angleterre, pour près de 19 milliards d'euros.Le gouvernement britannique a garanti un prix d'achat de l'électricité d'au moins 89,50 livres par mégawattheure, quitte à payer la différence s'il est supérieur au prix du marché. Ce volet du contrat nécessite le feu vert de Bruxelles.Romandie 24/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites