BelleMuezza 0 Posté(e) le 30 mai 2013 BRUXELLES - Les pays de l'Union européenne et le Parlement européen ont trouvé tôt jeudi un accord à l'arraché qui permettra de rebâtir les stocks de poissons aujourd'hui surexploités, en déployant progressivement une pêche plus durable, à la satisfaction des organisations environnementales. Nous sommes arrivés à un résultat concret, réel et précieux, puisqu'il contribue à l'avenir des stocks de poissons et à l'avenir de l'industrie de la pêche, s'est félicité le ministre irlandais de la Pêche Simon Coveney, dont le pays préside actuellement l'UE. Nous avons tiré les leçons de la politique de la pêche actuelle, qui a été un échec dans certains domaines, a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse. Le compromis prévoit de limiter à 5% la quantité des poissons pouvant être rejetés par-dessus bord car trop petits, abîmés ou hors quotas, et qui représentent aujourd'hui jusqu'à un quart des prises de l'UE. Mais cette possibilité de rejeter des captures, qui pour la plupart meurent par la suite, ne sera pas automatique. Les rejets seront réduits à zéro. Les pêcheurs auront droit à un pourcentage de rejet de 5% seulement à titre exceptionnel et sur demande particulière, s'est réjouie le rapporteur du Parlement, la socialiste allemande Ulrike Rodust. Il faut que les Etats membres s'adressent à la Commission pour obtenir l'autorisation de cette exception.Incités à davantage de sélectivité par l'obligation de débarquer leurs captures, les pêcheurs devront montrer qu'ils ne peuvent éviter les prises accessoires, a précisé Simon Coveney sur la radio irlandaise RTE alors que les détails de l'accord n'ont pas encore été dévoilés. Le Parlement, qui prônait une interdiction totale de cette pratique, s'est en partie aligné sur les Etats membres, qui avaient eux-mêmes accepté dans la douleur à la mi-mai d'assouplir leur position de 7% à 5% pour contenter les eurodéputés tout en satisfaisant les grandes puissances de pêche comme la France et l'Espagne. Au début nous ne voulions aucune exception. Nous avons accepté ces rejets car nous comprenons que c'est un pas tellement énorme pour l'industrie de la pêche qu'il faut pouvoir prévoir des exceptions dans certains cas, a expliqué Mme Rodust, saluant un très bon compromis. Mais pour pouvoir entrer en vigueur dès 2014, la réforme de la Politique commune de la pêche (PCP) doit encore être adoptée en séance plénière du Parlement et par les représentants des 27 Etats de l'UE. L'UE est la troisième puissance de pêche mondiale derrière la Chine et le Pérou, mais ses ressources halieutiques déclinent: 39% des stocks de poissons en Atlantique et 88% en Méditerranée et en mer Noire sont affectés par la surpêche, selon des chiffres publiés jeudi par la Commission. Les quotas seront désormais déterminés strictement sur la base des avis scientifiques et fixés au niveau régional, un nouveau mode de décision qui mettra le holà aux batailles nocturnes entre ministres à Bruxelles sur les quantités de poissons pouvant être pêchées selon les espèces et les zones. Les quotas devront tenir des objectifs de rendement maximal durable (RMD): ne pêcher que le strict nécessaire pour ne pas menacer la reconstitution des stocks de poissons dès 2020, et là où c'est possible à partir de 2015. C'est en bonne voie pour un bon nombre de stocks. D'ici à 2020, tous les stocks de poissons gérés par quotas seront fixés selon le RMD, a souligné M. Coveney.La réglementation européenne s'appliquera aussi en dehors des eaux européennes, a par ailleurs indiqué la commissaire européenne chargée du dossier, Maria Damanaki, se réjouissant de ce changement radical dans la façon de pêcher. Les organisations environnementales ont salué l'accord, même s'il manque encore d'ambition à leurs yeux. Il crée un précédent en faveur d'une politique responsable de la pêche après 30 ans de mauvaise gestion, s'est félicité Ocean2012. Pour la première fois, l'UE reconnaît la valeur des pêcheurs artisanaux en insistant sur la nécessité de critères sociaux et environnementaux dans l'attribution des quotas, a souligné Greenpeace. Mais le succès d'une politique dépend de deux choses: de ce qui est écrit et de la manière dont elle est appliquée, a relevé une autre ONG, Oceana. ROMANDIE 30/5/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 5 juin 2013 BOULOGNE-SUR-MER (Pas-de-Calais) (AFP) - Un bateau de Greenpeace, qui devait accoster à un quai accessible au public du port de Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), ville du ministre de la Pêche Frédéric Cuvillier, a finalement été redirigé vers un quai inaccessible à la population "pour maintenir l'ordre public", a-t-on appris lundi de sources concordantes.L'Arctic Sunrise, dont les occupants faisaient escale à Boulogne pour promouvoir la pêche artisanale, dans le cadre d'une tournée européenne, a finalement choisi de rester au large des côtes boulonnaises, a indiqué Greenpeace.Contactée, la préfecture du Pas-de-Calais a indiqué que la décision de ne pas faire accoster le bateau à un quai accessible au public résultait "de la désapprobation du comité régional des pêches maritimes et des élevages marins" et a invoqué des raisons préventives de troubles à l'ordre public.L'ONG a directement mis en cause le ministre de la Pêche, Frédéric Cuvillier : "Il ne veut pas entendre parler des pêcheurs artisans. Il va pourtant devoir s'y faire, la nouvelle orientation européenne prise cette semaine ne lui laisse pas le choix : les pêcheurs artisans doivent être pris en compte au même titre que les autres".Un accord a été trouvé jeudi au sein de l'Union européenne pour limiter les pratiques de surpêche, permettant à terme de restaurer les stocks et d'instaurer une élimination progressive des rejets, un accord salué par Frédéric Cuvillier.Le ministre a expliqué qu'il n'était "pas judicieux que l'Arctic Sunrise accoste au bassin Loubet, au milieu des bateaux de pêche". En revanche, le ministre de la Pêche a assuré que les militants auraient très bien pu rencontrer le public sur un autre quai, sur lequel il suffisait de lever une barrière pour le rendre accessible aux personnes"Boulogne est le premier port de pêche français et la ville où réside le ministre de la Pêche. Greenpeace a simplement voulu faire le "buzz". (...)C'est une polémique qui n'a pas lieu d'être ", a conclu le ministre.L'objectif de Greenpeace était de promouvoir la pêche artisanale et de mettre en garde les consommateurs contre les méthodes de pêche industrielle à l'aide d'une exposition temporaire.SCIENCES ET AVENIR 3/6/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 12 juin 2013 L’ONG Bloom spécialisée dans l’exploitation des mers distribue bons et mauvais points pour la grande distribution sur la commercialisation des espèces de grande profondeur. À l'étal du poissonnier. Image d'illustration. Saez Pascal/ SIPAL’association Bloom a adressé un questionnaire aux six grandes enseignes représentant 83 % des parts du marché de l’alimentaire en France, soit Carrefour, Leclerc, Intermarché, Auchan, Casino et Système U. Trois questions simples :[b].[/b] Vendez-vous du poisson profond ?[b].[/b] Avez-vous cessé de vendre certaines espèces ?[b].[/b] En avez-vous arrêté la promotion ?L’association a également cherché à savoir si ces enseignes s’étaient engagées dans la pêche durable, si elles avaient des liens étroits avec les ONG et les chercheurs et si des partenariats avec la société civile avaient été noués sur les questions de surpêche. Le classement ci-après montre une gradation importante des actions menées par ces distributeurs :Ainsi, Carrefour et Casino sont distingués pour avoir arrêté la commercialisation de l’empereur dès 2007, sans attendre l’interdiction de pêche de 2010 au contraire de leurs concurrents. La lingue bleue n’est plus commercialisée par Casino, Carrefour et Leclerc, mais est toujours vendue par les trois autres enseignes. Le grenadier de roche et le sabre noir sont vendus par tous les distributeurs mais Carrefour, Leclerc, Casino et Système U en ont arrêté la promotion. Auchan et Casino ont enfin anticipé l’arrêt de la pêche aux requins profonds en arrêtant dès aujourd’hui leur vente.L’exploitation des stocks de poissons vivant en grandes profondeurs (jusqu’à 2000 mètres) est extrêmement discutée. Le chalutage est très destructeur des fonds et cible des espèces dont la reproduction est lente avec un taux de renouvellement des populations très bas.La Commission européenne a proposé d’interdire le chalutage profond en Europe. La question est en cours de discussion entre États. La France n’y est pas favorable, pointant les effets nocifs sur l’emploi notamment en Bretagne sud.SCIENCES ET AVENIR 11/6/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 23 juillet 2013 À en croire de nombreux spécialistes ou associations, les stocks de poissons s’effondrent dans le nord-est de l’Atlantique. Pourtant, une nouvelle étude démontre que cela n’est pas toujours vrai, et que c’est même plutôt l’inverse dans certains cas. De plus en plus de stocks sont exploités durablement, notamment grâce à une diminution des efforts de pêche qui résulte d'une réforme européenne décidée en 2002.Définie par l’Union européenne, la politique commune de la pêche (PCP) est régie par un ensemble de règlements, dont certains visent à conserver et exploiter durablement les stocks de poissons dans les eaux européennes. Le défi est de taille, car le nord-est de l’Atlantique est quotidiennement sillonné par 80.000 navires de pêche. De nombreuses voix se sont déjà élevées pour décrier cette initiative, car les stocks de poissons ont pendant de longues années été surexploités, au point de régulièrement décroître, prouvant ainsi l’inefficacité de la PCP. Les stocks de poissons ne seraient pas tous en déficit. Dans leur étude, Paul Fernandes et Robin Cook se sont notamment intéressés aux stocks de harengs (Clupea harengus), de maquereaux communs (Scomber scombrus) ou de chinchards (Trachurus trachurus), trois espèces qui ont un grand intérêt commercial. Brian_Abbott, Flickr, cc by nc sa 2.0[b style="font-size: 13px;"]Visiblement, les détracteurs de la politique commune de la pêche ont partiellement tort[/b], car certains efforts semblent porter leurs fruits, du moins si l’on en croit l’étude publiée par Paul Fernandes et Robin Cook dans la revue Current Biology. Leur article conclut un travail d’enquête au cours duquel l’évolution de 57 stocks de poissons répartis en quatre groupes (morues, pélagiques, démersaux et poissons plats) a été retracée pour ces 60 dernières années.Pour ce faire, les chercheurs, qui travaillent respectivement pour les universités d’Aberdeen et de Strathclyde (Royaume-Uni), ont collecté des données auprès d’organismes publics sur le commerce du poisson en Europe, mais aussi sur les actions menées par les navires de la flotte européenne. Elles se composent notamment de millions d’informations sur la longueur, le stade de développement, le poids ou encore le sexe des animaux prélevés. Toutes ces données ont ensuite été utilisées pour alimenter un modèle mathématique qui fournit des estimations sur la taille des stocks. Les résultats obtenus ont été validés par le Conseil international pour l'exploration de la mer (Ciem). Ainsi, il semble bien que plusieurs stocks soient actuellement exploités durablement, une tendance qui tend à s’accroître depuis le début des années 2000, sachant que de profondes réformes ont été entreprises dans le cadre de la PCP en 2002. Elles incluaient notamment la fixation par espèce et par zone de pêche de nouveaux quotas de prélèvements, ainsi qu’un soutien plus marqué à l’aquaculture. Effectivement, l’amélioration des stocks coïncide avec la diminution de la pression de pêche qui a résulté de ces décisions.Avec ses six millions de tonnes de poissons fournies chaque année, grâce à ses 80.000 navires de pêche et à l'aquaculture, l'Union européenne occupe la quatrième place des producteurs de cette ressource dans le monde. Ohio Sea Grant and Stone Laboratory, Flickr, cc by nc 2.0 Dans ce contexte, l’année 2011 est particulièrement symbolique, car pour la première fois depuis 1960, la majorité des stocks étudiés a été exploitée durablement, donc sans surpêche (en fonction de normes définies préalablement par des experts). Attention, les populations de poissons ne sont pas rétablies pour autant. Simplement, il est possible qu’elles parviennent à récupérer leur état initial, si les efforts de pêche restent en l’état durant encore de nombreuses années. Notons toutefois que, selon l’étude, le cas de la morue (Gadus morhua) reste précaire. La restauration de ses stocks nécessite encore des efforts. Certains experts nuancent tout de même ces résultats, bien qu’ils soulignent l’amélioration positive de quelques indicateurs. Leur principal argument : il y a plus de 57 stocks de poissons dans la zone étudiée, il faut donc éviter de tirer des conclusions générales trop hâtivement. Cependant, ils reconnaissent que l’étude s’est penchée sur le cas des espèces «les plus commerciales». Quoi qu’il en soit, ces résultats se veulent pour le moins encourageants.FUTURA SCIENCES 23/7/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 31 juillet 2013 BRUXELLES (AFP) - L'Union européenne a décidé mercredi d'imposer des sanctions aux Iles Féroé pour surpêche au hareng suite à la décision de cette province autonome du Danemark de tripler son quota de capture de harengs en 2013, selon une source européenne.Une décision finale sera prise courant août sur la nature exacte de ces "mesures commerciales" prises pour la première fois à l'encontre d'un pays-tiers en vertu d'un règlement européen adopté en 2012, a précisé cette source.L'UE peut notamment décider de bannir des importations de poissons pêchés par les bateaux féringiens -- harengs, mais aussi maquereaux ou saumons dont les Féroé sont de grands exportateurs -- et interdire aux navires de ce territoire autonome de faire halte dans les ports de l'UE.Soutenue par l'Irlande, le Royaume-Uni, la France et l'Espagne, la Commission européenne avait proposé des mesures de rétorsion en accusant les Iles Féroé de compromettre la durabilité des réserves de harengs dans l'Atlantique-nord. Arguant d'une augmentation des stocks de harengs dans leur zone, les Iles Féroé avaient annoncé qu'elles fixeraient unilatéralement en 2013 un quota de 145% supérieur à celui de l'année précédente pour cette pêche, portant à 105.000 tonnes leur part de captures. La gestion du stock de harengs atlantico-scandinave est en principe soumise à un accord entre les Iles, l'UE, la Norvège, la Russie et l'Islande, qui exploitent en commun ces réserves.La proposition de sanctions a été adoptée par la majorité des Etats membres lors d'une réunion du Comité pour la pêche et l'aquaculture.La Commission avait adressé une lettre de mise en demeure le 19 mai au gouvernement féringien pour lui demander de revenir sur sa décision, et reprendre des négociations sur la fixation des quotas de pêche."Le gouvernement féringien n'a fait aucune offre concrète de règlement", ce qui ne laisse "pas d'autre option à la Commission que de s'assurer que toutes les mesures soient prises pour lutter contre les activités menaçant la viabilité des activités de pêche", a affirmé une source européenne.L'UE doit également décider s'il faut sanctionner les Iles Féroé et l'Islande pour leur décision de relever unilatéralement leur quotas de pêche aux maquereaux en 2010. Les sanctions sur le hareng pourraient servir "de modèle" dans ce second litige, selon une source européenne.Le gouvernement féringien a jusque-là exclu de céder sur ses quotas de harengs, jugeant que des sanctions européennes violeraient le droit de la mer et seraient contre-productives avant la reprise prévue, en septembre, de consultations multilatérales sur la gestion de cette espèce.Pressé lors d'une récente visite à Bruxelles de trouver un règlement sur la "guerre du maquereau", le Premier ministre islandais, Sigmundur David Gunnlaugsson, avait jugé "improbable" que l'UE recoure à des sanctions qui ne seraient pas, selon lui, "conformes avec les accords de l'OMC et de l'UE".Les représentants de l'industrie européenne de la pêche ont, pour leur part, pressé depuis des mois l'UE d'agir, tant dans le dossier du hareng que celui du maquereau, dénonçant une concurrence déloyale féringienne et islandaise.Selon leur Association européenne de producteurs dans le secteur de la pêche (EAOP), les pêcheurs féringiens et islandais accapareraient sinon pour l'année 2013 la moitié des captures autorisées de maquereaux, quelque 282.000 tonnes, contre une part commune de 5% en 2006.SCIENCES ET AVENIR 31/7/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 2 août 2013 La réforme de la pêche européenne a été votée, mettant l’Europe sur le cap d’une meilleure gestion. Mais il est nécessaire qu’elle ait les moyens de sa mise en œuvre et il nous est aujourd’hui permis d’en douter…C’est quelques jours avant la négociation du volet financier de la Politique commune de la Pêche (PCP), qu’une onde de choc a traversé ce petit monde politique : la Cour des Comptes révèle, dans un rapport daté de 2010 mis en ligne par Le Nouvel Observateur, que les aides publiques destinées à la pêche française ont été distribuées sans aucune stratégie économique pour le secteur, et en complète contradiction avec les objectifs environnementaux de la politique européenne. Photo : (c) Virginia Lee Hunter / GreenpeaceLes millions d’euros de subvention n’ont pas permis de créer d’emplois : Sur la période 2000-2009, le montant des aides versées, soit plus de 500 millions d’euros, est quasiment égal à la valeur produite par les entreprises de pêche. Dans les 20 dernières années, le nombre d’emplois du secteur a été diminué par deux. Les subventions ont été utilisées de manière inefficace, pour la construction de nouveaux bateaux trop grands et leur modernisation, tout en concentrant les efforts de réduction de la flotte des plus petits navires : une aberration !Les politiques publiques ont ainsi largement participé à créer une surcapacité de pêche qui n’a fait qu’augmenter la pression sur les stocks de poissons. Le résultat : des entreprises de pêche non viables économiquement dans un contexte de rareté accrue de la ressource et d’augmentation du coût du gasoil."Le gouvernement et l’administration naviguent à vue dans le secteur de la pêche : Le rapport accuse l’administration d’avoir distribué l’argent pour "maintenir la paix sociale dans les ports", en réaction à des situations d’urgence. L’usage de la manne publique a été plus souvent dicté par des contraintes politiciennes que par une volonté d’aller vers une pêche durable. Or ce sont les mêmes décideurs qui sont responsables de ces situations d’urgence, puisqu’ils ont financé la mise en place d’une flotte de pêche surdimensionnée, que le rapport qualifie de “machines à tuer” par rapport à la disponibilité de la ressource. Une flotte utilisant des techniques de pêche coûteuses en raison de leur très forte consommation de gasoil, comme le chalutage profond. (lire le dossier de Greenpeace).À droite comme à gauche, les politiques français s’appliquent à creuser le gouffre : Alain Cadec et Isabelle Thomas, députés européens, défendent dans le cadre du volet financier de la PCP le retour des aides à la construction et le maintien des aides à la “modernisation”.Ces responsables mettent toute leur énergie à défendre les mécanismes qui ont conduit au déclin économique de la pêche. Le contexte de crise économique que nous connaissons impose plus que jamais l’arrêt du gaspillage de l’argent public. Les investissements du gouvernement doivent bénéficier à l’intérêt général, à la préservation des ressources halieutiques et au développement d’une pêche durable, à faible impact, fournissant des produits de qualité pour les consommateurs.Diminuer la capacité de pêche et favoriser les meilleures pratiques : Rappelons que la solution pour garantir un avenir au secteur de la pêche, c’est de diminuer la capacité de pêche là où c’est nécessaire, pour la mettre en adéquation avec la disponibilité de la ressource sur le long terme. Il est urgent de faire une place juste aux pêcheurs qui ont les meilleures pratiques, comme les pêcheurs artisans.Frédéric Cuvillier, Ministre en charge de la pêche, doit suivre le cap européen. Pour que nous ayons en France, enfin, une politique qui bénéficie à l’intérêt du plus grand nombre de pêcheurs … et de citoyens.GREENPEACE 8/7/3023 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 8 août 2013 La Commission européenne a fait état jeudi 8 août d'un recul, en 2012, de la surpêche de la part des Etats membres. "Cet exercice annuel de déduction permet à la Commission de remédier immédiatement aux dommages causés aux stocks surexploités au cours de l'année précédente, pour garantir une utilisation durable des ressources halieutiques communes", a-t-elle précisé dans un communiqué."Je prends note de la diminution du volume total de la surpêche par rapport à l'année dernière et mon objectif sera de garantir cette tendance à plus long terme", a commenté Maria Damanaki, commissaire européenne chargée des affaires maritimes et de la pêche.La Commission européenne a fait état jeudi d'un recul en 2012 de la surpêche de la part des Etats membres, même si 14 d'entre eux, menés par l'Espagne, ont dépassé leurs quotas, en conséquence réduits pour 2013 (c) AfpToutefois, 14 pays ont dépassé leurs quotas, qui seront réduits en conséquence pour 2013. - Premier pays pêcheur dans l'UE, l'Espagne a dépassé en 2012 ses quotas sur 17 espèces de poissons, en particulier le merlu, dont elle aura droit de pêcher en 2013 475,875 tonnes de moins que prévu, et le sabre noir (-115,05 tonnes).- Le Portugal a également dépassé ses allocations de pêche sur 12 espèces, en particulier le haddock, dont son quota 2013 est réduit de 383,926 tonnes. - Avec des quotas dépassés sur onze stocks, la Grande-Bretagne voit ses prises autorisées de harengs réduites de 199,5 tonnes.- Pologne et Pays-Bas suivent le trio de tête, avec huit espèces surpêchées.- Tandis que l'Allemagne, la Roumanie, Chypre et la Grèce ne subissent une déduction de leurs quotas que sur un seul stock. - La France est touchée par deux déductions de 554 tonnes pour le haddock et de 0,05 tonne pour le maquereau."Si un État membre ne dispose pas de quotas suffisants pour restituer le volume de la surpêche, ces quantités seront déduites d'un autre stock dans la même zone géographique", a précisé la Commission.SCIENCES ET AVENIR 8/8/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 19 août 2013 Faute de données sur les pêches dans l'archipel de Hawaï en ce début de siècle, des chercheurs accèdent indirectement à cette donnée en étudiant les cartes des restaurants entre 1928 et 1974.Les effets de la surpêche se lisent dans les menus des restaurants. C’est ce que vient de montrer l’équipe de Kyle Van Houtan de l’Université de Duke (Etats-Unis) : «L’évolution des stocks se calcule à partir des statistiques gouvernementales et des déclarations de marché, mais quand ces données manquent, il faut être créatif.»Les effets de la surpêche se lisent dans les menus des restaurants. C’est ce que vient de montrer l’équipe de Kyle Van Houtan de l’Université de Duke (Etats-Unis) DRAinsi, à Hawaï, il n’y a aucune donnée de pêche pour le début du XXème siècle mais il existe une grande tradition du menu de restaurant que les touristes conservent en souvenir. Ces objets de collection sont devenus des témoins de l’évolution des stocks de poissons de cette région du Pacifique, puisqu’ils témoignent directement des espèces consommées.Pas moins de 376 menus de 154 établissements hawaïens entre 1928 et 1974 ont été étudiés. Les résultats sont spectaculaires : «Avant 1940, les poissons coralliens, les carangues et les vivaneaux étaient très communs sur les cartes, mais ils ne représentaient plus que 10 % des plats en 1959, et en 1970, le thon et l’espadon occupaient 95% de l’offre. » Une carte d'un établissement hawaïenDésaffection des consommateurs ? Non, d’après une étude socio-économique. L’hypothèse la plus vraisemblable est que les populations d’espèces côtières hawaïennes ont subi un effondrement brutal à cause de la surpêche.sciences et avenir 19/8/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 16 septembre 2013 Paris (AFP) - Des spécialistes de la biodiversité marine et des ONG ont appelé lundi à Paris à soutenir la proposition de la Commission européenne d'interdire le chalutage en eaux profondes, une technique de pêche fortement décriée pour son impact négatif sur les fonds des océans."C'est un moment clé pour les océans profonds qui ont vraiment besoin de cette réglementation", a plaidé Matthew Gianni de la Deep sea conservation coalition, qui fédère 70 associations. "Le chalutage en eaux profondes met en jeu le profit à court terme réservé à quelques uns contre le bénéfice à long terme pour tous", a résumé Claire Nouvian, présidente de l'ONG Bloom, organisatrice de la rencontre. Des spécialistes de la biodiversité marine et des ONG ont appelé lundi à Paris à soutenir la proposition de la Commission européenne d'interdire le chalutage en eaux profondes, une technique de pêche fortement décriée pour son impact négatif sur les fonds des océans. (c) AfpLa Commission européenne a proposé en 2012 d'interdire dans un délai de deux ans le chalutage en eaux profondes, une initiative combattue par la France et l'Espagne.Adoptée à une écrasante majorité par la commission Environnement du Parlement européen, la proposition doit faire l'objet d'un vote qui sera serré en commission Pêche le 3 octobre, avant d'être examiné en séance plénière à Bruxelles en décembre.Pour Les Watling, chercheur à l'université de Hawaï et un des spécialistes mondiaux des grands fonds, la pêche profonde avec des chaluts est comparable à "l'action d' un bulldozer dans un jardin". Poisson ruban ou régalec - YouTube 25/7/2013Gilles Boeuf, président du Museum d'Histoire naturelle et spécialiste des questions de biodiversité, a déploré que si "les gens ont peur du changement climatique, en comprennent ses enjeux, ce n'est pas le cas pour la perte de la biodiversité". "Mais si on ne change pas nos manières de faire, on en paiera les conséquences très longtemps", a-t-il averti.De multiples travaux scientifiques démontrent qu'en raclant les grands fonds marins, les chaluts détruisent les écosystèmes et prennent un tas d'espèces qui seront ensuite rejetées. Ces bâteaux pêchent jusqu'à plus de 1.500 mètres de profondeur.Pour Philippe Cury, chercheur à l'Institut pour la recherche et le développement (IRD), "cette pêche n'est pas viable écologiquement, mais elle ne l'est pas non plus économiquement et elle n'est possible aujourd'hui que grâce aux subventions", a avancé le scientifique. "Elle représente seulement 1% de la totalité des prises dans les eaux de l'Union européenne", a-t-il ajouté. Erick Gallian / YouTube 30/8/2013Des espèces, comme les grenadiers ou les empereurs, sont pêchés en eaux profondes, c'est à dire au delà d'environ 300 mètres. A partir de cette profondeur, la température baisse fortement, ce qui modifie le fonctionnement des écosystèmes. "A partir de cette profondeur, tout devient plus lent, les espèces grossissent moins vite et se reproduisent à un âge plus élevé", note Les Watling.Selon ce spécialiste, il existe un million d'espèces de toutes sortes dans les océans profonds, "un chiffre supérieur à ce qui existe dans la forêt amazonienne".Pour illustrer la richesse de la biodiversité marine, des images inédites filmées en Méditerranée du plus grand poisson osseux répertorié mais mal connu- le régalec -ont été projetées aux participants. Le régalec, qui peut atteindre plus de 10 mètres de long, vit dans la plupart des mers du monde entre 100 et 1.000 mètres de fond. Prise d'un régalec 27/12/2011 Elgorithm / YouTubeDes personnalités ont affiché leur soutien à cet appel : Nicolas Hulot, Jean-François Julliard, directeur de Greenpeace France, le dessinateur Jul, Daniel Cohn-Bendit ou encore Richard Branson, ainsi que le député PS Jean-Paul Chanteguet et l'écologiste Pascal Durand.SCIENCES ET AVENIR 16/9/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 17 octobre 2013 Bruxelles (AFP) - Les ministres européens de la pêche ont convenu jeudi d'une réduction en 2014 des prises de saumons autorisées en mer Baltique, un effort jugé toutefois insuffisant par WWF pour sauvegarder cette espèce.L'accord conclu lors d'une réunion des ministres à Luxembourg va plus loin que la proposition de la Commission européenne, en prévoyant de réduire de 2%, à 106.587 spécimens, le nombre de saumons pouvant être pêchés en 2014 dans le principal bassin de pêche baltique. La Commission s'était prononcée pour le maintien des prises au même niveau qu'en 2013 dans cette zone. Les ministres européens de la pêche ont convenu jeudi d'une réduction en 2014 des prises de saumons autorisées en mer Baltique, un effort jugé toutefois insuffisant par WWF pour sauvegarder cette espèce. (c) AfpPour le Fonds mondial pour la nature (WWF), cette baisse n'est pas suffisante pour assurer la reconstitution d'un stock surpêché et victime aussi dans ses sites de pontes de la pollution des eaux. Selon l'ONG environnementale, seule la prise de 78.000 spécimens aurait dû être autorisée pour respecter les avis scientifiques de référence.Plus de 80% des saumons du bassin principal sont pêchés par la Suède, la Finlande et le Danemark. Dans la zone concernant l'Estonie et la Finlande, les ministres ont été plus gourmands, autorisant la prise de 13.106 spécimens (en baisse de 15% sur un an) alors que la Commission proposait une coupe sèche à 7.256 poissons.Sur les autres stocks de la mer Baltique, les quotas convenus, sur la base d'un accord préalable des pays riverains (Pologne, Allemagne, Danemark, Suède, Finlande et les Etats baltes), vont dans le sens d'une pêche durable assurant la pérennité des stocks à partir de 2014 ou 2015.L'accord concernant la Baltique, dont la gestion de pêche est traitée à part au sein de l'UE, "est une bonne base pour décembre", s'est félicité le ministre lituanien de la Pêche, Vigilijus Jukna, dont le pays assure la présidence de l'UE.Les ministres des 28 devront alors décliner la nouvelle politique commune de pêche axée sur la durabilité pour fixer les principaux quotas de pêche pour 2014.sciences et avenir 17/10/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 20 octobre 2013 Bruxelles (AFP) - Le projet européen d'interdire le chalutage en eaux profondes pour protéger les fonds marins s'est "encalminé" dans les manœuvres de plusieurs états menés par la France et l'Espagne, ont dénoncé vendredi écologistes et sources européennes."Le dossier est en passe de battre tous les records d'enlisement", s'est émue l'ONG Bloom de lutte pour la conservation marine, au lendemain d'un nouveau report, le troisième depuis septembre, de l'examen du projet par la commission de la pêche du Parlement européen. Le projet européen d'interdire le chalutage en eaux profondes pour protéger les fonds marins s'est encalminé dans les manœuvres de plusieurs états menés par la France et l'Espagne, ont dénoncé vendredi écologistes et sources européennes. (c) AfpLa commission parlementaire est désormais convenue de se saisir du projet de législation le 4 novembre. Mais le compromis n'est pas acquis entre partisans de l'interdiction -- qui ne vise que les pêcheries ciblant spécifiquement les espèces profondes-- et opposants, notamment les eurodéputés conservateurs français Alain Cadec et espagnol Carmen Fraga Estevez.Les bateaux concernés, quelques centaines selon la Commission européenne, sont surtout français, espagnols, portugais et écossais. Selon le ministre français de la Pêche, Frédéric Cuvillier, environ 500 emplois directs seraient menacés en Bretagne et dans le Pas de Calais par une interdiction. AssociationBloom / Youtube 20/9/2013 Claire Nouvian, Le chalutage en eaux profondes: une aberration économique et écologiquePour ses détracteurs, dont nombre d'experts de la biodiversité marine, la pêche au chalut ou filet maillant à un effet" bulldozer" sur les fonds marins, et menacent une centaine d'espèces fragiles des profondeurs, qui se retrouvent piégées alors qu'elles ne sont pas destinées à être pêchées.Au fil des tentatives de rapprochement menées au Parlement européen par le rapporteur socialiste grec Kriton Arsénis, le projet s'oriente en l'état vers une limitation de cette technique, pour protéger les écosystèmes les plus vulnérables. Interview de Gilles Boeuf, Président du Muséum national d'Histoire naturelle à propos du chalutage en eaux profondes au cours de la table ronde internationale sur la biodiversité profonde organisée par BLOOM le 16 septembre 2013 à Paris. AssociationBloom / Youtube 19/9/2013Encore faudrait-il que le Parlement européen soit saisi en plénière, et que les ministres prennent le relais, ce qui n'est pas prévu dans l'immédiat, la question ne figurant pas à l'agenda de la présidence lituanienne. Nicolas Hulot soutient l'association BLOOM et s'exprime sur le chalutage profond. AssociationBloom / Youtube 19/9/2013Du coup, "il devient difficile d'imaginer qu'in fine ce règlement puisse être adopté" avant les élections européennes de mai, et il risque en conséquence d'être abandonné, a estimé une source européenne.sciences et avenir 18/10/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 1 novembre 2013 Ce lundi 4 novembre, la Commission de la pêche du Parlement européen va ENFIN voter le règlement encadrant la pêche en eaux profondes en Europe et dans l'Atlantique Nord-Est.25 députés européens, donc une petite majorité de 13 députés va déterminer si:- On protège les océans profonds des effets dévastateurs de la pêche au chalut profond.- On interdit le chalutage profond comme méthode de pêche (façon la plus efficace de protéger les océans profonds). Sea Sheperd Le règlement sera voté en plénière, ce qui permettrait au Parlement dans son ensemble de se prononcer sur ce règlement crucial pour la protection du bien commun de l’humanité.Lundi prochain, 25 personnes vont décider pour nous tous de l’avenir des fonds marins.Les océans profonds sont privés de lumière. Il n’y a donc pas de plantes et très peu de nourriture. Les animaux y sont pourtant incroyablement divers: les grandes profondeurs océaniques forment le plus grand réservoir d'espèces de la planète. Certaines créatures profondes détiennent des secrets biologiques qui ont déjà fourni des remèdes pour lutter contre le cancer, le vieillissement, la pollution...Les animaux vivent au ralenti et atteignent des records de longévité. Le corail peut atteindre plus de 4000 ans et donc avoir été témoin de la fondation de Rome. Le poisson "empereur" vit plus de 150 ans et a été un contemporain de Victor Hugo...Aujourd'hui les océans profonds sont dévastés par des chaluts géants lestés qui raclent les fonds tels d'immenses bulldozers.La dizaine de navires industriels français œuvrant en eaux profondes détruit une surface équivalente à Rennes en moins d’une journée!La pêche profonde au chalut exploite des espèces qui sont exsangues et dont certaines sont déjà menacées d'extinction. Pour 3 espèces ciblées, 100 autres sont sacrifiées, rejetées mortes à la mer.A l’abri des regards dans le silence et l’obscurité des fonds marins, la vie disparaît.A qui profite cette politique de la terre brûlée?Les pêches industrielles françaises n'existeraient pas si elles n'étaient pas financées par nos impôts. Ces flottes de pêche, en particulier celle d'Intermarché qui est la plus importante de toutes, sont chroniquement déficitaires et ne survivent que grâce au cadeau de l'Etat: des millions d'euros d'argent public leur sont versés qui pourraient servir à maintenir les emplois du secteur de la petite pêche au lieu de détruire les zones les plus vulnérables des océans. Aujourd’hui, nous sommes dans une situation ubuesque où l'argent des Français sert à augmenter les bénéfices d'Intermarché en détruisant les océans, c'est un scandale et un gâchis inacceptable!*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*=*APPEL A Mme ISABELLE THOMAS et Monsieur ALAIN CADEC: Aider la pêche française ce n'est pas faire tapis rouge aux lobbies industriels avec l’argent des citoyens français. Nous comptons sur vous pour voter NON au chalutage profond et aux pêches prédatrices des ressources publiques, qui enfoncent le secteur de la pêche dans une crise sociale et économique toujours plus grave.Votez pour mettre fin au scandale des pêches industrielles profondes destructrices, subventionnées et malgré tout déficitaires! Sans subventions, elles disparaîtraient. Mettez fin à cette aberration pour honorer vos électeurs.Si Sea Shepherd, en tant qu’association de défense des océans, ne fait l’apologie d’aucune forme de pêche, nous partageons un objectif commun avec ces petits pêcheurs de père en fils: celui de garder une mer vivante. Nous vous demandons donc de vous positionner en leur faveur et en opposition à ces lobbies industriels qui pillent les océans sans égard et qui détruisent à leur seul profit, un patrimoine commun à tous.Rappelez-vous que vous représentez la Bretagne, pas la flotte d'Intermarché. Votez avec ambition le 4 novembre au Parlement européen. Votez NON au chalutage en grande profondeur et assurez que le règlement pêche profonde soit voté en plénière par les 766 députés européens.Note à nos sympathisants: ne laissez pas l’avenir des grands fonds marins se décider sans vous, écrivez massivement à Madame Isabelle Thomas et Monsieur Alain Cadec pour leur demander de voter POUR les océans et donc CONTRE le chalutage profond:@Isabel_thomasEUisabelle.thomas@europarl.europa.eualain.cadec@europarl.europa.euSi vous ne l’avez pas encore fait, pensez à signer et à diffuser la pétition de BLOOM pour faire interdire le chalutage profond: http://petition.bloomassociation.org/stop-the-destruction-of-deep-sea/Sea Sheperd 31/10/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 12 novembre 2013 Le Cap (AFP) - La fondation américaine Pew Charitable Trusts a appelé lundi à ne pas toucher aux quotas sur la pêche au thon rouge lors de la réunion, la semaine prochaine au Cap, de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA)."Il faudrait que les quotas recommandés restent à leurs niveaux actuels pour qu'on ait une stabilité", a déclaré lors d'une téléconférence Jamie Gibbon, membre de cette fondation américaine qui finance des études sur la question. Le thon rouge de l'Atlantique : les hauts et les bas des populations. Pew / yOUTUBE 12/6/2013La CICTA se réunit du 18 au 25 novembre au Cap et certains gouvernements de cette commission associant 47 Etats-membres poussent au contraire pour une augmentation des quotas.Depuis le début de pêche industrielle au thon, les stocks de thon rouge ont chuté d'au moins 85% en mer Méditerranée et dans l'est de l'océan Atlantique, victime notamment de l'appétit des acheteurs japonais qui les mangent en sushis. En 2007, l'Union européenne a accepté de restreindre les quotas de pêche, une mesure affectant sévèrement certains pays-membres.Une nouvelle évaluation scientifique des stocks est attendue en février. Les éléments préliminaires indiqueraient toutefois que les stocks se portent mieux. Espagne, Portugal, Italie, Grèce et Malte sont du coup en faveur de rouvrir les discussions pour augmenter les quotas, mais l'idée n'a pas été retenue au niveau européen lors du dernier conseil des ministres de la pêche en octobre.Le thon rouge demeure menacé par la surpêche, selon la fondation Pew, qui cite un dépassement des quotas de 57% entre 2008 et 2011. "C'est vraiment un test pour les gouvernement pour voir s'ils ont la volonté de suivre la science", a ajouté une autre membre, Elizabeth Wilson.La fondation espère aussi que la CICTA avancera sur interdiction de la découpe des ailerons de requins dont les 28 pays européens ont décidé l'interdiction totale dans l'UE en juin. Océans : la conservation avec Chris Mann de PEW Charitable TrustsSource : Lien / link Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 18 novembre 2013 Le Cap (AFP) - Il existe une marge de négociation ténue pour augmenter les quotas de pêche au thon rouge, a déclaré lundi Masanori Miyahara le président de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA), réunie cette semaine au Cap.Les scientifiques recommandent que ces quotas "restent autour" du niveau actuel de prise autorisée, a déclaré le responsable japonais à des journalistes. "Le terme +autour+ a certaines implications, nous pouvons peut-être ajuster la prise totale autorisée mais nous avons bien sûr une limite", a-t-il ajouté. "Cela va dépendre des négociations que nous aurons cette semaine, attendons de voir". "Les scientifiques constatent une reconstitution des stocks mais d'un autre côté, ils ne recommandent pas de fortes augmentations du total de prise autorisée en ce moment en raison des incertitudes pesant sur l'évaluation du stock", a-t-il ajouté. "En bref, ils disent d'attendre pour voir, donc il nous faut suivre leur conseil".La CICTA est réunie du 18 au 25 novembre au Cap et certains gouvernements de cette commission, associant 46 Etats membres et l'Union européenne, poussent pour une augmentation des quotas.Depuis le début de la pêche industrielle au thon, les stocks de thon rouge ont chuté d'au moins 85% en mer Méditerranée et dans l'est de l'océan Atlantique, victime notamment de l'appétit des acheteurs japonais.En 2007, l'Union européenne a accepté de restreindre les quotas de pêche, une mesure affectant sévèrement certains pays membres.Une nouvelle évaluation scientifique des stocks est attendue en février. Les éléments préliminaires indiqueraient toutefois que les stocks se portent mieux. Espagne, Portugal, Italie, Grèce et Malte sont du coup en faveur de rouvrir les discussions pour augmenter les quotas, mais l'idée n'a pas été retenue au niveau européen lors du dernier conseil des ministres de la pêche en octobre.Le thon rouge demeure menacé par la surpêche, selon la fondation américaine Pew, qui cite un dépassement des quotas de 57% entre 2008 et 2011. "C'est vraiment un test pour les gouvernements, pour voir s'ils ont la volonté de suivre la science", avait prévenu la semaine dernière une membre de ce lobby de défense du thon, Elizabeth Wilson.La CICTA doit aussi se pencher sur la découpe des ailerons de requins dont les 28 pays européens ont décidé l'interdiction totale dans l'UE en juin. Greenpeace: film d'animation sur la problématique de la surpêche. GreenpeaceBelgium / Youtube 2/7/2012Sciences et avenir 18/11/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 21 novembre 2013 Loin de nos côtes, à des centaines de mètres sous les mers, la question des bateaux qui pêchent en eaux profondes et dont les filets raclent parfois le fond des océans n'a jamais fait trop de vagues auprès du grand public. Il a pourtant suffi du talent de la dessinatrice Pénélope Bagieu pour qu'une pétition contre la "destruction des fonds marins" trouve un écho exceptionnel en seulement deux jours. Sa bande dessinée (voir extrait ci-dessous) a été partagée 200.000 fois sur Facebook, et la pétition dépassait mercredi les 300.000 signataires.C'est parce que la jeune femme a entendu la fondatrice de l'association militante Bloom, Claire Nouvian, expliquer les dégâts potentiellement causés par ce type de pêche qu'elle a décidé de prendre parti. Alors que l'Union européenne s'apprête à légiférer sur cette pratique, ses quelques coups de crayon viennent de faire beaucoup pour la cause écologiste. Pourquoi il faut se mobiliser contre la pêche en eau profonde. TEDxTalks / Youtube 11/4/2013Outre ce joli coup médiatique, il faut dire que les critiques des spécialistes contre le chalutage profond sont récurrentes. Pour Sophie Arnaud-Haond, chargée de recherche à l'Ifremer et chef de mission campagne coraux, l'impact de cette technique est considérable sur les fonds marins : "Nous avons observé des traces de 15 mètres de large laissées par les chaluts. Il est factuel de dire qu'ils créent de véritables autoroutes dans le récif", constate-t-elle.Une étude britannique publiée ce mardi par l'institut de recherche New Economics Foundation dresse un constat sévère sur le volet économique de cette pêche : "Le chalutage en eau profonde nuit gravement à l'environnement sans pour autant avoir des retombés économiques positives." Avant d'ajouter que "chaque tonne de poissons capturés par cette technique représente un coût situé entre 388 et 494 euros pour la société."Dangereuse pour l'environnement, cette pratique ne serait donc même pas rentable, et ce sont les contribuables qui y sont de leur poche, à travers les subventions versées au secteur. En France, les trois entreprises concernées - Scapêche, Euronor et Dhellemmes - auraient touché environ 15 millions d'euros depuis 2004 pour 11 millions d'euros de pertes, selon des estimations publiées dans un article de la revue Nature. Les chalutiers qui en bénéficient sont basés dans les ports de Boulogne-sur-Mer, Concarneau, Le Guilvinec et Lorient. À l'instar de l'Irlande, de l'Espagne et du Royaume-Uni, la France a longtemps oeuvré pour éviter la perte des emplois liés à cette activité, même si elle ne représente que 1 % de la pêche du continent.Les choses sont cependant sur le point de changer, quoiqu'à la marge. La commission pêche de l'UE a adopté un projet de règlement afin d'encadrer cette pratique. Pour Alain Cadec, vice-président UMP, le texte est bien équilibré entre la "préservation des écosystèmes" et "l'exploitation des ressources halieutiques" : "Nous proposons de sanctuariser les zones les plus vulnérables et de poursuivre l'activité dans les zones déjà impactées par cette pêche", résume-t-il. Le projet a été adopté par tous les partis, sauf Europe-Écologie.Pour les défenseurs de l'environnement, cette mesure n'est pas suffisante. Car si les coraux peuvent se reconstituer au bout de quelques décennies sur une zone endommagée, cela n'est plus possible en cas de pêches - et donc de dommages - répétées. Quant aux techniques pour limiter la destruction engendrée par les filets (bourrelet allégé ou décollé, panneaux effleurant le fond), elles n'existent pour l'instant que sur le papier.Pendant les quatre prochaines années, des observateurs seront placés à bord des bateaux pour surveiller l'application de la nouvelle réglementation. "À l'issue de cette période, il sera temps de faire le bilan pour voir s'il faut aller plus loin", prévoit Alain Cadec. Aller plus loin, c'était la position de la Commission européenne, en juin 2012, quand elle a proposé aux députés d'interdire la pêche en eaux profondes. Le texte voté en commission, qui sera présenté le 10 décembre en séance plénière, est donc largement édulcoré par rapport à la volonté de l'exécutif européen. Si le filet se resserre autour des chalutiers, les élus de Strasbourg ont donc veillé à ce que les mailles restent assez larges pour ne pas se les mettre à dos.Le point 21/11/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 25 novembre 2013 WINDHOEK - La Namibie envisage d'interdire la prospection pétrolière et gazière offshore une partie de l'année pour protéger la pêche, et ne pas perturber notamment la migration des thons au large de ses côtes, a-t-on appris lundi auprès des autorités.La mesure doit être annoncée aux entreprises disposant d'une licence du ministère des Mines, a indiqué à l'AFP Anna Erastus, haut fonctionnaire au ministère de la Pêche, en précisant que les études sismiques seront autorisées uniquement de mai à septembre.Les compagnies brésiliennes HRT et Petrobras sont concernées, ainsi que Repsol (Espagne). La prospection au large de la Namibie remonte à la fin des années 1960.D'importants gisements gaziers ont été mis à jour, mais pas de découvertes pétrolières majeures. Les progrès technologiques pourraient cependant changer la donne, et on assiste à une ruée des entreprises, suspectée d'avoir provoqué l'effondrement des captures de thon de 1.800 tonnes en 2012 à environ 650 tonnes cette année, après 4.000 tonnes en 2011. L'industrie de la pêche pèse 5 milliards de dollars namibiens par an (368 millions d'euros).Une campagne de prospection dans le bassin du fleuve Orange prévue en février a d'ores et déjà été reportée, a précisé Mme Erastus, sans donner le nom de l'entreprise. La même entreprise veut aussi mener l'étude en février dans les eaux sud-africaines juste à la frontière, ce qui complique encore le problème, a-t-elle ajouté. C'est exactement là où les thons migrent des eaux sud-africaines vers les eaux namibiennes.Outre la prospection, quatre puits doivent aussi être forés en 2014.Un comité a recommandé d'approfondir les recherches sur les effets de la pollution sonore sur les poissons, de chercher des alternatives aux études sismiques, et repérer le déplacement des thons à l'aide de puces émettrices reliées par satellite.Le gouvernement namibien avait aussi décidé en septembre un moratoire de seize mois sur l'extraction de phosphate sous-marin, dans l'attente d'une étude d'impact.romandie 25/11/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 25 novembre 2013 Le Cap (AFP) - Les quotas de pêche au thon rouge pour 2014 ont été maintenus lundi au même niveau que cette année, à l'issue de la réunion annuelle de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA), ont indiqué le WWF et d'autres ONG."Le WWF est satisfait du maintien des quotas annuels de prise de thon rouge dans l'Est de l'océan Atlantique et en Méditerranée à 13.400 tonnes", a-t-il réagi dans un communiqué, corroboré par celui de l'association Oceana qui se félicite aussi du "statu quo" et du "leadership manifesté par l'Union Européenne --le principal titulaire des quotas-- sur le respect de l'approche de précaution". euronews-fr / Daylimotion 18/12/2012 - Comment atteindre la durabilité ?Un comité scientifique avait recommandé le maintien des quotas, laissant toutefois une petite marge de négociation.Plusieurs gouvernements avaient exercé de fortes pressions pour les augmenter de quelque 400 tonnes (environ 3%), notamment, selon le WWF, le Japon, qui absorbe 80% du thon pêché en Méditerranée pour alimenter les restaurants de sushis. Espagne, Portugal, Italie, Grèce et Malte avaient souhaité rouvrir les discussions, mais l'idée n'était pas soutenue au niveau de l'UE. Une nouvelle évaluation scientifique des stocks est attendue en février. La Commission a aussi adopté une nouvelle procédure commune pour améliorer le contrôle des fermes thonières avec des caméras de surveillance, selon le WWF."Les fermes sont l'une des zones les moins contrôlées du business du thon rouge. (...) Cette année, dans une ferme thonière de Méditerranée où les autorités ont utilisé des images stéréoscopiques, pas moins de 550 tonnes de thon vivant non déclarées ont été retrouvées. Un chiffre supérieur au quota national autorisé de beaucoup de pays qui atteste d'une situation inquiétante", a souligné l'expert du WWF Sergi Tudela, cité dans le communiqué.Le thon rouge demeure menacé par la surpêche en raison du dépassement des quotas de 57% entre 2008 et 2011, avait souligné avant la réunion la fondation américaine Pew. Selon elle, la Commission a aussi imposé l'immatriculation des navires de pêche d'au moins 20 mètres en 2016 pour éviter la triche.En revanche, pour la troisième fois, la mise en place d'un système obligatoire de traçabilité électronique des thons a été reportée, selon Pew.La CICTA a aussi opté pour le statu quo sur les requins dont le stock est menacé selon les associations.Selon le WWF, Japon, Chine et Corée du Sud se sont farouchement opposés à des mesures de gestion du stock, notamment à l'interdiction de la découpe des ailerons en mer.Depuis juin, la découpe des ailerons de requins est totalement interdite dans les 28 pays européens. Ces ailerons sont dégustés en soupe par les amateurs, surtout en Asie. Les quotas de pêche - MmeAbzouzi/ Youtube 23/4/2013Sciences et avenir 25/11/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 28 novembre 2013 Paris (AFP) - Le directeur général délégué de l'Ifremer, Patrick Vincent, a estimé que les données étaient insuffisantes pour conclure à la durabilité de la pêche profonde, prenant ainsi des distances avec la position de cet organisme affichée en 2012, relève mercredi l'ONG Bloom.Lors d'une table ronde mardi à l'Assemblée nationale, organisée à deux semaines d'un vote sur le sujet au Parlement européen, M. Vincent a souhaité s'expliquer sur un texte "que tout le monde cite". Scapêche : Journée vérité sur la pêche profonde (L'Orient) par tebeo / Youtube 26/11/2013"Dans ce papier, on lit que trois espèces sont au rendement maximum durable : doit-on conclure qu'il y a durabilité ?", a-t-il interrogé. "Cela veut simplement dire que pour certains stocks, l'exercice a été conduit de façon maximale" et "pour les autres stocks, nous avons un défaut de connaissance qui ne permet pas de porter les mêmes conclusions", a-t-il dit. "En résumé, sur certains stocks, il y a durabilité, sur d'autres stocks, la connaissance est insuffisante", a-t-il ajouté.Ce texte "avait une intention pédagogique (...) avec des raccourcis, et probablement trop de raccourcis" et il n'était pas "scientifiquement suffisamment précis", a-t-il fait valoir.L'ONG Bloom, qui milite pour un plus stricte encadrement de la pêche profonde, a estimé mercredi dans un communiqué que le directeur général délégué de l'Ifremer avait "mis fin à une imposture scientifique française (...) en réfutant l'imaginaire durabilité des pêches profondes au chalut".L'association considère qu'à 15 jours du vote en plénière au Parlement européen, l'Ifremer "retire la maigre caution scientifique aux lobbies de la pêche profonde".Dans le texte de juillet 2012, l'Ifremer écrivait que "l'exploitation des stocks de poissons profonds a été amenée à un niveau soutenable, après la surexploitation au début des années 2000".Ce document rappelait que des mesures (quotas, aires de protection) ont été prises à partir de 2003 pour endiguer le déclin des espèces profondes (empereur, certains requins, grenadier, sabre lingue bleue, mulet noir, grande argentine, etc.) et estimait que "la gestion des pêches actuelle (avait) déjà mis fin à l'essentiel de la surexploitation des poissons profonds".Le Parlement européen se prononcera le 10 décembre sur un nouveau règlement encadrant la pêche en eaux profondes, mais en commission Pêche les parlementaires n'ont pas suivi la Commission qui souhaitait interdire la technique de chalutage profond.La France et l'Espagne s'opposaient à cette interdiction.Sciences et Avenir 27/11/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BreeMeg 0 Posté(e) le 29 novembre 2013 Les pièges à poissons installés dans le golfe Persique permettraient de pêcher cinq fois plus de poissons qu’il n’est officiellement déclaré. C’est grâce au logiciel Google Earth qu’une équipe canadienne le démontre dans une nouvelle étude. La capture d'écran montre l'un des grands barrages à poissons installés dans le golfe Persique. Ces images obtenues par des satellites permettent d'estimer les prises, et de les comparer aux déclarations officielles. Google EarthÀ l’aide de Google Earth, des chercheurs ont prouvé que, dans le golfe Persique, de grands pièges à poissons pouvaient attraper six fois plus de poissons que ce qu’il était officiellement déclaré. Les océans recouvrent 71 % de la surface terrestre, il est donc presqu’impossible de surveiller toutes les eaux pour lutter contre la surpêche. Aujourd’hui tous les océans du monde sont victimes de la surpêche, et on estime que les captures de poissons auraient été multipliées par quatre depuis les années 1950. Mais les chiffres sont souvent approximatifs car ils sont basés sur ce que chaque pays déclare officiellement. Les chercheurs ont utilisé l'imagerie par satellite pour établir des estimations de la pêche dans le golfe Persique et ont trouvé les prises pourraient être cinq fois plus que déclarées, par Technology English 27 Nov. 2013 - Le logiciel Google Earth permet de visualiser la Terre à partir de la compilation d’images aériennes ou satellites. Une équipe de recherche de l’université de la Colombie-Britannique les a utilisées pour vérifier les déclarations de certains pays, utilisant majoritairement les pièges à poissons. Or ces structures s’observent bien sur les photographies, même par satellites.Ils ont ainsi estimé qu’il y avait 1.900 barrages de pêche le long de la côte du golfe Persique en 2005 et que ces derniers ont capturé environ 31.000 tonnes de poissons cette année. Or, officiellement, seules 5.260 tonnes ont été déclarées à l’United Nation's Food and Agriculture Organization . L’équipe canadienne a publié ses résultats dans le journal ICES Journal of Marine Science.Ces barrages de pêche sont des pièges semi-permanents, exploitant les marées pour obtenir le plus de poissons. La méthode existe depuis des milliers d’années, elle est beaucoup utilisée en Asie du Sud-Est, en Afrique et dans certaines régions d’Amérique du Nord. Un barrage peut atteindre plus de 100 m de long. Aujourd’hui personne ne sait quantifier à l’échelle mondiale à quel point ces barrages.Dans le golfe Persique, il apparaît que la prise réelle de poissons est cinq fois supérieure aux prises déclarées.Qu’en est-il alors dans le reste du monde ? Comment utiliser Google earth pour localiser les lieux de pêche... Les poissons n'ont guère de chances d'échapper à leurs poursuiveurs : les pêcheurs... Par Ryan Collins 14 mars 2013.F-S 28 Nov. 2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 3 décembre 2013 Plus de sabre, de grenadier ni de brosme au rayon poissonnerie des supermarchés Casino : le groupe vient de faire savoir qu'il ne proposerait plus ces poissons d'eau profonde à partir du 1er janvier 2014. Cette décision vient encore renforcer le camp des opposants à la pêche des grands fonds, lancés dans une offensive politico-médiatique tous azimuts à la veille d'un vote du Parlement européen sur cette question devenue sensible. Les eurodéputés réunis en session plénière à Strasbourg doivent en débattre et adopter une position les 9 et 10 décembre.Etal de poissons dans un supermarché français. | AFP/FRED TANNEAULes anti-chalutage profond – Claire Nouvian en tête – sont en train de récolter les fruits de leurs efforts. La fondatrice de l'association Bloom qui milite vigoureusement sur ce thème depuis des années a remis, mardi 3 décembre au cabinet de François Hollande, une pétition exhortant le président de la République « à soutenir la proposition européenne d'interdire le chalutage en eaux profondes, qui est reconnu comme l'une des méthodes de pêche les plus destructrices de l'histoire. »Mardi 3 décembre au matin, cet appel qui a pour ambition d'atteindre 700 000 signatures, en avait réuni 698 942. Une autre pétition circule, lancée conjointement avec l'association anglaise Fishlove, adressée cette fois aux parlementaires européens. Angèle Lumière 7/9/2013Mais, la bande dessinée humoristique et pédagogique de Pénélope Bagieu qui a fait le tour du Net, a manifestement stimulé les ardeurs du public, davantage que tous les appels réunis par Bloom de personnalités emblématiques comme le millionnaire Richard Branson, le moine boudhiste Matthieu Ricard ou l'écologiste Nicolas Hulot. Elle a aussi produit plus d'effets que le texte coordonné par la même association et signé par 300 scientifiques internationaux, mobilisés contre les « pratiques de pêche destructrices ».C'est en effet d'abord contre une technique de capture, le chalutage profond, que se cristallise cette mobilisation, plutôt que sur la défense de telle ou telle espèce vivant quelques centaines de mètres sous la surface. La Commission européenne a proposé d'en finir avec cette pratique en juillet 2012. Depuis, de reports en tergiversations, le texte n'a guère avancé. Il arrive fortement amendé au Parlement européen.Ensuite, il va devoir convaincre le conseil des ministres européens de la pêche de son bien-fondé. Or, au Parlement comme chez le ministre Frédéric Cuvillier, les Français freinent des quatre fers contre toute mesure qui pourrait avoir des conséquences sur l'emploi en Bretagne, alors que la région est frappée par une violente crise économique. L'Espagne est sur la même ligne.En plus d'abîmer les habitats sous-marins – de détruire coraux et éponges lorsqu'il y en a, mais aussi de déplacer les sédiments contenus dans les fonds sableux –, le chalutage profond a pour autre gros défaut de manquer de sélectivité. Pour trois espèces les plus communément ciblées, des dizaines d'autres sont pêchées puis rejetées. Or, la faune profonde est particulièrement vulnérable. Elle a d'autant plus de mal à se régénérer qu'elle vit plus longtemps et se reproduit plus lentement. Du moins pour ce que l'on sait des populations d'espèces profondes : on n'en connaît guère que ce que révèlent les contenus des filets.Même sommaires, ces estimations n'incitent pas à l'optimisme. En 2010, l'interdiction de la pêche de l'empereur – un vétéran fragile dont la durée de vie peut atteindre 120 ans – s'est imposée tant sa population avait fondu. Trois ans auparavant, le groupe Casino avait déjà décidé de le retirer de ses étals par souci d'encourager une pêche durable et responsable. L'enseigne avait aussi cessé de commercialiser la lingue bleue dès 2007.Le Monde 3/12/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 3 décembre 2013 Hong Kong (AFP) - L'interdiction du chalutage dans les eaux de Hong Kong a porté un coup sans doute fatal à la pêche, en déclin depuis plusieurs années, laissant un goût amer aux pêcheurs qui ont forgé l'identité du territoire.Ng Ka-Ho, 23 ans, descend d'une longue lignée de pêcheurs. Assis sur le pont d'un vieux bateau appartenant à son père, à Tai O, un village sur pilotis, il envisage son avenir ailleurs que sur les flots. "Hong Kong peut être fier d'hommes tels que mon père. Mais je ne choisirai pas de devenir pêcheur. Même s'il est dommage que je ne puisse pas utiliser toutes ces connaissances dans mon futur métier", déclare-t-il. L'interdiction du chalutage dans les eaux de Hong Kong a porté un coup sans doute fatal à la pêche, en déclin depuis plusieurs années, laissant un goût amer aux pêcheurs qui ont forgé l'identité du territoire. (c) AfpHong Kong vivait principalement de la pêche avant l'arrivée des colons britanniques au milieu du XIXe siècle. Il comptait de nombreuses communautés de pêcheurs jusqu'à il y a peu, qui lui ont donné sa culture et une grande partie de sa cuisine traditionnelle, centrée sur les produits de la mer. Les pêcheurs et leur famille, appelés souvent "Tanka", habitaient sur leur bateau, ou dans des petits villages dans les coins les plus reculés de ce territoire du sud de la Chine.Mais la pêche n'est plus l'activité principale de l'île depuis longtemps. Le moteur économique fut la manufacture dans les années 60 et 70, puis la finance ces 30 dernières années. AFP 2/12/2013La flotte comptait 10.000 bateaux dans les années 60. Ils ne sont plus que 4.000 aujourd'hui, en raison d'un déclin des stocks de poissons depuis les années 80.En janvier dernier, le gouvernement a interdit le chalutage, pour protéger les derniers stocks."Ce n'est plus possible de continuer la pêche, surtout après l'interdiction du chalutage", déclare à l'AFP Ng Kwok-Kit, 53 ans.Si ce chalutier veut pêcher, il doit s'éloigner à plus de 20 miles nautiques des côtes. Il part donc moins souvent et ça lui coûte plus cher (en carburant). Il estime ne pas avoir été indemnisé correctement par les autorités. "Hong Kong est connu comme un centre de pêche depuis que son port a été ouvert au commerce, mais le gouvernement ne prête plus attention aux pêcheurs", soupire-t-il.Les Tankas habitent aujourd'hui encore dans des villages sur les côtes, loin des quartiers les plus modernes de Hong Kong. Sans terre ni bétail, ils étaient mal considérés par le reste de la population. "Ils ont habité dans des lieux séparés pendant très longtemps. Les gens des terres refusaient de leur donner leur fille à marier. Il y avait une véritable séparation culturelle et sociale", explique Liu Tik-Sang, sociologue à l'université HKUST, qui a grandi dans une de ces communautés.Certains ont cessé la pêche et travaillent à présent dans le tourisme. Et beaucoup ne regrettent pas les conditions de vie du passé.Cheung, une vieille dame de 80 ans, vivait avec son mari et sa famille à bord du bateau de pêche. Elle ne descendait à terre que pour vendre du poisson salé, toujours une spécialité de Hong Kong. "C'était une vie très dure, une vie dangereuse", se souvient Cheung. "Ca ne nous manque pas du tout".Pragmatiques, beaucoup d'autres se sont reconvertis avec bonheur :- Chow Shing a été pêcheur pendant trente ans. "Et puis il n'y avait plus beaucoup de poissons alors j'ai décidé de travailler comme pilote" sur un bateau qui amène les touristes voir les dauphins. "Au début (la pêche) me manquait mais maintenant ça va très bien".- Ming Cheng-Wah, 55 ans, a arrêté la pêche en 2004. Depuis, il s'occupe d'une plateforme flottante, où sont reconstituées, pour les touristes, les techniques traditionnelles de pêche."Il est très important de maintenir ce patrimoine, car Hong Kong était autrefois une communauté de pêcheurs", dit-il. "Les gens de la terre et le gouvernement ne s'intéressent pas à tout ce que les pêcheurs ont apporté à l'histoire de Hong Kong. Avant de mourir, je voudrais voir les gens en savoir un peu plus".La pêche ne représente plus qu'une part minuscule de l'économie du territoire: 1,8 milliard de dollars de Hong Kong (170 millions d'euros), soit moins de 0,1% du PIB.Mais pour le professeur Liu, "une société solide et saine doit avoir une culture diversifiée. Nous devons aider les gens à garder leurs traditions". "Hong Kong est un centre financier de nos jours, mais qui sait ce qui peut se produire à l'avenir?".Sciences et avenir 2/12/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 5 décembre 2013 Sydney (AFP) - Les défenseurs de l'environnement et l'industrie de la pêche ont indiqué jeudi être proches d'un accord sur une réduction des prises de thon dans le Pacifique, dans un contexte de forte baisse de réserves, après plusieurs jours de négociation.La Commission des pêches du Pacifique central et occidental (WCPFC) achèvera vendredi sa réunion d'une semaine dans l'ouest de l'Australie, à Cairns, consacrée à la pêche du thon."Au lieu d'être à l'arrêt, les négociations progressent, alors que nous sommes à mi-chemin des négociations", a déclaré Amanda Nickson, directrice de la division protection mondiale du thon au sein de l'organisation Pew Environment. Les défenseurs de l'environnement et l'industrie de la pêche ont indiqué jeudi être proches d'un accord sur une réduction des prises de thon dans le Pacifique, dans un contexte de forte baisse de réserves, après plusieurs jours de négociation. (c) AfpMais "il y a encore un nombre de questions qui n'ont pas été résolues, telles que l'ampleur des baisses des quotas ou encore les groupes (de pêcheurs) concernés par ces baisses", a-t-elle prévenu.Un nombre record de 2,65 millions de tonnes de thon ont été pêchées dans le Pacifique en 2012, soit 60% des prises mondiales de ce poisson. La plupart ont été capturées par des flottes hauturières (ou de grande pêche), provenant par exemple d'Europe, des Etats-Unis, de Chine, Corée du Sud ou Taïwan.Huit nations insulaires du Pacifique, ainsi que le Japon et les Philippines, veulent réduire les prises de thons obèses et de thons jaunes au cours des quatre prochaines années."Pour le moment, nous n'avons pas de consensus qui serait acceptable par tous les membres", a déclaré Brian Hallman, directeur de l'Association des bateaux de pêche au thon américains, qui représente une quarantaine de bateaux de pêche à senne coulissante."Il semble cependant qu'on se dirige vers un consensus de limitation, ou de gel, des bateaux de pêche à senne provenant de pays qui ne sont pas des nations insulaires du Pacifique", a-t-il ajouté. "Ce serait une avancée majeure et un développement encourageant".Les sennes sont des filets rectangulaires utilisés en surface pour encercler des bancs de poissons. Les sennes tournantes peuvent dépasser une longueur d’un kilomètre pour une hauteur de 100 à 200 mètres.Le WCPFC comprend 25 membres, allant de la minuscule île de Niue (1.200 habitants) à l'Union européenne. L'organisation prend ses décisions par consensus, une manière de procéder qui aboutit rarement à des décisions, selon ses critiques.Ainsi, elle n'est jamais parvenue jusqu'à présent à un accord sur la réduction de la pêche au thon, malgré les mises en garde répétées des scientifiques sur une dangereuse baisse du niveau des réserves.Sciences et Avenir 5/12/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 9 décembre 2013 Le Parlement européen doit voter ce 9 décembre un nouveau règlement encadrant la pêche en eaux profondes, une activité très néfaste pour l'environnement, mais sans cependant l’interdire.Qu’est-ce que la pêche en eaux profondes ? : La pêche en eaux profondes se déroule dans l’Atlantique nord sur des profondeurs allant de 400 à 800 mètres grâce à des chaluts profonds et des filets maillants. Elle est pratiquée au-delà du plateau continental pour l’Espagne et la France, dans les eaux côtières pour le Portugal. Elle cible des espèces qui vivent le long du talus continental et autour de monts sous-marins. Elle représente 1,7% des tonnages de poissons capturés en Atlantique Nord. Un grenadier, l'un de ces poissons qui sont ciblés par la pêche en eaux profondes. KEN GRAHAM/AP/SIPAQuelles sont les espèces concernées et pourquoi sont-elles fragiles ? : La direction de la pêche a établi une liste de 54 espèces (voir ici en annexe de la proposition de règlement de la Commission européenne) que l’on retrouve à de grandes profondeurs. Les poissons à cartilages (raies, requins) y sont plus nombreux que les poissons osseux qui sont cependant les plus recherchés.La pêche cible principalement la daurade rose, la lingue bleue, le grenadier, l’empereur, le sabre. Ces espèces ont une croissance lente, une maturité sexuelle tardive et une reproduction fragile qui les rendent vulnérables: «en moyenne, ces poissons vivent jusqu’à 36 ans et commencent à se reproduire à l’âge de 12 ans» expose Philippe Cury, halieute à l’Institut pour la recherche et le développement (IRD).Les prélèvements effectués par la pêche ont donc un impact rapide sur les populations. Cet impact est discuté. Selon Philippe Cury, sur les 54 espèces recensées, 21 sont épuisées et 26 sont dans un état inconnu car non évaluées. Le Conseil international pour l’exploitation de la mer (CIEM) estime de son côté que l’exploitation de ces stocks a été amené à un «niveau soutenable » notamment pour le grenadier, le sabre et la lingue bleue, du fait de la réduction de l’effort de pêche. Mais tous les scientifiques s’accordent sur le manque de connaissances sur les écosystèmes profonds.Quels dommages pour l’environnement ? : Le chalutage en eaux profondes et les filets maillants provoquent d’importantes mortalités de poissons non recherchés: «ces rejets considérables représentent jusqu’à 30 à 50% des prises » affirme Bernhard Friess, à la direction des pêches de la commission européenne. Cette mortalité de petites espèces non commerciales affectent la chaîne alimentaire dans des proportions que la science ne sait pas mesurer.Le raclage des fonds est également un dommage important causé à l’environnement marin. Les 3000 espèces de coraux et les éponges de grande profondeur sont ainsi menacés par le passage des chaluts. Selon Philippe Cury, une étude menée en Tasmanie a calculé que chaque coup de chalut faisait remonter à la surface 1,6 tonnes de corail.Combien de bateaux pêchent en eaux profondes ? : Les chiffres les plus divers circulent. Aussi la Commission européenne a-t-elle défini quelques règles. Depuis 2002, les bateaux ciblant essentiellement ces espèces sont enregistrés. Leur effort de pêche est suivi par satellite et contrôlé par des inspecteurs à bord. Mais d’autres navires pratiquent occasionnellement cette pêche ou font des prises annexes. Aussi, l’UE a défini des seuils : prise de 100 kilos de ces espèces ou 10% du total des captures pour chaque sortie en mer. Ainsi, pour 37.579 bateaux européens, 4456 prennent de ces espèces, mais 1245 seulement utilisent des chaluts de fonds et 935 prennent plus de 100 kilos par sortie. La France et l’Espagne, ont près de 400 bateaux chacun. En France, 37 chalutiers sont enregistrés comme ciblant en priorité les espèces profondes.Que propose la Commission européenne ? : La proposition de la Commission européenne est plutôt proche de celles des ONG. Elle impose l’interdiction des chaluts profonds et des filets maillants dans les deux ans suivant l’adoption du règlement, soit 2016 au plus tard. Des aides à la reconversion sont proposées aux armateurs. Ils sont notamment incités à adopter la palangre (longues lignes à hameçons) sensées être moins dommageables pour l’environnement.Que propose la commission pêche du Parlement Européen ? : De renforcer l’encadrement de cette pêche, sans l’interdire. Les bateaux ne pourront pêcher que dans les zones où ils ont déjà chaluté pour éviter la destruction de récifs coralliens jusqu’ici épargnés. Les États devront par ailleurs établir une cartographie des fonds marins les plus riches afin de les protéger. L’efficacité de ces mesures devra être évaluée dans 5 ans. C’est pour ou contre cette proposition que vont voter les députés européens le 9 décembre prochain.Sciences et avenir 9/12/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 9 décembre 2013 Paris (AFP) - Le distributeur Carrefour va progressivement stopper la commercialisation des poissons issus de la pêche profonde, un type de pêche contesté en raison de ses impacts sur les océans, a annoncé lundi le groupe.Après Casino, qui ne commercialisera plus ce type de poissons à partir du 1er janvier 2014 selon un courrier transmis la semaine dernière à deux ONG, Carrefour a annoncé qu'il arrêterait "progressivement la commercialisation du sabre, du grenadier de roche et du brosme d’ici juin 2014", soit trois espèces de poissons issues de la pêche profonde.Carrefour avait déjà arrêté, depuis 2007, la vente de lingue bleue et d’empereur, deux autres espèces profondes, et "divisé par 4 les volumes de vente" de sabre, de grenadier et de brosme, a précisé à l'AFP Hervé Gomichon, directeur qualité et développement durable du groupe.Le Parlement européen va débattre mardi d'une éventuelle interdiction du chalutage profond qui, selon des études scientifiques relayées par des associations, lamine le fond des océans, et leurs précieux coraux, mais aussi menace nombre d'espèces pêchées par accident puis rejetées en mer.Cette décision "fait référence aux questions qui se posent sur la durabilité de cette pêche", selon Carrefour. "C'est une pêche criminelle au regard de la biodiversité", estime pour sa part Philippe Germa, directeur du WWF-France, saluant la décision du distributeur.Carrefour a aussi annoncé sa volonté de doubler "d'ici fin 2014" ses références (22 actuellement) de produits dotés du label de pêche "durable" MSC (Marine Stewardship Council), le plus répandu au monde.Sciences et avenir 9/12/82013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BreeMeg 0 Posté(e) le 10 décembre 2013 Les élus européens ont rejeté mardi 10 décembre à l'issue d'un vote serré un projet d'interdire le chalutage en eaux profondesLes élus européens ont rejeté mardi 10 décembre à l'issue d'un vote serré, par 342 voix contre 326, un projet d'interdire le chalutage en eaux profondes, réputé très destructeur pour les fonds marins, mais farouchement défendu par les armateurs français. Débat au Parlement européen sur la pêche en eaux profondes, une technique de pêche fortement décriée pour son impact négatif sur les fonds des océans. AFP 2 oct 2013 Malgré une forte mobilisation des militants écologistes, notamment en France, les eurodéputés ont adopté le compromis qui avait été dégagé par les membres conservateurs et socialistes de la commission de la Pêche du parlement, se limitant à encadrer le chalutage profond pour protéger les écosystèmes les plus vulnérables. Gros plan sur la pêche de grand fond lors d'une journée vérité sur la pêche profonde pour une opération de communication répondant aux attaques de certaines ONG. tebeo 26 nov 2013S et A 10 DEC 2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 10 décembre 2013 STRASBOURG - Plus d'une centaine de navires européens vont à nouveau pouvoir bientôt pêcher dans les eaux marocaines après la validation mardi par les eurodéputés d'un accord de pêche entre l'UE et Rabat, sur fond de débats sur le Sahara occidental.Cet accord, qui doit encore être ratifié par le Parlement marocain, va permettre à 126 navires battant pavillon de 11 pays européens -en grande majorité espagnols- de pêcher dans les eaux du Maroc pendant les quatre prochaines années. Il prévoit en contrepartie un paiement annuel par l'UE de 30 à 40 millions d'euros, selon les sources, dont 14 millions pour soutenir le développement du secteur de la pêche au Maroc.Le précédent accord avait été dénoncé fin 2011 par le Parlement européen, certaines députés considérant qu'il ne prenait pas assez en compte les intérêts de la population du Sahara occidental, une ex-colonie espagnole contrôlée par le Maroc qui compte plus d'un millier de kilomètres de côtes.Cette décision avait entraîné une crise entre le royaume et l'UE. Rabat avait immédiatement demandé aux bateaux de pêche européens de quitter ses eaux territoriales, et Madrid avait réclamé à l'UE une compensation financière, tandis que des centaines de pêcheurs espagnols manifestaient contre ce blocage.Dans un communiqué transmis à l'agence MAP, le ministère marocain des Affaires étrangères s'est félicité du nouvel accord, estimant qu'il ouvrait pour le Maroc des perspectives larges et prometteuses pour le renforcement de ses relations avec plusieurs de ses partenaires européens ainsi que pour le développement du secteur halieutique. Le nouveau protocole est avantageux pour les deux parties et répond de façon directe aux préoccupations exprimées par le PE en 2011, sur les plans économique, écologique et social, c'est à dire sur l'impact pour les populations dans les zones de pêche, a pour sa part déclaré à l'AFP l'ambassadeur de l'UE au Maroc, Rupert Joy.Le week-end dernier, plusieurs dizaines de personnes avaient manifesté à Laâyoune, la principale ville du Sahara, contre la perspective de cet accord avant d'être dispersées par la force, selon une ONG marocaine et des témoins. Mardi, la représentation européenne du Front Polisario, mouvement indépendantiste sahraoui, a dénoncé un accord contraire aux principes du droit international qui, s'il est mis en oeuvre, déstabilisera une situation déjà explosive dans la région.En 2000, le Conseil de sécurité de l'ONU s'était penché sur la question de la légalité internationale de l'exploitation des ressources du Sahara, concluant qu'aucune démarche ne devait être entreprise au mépris des intérêts et de la volonté de la population.Les 11 Etats membres concernés par l'accord de pêche sont l'Espagne, le Portugal, l'Italie, la France, l'Allemagne, la Lituanie, la Lettonie, les Pays-Bas, l'Irlande, la Pologne et le Royaume-Uni.Le Maroc et l'UE sont en outre depuis avril en pourparlers autour d'un Accord de libre-échange complet et approfondi (Aleca).romandie 10/12/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 10 décembre 2013 La mobilisation impressionnante entraînée ces derniers jours par les associations écologistes n'aura pas suffi. Les élus européens ont rejeté mardi à l'issue d'un vote serré, par 342 voix contre 326, le projet d'interdire le chalutage en eaux profondes, réputé très destructeur pour les fonds marins. Les eurodéputés ont adopté le compromis qui avait été dégagé par les membres conservateurs et socialistes de la commission de la Pêche du Parlement, se limitant à encadrer le chalutage profond pour protéger les écosystèmes les plus vulnérables. À l'origine de la vaste mobilisation anti-chalutage en France à la tête de son association Bloom, Claire Nouvian a dénoncé une "victoire du lobbying acharné des industriels". La pêche profonde peut, en cas de prises répétées, détruire définitivement les récifs coralliens. (illustration) Justin Lewis / AFPCette technique de pêche consiste à tracter un filet sur les fonds marins compris entre 400 à 1 500 mètres sous la surface des flots. Pratiquée essentiellement au large de l'Écosse et de l'Irlande, elle est dénoncée par les écologistes et la grande majorité de la communauté scientifique comme particulièrement destructrice pour les fonds marins, et les espèces fragiles des grands fonds. Les représentants de l'industrie européenne de la pêche se sont immédiatement félicités du sursis accordé à cette pratique, assurée à 90 % par la France, l'Espagne et le Portugal. Il s'agit d'une reconnaissance "que la pêche en eaux profondes peut s'exercer de manière durable et responsable en préservant l'équilibre crucial mais fragile entre la protection de l'environnement et celle des territoires maritimes auxquels des milliers d'emplois sont attachés", a déclaré Olivier Le Nézet, président de Blue Fish qui représente les intérêts des armateurs. "C'est la victoire de la raison", le Parlement européen a choisi l'option "garantissant la préservation à la fois de l'environnement et des emplois", s'est aussi prévalu la socialiste française Isabelle Thomas. L'interdiction, proposée par la Commission européenne et reprise par les députés écologistes, a été rejetée "malgré les destructions considérables du milieu marin que cette technique de pêche provoque", a déploré dans une première réaction l'eurodéputé vert français, Jean-Paul Besset. "Face à la pénurie croissante des ressources de la mer, la logique productiviste du toujours plus, plus loin, plus profond l'a emporté", a-t-il accusé. L'industrie, dominée par l'armateur Scapêche, du distributeur Intermarché, a livré bataille jusqu'au dernier moment pour maintenir son droit à cette pêche, invoquant des menaces sur jusqu'à 3 000 emplois - seulement une centaine, rétorquent les ONG, reprenant des chiffres de la Commission. D'ailleurs, selon la commissaire chargée de la pêche, Maria Damanaki, il suffirait même aux pêcheurs d'abandonner le chalutage au profit de la palangre, moins destructrice, pour garantir, voire augmenter, les emplois. Tentant de faire contre mauvaise fortune bon coeur, l'organisation PEW de protection de l'environnement a jugé que "les mesures convenues par le Parlement européen pourront, si elles sont appliquées, aider à limiter les dégâts infligés aux écosystèmes des grands fonds". Cet encadrement prévoit de renforcer la prise en compte d'avis scientifiques pour fixer les quotas d'espèces profondes, de réduire les prises accessoires - piégées dans les filets -, et d'évaluer l'impact environnemental avant l'ouverture de zones à la pêche profonde.Pour les partisans d'une interdiction totale de cette pratique, il faudra attendre encore quatre ans pour espérer revoir passer une telle occasion. En effet, à l'issue de cette période, des observateurs placés par l'UE sur les chalutiers devront rendre leurs conclusions, et la question d'une éventuelle interdiction pourrait être remise sur la table. Autre solution afin de court-circuiter cette pratique : faire pression sur les distributeurs, pour empêcher la commercialisation des poissons principalement ciblés par la pêche profonde : le sabre noir, le grenadier de roche et la lingue bleue. Deux enseignes, Carrefour et Casino, ont annoncé ces derniers jours qu'elles renonçaient à vendre ces espèces, et ce, dès l'année prochaine.lE POINT 10/12/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
mustang91 0 Posté(e) le 29 décembre 2013 Publiant leurs travaux dans Proceedings of the Royal Society B., des chercheurs danois ont testé, via des modélisations, plusieurs méthodes de pêche pour en évaluer leur bilan économique et écologique. Les techniques de pêche sont aujourd'hui au centre d'un vaste débat. Alors que l'Europe vient de refuser d'interdire le chalutage en eaux profondes accusé de causer d'importants dégâts sur les fonds marins, des questions se posent. Quels sont les modes de pêche les plus écologiques et respectueux de la nature ? Trouver des méthodes de pêche durables BY CNN 14 OCT.2012Le "prélèvement équilibré" est une nouvelle proposition pour la gestion des populations halieutiques exploitées. Le concept est d'équilibrer pêche et production de biomasse. Une pêche équilibrée est non sélective et touche principalement les individus petits - et souvent immatures - plus que les gros poissons. Mais le concept est controversé, car il autorise la prise de jeunes individus avant qu'ils n’aient une chance de se reproduire. Pour évaluer son impact, Nis S. Jacobsen, Henrik Gislason et Ken H. Andersen, de l’Université technique du Danemark ont mené une nouvelle étude. Ils ont utilisé une modélisation basée notamment sur la taille pour comparer le prélèvement équilibré au prélèvement sélectif traditionnel, qui épargne les juvéniles. "Nous constatons que le prélèvement non sélectif équilibré peut fournir un peu plus de protéines et un peu moins de perturbations à la communauté des poissons qu'un modèle traditionnel de pêche sélective", explique Nis S. Jacobsen. Bien que la législation définisse la taille minimale exploitable pour chaque espèce, les contrôles ne sont jamais ou rarement effectués par les autorités portuaires ou le ministère de la pêche. Cela entraîne la capture de poissons n'ayant pas encore atteint la maturité sexuelle, conduisant inévitablement à une réduction significative des stocks de poissons. archipelagogr 29 JUL. 2009Toutefois, les prises de la pêche non sélective équilibrée sont dominées par les petits individus alors que la pêche sélective prend une proportion beaucoup plus élevée de grands individus. "Les prises se composent pour la plupart de très petits poissons qui impliquent des prix bas et ne conviennent pas au marché occidental", souligne Nis S. Jacobsen. Donc, "même si le prélèvement équilibré a de bonnes propriétés, ce n’est probablement pas une stratégie faite pour la gestion des pêches en Occident", conclut-il. Différentes méthodes de pêche à la ligne. Minute Forme 16 AUG.2013°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°La pêche est un enjeu important pour l'avenir. Les méthodes utilisées sont donc importantes pour garantir le futur. A mon sens, il serait de bon ton de revenir un peu en arrière et tant pis pour les finances de quelques grands groupes agro-alimentaires. ! Parce que ce sont eux qui nous ont vanté et vendu des espèces inhabituelles il y a seulement quelques années, lesquelles vivaient bien tranquillement. C'est exactement la même chose pour d'autres produits que nous n'avions pas (par ex. tél. portable), quelques campagnes marketing à l'appui et aujourd'hui pratiquement personne ne pourrait vivre sans ! Le besoin a pourtant été créé de toute pièce ! C'est quelque part la même chose pour certains produits alimentaires !GENTSIDE 29.DEC.2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 4 janvier 2014 Dakar (AFP) - Un navire russe surpris en train de pêcher illégalement dans les eaux sénégalaises a été arraisonné à proximité de la frontière avec la Guinée-Bissau avant d'être escorté vers Dakar, a-t-on appris samedi auprès de l'armée sénégalaise.Il s'agit d'"un chalutier qui pêchait illégalement dans nos eaux territoriales, vers la frontière avec la Guinée-Bissau" au sud du Sénégal, a déclaré le lieutenant-colonel Adama Diop, porte-parole de l'armée sénégalaise. "En une semaine, c'est le troisième arraisonnement de chalutier" pour pêche illégale dans les eaux sénégalaises, a-t-il ajouté.Le navire "Oleg Naïdenov" transportait 62 passager russes et 20 bissau-guinéens, selon l'agence de presse russe Ria Novosti.Selon Itar-Tass, qui cite l'Agence fédérale russe de la pêche, l'arraisonnement du navire de 120m appartenant à une société baptisée Phoenix, a eu lieu à 46 milles nautiques (85 km) du littoral de la Guinée-Bissau par des militaires sénégalais à bord d'un bâtiment de guerre.Le 24 décembre, le ministre sénégalais de la Pêche, Haïdar El-Ali avait annoncé que quatre navires de pêche industrielle dont deux identifiés comme russes, avaient été repérés en train de pêcher illégalement lors d'une opération de surveillance au large de la Casamance (sud du Sénégal.M. El Ali, par le biais de l'association Océanium qu'il a créée à Dakar, lutte depuis plusieurs années pour la sauvegarde de l'environnement marin au Sénégal, où plusieurs espèces halieutiques sont surexploitées et menacées d'extinction notamment à cause du pillage des eaux par des navires étrangers.Le Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal (Gaipes), principale organisation patronale de la pêche industrielle dans le pays, et les pêcheurs artisanaux dénoncent les autorisations de pêche délivrées aux bateaux étrangers.Sciences et avenir 4/1/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 6 janvier 2014 Dakar (AFP) - Le Sénégal veut saisir un navire russe qu'il a arraisonné pour pêche illégale dans ses eaux et lui réclamer une amende de 400 millions de FCFA (près de 610.000 euros) pour récidive, a affirmé dimanche son ministre de la Pêche, Haïdar El-Ali."Le +Oleg Naydenov+, ce grand navire de pêche que vous voyez derrière moi, qui fait 120 m de long (...) a pêché frauduleusement, sans aucune autorisation, dans les côtes sénégalaises", il est actuellement "entre les mains du gouvernement sénégalais, sous la surveillance à la fois de la Marine nationale et de la gendarmerie nationale", a déclaré à la presse M. El-Ali lors d'une visite au quai de la Marine à Dakar où le bateau est arrivé dans la nuit de samedi à dimanche. AFP 5/1/2014"Malheureusement pour nous, la sanction maximum que nous pouvons" lui infliger, "c'est la saisie de l'engin de pêche, la saisie de la cargaison et une amende maximum de 200 millions de FCFA (près de 305.000 euros). En cas de récidive - et le +Oleg Naydenov+ est en multi-récidive (...) - nous allons lui mettre un maximum de charges. Parce qu'en cas de récidive, nous pouvons doubler cette amende, nous allons la porter à 400 millions de FCFA", a-t-il affirmé.Le Sénégal a également "la possibilité d'amener cette affaire en justice parce qu'il y a eu refus d'obtempérer" de la part du commandant du bateau lors de l'opération d'arraisonnement par la Marine, "cela ne fait qu'aggraver leur situation. (...) Ce sont des bandits et nous allons lutter contre ces bandits", a-t-il ajouté. Lors de la visite du ministre, des militaires en armes étaient visibles sur le bateau et autour. Agence de Presse Africaine Apanews 5/1/2014D'après des médias russes, le navire avait à son bord environ 80 personnes - une soixantaine de Russes, une vingtaine de Bissau-Guinéens. Dimanche, trois Russes et plusieurs marins africains ont été vus par les journalistes, qui n'ont pas eu l'autorisation de leur parler ni de monter sur le bateau.Selon le ministre Haïdar El-Ali, le bateau "a d'abord été observé" dans les eaux sénégalaises par un avion militaire français qui assiste la Direction de la surveillance et de la protection de la pêche au Sénégal (DPSP) pour la surveillance des côtes. xalimasn 6/1/52014. Le peuple approuve la saisie du bâteau fraudeur... Il a été arraisonné dans le sud du Sénégal, "dans la zone commune, une zone que nous partageons avec la Guinée-Bissau" et lors de l'opération, "le commandant du bateau a refusé d'obéir à la Marine nationale (...) Nous avons envoyé des commandos qui les ont obligés à venir ici" à Dakar, a-t-il expliqué."En réalité, la loi (actuellement en vigueur au Sénégal concernant le secteur de la pêche) ne nous permet pas d'être répressifs" à la hauteur de la situation, "c'est pour cela que nous allons introduire un décret, pour que ces navires soient saisis, que les navires étrangers qui viennent piller nos ressources soient saisis et soient la propriété de l'Etat sénégalais", a encore indiqué Haïdar El-Ali."Une étude de l'USAID - la coopération américaine - a établi que le Sénégal perd tous les ans 150 milliards de FCFA (près de 228,7 millions d'euros) du fait de ces bateaux qui pêchent de manière illicite, donc de ces bateaux qui pillent nos ressources. (...) Il y a une cinquantaine de navires pareils qui sont au large de nos côtes, qui rentrent frauduleusement de temps en temps. Et nous ne permettrons pas cela", a-t-il affirmé.Sciences et avenir 5/1/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 10 janvier 2014 Moscou (Russie) (AFP) - La Russie a exigé jeudi du Sénégal la levée du séquestre dans le port de Dakar du navire de pêche "Oleg Naïdenov", arraisonné samedi et accusé de pêche illégale dans les eaux sénégalaises.Le ministère russe des Affaires étrangères a indiqué dans un communiqué avoir convoqué le chargé d'affaires sénégalais à Moscou, Mamadou Diagne.Le vice-ministre russe Mikhaïl Bogdanov a signifié au diplomate sénégalais que la Russie "exigeait la libération sans délai du chalutier Oleg Naïdenov et de son équipage", a indiqué le ministère dans un communiqué.Le même message a été transmis le même jour lors d'une rencontre à Dakar par l'ambassadeur russe, Valeri Nesterouchkine, au ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye, selon un autre communiqué.L'"Oleg Naïdenov", un chalutier industriel de 120 mètres de long, immatriculé à Mourmansk (nord-ouest de la Russie), a été arraisonné samedi par un commando sénégalais au large de la Guinée-Bissau, et convoyé à Dakar où il a été placé sous séquestre.Son équipage, retenu à bord, est composé de 62 Russes et 20 citoyens de Guinée-Bissau, selon l'agence russe Ria Novosti.Les autorités sénégalaises l'accusent d'avoir pêché illégalement et à plusieurs reprises dans les eaux de ce pays, alors qu'il ne dispose d'une licence de pêche que pour la Guinée-Bissau.Le ministre sénégalais de la Pêche, Haïdar El-Ali, a indiqué dimanche qu'il comptait obtenir la saisie du navire et la condamnation de l'exploitant à une amende de 400 millions de FCFA (près de 610.000 euros).Sciences et avenir 9/1/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
birdy1972 0 Posté(e) le 28 janvier 2014 Les institutions de l'Union européenne (UE) ont finalisé mardi un accord sur la ventilation de quelque 6,5 milliards d'euros, selon les négociateurs. Cette somme est destinée à financer la nouvelle politique commune de pêche (PCP).La conclusion de l'accord a été annoncée par l'élu français Alain Cadec, négociateur au nom du Parlement européen, à l'issue d'une réunion avec la Commission et le Conseil, qui représente les gouvernements.Le bouclage de cet accord sur le Fonds européen aux affaires maritimes et à la pêche (FEAMP) conditionne la mise en oeuvre de la nouvelle politique commune de la pêche pour 2014-2020.La présidence grecque du Conseil a confirmé l'issue positive des négociations. Elle avait souligné vouloir finaliser ce compromis avant fin février pour qu'il puisse être voté avant la dissolution du Parlement européen pour les élections européennes.Selon une source européenne, l'accord prévoit que 4,3 milliards d'euros soient dégagés en faveur de la flotte, avec notamment des fonds destinés à la modernisation des moteurs, et aux pêcheurs limitant leur activité.Pour les gouvernements, la priorité pour le FEAMP est d'aider le secteur à s'adapter à la réforme de la PCP arrachée au forceps ce printemps. Centrée sur la mise en place d'une gestion durable des stocks de poissons, elle prévoit notamment l'interdiction progressive, à partir de 2015, des rejets en mer des prises accessoires.Parlement et Conseil se sont entendus pour permettre des subventions au renouvellement des moteurs des bateaux de pêche jusqu'à 24 mètres, contrairement au souhait de la Commission et des écologistes, opposés à ce mode de soutien.La surveillance des activités de pêche sera par ailleurs dotée de 580 millions d'euros, tandis que 520 millions seront dévolus à la collecte de données scientifiques.Romandie 28Jan2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
birdy1972 0 Posté(e) le 31 janvier 2014 Il y a quelques semaines, la Scapêche, la filiale du groupe Intermarché plus gros pêcheur d’espèces de grande profondeur, avait tendu la main à ses opposants pour rechercher un consensus. Le chalutage en eaux profondes consiste à tracter un filet sur les fonds marins compris entre 400 à 1.500 mètres sous la surface des flots. (c) SipaDe ces discussions, a jailli la lumière ! Le 30 janvier 2014, l’armateur lorientais et Bloom, l’association de Claire Nouvian la plus virulente sur la question, ainsi que Deep Sea Conservation Coalition (une coalition de plus de 70 ONG) et le WWF France ont trouvé un compromis. By Marcel ÇaPue 20janv2014La Scapêche s’engage à arrêter dès 2015 de plonger ses chaluts au-delà des 800 mètres de profondeur. Les ONG saluent la volonté de dialogue de la filiale pêche du groupement des Mousquetaires. Elles espèrent que la prise de position du principal pêcheur va inciter le gouvernement à débloquer les discussions européennes sur le règlement pêche profonde.Les États doivent faire parvenir à la Commission de Bruxelles leur position sur le sujet d’ici le 14 février. Selon les promesses gouvernementales, cette position doit être élaborée en collaboration avec les associations. L’accord qui vient d’être signé va permettre de débloquer les discussions.S et A 31janv.2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
birdy1972 0 Posté(e) le 26 mars 2014 La plus grande organisation de pêcheurs d'Europe, a demandé à ses adhérents de suspendre pendant 15 jours cette pêche afin de réguler un marché déprimé."Après avoir été privés de pêche lors des successives tempêtes (fin 2013 – début 2014), les pêcheurs qui peuvent à nouveau repartir en mer et proposer un poisson de qualité sont maintenant soumis à la loi du marché : les prix d’achats sont au plus bas", explique l'organisation Pêcheurs de Bretagne qui a des bureaux à Lorient, Quimper et au Guilvinec (Finistère) et qui regroupe 800 navires et 3.000 marins. Un chalutier à Erquy AFPElle explique en outre dans un communiqué que, depuis le 1er janvier, elle ne bénéficie plus de financements publics pour soutenir ses adhérents dans le cas où ils ne vendraient pas toute leur production aux différentes criées.L'organisation leur a ainsi demandé de suspendre, du 20 mars au 6 avril, toute pêche au merlu pratiquée au chalut pélagique (filet qui ne touche pas le fond marin). Cela concerne une trentaine de navires au total, de La Turbale (Loire-Atlantique), Lorient et du Guilvinec (Finistère)."On a actuellement une crise de la demande", a regretté Yves Foezon, directeur adjoint de l'organisation, interrogé par l'AFP. "On a donc dû prendre une mesure assez drastique", a-t-il souligné, réclamant la mise en place d'une "véritable interprofession", afin que "tous les acteurs de la filière agissent de concert" face à de telles tensions sur les marchés.Le lieu jaune a également été visé il y a quinze jours par des limitations de pêche, précise l'organisation de pêcheurs. "On n'a plus le même niveau de difficulté qu'il y a trois semaines", s'est félicité M. Foezon."Les pêcheurs de Bretagne" sont la plus grande organisation de producteurs d'Europe avec plus de 45% de la lotte pêchée, 23% du merlu européen et 40% du lieu jaune.Retrouvez cet article sur S et A 25mar2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 6 avril 2014 Le gouvernement des États-Unis a fait un grand pas en avant jeudi dans la lutte mondiale contre la pêche illégale, non réglementée et non déclarée (cela va de soi...). Les États-Unis ont signé un accord sur un ensemble de normes minimales sur ce que chaque état doit faire dans ses ports pour empêcher les poissons pêchés illégalement d'être déchargés et atteindre les marchés mondiaux.Les mesures de cet accord ont été négociées entre 92 pays adhérents de la FAO, organisme des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture. L'accord a été ouvert aux signatures le 23 novembre 2009. Les Etats-Unis sont la 11ème nation à signer cet accord avec l'Union Européenne, le Chili, l'Indonésie et la Norvège. Toutefois cet accord sera applicable lorsque celui-ci sera signé par 25 parties (pays). Une fois cet accord entré en vigueur, il permettra de bloquer dans les ports les navires soupçonnés de pêche illégale afin d'empêcher le poisson capturé illégalement d'inonder le marché mondial. "La pêche illégale contribue non seulement à la surpêche mais épuise les réserves précieuses, et prive injustement les pêcheurs respectueux de la loi et les états côtiers de revenus indispensables", a déclaré David Schorr, responsable ... du projet du WWF. La ratification et la mise en oeuvre de ce traité est l'une des importantes actions immédiates que les leaders internationaux doivent prendre pour lutter contre la pêche illégale !La pêche illégale est un défi mondial. Avec des pertes d'une valeur estimée 23 milliards de dollars annuellement dans le monde entier, la pêche illégale compte pour environ 20% des prises dans le monde et même près de 50% des prises dans certaines pêches. Parce que les opérations de pêche se font loin des yeux des consommateurs et des organismes de réglementation, les pratiques de pêche doivent être, autant que possible, transparentes et traçables. Le WWF travaille en partenariat avec de nombreux intervenants, des pêcheurs artisanaux, comme pour les entreprises de pêche et les gouvernements, pour aider à déplacer le marché de la pêche vers une chaîne d'approvisionnement des produits de la mer entièrement traçables.En savoir plus sur la technologie mise en oeuvre pour lutter contre la pêche illégale.WWF 4/4/2014 (Photo WWF) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 31 mai 2014 La nouvelle campagne de pêche au thon rouge a démarré dimanche dernier et se poursuivra jusqu'au 25 juin. Une pêche très réglementée avec des quotas très stricts, pour repeupler les eaux de la méditerranée.La campagne de pêche au thon rouge a démarré. Une pêche très surveillée avec des quotas très stricts. Pendant un mois, du 25 mai au 25 juin, les thoniers ne pourront pas pêcher davantage que 2.471 tonnes de thon rouge. Ce n'est qu'à ce prix là que les thons pourront repeupler les eaux de la méditerranée et endiguer l'effondrement des stocks. Alqarra Tv 20/11/2012rtl 31/5/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 14 juin 2014 Majuro (Iles Marshall) (AFP) - Les îles du Pacifique Sud ont décidé vendredi de relever de 33% les droits de pêche que leur versent les bateaux étrangers pêchant le thon dans leurs eaux afin d'augmenter leurs revenus et aider à la conservation des populations piscicoles.La moitié des thons listao, appelés également bonites à ventre rayé, capturés dans le monde sont pêchés dans les eaux appartenant à un groupe de six archipels, Etats indépendants, qui se réunissaient cette semaine dans la capitale des îles Marshall, Majuro. Les pêches à la bonite sont menées principalement par des flottes venues de pays distants (Europe, Etats-Unis, Corée du Sud, Japon et Taïwan), qui payent 6.000 dollars par journée de pêche. (Image La bonite à ventre rayé (Katsuwonus pelamis), également appelée thon listao (skipjack tuna en anglais), est une espèce de poissons de la famille des Scombridae. C'est une bonite des eaux tropicales et chaudes ou tempérées de la famille des thonidés, Rex / domaine public)Les Etats concernés ont décidé de porter cette redevance à 8.000 dollars à partir du 1er janvier 2015. Certains souhaitaient la porter à 10.000 dollars. Ils menacent en outre les Etats-Unis, qui dépendent d'un accord différent, d'une mesure similaire."Trop de bateaux capturent trop peu de poisson", a justifié le directeur des ressources marines des îles Marshall, Glen Joseph. "Les quotas ne sont pas respectés", a-t-il ajouté.En 2013, les six nations regroupées au sein du Groupement de l'accord de Nauru (Parties to the Nauru Agreement,PNA) ont récupéré 240 millions de dollars en droits de pêche, contre 60 millions de dollars en 2010. La hausse des droits devrait leur permettre de récupérer 354 millions de dollars l'an prochain.Le PNA alloue chaque année 50.000 journées de pêche au thon aux flottes internationales ou locales.Le groupement comprend la Papouasie-Nouvelle Guinée, les Salomon, Palau, les Etats fédérés de Micronésie, Kiribati, Nauru, Tuvalu et les îles Marshall.Sciences et avenir 13/6/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 1 juillet 2014 La Commission internationale Océan Mondial (Com), mobilisée pour la sauvegarde des océans, a appelé lundi les pays de l'UE à cesser tout soutien financier à la pêche en haute mer. La Commission européenne a relayé cet appel à destination des Etats membres.Pour lutter contre la surpêche, la nouvelle politique commune de la pêche (PCP) a mis fin aux subventions qui permettaient aux flottes de gagner en puissance, a relevé la commissaire européenne à la Pêche, Maria Damanaki, lors d'une conférence de presse avec les co-présidents de la Com, Trevor Manuel et José Maria Figueres. Mais "il faut aussi compter avec les subventions des Etats membres. (...) Nous devons discuter avec eux de la question", a-t-elle affirmé.Les dernières données de la Commission européenne chiffrent à un milliard d'euros pour 2013 les aides financières dont peut bénéficier la pêche hauturière dans l'UE, via essentiellement des exonérations fiscales sur les carburants.La Com, une commission indépendante réunissant depuis 2013 décideurs politiques et économiques, recense parmi les pays accordant ce type de soutien dix Etats de l'UE, dont l'Espagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni, au côté notamment des Etats-Unis, de la Chine et du Japon.Sans ce soutien financier, les flottes industrielles "n'iraient probablement pas en haute mer", où leur activité est en outre quasi incontrôlée, a relevé M. Manuel. Cela menace la préservation des océans et est "fondamentalement injuste" pour le partage mondial des ressources halieutiques, a-t-il ajouté. La Com réclame en conséquence que ces aides soient totalement bannies d'ici cinq ans.Dans son "Plan de sauvetage pour l'océan mondial" de cinq ans, cet organisme prône aussi un renforcement de la lutte contre la pêche illégale, un strict contrôle de l'exploitation pétrolière et gazière en mer, la fin de l'usage généralisé des sacs plastiques et la mise en place d'une véritable traçabilité des produits de la mer.Pour José Maria Figueres, l'enjeu est de mettre en place une véritable gouvernance des zones maritimes internationales ne relevant de la juridiction d'aucun Etat, et "largement ingouvernée" en dépit du contrôle international prévu par la Convention de l'ONU sur le droit de la mer (CNUDM).romandie 30/6/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 8 juillet 2014 Paris (AFP) - La pêche en grande profondeur ne concerne qu'une douzaine de navires français mais fragilise des espèces menacées comme des requins profonds, ont alerté mardi des ONG en s'appuyant sur des données inédites publiées par les autorités françaises.Ces nouvelles données mises en ligne par l'Ifremer (Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer) révèlent "les contre-vérités des autorités françaises sur la pêche profonde et une position injustifiable de la France sur la réforme du règlement européen" sur ce type de pêche, estiment ces huit associations, dont Bloom, Greenpeace, le WWF et Oceana."Il apparaît que des espèces menacées d’extinction figurent parmi les prises accessoires les plus importantes des chalutiers français", soulignent-elles. Les requins profonds, comprenant une majorité d'espèces menacées d'extinction, représentaient en 2012 "près de 6%" des captures totales et "plus de 30%" des poissons rejetés morts à la mer, ont calculé les ONG sur la base des documents disponibles sur le site internet de l'Ifremer.Selon les ONG, la France défend une "position éthiquement intenable" en "s'opposant à l'interdiction du chalutage profond en Europe".Selon les données sur le site de l'Ifremer, les captures en pêche profonde dans la zone ouest-Ecosse ont représenté en 2012 près de 4.000 tonnes au total, avec un taux de rejet de près de 20%. Sur les 99 espèces capturées, 12 représentent 90% des captures.Parmi les rejets figurent quelque 65 tonnes de squale chagrin de l'Atlantique, classé en danger d'extinction dans cette zone, ou 40 tonnes de squale savate, considéré "vulnérable".Les ONG accusent les autorités françaises d'avoir surestimé l'importance économique de la pêche profonde pour défendre cette activité.Au vu des documents de l'Ifremer, seuls 12 chalutiers français ont opéré en 2012 plus de 10% de leur temps à plus de 600 mètres de profondeur et seulement 10 navires ont opéré à plus de 800 m plus de 10% de leur temps.En raison de la décision de la Scapêche (Intermarché), principal armateur français de pêche fraîche, de ne plus traîner ses filets en dessous de 800 mètres, une éventuelle interdiction du chalutage profond au delà de ce seuil concernerait donc "un seul navire français", basé à Boulogne-sur-mer, relèvent les ONG.L'an dernier, la Commission européenne avait proposé l'interdiction du chalutage profond, consistant à tracter des filets sur des fonds situés entre 400 et 1.500 mètres, une technique qui, dénoncent les ONG, abîme les sols marins et capture beaucoup d'espèces ensuite rejetées.Mais cette interdiction a été repoussée de justesse en décembre par les eurodéputés, qui se sont contentés d'encadrer ce type de pêche.Frédéric Cuvillier, secrétaire d'Etat à la Pêche, avait brandi la menace d'une perte de près de 500 emplois, et les armateurs avaient parlé de 3.000 emplois directs et indirects.Dans une lettre ouverte, les huit ONG demandent à la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, de "faire en sorte que la France soutienne explicitement l'interdiction du chalutage profond".D'ici le 15 juillet, les Etats de l'UE doivent confirmer leur position sur le sujet, rappellent les ONG, qui saluent toutefois la "volonté de transparence" de Mme Royal pour avoir "permis que (les) données soient enfin rendues publiques".Sciences et avenir 8/7/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 10 juillet 2014 Une nouvelle étude portant sur l'évaluation des stocks de neufs espèces de poissons méditerranéens, [url=Current biology]publié dans la revue Current Biology[/url] (en anglais, article payant) , démontre une détérioration des réserves.Des biologistes du Centre hellénique de recherche marine ont étudié l'évolution des neuf espèces entre 1990 et 2010. Ils ont constaté une augmentation des prises et une diminution des stocks sur cette période. Avec un élément inquiétant : la hausse des captures d'éléments juvéniles n'ayant pas atteint leur maturité sexuelle, des poissons qui ne se sont donc pas encore reproduits. Des poissons pêchés en Méditerranée. George TserpesOr les modèles qui permettent de simuler l'évolution de chaque espèce indiquent que les stocks seraient plus résistants à la pêche si les individus étaient prélevés quelques années après qu'ils aient atteint l'âge adulte. C'est particulièrement vrai pour des poissons comme les rougets et les merlus."Il est temps pour l'Union européenne et les gouvernements régionaux de commencer à prendre la recherche et la gestion des pêcheries méditerranéennes plus au sérieux", avertit Paraskevas Vasilakopoulos, principal auteur de l'étude. "La politique européenne commune a contribué à améliorer l'état des stocks de poissons de l'Atlantique nord au cours des 10 dernières années mais elle n'a pas réussi à obtenir des résultats similaires pour les stocks méditerranéens gérés de la même façon" insistent les auteurs. Bateaux de pêcheurs en Méditerranée. Christos Maravelias.Certaines raisons expliquent que la pêche en Méditerranée soit plus difficile à contrôler et à gérer. Il y a une plus grande diversité de bateaux et de chaluts. 95% des navires sont de petits modèles et opèrent sur une petite échelle dans un vaste littoral, rendant l'application des règlements européens particulièrement difficile. La diversité des espèces pêchées y est aussi plus importante. Ces difficultés sont aggravées par des contraintes financières dans de nombreux pays méditerranéens.Les chercheurs estiment que de nombreuses autres espèces de poissons sont susceptibles d'être dans le même état de déclin, en Méditerranée mais aussi dans les mers d'autres régions du monde, dont la Chine, l'Afrique sub-saharienne et les tropiques.Sciences et avenir 10/7/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BreeMeg 0 Posté(e) le 11 août 2014 La France, la Belgique, le Danemark, la Grèce, l'Espagne, l'Irlande, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal et le Royaume-Uni devront moins pêcher que prévu en 2014.La Commission européenne a annoncé, lundi 11 août, sa décision de réduire les quotas de certaines espèces de poissons alloués à dix Etats, dont la France, de l'Union européenne. Une sanction qui fait suite à une surpêche pendant l'année 2013.Un bateau de pêche à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), le 15 juillet 2014. (JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP)Cette décision concerne la France donc, mais aussi la Belgique, le Danemark, la Grèce, l'Espagne, l'Irlande, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal et le Royaume-Uni. Par rapport à 2013, la flotte française devra ainsi pêcher 17 tonnes de Flétan du Groenland en moins, et se restreindre également sur la pêche à la Plie (deux tonnes de moins) et du Sébaste (18 tonnes de moins). Ces espèces (dont deux d'eaux profondes, le flétan et le sébaste) sont en effet menacées par la surpêche, et leurs effectifs baissent dangereusement."Si nous voulons lutter sérieusement contre la surpêche, il faut appliquer nos règles à la lettre, et ceci vaut aussi pour le respect des quotas", a affirmé Maria Damanaki, la commissaire européenne chargée de la pêche, dans un communiqué.Toutefois, la Commission européenne note des progrès concernant la surpêche. "Je suis heureuse de constater que nous sommes mieux parvenus à respecter les quotas en 2013 qu'au cours des années précédentes", s'est réjoui Maria Damanaki.FTVI 11août2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 4 septembre 2014 Brest (AFP) - Les pêcheurs artisanaux sont de plus en plus menacés dans le monde par des acteurs économiques plus forts qui prennent progressivement le contrôle des ressources halieutiques avec des conséquences sur l'environnement, affirme dans un rapport l'ONG Transnational Institute (TNI)."Les pêcheurs artisanaux et les communautés de pêche dans les pays du Sud comme du Nord sont de plus en plus menacés", affirme le rapport daté de mardi. Les pêcheurs artisanaux sont de plus en plus menacés dans le monde par des acteurs économiques plus forts (c) AfpIls sont "confrontés à des forces majeures qui redéfinissent de façon dramatique les systèmes des droits d'accès existants ainsi que les modèles de production dans le domaine de la pêche", poursuit le document de 56 pages publié en français sur le site du comité départemental des pêches du Finistère.Ce processus entraîne notamment, dans de nombreux cas, une "destruction écologique", affirme le rapport intitulé "L'accaparement mondial des mers".L'ONG, basée à Amsterdam, explique que cet accaparement se fait généralement par le biais de lois, politiques et pratiques "qui redéfinissent et réattribuent l'accès, l'utilisation et le contrôle des ressources halieutiques".Elle met ainsi en cause la désignation d'espaces protégés pour la conservation des zones côtières et marines, les politiques en matière de tourisme et d'énergie, la spéculation financière ou encore l'aquaculture à grande échelle.Depuis les années 1970, 70.000 hectares, soit la moitié des forêts de mangrove du golfe de Fonseca au Honduras, sont passés de la propriété communautaire aux concessions privées, souligne le rapport, qui pointe du doigt des entreprises nord et sud-américaines et européennes désireuses d’accéder aux ressources, à des fins de tourisme et d'aquaculture."L'histoire de l'accaparement dans les pêcheries reste très peu connue et largement négligée dans les milieux universitaires et activistes ainsi que par les médias", regrette l'ONG qui souligne que ce phénomène "ruine les droits et les aspirations de millions de personnes tributaires de la pêche artisanale en eau douce et hauturière dans le monde".La pêche artisanale représente à peu près la moitié des prises mondiales, selon l'organisation de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Elle emploie, au niveau mondial, plus de 90% des pêcheurs et autres travailleurs de la pêche.Le rapport a été publié en collaboration avec le Forum mondial des populations de pêcheurs (WFFP), qui représente les intérêts des pêcheurs artisanaux au niveau international.Sciences et avenir 3/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 2 octobre 2014 L'ONG Greenpeace accuse la grande distribution d'avoir recours à un approvisionnement en thon qui repose essentiellement sur une pratique de la pêche destructrice. Mais certaines enseignes sortent du lot.Greenpeace affirme qu'une grande majorité des conserves de thon vendues en France sont le produit d'une pêche non durable. Soit parce que les espèces sont surexploitées, soit en raison de technique de pêche destructrice. Une grande majorité des conserves de thon vendues en France sont le produit d'une pêche non durable, soit parce que les espèces sont surexploitées, soit en raison de technique de pêche destructrice (c) AfpL'ONG écologiste, sur la base des informations demandées aux 10 premières marques de thon présentes sur les étals français, a établi un classement intégrant plusieurs critères : l'état des stocks des espèces pêchées, les techniques de pêche, les mesures pour éviter la pêche illégale, la traçabilité ou l'information des consommateurs.Sur les neuf entreprises qui ont répondu, Greenpeace estime que les marques Phare d'EckMühl et Système U ont les pratiques les plus vertueuses. "Ces deux marques s'approvisionnent en majorité ou en totalité avec du thon pêché grâce à une méthode sélective - la canne ou la ligne de traîne - et utilisent des thons provenant de stocks en bon état, comme le thon listao", explique l'ONG dans un communiqué.Pour les autres entreprises sondées (Carrefour, Auchan, Intermarché, Connétable, Saupiquet, Petit Navire et Casino), "l'approvisionnement des plus grandes marques repose essentiellement sur une pratique de pêche destructrice", utilisant "un dispositif de concentration de poissons", déplore Greenpeace. L'ONG appelle les fabricants à éviter les fournisseurs l'utilisant, comme c'est largement le cas au Royaume-Uni.Le dispositif de concentration de poissons est une forme de pêche industrielle qui maximise les prises de thons adultes et surtout génère beaucoup de prises accessoires (petits thons, requins, raies, tortues, etc.) inutiles.Il s'agit d'une sorte de radeau flottant abritant de multiples cavités dans lesquelles de petits poissons vont se réfugier et deviennent des proies faciles, attirant les thons. Les thoniers surveillent ensuite ces radeaux équipés de GPS et déploient autour des filets de plusieurs kilomètres qui vont ramasser toutes les espèces sans distinction.Concernant l'espèce de thon pêché, "le thon albacore de l'Atlantique, dont le stock est surexploité, est largement utilisé dans les conserves vendues en France", souligne Greenpeace.Intermarché, pointé du doigt pour les techniques de pêche de ses fournisseurs, se distingue en revanche pour les espèces utilisées : "un peu plus de la moitié du thon en boîte vendu par Intermarché est du thon listao dont les stocks sont en bon état", indique l'ONG. Système U remplit également ce critère. Le groupe Leclerc, 10e marque sollicitée dans cette enquête, n'y a pas répondu.Sciences et avenir 25/9/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 6 octobre 2014 Petit Navire est le plus gros pourvoyeur de thon en boîte sur le marché français. Malgré l’ambition affichée d’être leader en matière de pêche durable, la marque s’approvisionne en thons pêchés avec une technique ravageuse pour les océans : les dispositifs de concentration de poissons (DCP).Nous lui demandons d’arrêter ce carnage et d’opter pour des méthodes de pêche durable !Petit Navire peut être leader du marché français du thon en boîte, mais pour ce qui est des performances environnementales, il se classe bel et bien parmi les derniers. Par ailleurs, des analyses ADN réalisées pendant l’été 2014 par un laboratoire indépendant sur du thon provenant des conserves de la marque Petit Navire ont démontré que ces dernières contenaient un mélange de différentes espèces de thons, ce qui est rigoureusement interdit par la législation européenne.L’écrasante majorité du thon vendu par Petit Navire est pêchée avec des DCPLes dispositifs de concentration de poissons sont non sélectifs. Les thoniers industriels qui les déploient et pêchent dessus remontent à la surface toutes les espèces qui se trouvent autour, dont celles qui ne sont pas visées, comme les requins, et qui seront rejetées à la mer, mortes ou mourantes. Les scientifiques estiment à 960 000 le nombre de requins soyeux tués à cause des DCP chaque année dans l’Océan Indien, d’où provient près de 80% du thon vendu par Petit Navire.Le thon est une espèce grégaire évoluant naturellement en bancs. Plusieurs espèces qui, en temps normal, ne se mélangent pas, se regroupent autour du DCP. Les jeunes thons obèses et albacores notamment, ont tendance à s’associer aux thons adultes listaos sous les DCP. Au moment de la pêche, il est quasiment impossible de distinguer à l’œil nu la différence entre un petit thon obèse et un petit thon albacore. Conséquences ? Plusieurs espèces de thons se retrouvent dans la même boîte de conserve. La ressource est fragilisée car les jeunes thons pris dans les mailles du filet sont autant de poissons qui ne pourront participer au renouvellement du stock.La seule façon d’éviter ces mélanges et de diminuer la pression de pêche sur les thons tropicaux est d’arrêter l’utilisation des DCP, et de passer à une méthode de pêche plus sélective comme la canne, la ligne ou la senne sur banc libre. Greenpeace France 6/10/2014Ecrivez à Petit Navire pour lui demander d'arrêter ce carnage.[b]C’est pourquoi nous demandons à Petit Navire de cesser de s’approvisionner en thon pêché avec des DCP et d’opter pour des méthodes de pêche durable !Nous savons que c’est possible. Petit Navire appartient au groupe MW Brands. D’autres marques du groupe MW Brands, comme John West au Royaume-Uni ou Mareblu en Italie, ont déjà pris publiquement l’engagement d’offrir 100% de thons pêchés sans DCP aux consommateurs d’ici 2016. Au tour de Petit Navire !Ensemble, nous devons mettre un terme au pillage des ressources marines.[/b]Greenpeace 6/10/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 9 novembre 2014 La Commission européenne a récemment proposé de limiter la pêche de loisir au bar à un poisson par jour et par pêcheur, une "restriction inepte et inadmissible" dénonce le parti Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT) qui demande à l'Etat français de s'y opposer.Un bar commun (Dicentrarchus labrax) - Citron CC BY-SA 3.0Cette proposition figure dans une proposition de la Commission en date du 28 octobre établissant pour 2015 les possibilités de pêche pour certains stocks halieutiques dans les eaux de l'Union européenne. Elle propose notamment une série de mesures "pour la protection du stock de bar dans l'Atlantique du nord-est", s'appuyant sur une étude publiée en juin par le Conseil international pour l'exploration de la mer (CIEM) qui fait état d'un appauvrissement rapide du stock de bar, "une espèce à croissance lente et à la maturité tardive"."Compte tenu de la situation préoccupante de ce stock, qui pourrait être sur le point de s'effondrer", la Commission propose de limiter les prises des "principaux responsables de la mortalité par pêche, à savoir les chaluts pélagiques et la pêche récréative", indique le document.Pour la pêche récréative, la limite de capture serait "fixée à un bar par personne et par jour pour l'Atlantique nord-est (Mer du Nord, Manche, côte normandes et du nord de la Bretagne, Mer d'Irlande, etc.) Fustigeant "une bande de technocrates européens coupés des réalités des terroirs", CPNT estime que "ce n'est plus une mesure de gestion écologique des populations, c'est une mesure uniquement idéologique et militante, destinée à tuer la pêche populaire de loisir". Le bar commun ou bar européen (Dicentrarchus labrax), surnommé loup ou perche de mer, est une espèce de poisson principalement marin qui entre parfois en eau saumâtre et en eau douce, appartenant à la famille des moronidés. On le trouve tout autour et à l'intérieur de l'Europe, y compris à l'est de l'océan Atlantique (de la Norvège au Sénégal), en mer Méditerranée et en mer Noire. (Photo bar commun en captivité. En contexte de promiscuité propre aux élevages piscicoles, c'est une espèce sensible à divers stress3 et vulnérable à divers parasitoses, dont par exemple induites par Vibrio anguillarum. En raison de son intérêt commercial, l'immunologie de cette espèce est très étudiée Georges Jansoone CC BY-SA 3.0)Le bar commun est plus actif la nuit que le jour. C'est un poisson qui préfère les eaux battues et oxygénées, dans lesquelles il est très actif, même s'il est aussi possible de le trouver dans les ports. En termes de proies recherchées, il est très versatile. Il est en effet capable d'adopter une attitude pélagique pour chasser en pleine eau des poissons grégaires de taille petite ou moyenne, des céphalopodes ainsi que des crabes nageurs. Il est aussi capable d'adopter un comportement benthique lorsqu'il cherche à dénicher des vers polychètes et des crustacés. En général il s'intéresse aux proies vivantes, c'est un véritable « chasseur ». Sa voracité et son agressivité en fait une prise privilégiée de la pêche au leurre.Les populations de bar commun ont considérablement diminué, a priori avec la pression croissante de la pêche commerciale. - Cette espèce a récemment fait l'objet au Royaume-Uni d'un effort de conservation par les pêcheurs sportifs.- En Italie, le bar commun fait l'objet d'élevages intensifs dans les eaux salées.- En République d'Irlande, il existe des lois strictes concernant le bar commun, toute pêche commerciale y est interdite et il y a plusieurs restrictions en place pour les pêcheurs, c'est-à-dire une période d'interdiction de pêche du 15 mai au 15 juin chaque année, des dimensions minimales de 400 mm et la limite de 2 poissons par pêcheur dans un délai de 24 heures.En France, la maille du bar, c'est-à-dire la taille légale de capture est de 42 cm pour les pêcheurs de loisir et de 36 cm pour les pêcheurs professionnels en Manche, Atlantique et Mer du Nord. En Méditerranée elle est de 30 cm pour les pêcheurs de loisir et de 25 cm pour les professionnels.----->Chacun doit faire des efforts pour préserver les ressources, ce n'est malheureusement pas une idéologie comme interprété par CPNT, mais une réalité. Il est fini le temps de faire tout et n'importe quoi sous prétexte de traditions ou d'habitudes... A force d'avoir abusé et gâché les ressources, elles se tarissent. Il serait de bon ton que les principaux intéressés mettent en oeuvre ou participent à leur rétablissement !FR3 Aquitaine 8/11/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 15 novembre 2014 Sydney (AFP) - Le géant internet américain Google s'engage contre la pêche illégale en lançant un nouvel outil de surveillance qui permet d'identifier et de suivre des milliers de bateaux en temps réel.Développée avec les ONG SkyTruth et Oceana, cette application a été dévoilée vendredi à Sydney à l'occasion du Congrès mondial des parcs, une réunion décennale de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN)."La combinaison du nuage informatique (stockage de données sur l'internet, NDLR) et des mégadonnées permet de concevoir de nouveaux outils pour visualiser, comprendre et le cas échéant inverser les phénomènes" observés, a expliqué Brian Sullivan du programme Google Earth Outreach.L'outil Google, qui ne fait apparaître que les bateaux de pêche, utilise le SIA (Système d'identification automatique) qui fournit la position des navires naviguant dans le monde entier. Son prototype peut intégrer les données de 3.000 embarcations -- sur une flotte mondiale de plus de 1,3 million de navires commerciaux."Ce qui se passe en pleine mer est le plus souvent invisible, limitant notre capacité à comprendre les enjeux auxquels font face les océans", a plaidé le président de SkyTruth, John Amos. Or, selon la Commission Océan Mondial, un organisme indépendant créé en février 2013, la pêche illégale représente environ un cinquième du tonnage mondial.Sciences et avenir 15/11/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 1 décembre 2014 Nantes - Manuel Valls ouvre mardi à Nantes les 10ème Assises de l'économie de la mer et du littoral, le grand rendez-vous annuel du monde maritime, inquiet des dernières propositions de quotas à quinze jours d'un conseil des ministres de la Pêche de l'Union européenne.A l'occasion de la venue à Nantes du Premier ministre, le Comité Régional des Pêches Maritimes des Pays de la Loire lui a réclamé une entrevue pour échanger et préparer au mieux le conseil pêche des 15 et 16 décembre à Bruxelles.Il a également appelé à la mobilisation mardi alors que, selon le comité, les récentes propositions de Tac (totaux admissibles de captures) et quotas pour l'année 2015, les mesures d'encadrement drastiques prévues sur le bar, l'incertitude quant à l'avenir de la pêche civelière (pêche des jeunes anguilles, ndlr) sont autant de menaces qui pèsent sur nos entreprises.Au total, quelque 80 intervenants et 1.500 participants sont attendus lors des deux jours de tables rondes, de conférences et de débats sur l'économie des filières de la mer organisés à la Cité des Congrès de Nantes, mardi et mercredi.Au menu des discussions: les énergies marines renouvelables, la compétitivité des chantiers navals français, le respect des ressources, les nouvelles frontières de l'offshore pétrolier et gazier, le GNL, incontournable combustible marin.Outre Manuel Valls, le secrétaire d'Etat chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, Alain Vidalies, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, et la ministre des Outre-mer, George Pau-Langevin, ou encore l'ex-Premier ministre Michel Rocard sont annoncés, aux côtés des professionnels du monde maritime.Les Assises de l'économie de la mer sont organisées par le journal Le Marin et le Cluster Maritime Français, organisation créée en 2006 pour rassembler tous les acteurs professionnels du secteur maritime, en partenariat avec l'Institut Français de la Mer, Les Echos et d'autres partenaires.Mme Royal assistera également mardi aux côtés de M. Valls à l'inauguration d'une usine d'Alstom pour l'éolien marin à Saint-Nazaire.ROMANDIE 1/12/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 1 décembre 2014 Constat alarmant d'une enquête internationale : en 100 ans, près des deux-tiers des gros poissons ont disparu à l'échelle de la planète.Une équipe de l'Institut de recherche pour le développement (IRD) et des scientifiques européens et canadiens ont étudié l'évolution de la ressource halieutique entre 1880 et 2007. Pour réaliser des estimations du nombre de poissons, les chercheurs ont compilé des données concernant 3000 espèces de poissons et construit des modèles simulant les écosystèmes marins. Villy Christensen & all / independant.co.ukEn tout, les scientifiques (document Pdf en anglais) ont ainsi obtenu 68.000 estimations de la biomasse des poissons à différentes époques sur l'ensembles des mers et océans. Leurs résultats confirment que les espèces les plus grosses sont toutes en déclin. Et ce, en raison de la surpêche pratiquée : en sont victimes thons, mérous, raies, requins ou espadons. Ces poissons sont les préférés des consommateurs, ce qui augmente donc leur valeur économique.C'est à partir des années 70 et la pleine expansion de la pêche industrielle que le nombre de gros poissons a commencé à chuter fortement : 54% de la biomasse a disparu en 40 ans. Et de nombreuses espèces sont classées à risque d'extinction aujourd'hui.Dans la revue Marine Ecology Progress Series, les chercheurs estiment que la disparition des gros poissons affecte toute la chaîne alimentaire et empêche la régulation des populations par leurs proies habituelles. Ainsi, les sardines et les anchois ont vu leurs effectifs doubler, il en va de même pour d'autres animaux comme les méduses.Au 20e siècle, les chercheurs constatent donc un changement des écosystèmes marins, passant d’océans peuplés pour une large part de grandes espèces à des espaces dominés par les petits poissons. Pourtant des mesures de préservation peuvent corriger ce constat. Ainsi, la biomasse du thon rouge en Méditerranée était estimée à moins de 150.000 tonnes en 2000. Grâce à la politique de quotas mis en place par l'Union Européenne, on en dénombrait 535.000 tonnes en 2014. Un succès donc mais qui risque d'être entamé par une augmentation de 20% des quotas de pêche dès l'année prochaine.Ssciences et avenir 1/12/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 20 janvier 2015 La pêche au bar au chalut pélagique, surtout pratiquée par les pêcheurs français dans la Manche, sera interdite jusqu'en avril dans les eaux européennes, pour assurer la préservation de cette espèce, a annoncé lundi la Commission européenne.Cette mesure vise à «protéger le stock quand il est le plus vulnérable» durant sa période de reproduction, a souligné l'exécutif européen dans un communiqué. La décision doit entrer en vigueur «avant la fin du mois», une fois formellement adoptée. Un pêcheur sur un chalutier, le 18 décembre 2014 au large des côtes françaises - Charly Triballeau AFPLa pêche au chalut pélagique (qui n'est pas trainé sur le fond) «représente 25% de l'impact sur le stock, durant la période de reproduction», a précisé la Commission.Cette fermeture provisoire de la pêche au bar «sera complétée par d'autres mesures, que la Commission et les pays concernés --Royaume-Uni, France, Belgique, et Pays-Bas-- préparent en commun», en vue de leur adoption par les ministres de la Pêche. «Cela inclura des mesures de gestion de la pêche de loisir et de limitation des captures pour toutes les autres formes de pêche commerciale» de ce poisson à la chair blanche très prisé.La Commission a recouru à son droit d'imposer des mesures d'urgence pour protéger des espèces menacées, faute d'accord entre les États pour prendre acte des mises en garde lancées par les experts. L'ICES (Conseil international pour l'exploration de la mer) a recommandé pour 2015 une baisse de 80% des prises en 2015 dans la Manche et en mer du Nord. Les pêcheurs français réalisent plus de 70% de ces captures, suivis par leurs collègues belges et néerlandais.«C'est une mesure positive, surtout sur le long terme pour préserver les générations futures, mais pas suffisante», a jugé Stephan Beaucher, un expert de l'organisation environnementale Pew. «Il faut aussi une très forte limitation de la pêche du bar au chalut de fond et au filet», en ne permettant pour ces engins de pêche «que des captures accessoires ou accidentelles», a-t-il plaidé.La précédente fermeture de pêche imposée par la Commission concernait l'anchois, dont la capture avait été totalement interdite dans le golfe de Gascogne entre 2005 et 2009. Le stock est depuis reparti à la hausse.20 Minutes 19/1/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 22 janvier 2015 La Scapêche veut faire certifier sa pêche en eau profonde par le label durable MSC ("Marine Stewardship Council"). Pourtant, il y a toute juste un an, la Scapêche avait assuré ne plus cibler les espèces en eau profonde. Cette pêche, largement reconnue par la communauté scientifique comme très destructrice pour l’environnement et la faune marine, est donc, de fait, non durable ! Grenadier des roches (Coryphaenoides rupestris). Photo IfremerIl y a un an, après avoir âprement bataillé et fait échouer le vote du Parlement européen sur l’interdiction du chalutage profond(*), le groupe Intermarché « tendait la main » aux ONG – et en particulier à BLOOM – qui avaient exposé les pratiques de pêche destructrice en grande profondeur, notamment par le biais d’une BD virale réalisée par Pénélope Bagieu. Cette BD avait suscité un engouement hors du commun pour la pétition de BLOOM, avec près de 900 000 signatures récoltées contre le chalutage profond.De ces échanges avec Intermarché, il était ressorti que la flotte de pêche du groupe (la Scapêche) s’engageait à ne plus traîner ses filets au-delà de 800 mètres de profondeur (janvier 2014). « Bien trop profond encore, en regard de l’extrême vulnérabilité de ces milieux marins privés de lumière et des organismes à la croissance lente et à la longévité extrême qu’ils abritent, mais mieux que rien... » selon Claire Nouvian, fondatrice de l’association de protection des océans et des emplois durables dans la pêche. BLOOM avait donc salué l’effort consenti par le groupe Intermarché, en contrepartie d’un engagement tacite de celui-ci à ne plus faire barrage au règlement européen permettant d’interdire le chalutage profond en Europe et dans l’Atlantique Nord-Est. Lingue bleue (Molva dypterygia). Photo IfremerOr le double jeu d’Intermarché éclate aujourd’hui au grand jour. Tandis qu’Intermarché neutralisait l’opposition des ONG à sa marque, il armait le lobby de la pêche industrielle « BLUE FISH », créé de toutes pièces par les plus fervents défenseurs de la pêche industrielle lorientaise et boulonnaise. C’est ce lobby, ironiquement surnommé « L’armée du chalut » par le Canard enchaîné (cf. édition du 19 novembre 2014), qui a réussi à casser la volonté de Ségolène Royal de mettre fin au chalutage profond et à remporter l’adhésion de Manuel Valls à leur projet de poursuivre des activités de pêche absurdes économiquement, destructrices de la biodiversité et des fonds publics.Aujourd’hui, plus aucune ambiguïté ne subsiste quant aux choix d’Intermarché : le groupe a annoncé la semaine dernière que la Scapêche cherchait désormais à faire certifier ses captures de poissons profonds (lingue bleue, sabre noir, grenadier de roche) de « pêche durable » par le label MSC (Marine Stewardship Council). « Une énième tentative d’Intermarché pour enfumer les Français » juge Claire Nouvian. Sabre noir (Aphanopus carbo). Photo IfremerIls se tournent vers le label MSC, dont la crédibilité, déjà fragilisée par la certification de grandes pêches industrielles au chalut de fond très controversées (Le WWF envisage déjà de retirer son soutien au label MSC "s’il était attribué à un opérateur pratiquant le chalutage profond). Celui-ci risque de voler en éclats, de façon irréversible, si le label se hasarde à apporter son sceau de « pêche durable » aux méthodes de pêche jugées par les chercheurs comme « les plus destructrices de l’histoire ». Des données de l’IFREMER, dont Ségolène Royal a ordonné la publication au mois de juillet 2014, avaient en outre révélé l’impact important des pêches profondes au chalut sur les populations de requins profonds menacés d’extinction.Le processus de certification des pêches profondes d’Intermarché peut durer plus d’un an. « BLOOM s’opposera formellement à la certification MSC des pêches profondes d’Intermarché et engagera toutes les ressources nécessaires pour s’assurer qu’une telle imposture n’ait pas lieu » déclare Claire Nouvian.« Intermarché met en marketing et en communication les ressources que le groupe refuse d’engager pour se convertir à des pratiques de pêche réellement vertueuses et durables » estime la fondatrice de BLOOM. En effet, les coûts liés à la certification MSC sont compris entre 1 000 et 15 000 euros pour la pré-évaluation et entre 11 000 et 150 000 euros pour l’évaluation complète. « Ils ont bien joué la partie pendant un an en jurant qu’ils n’avaient rien à voir avec le lobbying déchaîné des Lorientais et des Boulonnais contre le règlement européen visant à interdire le chalutage profond. Ils ont utilisé la trêve avec les ONG comme tremplin à une grande entreprise de "greenwashing" de leurs pêches inacceptables. Pendant ce temps, ils ont continué à dicter la politique de la France en sous-main. Ils viennent de prouver qu’ils n’étaient pas dignes de confiance. La leçon est prise.(*) Pourtant l'interdiction du chalutage en eau profonde permettrait à la mer de se "refaire une santé" et aux stocks de poissons de récupérer... Et quand on sait que pour trois espèces "cibles", il y a plus de 100 espèces victimes collatérales, de cette pêche destructrice et que certaines de ces espèces sont en grave déclin ! Pour les scientifiques, le chalutage en eau profonde devrait même être de l'histoire ancienne...BLOOM 19/1/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites